FLEET 131 FR

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L E

M A G A Z I N E

P O U R

V O T R E

P A R C

A U T O M O B I L E

MAI-JUIN 2020

#131

Simple virage ou changement de cap ? PI TO

CS

Etude McKinsey : quel avenir pour l’après-vente ? Comment allons-nous nous déplacer après le COVID ?

Quel impact sur la gestion des flottes en entreprise ? Comment les valeurs résiduelles réagissent-elles ? Le bon moment pour se tourner vers le leasing ?

LES SUJETS FLEET DU MOMENT Ce que l’on sait sur la fiscalité 2021 Auto : Essai longue durée Mitsubishi Outlander PHEV, Mercedes C300e, Opel Grandland, BMW Série 5 VAB Bike of the Year

POLESTAR ET MG Sur le tremplin de l’électrification


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E D I T O

Viral En plus des souffrances humaines, la crise du COVID a frappé durement notre économie. Au rythme d'une perte hebdomadaire de chiffre d'affaires estimée à 3,7 milliards d'euros par Traxio, le secteur automobile a saigné pendant le confinement. Mais il ne sert à rien de s'apitoyer. Il faut se préparer pour le prochain match. Et ça, c'est un pari important. Car la rapidité ou la lenteur avec laquelle nous sortirons de cette crise a tout à voir avec la résilience de l'économie.

Il ne sert à rien de s'apitoyer. Il faut se préparer pour le prochain match.

Dans ce numéro, nous examinons la situation sous plusieurs lorgnettes : celle des fleetowners, des importateurs, des sociétés de leasing, des consultants... Quels sont les plans et les conseils de relance ? Certains signaux sont encourageants. Par exemple, notre enquête auprès des gestionnaires de flotte et de mobilité montre que la politique en matière de flotte ne change pas fondamentalement. Dans un premier réflexe, de nombreuses flottes louées ont opté pour la prolongation des contrats, mais uniquement à titre de mesure transitoire pour atténuer l'impact de la crise. Les chiffres des ventes de voitures neuves pour 2020 ne pourront jamais approcher ceux d'une année normale. Mais une relance dite en V (un fort rebond du marché) est certainement possible, selon la société de conseil McKinsey. Le segment fleet jouera un rôle crucial à cet égard. Les paramètres d'achat ou de leasing sont plus objectifs que pour les particuliers. En juin, le spécialiste du remarketing Indicata a constaté une reprise des ventes d'occasion en Belgique, qui est beaucoup plus forte que dans d'autres pays européens. Cela aussi, c'est encourageant. Cette crise nous a également appris des choses positives. Le télétravail de masse a fait disparaître les embouteillages en un rien de temps. Si vous savez que 10 % de voitures en moins sur les routes résolvent complètement les embouteillages, c'est certainement quelque chose à prendre en considération pour l'avenir. En outre, les fleetowners ont enregistré des gains rapides en termes de TCO, car le nombre de kilomètres parcourus a considérablement diminué. Autre tendance : plus le besoin de transport individuel augmente, plus le vélo d'entreprise gagne du terrain. Nous vivons aujourd'hui dans un contexte différent qui peut être le début d'un monde différent, plus durable et d'une meilleure mobilité. C'est ma pensée « virale ». N'hésitez pas à partager !

Philip De Paepe Rédacteur en chef philip.depaepe@effectivemedia.be

Colophon RÉALISATION : Effective Media sa - effectivemedia.be RÉDACTEUR EN CHEF Philip De Paepe - philip.depaepe@activemail.be RÉDACTION Grégory Livis, Mika Tuyaerts, Alain Vandersande, Kristof Winckelmans, Anne Claes COORDINATION Anne Claes TRADUCTION Automedium, Virginie Dupont et Michel Buckinx CREATIVE DIRECTOR Peter Meyskens MISE EN PAGE Victor Steemans IMPRESSION Leleu Printing RÉGIE Effective Media sa - effectivemedia.be CHIEF EXECUTIVE OFFICER Philippe Quatennens ADVERTISING MANAGER Nancy Gryson - 0498 120 101 - nancy.gryson@effectivemedia.be, Patrick Quatennens - 0478 22 23 33 patrick.quatennens@effectivemedia.be ABONNENMENTS & CHANGEMENTS D’ADRESSE info@effectivemedia.be EDITEUR RESPONSABLE Philippe Quatennens Automotive Media Centre - Z.1. Researchpark 20 - 1731 Zellik - tél 02 467 61 61 - fax 02 467 61 62 FLEET.be - effectivemedia.be © Effective media 2020 Aucune partie du présent ouvrage ne peut être reproduite et / ou rendue publique sous forme imprimée, photocopiée, microfilmée, ou sous quelque autre forme que ce soit, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur.

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131 S O M M A I R E

JUIN 2020

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SPOTLIGHT Conseil supérieur des Finances : « L’avantage réel des voitures de société imposé aux taux normaux de l’IPP »

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HUMEUR Pourquoi la voiture sortira gagnante de la crise du coronavirus

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FLEET UPDATE Les nouveaux visages du paysage fleet

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FISCALITÉ Les valeurs CO2 pour la taxation en 2021 sont connues

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FLEET PEOPLE 18 Lies Eeckman – Polestar « C’est nous qui menons notre transformation digitale, pas le COVID ! »

20 Catherine Free - MG Belgium « Profitons de l'élan en faveur des véhicules électriques abordables » 26 Xavier De Buck (Touring) « Le vélo et la voiture de société, les ‘gagnants’ du coronavirus »

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FLEET RESEARCH 14 Etude McKinsey automotive : « L’après-vente a résisté à la récession précédente » 22 L’impact du COVID sur les entreprises et leur mobilité : « La voiture tient la route, le vélo gagne en popularité, les transports publics sont K.O. » 29 uelle valeur pour les… valeurs résiduelles ? 32 Leasez ceci attentivement ! 38 La mobilité dans la société du 1,5 mètre : Comment allonsnous nous déplacer après le corona ?

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2WHEELMOBILITY VAB Bike of the Year : et les lauréats sont…

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FLEET AUTO 42 Essai Mercedes-Benz C300e : Mur, mon beau mur, dis-moi qui est la plus branchée ? 44 Essai Opel Grandland X Hybrid4 : Un mariage francoallemand à la mesure du marché fleet ? 46 Essai longue durée : Mitsubishi Outlander PHEV : S’arrêter pour mieux avancer 48 Nouvelle BMW Série 5 : La technologie dominante ? L’hybride rechargeable essence

DANS NOTRE PROCHAINE ÉDITION • Dossier relance COVID : constructeurs, importateurs, concessionnaires, fleetowners, sociétés de leasing… • Dossier 2wheelmobility : vélos, scooters et motos électriques • Essai longue durée : Mitsubishi Outlander PHEV • Essais : SEAT Leon, Volvo XC40 Recharge, BMW 2 Gran Coupé, Audi A3 Sporback,..

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S P O T L I G H T

Conseil supérieur des Finances

« L’avantage réel des voitures de société imposé aux taux normaux de l’IPP » La section « Fiscalité et parafiscalité » du Conseil supérieur des Finances (CSF) publiait début mai un rapport contenant des pistes pour réduire la charge sur le travail et les moyens de financer cette réduction. La voiture de société est (évidemment) épinglée. Grégory Livis - gregory.livis@effectivemedia.be

Les experts de la section « Fiscalité et parafiscalité » du CSF – pour la plupart désignés par le politique – ont pondu un avis de quelque 370 pages regroupant une vingtaine de scénarios de réduction de la pression fiscale sur le travail. Au bout de l’ouvrage, on se rend compte que cette section a trouvé un consensus sur quelques évidences : il faut un système fiscal plus simple et équilibré, avec moins d’exceptions et de déductions. Et blablabla, et blablala. Le coût des différents scénarios s’élève entre 1,2 et 2,5% du PIB. Il faut donc en finir avec certaines « réductions ».

« Eviter d’attribuer des voitures salaires à l’avenir » Le Conseil supérieur de la Fiscalité analyse « la problématique des voitures de société » comme suit : « Il est préférable d’éviter d’attribuer des voitures salaires à l’avenir et, au contraire, de payer les travailleurs en espèces, ce qui leur permet de juger librement de la manière dont leur salaire doit être dépensé. » Du coup, le CSF propose un autre système en neuf points :

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1. Remplacer le régime actuel des voitures de société par un système dans lequel l’avantage réel est imposé aux taux normaux de l’impôt des personnes physiques (IPP). 2. L’avantage réel sera également soumis aux cotisations de sécurité sociale ». 3. L’avantage réel peut toujours être déterminé de manière forfaitaire et tient compte du coût d’acquisition de la voiture (prix d’achat, DIV, etc.), y compris de tous les coûts annuels qui y sont associés (entretien, assurance, taxes, etc.), de l’âge de la voiture et des kilomètres parcourus via les frais de carburant. 4. Les émissions de CO 2 ne sont plus prises en compte (sauf peut-être indirectement par le biais des coûts des combustibles) car cela n’affecte pas la valeur de l’avantage. Le gouvernement peut néanmoins prendre d’autres mesures spécifiques (si nécessaire, fiscales) pour limiter l’utilisation de voitures polluantes. 5. L’avantage tiendra compte du degré d’utilisation privée de la voiture. Les déplacements entre le lieu de résidence et le lieu de travail sont et restent des déplacements privés.

