LYON PEOPLE Décembre 2022

Le Père Noël a plus d’un cadeau dans son coffre.

Vos Centres Porsche Lyon vous souhaitent de joyeuses fêtes avec Porsche Lifestyle.

Le rêve démarre au pied du sapin.

L’AMOUR DU TRAVAIL BIEN FAIT

Certains me connaissent depuis longtemps, d’autres m’appellent Marco et beaucoup savent que je n’écris pas dans Lyon People

Je me lance enfin dans un édito...

Notre magazine est un produit régional, fabriqué par des artisans passionnés et dont l’empreinte carbone est assez faible, finalement. Sauf exception, nous ne voyageons pas dans le monde entier pour vous ramener de belles images. Nos reportages et contenus sont réalisés dans 95% des cas en région Auvergne Rhône-Alpes et nos fournisseurs sont tous locaux. Chaque article est « fait maison » avec un savoir-faire unique ! Une légende sous le portrait d’une personne est relue plus de 4 fois par nos spécialistes, du travail d’orfèvre. Notre but premier est de vous informer et de vous divertir en vous parlant de vous, de votre vie, de votre travail, de vos passions et parfois de vos folies ! Vous me direz quel intérêt ? Assouvir votre curiosité... celle-là même qui vous pousse à lire ces quelques lignes.

Je vous entends déjà me dire que l’on voit toujours les mêmes dans Lyon People, et vous avez raison ! Mais c’est tout aussi vrai pour Paris Match que pour Gala ! Pourtant, chaque mois, plus de 80% des personnes prises en photo sont inconnues du grand public.

Je vous entends aussi nous dire que Lyon People s’est politisé. Ah bon ? Vous trouvez ! Un peu c’est vrai... Certes nous avons tous envie de bien faire et nous nous rendons bien compte que notre planète souffre et que le climat change. Chaque jour, nous essayons de faire des petits gestes qui comptent et nos enfants nous le répètent avec force. Le problème, c’est qu’il y a des manières de faire qui ne nous plaisent pas et qui exaspèrent les Lyonnais. La radicalité nous pousse donc à l’engagement. Alors pour ceux qui pensaient que notre métier devait s’arrêter aux cocktails et aux mondanités, vous avez raison ! On adore ça ! Mais nous continuerons à défendre notre art de vivre, tout en rentrant avec élégance dans les critères que nous imposent les défis de demain.

L’équipe de Lyon People vous souhaite un joyeux Noël et de très belles fêtes de fin d’année.

Nicolas Winckler Directeur de la publication

Offrez vous la sérénité, et le confort d’une vie sans lunettes

Lyonpeople.com n°233 - Décembre 2022

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Nicolas Fafiotte par Saby Maviel - Mandrak Studio

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journaliste Eva Bourgin - eva@lyonpeople.com

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04

Chef de publicité Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Responsable du dévelopement TOP 500 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège,

LE CHÂTEAU DE JARNIOUX

LAURÉAT DU PRIX RÉGIONAL DE SAUVEGARDE VMF

L’association Vieilles Maisons Françaises décerne chaque année plusieurs prix nationaux et régionaux afin de récompenser et d’encourager les propriétaires de demeures et châteaux de caractère engagés dans de lourds travaux de restauration. En 2021, c’est un petit château rural, niché au cœur du Cantal qui avait reçu le Prix VMF de la Région AURA.

Textes : Marc de Jouvencel – Photos DR

Réuni le 13 octobre dans la jolie mezzanine du restaurant Bianca, aux Brotteaux, le jury s’est attaqué à l’analyse des 9 dossiers proposés par Béatrice du Fayet de la Tour. À la suite de la délibération particulièrement animée, les 7 membres du notre jury ont désigné le château de Jarnioux, situé à la Porte- des-Pierres-Dorées dans le Rhône, comme lauréat 2022. « Je vous remercie vivement du temps que vous avez consacré à l’étude de ces dossiers qui nous ont montré une fois de plus combien la conservation du patrimoine nous passionne et a besoin de tous pour continuer à vivre », a souligné la déléguée régionale AuvergneRhône-Alpes des VMF Les propriétaires ont été informés par l’intermédiaire de la déléguée départementale du Rhône, Bénédicte Cottin. La remise du prix sera très probablement organisée au printemps 2023. L’occasion pour Lyon People de lui consacrer un reportage complet avec l’aide de notre architecte historien Pierre Jourdan

En attendant les beaux jours, nous laissons à ses propriétaires, Sophie et François de Clavière le soin de nous faire les présentations : « Le château de Jarnioux a été construit entre le XIIIème et le XVIIIème

siècle, entièrement en pierres dorées, ce qui lui donne un aspect très chaleureux sous le soleil. Il a été occupé à de nombreuses reprises par des familles d’échevins de Lyon. D’un côté, il surplombe son village tel un gardien, et de l’autre, il est entouré de vignobles. Depuis plus de 250 ans dans la famille, nous le partageons aussi avec nos visiteurs. Venir nous voir, permet d’admirer une architecture extérieure très riche : une grand tour-donjon de 30 mètres avec sa prison au rez-de-chaussée, une entrée à double porche dont l’un est surmonté d’une chapelle et un magnifique bâtiment Renaissance qui pourrait être attribué à un grand architecte de la Renaissance Française : Philibert de l’Orme. Aujourd’hui, notre souci premier concerne les toits. Après avoir refait celui du bâtiment XVIème au printemps 2021, nous devons maintenant songer à celui du bâtiment XVIIIème avec ses 3 cheminées, sans doute à l’automne 2023. Nous avons créé une Fondation en partenariat avec les VMF. Accessible à tous, elle nous permet de récolter des fonds qui iront directement sauvegarder le toit. Tous ensemble, nous parviendrons ainsi à contribuer à la sauvegarde du patrimoine de notre beau pays. »

LE JURY

Anne-Lise Prez, conservatrice régionale des monuments historiques

Marie-France Bonnard, déléguée régionale de la Fondation du Patrimoine

Béatrice du Fayet de la Tour, déléguée VMF région AURA

Philippe Seigle, délégué VMF Isère

Claude Aguttes, commissaire-priseur

Sylvie Rougnon, déléguée VMF Savoie

Marc Engelhard, directeur de la rédaction Lyon People Jean-François Grange-Chavanis (excusé)

COLLECTIONNEURS DE

À

MONSIEUR PAUL

l’occasion du 5ème anniversaire du décès du chef de Collonges, Lyon People publiera dans son magazine de janvier un dossier spécial consacré aux collectionneurs de Paul Bocuse. La journaliste Odile Mattei est allée à la rencontre des afficionados du pape de la gastronomie. L’occasion de répertorier tous les produits dérivés siglés PB. Et c’est impressionnant !

Chers annonceurs, si vous souhaitez être présent dans ce numéro collector, contactez Sophia : sophia@lyonpeople.com

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SUR LE WEB DE LYON PEOPLE

Alain Mérieux, Grand-Croix de la Légion d’honneur.

> rubrique Les Gens

Les vignettes de stationnement résidentiel dans le viseur des écologistes

> rubrique Politique

Capucine Anav, maman d’une petite Lola

> rubrique Les Gens

Le diffuseur du mois

Elegance is an attitude*

Regé-Jean Page

UNANIMITÉ

CONTRE CE PROJET

Ces prises de position sans ambiguïté trouvent écho auprès des commerçants représentant les associations de leur arrondissement présents dans la salle, aux côtés du coutelier Régis Poly, vice-président de la CCI et du traîteur Jean-Paul Pignol, très remonté au sujet des travaux annoncés rue Emile Zola, siège de sa boutique historique.

SUPPRESSION DE 1700 PLACES DE VOITURES DANS

LES PARKINGS SOUTERRAINS

UNION DES RESTAURATEURS ET COMMERÇANTS

Les représentants des commerçants, restaurateurs et habitants de la presqu’île ont collectivement fait front, en mairie du 2ème arrondissement de Lyon, contre le projet écologiste de démantèlement des parkings souterrains. Rappel des faits. Annoncée sur notre antenne début octobre, la volonté de la Métropole de Lyon de supprimer 1700 places de stationnement dans les parkings souterrains à Lyon, dont 1 300 en Presqu’île, soulève un tollé aussi bien chez les professionnels que les particuliers. « Cela représente 30% du stationnement en Presqu’île. Cette mesure pénalisera les habitants, les commerçants du centre-ville et les visiteurs » déclare, en préambule de sa conférence de presse, le maire du 2e arrondissement Pierre Oliver

Après plusieurs visites sur le terrain avec ses adjoints François Royer et Jean-Stéphane Chaillet, force est de constater que « le weekend, tous les parkings de la Presqu’île affichent complet. Supprimer 30% du stationnement en Presqu’île, pour le remplacer par des places dédiées à l’autopartage et aux vélos va encore diminuer une offre de stationnement déjà insuffisante » « Les habitants de l’ensemble de la Métropole et de la Région Auvergne Rhône-Alpes, qui viennent à Lyon le weekend pour profiter de l’offre commerçante particulièrement riche, seront découragés de ces difficultés de stationnement et ne viendront plus consommer en ville. L’impact sur le chiffre d’affaires de nos commerçants et sur l’attractivité globale de la Ville de Lyon sera presque immédiat » déroule, en mode bon sens, le leader de la droite lyonnaise, avec l’approbation de Gérald Avakian, adjoint au développement économique du maire du 6ème et de Bernard Colombo, président du CIL Presqu’île.

> La pétition est en ligne sur le site lyonpeople.com

La styliste Anne Delaigle questionne l’assemblée à haute voix : « Qui, après les gilets jaunes et le COVID peut affronter une nouvelle traversée du désert ? » Bertrand Guyot, qui fut le premier à tirer le signal d’alarme, s’interroge sur l’obsolescence du combat des écologistes contre les voitures : « Il faut le replacer dans le cadre de la pollution qu’elles généraient. Mais avec la mise en place des ZFE et des véhicules propres, ce combat n’est plus d’actualité. Nous avons besoin de la clientèle extérieure, et celle-ci se déplace en automobile » analyse le patron du concept store de la rue Emile Zola.

À ses côtés, Thierry Fontaine, président de l’UMIH 69 partage le même constat : « Nos cafetiers ne vivent pas exclusivement avec les clients de leur pâté de maison. Nous avons besoin de la clientèle extérieure pour faire tourner nos affaires et conserver nos collaborateurs » suggérant de développer le nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques plutôt que les parcs à vélos.

Le chef Christophe Marguin se fait écho des difficultés des restaurateurs de la Presqu’île et du 6ème. Patron du restaurant Le Président, il a vécu à la fin de l’été, la suppression de 45 places de parking, avenue de Grande Bretagne, contre et en face de son restaurant. « Ce sera catastrophique si cette mesure va au bout » prédit le président des Toques Blanches Lyonnaises.

Isabelle Burtin, présidente de la Fédération Le 6, va encore plus loin : « Je constate, malheureusement, que les difficultés de stationnement et de circulation génèrent de plus en plus d’agressivité et de tensions qui dégoutent nos clients des zones périphériques de venir faire leur shopping dans le centre de Lyon ».

L’ensemble des acteurs économiques demande donc à la Métropole de revoir sa copie… et avant toute chose de faire réaliser une étude d’impact par la CMA.

Texte : Marco Polisson – Photos DR

LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER INSULTÉS EN PLEIN CONSEIL MUNICIPAL

La guerre que mènent les écologistes contre l’automobile ne saurait faire oublier l’offensive constante, plus discrète et plus sournoise qu’ils entretiennent contre les professionnels de l’immobilier. Texte : Marco Polisson –

Personne n’a oublié les décisions idéologiques, en matière de préemption, prises en dépit du bons sens (notamment rue Bugeaud) pour empêcher les marchands de biens de travailler, ni l’encadrement des loyers qui met dans le rouge, tous les mois, les petits investisseurs dont les remboursements de prêts sont désormais supérieurs aux loyers encaissés. On connaissait donc l’aversion des nouveaux élus écologistes pour les acteurs de l’immobilier. Ils ne comptent pas s’arrêter là. En catimini, avec les élus métropolitains, la Ville de Lyon a décidé d’instaurer une taxe d’aménagement majorée sur tous les terrains vendus à la petite Guille* et à Gerland de façon à freiner « l’enrichissement sans cause des propriétaires fonciers de ces quartiers et stopper le far-west foncier par un développement organisé et socialement juste. » dixit Raphaël Michaud, lors du conseil municipal du jeudi 10 novembre 2022. Dans l’esprit de l’adjoint à l’urbanisme de Grégory Doucet, les promoteurs sont donc des cowboys...

« LE MAGOT EST SOUS NOS YEUX ! »

Raphael Michaud, adjoint à l’urbanisme

« Chaque mètre carré privé construit nécessite 400 euros du m2 d’investissements publics dans ces quartiers. Comment financer ces investissements municipaux massifs ? » s’interroge l’adjoint écologiste dans sa petite veste grise étriquée. Et d’employer, en guise de réponse, les expressions les plus caricaturales,

tout droit sorties du petit livre rouge du camarade Mélenchon : « Le magot est sous nos yeux ! » Sous-entendu : Et nous allons nous servir ! De retour au crachoir après les protestations de l’opposition (lire plus bas), l’adjoint à l’urbanisme dit « assumer pleinement l’absence de transparence appliquée sur cette mesure. Sur ce volet transparence, face à des acteurs de l’immobilier qui sont vraiment sans aucun scrupule, nous assumons ce besoin de réguler le marché. » poursuit l’élu écologiste. Des professionnels sans scrupules, telle est la vision que porte l’adjoint à l’urbanisme de la Ville de Lyon sur les promoteurs, premiers visés par cette insulte, tout comme les agents immobiliers et in fine les propriétaires des terrains.

Intervenant pour le groupe de la Droite et du Centre, Béatrice de Montille a démonté, point par point, cette nouvelle contrainte et mesure punitive qui ne sera pas sans conséquence sur le marché de l’immobilier. « Sur la Petite Guille, secteur loin d’être les plus « huppés » de Lyon, où les prix de l’immobilier restent parmi les plus bas de la ville – ce qui donne une petite chance aux jeunes d’accéder à la propriété –vous allez faire supporter à chaque logement un surcoût minimum de 4 000 € (ce sont les 4,3 millions de recettes réparties sur les 1 030 logements). Cette somme peut paraître faible mais dans un contexte de tension forte sur les prix de l’immobilier et d’augmentation des taux d’intérêts, je pense que les ménages

concernés apprécieront énormément ! Le sujet de l’équité de cette mesure se pose ! Enfin, je ne peux pas terminer cette intervention sans s’arrêter quelques secondes sur l’argument surréaliste qui nous est servi : ce surcoût n’aura pas d’impact dans le coût final des logements mais sera pris en charge par les propriétaires fonciers. Il y a une telle disproportion entre l’offre de fonciers et la demande qu’il y a aucune chance que la charge foncière baisse. Le Cecim, observatoire de l’immobilier de notre agglomération, pointe la hausse de la taxe d’aménagement comme un facteur de hausse du prix des logements neufs. Cette délibération est malheureusement une pierre de plus dans le marécage de votre politique du logement qui avec un empilement de contraintes va à l’encontre de l’objectif annoncé. » a conclu la conseillère municipale du 3ème arrondissement. L’ensemble de l’opposition a voté contre ce rapport.

LA RéACTION DE l’UNIS

« Ce dérapage n’est pas acceptable de la part d’un élu local, qui se met à dos l’ensemble des acteurs économiques de l’immobilier. Difficile dans ces conditions de parler de partenaires engagés. Les professionnels de l’immobilier sont inquiets et les propos tenus par l’élu ne va pas les rassurer. »

Patrick Lozano Président UNIS Lyon-Rhône

*Ce quartier de Lyon 8ème comprend les quartiers du Grand trou et Moulin à vent

PHILIPPE LAYEC

C’est dans un contexte délétère (lire page précédente) que l’instauration d’une taxe d’aménagement majorée à 15% sur le secteur de la Petite Guille* et à 20% sur l’essentiel du quartier de Gerland (Lyon 7) a été votée à la Métropole puis au conseil municipal de Lyon, le 10 novembre dernier. Cette taxe était précédemment fixée à 4,5%. Philippe Layec, président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI Région Lyonnaise) analyse pour Lyon People les conséquences de cette mesure.

LP : Que vous inspire la mise en place de cette nouvelle surtaxe préparée en catimini par la Métropole puis validée par la Ville de Lyon ?

PL : En préambule, je vais d’abord dire un mot sur ce que signifie la taxe d’aménagement et la taxe d’aménagement majorée. Je pense que certains promoteurs ont découvert que la taxe d’aménagement pouvait être majorée. La taxe d’aménagement dans la Métropole de Lyon existe depuis une dizaine d’années. La loi permet de la majorer jusqu’à 20% avec comme justification le financement des équipements complémentaires qui sont rendus indispensables par l’évolution d’un quartier, la construction de logements, tels que des écoles, des transports en commun etc.

Quelles sont vos relations avec les nouvelles majorités municipale et métropolitaine ?

La FPI Région Lyonnaise s’est toujours placée dans une logique de dialogue avec les exécutifs ; c’est aussi le cas depuis 2 ans tant avec la Métropole, qu’avec la Ville de Lyon et, Villeurbanne (aussi concernée par la majoration) : concertation, échanges, alertes ou opposition quand nous l’estimons nécessaire mais toujours de façon constructive et en étant force de proposition. Là, nous sommes dans la négation du dialogue car mis devant le fait accompli, et les effets peuvent être graves. En effet, avec une taxe d’aménagement majorée votée fin septembre, les promoteurs, informés officiellement des cartographies début octobre, ne découvrent qu’alors si tel terrain est ou n’est pas dans le périmètre alors que les permis concernés sont tous ceux qui seront signés dès le 1er janvier 2023. Cela veut dire que les opérations, avec des promesses de vente signées, qui sont dans les circuits d’instruction de permis ou qui s’apprêtent à l’être, vont, du jour au lendemain, passent de 4.5% à 20% à Gerland et Villeurbanne et à 15% à la Petite Guille. Les conséquences financières sont importantes (environ 5 000 euros par logement et 150 euros / m2 en immobilier d’entreprises) et peuvent remettre en cause des programmes de logements mais aussi de bureaux dans un contexte déjà extrêmement tendu.

*Ce quartier de Lyon 8ème comprend les quartiers du Grand trou et Moulin à vent. Plusieurs quartiers de Villeurbanne sont également concernés par cette taxe d’aménagement majorée à 20%

Propos recueillis par Eva Bourgin et Marco Polisson Photos © Alexandre Moulard

Selon l’adjoint à l’urbanisme, Raphaël Michaud, elle a pour but de « freiner l’enrichissement sans cause des propriétaires fonciers de ces quartiers et stopper le far-west foncier par un développement organisé et socialement juste. » Lyon, c’est vraiment Dallas ?

Alerté par de multiples messages, j’ai lu les différents propos, le conseil municipal a été enregistré, je l’ai écouté. Je crois qu’il y a une grosse maladresse surtout dans une période compliquée pour les promoteurs avec les conséquences de la crise sanitaire et de la guerre en Ukraine, l’augmentation induite des coûts de l’énergie, des matériaux et des taux d’intérêts. On a un déjà un cumul de contraintes sur les opérations et on nous rajoute, sur une bonne partie du territoire de la métropole, la taxe d’aménagement majorée. Nous sommes des acteurs économiques, on s’investit, on travaille, on crée des emplois. On ne peut absolument pas souscrire à la description du marché de l’immobilier comme un far-west. Le far-west est un environnement où on ne respecte pas les règles et en l’occurrence on respecte celles fixées par la Métropole et les communes. Le terme n’est pas à propos.

Les promoteurs et les propriétaires sont-ils « assis sur un magot », comme l’affirme l’adjoint de Grégory Doucet ?

L’expression est maladroite ! Je tiens à revenir sur le fond. Ce que reproche Raphaël Michaud est le cas de figure de propriétaires qui ont acheté une maison ou un terrain il y a 15/20 ans et qui pour certains, le revendent deux, quatre, cinq fois le prix. Il se dit que ce n’est pas normal, que la Collectivité investit dans un tram, un métro et que certains propriétaires en profitent injustement. Pour ça, on ne peut pas lui donner tort. Mais il aurait fallu faire autrement en privilégiant la concertation avec les professionnels au lieu de travailler en interne durant ces deux dernières années. J’ai écrit à Bruno Bernard qu’on aurait dû travailler ensemble sur le planning, sur le périmètre et sur les taux... Que l’on mette en place une taxe d’aménagement majorée sur un périmètre mesuré concerné par une future ligne de tram (d’ailleurs plus par les arrêts de tram que par la ligne elle-même) car ce tram coûte des centaines de millions d’euros et va augmenter la valeur des fonciers dont ne sont pas à l’origine des propriétaires ne me choque pas mais que l’on fasse un grand périmètre sans analyse précise, là, ça nous préoccupe.

On a de plus en plus de difficultés à obtenir des permis de construire, c’est variable selon les communes et leurs maires ; là, la Métropole n’est pas en cause, au contraire, on travaille ensemble pour tenter de débloquer des permis. Dans plusieurs communes, il n’y a plus d’offre de logements neufs. Quand il y a de la rareté, le marché se durcit, la concurrence aussi et cela fait monter les prix des fonciers. Il arrivera des cas de figure, tel qu’un terrain avec un seul propriétaire, où la taxe d’aménagement majorée fera baisser le prix du foncier. Mais dans de nombreux cas, c’est plus compliqué, ce sont des remembrements de fonciers qui font que l’équilibre de l’opération ne sera plus possible. On cumulera tout, taxe d’aménagement majoré, coûts travaux plus

importants... à un moment l’opération ne se fera plus. Au lieu d’avoir 4.5% d’une opération qui se fait, il y aura 20% d’une opération qui ne se fait pas. C’est donc dommage qu’il n’y ait pas eu une vraie concertation.

Au cours de son intervention, Raphaël Michaud a déclaré : « face à des acteurs de l’immobilier qui sont vraiment sans aucun scrupule, nous assumons ce besoin de réguler le marché. » Des professionnels sans scrupules, telle est la vision que porte l’adjoint à l’urbanisme de la Ville de Lyon sur votre profession...

Interrogez-le directement ! Je ne pense pas qu’il pense ceci des professionnels de l’immobilier. En qualité de Président de la FPI Région lyonnaise, je représente 53 promoteurs, c’est un échantillon plus que représentatif car nous « pesons » 70% du marché de la promotion immobilière. Je n’ai même pas à me défendre. Nous sommes des acteurs économiques investis, nous créons des emplois et nous contribuons fortement au logement de nos concitoyens. Dans une période compliquée, on se bat pour sortir nos opérations, pour garder nos équipes, pour recruter des jeunes et on fait de l’insertion sur nos opérations. Le propos en l’occurrence est complètement incompréhensible. Nos actions parlent pour nous. Dans les jours qui ont suivi, j’ai été alerté par plusieurs confrères. Je n’en ai pas encore parlé avec Raphaël Michaud mais nous aurons nécessairement un entretien avec Monsieur le Maire Grégory Doucet et/ou Raphaël Michaud.

Quelle est la réalité du marché de l’immobilier neuf, aujourd’hui ?

Si on se reporte aux années 2016/2017, et au probable atterrissage des chiffres à fin 2022, on va être dans la Métropole sur un nombre de réservations globales des promoteurs qui sera divisé par deux en 5 ans. Cette baisse n’est pas spécifique aux deux dernières années, elle est régulière depuis 5 ans et conséquence d’une succession d’éléments : le « chantier » de la révision du PLUH, les élections, le covid, la guerre en Ukraine... c’est une véritable crise du logement et notre résilience est même surprenante. Nous avons résisté en nous réorganisant : élargissement de nos territoires d’intervention aux extérieurs de la métropole, voire au-delà. Dans le même temps, il y a donc eu une forte augmentation des constructions dans toutes les communautés de communes qui ceinturent la métropole, voire

plus loin. Ce qui compense partiellement, on récupère un tiers dans les extérieurs de ce qu’on ne fait plus dans la métropole. Il y aussi des marchés émergents dans la Loire, dans l’Ain. C’est bien de développer des opérations ailleurs mais nous ne répondons plus aux besoins de logements dans la métropole et dans tous les segments (du locatif social à l’accession libre, en passant par le locatif privé, le BRS...).

Les objectifs des écologistes en termes de construction seront-ils tenus ? Nous promoteurs dans la Métropole, construisons 70% des logements locatifs sociaux familiaux neufs. Quand notre activité se réduit, la construction de ces logements se réduit d’autant. L’objectif de 6000 logements sociaux par an en fin de mandat était déjà très ambitieux il y a deux ans mais aujourd’hui il nous semble inatteignable. Je rajoute un élément, il y a le logement social mais il y a aussi le logement locatif privé qui se trouve en difficulté car aujourd’hui il y a un énorme manque d’offres pour les jeunes, les jeunes couples qui cherchent à louer un logement. Je ne remets pas en cause la politique de la métropole mais il y a un vrai problème lié à la difficulté qu’on a dans de nombreuses communes à obtenir un permis de construire, voire à le déposer et à l’accumulation des contraintes nouvelles qui renchérissent nos programmes.

Sur le fond, quelle sera la conséquence de cette nouvelle contrainte qui s’ajoute aux préemptions massives et à l’encadrement des loyers ?

Il y a deux conséquences possibles. Soit, nous sommes dans le cas, rare, d’un terrain simple avec un seul propriétaire, et cette taxe sera absorbée par le prix du foncier qui diminuera. Mais dans la majorité des cas, cela viendra renchérir le coût de l’opération d’environ 5 000 euros par logement et d’environ 150 euros par m2 de bureaux. Avec la hausse des taux qui pèse sur les budgets d’accession des ménages, il ne sera souvent pas possible d’augmenter les prix de vente et donc c’est le prix de revient du programme qui augmentera ; certes il y aura des négociations foncières mais dans de nombreux cas c’est le promoteur qui absorbera cette hausse ou ne pourra pas l’absorber et alors l’opération ne sortira pas. Dans une période où il y a déjà de nombreuses contraintes, ce n’était vraiment pas le moment. On verra ce que ça donne ces prochains trimestres...

FABRIQUÉ EN FRANCE

LA GALERIE DEZA ANNONCE LA COULEUR

Fervent défenseur de l’accessibilité de l’art, Axel Plasse a posé ses valises au cœur du Triangle d’Or. De Roanne à Lyon, la Galerie Deza nous immerge dans un nouvel univers de peintures et sculptures contemporaines, réunies autour d’une même ligne artistique : la couleur...

