LIFESTYLE
INTERVIEW
AIMEZ-VOUS VOTRE VISAGE ?
QUE NE SUPPORTEZ-VOUS PAS QUE L’ON DISE DE VOUS ?
Avec lui, je chemine étrangement. Il me surprend parfois quand je le croise et il est comme surpris d’être là. Je l’aime comme on peut aimer les choses vacantes. ÊTES-VOUS GARÇON OU HOMME ?
Je suis âme. Ou chaton à l’occasion. DORMEZ-VOUS LA NUIT ?
Il est injuste, incompréhensible, diva, moyen. LE GOÛT DONT VOUS AVEZ HONTE ?
LE PLUS BEAU REGARD QUE L’ON AIT POSÉ SUR VOUS ?
Un jour, un homme…
CITEZ TROIS AMANT·ES RÊVÉ·ES AU COURS DE VOTRE VIE.
Par sessions. Les nuits, je cauchemarde souvent. Ou je regarde mon amour dormir.
Shu Qi, Katherine Mansfield, Audrey Hepburn.
VOTRE MÈRE ÉTAIT-ELLE DOMINANTE OU SOUMISE ?
VOTRE PLUS GRAND PLAISIR SIMPLE ?
Je n’aime pas parler de façon si schématique. Surtout pour décrire une région si vaste : la mère.
Ronronner avec Guguss, mon chat. Je ronronne vraiment bien.
COMBIEN DE DROGUES VOUS FAUT-IL POUR VIVRE ?
« Arrête d’être un égocentrique qui ne s’aime pas. »
Mais pour vivre comment ? Vivre libre ? Vivre intelligemment ? Vivre en oubliant ? Vivre en se rappelant que l’on est vivant ? Ou que l’on est à côté de ses rêves ? Les drogues sont des masques. Je n’aime les masques que s’ils sont divertissants. Et encore…
J’aime beaucoup trop les motifs floraux. Mais de là à parler de honte… POUVEZ-VOUS PRENDRE UNE PHOTO DE VOUS ?
LE MEILLEUR CONSEIL QUE L’ON VOUS AIT DONNÉ.
LA DERNIÈRE CHOSE QUE VOUS AYEZ BUE ET MANGÉE ?
De la sève de bouleau fraîche. Et un œuf en chocolat avec une amande dedans. ÊTES-VOUS VIOLENT ?
Oui, dans mes inquiétudes, dans mes virages émotionnels, dans mes efflorescences, mes digressions. AIMEZ-VOUS VOTRE PRÉNOM ?
C’est ma sœur aînée, Nelly, qui l’a choisi. J’ai l’impression qu’il ne me désigne pas tout à fait. Qu’il est à quelqu’un d’autre. Je doute de ce prénom.
VOTRE DERNIÈRE RECHERCHE GOOGLE ?
Des vélos japonais très légers vendus à Paris. FUIR, S’ADAPTER OU COMBATTRE ?
Fuir mais par esquisses, tentatives, rêves, écriture, jeux, plaisirs, élégance et pourquoi pas par amour. LA PREMIÈRE FOIS OÙ VOUS VOUS ÊTES SENTI LIBRE ?
La liberté n’est pas de l’ordre de la sensation ou du sentiment. C’est un élément, une tension, un pouls. C’est un pays qu’il faut construire, ni gagner ni perdre, c’est le seul combat. LA PLACE DU SEXE DANS VOTRE VIE ?
Le sexe n’est pas à « une » place. Le sexe, c’est être à la fois dans le tableau, devant le tableau, le tableau lui-même et l’artiste. SI VOUS ÉTIEZ UNE FÉE ET QUE VOUS POUVIEZ OFFRIR TROIS DONS À UN ENFANT NAISSANT, LESQUELS SERAIENT-CE ?
L’endurance physique et morale. La soif de lire et de déchiffrer les signes du monde. La capacité de sauver les océans. (*) Parlophone. Sortie de l’album prévue à la rentrée
NICOLAS MAURY LE QUESTIONNAIRE
Il joue la comédie, réalise et maintenant chante les Prémices* d’un amour sur un titre ultra-romantique mis en musique par Olivier Marguerit. Garçon chiffon et chaton dans l’âme, il entrebâille ici la porte sur ses enthousiasmes, entre Katherine Mansfield, ronrons félins et sève de bouleau fraîche. Par Fabrice Gaignault
NICOLAS MAURY.
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