EN BREF : • Coût estimé des voitures de société par le CSF : 1,375 milliard • Un plan en neuf points pour supprimer l’avantage « voiture de société » • Ce rapport ne fait pas l’unanimité parmi les experts du CSF

6. La différence entre la valeur fiscale de l’utilisation d’une voiture de société et la valeur réelle sera progressivement réduite sur plusieurs années, ce qui laissera suffisamment de temps aux travailleurs et aux employeurs pour s’adapter. 7. Le CSF estime cependant qu’il n’est pas approprié de supprimer brusquement le système actuel. 8. L’abolition du système avantageux actuel ne doit pas entraîner une compensation massive des salaires bruts des travailleurs (employés et/ou ouvriers) et des cadres, qui pourrait conduire à une détérioration de la compétitivité. Le système doit être conçu de manière à ce que la réduction d’impôt sur le revenu du travail compense la perte de l’avantage. 9. La déduction limitée du coût des voitures particulières de l’ISOC et de la cotisation spéciale de solidarité devrait être progressivement supprimée. Force est de constater que ces neuf commandements « anti-régime » voiture de société ne sont pas très étayés… Nous aurions aimé une simulation plus précise. En 2,5 ans de réflexion, ce devait être possible.


« Ne récupérer que 1/9 des taxes payées » A la fin du rapport, on apprend que cette approche (et d’autres) ne reçoit pas l’assentiment de l’ensemble des experts du CSF. Une minorité d’entre eux a en effet tenu à faire entendre son désaccord dans ce rapport. « Il y a un bon demi-million de voitures de société en Belgique, sur un total de plus de 4,5 millions de salariés, soit environ 1 salarié sur 9. Si la mesure prévue dans la proposition est mise en œuvre, cela entraînera plusieurs milliers d’euros de

taxes supplémentaires par an pour l’utilisateur type d’une voiture de société. Si ces recettes fiscales supplémentaires sont réparties de manière égale entre tous les salariés à la suite d’une baisse des taux, l’utilisateur type d’une voiture de société ne « récupérera » finalement que 1/9 des taxes supplémentaires payées. L’utilisateur de la voiture-salaire devra donc payer des milliers d’euros de taxes supplémentaires par rapport à la situation actuelle, même après une réduction des taux. Afin de ne pas perdre du pouvoir d’achat, l’employeur devrait alors compenser cette différence par des

augmentations de salaire brut, ce qui entraînerait une augmentation significative du coût salarial pour l’employeur. Selon la proposition majoritaire, l’utilisateur d’une voiture de société devrait également payer l’intégralité des cotisations de sécurité sociale, en plus de cette augmentation d’impôt, ce qui augmenterait encore une fois la facture individuelle. » En tout cas, ce rapport est désormais sur la table du gouvernement (et des prochains négociateurs). Alea jacta est…

« Si la mesure prévue dans la proposition est mise en œuvre, cela entraînera plusieurs milliers d’euros de taxes supplémentaires par an pour l’utilisateur type d’une voiture de société. »

A LIRE SUR FLEET.be

LE COÛTS DES « EXCEPTIONS FISCALES » Le Conseil Supérieur des Finances a calculé le coût pour les autorités de plusieurs dizaines d'« exceptions fiscales » actuelles. On apprend ainsi que : • limiter l’exonération du remboursement des frais de déplacement à 50 % ferait entrer 183 millions dans les caisses ; • supprimer les chèques-repas : 773 millions ; • supprimer les avantages de l’épargne pension : 569 millions ; • supprimer les avantages liés à l’achat d’un véhicule électrique : 0,8 million ; • l’imposition des véhicules de société à l’avantage réel : 1,375 milliard ; • le remboursement des frais de déplacement domicile – lieu de travail représente une dépense fiscale totale de 374 millions (dont 240 pour les transports en commun) ; • l’indemnité vélo : 38 millions.

• Sophia, la nouvelle égérie du combat contre la voiture (de société) ?

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H U M E U R

Pourquoi la voiture sortira gagnante de la crise du coronavirus En période de confinement, nous pratiquons la distanciation sociale, ce qui fait de la vidéoconférence un succès sans précédent. Presque tout le monde s’accorde à dire que cette « découverte » ne sera pas un phénomène temporaire. Elle s’ancrera solidement dans la façon dont nous communiquerons à l’avenir. Les longs déplacements peuvent être évités grâce aux écrans. Cela permet de gagner du temps et d’améliorer la mobilité. Pour nos déplacements, les transports publics ne deviendront probablement pas le moyen de transport le plus populaire pour de nombreuses personnes dans les mois à venir. Un train, un tram ou un métro bondé et une distanciation sociale, je ne vois pas comment cela fonctionnera en pratique.

#12mots La voiture est la forme parfaite de distanciation sociale dans la mobilité.

La voiture est la forme parfaite de distanciation sociale dans la mobilité. C’est un cocon protecteur contre le COVID qui procure une liberté totale lorsque vous vous déplacez. Combiné à un accroissement du travail à domicile et de la vidéoconférence, cela pourrait devenir la solution pour l’avenir. Moins d’embouteillages et aucun risque de contamination. N’oser voyager qu’en voiture par peur d’être infectés par un virus… voilà qui aurait pu relever d’une série Netflix traitant d’une pandémie. Mais en fait, c’est la réalité. Le vélo (électrique) est un allié de la voiture. Une forme saine de mobilité individuelle qui, au sens propre et au sens figuré, crée plus d’espace pour ceux qui sont obligés d’utiliser la voiture. Les transports publics sont confrontés à un défi majeur. C’était en fait déjà le cas avant, sinon peu de gens continueraient à utiliser la voiture dans les embouteillages. Mais aujourd’hui, en plus, ils sont perçus comme une zone de reproduction potentielle du COVID. Il est peut-être temps pour les transports publics de se réinventer complètement. Imaginez un métro confortable et moderne, divisé en salons où il y a suffisamment de distance sociale. Beaucoup se sentiraient à l’aise et les utiliseraient. Vaporisez dans chaque voiture des parfums agréables de marques populaires et diffusez-y des airs de musique. Voyager dans la ville prendrait une autre dimension. En fait, ce n’est pas une invention géniale, c’est ce que je vis tous les jours dans ma voiture…

Retrouvez l’humeur souvent sarcastique de Philippe Quatennens sur l’actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.


U P D A T E

Koen Maes à la tête de Nissan West-Europe Managing Director de Nissan Benelux depuis 2015, Koen Maes a été promu CEO de Nissan West Europe. C’est le Libanais Charbel Abi Ghanem qui lui succède à la tête de Nissan Belux. Celui-ci a rejoint Nissan en 2012 et a engrangé une grande expérience à l’international. Nissan Belux s’est également trouvé un nouveau directeur commercial en la personne d’Hamza Chaaban, qui était jusqu’ici responsable marketing de certains produits.

Sofie De Loecker à la barre de Belfius Auto Lease Courant du mois d’avril, Jens Bosch a décidé de quitter Belfius Auto Lease qu’il dirigeait depuis novembre 2018. C’est Sofie De Loecker qui lui succède dans cette fonction. Sofie De Loecker travaille dans le secteur bancaire depuis 1999. D’abord active chez Artesia Bank (ensuite devenu Dexia), elle a rejoint Belfius en 2012..

Klaudija Casar Torkar (46) prend la direction d’ALD Automotive Belgique. Le 1er septembre, l’ancienne CEO d’ALD Automotive Bulgarie et Hongrie reprendra le flambeau de Miel Horsten, qui a pris la fonction de directeur régional de groupe chez ALD Automotive International depuis le 1er juin.

Laurent Loncke succède à Alain Yvon chez Arval Belgique Entre-temps sur FLEET.be Alain Yvon, qui a rejoint Arval Belgique en tant que Directeur Général en 2016, poursuivra sa carrière au siège d’Arval en France, où il est nommé au poste de Chief Data Officer, dès le 1er juillet 2020. Après presque 25 ans chez BNP Paribas Fortis Retail Banking, Laurent Loncke lui succèdera à la tête de la filiale belge d’Arval.

Thomas Krysztofiak est le nouveau Fleet Manager de Skoda Après plus 12 années passées au chevet de Skoda, dont trois comme Fleet Manager, Cedric Dedobbeleer a décidé de rejoindre l’entreprise familiale dans la construction. C’est Thomas Krysztofiac qui lui succède à la tête du fleet de Skoda. Thomas a rejoint D’Ieteren en 2012. Il y fut d’abord Lease Consultant, puis Area Manager pour Volkswagen D’Ieteren Finance. Depuis 2016, il était Fleet Sales Area Manager pour D’Ieteren.

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Klaudija Casar Torkar aux commandes d'ALD Automotive Belgique

• Le marché belge de l’occasion rattrape fortement son retard • Pourquoi la flotte de demain sera-telle bâtie autour du plug-in hybride… • Luxauto reprend Top Rent Fleet Services • Van Mossel Autolease : un quatrième label de location du groupe néerlandais en Belgique • Recul des ventes en Belgique : quel impact fiscal et quelle relance ?

2wheelmobility dans FLEET.TV ! Le vélo (électrique) est plus populaire que jamais auprès des entreprises. FLEET.TV suit bien sûr de près cette tendance et consacrera désormais dans chacune de ses émissions un chapitre sur la mobilité à deux roues. Dans l’émission des 27 et 28 juin (rediffusion les 4 et 5 juillet), vous pouvez déjà vous attendre à un test avec le speed pedelec Riese & Muller Supercharger 2. L’émission reviendra également sur l'élection du VAB Bike of the Year. Découvrez-en les lauréats plus loin dans ce magazine.


Profitez à nouveau des petites choses… comme la silence de la nouvelle MINI Electric. MINI Cooper S E : CO2 0 g/km 0 l/100 km 15,2 - 16,6 kWh/100 km (WLTP) Informations environnementales : mini.be MINI Belux - BMW Belgium Luxembourg NV/SA - BE 0413533863 - mini.be Contactez votre concessionnaire pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule.