Poussez la porte de la Galerie Deza et la grisaille urbaine s’efface devant une profusion de formes et couleurs. Constituée au coup de cœur, comme une succession de chocs esthétiques et de rencontres avec des créateurs de tous bords, la collection d’art contemporain de la Galerie Deza se lit comme une ode à la formidable liberté des artistes. « Nous connaissions la clientèle lyonnaise par le biais des salons mais il nous a semblé important d’ouvrir à Lyon, après Roanne, confie Axel Plasse, un nouvel espace de dialogue entre artistes permanents et émergents, pour faire découvrir au public et aux collectionneurs lyonnais, un nouvel univers de peintures, sculptures et photographies entremêlées autour d’une même ligne artistique : la couleur. »

Avis aux amateurs. Agent artistique depuis 2013, Axel Plasse a tissé des liens privilégiés avec les artistes, au fil des foires et salons d’art contemporain parcourus en France et à l’étranger. A la fois collectionneur et marchand d’art, il pose ses valises en 2016, à Roanne, sa ville natale. Des sculptures pleines de poésie et des coups de pinceau d’une grande liberté investissent les volumes généreux de cette galerie roannaise de 100 m2. Son succès incite Axel Plasse à ouvrir en août dernier rue Thomassin, au cœur du triangle d’or lyonnais, un lumineux espace de 60 m2 aux belles hauteurs sous plafond, idéales pour les grands formats : « Les deux galeries se complètent au niveau des expositions et des événements ouverts aux amateurs, collectionneurs comme aux simples curieux des visions du monde exprimées par les artistes d’aujourd’hui. »

Gros plan sur les petits formats. Franchir le seuil de la Galerie Deza doit être un acte totalement décomplexé, souligne Axel, fervent défenseur de l’accessibilité de l’art contemporain. D’où l’exposition « Petits Formats » présentée à Lyon jusqu’au 31 décembre. Moyennant un budget de 100 à 500 €, on verra s’engouffrer chez soi ou dans les demeures amies, de belles bouffées d’art pur. Les géniaux tableauxsculptures où Bernard Saint-Maxent revisite les univers de Basquiat, Miro et Keith Haring, les miroitements de la lumière dans le papier froissé sublimé par Eric Robin, les envolées de couleurs célébrant l’enfance sur la palette poétique de Christine Barrès, les joyeux coups de foudre visuels de Géraldine Bandiziol ou encore les belles « Vies de Haut » captées aux quatre coins du monde par Perrine Vilmot... Autant de cadeaux Arty à glisser sous le sapin, avant de découvrir les prochaines expos consacrées en janvier aux fougueux « Introportraits » pops de David Jamin, à l’Amour sublimé par l’art en février et au printemps, à Eric Robin et à la thématique « Icônes et matières.»

L’ achat d’œuvres d’art en leasing. Accompagné de sa collaboratrice de galerie Lucie Attard, chargée notamment de l’activité digitale de la Galerie Deza, en plein développement à l’international, Axel Plasse incite par ailleurs les entreprises à valoriser leur image en exposant les œuvres d’artistes de la scène contemporaine dans leurs espaces d’accueil. Autre moyen de démocratiser l’art : l’achat d’œuvres en leasing, grâce à un financement sur mesure, aux mensualités étalées sur plusieurs mois ou années. Ajoutez le bénéfice d’avantages fiscaux liés à l’acquisition d’œuvres d’art, pour offrir ou s’offrir, un investissement-plaisir haut en couleurs !

EXPOSITION « PETITS FORMATS » du 22 novembre au 31 décembre 2022

Galerie Deza 7, rue Thomassin - Lyon 2 Ouverture du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h et sur rendez-vous Ouverture les 3 derniers dimanches des fêtes de Noël Tél. 06 86 16 94 59 contact@galeriedeza.com www.galeriedeza.com Relations publiques : Super Merci

Fauve

Artiste permanente de la galerie, Fauve élabore ses œuvres à partir de couleurs intenses, posées spontanément sur la toile. Des formes, scènes atypiques s’esquissent ensuite pour donner naissance à des paysages vacillants, à des personnages féminins énigmatiques. Ses créations vibrent sur tous les spectres de couleurs sublimées d’ambiances festives. Admirative d’Edvard Munch, Egon Schiele et Jean Dubuffet, Fauve n’a de cesse de partager et transmettre un savoir qui illumine sa palette généreuse.

Texte : Jocelyne Vidal – Photos © Alexandre Moulard

“Le salon orange” - 100x100 - 2022

DAVID JAMIN

Le cœur de l’œuvre de l’artiste réside dans sa série de portraits figuratifs : appelée « Introportraits », elle nous plonge dans l’âme des sujets représentés. Peintre de l’humain, ses toiles sont lumineuses, emplies de sérénité.

FRANÇOISE ABRAHAM

Françoise fait danser ses sculptures. Exigeante, rigoureuse, elle obtient des formes tendues pleines de sensualité. Ses personnages féminins se propulsent dans l’espace avec vitesse et énergie. Et curieusement, bien qu’elle plaise à cultiver ses rondeurs, ses sculptures font preuve d’une stupéfiante légèreté, avec en plus, un brin d’élégance, une once d’humour en rupture d’équilibre, qui leur sied à merveille.

SAINT-MAXENT

Son inspiration vient des scènes burlesques de Buster Keaton et Charlie Chaplin, de l’actualité à la publicité, des contradictions de la vie moderne et de ses propres délires. Même si les sujets qu’il aborde ne font pas toujours sourire, ils sont néanmoins traités avec humour et joie de vivre. Chaque sculpture est différente et « unique » car il n’y a pas de moulage. Ils sont créés avec une structure métallique autour de laquelle il modèle avec de la résine puis applique un vernis.

IGLESIS

Une des œuvres les plus marquantes d’Henri Iglesis est « Petit Bonhomme », une sculpture qui prend les traits d’un Mannele traditionnel alsacien, rappelant aussi les frises qui peuplaient notre enfance. Ses œuvres épurées sont empreintes d’une légèreté caractéristique : légèreté visuelle, mêlant le poids du métal patiné à la souplesse de l’air ; mais surtout légèreté d’un monde onirique, coloré et insouciant.

LAURENT BOURO

Laurent expérimente les techniques, repousse les limites des matériaux, joue avec les transparences pour créer ses peintures. Inspiré par de nombreux voyages dans le monde entier (Europe, Afrique, Asie du Sud Est, Australie, Nouvelle Zélande, Amérique du Sud, Amérique Centrale, Caraïbes…), il s’est tourné ces dernières années vers des paysages stylisés, épurés et colorés tout droit sortis de son imagination.

NOLWENN SAMSON

Mises en scènes saturées d’impacts, chromies décentrées pour yeux écarquillés… In progress et sans-cesse en mouvement, l’œuvre de Nolwenn Samson évoque Basquiat, Keith Haring, Warhol mais également les meilleures saillies issues du street-art ou les rythmiques cinématographiques de Tarantino et Kitano, influences directes de la peintre.

“F1 Rouge” - Tole soufflée

Al’heure où la salle Molière prévoit à nouveau de fermer ses portes pour de longs mois de travaux, Richard Brunel, directeur de l’Opéra, et son équipe, accueillent Jérôme Chabannes et la saison Piano à Lyon pour un premier rendez-vous à marquer d’une pierre blanche. Le 17 décembre, l’immense virtuose Nikolaï Lugansky interprète dans la grande salle de l’institution lyonnaise Franck et Rachmaninov. Né de parents scientifiques, le pianiste aurait pu s’orienter vers une carrière d’astronaute ou de joueur d’échecs, une discipline d’ailleurs dans laquelle il excelle. Ce passionné de littérature,

PIANO À LYON NIKOLAÏ LUGANSKY EN VIRTUOSE

francophile qui parle notre langue et savoure « À la recherche du temps perdu », a pourtant préféré s’adonner aux délices du piano abordé dès l’âge de cinq ans. Ce prince du clavier devient vite l’un des représentants les plus éminents de l’Ecole russe, et Rachmaninov occupe sans exclusive une place privilégiée dans son panthéon. Il fait aussi son miel de la musique française qu’il défend avec constance au concert ou au disque.

Les 11 et 12 janvier, la pianiste Martha Argerich et le violoncelliste Mischa Maisky, deux monstres sacrés dont la complicité depuis près d’un demi-siècle ne s’est jamais

démentie, font étape salle Molière. Par la chaleur et l’empathie de leur talent respectif, ils se loveront avec le même bonheur dans des partitions dont ils ont étonnamment percé tous les secrets, signées Debussy, Beethoven et Chopin.

Réservations au 04 78 47 87 56 et sur www.pianoalyon.com Lieux des concerts : Opéra National de Lyon 1, place de la Comédie – Lyon 1er (17/12) Salle Molière 20, quai de Bondy – Lyon 5 (11 & 12/01)

À LIVRES OUVERTS

“Les nuits de Saint-Pétersbourg” de Kate McAlistair

Nous l’avons déjà écrit et dit et redit, Kate Mcalistair est une auteure exceptionnellement douée, qui de sa thébaïde lyonnaise d’adoption enthousiasme, réjouit et entraîne dans le sillage de ses personnages une foultitude de lecteurs car elle est, sans conteste, une des auteures régionales les plus lues et que ses aficionados se comptent par dizaines de milliers. Ce tome 2 de sa nouvelle saga « Le Palais des Mille Vents » nous entraîne à Saint-Pétersbourg sur les traces d’une relique ayant appartenu à Gengis Kahn... et ceci est écrit en un style limpide, évocateur à souhait et basé sur une documentation et des recherches exhaustives... Kate McAlistair fait honneur à la littérature dite descriptive et magnifie le genre populaire des sagas romanesques. Éditions l’Archipel / 416 pages / 23 €

“Vivre vite” de Brigitte Giraud

Un sacré livre basé sur la superposition des hypothèses les plus hasardeuses comme les plus catégoriquement mathématiques... La vie est ainsi faite de décisions aléatoires et comme le disait Stéphane Mallarmé, « jamais un coup de dé n’abolira le hasard »... Et la mort se joue du mektoub, de l’imprévisible comme de l’attendu et de chapitres en chapitres Brigitte Giraud, styliste sans égal(e), décline chaque moment précédant la mort accidentelle de son compagnon... allant des mots non dits sur le fils de ce dernier, sur l’acquisition semblant précipitée d’un bien immobilier dont la vente deux décennies plus tard déclenche cette série d’interrogations en chute calculée de dominos comme de flash- backs catalyseurs. Un excellent Prix Goncourt qui honore la littérature en notre région.

Éditions Flammarion / 208 pages / 20 €

et Cuire au fil de l’Histoire” de Bernard Basse et Bruno Benoît

Lyon People a consacré un de ses numéros horssérie à la richesse architecturale des nombreuses et somptueuses villas et demeures dites de maîtres de Caluire et Cuire et aussi à l’Histoire de cette commune aux portes du Franc-Lyonnais et Bernard Basse y a déjà apporté toutes ses connaissances et son talent d’historien comme de conteur. Avec le concours de l’émérite professeur de Sciences Politiques et agrégé d’Histoire Bruno Benoît, voici qu’ils signent de concert un ouvrage qui fera référence et qui nous rappelle vraiment que Caluire et Cuire n’est pas une simple station de métro ou un terminus de bus, ou quelqu’annexe de la Croix-Rousse voisine ou de Rillieux si proche mais bel et bien, un foyer de vie, une commune riche de son passé et, justement au nom de ces siècles révolus, très prometteuse de son avenir. Un très bon et bel ouvrage ! Éditions du Poutan / 224 pages / 25 €

“Subtile rancœur” de Jean-Pierre Chiron

L’auteur est un vrai et pur écrivain de polars... Il sait poser son intrigue, décrire sublimement ses paysages, user et jouer des images et de la syntaxe pour vous entraîner dans son intrigue et son univers singulièrement noir et glauque où se complaît son héroïne Lou Grimaud, capitaine à la brigade criminelle. Nous découvrons au gré de ses publications un grand auteur et un conteur né, ce qui nous change des récurrentes livraisons des « San Antoniesques » en pantoufles et des « Simenonniens » en robe de chambre... Du grand art et, pour le plaisir, une petite phrase incipit pour poser le climat : « La nuit est si noire. Les nuages bombent le torse comme s’ils devaient nous convaincre encore qu’ils sont les plus forts. » Éditions Complicités / 143 pages / 14 €

“Caluire

Texte : Jacques Bruyas

QUINZAINE DE L’ÉCONOMIE SAINT-PRIEST MET SES ENTREPRISES À L’HONNEUR

Un an après l’introduction réussie de sa Quinzaine de l’économie, la Ville de Saint-Priest a pris soin de renouveler l’expérience de manière à susciter des vocations et aborder la question du recrutement et des enjeux économiques, écologiques et humains qui s’imposent aux entreprises. Avec en point d’orgue, la remise des prix RIE 2022, destinés à récompenser les entreprises locales pour leur contribution à la vie économique de la commune.

Texte : Morgan Couturier -Photos © Saby Maviel

La phrase prêta à sourire et pourtant, force est de croire que les faits lui donnent raison. En assimilant les Rencontres de l’initiative économique et plus largement, la Quinzaine de l’économie au lancement du Beaujolais Nouveau parmi les dates phares du mois de novembre, le maire de Saint-Priest, Gilles Gascon aura largement traduit l’importance prise par ces rendezvous. À plus forte raison encore, lorsque la thématique de l’année, s’attèle à évoquer la problématique du recrutement. « Il faut faire connaître les métiers à notre jeunesse », appuya ainsi son adjoint à l’économie, Alain Berlioz-Curlet, conquis par la présence de près d’un millier d’étudiants au salon de l’orientation. Une manière d’évoquer aussi

les enjeux économiques d’aujourd’hui. « Une commune comme Saint-Priest est née de l’économie. La contribution des entreprises est trop importante pour nos communes, alors on veut les aider à traverser les méandres », soutint l’adjoint au commerce, Fabrice LodiChemain. Une phrase qui trouva écho dans les récits passionnants de l’invitée d’honneur de ces Rencontres de l’initiative économique : la navigatrice Peggy Bouchet. Passée tout près de la mort, avant d’atteindre son but, celle-ci aura alors livré un message d’espoir valable à tous les acteurs de la cité :

« un entrepreneur, c’est un aventurier avec des échecs et des victoires. Il faut oser toujours, céder parfois, mais renoncer jamais » !

Palmarès 2022 des prix RIE

Prix territoire durable

Ultima Mobility (Jérôme Mortal)

Prix Commerce

Pizzeria du Puits Vieux (Caroline Maya)

Prix Ressources humaines

Intersport (Romain Faure)

Prix spécial

Les Forges de Monplaisir (Sandrine Delaveau) et le Lycée Fernand Forest (Pascale Villelongue)

Le

Peggy Bouchet, navigatrice-entrepreneure

Le prix du territoire durable remis par Sophie Vergnon, adjointe à l’écologie et l’environnement au lauréat Jérôme Mortal (Ultima Mobility)

Le prix spécial remis par Gilles Gascon, maire de Saint-Priest aux lauréates à Sandrine Delaveau et Pascale Villelongue (Les Forges de Monplaisir et Lycée Fernand Forest)

prix du commerce remis par Fabrice Lodi-Chemain, adjoint au commerce et marchés forains (Ville de Saint Priest) à la lauréate Caroline Maya (Pizzeria du Puits-Vieux)

Le prix des ressources humaines remis Alain Berlioz Curlet, adjoint à l’économie et aux finances (Ville de Saint-Priest) au lauréat Romain Faure (Intersport)

Franck Lebel, secrétaire général (CPME du Rhône), Hervé Magnin directeur général (Urby), Christian Berthe, président du marché de gros de Corbas (Cofruly), Fabrice Lodi-Chemain, Peggy Bouchet, Laurent de la Clergerie, président directoire de LDLC, Gilles Gascon et Alain Berlioz Curlet

Gilles Gascon, maire de Saint-Priest

LA BRASSERIE DES MONTS D’OR REPRISE PAR THIBAUT GAUDIN

Exclusif. Véritable institution depuis sa création dans les années 1900, la Brasserie des Monts d’Or entame un nouveau chapitre de sa riche histoire.

On savait que la Brasserie des Monts d’or faisait l’objet, ces derniers mois, de toutes les convoitises. On savait également que Thibaut Gaudin et ses partenaires étaient dans la short-list face à Olivier Maurin et Guillaume Mahon. L’enjeu ? La reprise de l’iconique bâtisse bourgeoise nichée sur la place du marché à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or. Fin du suspense, mi-octobre. C’est Thibaut qui a récupéré les clefs de l’établissement. Un sacré rebond pour l’ancienne tête d’affiche de la Brasserie de l’Ouest, alter ego de Marco Chopin à l’Est. « C’était une belle opportunité », avoue-t-il, à quelques jours d’entamer ce nouveau défi. Thibaut Gaudin compte « dynamiser » cette institution très réputée de l’ouest lyonnais qui dispose d’une centaine de couverts (70 à l’étage, 30 en bas, ndlr).

« ON VEUT

REDONNER

UNE ÂME AU VILLAGE AVEC UNE VRAIE CUISINE DE BRASSERIE »

Une nouvelle aventure donc pour la Brasserie des Monts d’Or, rachetée et rénovée avec goût en 2017 par Serge Digonnet « On a revu la déco, un peu de peinture sur le bar », décrit

le nouveau maître des lieux, conscient du potentiel de l’établissement placé entre ses mains. Résultat, la brasserie est ouverte de 8h à 23h du lundi au samedi, avec notamment une formule du jour à 28 €*. L’après-midi, Thibaut Gaudin, épaulé de temps et temps en salle par son épouse Sandrine entend pousser l’esprit brasserie à son paroxysme, avec une carte de charcuteries et autres terrines à déguster. Une manière d’initier l’esprit « tapas » que le restaurateur souhaite tester les prochains dimanches de décembre de 10h à 14h. Le challenge est lancé, chaud devant ! MC

Brasserie des Monts d’Or 3, place de la République - 69450 Saint-Cyr-au-Mont-d’Or - Tél. 04 78 47 20 14

Ouvert du lundi au samedi 8h à 23h. Service restauration de 12h à 14h30 et de 19h30 à 22h30. Ouverture exceptionnelle le dimanche, en décembre, de 10h à 14h. *Tarifs : Formule du jour, 28€. Plat du jour : 14€. Entrée et plat : 7€ chacun.

Haut lieu de la vie lyonnaise LA TASSÉE contraint de fermer ses portes

Créé en 1951 par Roger et Gabrielle Borgeot, ce restaurant du quartier d’Ainay est une pépite du patrimoine gastronomique lyonnais. Il est aujourd’hui en pleine tourmente depuis sa mise en liquidation judiciaire, le jeudi 9 novembre 2022. « Nous vivons un moment triste » a déclaré le président de la chambre en ouvrant la procédure. « Mes conseils m’ont préconisé d’arrêter plutôt que de risquer de tout perdre en m’acharnant » nous explique Jean Paul Borgeot, très ému, que nous avons retrouvé, place Bellecour, à l’heure du café dans sa Brasserie L’Espace. « J’ai donc décidé, la mort dans l’âme d’arrêter cette belle histoire dans laquelle je suis impliqué quotidiennement depuis 1972 ». La maison est fermée. Les 7 collaborateurs de La Tassée en procédure de licenciement. Gageons qu’ils n’auront aucun mal à trouver un nouvel emploi. MP

> Article complet à retrouver sur lyonpeople.com / Rubrique Bar Restaurants

Après Cambet et le Petit Train Bleu, La Tassée est la dernière institution de la rue de la Charité à fermer ses portes

Textes : Morgan Couturier et Marco Polisson – Photos © Alexandre Moulard et Archives Lyon People

Brasserie FRATELLI PARISI LE CHARME À L’ITALIENNE

Retour aux sources un an après. L’enseigne familiale se plaît à développer son activité au cœur du 6ème arrondissement de Lyon.

La cuisine italienne est à la mode, ce n’est pas nouveau, mais trouver une véritable enseigne respectant les codes et traditions italiennes, voilà le véritable pari de la fratrie. Quand on rentre dans ce restaurant installé en lieu et place de la Maison de l’entrecôte cours Vitton, on est tout de suite séduit par l’ambiance chic décontractée. Les trois frères (Maxime, Alexandre et Julien) tiennent à respecter les codes d’une brasserie authentique tout en s’inscrivant dans l’époque actuelle.

Dès l’accueil, le personnel en tenue vous souhaite la bienvenue. Malgré la crise covid les propriétaires restent optimistes. « Nous continuons notre développement et conquérons une nouvelle clientèle » nous explique Maxime, le maître d’hôtel. Le chef Julien est quant à lui diplômé de l’Institut Paul Bocuse depuis maintenant une dizaine d’années. Son diplôme en poche, le jeune chef monte à Paris pour parfaire sa formation auprès de Christian Le Squer célèbre chef triplement étoilé de la maison Ledoyen, puis il revient à Lyon, terre de ses premiers amours culinaires pour travailler dans le groupe Bocuse avant de se lancer à son compte au restaurant Le Casse Museau (maison fondée en 1947 par la mère lyonnaise Tante Paulette connue pour son mythique poulet à l’ail). Il nous explique que Bocuse est et restera une référence pour lui.

« J’ai voulu mixer trois univers dans cette brasserie, celui des brasseries Bocuse pour leur dynamisme, le soigné et la qualité d’une maison étoilée, la gourmandise des plats savoureux de mes grands-mères. La qualité du service et la générosité des plats sont notre principale préoccupation au quotidien. »

La qualité des produits sélectionnés soigneusement par Alexandre et Julien, est irréprochable. Le sourcing produit est très important pour eux, 99% des produits de leur carte provient directement d’Italie ce qui leur a permis de recevoir le label de la QUALITA OSPITALIANA décerné par le Ministère de l’agriculture italien et remis par la Chambre de commerce italienne à Lyon. Plusieurs fois par an, les trois frères partent en Italie pour rencontrer les fournisseurs, mais aussi différents artisans (vaisselle, verrerie...) « Nos origines nous ramènent systématiquement à la

ville éternelle » précise Julien. « Rome est une ville qui nous inspire, car là sont nos racines ». Bonne nouvelle, l’établissement est désormais ouvert 7j/7, le dimanche uniquement pour un brunch à l’italienne sur deux services. Vous y trouverez tout ce que l’Italie propose de mieux : Antipasti, fromages, charcuteries, sans oublier une farandole de douceurs, de viennoiseries à l’italienne et quelques surprises concoctées par le chef. Lorsque cette expérience se termine, on pense déjà au plaisir de revenir se faire chouchouter par toute la squadra avec son charme à l’italienne. Un conseil, foncez, vous ne serez pas déçus. A presto Ragazzi !

Brasserie Fratelli Parisi 67B, cours Vitton – Lyon 6 Tél. 04 78 89 61 13

Photos DR

LE MERCIÈRE PRIX FLORENT DESSUS 2022 DU MEILLEUR AUTHENTIQUE BOUCHON LYONNAIS

LE MERCIÈRE

“Au XIXe siècle, le premier marché de gros déballait ses denrées aux pieds des immeubles du quai Saint-Antoine. Forains, cuisiniers et maraichers se restauraient rue Mercière, notamment sur le site actuel du « Mercière » de Jean-Louis et Pascale Manoa. Un bel héritage qui a fructifié... jusqu’ à ce Prix 2022 de meilleur «authentique bouchon lyonnais »”.

Patrick Deschamps

«

Du (beau) monde rue Mercière, ce mardi 22 novembre. À l’heure de l’apéro, il s’agissait de fêter les heureux lauréats du Meilleur authentique bouchon lyonnais 2022.

Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel

Authentique ». Ce mot revêt une importance toute particulière à l’heure de la mondialisation de la mal bouffe et de la multiplication, surtout dans le VieuxLyon, de restaurants plus ou moins bien bouchonnés. Non galvaudée, cette distinction n’est attribuée que tous les deux ans, preuve de son sérieux. Et pour la décerner, la fine fleur des vieux grognards du tablier de sapeur, de l’andouillette à la fraise de veau et du saint marcellin. Du lourd, vous dis-je ! Impossible, vu leur tour de taille, de les rentrer ensemble dans un ascenseur. Après deux ans de délibérations matinales et 24 tours de tables bien arrosés, le bureau de l’association de Défense des Bouchons Lyonnais* a enfin distingué son lauréat.

Ne restait plus qu’à choisir un parrain. Pas question de faire appel à un bobo parisien de de passage ou à un vertmoulu en transit. Le profil intestinal de Laurent Gerra, bien connu pour son veganisme refoulé et son amour inconditionnel de la carafe d’eau correspondait tout à fait au cahier des (sur) charges : « Je suis heureux de célébrer la bonne bouffe, la bonne chère et surtout l’amitié » a-t-il déclaré en battant le pavé de la rue

Mercière. Notre humoriste bressan, à la crète toujours aussi alerte, a longtemps eu son rond de serviette chez Chabert. Il nous a prouvé ces trois dernières années que son amour de la gastronomie lyonnaise n’était pas à ranger dans la catégorie « danseuse ». Posant plusieurs millions d’euros sur la table pour s’offrir Léon de Lyon, le Chanteclair et autres mirages, au point d’y risquer sa chemise de saltimbanque, avant l’intervention de Jérôme Bocuse.

LE VIKING DE LA RESTAURATION ADOUBÉ PAR LE FLIBUSTIER DE LA RADIO

Et le lauréat dans tout ça ? Bien connu de nos lecteurs pour avoir, à plusieurs reprises, fait la couverture de Lyon People, Jean-Louis Manoa a délaissé les planches d’Albigny pour celles de Saint Rémy, au bras de sa muse Pascale. Laissant au fils de cette dernière, le

bg César, le soin de prendre soin du Mercière, son bouchon créé il y a 44 ans. Quelle belle longévité, dans les pas de Madame Camille et des forains du quai Saint Antoine ! (lire encadré). Quid du journaliste Florent Dessus qui a donné, par contumace, son nom à cette biennale ? C’est l’artiste Edith Simonnet qui en parle le mieux : « Florent Dessus m’a donné ses clés de Lyon lors de mon arrivée, en tant que journaliste pour Lyon Figaro, rue de la Charité. Et m’a sauvée avec élégance quand la direction du groupe Hersant a fermé le journal. Droiture, exigence et bienveillance le caractérisaient. »

L’association

Créée en 1997 par le journaliste Pierre Grison et le restaurateur Louis Chabanel (Le Pasteur), sous le parrainage de Raymond Barre alors maire de Lyon, l’association de Défense des Bouchons Lyonnais est animée par des Lyonnais amoureux des bouchons lyonnais, éléments de notre Patrimoine. Elle décerne son label « authentique » en toute indépendance et sans contribution financière des établissements.

Arlette Hugon, présidente d’honneur Patrick Deschamps, président Philippe Vorburger, vice-président Henri Junique, trésorier

Bureau : Chantal Plasse

, Daniel Abattu, Marc Fraysse, Michel Godet, Joris Hadj, Bruno Thibaut

Jean-Louis et Pascale Manoa, César Ponsonnet (Le Mercière) en compagnie de Patrick Deschamps

Patrick Deschamps, Philippe Vorburger, Edith Simonnet, Joris Hadj (Cercle de l’Union) et Laurent Gerra

JOYEUSES FÊTES

Découvrez avec Samantha et son équipe nos productions et affinages maison : fromages, beurres, crèmerie..., ainsi que nos pépites fromagères dénichées au fil des ans pour un réveillon plein de saveurs ! Halles Paul Bocuse - 102 Cours Lafayette 69003 LYON - Tél : 04.78.95.44.20

Nous avons une exigence toute particulière pour les filets et poissons complètement sans arrêtes (avec une pince à épiler) mais également le montage de plateaux de fruits de mer sur mesure.

HORAIRE

Du mardi au samedi 7h-19h non stop Dimanche 8h-15h

photo © Saby Maviel

Jacques Dutronc avait beau ne plus avoir sommeil, percer l’obscurité est un défi bien compliqué à relever, lorsque que l’horloge affiche péniblement cinq heures à son chronomètre. Pour beaucoup d’ailleurs, les paupières y sont encore lourdes, sans qu’aucun hypnotiseur ne nous ait invités à les fermer. Mais qu’importe, le métier ne laisse guère le choix. Il faut trouver sa route. Celle menant aux Halles de Lyon Paul Bocuse. Une première escapade, alors que le site revêt une robe noire. Sombre. Pire, alors que la devanture se lit péniblement, un premier piège se dresse au moment de tracer son chemin et de trouver l’entrée. Pour une simple raison : seules les portes de la rue Garibaldi daignent s’ouvrir à partir de 4h30 ! Une fois entré, les allées se présentent alors comme rarement, à savoir silencieuses et inéclairées. On y décèle aucune silhouette, sinon quelques bruits, indéfinissables. Puis vint le temps des premières arrivées. 5h05 : une heure miroir pour de premières voix. Celle d’Éric Giraud (Chez Antonin) en l’occurrence, débarqué en trottinette en même temps que son chef Kaïs Tersim. Et cette première question, sitôt le rituel de l’installation des deux chaises pour le café, effectué : « Les huîtres sont-elles arrivées ? ».

