Sclérose aux quartiers de la médina de Tunis Requalification urbaine et architecturale du quartier Sidi-el-Béchir
répond aux problèmes de symbiose entre la ville ancienne et la ville nouvelle et n’aboutira à la décongestion. S’ajoutera à ces projets le Colloque11 de 1961 voulant revitaliser la médina d’une part et déqualifiant ses faubourgs vus en second lieu, Marconi annonçait : ‘’Vraiment rien de caractéristique qui vaille la peine d’être conservé’’. Le premier plan d’aménagement est formulé en 1962 sous la houlette des urbaniste-conseils italiens et soutenu par le secrétariat d’Etat des travaux publics et de l’habitat. Après deux années (1964) cette même commission entrepris le plan communal qui devait répondre aux problématiques :
Créer la symbiose entre la ville ancienne et la ville nouvelle
Décongestionner le noyau
Améliorer l’hygiène
Favoriser la circulation et l’approvisionnement de la ville
Jellal Abdelkefi parle des résultats : « Conçus comme des œuvres architecturales qu’il faut accepter en bloc, le plan directeur et les plans communaux n’ont été objet d’aucune concertation ». Ce plan propose de décomposer la ville haute pour dresser un axe routier nord-sud à capacité régionale et deux bretelles de liaison à travers les faubourgs. Sans consultation des communes ; représentants directs des citadins locaux, l’architecture et l’ingénierie ont encore une fois formulé leurs théories uniques et assujettis ses usagers. Le dessin final de la commune de Tunis n’est autre qu’une duplication des plans originels de 1962 avec une légère modification de l’échelle graphique.
Organisé par le Secrétariat d’État aux Travaux Publics à l’Habitat de la République tunisienne, le colloque convoyait les lauréats du concours international, les membres de son jury et d’autres invités d’honneur. 11
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