F I S C A L I T Y

Les valeurs CO2 pour la taxation en 2021 sont connues Le SPF Finances a apporté des précisions quant aux valeurs CO2 à prendre en compte pour le calcul de la déductibilité et de l’ATN en 2021, sauf si un gouvernement fédéral en décide autrement d’ici là. Pour les cotisations CO2 et autres taxes régionales, rien n’a été précisé pour le moment. Grégory Livis – gregory.livis@effectivemedia.be

La réglementation européenne en matière d’homologation précise que les constructeurs : • doivent calculer, pour les voitures WLTP, jusqu’au 31/12/2020, une valeur NEDC 2.0 à partir de la valeur WLTP, et • peuvent encore calculer (mais c’est facultatif), à partir du 1/1/2021, cette valeur NEDC 2.0 pour les voitures WLTP • doivent continuer à calculer cette valeur NEDC 2.0 jusqu’au 31/12/2022 pour les voitures émettant moins de 50g/km de CO 2 . Le SPF Finances a décidé de se baser sur ces règles pour établir les valeurs CO 2 à prendre en compte pour le calcul de l’ATN et de la déductibilité. Ainsi, il faudra tenir compte de ces valeurs : • CO 2 NEDC 1.0 si le véhicule ne dispose que d’une valeur NEDC ; • CO 2 WLTP si le véhicule ne dispose que d’une valeur WLTP ; • CO 2 NEDC 2.0 OU CO 2 WLTP (au choix) si le véhicule possède une valeur NEDC et une valeur WLTP. Le certificat de conformité (COC) du véhicule peut être consulté pour vérifier si un véhicule dispose de deux taux d’émissions de CO 2

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(WLTP et NEDC 2.0). En effet, le COC d’un véhicule avec deux taux d’émissions de CO 2 mentionne à la fois un tableau (rubrique 49.1) reprenant les valeurs NEDC de consommation et CO 2 ET un tableau (rubrique 49.4) reprenant les valeurs WLTP de consommation et CO 2 . Il faut prendre la valeur CO 2 « pondérée, combinée » pour les véhicules électriques rechargeables et valeur CO 2 « combinée » pour les autres motorisations.

ATTENTION : cette réglementation reste d’application tant qu’il n’y a pas de gouvernement fédéral de plein exercice qui en décide(rait) autrement. Bien qu’aucune décision n’ait encore été confirmée pour la cotisation CO 2 , il est raisonnable d’imaginer un alignement des règles... Les Régions n’ont pas encore pris de décision non plus en ce qui concerne les taxes de circulation et de mise en circulation.

PLUG-IN HYBRIDE DIESEL ET ESSENCE, ÉGAUX DEVANT LES FINANCES Tout le monde connaît désormais la formule pour calculer la déductibilité des voitures de société : 120% – (0,5% x coeff. x valeur CO 2 /km) Tout le monde avait interprété que le coefficient devait être de 1 pour les voitures diesel et plug-in hybride diesel, et de 0,95 pour les essences, hybrides et plug-in hybrides essence. En réponse à une question parlementaire, le ministre des Finances, Alexander De Croo, a précisé que les hybrides rechargeables diesel et essence étaient en réalité égaux devant les Finances. Le coefficient à adopter est donc bel et bien 0,95 dans les deux cas.


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F L E E T

R E S E A R C H

Etude McKinsey Automotive COVID

« L’après-vente a résisté à la récession précédente » À quoi ressemblera l'avenir du marché de l’après-vente automobile après le COVID ? Le cabinet de conseil McKinsey prend comme référence la crise bancaire de 2008 et dessine des scénarios possibles pour l'avenir. Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivemedia.be

L'analyse de McKinsey s'est concentrée sur les défis propres à la crise du COVID, notamment une baisse soudaine et importante du kilométrage des véhicules. « Ces changements, combinés à la possibilité d'une lente reprise économique, signifient qu'il faudra peut-être des années avant que la demande sur le marché de l’aprèsvente (AV) ne se rétablisse au niveau de 2019 », lit-on dans le rapport. « Face aux nombreux défis à relever, les acteurs du marché de l’AV doivent maintenant prendre des mesures pour améliorer leurs activités et sortir plus forts de la crise. Si notre analyse se concentre sur les États-Unis et l'Europe, nous avons également examiné l'évolution du marché chinois de l’AV, qui montre des signes de reprise. » L’après-vente à l'épreuve de la récession Le marché de l’AV pour les véhicules légers est généralement la partie de l'industrie automobile la plus résistante à la récession. Elle dépend principalement de la taille du parc automobile total plutôt que des ventes de véhicules neufs. Lorsque les pressions économiques amènent les conducteurs à retarder l'achat de nouvelles voitures, les réparations de leurs voitures actuelles (et anciennes) deviennent encore plus importantes.

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Lorsque les pressions économiques amènent les conducteurs à retarder l'achat de nouvelles voitures, les réparations de leurs voitures actuelles (et anciennes) deviennent encore plus importantes.

Pour évaluer la résilience du marché de l’AV, McKinsey s'est penché sur la crise financière de 2007 à 2009. Aux États-Unis, le PIB a alors chuté d'environ 4 %. L'impact économique a fait chuter les ventes de voitures neuves de 42 % et les ventes de voitures d'occasion de 20 %. Il est donc intéressant de noter que l’« aftermarket » n'a baissé que de 1 % au cours de cette période. Les pièces performance (y compris le tuning, les jantes et les pneus haut

de gamme) et les accessoires ont diminué, les entretiens et réparations régulières ont à peine été touchés pendant cette période. La situation est légèrement différente en Europe. McKinsey prend l'exemple de l'Allemagne, le plus grand marché AV en Europe. Le pays a vu son PIB chuter d'environ 5 % pendant la crise financière de 2007 à 2009, mais les interventions du gouvernement ont entraîné des tendances légèrement différentes


dans le secteur automobile par rapport aux États-Unis. Les ventes de voitures neuves ont augmenté de 4,9 %, car le gouvernement a subsidié le remplacement d'anciennes voitures par des neuves. Le marché AV est resté relativement stable, bien que la baisse de 3,8 % ait été beaucoup plus importante que la baisse du kilométrage de l'ordre de 0,6 %. Grâce aux primes pour le neuf, le nombre de véhicules anciens dans le parc automobile a diminué, ce qui a entraîné une baisse de l'AV plus importante en Allemagne qu'aux États-Unis. Une crise n’est pas l’autre Le COVID a créé une situation économique qui est fondamentalement différente des crises précédentes. Le PIB diminuera, comme toujours en période de récession, mais la chute pourrait être deux fois plus importante que la dernière récession, avec des conséquences et une grande incertitude pour les prochains trimestres. La crise du coronavirus engendre d'autres éléments, absents de la crise financière de 2008 : réduction drastique du nombre de kilomètres parcourus, moins de collisions, moins d'activités de détail, une augmentation significative de l'e-commerce, ainsi qu'une moindre utilisation des transports publics. « Et certains développements potentiels tels que les plans de relance des gouvernements et la chute des prix des voitures d'occasion pourraient avoir un effet positif et stabilisateur », temporise le rapport de McKinsey. Deux scénarios pour l’avenir McKinsey a distillé deux scénarios possibles à partir d'une étude macroéconomique plus large applicable au marché de l'AV et, par extension, au secteur automobile dans son ensemble. Dans le scénario le plus optimiste, une forte réaction des autorités parvient à contrôler la propagation du coronavirus dans un délai de deux à trois mois. Les réponses politiques qui soutiennent l'économie compensent en partie les dommages économiques, une crise bancaire est évitée et le PIB mondial se redresse au quatrième trimestre 2020.

Dans le scénario le plus pessimiste, le virus connaît une recrudescence, ce qui entraîne de plus longues périodes de ralentissement ou d'arrêt de l'activité commerciale au niveau local. Avec ces complications, le PIB mondial ne se redressera pas avant fin 2022. « Dans le scénario optimiste, nous prévoyons une baisse des revenus du marché de l'AV en Europe d'environ 5 à 7 % en 2020. Dans le scénario le plus pessimiste, les revenus seraient en chute d’environ 15 à 17% en Europe », prédit McKinsey.

Dans le scénario optimiste, McKinsey prévoit une baisse des revenus du marché de l'AV en Europe d'environ 5 à 7 % en 2020. Dans le scénario le plus pessimiste, les revenus seraient en chute de 15 à 17%.

BUSINESS AS USUAL ? L'analyse de McKinsey suppose que le monde de l'automobile et donc le marché de l'après-vente ne seront plus les mêmes après le COVID. Voici les changements auxquels nous pouvons nous attendre à l'avenir, selon le cabinet de conseil :

Rien ne sert de regarder en arrière. De nouvelles tendances se dessinent suite à la pandémie.

• E-commerce et canaux numériques : de nombreux consommateurs et entreprises utilisent déjà le commerce électronique pour les pièces détachées et cette tendance devrait se renforcer. • Chaîne d’approvisionnement : glissement des fournisseurs éloignés au profit de fournisseurs de proximité pour réduire le risque d'interruption. Pour la même raison, ils vont passer d'un à plusieurs fournisseurs. • Automatisation : l'accélération de l'automatisation de la production, des centres de distribution et des entrepôts. L'impact d'un éventuel nouveau confinement sera moindre. Idem pour le risque de nouvelles infections. • Préférences de consommation : de nouveaux services de “bricolage maison” soutenus par des vidéos vont permettre d’effectuer des entretiens et réparations simples. • La voiture reine à nouveau : la voiture a toutes les chances d'être plébiscitée bien plus que les transports en commun, surtout pour les longues distances. Qui dit kilométrage plus élevé, dit aussi plus d'entretiens et de réparations; • Les plus petits dealers encore plus sous pression : Cette logique était déjà en cours, mais elle sera renforcée. Les petits concessionnaires et réparateurs auront de plus en plus de mal à concurrencer les grands concessionnaires et/ou groupes de concessionnaires en raison des marges étroites et des frais généraux élevés. Le COVID n'a fait qu'accélérer cette tendance.