« Pas encore », répond rapidement le gastronome, une fois les sous-sols examinés.

Une bizarrerie, alors qu’en temps normal, les premières palettes de produits arrivent dès l’ouverture des portes. « Il suffit que vous veniez pour qu’ils soient en retard. Vous portez la poisse », en rigole Eric Giraud, rompu à l’exercice depuis 32 ans. De quoi lui donner le

temps d’expliquer toute la routine. Son rituel. « Là, j’ai commandé hier matin (le mardi pour le jeudi, avant un gros arrivage le samedi, nldr). Généralement, on sait ce que l’on veut, même si de temps en temps, le grossiste me dit : ‘‘j’ai cela, est-ce que cela t’intéresse’’ », raconte l’une

Alors que Lyon berce paisiblement dans le silence, les Halles Paul Bocuse laissent entrevoir au petit matin, toute une organisation invisible du grand public. De la réception des marchandises jusqu’à la mise en place des stands, chaque commerçant tient une routine bien à lui, que nous avons eu la chance d’observer.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

La réception des commandes, un instant toujours crucial pour les commerçants.

Pour Éric Giraud et son chef Kaïs Tersim (Chez Antonin), c’est l’opportunité de faire découvrir de somptueuses langoustes à notre reporter Morgan.

des figures de ce lieu emblématique, alors que la réception des crevettes, huîtres et autres oursins, se fait désirer. Les Halles, elles, ne patienteront pas. 5h30 pétantes : de nouveaux engins à roulettes percent la nuit pour remplir les allées. Les commerces s’illuminent enfin. Les remue-ménages souterrains se font de plus perçants. Il est temps de descendre. De plonger dans le « ventre de Lyon » pour découvrir son for intérieur. Et là, surprise ! Des allées aussi grandes que la partie émergée de l’iceberg, le côté accueillant en moins, chaque enseigne détenant son box, désigné par une pancarte digne d’une porte de prison.

MONSIEUR PAUL, EN SON TEMPS, VENAIT Y FAIRE SON MARCHÉ ET BOIRE SON CAFÉ

Là n’est pas l’essentiel. On se laisserait volontiers enfermer. On peut y boire un verre avec les employés de la maison Massot, ou voir défiler une sublime carcasse de viande de chez Trolliet. Plus loin, les poissonneries Pupier et Durand lèvent ses premiers filets. Du saumon et du bar sont

LES ALLÉES

SOUTERRAINES OFFRENT QUELQUES SURPRISES, dont la suspension d’une carcasse de viande de chez Trolliet.

déjà arrivés. Mais le reste se fait désirer (lire par ailleurs). Jusqu’à la libération : l’arrivée des premiers camions. Alors qu’à l’étage, la mère Renée Richard et son équipe s’attèlent au déballage des fameux Saint-Marcellin et à la préparation d’une commande de fromage à raclette, les sous-sols s’activent alors enfin. On voit débarquer le logo de Marguin Marée. Le grossiste vient livrer la maison Merle. Puis Éric Giraud, content comme un enfant à Noël, au moment de découvrir sa commande. Ce jour, quinze caisses de deux kilos de crevettes de Madagascar (cuites à Marseille ou à Nantes puis transportées à Corbas) ont fait le déplacement. Tout autant de bulots. Puis vint un autre camion, bien plus chargé. Pour Chez Antonin, c’est la découverte de somptueuses langoustes, ô combien remuantes, malgré l’horaire prématuré et un périple de plusieurs kilomètres depuis le Finistère. « Elles sont belles ! Là, c’est Rosalie. Elle, c’est Gertrude, et ici, Eva », s’amuse l’écailler. Avant de poursuivre, et de reprendre son sérieux devant le ballet de transpalettes présenté devant lui : « On a 5 ostréiculteurs dans tout l’Atlantique pour les huîtres et trois fournisseurs pour les coquillages ».

Le « village de Gaulois » révèle enfin toute sa grandeur. Les étals se remplissent, se décorent. On parfait la présentation chez Durand. Chez Trolliet, on bichonne les commandes déjà enregistrées. Las, l’heure tourne. « À l’époque, à cette heure, Monsieur Paul venait boire son café », raconte-t-on. Un instant de répit impossible pour la maison Rousseau, tant le retard pris dans les livraisons pousse à la hâte ce jour-là. Il faut ouvrir les huîtres avant l’arrivée des premiers clients, tout en réceptionnant les derniers colis. À commencer par les crevettes, fournies par la maison Durand, en guise d’accord gagnantgagnant de non-concurrence. Tout est fin prêt. À 7h, les Halles de Lyon Paul Bocuse s’ouvrent en grand. Chez Baba la Grenouille, le signal est lancé. Place aux premières cuissons. Des... calamars pour commencer. Les amphibiens tant convoités attendront

leur tour et les premières commandes. On débute par un café. Un petit mot pour les habitués. Chez Antonin, les langoustes ont fini de bronzer. Les voilà cuites, prêtes à être exposées. Il en va de même des poissons chez Durand. Ou des « fruits de la mer » pour la Maison Rousseau. Le temps passe vite quand on s’amuse. Entre-temps, le jour s’est levé sur une nouvelle journée. Longue et harassante à n’en pas douter, mais diablement passionnante. Sortez les couverts, place aux dégustations !

Chez Durand, la fraîcheur des produits est primordiale. L’aménagement d’un imposant bac à glaçons en est la preuve.

Réception des homards et des tourteaux par Michael de la Maison Rousseau. Huîtres de Camargue, coquillages, tout est prêt pour régaler les clients.

Une star sur le banc de la maison Pupier

Rituel du matin de la Mère Richard : le déballage des Saint-Marcellin et autres fromages. Comme ici, avec un Saint-Nectaire fermier entier.

CHEZ LA MAISON MONS, LE FROMAGE EST ROI

Histoire d’une passion familiale. Immersion à Roanne où, depuis 50 ans, s’illustre la fromagerie Mons. Fondée en 1954 par Hubert Mons et son épouse Rolande, celle-ci s’impose désormais comme une référence internationale. Sous la coupe de leur fils Hervé, cette institution affine aujourd’hui plus de 190 fromages et confectionne les siens au sein de leurs caves historiques.

Texte : Eva Bourgin – Photos © Alexandre Moulard

Certaines réussites trouvent leur origine dans une simplicité qu’on ne saurait guère oublier. Mieux encore, sur un air de campagne où commerçants et clients se confondent le temps d’un échange. Un retour aux sources qu’Hubert Mons connaissait sur le bout des doigts. « Avec sa femme Rolande, ils ont commencé à vendre des fromages sur les marchés comme le Saint-Nectaire. Ils étaient originaires d’Auvergne », confie Laure Dubouloz, responsable marketing, anciennement chargée commerciale des fromages Mons aux États-Unis. Mais avant d’atterrir sur les terres américaines, l’histoire débuta plus simplement sur la côte roannaise, au sein de leur première fromagerie, transformée depuis 2016, en atelier de fabrication. Avec en guise d’accueil, le parfum envoûtant de leurs produits. Dont les fromages blancs, rituel du mardi matin.

Sur la commune d’Ambierle, la fromagerie Mons emprunte un tunnel souterrain de 200 mètres de long pour choyer ses produits.

Neveu d’Hervé Mons, meilleur ouvrier de France et directeur de la fromagerie, Jules est propulsé à la tête des opérations

« On a pasteurisé le lait hier matin, on a mis les ferments puis on l’a laissé cailler toute la nuit », affirme le fromager Fabien Frajoux, muni de sa louche. Un coup de main unique pour former une boule blanche presque parfaite, soit 4000 au total, fabriquées au lait de vache. La Maison Mons collabore avec des producteurs situés à moins de 40 kilomètres. « Ça marche aussi pour le lait de brebis et de chèvre. Hervé voulait aider les producteurs à passer en bio », affirme-t-elle. À quelques mètres, se tiennent des tommes tressées et des fromages de chèvre nommés barriquets, confectionnés eux aussi à l’aube. « Ils s’égouttent seuls mais les tommes ont besoin d’une toile. Ensuite il y a le saumurage : on les sale pour stopper la courbe d’acidité et les aider à créer leur croûte avant de les disposer dans les caves. L’affinage durera 2 mois et quelques semaines pour les barriquets », explique Nicolas Trotot, responsable de la laiterie.

CHAQUE SEMAINE, ENTRE 800 KILOS ET 1 TONNE DE FROMAGES SONT ENVOYÉS AUX HALLES PAUL BOCUSE

Si les fromages possèdent le même ingrédient mère, chacun d’entre eux détient sa propre recette que seuls les adeptes saisissent pour trouver l’équilibre parfait. Une notion qui ne s’apprend pas dans les livres, mais bien sur le terrain, comme ici, dans l’une des 9 caves d’affinage, présentée par Jules Mons, neveu d’Hervé. « Les caves sont inspirées de modèles naturels, il fait entre 8 et 11 degrés. On peut voir ici l’évolution de la raclette, elles vont rester 12 semaines environ », explique ce dernier, à la tête des opérations. Pour satisfaire la centaine de collaborateurs et les 14 magasins Mons, les équipes se doivent d’être assidues, notamment à l’approche de fêtes. « On reçoit tous les fromages à l’entrée, la plupart sont des AOP. On vérifie la qualité et on commence la

traçabilité. Les fromages débutent leur affinage sur leur site de production et terminent dans nos caves », précise-t-il. Ici ou au sein du tunnel de la Collonge, situé à Ambierle, à quelques kilomètres à vol d’oiseau des ateliers de production. Une ancienne voie ferrée souterraine de 200 mètres de long, remodelée en temple de l’affinage de ces précieux produits laitiers.

À l’intérieur, le spectacle est alors somptueux. Les allées dévoilent une à une des meules gigantesques : du Cantal ou Comté notamment, dont les pièces pèsent chacune, une trentaine de kilos, surveillées et poncées quand il le faut. Un travail de qualité bercé dans des valeurs familiales que l’institution Mons souhaite préserver. Sans en faire tout un fromage. Mais plusieurs tant qu’à faire.

CHAQUE JOUR, LES MEULES SONT NETTOYÉES ET PONCÉES POUR BONIFIER L’AFFINAGE.

L’affinage des fromages, toute une histoire contée par la responsable marketing, Laure Dubouloz.

Rituel du mardi matin : la confection de fromages blancs.

Frère d’Hervé, Laurent Mons a ouvert un centre de formation à l’entrée du tunnel de la Collonge

EXCURSION DANS LE CHAROLAIS DIDIER MASSOT ET LES VACHES QUI RIENT

Installée aux Halles de Lyon Paul Bocuse depuis juillet 2018, la boucherie Massot s’est rapidement fait remarquer pour la qualité de ses viandes. Une excellence que la maison doit en partie au traitement des bêtes. Comme ici à Charolles, où Didier Massot profite de l’exploitation agricole d’Adrien Pautonnier pour se procurer du bœuf charolais élevé à point.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Alexandre Moulard

La passion prend bien des formes, au point qu’il en soit parfois difficile de la décrire. Parce qu’on ne veut pas se louper et trouver le terme parfait pour conter ce que l’on a sur le cœur. Puis d’un coup d’un seul, une image vaut mille mots. Silence radio, on admire la scène. À l’instar de ce sourire comblé dessiné sur le faciès de Didier Massot, les pieds figés sur les vertes étendues du Charolais. Devant lui, quelques belles vaches du pays. Une viande de choix, susceptible de lui inspirer cette phrase pleine d’à-propos : « J’ai trouvé mon cadeau de Noël ». À ses côtés, l’homme en rouge prend une apparence atypique. Celle d’un éleveur prévenant, près de ses bêtes, nommé Adrien Pautonnier. Un patronyme bien connu dans la sous-préfecture de Saône-et-Loire, au point d’être gravé noir sur blanc sur la carte du chef étoilé Frédéric Doucet. Un cadre somptueux pour initier les retrouvailles entre le champion du Monde de la boucherie et son producteur.

Discussion de passionnés entre Didier Massot et son éleveur, Adrien Pautonnier, devant les Charolaises croisées Aubrac.

« C’est lui qui fait tout. Moi, je ne fais rien, je ne fais que découper sa viande », s’amuse d’ailleurs Didier Massot, épris de nouveau pour ces nobles vaches. « Adrien m’a réconcilié avec la race charolaise. On a tenté de les déplacer, de les élever un peu n’importe où. Mais un coup, c’était bien, un coup, non. Je ne voulais plus entendre parler de cette race », raconte le natif du Jura. Mais alors que ce dernier compte déjà une trentaine d’éleveurs de bovins (en plus des volailles, du porc et des agneaux, ndlr) parmi ses fournisseurs, Didier Massot a fini par renouer avec le passé. « Ce ne fut pas simple », livre d’ailleurs Adrien Pautonnier, à l’heure de conter leur rencontre, construite dans les allées du SIRHA, à Eurexpo, par l’intermédiaire de son frère Marius, lui aussi boucher de métier. « La qualité dépend de ce que les vaches ont mangé. Avec Adrien, on est sur des produits atypiques, faits par un passionné. Ça se ressent. Moi, je veux faire du bon et du beau », enchaîne Didier Massot.

50 MOIS DE TRANQUILLITÉ POUR OBTENIR UNE VIANDE

IMPECCABLE

Conclusion, la Charolaise ne peut être prophète qu’en son pays. Dans ce terroir bien à elle, où l’herbe grasse des prés voisins nourrit la renommée de ces viandes. Cela tombe bien, Adrien Pautonnier en compte 55 hectares. Une surface repartie entre Parayle-Monial et Vendenesse-lès-Charolles, sur lesquels paissent 50 bêtes. Des Charolaises pures et dures, des croisées Aubrac, pour un total de dix races. « Je promène mes vaches sans arrêt. Ici, on est à moins d’un animal par hectare, quand la moyenne est à 1,5/2 animaux par hectare. J’essaye de ne jamais les contraindre et de les laisser en plein air », présente l’éleveur, dont chaque bête a héritée d’un sobriquet. Et donc sa dose de déchirement, à l’heure d’abandonner celle-ci

à son triste sort aux abattoirs de l’entreprise Gesler (à Haut Valromey dans l’Ain), après quelque 50 mois de vie paisible. « J’achète les vaches à 9-10 mois au moment du sevrage. On fait connaissance. Alors l’animal, je veux le voir partir. Je pleure », assure-t-il encore. Un crève-cœur renouvelé une douzaine de fois chaque année. Dont la moitié au profit de Didier Massot. « On laisse le temps au temps », garantit toutefois celuici, réfutant au passage l’idée d’un élevage intensif. Le goût avant toute chose, quitte à patienter. « Celle-ci est peut-être prête pour Noël. Sinon, on attendra janvier », suggère-til d’ailleurs, pointant du doigt le ruminant de son choix. Mais comment savoir ? L’expert a l’œil. La technique, surtout. « Le cuir (la peau, ndlr) vers les fesses, s’il se détache bien, c’est que la vache est prête », décrit-il. Une belle bête d’une tonne, sur laquelle Didier Massot récupéra une viande riche et tendre, dont les meilleurs morceaux seront dispatchés en boutique et dans 50 restaurants de la région. La boucherie envoie du steak. De qualité !

Les bovins sont découpées en huit morceaux, lesquels sont laissés en maturation entre 2 et 4 degrés dans les sous-sols des Halles.

Dans

l’assiette du

chef

étoilé Frédéric

Doucet

(Maison

Doucet)

: « ma pièce d’exception de bœuf cularde, élevage Adrien Pautonnier, jus de nos prairies ».

Le chef Vincent Auroux, de la brasserie Le Bistrot du Quai, propriété de Frédéric Doucet, devant les carcasses de porc maturées de Didier Massot

Lyon People, (BO)BOSSE DE LA

D’ANDOUILLETTES

À quelques semaines du rush des fêtes de fin d’année, la charcuterie lyonnaise Bobosse nous a exceptionnellement ouvert les portes de ses ateliers de fabrication, campés autour des vertes pelouses de Belleville-en-Beaujolais. Une exploitation de 1 600 m 2, à l’intérieur de laquelle, une centaine de produits sont réalisés de manière artisanale. À commencer par la célèbre andouillette, distribuée chez près de 1 000 restaurateurs français, que nous avons eu la chance de façonner de nos propres mains. En voici les étapes.

Testeurs : Morgan Couturier et Eva Bourgin - Photos © Alexandre Moulard

Le « geste de lasso » est plus complexe que prévu. ..

La viande, originaire de l’Ain, est insérée. Il convient alors de la disséminer dans tout le boyau puis de l’aplatir pour chasser l’air.

Pierre Couturier, patron de Bobosse entouré de nos journalistes Morgan et Eva

PLONGÉE DANS LES FILETS DE LA POISSONNERIE DURAND

Fondée en 1868, la poissonnerie Joanny Durand s’avère être la plus ancienne encore en activité dans l’Hexagone. Fidèle aux Halles depuis leur création, l’enseigne s’efforce de proposer des produits de la mer plus frais que nature.

: Eva Bourgin – Photos © Alexandre Moulard

Exercer un métier avec passion reste une aventure privilégiée. Des gestes répétés avec enthousiasme, avec un savoir-faire qu’on ne saurait détailler. Pourtant, la scène se passe bien là, sous nos yeux, dans les entrailles des Halles de Lyon. Qu’importe l’horaire matinal, la Maison Durand tient sa routine. Une gymnastique quotidienne, sitôt l’arrivage de ses trésors marins. Une organisation portée par la rigueur d’Antoine Gelot, fils de Florent et Nathalie Gelot, garants de cette institution centenaire depuis 2011. « Cela fait un an que je travaille. Je remplace mon père », clame le jeune homme de 17 ans, d’ordinaire placé derrière les bureaux, en qualité d’adjoint de direction. Jeune sur le papier, ce dernier n’en reste pas moins un maillon essentiel de la maison. En surface, en assurant les commandes auprès des mareyeurs, comme en profondeur, où baignent les livraisons. Une véritable chambre froide, où l’austérité de la décoration ne saurait concurrencer la chaleur de l’équipe.

AU BOUT DE LA LIGNE, UNE TRENTAINE DE MAREYEURS FRANÇAIS

À son bord, bacs à glace disposés, tables de travail prêtes à servir n’attendent que l’arrivée des camions Delanchy pour s’occuper des premières fournées, en provenance de Corbas. Des trouvailles, quantifiées entre 500 kilos et « deux-trois tonnes » de poissons, dont la fraîcheur donne l’impression qu’ils sortent tout juste des fonds marins. « Chaque matin, j’appelle une trentaine de mareyeurs pour savoir ce qu’ils ont reçu. Ils savent ce qu’on aime et c’est ce qui fait notre qualité », révèle Antoine Gelot. Dorades rose, bars ou encore langoustes bretonnes, certains « sont tellement frais qu’ils sont encore tous raides » « Ils sont livrés bruts et c’est ce qui nous plaît. Quand un poisson est frais, il ne sent pas. Il faut que ça respire la marée », confirme Gérard Fresselet, salarié de la Maison Durand depuis 30 ans. Couteau aiguisé à la main, le poissonnier se charge alors des découpes, non sans un savoir-faire particulier. « Ici, j’ouvre le dos, et j’enlève toutes les arêtes du bar, c’est ce que l’on appelle la technique du

portefeuille. C’est tout un art le poisson », s’amuse cet Ardéchois de 60 ans, rompu à ces gestes artistiques. Là n’est pas l’essentiel, tant les produits de qualité nourrissent le lieu. Sublimés, ceux-ci ne demandent alors qu’à remonter au rez-de-chaussée. À s’afficher aux yeux du grand public, sur les bancs givrés de l’étalage. Un portant minutieusement préparé. « C’est important de jouer avec les couleurs. Les poissons ne sont jamais disposés de la même façon sur le banc, on joue en fonction des arrivages », assure le maître en la matière, Mathieu Juif. Yeux ronds saisissants, homards et langoustes disposés en bassin, le rêve bleu happe les clients, particuliers et autres restaurateurs. « On livre La Pyramide de Vienne, Bernachon, la Table de Guy ou encore la rue Mercière », précise Antoine Gelot. Une signature reconnue par tous, jusque chez leurs concurrents. « On ne vend plus de crustacés mais nous sommes fournisseurs. On vend, par exemple, les crevettes de Madagascar à la Maison Rousseau. C’est un deal qui remonte à l’époque de mon grand-père », assure-t-il. Car il faut bien l’avouer, même ici aux Halles, les bons comptes font les bons amis... Ce n’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme. Ouverte aux quatre vents, jamais les océans et clients n’oublieront ce nom : Durand !

Texte

À 17 ans, Antoine Gelot incarne l’esprit avenant de la poissonnerie

“LES POISSONS SONT LIVRÉS BRUTS ET C’EST CE QUI NOUS PLAÎT”

Gérard Fresselet

M.CHAPOUTIER LE VIN, LE FRUIT D’UNE PASSION

Reconnue dans le monde entier pour la qualité de ses vins, la maison Chapoutier brille depuis sa création en 1808, par le respect de ses terres. Pour l’enseigne rhodanienne, un « millésime ne se corrige pas », il est l’expression de la qualité d’un terroir, d’un climat et surtout, d’un vrai savoir-faire.

Leur nom, ils le signent à la pointe de leurs bouchons, d’un M qui pourrait dire... le meilleur. Qu’importe l’humilité de la maison, consacrée depuis sa création en 1808, Mathieu, Marius, Marc, Mathilde et Maxime entretiennent la tradition. Celle d’un patronyme, Chapoutier, dont les lettres de noblesse en font la « marque de vin française la plus admirée au monde ». Reste qu’un tel pouvoir implique de grandes responsabilités. Une certaine continuité dans la qualité aussi, malgré l’inexorable nécessité d’équilibrer les saveurs de la tradition et de la modernité.

Le vin est ainsi fait : rien n’est figé. À l’instar de Michel Chapoutier, figure de l’enseigne éponyme, dont la singularité s’illustre jusque dans ses bouteilles. « C’est un vivant », dit-on, comme un écho aux terres qu’il choie chaque jour. 1242 hectares en propriétés terriennes, que le producteur a trouvé bon de disséminer un peu partout sur la planète. En Vallée du Rhône évidemment, berceau de la maison, mais aussi en Roussillon, au Portugal, en Australie, pour une exposition totale dans plus de 110 pays.

« Sa quête est celle de la découverte, de la révélation de terroirs à potentiel. L’expression des sols, celle qui donnera sa signature gustative à chaque vin », décrit-on encore. Un portrait élogieux, digne des saveurs recherchées par le vigneron. Non sans quelques impératifs, à commencer cette notion implacable de respect du terroir. Une équation complexe, où la qualité du sol, du climat et du travail de l’homme, convergent vers les crus que l’on connaît. Le tout, sans chaptalisation (ajout de sucre pour augmenter le degré d’alcool, ndlr), ajout de levure et autres acidifiants.

« Le millésime est une vérité et non un bluff. Corriger le millésime, c’est un peu mentir. Ou alors, faisons carrément un vin sans millésime, c’est plus honnête », confie Michel

Chapoutier, adepte depuis 1991, de ce que les érudits appellent la biodynamie. En d’autres termes : un mode de culture exigeant, où « laisser parler le sol », est la règle, de manière à « proposer la meilleure photo du terroir ». Avec à la clé, des bouteilles d’exception. Des vins à la « longueur en bouche plus importante que la bouche, elle-même plus importante que le nez », décrit Michel Chapoutier. Un nectar complexe et fin à la fois, apprécié pour sa « minéralité, ses saveurs et sa texture ». Preuve qu’une telle renommée ne se construit pas en un jour. La maison M. CHAPOUTIER récolte aujourd’hui le fruit de son travail. De ses efforts. Pour ces raisons, il serait de bon ton d’ouvrir une bonne bouteille. À la santé de Chapoutier !

Texte : Morgan Couturier – Photos © DR

Nicolas Fafiotte et Sylvie Tellier en robe bustier en dentelle guipure noire rebrodée Sophie Hallette, et jupe en tulle noir Photo DMKF

NICOLAS FAFIOTTE 20 ANS DE RÊVES, DE RENCONTRES, DE CRÉATIONS...

Le couturier de robes de mariée célèbre les 20 ans de la Maison Nicolas Fafiotte Couture. Créateur inspirant, Nicolas déroule le fil de son parcours et de ses rencontres célébrant l’union glamour de l’audace et des savoir-faire.

Les plus belles histoires, à commencer par celle des 20 ans de la Maison Nicolas Fafiotte Couture, née au cœur de Lyon, le 2 décembre 2002, ne tiennent parfois qu’à un fil... Après des années d’école mouvementées et un bref passage en comptabilité, le créateur reconnu de robes de mariée et de soirée sur-mesure, réalise un jour de janvier 1994, « son rêve absolu de dessiner, coudre entre deux cours d’histoire de l’art et du costume. » Bluffée par la qualité de ses dessins et modèles de robes, Isabelle Gleize, alors directrice d’Esmod Lyon, accepte d’inscrire Nicolas en cours d’année.

LE 1ER PRIX DE STYLISME-MODÉLISME HAUTE COUTURE D’ESMOD PARIS

« Il ne faut pas rêver sa vie mais vivre ses rêves. » En droit fil de sa devise, le couturier décroche en six mois, à 19 ans, le 1er Prix de Modélisme d’Esmod, négocie avec Isabelle Gleize, l’utilisation des machines à coudre après les cours, pour réaliser les robes du défilé de Miss Lyon 1995. Entre deux autres

1er Prix de Stylisme et de Stylisme-Modélisme Haute Couture d’Esmod Paris, ce passionné de mode réalise « la robe du centenaire » du 7ème art pour l’Institut Lumière. Miss Pays de l’Ain incarne alors l’iconique Marylin dans une robe en ottoman noir, et corset brodé aux vertigineuses découpes de satin prune. C’est à cette occasion qu’il est repéré par Max Chaoul, célèbre créateur de robes de mariée, séduit par cette robe exceptionnelle.

D’EMMANUEL UNGARO À SHARON STONE

Faisant ses classes dans la prestigieuse maison parisienne Emmanuel Ungaro, le jeune styliste du studio haute couture relève déjà des défis de taille, en habillant notamment la star Sharon Stone. Une « école de rigueur et de perfectionnisme », se souvient le couturier dont la carrière se poursuit entre Lyon et Paris auprès de Max Chaoul et d’Eliane Sabon, des mentors auprès desquels le jeune créateur épanche sa soif d’apprendre. « Max m’a appris la rigueur d’une maison de couture en me confiant, la direction de son atelier, avec Eliane, créatrice de maille parisienne, j’ai appris à m’inspirer, à prendre le temps de me nourrir de ce qui m’entoure au quotidien »

Texte : Jocelyne Vidal – Photos © Didier Michalet, Saby Maviel et DR

Une double vie de créateur heureux, partagée entre la place Bellecour et le Centre Georges Pompidou. Le temps de signer la nouvelle collection des femmes enceintes chics de la marque Formes, voici Nicolas sur le pont du Fish où Andrée Michon, présidente du Comité Miss Rhône-Alpes, lui présente Miss Lyon 2001, Sylvie Tellier. Candidate au titre de Miss France, elle cherche un créateur lyonnais prêt à l’accompagner dans l’aventure. Nicolas sera l’homme de la situation. Il réalise avec brio la robe de présélection de Sylvie en trois jours seulement.