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F L E E T

R E S E A R C H

Avec l'assouplissement des restrictions, les consommateurs chinois sont revenus à leur niveau normal d'utilisation de la voiture, mais beaucoup hésitent encore à utiliser les transports publics.

Et en Chine ? Le COVID a débuté en Chine, mais l'économie y a également redémarré plus rapidement. McKinsey a analysé cette stratégie de sortie et voit certaines tendances qui pourraient également émerger dans le reste du monde. « Pendant le confinement, de nombreuses villes chinoises ont connu une baisse de 80% de l'utilisation des voitures et de 85 % des transports publics. Avec l'assouplissement des restrictions, les consommateurs ont retrouvé leur niveau d'utilisation de la voiture, mais beaucoup hésitent encore à utiliser les transports publics. Au 24 mars 2020, environ 75 % de la population

Les gens craignent les transports en commun. Ils utilisent donc davantage leur voiture. Qui dit plus d’usage, dit aussi plus d’entretiens et de réparations.

active était de retour au travail - une tendance qui augmente le nombre de kilomètres parcourus. Les garages signalent que de nombreux clients qui avaient reporté l'entretien ces derniers mois reviennent, ce qui augmente la demande au-delà de la normale », ce qui semble encourageant chez McKinsey. Positif, donc, mais un copier-coller de la stratégie de sortie de la Chine n’est pas une évidence. « C'est de bon augure pour l'Europe et les États-Unis, qui ont quelques mois de retard sur la Chine. Mais nous devons également supposer que le COVID aura un effet plus durable sur le nombre de kilomètres

L’impact de la crise financière de 2008 sur ll’après-vente a été plutôt limité.

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parcourus en Europe et aux ÉtatsUnis en 2020, même si les travailleurs retournent au travail. Les restrictions de quarantaine ont été moins sévères dans ces régions, un pourcentage plus élevé de travailleurs font du télétravail et le ralentissement économique pourrait durer plus longtemps, car la confiance des consommateurs pourrait ne pas revenir aussi rapidement. Ce sont autant de facteurs qui pourraient réduire le nombre de déplacements », conclut M. McKinsey.


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P E O P L E

« C’est nous qui menons notre transformation digitale, pas le COVID ! » Lies Eeckman Polestar

A peine nommée à la direction générale de Polestar Belgium, Lies Eeckman a été confrontée à la crise du COVID. Comment cela affecte-t-il une nouvelle marque ? Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivemedia.be

Vous êtes à la tête de Polestar Belgium depuis le 1er février. A peine un mois et demi plus tard, tout le pays est plongé dans le confinement. Quel est l’impact pour une nouvelle marque ?

Il s’agit d’une situation sans précédent. Mais comme nous étions encore en train de préparer notre stratégie de mise sur le marché, l’impact a heureusement été limité. L’usine n’était pas encore opérationnelle et nous n’avions pas encore de concessionnaires ‘physiques’. La crise a éclaté en Chine avant que le démarrage de notre usine. Quand la crise a frappé l’Europe, la Chine entamait son redémarrage. Pour notre usine, il y a eu un léger retard, mais avec un impact très limité sur la production et les délais de livraison.

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Le contact avec les clients (potentiels) est également différent maintenant. Avezvous dû procéder à des ajustements rapides à cet égard ?

Pas vraiment puisque la digitalisation est l’essence de notre marque. Nous n’avons pas eu besoin du COVID pour mener notre transformation digitale. Les clients peuvent toujours nous contacter pour obtenir des informations via notre ‘customer centre’ ou simplement en ligne. Les clients peuvent configurer et acheter la voiture en ligne.

Tout notre processus est déjà 100% numérique pour ceux qui le souhaitent. Nous ne voyons pas d’impact majeur du coronavirus en termes de ventes, de contacts avec les clients ou de livraison. Et nous ne nous attendons pas à ce que cela se produise à l’avenir. Les premières livraisons aux clients auront lieu cet été, comme annoncé initialement.


Des clients ont déjà commandé une voiture sans jamais la conduire. Et pourtant, il s'agit d'un segment que l'on peut appeler « premium ». Cela vous a-t-il surpris ?

Nous sommes agréablement surpris. En Belgique, la Polestar 2 n'a été présentée qu'au Salon de Bruxelles. Les clients potentiels n'ont pas encore pu le conduire. Nous avons reçu de nombreuses critiques positives de la part de journalistes qui ont pu la tester en Suède. C’est donc sympa de voir que les gens commandent une voiture par pure confiance. Je pense que c’est également dû à la combinaison unique de Polestar. D'une part, Volvo, synonyme de qualité et de sécurité. D'autre part, notre société mère Geely, à la pointe de la technologie. Par exemple, nous sommes le premier fabricant au monde à utiliser Android comme système d'exploitation pour le HMI (ndlr : interface homme-machine). Volvo fonctionne particulièrement bien dans les flottes. Est-ce également le cas pour Polestar ?

Nous ciblons un public haut de gamme, tant particulier que fleet. Nous nous adressons au conducteur convaincu de voiture électrique, mais aussi à ceux qui veulent opérer une transition vers l’électrique. On peut supposer que Polestar va suivre les tendances du marché premium en termes de ventes. Il y aura donc effectivement beaucoup de clients B2B dans notre portefeuille.

Notre ambition est de rendre la société meilleure et plus durable. L'électricité en est un catalyseur évident. Avec quelle part en termes de leasing ?

Nous croyons très fortement à la location. Bien plus qu’à la possession d’ailleurs. Tant pour le marché du leasing privé que pour celui des flottes, nos clients peuvent s’adresser à Polestar Lease. Pendant la crise du COVID, les prix des carburants ont dégringolé. Craignez-vous que les gens restent aux carburants classiques si les prix du pétrole restent bas ?

Non. Le bénéfice pour le consommateur n'est pas si grand à cause des taxes élevées sur les carburants. Je ne pense pas que le COVID ralentira la transition vers l'électricité. Au contraire, une crise est aussi une occasion de faire une pause et d’analyser ce que nous faisons. Je remarque également que l'esprit du temps est tout à fait en accord avec l’objectif de la marque. Notre ambition est de rendre la société meilleure et plus durable. L'électricité en est un catalyseur évident. Les appels se multiplient pour ne pas revenir à l’ancienne ‘normalité’ et à tirer les leçons de cette crise. Choisir le ‘mieux’ plutôt que le ‘plus’. Notre campagne ‘Goodbye normal,

welcome Polestar 2’ (Adieu la normalité, bienvenue à Polestar 2) correspond parfaitement à cette vision. Nous nous félicitons de la nouvelle normalité et sommes fermement convaincus que l'électrique est la réponse aux défis durables auxquels notre secteur est confronté. C'est pourquoi nos batteries sont non seulement durables, mais nous accordons également beaucoup d'attention à l'aspect éthique dans la production et l'approvisionnement des matières premières. Nous croyons fermement à la puissance d'une économie circulaire. Car il ne s'agit pas seulement de 100% d'électricité, mais surtout de 100% d'absence d'émissions. Des matières premières au recyclage, quel est l'impact pendant tout le cycle de vie d'un véhicule électrique : voilà ce sur quoi devrait porter le débat. Polestar mise sur une expérience client totalement nouvelle. A quoi pouvons-nous nous attendre concrètement ?

C’est ce que nous appelons l’approche « sans tracas ». Polestar s’efforce de rendre la vie de nos clients plus facile et plus agréable. Cela va de la commande d’une voiture en un clic de souris à la livraison d’une voiture à leur domicile ou à leur bureau, en passant par la prise en charge et le retour de la voiture pour son entretien. Mais ce n’est pas parce que nous sommes une marque digitale par essence que nous ne prêtons pas attention à l’aspect personnel. À long terme, cette interaction humaine directe déterminera notre niveau au sein du marché premium. Concrètement, cela se traduit par quatre espaces Polestar. Pas des showrooms au sens classique du terme, mais des boutiques. Au total, il y en aura quatre : à Gand, Bruxelles, Liège et Anvers. Les clients pourront s’y rendre pour un essai routier, pour y poser des questions supplémentaires, etc. Nous avons également un ‘customer service center’ que les gens peuvent appeler pour poser leurs questions. Polestar est une histoire et/et : digitale par essence, notre marque multiplie les canaux pour le bien de nos clients.

En Belgique, la Polestar 2 n'a été présentée qu'au Salon de Bruxelles, mais de nombreux clients l’ont commandée sans même l’avoir essayée.

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P E O P L E

« Profitons de l'élan en faveur des véhicules électriques abordables » Catherine Free, Managing Director MG Belgium

MG est - tout comme Polestar une nouvelle marque électrique sur notre marché, bien que dans un segment différent. Et à sa tête, c'est aussi une femme : Catherine Free. Et les deux marques d'origine chinoise ont été confrontées à la pandémie COVID lors de leur lancement. Il existe de nombreux parallèles, mais il y a certainement des différences dans la façon de vivre et de traiter la situation. Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

Catherine Free : « En termes logistiques, nous ne prévoyons pas d’allongement des délais de livraison. Si vous commandez votre MG aujourd'hui, elle vous sera livrée la semaine prochaine. »

Fin de l'année dernière, vous êtes nommée au poste de Country Manager pour la marque MG. Quelques mois plus tard survient le confinement. Comment une nouvelle marque vit-elle cette situation ?

Le contrat avec Alcomotive pour la distribution de MG a été signé en novembre 2019 et j'ai pris mes fonctions en décembre. Ensuite, la stratégie de mise sur le marché a commencé très rapidement. Notre présence au Salon de l'automobile en janvier dernier a suscité beaucoup d'intérêt de la part des particuliers et des fleetowners. La

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notoriété, c'est toujours important pour une nouvelle marque. Et puis, il y a eu le COVID, avec un impact sur nos objectifs de vente pour le reste de l'année. C'est vrai pour toutes les marques. MG Europe a élaboré un plan de soutien pour nous aider dans les mois à venir. En fait, c'est comme si nous relancions notre stratégie de mise sur le marché. En tant que nouvelle marque, il est important d'atteindre les clients potentiels. La stratégie a-t-elle été ajustée à cet égard également ?

Nous sommes une marque atypique qui ne suit pas le schéma classique des ventes. Nous croyons fermement au trajet digital. Nous ne sommes pas encore au point de conclure efficacement les ventes numériques, mais MG a l'intention de le faire dans le courant de 2021. La communication classique restera également importante, par exemple avec des publicités télévisées à l'automne afin d'atteindre le plus grand nombre possible de clients potentiels.


Jusqu'à présent, ce sont principalement des particuliers qui ont acheté, mais beaucoup d'entre eux ont quand même un numéro de TVA pour bénéficier de l'avantage fiscal.

MG ZS EV

Les clients qui envisagent d'acheter une voiture électrique pour la première fois veulent en général l'essayer avant de se décider. Avez-vous dû procéder à des ajustements à cet égard ?

Nous travaillons avec sept 'brandstores' et il y aura également un pop-up store dans le Limbourg parce que cette région n'était pas couverte. C'est à Hasselt, dans le nouveau centre commercial Quartier Bleu. Au Limbourg, nous expérimenteront également des véhicules d'essai livrés à domicile. Une équipe spécifique a été mise en place pour gérer cela. Nous verrons ensuite si cette approche est également applicable à nos brandstores. Ceux-ci sont liés aux distributeurs fleet Hyundai. En outre, nous explorons également d'autres voies digitales, comme la communication vidéo WhatsApp lorsque quelqu'un entre sur le site web et souhaite obtenir des informations supplémentaires. Pensez-vous que le COVID aura un impact sur les délais de livraison dans les mois à venir ?

Non, MG Europe est situé aux Pays-Bas et il y a encore 3.000 à 3.500 voitures en stock pour une livraison dans tous les pays

européens. Ce stock a d'ailleurs été constitué avant le déclenchement de la pandémie. Nous avons également notre propre stock en Belgique. En termes logistiques, nous ne prévoyons aucun problème et certainement pas de délais de livraison allongés. Si vous commandez votre MG aujourd'hui, elle vous sera livrée la semaine prochaine. Quel mix commercial attendez-vous entre les particuliers et le B2B ?

Jusqu'à présent, ce sont principalement des particuliers qui ont acheté, mais beaucoup d'entre eux ont quand même un numéro de TVA pour bénéficier de l'avantage fiscal. Mais on sait que le fleet sera le pionnier en matière de VE. L'approche du fleet prend du temps. C'est une stratégie à long terme. Les clients fleet exigent également des solutions complètes avec une infrastructure de recharge, tant de la part des employés que de l'entreprise elle-même. Nous travaillons donc aussi à des solutions ‘zéro souci’.

Tous ceux qui voulaient passer à un VE abordable restaient sur leur faim jusqu'à présent. Si vous regardez la qualité, l'équipement et le prix, ce sont des atouts qui jouent en notre faveur. La crise du coronavirus va-t-elle accélérer ou ralentir la transition vers les VE ?

Je pense à une accélération. J'en veux pour exemple la transition rapide de nombreuses entreprises vers le télétravail, qui est en soi bon pour la mobilité, le climat et l'environnement. On prend de plus en plus conscience que nous pouvons également donner une orientation positive à cette crise en nous concentrant sur une plus grande durabilité dès maintenant. L'élan pour passer à des véhicules 'zéro émission' était déjà là - certainement au niveau politique - mais le consommateur rechignait généralement sur le prix. Je suis assez optimiste quant au rôle que joueront les voitures électriques abordables dans cette transition.

Je pense que nous toucherons un peu plus les particuliers que ne le font les marques premium. C'est ce que nous apprennent les sondages.

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R E S E A R C H

« La voiture tient la route, le vélo gagne en popularité, les transports publics sont K.O. » L’impact du COVID sur les entreprises et leur mobilité

Il relève de l'euphémisme que de dire que l'économie est touchée par le COVID. Mais quelle est la profondeur de la crise et quel sera l'impact sur les entreprises et leurs politiques de mobilité ? Enquête auprès de membres de la BFFMM (Fédération belge des Fleet & Mobility Managers) et de l'AFFM (Association francophone des Fleet Managers). Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivemedia.be

Quel a été l'impact de la crise sur votre entreprise ? Le chômage temporaire a-t-il été introduit ? Si oui, pour combien de temps et s'agissait-il de chômage technique à temps plein ou à temps partiel ?

Selon les secteurs, le chômage temporaire a été introduit dans de nombreuses entreprises. Généralement pendant toute la période de fermeture, mais dans de nombreux cas, limitée à quelques jours par semaine. D'autres entreprises et organisations ont vu leur activité augmenter de manière significative parce qu'elles sont actives dans des secteurs clés ou gravitent autour de ces secteurs. Là, pas question de chômage temporaire ! L'avenir de votre entreprise a-t-il été hypothéqué par la crise ? Y aura-t-il des licenciements définitifs ?

Presque personne n'a répondu que des licenciements directs avaient eu lieu pendant le confinement. Tous craignent néanmoins

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un deuxième lockdown, qui frapperait l'économie encore plus durement. Dans ce cas, les licenciements ne sont pas exclus. La prudence semble être la conseillère des entreprises qui ne s'étalent pas sur le sujet à ce stade. Nous ressentons principalement l'espoir d'une forte reprise économique au cours des deux derniers trimestres de l'année. En attendant, les entreprises s'efforcent d'être aussi créatives que possible pour faire face à ces circonstances difficiles. Parmi les réponses reçues : « Cette crise a un impact sur notre chiffre d'affaires, mais nous allons essayer de compenser cela en réduisant les coûts et en reportant les investissements pendant un certain temps ».

Quelles mesures avez-vous prises pendant le confinement en termes de gestion de flotte ?

Prolonger les contrats de leasing : ce fut la première mesure prise par la plupart des flottes pour atténuer l'impact du COVID. Et ce, de quelques mois à une prolongation de 4 à 5 ans. Dans le cas des flottes non-leasées, de nombreuses commandes ont été reportées à l'automne ou même à 2021. On note aussi l'intérêt de certaines de ces entreprises pour le leasing. Les voitures de pool ont été plus fréquemment utilisées. Certains fleetowners ont également recalculé le nombre de kilomètres parcourus par les voitures qui ne doivent pas rouler longtemps. D'autres ont demandé un report de paiement.


Certaines entreprises remettent également en question la voiture de société.

Les entreprises voulaient continuer à gérer leur flotte normalement. Mais en raison de la fermeture des concessions, ce fut impossible dans la pratique.

Un fleetowner a fait état de difficultés dues à la fermeture des concessions, ce qui signifie qu'aucun devis, aucune livraison, aucun entretien ou réparation n'était possible. Nous avons reçu d'autres commentaires de ce type : les entreprises voulaient continuer à gérer leur flotte normalement. Mais en raison de la fermeture des concessions, ce fut impossible dans la pratique. Votre politique fleet et de mobilité seront-elles différentes à l'avenir en raison du corona ? Si oui, de quelle manière ?

De nombreuses entreprises sont déjà en transition vers une politique de mobilité différente - plus variée mais ne voient pas nécessairement une évolution plus rapide à travers la crise. Le vélo de société était déjà en croissance et cette tendance se poursuit fortement, selon notre enquête. Pour les distances plus courtes, la bicyclette est de plus en plus considérée comme l'alternative aux transports publics.

Jessica Grasso, Chief Project Officer chez EverZinc Group : « Notre direction considère de plus en plus la voiture de société comme un luxe. A moyen terme, cela aura certainement des conséquences ». En revanche, nous ne voyons pas de tendance à la réduction des flottes dans toutes les réponses. La plupart des répondants attendent l'impact de la crise dans les prochains mois pour prendre une décision à ce sujet. Une personne interrogée ne voit clairement aucun avantage à utiliser les transports publics comme alternative : « Ce qui est clair - et certains n'aimeront pas l'entendre c'est que les transports publics ne constituent PAS une alternative ». Pensez-vous que le télétravail restera un élément structurel de votre entreprise ? Si oui, attendez-vous également un impact positif sur le TCO de votre flotte ?

« Moins de consommation de carburant, réduction du nombre de parkings, moins d'espace de location pour les bureaux » : les entreprises voient bien les avantages du télétravail. La plupart souhaitent introduire le télétravail de façon permanente dans leur organisation du travail, mais au maximum 2 à 3 jours par semaine. Sandra Eemans, Mobility Officer chez Mediahuis : « On s'attend à ce que le travail à domicile reste plus courant et soit possible dans un plus grand nombre de services. Bien sûr, cela aura un impact sur

le TCO de notre flotte, mais d'un autre côté, cette transition entraînera également d'autres coûts (par exemple, les indemnités de télétravail). Il se peut également que certains employés veuillent échanger leur voiture contre une indemnité de télétravail, par exemple ». Aviez-vous des plans d'électrification de votre flotte avant le COVID ? Seront-ils poursuivis ou les retarderez-vous ?

Une personne interrogée a estimé qu'un retard était possible en raison du faible prix du carburant, mais la teneur est en fait sans équivoque : ceux qui avaient déjà des projets dans ce sens, continuent tout simplement. D'autres qui n'avaient pas de projets dans ce sens ne sont certainement pas enclins à l'envisager plus rapidement maintenant. Attendez-vous de la part des sociétés de leasing des formules plus souples qui combinent le long terme et le court terme ?