L’ ART D’HABILLER À 27 ANS, LA 72ÈME MISS FRANCE

« Veuillez-vous asseoir Mademoiselle !», s’amuse Geneviève de Fontenay. La position debout est imposée à Sylvie Tellier par sa divine robe-bustier de velours et dentelles, articulée de baleines jusqu’aux genoux... Scotché le lendemain soir devant son téléviseur, Nicolas n’en croit pas ses yeux.

Il habille à 27 ans, la 72ème Miss France de l’histoire... Quelques semaines après sa victoire du 8 décembre 2001, la reine de beauté revient chez Nicolas, avec sa couronne et sa fameuse robe-bustier, pour le remercier de sa confiance. C’est le début d’une belle et grande histoire...

Si la plupart des Miss se rêvent ambassadrices de Dior, Sylvie elle, ne jure que par Nicolas Fafiotte dont la griffe crève l’écran un jour de printemps 2002. Candidate au titre de Miss Univers, Sylvie Tellier a invité l’équipe de Nikos Aliagas à venir interviewer pour 50 Minutes Inside, son couturier préféré. Nicolas n’a pas encore sa boutique-atelier mais voit arriver les caméras de TF1 dans le studio de couture improvisé dans une suite de la Cour des Loges, en préambule d’un défilé inoubliable avec comme guest star, Sylvie Tellier et Geneviève de Fontenay.

LE PASSAGE FULGURANT DE L’ANONYMAT À LA CÉLÉBRITÉ

Sous l’impulsion de son amie Sylvie, de ce premier défilé réussi à la Cour des Loges et de l’engouement provoqué par ses créations, Nicolas franchit le pas ! Le jeune entrepreneur dessine, le 2 décembre 2002, les contours d’une nouvelle page de son histoire ; la Maison Nicolas Fafiotte Couture voit le jour, au 8 rue du Plat dans le 2ème arrondissement. Les événements s’accélèrent, précipitent le passage fulgurant de l’anonymat à la célébrité. Sitôt décroché le Prix Elégance de Miss Univers en robe Nicolas Fafiotte, cela va de soi, Sylvie Tellier rend son écharpe de Miss France le 14 décembre 2002 au Palais des Sports de Gerland, devant les caméras de TF1. Dès son entrée en scène, Sylvie ne cesse de citer en prime time, le nom de « Nicolas Fafiotte, jeune créateur lyonnais » devant un parterre de journalistes qui débarquent le lundi suivant, en rangs serrés rue du Plat. Le début d’une aventure de 20 ans avec le Comité Miss France et son florilège de robes de rêve, portées notamment par Iris Mittenaere, Miss Univers 2016 et présidente du jury du centenaire de l’élection Miss France.

Isabelle Gleize

« Entre Nicolas et moi, c’est une longue et belle histoire, dès le moment où j’ai vu débarquer en cours d’année, dans mon bureau de directrice d’Esmod, ce lycéen et ses robes magnifiques, j’ai senti en lui une volonté énorme de créer de belles choses. Major des trois promotions d’Esmod, il éblouit Olivier Lapidus lors de son défilé de fin de 2ème année à l’Embarcadère. En 2003, le public professionnel d’Affaires de Mode est conquis par le défilé de robes incroyables imaginées sur le thème de la nature et de l’architecture à la Halle Tony Garnier. Humble et enthousiaste, Nicolas est un modèle d’empathie commerciale, il s’efface toujours devant les attentes de ses clientes, il aime la lumière sans chercher absolument à être connu ! »

Premier prix haute couture Esmod, Paris 1996

Sylvie Tellier

« Elue Miss France 2002 en robe signée Nicolas Fafiotte, j’ai naturellement participé au lancement de ses collections, lors du premier défilé de la Maison Nicolas Fafiotte Couture à la Cour des Loges. Dès mon arrivée en 2005 à la société Miss France, Nicolas a réalisé un grand nombre de mes tenues mais également les robes des finalistes, ainsi Miss France 2006, Alexandra Rosenfeld a-t-elle été élue en robe du soir griffée Nicolas Fafiotte.

Voilà déjà 21 ans que Nicolas m’habille ! Une belle histoire d’amitié, née de ma rencontre avec ce couturier très talentueux, au point de me faire des robes par téléphone et de réaliser la robe de mariée bohème chic de mes rêves, sans le moindre essayage !

Nicolas a vraiment l’art de sublimer les femmes, en travaillant des matières nobles, telles les dentelles de Calais de Sophie Hallette. Cette mise en avant de précieux savoir-faire, cartes de visite de la France, rejoint les objectifs de la société que je viens de créer « Made in Excellence  ». La boucle est bouclée ! »

Robe bustier drapée en mousseline de soie avec incrustation de cristaux Swarovski

Photo Didier Michalet DMKF

DES COLLABORATIONS EXEMPLAIRES

L’exigence et le perfectionnisme du couturier séduisent des futures mariées venues choisir, des quatre coins de l’hexagone et par-delà nos frontières, la robe qui les sublimera le plus beau jour de leur vie. Deux décennies racontées au fil de nombreux mariages mais également marquées par le choix minutieux de collaborations ou participations du couturier à de grands événements. A commencer par la Fashion Week parisienne où le créateur s’illustre lors des Live Show Etam. Sublimer le Prêt-à-Porter Lingerie d’Etam par la réalisation de pièces d’exception, telle est la mission confiée de 2013 à 2019 à Nicolas

Fafiotte. Autre exemple de collaboration avec la création d’Aiguille et Céleste, deux collections de bijoux contemporains, nées de la fusion des savoir-faire artisanaux des maisons lyonnaises Beaumont & Finet et Nicolas Fafiotte, références dans le milieu du mariage.

Enfin, la dernière en date mais pas la moindre, la collaboration avec la Maison iconique de l’univers de la mariée, Pronuptia, qui confère une nouvelle dimension à la créativité du couturier. « Adapter la création de haute couture au prêt-à-porter du mariage » tel est le défi relevé par la collection-capsule Pronuptia by Nicolas Fafiotte. Cette nouvelle collection est en vente depuis septembre dans une trentaine de boutiques dépositaires de la marque Pronuptia.

Bustier asymétrique avec application de dentelle et de fleurs, jupe en taffetas bouillonné

Photo Jacques Perrichon

Robe de mariée bohème, jupe en mousseline de soie et tee shirt en dentelle guipure de Calais, bombers assorti

Photo Didier Michalet

Robe en tulle plumetis brodée de dentelle feuille, Chateau de Bagnols

Photo Didier Michalet DMKF

Bustier lingerie encolure américaine en dentelle rebrodé de plumes, perles et cristaux Swarovski, pantalon en crêpe de soie et faux cul en tulle

Photo Jacques Perrichon

Robe en tulle résille brodée de dentelle de Calais, Chateau de Bagnols

Photo Didier Michalet DMKF

Bustier long en satin de soie, dentelle, perles, plumes et jupe pétale en tulle

Photo Sylvie Malfray

Michelle « Poupée » Caussin-Bellon

« Poupée, es-tu bien assurée ? » me demande Nicolas à une demi-heure du lever de rideau sur le flamboyant défilé que j’avais organisé aux Subsistances en 2003, à l’initiative du créateur nigérien Alphadi, en avant-première du Festival International de la Mode Africaine. Il faut dire qu’un vrai serpent accessoirisait l’une des robes inspirées à Nicolas par les Touaregs, Peuls et Masaï. Il s’était documenté sur ces ethnies en dévalisant les rayons de la FNAC. Admiratif, Alphadi l’a aussitôt invité à présenter ses collections au Niger, dans le sillage de Chanel, Dior et Saint-Laurent, avec le majestueux désert du Tiguidit pour écrin. Une illustration de la folie mesurée chère à Nicolas, un ami formidable qui va jusqu’au bout de ses rêves ! »

du Festival International de la Mode Africaine Lyon en 2003 Robe « gri-gri » (ci-dessus) et robe inspirée du pays Dogon (ci-contre)

Ouverture

Photo Saby Maviel

UNE BELLE HISTOIRE, PONCTUÉE DE BELLES RENCONTRES…

L’histoire et l’évolution de la maison Nicolas Fafiotte sont ponctuées de rencontres et de robes porte-bonheur, arborées au fil du temps, par Amel Bent propulsée au Zénith à Paris, en combinaison de satin duchesse rebrodé de cristaux, Caterina Murino, célèbre James Bond Girl de Casino Royale parée d’une sublime robe-corolle à pois, ou encore Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder sacrés champions de monde de danse sur glace en 2008 habillés par Nicolas Fafiotte...

L’amour de l’art et de l’audace, le culte de l’amitié et de la perfection n’ont pas fini de rythmer le 8 rue de Plat ! Après 20 ans, le créateur made in Lyon est toujours animé de la même passion. Il aime l’intimité de son atelier-boutique, travaillant avec ses clientes sur des pièces uniques, robes et tenues d’exception qui racontent la fête, l’amour et la joie de vivre...

Clémentine Joya

«

Je serai toujours là pour Nicolas comme il l’a été pour moi, avec une empathie, une générosité et une complicité très forte. Max éprouvait une profonde estime pour ce jeune couturier très inspirant. « J’espère que tu reprendras le Village des Créateurs » lui avait-il confié. Nicolas le préside depuis 2021. Max tenait aussi à ce que Nicolas et moi continuions à parler ensemble de nos voyages, de nos films, expos, pièces de théâtre préférés, pour le plaisir d’échanger et de faire émerger les petits « plus » qui font la différence, à l’avant-garde de la mode ! »

Backstage du premier défilé à la Cour des Loges, Lyon 2002 - Photo Saby Maviel

Robe et manteau en volants de tulle, pour le Bal de la Belle et la Bête Lyon 2005 Photo Saby Maviel

Défilé Affaires de Mode Lyon 2003

Robe et manteau en impression numérique rebrodés de dentelle de Calais

Photo Saby Maviel

Iris Mittenaere

Gaëlle Fombonne

« J’ai rencontré Nicolas en 1994 à Esmod où nous étions tous impressionnés par cet ultra doué parti prendre l’option Haute Couture à Esmod Paris où il décroche le 1er prix du concours Saga Furs. Styliste chez Etam avant d’être promue responsable du style, j’ai eu la chance de retrouver Nicolas au Salon Première Vision. Ma responsable cherchait un créateur de pièces de couture uniques pour le Live Show Etam… Ce ne pouvait être que Nicolas ! Ses robes aux 50 000 pierres, ses corsets piqués de strass ont investi les silhouettes reines d’Etam Lingerie, lors des Fashion Week parisiennes de 2013 à 2019. Réalisées en six mois pour vingt minutes de défilé, ces pièces d’exception sont présentées chaque année par le Flagship Etam d’Haussmann Paris, lors des Journées du Patrimoine. Je suis en admiration devant la patience, l’exigence et le perfectionnisme d’un garçon au talent immense, qui a inventé son style et sa propre technique. »

Constance Jablonski en lingerie Etam et manteau-traine XXL en tulle, Live Show Etam Paris 2019

Photo Etam

Dessin pour les cinq finalistes à l’élection de Miss France 2014

Live Show Etam Paris 2013, Lingerie Etam et corset en crêpe de soie rebrodé de clous et de biais en satin de soie Photo Etam

Maria Borges en corset-cage rebrodé de cristaux Swarovski Live Show Etam Paris 2016. Photo Etam

Nouvelle boutique - écrin décorée par Claude Cartier

Photo Guillaume Grasset

“HEUREUX SOIENT LES FÊLÉS CAR ILS LAISSERONT PASSER LA LUMIÈRE”

LES MAGICIENS DE LA LUMIÈRE

Michel Audiard

Dossier réalisé par Philippe Lecoq - Photo © Thierry Eyraud

De la lumière à l’ombre... Alors que la municipalité écologiste a décrété le black-out, nous avons décidé de rendre hommage à tous ceux qui, pendant 20 ans, ont embelli la capitale des Gaules par leurs jeux de lumière, tour à tour subtils ou éclatants. Le journaliste Philippe Lecoq est allé à la rencontre de nos magiciens de la lumière.

Ala mairie ce jour-là, ils sont quatre à table. Henry Chabert, Roger Monnami, Michel Noir et Jacques Lion. Monnami, est le patron de Sonepar sud-est (ex-Comptoir Lyonnais d’Électricité), et Lion le directeur du centre EDF-GDF Lyon Métropole. Le finaud Chabert, nouvel adjoint à l’urbanisme de Lyon, souhaite que ses deux acolytes enrôlent le maire dans une idée simple et géniale à la fois : éclairer le patrimoine Lyonnais, lui donner la même force la nuit que celle dont il hérite du soleil le jour. En finir avec la grisaille de la ville et lui donner l’éclat nocturne que sa beauté architecturale mérite. Nous sommes en 1989. Michel Noir est séduit, il donne son feu vert à ce qui deviendra très vite le premier plan Lumière de Lyon. Henry Chabert confie à Alain Guilhot la mise en lumière d’une vingtaine de sites lyonnais, dont l’HôtelDieu, la passerelle Saint-Vincent, la passerelle du Collège, le passage Thiaffait, ou la rue de la République... Rendu de copie le 8 décembre — hasard — de la même année. Les nuits et les hivers de Lyon ne seront plus jamais sinistres. Lyon allait devenir « la » ville Lumière.

Le 8 décembre 1989 donc, les Lyonnais encore pressés à cette époque de descendre dans la rue pour admirer les lumignons posés sur le rebord des fenêtres — comme le veut la tradition depuis 1852 en hommage à la vierge Marie — déambulent dans une ville sortie de l’ombre et par la même du brouillard qui avait fait sa réputation. Le patrimoine, souligné de lumière, leur apparaît comme par magie sous un jour nouveau. À partir de là, les métiers de « concepteur lumière » ou même « architecte lumière » ont commencé à s’afficher. Avec Alain Guilhot en première ligne, il y avait Laurent Fachard, Philippe Hutinet, Roland Jéol et Pierre Marcout, qui ont tous vécu grâce à Lyon de belles aventures entrepreneuriales partout dans le monde. Il a fallu attendre dix années pour que naisse le « Festival Lyon Lumières », un événement sur quatre jours inclus dans les célébrations du 8 décembre, avec, déjà, des œuvres artistiques éphémères qui marquent le public comme le « Chromolithe » de Patrice Warrener projeté sur l’hôtel de ville. « Nous avions décidé de créer le Festival sur quatre jours afin de ne pas proposer des choses extraordinaires qui ne durent qu’une soirée » se souvient Roger

Monnami, véritable cheville ouvrière de la lumière à Lyon, qui avait lancé entretemps le Mat’Electrique et créé une association chargée de réunir des fonds pour soutenir la fête.

2001, LA VILLE

BASCULE À GAUCHE. LES FESTIVITÉS DU 8 DÉCEMBRE VONT-ELLES PERDURER

?

« Je n’ai jamais voulu séparer la Fête des Lumières — son vrai nom depuis 2004 — de sa culture historique et religieuse » souligne Gérard Collomb, qui donne sa recette d’une fête réussie : « Il faut adhérer d’emblée. Les choses tarabiscotées qui se veulent intellos ne marchent pas. Il faut être populaire, au sens noble du terme ; souligner notre patrimoine, comme par exemple la cathédrale Saint-Jean sur laquelle la lumière permet de découvrir des détails architecturaux qu’on ne voit pas le jour ; il faut des spectacles qui étonnent, comme l’éléphant du passage Menestrier ou la baleine de la place nautique (2011 et 2012, réalisation Catherine Garret, NdlR), ou encore l’aquarium dans une ancienne cabine téléphonique (Benoît Deseille et Benedetto Bufalino) ; cela peut aussi être de la poésie : la bulle rose autour de Louis XIV façon boule de neige, les gamins étaient scotchés. Ou ce que l’on a fait au parc de la Tête d’Or ; on peut enfin raconter une histoire, comme place des Terreaux, pas trop longue et compréhensible ».

Avec Jean-François Zurawick, chef d’orchestre de la Fête des années 2005-2020, Gérard Collomb a vraiment donné l’impulsion qui en a fait un événement attirant jusqu’à quatre millions de personnes dont des milliers d’étrangers. Et propulsé Lyon comme locomotive des spectacles gratuits et populaires fondés sur l’art de la lumière, de l’éclairage, de la projection. Au point de faire fuir les Lyonnais du centre-ville pendant quatre jours, lassés d’abandonner leurs trottoirs et rues à des hordes compactes et inciviles ? « Soit on fait une kermesse, soit on a envie de maintenir une grande fête qui éblouisse les Lyonnais et le monde entier », se justifie Collomb qui reconnaît tout de même qu’il y a eu deux

années difficiles sur le plan logistique voire sécuritaire.

« Je pense qu’il faut redonner du sens à cette fête, un sens artistique plus fort pour ne pas donner l’impression que nous ne faisons que de l’événementiel » explique Julien Pavillard, actuel directeur des Évènements de la ville de Lyon, coordinateur général de la Fête des Lumières. « Nous allons essayer aussi d’offrir un meilleur accueil au public, avec une meilleure offre de nourriture par exemple. Et nous allons retravailler sur le flux de population en renforçant les projets du parc de la Tête d’Or où les publics qui craignent la foule peuvent se retrouver. Nous réfléchissons également à de nouveaux lieux un peu décentrés, comme l’an passé avec le parc Sergent Blandan, avec des installations dédiées aux enfants. Être dans les quartiers permet d’aller vers un autre public et désengorger un peu le centre-ville. Cela dit, nous nous sommes rendus compte après les deux années marquées par le Covid que les gens avaient besoin de sortir de chez eux revivre ensemble des émotions collectives ».

Grâce aux plans et à la Fête, grâce à plus de quarante ans de mariage et de passion avec la lumière, un Cluster a vu le jour, il vient de s’installer dans le superbe immeuble Lumen construit par le Groupe Cardinal à Confluence. Il réunit un incroyable panel d’entreprises du secteur, des labos, des bureaux d’études, mais aussi un campus Lumière. Toute une industrie de la Lumière — dans le sens large du terme — a éclos et s’exporte dans le monde entier. Les frères du même nom, Auguste et Louis, inventeurs du cinématographe peuvent être fiers de leur ville.

“Alors qu’au nom de la sobriété énergétique, la municipalité écolo va économiser des clopinettes en sabrant la mise en lumière de la ville, Lyon peut s’enorgueillir d’être une place forte de la galaxie Lumière.”

Michel Noir et Henry Chabert. Le maire de Lyon et son adjoint élaborent le premier plan lumière en 1989 – Archives Lyon Figaro BML

Roger Monnami poursuivra la mise en lumière avec Raymond Barre dès 1995

Elu en 2001, Gérard Collomb appuie sur l’accélérateur pour booster la Fête des Lumières que nous envient les Parisiens, et le premier d’entre eux Bertrand Delanoé.

Gilbert Coudène LES ALLUMEURS DE RÊVES

“JE SUIS TRÈS ATTACHÉ À

L’IDENTITÉ DES TERRITOIRES”

Il a fait du territoire, du terroir même, sa marque de fabrique et son succès dans le monde du spectacle lumières. C’est sa patte, son credo.

Photos © Thierry Eyraud, Pierre Rapey et Nad Alcaraz

Chaque histoire que ce concepteur lumière lyonnais scénarise et met en scène est un hommage à un lieu, à ses habitants d’hier et d’aujourd’hui, une ode à son patrimoine, son histoire et à ses secrets, aux produits qui font sa réputation... Co-fondateur il y a des lustres de la Cité de la Création, célèbre coopérative avec laquelle il a réalisé 670 murs peints monumentaux partout dans le monde mais aussi — et avant tout — à Lyon, Gilbert Coudène se lance en 2013 dans un pari un peu fou : créer un spectacle lumières en marge de la Fête du 8 décembre, sur la célèbre Fresque des Lyonnais dont il avait dirigé la création. « Dessinemoi des lumières » offre un regard artistique nouveau sur le mapping qui remporte un gros succès et rapporte le Trophée des partenaires. Fort de cette expérience, il se lance l’année

suivante sur le spectacle de la Place des Terreaux le plus renommé de la Fête. Avec les mêmes troupes, les gamins de BK bien sûr, et le producteur Laurent Lhuillery (Light Event Consulting). « Nous évoquions les toiles du musée Saint-Pierre, dont la danseuse de Degas qui se réveille la nuit pour aller danser et réveiller les tableaux voisins, le jazz club de Lyon, le Tango de soie de la Croix-Rousse, les musiciens de l’Opéra, les Pokemon Crew etc. » Le territoire. Un tabac, et encore un Trophée. Comme pour d’autres confrères, son show a été un déclencheur. « Les Allumeurs de rêves » sont créés et entament une série de productions un peu partout dans le monde : « la Villa Médicis à Rome, le musée de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg, le palais de Bucarest, Shanghai, le festival de Sharjah dans les Émirats... » cite-t-il avec gourmandise.

Aujourd’hui, notre Ardéchois d’Oullins — le dixième arrondissement de Lyon — sillonne les villes et villages de la région AURA pour la « Région des Lumières », créée à l’initiative de Laurent Wauquiez, qui avait d’abord expérimenté au Puy l’incroyable impact touristique et économique de ces spectacles lumières gratuits et populaires. « Au Puy, huit sites de la ville ont leur spectacle, et nous y avons lancé des shows immersifs à l’Hôtel des Lumières qui marchent très fort » commente Coudène qui a déjà projeté son savoir-faire dans une trentaine d’autres communes de la région. Point d’orgue de « la Région des Lumières », le spectacle inauguré l’an passé, et renouvelé cette année, projeté sur la basilique de Fourvière pendant la Fête des Lumières mais aussi les fêtes de fin d’année*. Qui dit que la Région n’investit pas dans la ville ? PL

* 8,9,10 et 11 décembre 2022 (pendant la Fête des Lumières) et les 26, 27, 28, 29, 30, 31 décembre 2022 et 1er janvier 2023.

SWING le Lab Le partage des savoirs

« En 2017, nous avons créé SWING le Lab (Smart Wall INGégnierie), une plateforme d’innovation pour favoriser de nouveaux rapports entre la technologie et l’esthétique, le dessin… » explique Gilbert Coudène. « C’est un laboratoire, un pôle de recherches, de démonstrations et de développements de nouveaux matériaux, de matériels informatiques, logiciels, vidéoprojecteurs, émetteurs de lumières, photopiles, économies d’énergie, matériels sonores, et nouvelles technologies... » SWING le Lab est hébergé par la ville d’Oullins et soutenu par la Région, la fondation SWING placée sous l’égide de la fondation Bullukian, et des entreprises privées qui financent des recherches. Le président de la fondation est François Corteel, qui n’est pas un inconnu dans le monde de la lumière, ancien délégué régional d’EDF et surtout premier président du Cluster Lumière. « C’est un lieu équipé où des recherches spécifiques proposées par des dessinateurs et des ingénieurs, sont aussitôt expérimentées et « redistribuées » par ceux qui les ont menées », souligne Coudène. Un exemple ? DiscretSon, invention qui permet de diffuser la bande son de spectacles sur les écouteurs d’un smartphone et ainsi sauvegarder la tranquillité du site.

Musée de l’Hermitage à Saint Pétersbourg

Lyon, Terre aux Lumières

Musée des Tissus Basilique de Fourvière

Ses bureaux sont installés chez lui, face à Vienne, en plein milieu des Côtes Rôties. Vivre et travailler au sein d’un vignoble aussi prestigieux est un signe. Signe de l’homme de goût sans doute, compagnon de l’excellence et du beau.

Photos DR

Fils de », comme son nom l’indique, Thierry Guilhot conjugue en effet depuis dix ans ces deux mots à la tête de TG Lighting Design. L’excellence qu’on lui a enseignée, et le beau, une évidence, puisque son job consiste à habiller de lumière les plus belles villas de la Côte d’Azur. « Pas de marchés publics, pas de chantiers sur la région lyonnaise, j’ai ciblé à 100% ma zone de travail entre Saint-Tropez et Monaco, Saint-Jean Cap Ferrat, Roquebrune, Beaulieu, etc... Mes clients privés ont les moyens de me laisser travailler ».

Thierry Guilhot a donc endossé le costume de concepteur lumière comme son papa Alain, qui préférait, lui, « architecte lumière ». Peu importe l’appellation, l’origine est contrôlée. « J’ai fait mes classes au sein d’Architecture Lumières à partir de 1989, au sortir de mon service militaire, mon père m’a dit : “je te donne un bleu et une caisse à outil, tu vas sur les chantiers apprendre ce métier. Si ça te plaît tu restes...”. J’ai accroché tout de suite. J’ai tout appris sur le terrain et je pense que cela reste la meilleure des voies ».

Mais quand une filiale d’EDF rachète la société d’Alain, et que les deux Guilhot doivent finalement partir — « une épreuve » confiet-il — Thierry se relance avec TG Lighting Design et donc une stratégie différente. « Cela a fonctionné très rapidement, j’ai eu la chance d’arriver dans le quart Sud-Est à un moment où deux concurrents de renom ont levé le pied et se sont mis en retrait. J’ai connu l’opportunité extraordinaire d’avoir rapidement des projets, et de travailler avec des architectes, des paysagistes, des responsables d’hôtels ou des clients en direct pour leurs villas : 80% extérieur et 20% intérieur ».

Sa patte ? « Je ne fais que dans la subtilité, la dentelle, et la beauté raffinée, rien d’ostentatoire, juste des ombres et lumières avec des nuances très faibles, jamais de couleur, le blanc froid, le blanc chaud ou medium », énonce-t-il sans chercher à briller.

La lumière est-elle « le soleil de la nuit » comme disait Alain ? « Non, le soleil éclaire de manière zénithale du haut vers le bas, alors que 100% de mes projets éclairent du bas vers le haut, c’est-à-dire une vision tout à fait différente de la mise en valeur de l’architecture ou de l’espace paysager ».

Voilà. Un désaccord. Thierry Guilhot s’est fait un prénom. C’est sans doute tout ce que son célèbre père souhaitait. PL

Une villa tropézienne, inside et outside

DAVID DEBRINAY, Ljoma ”NOUS AVONS LA CULTURE DE VOULOIR RACONTER UNE HISTOIRE AVEC LA LUMIÈRE”

Mais qu’est-ce qu’un historien de formation, amateur de ski hors-piste pendant les jours de forte affluence des fêtes du 8 décembre, est-il venu faire dans la galaxie Lumière lyonnaise ? « Bonne question » répond David Debrinay comme s’il ignorait la réponse.

Des parents férus de culture, qui l’ont initié à la magie du spectacle, une fac — Lyon II — où justement il s’en montait quelques-uns et où il a pu jouer avec ses premiers projecteurs, et dès 18 ans un stage comme « assistant de Mathias Roche, éclairagiste lyonnais »... Voilà pour les premières réponses. « J’ai fait beaucoup d’assistanat bénévole, j’ai beaucoup travaillé sur des festivals d’été pour apprendre la technique » confie-t-il aussi. Et puis il y a Lyon : « le fait d’être dans une ville où la lumière a une place à part a entretenu et motivé ma volonté de développer un rapport particulier à la conception lumière que ce soit dans le spectacle vivant ou l’événementiel ». Résultat, après une aventure solitaire de plusieurs années, la création en 2021 de Ljoma avec Idriss Benkheira, Lyonnais lui aussi, ancien élève d’une école de régie lumière. « La pratique de la conception lumière est assez solitaire, nous avions envie de créer un studio pour générer suffisamment de projets qui puissent réunir des éclairagistes, des techniciens spécialisés, des programmeurs lumières, et transformer cette activité solitaire

Photos © bdl et boshua

en une aventure collective, un peu sur le modèle des cabinets d’architectes ou des agences de com’. Un studio permet de générer une stimulation artistique et créative ».