Il y a certainement une demande pour plus de flexibilité dans cette économie incertaine, mais les fleetowners sont bien conscients que cela a un prix : « Les formules combinées à court et à long terme auront inévitablement un impact sur les coûts mensuels. L'une des raisons en est les buy-backs que les importateurs proposeront aux loueurs court terme », explique une personne interrogée. Un autre fleetowner fait le lien entre l'écologisation et les formules de leasing : « Nous sommes confrontés à une révolution dans le

« Le télétravail aura un impact sur le TCO de notre flotte, mais cette transition entraînera également d'autres coûts (par exemple, les indemnités de télétravail). » Sandra Eemans, Mobility Officer chez Mediahuis

Une tendance évidente : le télétravail deviendra la norme, même après le COVID.

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R E S E A R C H

fleet avec une off re accrue de VE, d'hybrides, de moteurs à hydrogène, de moteurs diesel et essence très économiques, de véhicules autonomes... le leasing sur 36 mois deviendra-t-il la norme ? » D'autres se disent favorables à la flexibilité mais sont sceptiques : « Je l'espère, mais ce sera un exercice difficile, ils sont tous si traditionnels et peu flexibles ». Que pensez-vous du fait que certains dealers appliquent un supplément corona ?

Pas de réponse uniforme. Certains font preuve de compréhension, d'autres un peu moins, se montrant même ironiques : « Mon boulanger et mon boucher ont également des coûts plus élevés en raison des mesures corona et ils ne facturent pas de supplément ». Pour les flottes en leasing, la question se pose autrement. « C'est plutôt une question pour les loueurs. Ce n'est pas prévu dans l'entretien régulier. D'autre part, chaque entreprise est confrontée à un impact corona. Cette pratique ne fera qu'encourager l'inflation. Des mesures gouvernementales s'imposent », conclut Sandra Eeman de Mediahuis.

LES GRANDES TENDANCES Voici les grandes tendances qui se dégagent des propos des entreprises interrogées : • Le chômage temporaire a été introduit en masse pendant le confinement. • Aucun ou peu de licenciements permanents. On observe l'évolution dans les mois à venir. • La prolongation des contrats de leasing (ou de l'usage des véhicules) fut la norme. • Il n'y a pas de révolution majeure dans la politique fleet et de mobilité. • Le télétravail devient la norme, même après le COVID. • Électrification de la flotte : pas d'accélération ni de ralentissement ; les entreprises s'en tiennent à leur stratégie déjà définie. • Les vélos de société sont de plus en plus populaires comme alternative aux transports publics. • Il y a une demande pour des formules de leasing plus flexibles, mais un scepticisme sur l'offre et le prix.

« Ce qui est clair - et certains n'aimeront pas l'entendre c'est que les transports publics ne constituent PAS une alternative ».

Le COVID n'accélère pas l'électrification des flottes. Ceux qui avaient déjà des projets dans ce sens les poursuivent. Sans plus.

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Faire évoluer la mobilité : on a tous à y gagner. Nous savons à quel point la mobilité est cruciale dans le développement de votre business. Et nous savons à quel point Touring, en tant qu’acteur de premier rang, a un grand rôle à jouer dans la mobilité de demain. Une mobilité bénéfique à l’efficacité de votre entreprise et donc à votre succès. C’est pourquoi nous travaillons déjà à de nouvelles solutions et réfléchissons à l’avenir. Touring est maintenant là aussi pour donner un coup de boost à votre voiture électrique et vous permettre de continuer votre route jusqu’à une borne de chargement. Car aujourd’hui comme demain, votre mobilité est notre priorité. Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous au 02 233 24 53 ou via tbs@touring.be

touring.be Touring Club – Rue de la Loi 44 – 1040 Bruxelles – 02 233 22 02 – touring.be Les prestations garanties en Belgique sont opérées par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., dont le siège social est établi en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA.


P E O P L E

« Le vélo et la voiture de société, les ‘gagnants’ du coronavirus » Xavier De Buck (Touring)

Xavier De Buck : « Le vélo va s’imposer comme alternative à la voiture. »

C'est un début en fanfare pour Xavier De Buck dans ses nouvelles fonctions. En pleine crise du coronavirus, il a repris le flambeau de David Favest en tant que Directeur Business to Business du club mobilité Touring. Dans un entretien exclusif, il nous raconte son vécu des dernières semaines et se tourne vers l'avenir. Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Comment avez-vous vécu la crise du COVID chez Touring ?

Xavier De Buck : « Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a fallu s'adapter. Je n'ai pas vu certains des membres de l'équipe depuis un mois et demi (rires). Je dois dire que chez Touring, nous avons réagi rapidement en faveur du télétravail. Plus de 90 % du personnel administratif travaille à domicile. C'est difficile, mais réalisable. L'essentiel est de bien communiquer et de le faire ouvertement. Et en ce qui concerne nos patrouilleurs, ils ne peuvent évidemment pas travailler depuis chez eux, mais ils ont reçu du matériel et des instructions pour

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faire leur travail de la manière la plus sûre possible. »

augmentation du nombre d'interventions, en particulier celles liées aux batteries. »

Certains pensent que le coronavirus va provoquer un séisme dans le paysage de la mobilité. Partagez-vous cet avis ?

Vous essayez quand même d’anticiper certaines tendances…

X. De Buck : « C'est encore un mystère pour moi. Tout dépend de ce que le conseil de sécurité décide et de ce que les employeurs en font. Le télétravail, par exemple, restera-t-il la norme ? Nous constatons déjà davantage de trafic sur les routes, même si nous sommes encore loin de la situation normale. Nous avons vu un pic élevé les 4 et 11 mai, lorsque l'économie a redémarré. Nous y avons constaté une forte

X. De Buck : « Touring est une entreprise qui veut garantir la mobilité de ses membres et de ses clients. Cela signifie également que nous devons nous organiser en fonction de l'évolution du parc de véhicules. C'est quelque chose que nous faisons depuis des décennies et cela ne changera certainement pas à l'avenir. Nous devons suivre de près l'évolution du secteur automobile et y répondre. »


« Touring s'organise depuis des décennies en fonction de l'évolution du parc automobile et nous continuerons à le faire à l'avenir. »

TOURING DÉPANNE GRATUITEMENT LE PERSONNEL MÉDICAL Le 18 mars, Touring s'est positionné aux côtés du personnel médical en leur proposant un dépannage gratuit. « Nous avons pris cette décision assez rapidement », explique Xavier De Buck. « Je connais moimême quelques personnes du secteur médical et je dois dire que ce sont de véritables héros. Nous essayons de les soutenir à notre manière et du mieux que nous pouvons. »

« L'une de ces tendances sera sans aucun doute un engagement plus important en faveur de mesures écologiques, avec la voiture électrique aux avant-postes. Cellesci deviennent de plus en plus intéressantes d'un point de vue fiscal, mais les entreprises veulent aussi se présenter de manière de plus en plus écologique. De ce fait, nous utilisons des véhicules qui peuvent dépanner les VE en cas de panne de batterie. » Voitures connectées Les vélos semblent, eux aussi, gagner en popularité.

X. De Buck : « Je vois en effet beaucoup de vélos dans les rues. Nous sommes intimement convaincus que de nombreux employés considèrent le vélo électrique comme alternative à la voiture pour des trajets de 20 à 30 km. Dans les pays asiatiques, la voiture et le vélo sont les gagnants de la crise du

coronavirus - pour autant qu'on puisse parler de 'gagnants' après une telle pandémie bien sûr. » « Chez Touring, nous avons déjà un produit très spécifique pour les vélos : une assurance avec des services non seulement techniques, mais aussi médicaux. Nous constatons en effet qu'en raison du nombre croissant de vélos, les accidents sont plus nombreux. C'est pourquoi nous assurons déjà aujourd'hui contre les ennuis techniques et médicaux à hauteur de 6.500 euros. Cette off re suscite pas mal d'intérêt. »

Jusqu'au 31 décembre 2020, tous les travailleurs de la santé peuvent être assistés gratuitement via le numéro de téléphone spécialement créé à cet effet, le 0800 24 0 24. L'assistance gratuite est valable pour les voitures, les motos/ scooters et les vélos. Toute personne travaillant dans le secteur des soins de santé peuvent bénéficier de cette action. Ces personnes peuvent s'inscrire sur le site web de Touring.be. Elles recevront un e-mail de confirmation avec éventuellement un rappel du numéro de téléphone (0800 24 0 24).

Et si nous regardons un peu plus loin dans l'avenir : à quelle nouvelle technologie vous préparez-vous désormais ?

X. De Buck : « Nous investissons déjà dans la technologie liée aux voitures connectées. L'objectif est de saisir de manière proactive les informations provenant de la voiture du client et de pouvoir ainsi prévoir les pannes en quelque

sorte. Le client peut ainsi anticiper et perdre le moins de temps possible. Pour beaucoup de gens, cela semble lointain, mais nous effectuerons déjà les premiers tests à la fin de cette année. »

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Faire évoluer la mobilité : on a tous à y gagner. +

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Nous savons à quel point la mobilité est cruciale dans le développement de votre business. Et nous savons à quel point Touring, en tant qu’acteur de premier rang, a un grand rôle à jouer dans la mobilité de demain. Une mobilité bénéfique à l’efficacité de votre entreprise et donc à votre succès. C’est pourquoi nous travaillons déjà à de nouvelles solutions et réfléchissons à l’avenir. En ville, nos patrouilleurs se déplacent aussi à vélo pour les dépannages, car aujourd’hui comme demain, votre mobilité est notre priorité. Vous voulez en savoir plus ? Contactez-nous au 02 233 24 53 ou via tbs@touring.be

touring.be Touring Club – Rue de la Loi 44 – 1040 Bruxelles – 02 233 22 02 – touring.be. Les prestations garanties en Belgique sont opérées par Touring Club Royal de Belgique a.s.b.l., dont le siège social est établi en Belgique, à 1040 Bruxelles, Rue de la Loi 44, RPM 0403.471.597 Bruxelles, CBC BE55 1910 4222 2244 CREGBEBB, FSMA n° 011210 cA.