Ljoma développe aujourd’hui trois activités principales comme d’autres à Lyon : du spectacle vivant, concerts, opéras, danse ou théâtre, souvent avec ses amis de BK pour la vidéo ; une grosse activité de conception lumière pour des marques de luxe, notamment aux Etats-Unis, avec un ou deux événements par mois depuis une collaboration déclic

avec la chorégraphe Lucinda Childs et un show pour Hermès à New-York. « Il y a une école française de la conception lumière. Nous avons une patte artistique et la culture de vouloir raconter une histoire avec la lumière » explique-t-il sans forfanterie ; et enfin des événements publics « à grande échelle », comme les shows lumière d’ouverture des grands matchs de l’OL au Groupama Stadium ou Le Saut Hermès au Grand Palais.

Avant-hier au Qatar, hier au Brésil, demain à New-York, Idriss à Dubaï, Miami... Le savoirfaire lyonnais appartient déjà à l’Histoire. PL

David Debrinay a mis en lumière l’évènement Hermès «Magik Palace» à Hong-Kong en janvier 2018

Opéra «Akhnaten» mise en scène de Lucinda Childs à l’opéra de Nice en novembre 2020

ETIENNE GUIOL BK, DIGITAL ART COMPANY

Etienne Guiol fait partie de ces personnages avec lesquels on a envie de passer du temps. Grand, fin, avenant, souriant, il possède cet art de la conversation qui rend le temps plus court qu’il ne l’est, et qui laisse penser en fin de rendez-vous qu’on est plus riche en savoirs, en appréhension des sujets abordés, voire plus riche tout court. Mais du temps il n’en a pas. Inutile d’essayer de le joindre sur son portable, c’est comme s’il n’en possédait pas. Co-Gérant avec son complice Arnaud Potier de BK Digital Art Company, il est victime du succès de la petite boîte créée à Lyon il y a une dizaine d’années avec deux copains de l’école Émile Cohl.

BK ? « BK, c’est plusieurs studios, uniquement de la création de contenu vidéo, pour trois domaines d’activité : le spectacle vivant dont l’opéra ; l’événementiel, notamment de luxe, et la projection monumentale ». Le siège est à Lyon, un bureau a été ouvert à Paris où Etienne vit depuis deux ans, et il y a deux entités à l’étranger : une en Chine, et l’autre à Dubaï depuis un an. Au palmarès de BK, l’animation en 2013 de la « Fresque des Lyonnais » avec Gilbert Coudène, en parallèle aux festivités du 8 décembre ». « C’était la première projection monumentale qu’on réalisait. Résultat, un succès fou. La rue n’était pas fermée, il a fallu la bloquer. Du délire ! Alors là on s’est dit... Il y a un truc, un truc qui plaît. La spécificité de notre travail était que nous venions du dessin, de l’animation, avec une culture de l’image qui était différente de ce que les autres, issus du graphisme par exemple, proposaient...Nous sommes arrivés avec une proposition d’esthétique un peu différente, et avec le passé de Gilbert à Cité Création, un attachement très fort au territoire. L’alliance des deux a fonctionné ». Alors la même équipe candidate à la Fête des Lumières de l’année suivante pour la place des Terreaux. « Avec l’incroyable défi que représente une projection sur deux monuments à angle droit. Nous avons travaillé sur des toiles imprimées, des maquettes de cinq mètres avec, dès la conception, une notion d’espace, de mise en espace de l’image. C’est un autre support que l’écran, il y a l’idée de volume ». 900 000 spectateurs, une couverture médiatique internationale, le prix Trophée Lumières, et là « le téléphone a commencé à vraiment sonner ».

pour l’opéra Giovanna d’Arco de Verdi. Un événement mondial, world wide, retransmis sur des écrans géants dans la ville, dans des cinémas et à la télévision ».

Etienne et Arnaud sont fous d’opéra. C’est un peu leur chasse gardée chez BK. « C’est pour moi de l’art total, je suis passionné, il y a des émotions que je n’ai ressenties que dans les salles d’opéra, des expériences artistiques exceptionnelles. Mon premier opéra c’était à Como en Italie pour « Le vaisseau fantôme » de Wagner ».

«

La Scala de Milan, aussi a été un moment très fort pour nous. Riccardo Chailly, directeur musical et le scénographe Christian Fenouillat — qui vient de nous quitter — m’ont appelé

Et dans le luxe ? « Le premier appel est venu de la direction d’Hermès. Hermès avait demandé à une grande chorégraphe américaine, Lucinda Childs, de créer un ballet pour lequel j’ai réalisé la vidéo. Une expérience qui m’a permis de travailler avec le décorateur Bruno de Lavenère, un Lyonnais. L’œuvre « Nine Dresses » a été jouée à Pékin. Fabuleux ! Le luxe, ce sont des artisans, exigeants. Nous sommes des artisans. Et le luxe est très créatif. Ils ont des idées et les concrétisent ».

Avec les indépendants, le studio peut monter à 120 personnes en capacité sur la création d’images. « Je défends l’idée de rester un studio de création d’images, et pour rester créatif, il ne faut pas industrialiser le processus. La taille des équipes doit rester au niveau d’une famille, cela doit rester des histoires de copains et non devenir des lignes de production comme dans le jeu vidéo... La création c’est beaucoup de discussions. C’est fécond et sain ». Comme Etienne n’a plus de temps et qu’il tient à en libérer pour ses deux et bientôt trois enfants, il délègue. « Je ne veux pas être sur tout, tout le temps. Les gens que nous embauchons peuvent être meilleurs que nous, je n’ai pas de problème avec ça, je n’ai pas d’égo, je suis au contraire très heureux quand quelqu’un de chez nous réalise un projet génial sans mon aide ». Famille, artisan, copains, les mots-clefs de l’univers d’Etienne Guiol sonnent sans doute juste aux oreilles du jeune homme qu’il était à Chartres alors qu’il se préparait au métier de maître verrier. « J’avais les clefs de la cathédrale, je faisais mes aquarelles, souvent dans les parties hautes après le lycée, des moments un peu magiques, mes dessins, au lever du soleil... » Le dessin justement, une nécessité, un viatique. « Notre modèle de création est basé sur le dessin... Et faire bouger le dessin m’a beaucoup plu ». A nous aussi sa façon de faire bouger le dessin a beaucoup plu. PL

Aujourd’hui BK compte 32 CDI et entre huit à quinze appels d’offre chaque mois.

Fusalp

Rossignol

Vicomte A.

Guillaume Jéol ATELIERS ROLAND JÉOL

“ÉTEINDRE UNE VILLE LA NUIT, C’EST TRISTE ”

1989 est déjà loin. Et ils ne sont plus si nombreux les héritiers de l’âge d’or de la mise en valeur par la lumière du patrimoine architectural ou de l’espace urbain de Lyon. Reste Les Éclairagistes Associés de Laurent Fachard, la Direction de l’éclairage urbain de la ville bien sûr, et... Les Ateliers Roland Jéol.

Photos © Michel Djaoui

Aleur tête, Guillaume Jéol, qui a eu une autre vie avant de rejoindre en 2001 l’entreprise familiale où travaillait déjà sa sœur Karine. « J’ai trouvé dans le métier de mon père un volet artistique que j’ai toujours aimé, une résonnance avec le monde de la photo que j’apprécie... Les concepteurs lumière œuvrent pour le bien commun, dans l’espace public, avec le public justement qui observe le résultat que l’on crée. C’est assez jouissif ». Embauché ! C’était l’époque où les leds commençaient à s’imposer créant parfois une guéguerre entre les anciens et les modernes.

« J’ai un cursus électronique, et la led c’est de l’électronique à la base. C’est donc l’éclairage qui est venu vers moi et non l’inverse... » En 2004, Guillaume devient gérant et profite à plein des trois années qui restent avant le départ à la retraite de son père Roland.

« J’ai voulu garder au départ la signature Roland Jéol, reconnue au niveau national et international. La led, la miniaturisation, m’ont offert des possibilités, j’ai alors proposé des créations un peu différentes, comme le Silo Lumière de la Bibliothèque municipale de Lyon. Mais nous avons une certaine continuité dans la simplicité de mise en lumière, gage de pérennité. L’architecture se contemple le jour, la nuit elle est mise en valeur par la lumière

qui ne doit pas être une composante, elle doit juste être à son service ».

Les Ateliers Roland Jéol n’ont jamais quitté la mise en lumière du patrimoine historique, classique et classé. Leur activité, c’est 90% de marchés publics, 10% de privé, dont l’hôtellerie. Et 40% à l’international.

Deux petites remarques pour finir, sous forme de regrets : « Éteindre une ville la nuit c’est triste », souligne-t-il en évoquant le plan de sobriété énergétique de Lyon ou l’absence

d’éclairage nocturne ailleurs. « Alors les habitants réagissent, en éclairant eux-mêmes leur maison et ses abords. Et on retombe dans la cacophonie lumière. La politique des plans lumière était justement d’avoir une cohérence ».

La deuxième ? « Je rappelle qu’aux débuts de la Fête des Lumières il y avait toujours une inauguration de trois projets de mises en lumière pérennes, cela s’est perdu depuis cinq ans... » On fait passer le message... PL

Le silo à livres de la bibliothèque municipale de Lyon Part-Dieu

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JULES DANIEL, jdlumière “JE SUIS TOMBÉ DANS LA LUMIÈRE PARCE QUE JE SUIS LYONNAIS”

Son nom sonne comme l’enseigne de sa petite entreprise. jdlumiere, pour Jules Daniel, expert en éclairages de toutes sortes. Une petite entreprise basée à Villeurbanne née il y a tout juste dix ans, mais qui n’en a pas moins déjà signé des contrats bien au-delà de la région AURA, sur tout le quart sud-est, Monaco, et, bien sûr, le Moyen-Orient.

À Lyon, il a trouvé de quoi l’éblouir. « Je pense que je suis tombé dans la Lumière parce que je suis Lyonnais. Je n’aurais pas eu ces opportunités, avoir une licence en éclairage — à l’IAE Lyon 2 — ou travailler chez Guilhot sans ce contexte culturel. La Fête des Lumières est une sacrée vitrine des possibilités de l’éclairage, elle ouvre au métier et aux capacités de la Lumière », remercie-t-il sans façons.

économies importantes d’énergie, ce qui me parait essentiel aujourd’hui. Mais je continuerai le volet artistique car j’aime bien mettre en valeur des bâtiments, c’est ce qui rend la vie nocturne plus belle, on peut tout faire avec l’éclairage, créer des ambiances de vie. En fait j’aime bien la double facette de mon métier ». CQFD. PL

Jules Daniel, 40 ans, est un Lyonnais, dans le sens large du terme, bercé par la Fête des Lumières et le plan génial du trio Noir Chabert Guilhot qui a su embellir sa ville et la rendre plus en phase avec son époque. Alain Guilhot chez qui d’ailleurs il a fait ses armes, alors que Jules n’était qu’un jeune électronicien féru d’art et de dessin avec déjà l’idée de rendre la vie plus belle. « J’ai une fâcheuse tendance à l’art, j’ai fait pas mal de dessins sur les murs, j’ai toujours eu cette ouverture, je prends beaucoup de plaisir à faire de la création », explique-t-il.

Son job aujourd’hui ? Lighting designer — concepteur lumière en Français — patron d’un bureau d’études en éclairage(s) spécialisé dans « la mise en valeur du patrimoine, de villas, d’hôtels de luxe, du patrimoine végétal aussi, et puis de ponts, d’églises etc... » Bref, le volet artistique. L’autre partie est plus technique, « nous faisons de la rénovation d’éclairage, des audits sur des problématiques en énergie dans le cadre de rénovation d’usines ou d’industries lourdes ».

Et donc il ne manque pas de travail. D’autant que depuis l’épisode du confinement il a trouvé de nouvelles vertus et pour tout dire un certain charme à aider les entrepreneurs à économiser l’énergie. « J’ai travaillé pendant quinze ans à rajouter de la puissance sur un réseau existant, ce qui est foncièrement esthétique mais pas toujours utile. Je suis content d’avoir évolué et de faire faire des

« Je continuerai le volet artistique car j’aime bien mettre en valeur des bâtiments, c’est ce qui rend la vie nocturne plus belle, on peut tout faire avec l’éclairage, créer des ambiances de vie. En fait j’aime bien la double facette de mon métier »

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Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes, nous propose de découvrir une lyonnaise au parcours remarquable, invitée du « Café des Lyonnes ».

Ce mois-ci, nous allons à la rencontre de l’avocate Marie-Josèphe Laurent, qui représente le barreau de Lyon en qualité de Bâtonnière.

Elle revient pour nous sur le moteur de son engagement pour cette profession autant attractive que difficile, et sur la place des femmes qui y évoluent, en évoquant sans détour leurs atouts comme les contraintes qu’elles doivent affronter.

ACC : Pensez-vous être une femme engagée ? MJL : Oui, et je l’ai toujours été. Dès que je suis allée à l’école, j’ai été volontaire pour être déléguée de classe. À la fac je suis rentrée dans un groupe d’étudiants, et quelques années après être arrivée au barreau, j’ai commencé à être membre du Conseil de l’ordre, trésorier de l’ordre, membre du Conseil national etc. J’ai toujours eu envie — là où je vis, où je travaille — de m’engager pour le collectif.

Quel est votre moteur ? Mon moteur, c’est l’envie de mettre mon énergie au service d’une cause ou d’un projet qui va au-delà de ma personne, et je sais qu’en donnant, je vais recevoir en retour. C’est sans calcul, mais c’est automatique, à tous les coups. Et puis surtout, l’engagement vous donne des ailes et de l’énergie.

Quel est le rôle du Bâtonnier ? C’est un peu le « chef de la tribu » si vous me permettez l’expression, parce que le bâtonnier est le représentant des avocats à l’égard de la société civile, des institutions extérieures. Je dois m’assurer du bon fonctionnement de notre ordre, l’animer, le faire rayonner, mais aussi déclencher des poursuites si l’un d’entre nous commet des fautes disciplinaires, et en même temps je suis là pour protéger mes confrères en cas d’incidents.

Les femmes sont-elles bien représentées dans la profession d’avocat ? Absolument. Depuis deux décennies, dans les promotions qui sortent de l’école des avocats de Lyon, nous sommes désormais à +60% de femmes.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photos © Didier Michalet et DR

Cela signifie-t-il que les femmes réussissent mieux dans ce secteur ?

Au stade des études, les filles réussissent souvent mieux à mon sens, que les garçons, parce que comme on se dit que rien de nous sera donné et qu’il faudra tout conquérir, nous mettons les bouchées doubles et nous arrivons souvent fin prêtes aux examens. Nous sommes encore dans l’idée collective que lorsque l’on arrive dans une profession, il faut que l’on fasse la démonstration de nos compétences, alors que nos camarades masculins, eux, arrivent avec une présomption de compétences. Ce sont des idées qui perdurent, des archaïsmes qui sont en train de bouger, mais cela prend du temps et cela reste ancré.

Cela se gâte-t-il après les études ? À l’échelle du barreau de Lyon avec 4000 avocats, nous sommes le 2e barreau de France (après Paris), il y a plus de femmes que d’hommes qui rentrent dans la profession, en revanche, statistiquement, on se rend compte que l’on perd en moyenne 30% de femmes dans les dix premières années. La profession est attractive au départ, mais c’est un métier chronophage, qui demande beaucoup d’heures de travail, et ce n’est pas toujours facile de le concilier avec une vie de jeune mère de famille. C’est pourquoi, souvent, les femmes avocats se tournent vers d’autres professions, notamment de juristes au sein d’entreprises où leurs profils sont très recherchés. Et puis, ce qu’il se passe également, lorsque l’on regarde les statistiques de rémunérations, c’est que les femmes avocats sont encore moins rémunérées que les hommes. Donc au barreau de Lyon, nous travaillons sur ces sujets pour y remédier.

« MA PROFESSION NE M’A JAMAIS DÉÇUE ET JE N’AI JAMAIS IMAGINÉ FAIRE AUTRE

CHOSE »

De quoi les femmes manquent-elles alors pour réussir ?

Une femme, quand on lui propose un poste, la première chose qui lui vient à l’esprit c’est « est-ce que je vais être à la hauteur ? ». Nous sommes toujours en train de nous faire à nous-mêmes un procès en légitimité. Quand une femme regarde une fiche de poste, si elle ne coche pas les 10 points, elle ne postule pas, tandis qu’un homme se contentera de cocher 4 ou 5 points pour candidater. Je pense qu’il y a plus de confiance en soi chez les garçons que chez les filles, mais c’est en train de changer.

Ce n’est pas un comble tout de même pour une profession où l’on défend les intérêts des autres ?

Vous connaissez l’adage « ce sont les cordonniers les plus mal chaussés » ; on sait mieux défendre la cause de quelqu’un que soimême. Si vous me sollicitez pour résoudre un problème, je vais le prendre à bras le corps, et mettre tout en œuvre pour faire valoir vos intérêts avec une force de conviction. Quand il s’agit d’aller discuter pour soi-même, c’est moins facile.

C’était un rêve de petite fille pour vous de devenir avocate ?

Oui, j’ai eu envie d’être avocat à l’âge de 11 ans, en sixième. On nous avait emmené visiter le Palais de Justice et je suis ressortie en me disant que c’est là que je voudrais travailler plus tard. J’étais déterminée, donc j’ai fait mes études d’un seul trait et j’ai été avocat à 23 ans. Je ne me suis pas laissé détourner par les gens qui me disaient : « personne n’est avocat dans ta famille, tu n’y arriveras jamais ». Ma profession ne m’a jamais déçue et je n’ai jamais imaginé faire autre chose.

Faut-il des prédispositions particulières pour devenir avocat ?

Tout s’apprend et tout trait de caractère qui peut paraître un handicap, se surmonte. Il ne faut pas croire qu’un avocat n’est qu’un beau parleur. En revanche, il faut avoir le goût du travail, le goût de l’honnêteté intellectuelle audelà de l’honnêteté financière évidemment, et le goût de l’humanité aussi.

Avez-vous eu l’impression dans votre déroulé de carrière, d’avoir été parfois bloquée ou empêchée parce que vous étiez une femme ?

Jamais, jamais, jamais. Tout au long de mon parcours, j’ai eu des hommes qui m’ont formée, qui m’ont inspirée, et surtout, le plus important, qui m’ont fait confiance. Dans la vie, je pense que le moteur de la réussite, c’est d’avoir très tôt l’occasion de travailler avec quelqu’un qui vous fait confiance. Parce que lorsque cela se produit, on s’investit encore plus et on essaie d’être à la hauteur de la confiance que l’on nous accorde. Après, cela n’empêche pas que sur un plan personnel, j’ai consacré beaucoup de temps à ma carrière et à travailler, et je n’ai eu mon fils qu’à 40 ans. Je ne regrette rien, mais il est vrai que ce n’est pas simple de tout concilier, et je comprends les nouvelles générations qui aspirent à un meilleur équilibre vie pro/vie perso.

Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans la société ?

D’un coup de baguette magique, je ferais voter une déductibilité totale des frais de garde d’enfants. Pour les femmes qui travaillent cela viendrait en total déduction de ce qu’elles gagnent. C’est important car aujourd’hui c’est encore un frein pour déployer pleinement son activité, au même titre que les hommes.

> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »

Marie-Josèphe Laurent et son vice-bâtonnier, Jean-François Barre

WINTER IS COMING*

Toujours très appréciée à l’approche de l’hiver, Megève s’apprête à verser dans l’ambiance des fêtes de fin d’année. Une période propice aux dégustations, aux découvertes et à l’évidente exploitation du domaine skiable.

Texte : Morgan Couturier - Photos © DR, Ville de Megève

Il n’y a pas de mal à se répéter, tant on apprécie l’instant. L’hiver a beau réveiller les fraîches températures et remettre les pulls à la mode, on se plaît toujours à accueillir cette période. Pour bien des raisons. La première tient évidemment à la célébration des fêtes de fin d’année. Aux cadeaux, comme à l’illumination du sapin. Et tant pis, si celui de Megève laisse déjà briller ses lumières, la station haut-savoyarde s’apprête à dévoiler ses meilleurs secrets. À enivrer ses convives par tous ses atouts. Comme souvent à pareil instant, la commune dirigée par Catherine Jullien-Brèches s’est donc promis de livrer le meilleur d’elle-même. À ce jeu, si tant est que Mère Nature livre son stock de flocons, Megève ne manquera pas de servir sur un plateau cette pratique adorée du plus grand nombre : le ski. De descente ou de ski de fond. Qu’importe. La mélodie de l’emboîtement des chaussures et des spatules est toujours attendue. La déception elle, n’est jamais au rendez-vous.

Pour preuve, la possibilité de bénéficier de 400 kilomètres de pistes, ou de tirer parti des trois domaines nordiques. Mieux, les nouveautés étant souvent légions en ces terres, la station se dit même ouverte à l’idée de dévaler les 3 kilomètres de pistes de la Princesse en luge et à pleine vitesse, d’explorer les sentiers en VTT électrique ou même de prendre de la hauteur, au guidon... d’une trottinette électrique. Soit. Mais après l’effort, vient le réconfort. À Megève, il vient alors souvent l’idée de plonger dans les eaux chaudes du Palais pour soulager des jambes fatiguées. Une telle intention se respecte. Cependant, comme chaque hiver, la station incite à d’autres exercices. À d’autres explorations, à l’instar de cette randonnée nocturne en raquettes, que les participants peuvent conclure d’une nuit sous igloo. Ou plus simplement, à l’Alpaga, où la cheffe pâtissière, Tess Evans-Mialet convie ses visiteurs à profiter de son « Five o’clock tea ».

DE NOUVELLES ADRESSES POUR DE NOUVEAUX PLAISIRS

Un tea-time à l’anglaise, où « chocolat viennois, thé et café grand cru », se mélangent à des « assortiments salés et des pâtisseries généreuses ». Un goûter gourmand, partagé par le Novotel Megève Mont-Blanc, appréciable pour ses parenthèses de douceur. Mais surtout un avant-goût des trésors de Megève. De ses 32 hôtels et de ses 135 restaurants. On ne saurait trop conseiller dès lors, de se laisser porter par les courants nouveaux. Parmi les sentiers enneigés, ces derniers mèneront alors sûrement au Relais, ce tout nouveau restaurant glissé au cœur de l’hôtel Mont-Blanc. Ou à l’Atelier et ses dépaysantes dégustations de plateaux de fruits de mer. La meilleure fondue de Megève, établie au Flocons Village, pourrait aussi, être un détour appréciable. Une manière de laisser la nuit tomber la panse bien remplie. Ou de laisser aux étoiles, le soin de diriger les touristes vers leur domicile. Les constellations 2022 mèneront alors peut-être vers le « Chalet du skieur », entièrement rénové par la famille Sibuet (celle-ci a également acquis le restaurant le Vieux Megève, ndlr). Dans « un style résolument vintage », celui-ci rappellera alors que l’hiver s’apprécie sans fin. À Megève, plus qu’ailleurs.

L’ AGENDA

Du 9 au 11 décembre Championnat de

France de nage en eau froide

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la nage en eau froide dispose de ses propres compétitions. Preuve en est, l’organisation du championnat de France, dans la piscine extérieure du Palais. Au programme, trois jours d’épreuves, allant du 1000m nage libre au 200m brasse.

27 décembre Gala de patinage artistique

Sous la houlette du célèbre Philippe Candeloro, la patinoire du Palais prendra des airs de finale olympique, à l’occasion d’un gala regroupant l’élite du patinage. Les médaillés d’or, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron seront ainsi de la partie, au même titre que des membres de l’équipe de France de patinage artistique et de danse sur glace.

7 et 8 janvier La Grande Odyssée

La meute de séduisants huskys avait pour habitude de faire étape à Megève. Elle y prendra désormais le départ. Pour les trois prochaines années, la station s’est en effet, offert le luxe d’accueillir les mushers et leurs chiens sur la place du village.

28 et 29 janvier Coupe du Monde Skicross

Après le succès des Finales de Coupe du Monde de Bosses l’an passé, le skicross revient pour deux jours de compétitions sur le site de la Cote 2000. Les concurrents viendront notamment se concurrencer lors d’une épreuve sprint organisée à la tombée de la nuit.

4 février Edelweiss Megève Ski

La première édition avait permis de rassembler 800 participants, amateurs et professionnels. Le cru 2022 tentera à minima d’égaler pareille performance, d’autant le rendez-vous de ski de fond s’accorde une nouveauté intéressante : une fin de parcours sur la piste mythique Emile Allais.

Restaurant BAR lounge

Restaurant Bar avec Rooftop

LES OLIVIERS

Julien Ducoté

Restaurant Bistronomique aux nobles produits Golden Tulip - 145 Chemin de Paisy - Limonest T 04 87 74 10 10

Du lundi au vendredi : 12h-21h30 https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/

Restaurant 33 CITÉ

Frédéric Berthod

cuisine de saison / produits du marché 33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45

RN BEER

Philippe Gauvreau

Cuisine de saison et bières artisanales - parking 240 places 100, route de Paris - Charbonnières-les-Bains T 04 28 70 45 88

Ouvert 7/7 au déjeuner, goûter, apéritif et dîner www.rnbeer.com RN Beer

TOP 20 DES ADRESSES

MAMA CHOW

Sylvie Huynh

Cuisine créative inspirée du continent asiatique 111, rue Duguesclin - Lyon 6e T 04 37 72 94 57

restaurant

Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-23h www.mamachow.fr

Restaurant BIANCA

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

Gourmandes 2022

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33 cite

Emmanuel Faucon LINGUINE ALLE VONGOLE 1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 78 41 68 10

Lun-dim 12h-14h Lun-jeu 19h30-22h. Ven-sam 19h30-22h30 www.bianca.rest Bianca

Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.

Restaurant BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e T 04 72 74 03 98

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

Brasserie

LE PLATO

Frédéric Therriaud

Restaurant

Restaurant LE PRÉSIDENT

Christophe Marguin

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

cuisine du marché

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e T 04 78 94 51 17

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

L’ AFFAIRE DU 6

Albert Dray et Raphaël Noblet

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24

Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)

Restaurant LE

SELCIUS

Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair

BRUNCH LE DIMANCHE - espaces et salons privés 43, quai Rambaud - Lyon 2e T 04 78 92 87 87 Mar-ven midi et soir. Samedi soir. Dim midi (brunch) www.selciusrestaurant.fr Selcius

Restaurant L’ ACACIA

Alexandre Bonnefait (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON 70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

En partenariat avec le cabinet

Restaurant

Restaurant - BAR

www.eos-conseil.com

Restaurant

LES GARÇONS BOUCHERS

Nicolas Miege, Catherine Molière et David Mollard

Steakhouse - Maître restaurateur

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

Restaurant

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

Cuisine du Marché au fil des saisons 25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e T 04 26 28 12 46

Ouvert du mardi au dimanche dès 7:00 du matin www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché

Restaurant - BAR

LA TABLE DE CHONCHON

Tomas Parisini cuisine bistronomique et familiale, franco-italienne Place de Poype - Montanay T 09 73 50 18 50

Lun-ven : 7h-16h - Dimanche : 8h-14h www.la-table-de-chonchon.fr La table de chonchon

DOLCE by Sicilians

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

Restaurant

Charles Nallet

Cuisine de saison à base de produits frais

42, rue Duguesclin - Lyon 6e

T 04 78 89 35 22

Ouvert du lundi au vendredi : 12h-15h et 19h30-22h La Table de Charles

Trattoria

LE THÉODORE

Marco Chopin

brasserie traditionnelle 34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e T 04 78 24 08 52

Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45 Le Théodore

Restaurant – ecailler

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud

restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e T 04 87 37 10 99

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

NANO

belle brasserie italienne 14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e T 04 74 01 75 67

ouvert 7/7 midis et soirs www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon

restaurant

LA ROTONDE

Jean-François Malle (Chef)

Mets délicats alliant terroir et touche marine

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com larotondelyonvert

La Direction et ses Maîtres d’Hôtel

Restaurant AVEC VUE SUR LE

LES VOILES DU GRAND LARGE

CUISINE CREATIVE AU BORD DE L’EAU, Nouvelle carte de saison 81 rue Victor Hugo - Meyzieu T 04 78 31 42 16

Ouvert du lundi au dimanche midi www.lesvoilesdugrandlarge.com Lesvoilesdugrandlarge69

LAC

bouchons

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon vourles

BAR - Restaurant

CELEST

Benoît Charvet (Chef)

Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)

Tour Part Dieu - 129 rue Servient - Lyon 3e T 04 78 63 55 46

Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon

décembre 2022

81 • décembre 2022 • lyon people

Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019

LES CUISINES BERNOLLIN

invitent Jean-François Malle

Voilà dix ans que la chance frappe à sa porte, les jeux de hasard se mêlant à la décoration de ses menus. Une date symbolique que l’on ne peut occulter. Et que cuisiniste Arnaud Bernollin ne peut épargner, pour le plus grand délice de ses invités. Des privilégiés même, tant rencontrer le chef JeanFrançois Malle est une chance et déguster sa cuisine, une aubaine. À la différence près, que la chance est bien souvent un hasard qui se provoque. Si bien qu’en tablant sur le cuisinier étoilé du restaurant La Rotonde, à deux pas du casino le Lyon Vert, Arnaud Bernollin peut se targuer d’avoir pipé les dés. Point de rouge ou de noir, le Breton renvoie à la combinaison parfaite. Une mise certaine sur des mains gagnantes, une fois celles-ci placées

derrière les fourneaux. Le gastronome l’avait d’ailleurs prouvé en 2013, en remportant la 4e édition du Championnat du Monde de pâté en croûte. Depuis, le temps a beau s’être égrainé, le chef n’a rien perdu de sa superbe. Sa création non plus. Une somptueuse entrée, que les invités, les marchands de vins et de spiritueux, Arnaud Demongeot (Agence Galion) et Gilles Francez (Maisons et Domaines), au même titre que la pétillante Caroline Grotowski (Pernod Ricard), ne peuvent contester. Le mets s’apprécie. Mieux, il se déguste en quatre étapes, au fil des saveurs : foie gras, pied de cochon du Cantal, volaille de Bresse et autres notes de pistache. Difficile de résister ! Preuve en est, ces parts avalées en deux temps trois mouvements.

On comprend alors aisément combien les clients peuvent miser sur la Rotonde, et sa cinquantaine de couverts.

«

Ça marche fort », confirme le cuisinier, conforté dans ses exploits depuis le déménagement de ses assiettes au cœur de l’hôtel cinq étoiles, le Pavillon. En effet, qu’importent les travaux actuels, voués à agrandir le casino de 4700 m2 supplémentaires, le gastronome demeure une valeur sûre, au même titre que sa truite du Jura en croûte de pain, habilement décorée de garnitures automnales. Une deuxième victoire. Avant le jackpot final : un tout chocolat à la noix. La panse bien remplie, le public peut alors s’estimer heureux d’avoir touché le gros lot. Une vraie partie de plaisir,

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

que la troupe se charge toutefois d’habiller de bonnes bouteilles. Spécialité de la maison oblige. Les excuses sont nombreuses : Arnaud Bernollin, Gilles Francez et Arnaud Demongeot arrosent l’inauguration de leur cave, Beaujolais Corner, sur Fleurie. Caroline Grotowski dévoile ses champagnes et autres whiskys. Une manière aussi, de patienter,

avant la présentation prochaine des gins « Avalanche », d’Arnaud Demongeot. Un nouveau pari et une petite pièce jouée sur un breuvage « piquant, mais frais ». L’avenir dira s’il est gagnant. Une chose est sûre, on ne se privera pas de remiser sur un nouveau repas chez Jean-François Malle. Faites vos jeux, tout va pour le mieux !

Pâté croûte « champion du Monde », volaile de Bresse, pied de cochon du Cantal, foie gras et pistache Truite du Jura en croute de pain

Tout chocolat à la noix

Gilles Francez (Maisons et Domaines), Arnaud Bernollin, Caroline Grotowski (Pernod Ricard), Jean-François Malle (Restaurant La Rotonde) et Arnaud Demongeot (Agence Galion)

VIVEZ UN NOËL ENCHANTEUR !

WESTFIELD LA PART-DIEU

UNE ÉVOLUTION PERMANENTE POUR ÊTRE, DEPUIS TOUJOURS, LA RÉFÉRENCE LYONNAISE.

Le centre de shopping Westfield La Part-Dieu fait partie du paysage lyonnais comme un repère incontournable de nos quotidiens. Depuis sa création, il se développe au rythme des tendances en enrichissant son offre de shopping. Mieux encore, il est devenu une véritable destination, reconnue sur le plan international, en proposant à ses visiteurs une expérience complète où se mêlent la mode, la restauration mais également les loisirs et la culture. Photos DR

AU PLUS PRÈS DES TENDANCES

La nouvelle extension « La Lanterne » est située juste au pied de la Tour Crayon. On y découvre de nouvelles enseignes mode premium comme Claudie Pierlot, Maje, Sandro, Hugo Boss, The Kooples, Balibaris, des boutiques d’accessoires avec Jimmy Fairly, des jolis bijoux de l’Atelier de famille, de la belle maroquinerie avec Le Tanneur ou bien encore les dernières chaussures tendances chez Minelli ou Bocage.

Westfield la part-dieu, c’est tout cela à la fois !

La récente extension et la rénovation réalisées installent le centre de shopping dans une nouvelle ère : pour preuve, chaque mois depuis le début de l’année voit l’ouverture d’une nouvelle enseigne (Le Comptoir de Mathilde, BAZART, Mon Point de Conseils IKEA, Au Bureau, Devred 1902, La Recyclerie Circuit-Court, Chikin Bang). Ce développement de l’offre s’inscrit dans une dynamique durable puisque d’autres enseignes seront bientôt annoncées.

LIEU RÉFÉRENCE DES

FOODIES

Destination lyonnaise incontournable, le centre se doit de tenir son rang avec une offre de restauration à la hauteur de la cité gastronome. Ainsi, Westfield La Part-Dieu a tenu à apporter un grand soin à la diversité et à la qualité des enseignes de restauration proposées aux visiteurs. Produits frais de qualité, bio, « fait maison », recettes sans gluten et vegan, Westfield La Part-Dieu répond aux nouvelles attentes de ses visiteurs et devient une place forte de la « food » et des expériences de partage associées. En prenant de la hauteur sur le toit-terrasse végétalisé et aménagé, les Lyonnais peuvent accéder aux Tables et au Food Society, deux espaces de restauration emblématiques du centre de shopping pour se restaurer du lundi au dimanche inclus.

LES TABLES

Lumineux, l’espace propose 25 concepts de restauration différents. De l’indépendant lyonnais en passant par des concepts internationaux, la cuisine proposée est tendance, séduisant tous les gourmets amateurs de bonnes tables. Le visiteur chemine sur une allée qui alterne restaurants, terrasses et cuisines ouvertes, le tout avec une vue imprenable sur les jardins suspendus grâce aux grandes baies vitrées qui entourent l’espace. Les expériences sont variées et se prêtent à chaque moment, d’un repas en famille, entre amis ou en amoureux...

LE FOOD SOCIETY

Un étage plus bas, le Food Society s’anime ! 10 kiosques de restauration sont installés dans ce food-court, complétés d’un bar et d’une grande terrasse. Le Food Society accueille la crème de la crème de la streetfood lyonnaise. Une vraie vitrine des savoirfaire des talents locaux. Au menu ? Une cuisine 100% maison à base de produits frais, issus de circuits courts, cuisinés sous vos yeux dans une ambiance branchée, festive et particulièrement animée. Cerise sur le gâteau : le lieu est écoresponsable de l’assiette au mobilier qui le compose. Pour les plus gourmands, ne manquez pas de suivre l’actualité du centre ; de nouvelles adresses food aux concepts originaux s’installeront prochainement.

Plutôt vélo, tram, bus ou métro ?

L’heure est à la multi modalité, à l’accessibilité, à la facilité...

Westfield La Part-Dieu, au coeur d’un centre névralgique de la ville, destination historique de nombreux lyonnais, bénéficie d’une position idéale pour cela. Les réseaux de transports actuels convergent tous vers le centre pour offrir le meilleur choix possible à ses visiteurs : à pied, à vélo, en voiture, en tram, en métro, en bus... tout est possible et chaque solution participe à l’expérience d’une destination conviviale, facile et accueillante :

- Deux parkings à vélos sont déjà installés à côté de chaque entrée (350 places seront bientôt disponibles sur le parking GaribaldiBonnel et la capacité du parc vélos sur le Parking des Cuirassiers sera doublée).

- Le centre est relié par le réseau TCL via plusieurs lignes de tram, bus et une ligne de métro.

Les rendez-vous possibles sont nombreux, en toute saison. Venez profiter des restaurants Les Tables et de l’offre de loisirs ouverte le dimanche (la salle d’escalade HAPIK et le cinéma UGC). Westfield La Part-Dieu est plus que jamais une destination où il fait bon de partager un moment de vie.

Centre de shopping Westfield la Part-Dieu 17, rue du Dr Bouchut - Lyon 3e Tél. 04 72 60 60 62 fr.westfield.com/lapartdieu

ROLEX VISITE GUIDÉE DE

LA NOUVELLE

BOUTIQUE

Après avoir ouvert en 2008 la première boutique exclusivement dédiée à Rolex, la famille Maier récidive avec un nouvel écrin tout simplement somptueux.

Trouve moi un lieu plus monumental » demande Eric Collombin le directeur général de la filiale France de Rolex à Jean-Louis Maier durant la Covid. L’incontournable horloger lyonnais sollicite son réseau pour dénicher la pépite. En effet, la boutique Grant était discrètement à vendre qui hébergeait auparavant la célèbre Brasserie des Archers où les vedettes de passage au Palais d’Hiver avaient leurs habitudes. De 85 mètres carrés, la maison Rolex passe à 200 mètres pour occuper 32 mètres linéaires de vitrines à l’angle des rues Herriot et Archers avec d’aussi prestigieux voisins que Hermès et Louis Vuitton. Pour les façades, un double parti pris, l’utilisation de la pierre de Villebois que l’on trouve sur nombre de beaux immeubles lyonnais, taillée

Texte : Nadine Fageol - Photos © DR

en cannelures qui ne sont pas sans évoquer la lunette des modèles classique de la marque à la couronne. Ultime détail, la taille alternant finitions mates et brillantes afin de magnifier la lumière.

À l’intérieur, un raffinement inédit pour un accueil magistral. Au-dessus du comptoir de réception en travertin, un stucco, pièce unique créée pour la boutique, en hommage à Lyon, reprend le motif du haut relief de l’Hôtel Dieu. À ses côtés « l’aqua wall » pour mur d’eau aux vagues sculptées dans un sublime marbre vert évoquant la couleur emblématique de la marque et son intérêt pour océans, de la voile à la plongée sans omettre la protection environnementale.

Et faisant face un immense bar répondant aux nouveaux codes en vigueur dans le luxe. Les fins connaisseurs remarqueront dans le design des suspensions un rappel à la loupe Cyclope, brevetée en 1953 afin de faciliter la lecture de la date. Objectif : que le visiteur oublie tout dès son entrée pour se sentir dans un cocon protecteur. On pourrait même parler de boîte à secrets car dans un passage, ourlé d’un lattis de noyer, séparant les espaces réceptifs loge un salon de vente aussi discret que feutré. Mais le plus étonnant est probablement ce que l’on ne voit pas. À l’étage desservi par un ascenseur doté d’une console posée en applique et destinée à accueillir les montres en transit, l’atelier et ses techniques d’une spécificité propre à la marque aux 500 brevets.

Rolex • 93, rue du Président Edouard Herriot • Lyon 2

VACHERON CONSTANTIN

MONTRE « HISTORIQUES

AMERICAN 1921 » EN OR ROSE 750/000, REMONTAGE MANUEL, BRACELETS EN CUIR MARRON ET EN CUIR ROUGE, CADRAN BLANC, 36,5 MM RÉF : 1100S/000R-B430 34 400 €

BREGUET

MONTRE « TRADITION » EN OR ROSE 750/000, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CUIR MARRON, CADRAN SQUELETTE GUILLOCHÉ, 40 MM RÉF : 7097BR/G1/9WU 34 800 €

ROLEX

CARTIER

MONTRE « PANTHÈRE DE CARTIER » EN OR ROSE 750/000, MOUVEMENT QUARTZ, BRACELET EN OR ROSE 750/000, CADRAN BLANC, 29 X 37 MM RÉF : WGPN0007 26 800 €

PANERAI

MONTRE « LUMINOR MARINA CARBOTECH™ - 44 MM » EN CARBOTECH™, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN TISSU NOIR, CADRAN NOIR, 44 MM RÉF : PAM01661 14 500 €

PIAGET

CHANEL

MONTRE « PREMIÈRE ÉDITION ORIGINALE » EN ACIER REVÊTU D’OR JAUNE ET CUIR NOIR, MOUVEMENT QUARTZ, CADRAN LAQUÉ NOIR, 26,1 X 20 MM RÉF : H6951 5 500 €

BLANCPAIN

MONTRE « BATHYSCAPHE CHRONOGRAPHE FLYBACK » EN CÉRAMIQUE, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET TOILE DE VOILE NOIR, CADRAN VERT, 43,6 MM RÉF : 5200 0153 B52A 17

TAG HEUER

MONTRE « TAG HEUER MONACO » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CUIR BLEU, CADRAN BLEU, 39 MM RÉF : CBL2111.FC6453 6 850 €

HUBLOT

MONTRE « SQUARE BANG UNICO KING GOLD CERAMIC » EN KING GOLD 750/000, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CAOUTCHOUC, CADRAN EN VERRE SAPHIR, 42 MM RÉF : 821.OM.0180.RX 41 700 €

BREITLING

MONTRE « CHRONOMAT AUTOMATIC GMT 40 » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN ACIER, CADRAN BLEU, 40 MM RÉF : A32398101C1A1 5 550 €

OMEGA

MONTRE « SPEEDMASTER MOONPHASE » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CUIR BLEU, CADRAN BLEU, 44,25 MM RÉF : 304.33.44.52.03.001 11 300 €

GLASHÜTTE

MONTRE « PANOMATICLUNAR » EN ACIER, REMONTAGE

89 • décembre 2022 • lyon people

BULGARI

MONTRE « OCTO FINISSIMO » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN ACIER, CADRAN BLEU, 40 MM RÉF : 103431 13 500 €

TUDOR

MONTRE « BLACK BAY » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CUIR VIEILLI BRUN, CADRAN NOIR, 41 MM RÉF : M79230B-0007 3 350€

BAUME ET MERCIER

MONTRE « RIVIERA » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN ACIER, CADRAN BLEU, 42 MM RÉF : 10620 2 900 €

DIOR

MONTRE « LA D DE DIOR BLACK ULTRAMATTE » EN ACIER NOIR, MOUVEMENT QUARTZ, BRACELET EN ACIER NOIR, CADRAN NOIR MAT, DIAMANTS, 34 MM RÉF : CD04311X1207_0000 6 800 €

IWC

MONTRE « PORTUGIESER CHRONOGRAPH » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CAOUTCHOUC BLEU, CADRAN BLANC, 41 MM RÉF : IW371620 8 950 €

TISSOT

MONTRE « PRX POWERMATIC 80 » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN ACIER, CADRAN BLEU, 40 MM RÉF : T137.407.11.041.00 695 €

ULYSSE NARDIN

MONTRE « FREAK X » EN TITANE, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CAOUTCHOUC BLEU, CADRAN BLEU, 43 MM RÉF : 2303-270.1/03 22 300 €

LONGINES

MONTRE « HYDROCONQUEST » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN ACIER, CADRAN VERT, 41 MM RÉF : L3.781.4.06.6 1 750 €

BELL & ROSS

MONTRE « BR 05 CHRONO BLUE STEEL » EN ACIER, REMONTAGE AUTOMATIQUE, BRACELET EN CAOUTCHOUC BLEU, CADRAN BLEU, 42 MM RÉF : BR05C-BU-ST/SRB 5 900 €

POMELLATO

BAGUE « NUDO QUARZO ROSA CLASSIC » EN OR ROSE, OR BLANC, CALCÉDOINE ET QUARTZ ROSE ET DIAMANTS MARRONS RÉF : PAC0040_O7000_BRCQR 3 900 €

BAGUE « NUDO CLASSIC » EN OR ROSE, OR BLANC ET TOPAZE BLEUE RÉF : PAA1100_O6000_000OY 2 700 €

BAGUE « NUDO CLASSIC » EN OR ROSE, OR BLANC ET PRASIOLITE RÉF : PAA1100_O6000_000PA 2 700 €

MIROIR ! MON BEAU MIROIR...

PIAGET

BRACELET

MAIER

BAGUE « RAINBOW » 3 ANNEAUX EN OR BLANC 750/000, SAPHIRS MULTICOLORES ET DIAMANTS 6 100€

FRED

BRACELET « FORCE 10 » MODÈLE XL AVEC MANILLE EN OR ROSE 750/000 ET CÂBLE EN ACIER RÉF : 0B0166-6B1121 10 330 €

BRACELET « FORCE 10 » GRAND MODÈLE AVEC MANILLE EN OR BLANC 750/000 ET CÂBLE EN CORDERIE ÉMERAUDE RÉF : 0B0005-6B1086 3 360 €

BRACELET « FORCE 10 » MOYEN MODÈLE AVEC MANILLE EN OR BLANC 750/000 PAVÉE PIERRES DE COULEUR ET CÂBLE EN CORDERIE ORANGE FLUO RÉF : 0B0170-6B0350 3 460 €

CHAUMET

PENDENTIF « BEE MY LOVE » EN OR ROSE 750/000 ET DIAMANTS RÉF : 085156 3 130€

BAGUE « BEE MY LOVE » EN OR ROSE 750/000 ET DIAMANTS RÉF : 081933 2 570€

BAGUE « BEE MY LOVE » EN OR ROSE 750/000 ET DIAMANTS RÉF : 081935 4 450€

BUCCELLATI

BAGUE « ETERNELLE » EN OR JAUNE, OR BLANC ET DIAMANTS

RÉF : JAUETE008357 13 000€

BAGUE « ETERNELLE ROMBI » EN OR BLANC, OR JAUNE ET DIAMANTS RÉF : JAUETE005788 12 500€

BAGUE « ETERNELLE RAMAGE » EN OR BLANC, OR JAUNE ET DIAMANTS RÉF : JAUETE005784

BOUCHERON

BAGUE « QUATRE » CLASSIQUE LARGE EN OR ROSE, OR BLANC, OR JAUNE ET DIAMANTS RÉF : JRG00623 9 800 €

DIOR

BRACELET « ROSE DES VENTS » EN OR JAUNE 750/000, DIAMANT ET MALACHITE RÉF : JRDV95045_0000 1 990 €

COLLIER « ROSE DES VENTS » EN OR JAUNE 750/000, DIAMANT ET MALACHITE RÉF : JRDV95051_0000 2 140 €

DIOR

MÉDAILLON « ROSE DES VENTS » EN OR JAUNE 750/000, DIAMANT ET MALACHITE RÉF : JRDV95053_0000 5 200 €

MAROQUINERIE BARRET 100 ANS ET UNE CURE DE JOUVENCE

Des générations de globe-trotters, d’hommes d’affaires, de femmes en quête du dernier sac tendance... fréquentent depuis 1920 la maroquinerie Barret, véritable institution lyonnaise.

Texte : Sophie Guivarch – Photos © Jean-Luc Mège

Difficile d’imaginer ce qui se cache derrière la devanture de l’enseigne installée à l’angle de la rue de Brest et de la rue Grenette en plein cœur de la Presqu’ile.

Sur 300 m2 et 3 étages, la maroquinerie Barret s’apparente à une caverne d’Ali Baba ! Il y en

a pour tous les goûts, dans une large gamme de prix et quelle que soit son envie, ici tout est permis : choisir un sac à dos ultra fonctionnel pour sa rando, celui pour ranger son ordinateur et rouler à vélo, trouver le porte document idéal pour partir en rendez-vous, la valise compacte ultra légère ou celle pour

faire le grand voyage... Reconnue pour son choix incomparable, la maison se distingue aussi par son équipe dont les précieux conseils nous guident pour trouver le compagnon idéal de tous nos déplacements ! « Mes collaboratrices sont fidèles depuis plus de 30 ans pour certaines, nous formons une vraie famille. L’humain a toujours été au cœur de notre métier » souligne Alexandra Le Creff, directrice de la maroquinerie depuis 2016. Dans la boutique, rien n’échappe à cette entrepreneure passionnée qui prend toujours autant de plaisir à côtoyer les clients mais aussi ses fournisseurs, pour la plupart très fidèles, tout en flairant les tendances, surfant sur les réseaux pour dénicher le dernier sac convoité par toutes les instagrammeuses ! C’est aux côtés de son père, que la jeune femme découvre tout l’univers de la maroquinerie, dans la boutique Barret qu’il rachète dans les années 90.

« L’histoire de la maison remonte à 1920. Devenue une véritable institution lyonnaise, la maroquinerie Barret, faute de successeur, fut vendue. Dans la lignée de mon grand-père qui fut le fondateur de la marque Le Tanneur, mon père qui, lui était distributeur multi marques

pour les Selleries de France, décida de se porter acquéreur. J’ai rejoint l’affaire familiale à l’âge de 35 ans et progressivement il m’a laissé en prendre la direction. » Comme un poisson dans l’eau, virevoltant entre les étages et les multiples rayons dont elle connaît le moindre article, Alexandra est intarissable lorsqu’il s’agit d’évoquer les qualités de la marque Tumi dont elle propose l’ensemble de la gamme en exclusivité, les nouveaux sacs Rains imperméables, les incontournables valises Samsonite, le spécialiste du voyage, avec sa nouvelle gamme colorée, mais aussi ses petits coups de cœur pour Lipault et ses valises ultra souples et vitaminées, ses petits sacs à dos Piquadro ou Thule aussi design que techniques...

LE RENOUVEAU

Et pour mettre en valeur toutes ces merveilles, il fallait un écrin à la hauteur ! Décidée à offrir à sa boutique une véritable cure de jouvence, Alexandra choisit l’année de son centenaire pour voir les choses en grand. « Il fallait revoir l’espace du rez-de-chaussée pour gagner en visibilité, dégager l’escalier afin de le rendre plus accessible et ouvrir la vitrine, le tout dans un décor plus épuré. » Elle confie la mission à l’architecte d’intérieur lyonnaise Cécile

Ramon qui propose un nouveau design élégant et contemporain tout en respectant l’esprit des corners dédiés aux marques : Longchamp, Gérard Darel, Lancaster, Le Tanneur...

Des modèles intemporels aux articles tendance, plus que jamais la Maroquinerie Barret répond aux envies de tous les nomades, aux voyageurs exigeants. « Nous répondons à tous les besoins, en suivant l’évolution des modes de déplacements, des fonctionnalités recherchées. Les professionnels sont de plus en plus en déplacement, en télétravail, se déplacent à vélo et nous assistons à un retour aux voyages post covid avec une belle croissance de notre rayon bagagerie qui représente avec celui du business plus de 60 % de notre chiffre d’affaires. » Fière de redonner à sa boutique toute la grandeur et la beauté qu’elle mérite et d’offrir à ses marques un nouvel écrin, Alexandra se projette déjà dans l’avenir. Si la maison fête ses cent ans, elle espère bien continuer à écrire son histoire encore longtemps avec l’ouverture d’une nouvelle boutique qui pourrait prochainement créer la surprise... Mais encore un peu de patience !

Maroquinerie Barret 10, rue Grenette – Lyon 2e Tél. 04 72 56 94 40

PAUL

PAUL

DUCANERO

UN

TELLOR

DIAMANTAIRE

LYONNAIS QUI BRILLE !

Stéphane et Audrey Hazout ? Diamantaires, depuis deux générations. Et lyonnais. Chez eux — chez Tellor donc —, chaque client(e) est accompagné(e) dans sa quête d’achat d’un bijou. Une approche unique, une offre rarissime, une expertise inégalable, un diamant ? Tellor, tout simplement.

En 2015, nous sommes descendus d’un étage... pour nous afficher en vitrine et investir un écrin qui nous ressemble, rue Simon-Maupin, à quelques pierres précieuses [sic] de la place Bellecour : moderne, proche des gens, accessible, intime, en adéquation avec ce que nous souhaitons incarner, un diamantaire lyonnais, depuis 1977.” Audrey

et Stéphane Hazout sourient. Véronique, collaboratrice de Tellor depuis le début de l’année 2022, aussi. Leurs regards brillent. Comme une évidence. Ici, ni marques, ni horlogerie, “uniquement des bijoux, fabriqués chez nous”, insiste Stéphane. Un atelier de fabrication intégré en atteste : Tellor est un diamantaire lyonnais et français. Alliances, bagues de fiançailles, pendentifs, boucles d’oreilles, bracelets, chevalières — et même la personnalisation d’objets —, Tellor offre à ses visiteurs, “un linéaire exceptionnel”, dixit Stéphane, par ailleurs, expert agréé et fréquemment sollicité par le monde des commissaires-priseurs, pour émettre un avis sur un bijou, une qualité de diamant. “Nous savons donner une valeur à un diamant”, renchérit ce spécialiste des pierres précieuses qui s’appuie sur un impressionnant sourcing, fruit de nombreuses années passées à dénicher la pièce unique. Une histoire instillée par son papa, Albert Hazout — négociant en diamants (pierres précieuses) —, il y a quarante-cinq ans donc, et poursuivi aujourd’hui, par la deuxième génération Hazout, incarnée par Stéphane et son épouse, Audrey. Dévoués corps et âme à Tellor. D’où un choix unique dans la région, “autour de mille-cinq-cents références.” Unique, on vous dit !

Texte : Christophe Magnette - Photos © Saby Maviel

“LE LUXE À LA SOURCE”

ACCOMPAGNEMENT,

CONSEILS, SUR-MESURE : LA PROMESSE TELLOR !

À l’instar de la philosophie prônée par Tellor, proche des gens, à l’écoute, au côté de ses clients. Le leitmotiv défendu par l’équipe ? Adaptabilité. Au budget de chacun, à ses envies, en termes de couleur, de pureté, de taille, tout est possible. Et réalisable. En peu de temps, au regard de la concurrence, “quinze jours, parfois trois semaines”, souligne Audrey. Parce que, rappelons-le, Tellor est lyonnais ! Et compétitif, en plus. Audrey : “Il s’avère toujours délicat de parler de coût, tant notre offre est multiple et personnalisable mais oui, sur un plan tarifaire, nous pouvons affirmer sans forfanterie aucune, que chez Tellor, chacune et chacun peut acquérir un

bijou à “son” juste prix.” [Sourires] Stéphane y tient, et l’affirme à l’envi, “nous sommes diamantaires !” Une promesse tel un emblème de qualité, une signature comme une invitation à pousser la porte de ce temple — intimiste — dédié aux pierres précieuses. Car vous l’avez compris, dans cet écrin qui brille, on ne vend pas : “on” écoute, “on” conseille puis le cas échéant, “on” fabrique. Chez Tellor — diamantaire depuis 1977... —, on se plaît à aimer tout ce qui scintille.

Un état d’esprit, une raison d’être, un savoirfaire, autant d’atouts qui font la singularité de Tellor. Une maison qui brille.