Quelle valeur pour les… valeurs résiduelles ? Après avoir endeuillé la Chine, le COVID sème la panique en Europe dès le mois de février. La fermeture des usines risque de provoquer un problème d’approvisionnement des voitures neuves, augmentant l’attrait des voitures d’occasion. En cas de persistance, les valeurs résiduelles de la seconde main pourraient en bénéficier. Sauf que les loueurs court terme sont au bord de l’asphyxie, notamment de par la fermeture des aéroports. On craint alors un retour massif de leurs jeunes occasions sur le marché. Pas bon pour les valeurs résiduelles… Le déconfinement désormais acté, qu’en est-il des valeurs résiduelles ? Qu’attendre à terme ? Prenons notre boule de cristal… Grégory Livis – gregory.livis@effectivemedia.be

A la mi-avril, Miel Horsten, président (mais plus pour longtemps, vu sa promotion internationale) de Renta, la Fédération belge des Loueurs de Véhicules, se montrait rassurant quant aux valeurs résiduelles. « La production de voitures neuves a très fortement chuté aujourd’hui. Pour certaines marques, la production est complètement arrêtée. La valeur résiduelle des voitures que nous mettons sur la route aujourd’hui sera de toute façon bonne dans trois ans. Je ne pense donc pas qu’il devrait y avoir de grandes corrections des valeurs résiduelles aujourd’hui. La question est de savoir dans quelle mesure les ventes d’occasion vont redémarrer. Cela pourrait prendre un peu plus de temps que pour le reste du business. Aussi en raison du caractère international. Nous exportons près de

80 % de nos véhicules d’occasion. » Maintenant que le secteur automobile dans son ensemble est à nouveau au travail, que constate-t-on ? La situation à la sortie du lockdown Dans les 13 pays européens monitorés par l’observateur du marché de l’occasion Indicata - filiale du remarketer Autorola -, les ventes de véhicules d’occasion affichaient, pour l’ensemble du mois de mai, une baisse de 17% par rapport à l'année précédente. « La tendance est à la hausse, la dernière semaine de mai n’ayant enregistré qu’une baisse de 9% », apprend-on chez Indicata. « Le marché belge a connu l'un des rebondissements les plus rapides de tous les pays d'Europe », peuton lire dans un rapport d’Indicata. « Alors que les volumes de mai ont baissé de 15% sur l'ensemble du

EN BREF : • La Belgique a connu une reprise assez rapide du marché de l’occasion. • Les prix n’ont pas trop baissé en mai, mais ça devrait s’aggraver d’ici la fin de l’année. • Les jeunes voitures d'occasion jusqu'à 24 mois devraient souffrir davantage.

Le désamour du diesel s’est poursuivi à la sortie du confinement avec un recul de 30% des ventes en mai.

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O W N E R

Les ventes de véhicules hybrides d’occasion ont augmenté de 15% en mai 2020.

mois, le taux de rotation sur 7 jours a quadruplé depuis la fin avril et est revenu à son niveau de l'année précédente. En plus d'un démarrage rapide des ventes, contrairement à de nombreux autres pays, les revendeurs belges ont activement rafraîchi leur stock, ce qui a également permis de maintenir le marché à flot. » Toujours selon la filiale d’Autorola, les prix de la seconde main ont commencé à bouger progressivement, la Suède, le pays le moins confiné d’Europe, ayant connu la plus forte réduction de prix (4,2 %) entre le 1er février et le 31 mai 2020. En termes de pricing, la Belgique fait d’ailleurs figure de bon élève, avec une réduction de « seulement » 1,8% sur cette même période. Le prix est resté relativement stable au cours de la période COVID. Entre le 1er février et le 31 mai 2020, ils ont été réduits de 1,8% en Belgique.

Evolution des prix* de l’occasion dans différents pays (1/2 – 31/5/2020) Turquie Royaume-Uni France Belgique Italie Autriche Espagne Allemagne Portugal Danemark Pologne Pays-Bas Suède Source : INDICATA * moyenne pondérée

Quels véhicules ?

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+13,2% +0,4% -0,5% -1,8% -1,9% -2,2% -2,2% -2,6% -2,6% -2,7% -3,0% -3,1% -4,2%

En Belgique, toujours selon Indicata, quasiment tous les segments étaient en perte de vitesse en mai 2020 par rapport à mai 2019 sur le marché de l’occasion. Quasiment, car il y en a deux qui tirent leur épingle du jeu : les voitures luxe (+3%) et celles de sport (+18%). Une tendance relevée un peu partout par Indicata. Le segment qui souff re le plus – mais estce réellement une surprise ? – c’est celui des monospaces (-32%). Le désamour du diesel s’est poursuivi à la sortie du confinement avec un recul de 30% des ventes en mai. L’essence progresse de 6%, l’hybride de 15%. Si les voitures de tous âges ont eu

du mal à trouver acquéreur, force est de constater que les occasions plus récentes s’en tirent mieux : • • • •

-8% jusqu’à trois ans -14% de trois à six ans -22% de six à neuf ans -20% de neuf à 12 ans

Quelles perspectives ? Le spécialiste des données Autovista a analysé 18 marchés européens. Onze d’entre eux présagent un scénario de risque moyen, avec une reprise lente en forme de U. Même si Eurotax, filiale belge d’Autovista, ne néglige pas le risque (qu’elle évalue à 30%) d’une récession profonde, avec une reprise lente, elle estime qu’il y a

CHEZ LES CONCESSIONNAIRES D’autres modèles de « remises ». Pour éviter de mettre en avant les remises, les concessionnaires doivent proposer d'excellentes conditions de leasing et de financement. « Les remises peuvent être intégrées via des composants de service gratuits, un financement à 0%, l'absence d'acomptes ou le report de plusieurs mois du premier versement », dit-on chez Autovista. Modèles de leasing et abonnements. La demande de modèles de leasing et d'abonnement pour les voitures d'occasion augmente en Europe. Autovista : « Ces modèles commerciaux, si les concessionnaires les adoptent, contribueraient à atténuer la crise pendant cette période de transition. Individuellement, les concessionnaires et les groupes de concessionnaires peuvent réfléchir à la création d'offres attrayantes pour les petites entreprises et les flottes. » Commerce électronique. Les clients ont concentré leur attention sur le commerce électronique. « Une stratégie omni-canal sera plus résistante que d'autres stratégies monocanal à l'avenir », dit-on chez Autovista. « Les marchés nordiques sont plus actifs dans l'espace numérique. Les concessionnaires doivent travailler sur une stratégie inclusive, qui préserve les acquis de la portée physique et de la couverture du réseau. Ces deux éléments sont essentiels pour répondre aux besoins des clients, quel que soit le modèle commercial. »


LE CHIFFRE

2.600.000.000 Selon une estimation d’Autovista, c’est – en euros - ce que les revendeurs et concessionnaires européens auraient perdu pendant le confinement, uniquement sur les activités « véhicules d’occasion ». Et ce, sans tenir compte des pertes éventuelles dans la phase de démarrage.

55% de chance de connaître une reprise en U. C’est donc sur ce scénario qu’est bâti la projection qui suit. « Nous voyons la pression sur les prix s'accentuer », explique Idesbald Vannieuwenhuyze, Executive Chief Editor Autovista Benelux. « Pour la Belgique, nous prévoyons une correction des prix de l’occasion à la baisse de 3% en moyenne d'ici la fin 2020 par rapport au mois de mars. » A fin 2021, Eurotax prévoit des prix de 1,9% inférieurs à ceux de mars 2020. A fin 2022, ils devraient avoir repris encore un peu de poil de la bête.

« Différents facteurs entrent en ligne de compte. Le changement de régime fiscal prévu en janvier 2021 favorisera le passage à une nouvelle voiture. Les jeunes voitures d'occasion jusqu'à 24 mois devraient donc souffrir davantage. Les remises offertes lors du Salon de l'automobile de Bruxelles de janvier 2020 ont exercé une pression supplémentaire sur les prix, et des remises élevées ont été observées pour la première fois dans d'autres pays. Une baisse des prix des voitures d'occasion à l'étranger aura un impact sur notre marché. Pour les véhicules plus anciens (plus de 36 mois), nous devrions assister à une correction du marché moins importante. A 4-5 euros près, il y aura même une stabilisation. »

Rien à voir avec 2008/2009 ? L'impact de la crise économique sur les valeurs résiduelles sera ressenti différemment selon les circonstances dans chaque pays. Selon le groupe Autovista, la baisse de ces valeurs sera plus marquée dans les pays d'Europe du Sud, de l'ordre de 5 à 6 % au plus fort de la crise. En Autriche, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse et dans les pays nordiques, les régions ne seront pas aussi durement touchées, selon l'évaluation actuelle des risques. Une reprise plus élastique pourrait être anticipée en Europe de l'Est, notamment en République tchèque, en Pologne et en Slovaquie.