ESSAI

ASTON MARTIN ÉMILIE LEGOFF, UN INTÉRIM AU VOLANT DU DBX707

Habituée des belles carrosseries, la PDG de l’entreprise de logiciel d’agences d’intérim Troops se plaît à sillonner les routes, poussée par de nombreux chevaux sous le capot. Un attrait renforcé le temps d’un essai automobile organisé au Pavillon La Rotonde.

Au menu : la prise de commande du dernier SUV Aston Martin présenté par le groupe Chopard : le DBX707.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Jean-Luc Mège

Les rumeurs vont bon train, le prochain agent 007 pourrait être une femme.

Une silhouette plus élancée, à laquelle Émilie Legoff pourrait postuler, tant le costume lui va à ravir. Tant pis si l’habit ne fait pas le moine, les répétitions viennent le confirmer : l’entrepreneure lyonnaise est taillée pour ce rôle, et la conduite des Britanniques siglées Aston Martin, complices de tous les James Bond. Un virage à 180°C pour la PDG de Troops habituée jusqu’alors aux sportives italiennes. Mais qu’importe, un tel statut implique une prise en main rapide. Et à ce jeu, la quadragénaire n’est pas en reste. Rien ne l’effraie. Pas même les 707 chevaux du bijou déballé sous ses yeux par Frédéric Blanc. Un nom de code : DBX707.

« Le 4x4 le plus puissant sur le marché actuel », renchérit le directeur d’Aston Martin Lyon à deux pas du casino. Les présentations faites, place à l’action. La vraie, sur les routes environnantes. « Sans trop chercher, elle a une sacrée puissance », remarque instinctivement Émilie Legoff, sitôt les premiers mètres avalés. La belle comme la bête ont envie d’accélérer. Patience. Le parc de l’hôtel doit d’abord permettre de sceller cette union. « Elle est très belle, hyper confortable. Elle est agressive comme il faut, classe et sportive à la fois. On ne se sent pas dans un SUV. La voiture a plus le comportement routier d’un coupé. Et en termes de finition, ils ont géré. C’est vraiment une belle bagnole. Je prends complétement », glisse sans filtre cette maman de quatre enfants. Alors forcément, le DBX707, son confort et son hospitalité font office de « beaux compléments », au Cheval Cabré. Une histoire d’équidés donc, que la coprésidente

de la French Tech One Lyon Saint-Etienne chasse rapidement. Avant que le naturel ne revienne... au galop. Sentant l’idylle prendre fin, Émilie Legoff profite d’une route désertée pour monter dans les tours. « J’étais tentée », se justifie-t-elle, avant d’ajouter : « elle tient extrêmement bien la route ». Un compliment apprécié, ouvrant les portes à une prolongation méritée. L’Anglaise est joueuse. Émilie Legoff tout autant, au point d’effacer le mode auto pour une conduite aux palettes. « Elle a une accélération de dingue », s’extasie la Lyonnaise, confortablement installée dans cet habillage tout en cuir. 0 à 100 km/h en 3,3 secondes. Vitesse de pointe : 310 km/h sur circuit. Tout est dit ! Mourir peut attendre, on en redemande !

Aston Martin Lyon 5, avenue Maréchal Foch - Lyon 6 www.astonmartin.com

LDLC ASVEL - BAYERN MUNICH LES TRIBUNES

EUROLIGUE DE BASKET

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

Alors que le président de l’Euroligue visitait plus tôt la prochaine LDLC Arena, la réalité du moment a ramené l’ASVEL a une triste défaite (74-75). Battus dans le final face aux Allemands du Bayern Munich, les Villeurbannais s’éloignent du Top 8. Une fois de plus, ça s’est joué sur le fil du rasoir. Ce ne fut pourtant pas faute d’essayer, de tenter de renverser l’inévitable, même à quelques secondes du terme. En atteste cette ultime tentative, scénarisée par Nando de Colo et Moustapha Fall, que ce dernier ne put assurer. Le résumé aurait alors été tout autre. Plus euphorique. Plus motivant pour la suite aussi, alors que les objectifs initiaux invitent à l’écriture rapide de nouveaux tomes. Des récits triomphants de TJ Parker et ses hommes, dans la lignée des promesses suscitées par l’arrivée de Smart Good Things et Ciril Group notamment comme partenaires ou de la prochaine LDLC Arena. Visitée en amont de la rencontre par le CEO de l’Euroligue, Marshall Glickman, Jean-Michel Aulas et Tony Parker, celleci vient prouver que l’avenir peut être riche en promesses. En belles histoires. Qu’il conviendrait de raconter plus rapidement...

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Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, Tony Parker, président LDLC ASVEL, Marshall Glickman, CEO de l’Euroleague et Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL

Ikhlef Chikh (Mairie de Villeurbanne), Thomas Pröpstl, Consul général d’Allemagne, le général Gilles Darricau, Gouverneur Militaire de Lyon et Florestan Groult, vice-président de la Métropole de Lyon

Stéphane Morot-Sir (LDLC ASVEL) entouré de Samuel Ferjou et Guillain Marie (Champagne Jeeper)

Amaël Grivel (Ciril Group) et ses invités

Olivia Jourda, Marie Sadigh (Smart Good Things) et leurs invités

Tony Parker, président LDLC ASVEL entouré d’Etienne Monsegur, Melek Figuet, Tina Schuler (Casino), Serge Bueno (Smart Good Thing) et Cédric Osternaud (Casino)

Vincent Decamps (VSA Property) et ses invités Stéphane Gautier (l’Auxiliaire) et ses invités

Tony Parker, président LDLC ASVEL entouré d’Etienne Monsegur, Melek Figuet, Tina Schuler, Arnaud Bassi (Smart Good Thing) et Cédric Osternaud (Casino)

Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne et son adjoint aux sports Ali Mohamed Ahamada

Benjamin Mauss et Laetitia Jacquesson (Tissot)

Nelson Bouard (Police Nationale) et Vanina Nicoli, secrétaire général de la Préfecture du Rhône

Émilien Jacquelin, Champion du monde de Biathlon et Nicolas Verne (Somfy)

Marylène Brun (Magner Traiteur) et ses invités

Alexandre Dos Santos, Raphael, Justine, Angélique Brenon, Alexandre David (Cerise et Potiron) et Lisa Ciuppa (Adequat)

Laurent Fiard, président de l’Entreprise du Futur et ses invités

Clément et Guillaume (Espaces Atypiques) et leurs invités

Gilles Fournier (KIA Garage Fournier) et ses invités

Tony Parker, président LDLC ASVEL entouré de Nicole Brun (Adequat) et ses invités

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Les tribunes VIP OL — NICE

Pour son dernier match avant la Coupe du Monde au Qatar, l’OL recevait Nice dans un Groupama Stadium blindé. Hélas les joueurs de Laurent Blanc n’ont pas répondu aux attentes en arrachant en fin de match une égalisation (1-1) au terme d’un match guère enthousiasmant. La mi-temps fut le moment le plus palpitant de la soirée avec la présentation du Ballon d’Or de Karin Benzema entouré de ses éducateurs de l’académie et de Bernard Lacombe L’ovation du public fut à la hauteur du talent du joueur. La folie Benzema se poursuivit jusqu’en Président Box où l’ambiance était électrique, personne ne voulait louper la présence de KB9 qui ne semblait pas avoir ses marques dans ce stade de Décines où il n’a jamais porté la tunique de son cœur.

Les tops :

- Les Bad Gones qui ont fêté leur anniversaire de manière XXL.

- Karim Benzema qui a été la plus folle action du match.

- Anthony Lopes qui a été une fois de plus excellent.

Les flops :

- Karl Toko-Ekambi incapable de jouer simple et avec les autres.

- Tête, individualiste une fois encore.

- Maxence Caqueret incapable de jouer en première intention

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Texte : Franck Girardet – Photos © Fabrice Schiff

Eric Peyre (Digital Virgo) et Jean-Michel Aulas, président Olympique Lyonnais

Karim Benzema, joueur du Réal Madrid et ballon d’Or 2022 et Jean-Michel Aulas, président Olympique Lyonnais

Gaëtan Muller, président délégué LDLC-ASVEL, Marc Fraysse (Capzen) et Franck Girardet (Lyon People)

Jérémie Breaud, maire de Bron, Vladimir Da Silva Dias, conseiller municipal de Décines et René Coiro (Coiro)

Quentin Vieira (MDA Cuisine), Mathilda Durand, dircom MDA et Alain Potiron, directeur régional Pernod-Ricard

Olivier Blanc (OL) et Henri Decaens

Le procureur Nicolas Jacquet, Julie Nublat-Faure, adjointe aux Sports et le contrôleur général Serge Delaigue

Arthur et son papa Thomas Rudigoz, député du Rhône

Serge Manoukian (OL), Caroline Grotowski (Pernod Ricard) et Jean-Paul Revillon (OL)

Mylène et Michel Mancuso (Millésime Patrimoine)

Eva Jacquemot (COGV) et Anissa Boutti (AMDG)

Arnaud Malerba (Cushman Wakefield), Patrick Bouchet (All In) et Cédric Denoyel (H7)

Bernard Pellier-Cuit (Orange), le boxeur Michel Soro, champion du monde 2019 super Walter et Laurence Fautra, maire de Décines

David Cuoq et Joris Hadj (Cercle de L’Union)

Arthur Maier (Horlogerie Maier) et Hakim Hammouche (Sweet Corp)

Baptiste et son père Samuel Minot, président BTP Rhône

Haiet (Comptoir de la Confluence), Marco (Lyon People) et Pierre Oliver, maire du 2ème

Mélanie Piegay et Pauline Authier (BML)

Pierre Oliver, maire du 2ème, Julien Sala (2C partenaires), Cédric Denoyel (H7) et Stéphane Borel (Masséna Patrimoine)

ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT

LOU RUGBY - TOULOUSE LES TRIBUNES VIP

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Une mi-temps pour s’échauffer, une autre pour s’imposer. Voilà la conclusion limpide de ce choc de la onzième journée de Top 14. Avec à la clé donc, une magnifique victoire sur le leader toulousain. Un succès au forceps, après une première mi-temps en demi-teinte. Fort heureusement, le LOU n’est pas du genre à lâcher. Encore moins à domicile, alors que les spectateurs avaient bravé la fraîcheur automnale pour effacer le dernier record d’affluence en date (20 584 face à la Rochelle en juin dernier). Les Lyonnais surent ainsi maintenir l’ardeur des Toulousains, avant de montrer un visage autrement plus conquérant au retour des vestiaires. Les ajustements du coach Xavier Garbajosa firent alors effet, le LOU faisant la différence en l’espace de 15 minutes avec deux essais de Niniashvili et Dumortier

Prochain rendez-vous à Gerland LOU Rugby — Saracens Samedi 17 décembre à 16h15

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Stéphanie (DCB Logistics) et Philippe Petrequin (Edouard Denis Promotion)

Raphaël Rivière (Le Mirtillo) et Jean-Claude Pietrocola (Media Sport Promotion)

Mathieu Renaud (LOU Rugby), Caroline Grotowski (Pernod Ricard) et Tony Bellavia (Belladrinks)

Masaru Ishigami, Yann Roubert, président du LOU Rugby, Hirofumi Uchiyama et Joshua Suzuki (Urayasu D-Rocks)

Chantal Ferrando (Sunstar), le chef Christophe Allardon (Restaurant Allardon) et Chrystèle Sismond

Bernard Lacombe (OL) et Catherine Arbaud (LOU Rugby)

Olivier Ginon, président de GL Events, son épouse Jacqueline (Panery) et Pascal Mailhos, préfet AURA

Texte : Jean-Marie Nauleau - Photos © Fabrice Schiff

Patrick Iliou, Cyrille Groll (OL) et Martin Chambodut (Envu)

Marc Fraysse (Capzen), Muriel Fadel (Get Ready For Your Game) et Franck Isaac-Sibille, vice-président du LOU Rugby

Jacqueline Ginon (Panery), Didier Courbon (LOU Rugby) et l’architecte Albert Constantin

Stéphanie Pernod, 1ère Vice-présidente de la Région AURA et Marc-Antoine Ginon, président de GL Events Sports

Tessa Fadacher (Paprec), Jean Glasson (Lafarge) et son épouse Audrey (Idex)

Le député du Rhône, Jean-Luc Fugit et son épouse Isabelle

Photo de famille avec les féminines du LOU en soutien des joueurs pros

Calix Dupuis (Évènement Magique) et la photographe Barbara Tournaire

Philippe de La Cruz (Saunier Duval), Thomas Perre (Comptoir du Loup Pendu), Christian Short, ancien joueur du LOU Rugby et Xavier Berujon (Mairie de Rillieux-la-Pape)

Le général Gilles Darricau, gouverneur militaire de Lyon, Guy Mathiolon, président de Serfim, Benoit Licour (Transdev) et Olivier Berlioux, mairie d’Aix-les-Bains

Michaël Devaux (Byblos), Sydney Govou, Julien Roig (Heineken) et Guillaume Robert-Delore (Byblos)

Dominique Casagrande et Nicolas Gagneux (6ème Sens Immobilier)

tassinlademilune.fr

Les 17 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

TROPHÉES DU CLUB HOTELIER LYONNAIS HÔTEL INTERCONTINENTAL

Un an après avoir introduit ses premiers Trophées, le Club Hôtelier Lyonnais a renouvelé l’expérience, à l’Intercontinental. L’occasion de mettre en valeur les acteurs de la profession alors qu’une quarantaine de candidats étaient invités à exhiber « leur savoir-faire et leur savoir-être » Une manière aussi de sublimer quatre métiers essentiels (réceptionniste, cuisinier/barman, serveur et service des étages, ndlr), à plus forte raison en ces temps difficiles pour la profession. La reconnaissance est donc bien au menu du Club Hôtelier Lyonnais, dont les Trophées du CHL acquièrent de plus en plus de crédibilité. Preuve en est, l’assiduité des candidats, bien décidés à décrocher le premier prix. Tous n’ont pas eu cette chance, bien qu’au sortir de ces épreuves, c’est toute une profession qui ressort gagnante de cette journée. MC

> Le palmarès complet est à retrouver sur lyonpeople.com / rubrique Les Fêtes

2ÈME GALA DE L’ISSEP PALAIS DE LA BOURSE

Ce samedi 12 novembre 2022, le deuxième grand gala de l’ISSEP a réuni plus de 400 personnes au Palais de la Bourse à Lyon où une centaine d’étudiants se sont vu remettre leur diplôme ainsi que leurs attributs : écharpes et khalots aux couleurs de l’école dirigée par Thibaut Monnier. La promotion Charles Péguy et la promotion Jeanne d’Arc ont ainsi pu être mises à l’honneur lors de cette soirée. Après 4 ans d’existence, l’ISSEP compte plus de 400 inscriptions : en magistère (bac+4/bac+5) de science politique et de management de projet et en formation continue en direction des affaires publiques et privées, mention leadership et science politique à Lyon et à Madrid. Face à cette forte demande, l’école a le projet d’ici 2 ans de créer un campus ISSEP pour accueillir trois fois plus d’étudiants et élargir sa gamme de formation. MP

FÉDÉRATION LE 6 UN NOUVEAU NUMÉRO POUR LE MAGAZINE 6BIEN !

La fédération des commerçants et des entrepreneurs du 6e arrondissement a dévoilé le 12e numéro de son magazine semestriel, 6BIEN. Dans l’antre de l’agence de voyages Marco Vasco, Isabelle Burtin, présidente de Fédération le 6 et Pascal Blache, maire de Lyon 6e ont honoré les acteurs et les associations qui ont contribué à sa réalisation. Entre deux mets préparés par Bô&Me, les invités ont pu découvrir les reportages ainsi que les bons cadeaux proposés par la Fédération (à 20 euros, ndlr), valables au sein des enseignes partenaires du 6e arrondissement. L’occasion de conclure l’année en beauté... EB

> Plus d’infos sur : www.federationle6.fr

Textes : Eva Bourgin Morgan Couturier et Marco Polisson Photos © DR

AU

GROUPAMA STADIUM

“ÇA MATCH” ENTRE LE MEDEF Lyon-Rhône ET LES JEUNES

Conscient de la nécessité d’intégrer les jeunes d’aujourd’hui dans le monde de l’entreprise, le MEDEF Lyon-Rhône a organisé une rencontre ce mardi 8 novembre dans les travées du Groupama Stadium. Une journée d’échanges vouée à comprendre les attentes de ce public et à encourager le dialogue entre chaque génération dans le but de construire ensemble le monde du travail de demain.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel et Renaud Vezin (MEDEF Lyon-Rhône)

Lieu à la fois symbolique pour les jeunes et pour les entrepreneurs du territoire, le Groupama Stadium a su être un espace propice à la rencontre de ces différentes générations. Avec plus de 700 jeunes et 700 entrepreneurs mobilisés, bon nombre d’exposants se réjouissaient de l’affluence de cette journée. De cette rencontre organisée par le MEDEF Lyon-Rhône, de plus en plus conscient de la nécessité d’intégrer les jeunes au monde de l’entreprise, Gilles Courteix a souhaité reposer le contexte d’une réflexion commune : « La jeunesse, c’est l’avenir. Ce sont nos futurs dirigeants, nos futurs consommateurs. Leur rendre cette journée, j’en suis très heureux ». Encouragé par Bruno Lacroix, le président du MEDEF Lyon-Rhône, sut même trouver les mots et des intervenants engagés et

inspirants pour « mieux comprendre » ce jeune public et « savoir ce qui le motive ». Une belle rencontre qui aura permis de rapprocher toutes les générations, des Baby-boomers à la génération Z, tout en prenant en compte les changements sociétaux actuels. « Il n’y a pas d’avenir sans la participation des jeunes. Pour se projeter dans l’avenir, il faut s’entourer d’eux. L’adaptabilité, ce sont les jeunes qui nous l’imposent », confirma d’ailleurs le maître des lieux, Jean-Michel Aulas, à l’occasion d’une prise de parole en introduction.

Preuve que les différentes générations peuvent s’apporter les unes et les autres. De fait, alors que la salle s’ambiançait au rythme de « What’s going on », la réponse à la problématique de Marvin Gaye fut simple à apporter : ça matche entre le MEDEF LyonRhône et les jeunes

!

Olivier Revol (Hôpital Femme Mère Enfant, Hospices Civils de Lyon)

Gilles Courteix (MEDEF Lyon-Rhône) et les champions WorldSkills France - Stand WorldSkills France

Phillipe Dessertine, Samuel Minot (Fédération du BTP Rhône & Métropole), Marion Dolisy-Galzy (1CabasPour1Étudiant), Adrien Cézanne (IDRAC), Clara Martin (Formasup), Anastasia De Matos (Formasup), Maxence Cossalter (Anima Conseil) Table ronde #1 de l’Agora

Stand Groupe La Poste

Stand Ministère des Armées

Ouverture du Talk avec Jean-Michel Aulas (Olympique Lyonnais), Maxence Cossalter (Anima Conseil), Gilles Courteix (MEDEF Lyon-Rhône) et Sajid, jeune lycéen

Photo d’équipe Ça match : équipe MEDEF Lyon-Rhône, intervenants, partenaires, sportifs de haut niveau...

Concert d’introduction Franck Boucaud-Maitre (Cafés Chocolats Voisin)

Sajid et Chahinez, jeunes lycéens Table ronde #4 de l’Agora

Philippe Barret (APICIL), Mylene Franceschi (Groupe La Poste) - Mains Tendues

Stand Action Logement

Café des Champions avec Thibaud Nicolin (StadiUp), Paoline Salagnac, Frédéric Covili, Eric Monnin

Pierre Combes (CMS Francis Lefebvre Lyon) et le groupe de musique UNDERCOVER

Bruno Lacroix (Aldès) et Sajid, jeune lycéen

Gilles Courteix (MEDEF Lyon-Rhône), et les lauréats aux Trophées Ça match ! Anzata Ouattara, Youssef Labchiri, Antoine Robushi

Gala de la Fondation RECHERCHE ALZHEIMER THÉÂTRE DES CÉLESTINS

Dix stars réunies au Théâtre des Célestins pour un spectacle unique. Une soirée de gala d’exception, vouée à encourager la recherche scientifique. Considérée comme la plus fréquente des maladies neurodégénératives, la maladie d’Alzheimer fait l’objet d’une attention particulière. À l’initiative de Christelle Bardet et Agathe Natanson-Marielle, Julie Depardieu, Laurent Gerra, Vincent Dedienne ou encore Agnès Letestu étaient conviés à se produire sur la scène du Théâtre des Célestins. Si Carla Bruni n’a pu honorer son engagement pour cause de Covid, la pianiste Jeanne Cherhal a survolé la soirée avec son rythme survolté. Le but : évoquer cette maladie touchant 225 000 Français chaque année. Puis financer la recherche sur cette « pathologie encore méconnue », malgré sa découverte en 1906. « Vivre ou ne pas vivre » avec, la Fondation Recherche Alzheimer a fait son choix. L’avenir doit être enchanté.

Texte : Morgan Couturier

Photos © Saby Maviel et Jean-Luc Mège

Maître Frédéric Gutton, avocat et le chef Joseph Viola (Daniel & Denise)

Richard Brumm, Marie-Christine Herrbach, consul du Luxembourg et Maitre Dominique Bremens, notaire

Christelle Bardet (Fondation Alzheimer) et Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne Rhône-Alpes Cathy et Guy Benhamou (Casino Le Pharaon)

Christian Thermoz, premier adjoint du Maire du 6ème, Jean-Christophe Larose (Groupe Cardinal) et Pierre Nallet (AnaHome Immobilier)

Camille Domois-Gignoux (Oddo BHF), André Genton (Porcher Industries) et Delphine Demichel

Camille Autric (Adéquat), son époux Maître Jean-Baptiste Autric (Delsol Avocat), Franck Colcombet (Auvergne RhôneAlpes Entreprises) et son épouse Charlotte

Marco Polisson (Lyon People), Sophie Aknine (Sotheby’s Lyon), Laure-Marine Godet (Apave) et l’horloger Jean-Louis Maïer

Le chef Fréderic Berthod (33 Cité), Gaëlle et le chef Jean-Christophe Ansanay

Anne-Valérie Durand (Bernachon), Julie Depardieu et Caroline Le Guillou

Gérard Herrbach (France Alzeimer), Marie-Alix et Philippe Roussel, dentiste

Romaric Riquoir (Zabby), Alain Bailly (Les Adresses Confidentielles), Philippe Vorburger, Laurent Gerra, Nicolas Winckler et son épouse Ariane

Soutenue par la Région AURA, la soirée de gala de la Fondation Recherche Alzheimer a réuni sur la scène du Théâtre des Célestins une dizaine d’artistes pour un spectacle inédit et exclusif sur le thème des souvenirs et de la mémoire.

Gala de la Fondation

RECHERCHE ALZHEIMER UN CASTING DE HAUTE VOLÉE

Carla Bruni, victime du COVID, n’a pu rejoindre Lyon pour la représentation.

Photos © Jean-Luc Mège

Christelle Bardet et Agathe Natanson-Marielle, épouse du comédien Jean-Pierre Marielle, décédé en 2019 de la maladie d’Alzheimer, et Julie Depardieu

Christelle Bardet et son compagnon Laurent Gerra

Olivier de Ladoucette, président de la Fondation Recherche Alzheimer

L’humoriste Vincent Dedienne a lu sur scène des passages du livre de Jean-Pierre Marielle « Le grand n’importe quoi »

Le comédien Guillaume Gallienne dans les pas de Proust

De l’avis général, Jeanne Cherhal a crevé l’écran lors du gala

« Toi mon amour » par Marc Lavoine

La comédienne Julie Depardieu

Guillaume Gallienne et Alexandre Astier

Agnès Letestu, danseuse étoile de l’Opéra de Paris

POUR SON DÎNER DE GALA LE CLUB DE L’OURS S’INVITE AU DÉPARTEMENT

On pensait le défi complexe, à savoir surpasser l’édition précédente, déjà magnifiée de la symphonie du carillon de l’Auberge Paul Bocuse. Mais « s’il y a bien un rendez-vous à ne pas manquer, c’est bien le dîner de gala du Club de l’Ours », vante-t-on. À l’heure de célébrer l’édition 2022, Georges Poix et ses équipes, avaient donc pour rude mission de viser mieux. Une mission que le Club de l’Ours sut relever avec brio, son choix se portant sur l’Hôtel du Département et son président, Christophe Guilloteau « Tout était parfait », se réjouit le bureau, à l’heure où 250 invités purent garnir les salons pour profiter du repas. Pour échanger sur ses sujets favoris aussi, alors que ce rassemblement de décideurs ne manque jamais d’évoquer les sujets actuels et « d’actualiser les connaissances ». Bien sûr, si l’urbanisme, un dossier cher à l’hôte du soir, ne manqua pas d’alimenter les discussions, les convives purent surtout profiter du spectacle. Culinaire d’abord. Festif ensuite, avec un show assuré par le Cirque Médrano. Et caritatif enfin, une vente ayant été organisée au profit de l’association Aformetrop, voué à installer des médecins togolais sur les territoires ruraux du pays. Un menu complet donc. Pour une soirée à nouveau réussie !

Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Georges Poix, président du Club de l’Ours

Animations du Cirque Médrano

La table d’honneur

Texte : Morgan Couturier - Photos © Julien Bourreau CG69

BATEAUX LYONNAIS BAPTÊME DU

SAINT-EXUPÉRY

Cinq après la création de la compagnie fluviale des Bateaux Lyonnais, Jean-Claude Lavorel a officialisé l’arrivée du dernier fleuron de sa flotte : le Saint-Exupéry. Un nouveau bateau événementiel destiné au receptif et prêt à accueillir plus de 120 personnes en cocktail. Un luxueux paquebot de 36 mètres de long et 7,5 mètres de large, sur lequel les Lyonnais pourront profiter d’une vue à 360°C sur la ville, à bord comme en terrasse. Preuve du succès imminent de cette « expérience inédite », même la victoire des Bleus sur la pelouse de la Coupe du Monde n’aura su lutter avec l’enthousiasme de cette découverte.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Anne Prost (Anne Prost Organisation), Gilles Sabah (Magner le moment M) et Constance Roche (Anne Prost Organisation)

Jean-Claude Lavorel, ses fils Stanislas et Benjamin en compagnie du tennisman Jo Wilfried Tsonga

Marie Rigaud (Printemps de Pérouges), le soyeux André-Claude Canova et Clotilde Canova (Gurjara 1857)

Pascal Auclair (Groupe ma Santé), Charline Bresse (Lavorel Hôtels) et Nicolas Bret (Magner le moment M)

Virginie Carton, Mathilde Carpentier et Cecilia Prudhomme (OnlyLyon tourisme & Congrès)

Le tennisman Jo Wilfried Tsonga, Semi Ben Janette, capitaine du bateau et Jean- Claude Lavorel (Lavorel Hôtels)

Marco Polisson (Lyon People) et Charline Bresse (Lavorel Hôtels)

Caroline Charretier (By Caroline and Co), Olivier Michel (Lyon City Tour) et Virginie Carton (Office du Tourisme de Lyon)

Sylvain Douce (GL Events), son épouse Anne-Sophie (CNP Assurances) et Nicolas Bret (Magner le moment M)

Barbara André (Caisse d’Epargne RA), Pascal Blache, maire du 6ème et Sibel Monnet (Caisse d’Epargne RA)

Baptême du Saint Exupéry par Jo-Wilfried Tsonga

Prestation de Serment au Palais de la Bourse de Lyon

Prestation de Serment des nouveaux expertscomptables auralpins

Philippe Godfroy (U2P), Serge Bottoli (Compagnie des Experts de Justice de Lyon) et Gilles Claus, Vice-Président de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

CÉRÉMONIE DE PRESTATION DE SERMENT

L’ORDRE

DES

EXPERTS-COMPTABLES

RENFORCÉ PAR 82 NOUVEAUX PROFESSIONNELS

Composé de plus de 2500 professionnels, l’Ordre des ExpertsComptables Auvergne-Rhône-Alpes a vu ses effectifs renforcés par 82 nouvelles recrues. Dans un Palais de la Bourse largement rempli, ces derniers ont pu prêter serment, point final à huit années d’études.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Jean-Luc Mège

Àpeu de choses près, le coup était parfait, le schéma idéal et les comptes soigneusement équilibrés. Dans un monde où les chiffres ont toute leur importance, l’histoire retiendra toutefois, que la promotion de novembre 2022 aura livré un cru en léger déséquilibre. 43 hommes pour 39 femmes, pour un total de 82 heureux, ravis d’intégrer officiellement l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes. Une libération pour ces nouveaux professionnels, dont la cérémonie organisée sous le parrainage du président du Ninkasi, Christophe Fargier, marque l’aboutissement de huit longues et intenses années d’études. Ces derniers en auront alors profité pour prêter le serment de leur intégrité et jurer « d’exercer leur profession avec conscience et probité, de respecter et faire respecter les lois dans leurs travaux ». Choses faites, les voilà prêts à rejoindre l’escouade pilotée par Odile Dubreuil, avec l’ambition d’épauler les chefs d’entreprise dans leur gestion des matières comptables et fiscales.

Yves Chavent, 1er vice-président de la CCI Lyon métropole, St-Etienne, Roanne

Virginie Maureau-Regaldo, Secrétaire Général de l’Ordre des ExpertsComptables AURA, Jacques Maureau, Vice-président du Conseil National de l’Ordre et Damien Cartel, Vice-président de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

Virginie Maureau-Regaldo, Secrétaire Général et Paul Chabrillat, président de la Commission Attractivité de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

Odile Dubreuil, Présidente de l’Ordre des Experts-Comptables AURA et Christophe Fargier, Président du Groupe Ninkasi et parrain de la promotion

Isabelle Ramet, Conseil Régional AURA, Christophe Fargier, Président du Groupe Ninkasi et Gilles Darricau, Gouverneur Militaire de Lyon

Philippe Masson, Vice-président, Christophe Besson et élu et Emmanuel Gauzy, Vice-président de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

Morgane Saclier, Trésorière CJEC Rhône-Alpes, Abderrahman Mekdad, Vice-président CJEC Rhône-Alpes, Chloé Godino, impétrante et Antoine Godino

Stéphanie Gresle, Présidente de la Commission Déontologie, Denis Chomel, Philippe Masson, Vice-président et Virginie Maureau-Regaldo, Secrétaire Général de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

Damien Cartel, Vice-président,

Nathalie Clemaron (IFAURA) et Murielle Perrin, Présidente de la Commission Numérique de l’Ordre des Experts-Comptables AURA

HALLES DE LYON PAUL BOCUSE LA SOIRÉE DES 50 ANS

La grande famille des métiers de bouche a soufflé les 50 bougies des Halles de Lyon en petit comité. La crise sanitaire n’aura pas eu le dernier mot. Les festivités du 50ème anniversaire ont bien eu lieu, mais avec un an de retard sur la date prévue. C’est en effet en 1971 que les Halles de Lyon ont déménagé des Cordeliers vers le nouveau quartier de la Part-Dieu. Il ne reste rien de la merveilleuse halle de fer et de verre qui faisait face à la basilique Saint Bonaventure, victime de la folie bétonnière des années 70. Mais pour en parler, la dernière commerçante encore en activité à avoir connu les deux sites : Renée Richard, légitimement sur scène au côté de Claude Polidori, président de l’association des commerçants pour cet anniversaire qui lance la saison d’hiver du temple de la gastronomie lyonnaise. MP

Photos © Fabrice Schiff

Renée Richard et Claude Polidori, président des Halles Paul Bocuse

Julie, Emy (Sunset Boulevard) et Thomas Vedrine (Baba la Grenouille)

Anne-Valérie Duvand (Bernachon) et le chef Laurent Bouvier (M’Lobster)

Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon People et Thierry Fontaine, président UMIH 69

Alexandra Lemmens (Maison Rousseau) et Béatrice Languille (Balarest)

L’humoriste Laurent Gerra et Françoise Pupier-Sibilia (M’Lobster)

Le chef Fabrice Bonnot (Cuisine & Dépendance), Gaëlle et Richard Sève (Maison Sève)

Jean-Guy Lacombe (JGL décoration), Éric Chetail (Cerise & Potiron) et le photographe Michel Etienne

Isabelle Bretin, Alain Cellerier et Catherine Laforêt, conseillère régionale

Sébastien Bofi, Émilie Gras et Franck Gros (Resto Halles)

Arnaud Languille (Balarest) et Jean-Louis Lemmens (Maison Rousseau)

Virginie Sibert (Chez Léon) et Catherine Molière (Les Garçons Bouchers)

Éric Pecoud, Joël Chalvet (Managos), Gabriel et PierreYves Gas (Plein Gas)

L’HISTOIRE DES HALLES DE LYON est à retrouver dans notre édition spéciale parue en mars 2022, à commander auprès de Marie au 04 72 82 97 78 (10 euros port compris)

Photos

Les Compagnons du Beaujolais

HÔTEL DU DÉPARTEMENT DU RHÔNE LANCEMENT DES BEAUJOLAIS

NOUVEAUX

Les élus du Département du Rhône : Philippe Marion et Pascale Chapot

Marie-Christine Herrbach, consul du Luxembourg et Laurent Brochier (LBMI)

Emmanuel Clavaud, contrôleur Général du SDMIS, Naima Baladi, Médecin-colonel SDMIS et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Elodie Pauze, mairie de Pusignan, Daniel Valéro, élu du Département du Rhône et Muriel Robic, Ville de Bron

Maryline Folleas (Entreprise BFT Transport) et Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône

Christine et Gérard Cormorèche (Crédit Mutuel) avec Dany Morsilli (La Sphère des Possibles)

Tradition respectée dans les grands salons de l’Hôtel du Département, à l’occasion de la mise en perce du premier tonneau de Beaujolais nouveau. Ces festivités beaujolaises ont toujours autant de succès, toutes générations confondues. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à cette avant-première mondiale et applaudi le coup de maillet libérateur du président du Département du Rhône qui jouait à domicile en partenariat avec Le Progrès et l’InterBeaujolais « Le Beaujolais est le vin qui a la plus grande renommée après un autre grand cru français, c’est 14 500 hectares, près de 1000 exploitants pour un chiffre d’affaires supérieur à 20 millions d’euros. On la chance d’avoir un outil agro-alimentaire d’exception. » a déclaré Christophe Guilloteau en remerciant les acteurs de cette fragile réussite. Sept cuvées différentes étaient proposées aux amateurs.

Texte : Marco Polisson

Photos © Fabrice Schiff et Julien Bourreau (CD69)

127 • décembre 2022 • lyon people Sophie Cruz et Catherine Laforêt, conseillères régionales

Henri Junique (Immo Lyon), Muriel Larreché (Le Progrès) et Julien Smati, maire de Rillieux la Pape

Les élus du Département du Rhône : Pascale Bay, Christian Vivier-Merle et Pascale Chapot

Maryll Guilloteau, mairie du 2ème, Romain Billard, conseiller municipal de Lyon et Laure Bremens- Nordblom

L’horloger Jean-Louis Maier et Sophie Aknine (Lyon Sotheby’s)

Maurice Fusier, son épouse Marie-Christine et Gérard Angel

Amandine Talon, miss Rhône 2021 et Léa Sandrin, miss Beaujolais 2021

Annie De Starodoubsky et Pascal Auclair (Ma Santé)

Marco Polisson (Lyon People), Catherine Ricard (CPME) et Jacques Studer (URSSAF)

Le peintre Alain Chevrette et son épouse Laurence

LE CENTRE DE MÉDECINE ESTHÉTIQUE CLMO LYON OUEST DEVIENT BEAUJOUR

Cofondé par le Docteur Didier Pegoud, et désormais présidé par Denis Foucal, le centre de médecine esthétique lyonnais dévoile son nouveau blason « Beaujour » au gré de locaux entièrement rénovés. « Ce nom fait référence à la beauté française, naturelle et vivante. Nous avons entièrement rénové le lieu mais l’équipe médicale est la même. Il y a aujourd’hui plus de 50 médecins qui exercent dans nos centres », relève Gautier Cassagnau, directeur général des 8 centres Beaujour en France. Couleurs marbrées et style moderne, cet antre lyonnais dévoile 300 m2 au gré d’une dizaine de pièces dont chacune est associée à un traitement. Épilation, injectables, peelings, détatouages,.. l’objectif reste le même, celui de proposer une expérience naturelle et qualitative, garantie par une très forte expertise médicale.

Beaujour Lyon Ouest

13, avenue Victor Hugo 69160 Tassin-la-Demi-Lune Tél. 04 78 64 69 95

> Plus d’infos : www.beaujour.com/centres/lyon

Texte : Eva Bourgin – Photos © Alexandre Moulard

Pascal Charmot (Maire de Tassin), Denis Foucal (Président Beaujour) et Ghislaine Bouvier (Adjointe au maire de Tassin)

Caroline Godard, Money Bouskaya (Directrice Centres Beaujour), Silvy Champagnon, Anne Pegoud et Catherine Michel

Dr Christelle Huet (Médecin au Centre Beaujour), Money Bouskaya (Directrice Centres Beaujour) Dr Frédéric Guitarian, Dr Karima Arroud, Dr Madeleine Sonnery-Cottet, Dr Fabienne Bellon-Urda et Dr Roseline Barusta (Médecins au Centre Beaujour)

Dr Madeleine Sonnery-Cottet (Médecin au Centre Beaujour), Dr Yves-Marie Uhlrich (Chirurgien, Conseiller de la Métropole de Lyon Maire Honoraire d’Écully) et Dr Karima Arroud (Médecin au Centre Beaujour)

Christophe Bouveau et Jean Givelet (Dirigeants KLASER)

Gilles Boutet (Padel Shot Saint-Etienne), Camille Doligé (Eiffage), Anne-Marie Castay (SWELSY TECH) et Alain Chavanes (Walor)

Jérôme Wolville (Ste Foy Immobilier), Edouard Cassal, (Evolving Consulting), et Christophe Bouvier (Osiged)

Sophia Jeannot (Lyon People), Dr Yves-Marie Uhlrich (Chirurgien, Conseiller de la Métropole de Lyon, Maire Honoraire d’Écully) et Clémence Bricon (Lyon People)

Prescilla Poyet (Société Générale), Séverine Thollet (Toshiba Chauffage et Clim), Cécile Maisonnier (Toshiba Chauffage et Clim), Nathalie Payet (Foussier) et Marie Beau (Assistante dentaire Cabinet Sevant)

Sophie Demay (Réussite coaching) et Séverine Amico (Directrice Centres Beaujour)

Dr Brice Martinello, Dr Etienne Mazaloubeaux, Aurélianne Pinel (Chargée de Marketing & Com Centres Beaujour), Dr Bastien Lecardonnel, Alexandra Reynier (Notaire) et Dr Romain Coudert

Dr Roseline Barusta et Dr Christelle Huet (Médecins au Centre Beaujour)

Matthias Vogin (Lutronic), Séverine Amico (Directrices Centres Beaujour), Money Bouskaya (Directrices Centres Beaujour), Freddy Prouteau (Lutronic) et Franck Fassbender (Lutronic)

Dr Karima Arroud (Médecin au Centre Beaujour)

Agnès Lavoix (Directrice DermatechComplife) et Dr Didier Pegoud (Cofondateur Beaujour)

Dr Frédéric Guitarian, Denis Foucal, Gautier Cassagnau et Dr Didier Pegoud (Dirigeants cofondateurs Beaujour)

Alain Chavanes, Jérôme Vanier (Tennis club de Lyon), Didier Pegoud et Franck Trichot (Steak ‘n Shake)

L’équipe du Centre Beaujour

L’équipe du Centre Beaujour

SOFITEL BELLECOUR

LE DÉFILÉ DES ENFANTS DE L’IHOPE

Vendredi 25 novembre, un jour à marquer d’une pierre blanche pour les enfants soignés à l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique de Lyon (IHOPe) qui ont défilé dans les salons du Sofitel Bellecour. Ils portaient leurs propres tenues confectionnées sur les 18 derniers mois au Centre Léon Bérard sous le regard attentif et bienveillant de Christine Fouché et Stéphanie Malan, responsables de ce projet de stylisme créé en 2008 et de leur marraine, la styliste Nathalie Chaize. Un instant de sérénité offert aux enfants et à leurs parents.

Nathalie Chaize, marraine du défilé, avec Christine Fouché et Stéphanie Malan

Texte : Eva Bourgin - Photos © Cyril Lestage

photo © Saby Maviel

JAGUAR LAND ROVER INAUGURATION DE LA NOUVELLE CONCESSION

Concession historique des deux marques britanniques, la vitrine Jaguar Land Rover de Limonest s’est officiellement dévoilée sous des contours plus contemporains. Objectif : embellir l’expérience client. L’idée avait été susurrée par la maison-mère directement. En effet, depuis Coventry, Land Rover avait suggéré « d’imaginer un nouvel horizon ». Un futur où même la concession de Limonest retoucherait les dessins de sa boutique historique. Après un an de travaux, orchestrés sans fermeture, c’est désormais chose faite, le showroom a accueilli 300 fidèles venus découvrir deux modèles rares, aux finitions inégalables : le Jaguar F-Pace finition SVR et un éclatant Range Rover dans sa version SVO (Spécial Vehicle Opérations). « Ce sont les plus belles voitures du monde » dixit Thierry Cocco, directeur des sites Automotion.

: Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

Texte

Thierry Cocco, directeur des sites Automotion et Jérôme Sadé, directeur de la concession Jaguar Land Rover

Renaud Balaÿ et Nathalie Chatelus (Atelier Renaud Balaÿ architecte) et Lionel Beaupelliet (MITS)

Maitre Guillaume Gossweiler et son épouse Séverine

Céline Durand et Johanna Decle (Groupe Emil Frey)

Sandrine Torres et sa fille Paloma (Jag Passion)

Les médecins Murielle Ehre, son époux Pascal et Carole Roux

Jérôme Sadé et son équipe

Chloé, Zoé et Camille (Agence les Marly)

Sarah et Jeremy Rochet (J Rochet Architecte d’intérieur)

Pascal Navarranne (Lyonbombing)

Dino Martini (BRM Chronographes)

Philippe Robbrecht, président et directeur exécutif Jaguar Land Rover France

Jaguar F-Pace finition SVR

EQUITA LYON SUR LE PODIUM

Les chiffres viennent d’être certifiés et rendus officiels : l’édition 2022 d’Equita Lyon, le Salon du Cheval de Lyon, et son Longines Equita Lyon, Concours Hippique International, a battu tous les records de fréquentation et enregistre une augmentation de 7% par rapport à 2021. Avec près de 178 000 visiteurs accueillis entre le 26 et le 30 octobre, Equita Lyon surclasse même le précédent record de 175 000 personnes reçues à Eurexpo en 2019, à l’occasion de la dernière édition avant la crise sanitaire. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Sylvie Robert et ses équipes ont appris, au même moment, que GL events Equestrian Sport avait été choisi pour organiser les épreuves olympiques équestres au JO de Paris 2024. C’est Versailles, ici ! MP

Photos © Alexandre Moulard

Maurice Payement (Armée de terre), Florence Mea, Jean-Roch Gaillet (Directeur Général IFCE) et la LieutenantColonel Lebas (Régiment de cavalerie Garde Républicaine.)

Emmanuel Imberton (Cotonnière Lyonnaise), Blandine Vignon (CCI Lyon Métropole) et Philippe Valentin, président CCI Lyon Métropole

Emmanuel Charnavel (Mazars), Arthur Maier (Maier), Marc-Antoine Ginon (GL Events Sport) et Olivier Pacini (Longines Brand Manager France)

Audrey Ferrière, le chef Mathieu Viannay (La Mère Brazier) et Olivier Ginon (Président de GL Events)

Les officiels lors de l’inauguration

Anne-Marie Baezner (GL events) et Olivier Pacini (Brand Manager Longines France)

Jérémy Breaud, vice-président du Conseil Régional

Simon Delestre et Cayman Jolly Jumper

Jacques Navarro, président du comité Régional d’équitation Auvergne-Rhône-Alpes CREARA et Alexandre Naudri, conseiller régional délégué aux sports.

Thibault Laurent, Clara Legouge et Laurence Brosse (OL)

INAUGURATION DU FUMOIR GEORGE POUR AMATEURS DE HAVANE ET DE BUSINESS

Ils auront eu la chance de visiter un lieu unique en avant-première. Fin octobre 2022, une cinquantaine de privilégiés ont pu découvrir en avant-première le salon cosy du Fumoir George. Issu de l’imagination débordante et d’un coup de cœur de l’entrepreneur Simon Hoayek, cet espace consacré aux amateurs de Havane est logé au dernier étage d’un hôtel particulier d’époque Napoléon III situé à Vaise. Baptisé « Les clés de Juliette », ce lieu unique managé par Karen Finzi est dédié, à terme, à des évènements B to B (cocktails, CODIR, réunions corporate).

Il fonctionne comme un club privé, avec une cotisation annuelle de 2000 euros HT, et chacun des 80 membres dispose de sa carte d’accès et d’un casier pour entreposer ses précieux barreaux. Dans leur agenda, chaque mois, une masterclass animée par un professionnel sur un thème fédérateur autour du cigare et d’un spiritueux (rhum, whisky...). Le champion olympique de judo David Douillet a été l’un des premiers à prendre sa carte. La rénovation complète de l’hôtel particulier, confiée à l’architecte Bastien Jovelet et au groupe CRC, sera terminée au printemps 2023.

14, rue Chinard – Lyon 9e Tél. 06 98 69 48 85

Le Fumoir George dispose d’un grand salon et d’un bar alimenté par de beaux crus et des alcools d’exception.

Simon Hoayek, créateur du Fumoir George

Léo Maduro (Maduro) et ses cigares du Nicaragua

Maxime Gilger et ses éditions limitées du Whisky Dalmore

David Rodriguez (Well for Life), Eric Verbrugge (Eurocave), Vincent Lafay (Ostéopathe)

Tomas Parisini (La Table de Chonchon) et Karen Finzi (Les Clés de Juliette)

Vanessa et David Douillet (Champion Olympique de Judo)

Jean-François Donikian (Tech 360) et Dimitri Roux Di Gambatto (Cabinet Licorne Gulf)

En cuisine, Tala Chaker et Mariya

Alban Guyot (Entreprise du Futur), Caroline Robin, Frédéric Volpon (Maison Volpon), Gilles Sagnol (API)

Texte : Marco Polisson – Photos © Doud

SOUPE EN SCÈNE

LA SOIRÉE DE GALA AU CIRQUE MEDRANO

Àédition particulière, sentiments particuliers. Et plus encore, lorsque celle-ci semble partie pour amorcer l’écriture d’un nouveau chapitre. La fin d’une aventure aussi, alors que Fabrice Bonnot laisse encore planer le suspense sur le devenir de Soupe en Scène. « Je marque une pause », livre-til, au lendemain d’une édition d’exception. Celle « de tous les records » avec 4500 litres de soupe vendus au profit du Foyer Notre-Dame des Sans-Abri. Deux temps forts : la soirée de gala avec, à l’invitation de Raoul Gibault, un premier show organisé sous le chapiteau du cirque Medrano, en compagnie d’Hassen Bouchakour et de son célèbre équidé, Peyo Place de la République ensuite, où le public put remonter en musique, des années 80 à aujourd’hui. « Une programmation de ouf », avec sur scène, Faudel, Colonel Reyel, Teo Lavabo, Alycia Steel, Sloane, Patsy ou encore Trois Cafés Gourmands

Albi, chanteur de the Voice saison 8, Fabrice Bonnot, Léandre Lacroix chanteur de the Voice et le pianiste Stéphane White

Patrick Mazaud (BBL Groupe) et Patrick Giezentanner (Le collectif des Lunetiers)

Baptiste Pignol, Isabelle Bretin (Comtoo Solutions) et Stéphane Barral

Angélique Grasso (Avenir Investissement) et Lola Salipur (Liv et Lumière)

Marie-Christine Bonnot et l’artiste peintre Dominique Grégoire

Hassen et Peyo (Association les Sabots du Cœur)

Virginie Collomb (Sogeprom) et Ornella Ruet (Avenir Investissement)

Serge Boscher (CCI R), Fabrice Bonnot et Olivier Jurquet (CCI R)

Pierre Oliver, maire du 2ème et Anne Prost, conseillère du 5ème arrondissement

Laurent Daublain (Syloc) et son épouse Olivia

La vente aux enchères des tabliers du Chef Fabrice Bonnot par le commissairepriseur Clément Schintgen

Texte : Morgan Couturier - Photos © Fabrice Schiff

EPOQU’AUTO

BAT UN NOUVEAU RECORD DE FRÉQUENTATION

RECORD

Le salon consacré aux véhicules de collection a battu un nouveau record d’affluence, à Lyon, dont les élus verts mènent depuis deux ans, une guerre sans merci à la voiture. Les parkings saturés n’ont pas freiné l’enthousiasme des collectionneurs qui ont eu le plaisir de croiser sur le plateau rallye Lancia les animateurs télé François Allain (Vintage Mecanic) et Dominique Chapate (M6 Turbo) accompagnés des pilotes légendaires Jean-Claude Andruet, pilote Alpine / Lancia, sacré champion de France des rallyes 1968-1970 et champion d’Europe des rallyes 1970 accompagné de Bob Neyret. Le salon a refermé ses portes après trois jours intenses pour les bénévoles des 3A, organisateurs d’Epoqu’Auto, les exposants et les responsables de clubs automobiles (au nombre de 182 cette année). Les passionnés se sont déjà donné rendez-vous l’an prochain, pour l’opus #44 programmé du 10 au 12 novembre 2023.

Polisson

Texte : Marco

– Photos © Alexandre Moulard

François Allain (Vintage Mecanic) et Dominique Chapate (M6 Turbo) attentifs aux histoires rallye de Jean-Claude Andruet

Kevin Parsa et Rémy Sabatier sur l’espace West Motors

Jules et son papa Sébastien (Rallye du cœur)

Didier et Christiane, et leur Rolls-Royce 20/25 de 1933

Julien Sarabia, Jean-Paul Bessy (Ancien Président 3A), Didier et Alain Guillaume (Ancien Président Epoqu’Auto)

Christophe, Achille et Emmanuelle Bouveau (K Laser, Sponsor du Rallye du cœur)

Didier Pijolet (Aix Auto Légende), Marc Engelhard, président du RRBC, Stéphane Reiz et Michel Rabian (Salon Caractère)

Alain Fréchet sur l’espace West Motors

Louis et Marco en compagnie de Maître David Metaxas (Avocat)

Les adhérents du Rolls Royce Bentley Club de Lyon posent au côté de la RR Phantom V de 1961

Michel Fournier, président du Club des 3A, Maitre Jean-Pierre Osenat, François Doreau et Stéphane Pavot (Osenat)

Lancia Astria de 1931-1938 prêtée par le Musée de l’Automobile Henri Malartre

NAISSANCE

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur Pierre-Jean Andrieux (ci-contre), papa de Gérard Andrieux, Monsieur Gérard Bechetoille, papa de Stanislas et Humbert Bechetoille ; Monsieur Jean-Yves Dolbeau ; Monsieur Joseph Pianzola, surnommé Jojo, figure des quais de Saône. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

EM LYON

Les actionnaires et la direction de l’école ont annoncé, le 23 novembre, l’arrivée de Guillaume Pepy, qui a accepté de présider le conseil de surveillance d’emlyon. Guillaume Pepy a été président-directeur général du groupe SNCF de 2008 à 2019. Dans son nouveau rôle, il “œuvrera au rayonnement de l’école, et veillera à la bonne dynamique de la réalisation des différents projets stratégiques”.

DAMIEN GOUY-PERRET

Coach en communication, créateur de Détourage Immédiat, l’ancien directeur de cabinet de Pascal Blache à la Mairie du 6ème vient d’entrer à la direction de la communication de la ville de Bron dont il pourrait devenir dircom. Il vient par ailleurs de lancer une émission économique sur LyonMag couplée à une page dans son mensuel. [Source : News2Com]

VILLEURBANNE HAND VHA

Le Villeurbanne Handball, par la voix de son président, Tony Breysse, annonce l’arrivée de Frédéric Bougeant au poste d’entraîneur-Manager de son équipe professionnelle. Frédéric a signé un contrat de deux ans et demi. Il prend les commandes avec comme objectif principal le maintien de l’équipe en Proligue pour la saison en cours.

FÉDÉRATION FRANÇAISE DU BATIMENT

Grégory Fernandez, 38 ans, vient d’être élu président régional du groupe jeunes dirigeants de la FFB Auvergne-Rhône-Alpes. À l’occasion d’une rencontre régionale dans le Beaujolais, le dirigeant d’INAÉ Isolation a ainsi succédé à Xavier Mazza, qui a occupé la présidence durant 6 années.

SOLIDARITÉ

Les étudiants d’EKLYA School of Business et HYBRIA Institute of Business & Technologies, écoles de la CCI de Lyon, ont réalisé une grande opération Nez Rouge au profit de l’association Docteur Clown. Plus de 250 étudiants ont ainsi parcouru plusieurs villes pour vendre des nez rouges, symbolisant l’action de l’association : aller au contact des enfants malades dans les hôpitaux et créer des parenthèses de bonheur. Cette année, ce sont plus de 6 200 euros qui ont été récoltés par les étudiants. « Une occasion de renforcer la solidarité auprès de nos étudiants et de réaliser une action importante auprès des plus vulnérables », se réjouit Sébastien Arcos, le directeur des deux écoles.

Docteur MARC MAGNET CHEVALIER DANS L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

Après 37 ans d’engagement dans les soins palliatifs, le docteur Marc Magnet s’est vu attribuer l’insigne de chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Texte : Eva Bourgin - Photos DR

Il est bien connu, tous les héros ne portent pas de cape... Mieux encore, certains dévouent leur vie au service de l’être humain. Une mission relevée avec brio par le docteur Marc Magnet dont la carrière vient d’être récompensée par l’insigne de chevalier dans l’Ordre national du Mérite, remis par Véronique Trillet Lenoir, professeur des Universités et députée européenne. Vendredi 14 octobre 2022, à Rillieux-La-Pape, aux côtés du docteur Jean-Paul Varichon, président de l’association Soins et Santé et Stéphanie Garreta, directeur général, celle-ci a tenu à rappeler le parcours du médecin. En 1989, ce dernier est nommé à la direction du service de soins palliatifs à l’hôpital des Charmettes puis s’engage dans les années 90 dans la formation. En 2001, il intègre le département médical de l’association Soins et Santé et participe à la mise en place de l’unité Covid en 2020. Un dévouement sans relâche qui lui permet de fédérer autour de lui de nombreux soutiens en pleine crise sanitaire. C’est à lui que les Toques Blanches Lyonnaises ont fait parvenir un lot important de masques dont il a organisé la distribution à diverses associations selon les besoins.

13/11/2022 – Lola chez Capucine Anav et Victor

Je préfère les produits de ma région

Quand Corentin mange le yaourt fabriqué dans la ferme de Bertrand, il partage avec lui le goût du bon et du local.

Retrouvez les produits MA RÉGION, SES TERROIRS dans vos magasins et sur vos marchés. maregionsesterroirs.fr

La Région

Auvergne-Rhône-Alpes 2022 ©Photo JB Gautier Dilo