« Au cours de la crise financière de 2008/2009, nous avons assisté à une chute des valeurs résiduelles nettement plus importante que ce qui est actuellement prévu dans nos scénarios les plus probables. Projection de l’évolution des valeurs résiduelles dans les pays voisins À l'époque, des baisses de 12 % en par rapport à mars 2020 moyenne sur les segments se sont accumulées sur une période de 12/2020 12/2021 12 à 18 mois après le début de la 12/2022 crise. Nous sommes actuellement loin de nous attendre à ce niveau Belgique -3% -1,9% d'impact sur les marchés des -1,4% voitures d'occasion », conclut-on France -1,5% -5,3% chez Autovista. -5,3% Des signes positifs se sont Allemagne -2,2% -1,7% dessinés très vite après la fin du -1,7% confinement strict, mais il reste Pays-Bas -1,1% -0,6% des zones d’ombre. Par exemple : -0,2% les discussions autour des Royaume-Uni -0,8% -1,7% programmes (financés par les +0,5% pouvoirs publics) d’incitation à l’achat de véhicules qui feront Source : Autovista Group pression sur les prix des voitures d’occasion.

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R E S E A R C H

Leasez ceci attentivement !! La pandémie du COVID est et sera encore l’occasion de remettre pas mal de choses en question. Y compris la gestion du parc automobile. Les consultants le disent : c’est le bon moment pour passer au leasing et redessiner quelque peu la composition des flottes d’entreprise. Voici quelques pistes… Grégory Livis – gregory.livis@effectivemedia.be

La pandémie du COVID tient l'économie en otage et de nombreuses entreprises s'attendent à un redémarrage des plus complexes. Pour surmonter cette crise dans les prochains mois, les entreprises devront pouvoir concentrer toute leur attention sur leurs activités principales. Cette crise engendre en plus des problèmes de liquidités et de solvabilité chez un certain nombre d’entreprises. Pour celles-là, en tout cas, le leasing paraît très approprié. « Le renting financier pourrait convenir, mais il recèle des risques en termes de valeur résiduelle ainsi que de coûts d’entretien et de réparations », explique David Vanhee, consultant chez Dragintra Fleet Services. « Le leasing opérationnel de longue durée permet d’éluder ces risques, en plus d’apparaître hors bilan et donc, de conserver des liquidités pour d’autres dépenses. » S’il est difficile de prévoir ce que

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seront les valeurs résiduelles dans trois ou quatre ans, il est certain qu’elles sont aujourd’hui à la baisse. « La récente baisse des volumes de ventes de voitures neuves et d’occasion continuera à avoir un impact sur les prix et les valeurs résiduelles », commente Leomont Wouda, Managing Director de TraXall Belgium et Directeur du développement chez TraXall International. « En général, les contrats de leasing peuvent contribuer à atténuer l’effet de la baisse des prix des voitures d’occasion, les sociétés de leasing couvrant les déficits. Il convient toutefois de rappeler que si la valeur des voitures d’occasion continue à baisser, les sociétés de leasing, en révisant leurs prévisions de valeur résiduelle, pourraient chercher à augmenter les prix. » Si David Vanhee (Dragintra) abonde dans le même sens, il se veut

EN BREF : • Le leasing opérationnel semble indiqué pour aff ronter une crise comme celle du COVID. • Au moment de prolonger les contrats, mieux vaut analyser les TCO. • Mixer les off res longues durées et courtes durées : une bonne idée ?


optimiste : « Qui sait ? Peut-être les remises des constructeurs et concessionnaires permettront-elles d’absorber une partie de cette augmentation éventuelle des loyers… » Et peut-être le plan de relance - qui n’était pas encore annoncé au moment de boucler cet article – jouera-t-il un rôle également… Prolonger les contrats de leasing ? Pour les flottes déjà rompues au leasing, une question s’est posée au cœur du confinement : faut-il prolonger ou pas les contrats ? L’appel avait été lancé par plusieurs sociétés de leasing. « La maîtrise des coûts et la flexibilité sont devenues des facteurs cruciaux pour nos clients », déclaraient le patron d’Athlon Belgique, Michiel Alferink, pendant le confinement. « C'est pourquoi, nous autorisons – dans la mesure du possible – de prolonger les contrats actuels, avec à la clé une baisse du prix de location, en fonction de la situation. » Même son de cloche chez LeasePlan qui insiste : « Cette mesure permet souvent de réaliser des économies immédiates. De plus, et c’est peutêtre le plus important, elle off re la flexibilité nécessaire pour passer rapidement à l’action dès que les affaires reprennent. »

LES PRINCIPAUX ARGUMENTS EN FAVEUR DU LEASING 1. LE CASH EST ROI Le leasing opérationnel est une construction hors bilan avec ou sans paiement anticipé. Ce qui permet d'utiliser les ressources financières de l’entreprise pour le cœur d’activités. 2. DES COÛTS MENSUELS FIXES Qui dit leasing opérationnel, dit aussi loyer mensuel fixe. Pas de surprises. La charge administrative se trouve également allégée au sein de l’entreprise, une série de tâches étant déléguées au loueur. 3. OPTIMALISATION FISCALE ET TOTAL COST OF USERSHIP (TCU) La fiscalité liée aux voitures de société est basée sur le CO2, avec de nombreuses conséquences pour l'entreprise (par exemple, la déductibilité fiscale) et les collaborateurs (Avantage de toute nature - ATN). Concilier les exigences opérationnelles (les profils des conducteurs, par exemple) avec l'optimisation fiscale et le TCU (kilométrage parcouru, consommation, etc.) est aujourd'hui un exercice d'équilibre complexe auquel sont les loueurs sont habitués. 4. AUCUN RISQUE EN TERMES DE VALEUR RÉSIDUELLE Acheter une voiture implique aussi sa revente. En obtenir une valeur résiduelle correcte aujourd'hui exige beaucoup d'expertise en raison de l'évolution de l'éco-fiscalité sur les marchés de revente. Dans le cas du leasing opérationnel, ce risque financier est entièrement supporté par la société de leasing.

« Si la valeur des voitures d’occasion continue à baisser, les sociétés de leasing, en révisant leurs prévisions de valeur résiduelle, pourraient chercher à augmenter les prix. » Leomont Wouda (TraXall)

D'un point de vue comptable, le leasing opérationnel apparaîty hors bilan, ce qui permet de libérer des liquidités pour d'autres dépenses.

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P U B L I R E P O R T A G E

Ford Vanspringel Brussels South (Anderlecht)

« Le service a tendance à se perdre, sauf là où il est une tradition » C’est au cœur de la capitale, à deux pas de l’Avenue Louise, que la famille Vanspringel concrétisait son amour inconditionnel pour l’automobile en 1959. Quelque 60 ans plus tard, c’est à nouveau dans la capitale, à Anderlecht précisément, que le concessionnaire Ford écrit le prochain chapitre de la romance. Mais ne restez pas planté là, prenez le Transit en marche : on vous explique tout sur les ambitions de Vanspringel Brussels South !

Vanspringel Automobiles, c’était jusqu’à il y a peu, deux sites : Bruxelles (Saint-Gilles) depuis 1959 et Wavre depuis 2005, devenu entre-temps FordStore*. En janvier 2020, les anciens établissements d’Anderlecht Motors sont également passés dans le giron de la famille Vanspringel. Avec, vous allez le voir, un souffle nouveau pour la marque au sud de Bruxelles. « Bruxelles, et, particulièrement, Anderlecht et ses nombreuses zones d’activités économiques et industrielles, figurent au centre de notre stratégie de développement », entame Geoffrey Vanspringel, l’enthousiaste responsable de Vanspringel Brussels South (Anderlecht). Si chaque client trouvera son bonheur au sein de la très vaste gamme Ford, de l’urbaine Fiesta au robuste utilitaire Transit en passant par le SUV Kuga plug-in hybride, c’est la gamme utilitaire qui sera particulièrement mise à l’honneur chez Vanspringel Brussels South, qui bénéficie du statut de Transit Center et de Fleet Center. L’ensemble de la gamme VU est donc visible en showroom et est disponible à l’essai. Vanspringel Automobiles South deviendra très vite un centre de référence pour les véhicules utilitaires Ford à et autour de Bruxelles. « Nous préparons un nouvel atelier utilitaire pour 2021, avec 12 zones distinctes et des shifts de personnel, ce qui nous permettra de réceptionner des véhicules dès 6 heures jusqu’à 22 heures », ajoute Geoffrey Vanspringel. De l’artisan aux grandes flottes, tout le monde sera abordé de la même manière et bénéficiera de la même qualité de service. Notre interlocuteur martèle : « partout, le service a tendance à se perdre ». Beaucoup de contraintes actuelles contribuent à en réduire la qualité et l’efficacité. Chez Vanspringel, nous avons fait du service une tradition. C’est l’atout majeur de l’entreprise familiale et de proximité que nous sommes depuis toujours. Et c’est bien cette carte que nous entendons jouer avec chaque client et, surtout les professionnels. » Ici, chez Vanspringel Brussels South, tout transpire l’effervescence, l’envie et la motivation de concrétiser un projet fort. S’y rendre une fois donne assurément l’envie d’y retourner.

Contact Vanspringel Automobiles Brussels South Chaussée de Mons 1141 1070 Anderlecht Tél : 02 523 21 34 Responsable site : Geoffrey Vanspringel – geoffrey@vanspringel.com Fleet Manager : Steven De Cremer - steven.decremer@vanspringel.com Fleet Advisor : Steve Grenson - stevegrenson@vanspringel.com

* Un FordStore dispose d’une infrastructure « Premium » qui garantit une expérience unique à toutes les catégories de clients. A ce titre, il dispose de l’exclusivité de la vente de certains modèles spéciaux de la gamme Ford (Mondeo, S-Max & Edge Vignale, Mustang, etc…). Un FordStore est également un Fleet Center et un Transit Center où chaque client professionnel bénéficie d’un accueil idéalement adapté à ses besoins spécifiques.


Si la car policy le permet, les entreprises peuvent toujours attribuer une voiture inutilisée à un collaborateur dont la voiture arriverait en fin de contrat.

Un mini-sondage rapide sur FLEET. be (124 participants) avait montré que 46% y étaient favorables et un tiers n’y étaient pas favorables. Les autres n’avaient pas d’avis ou n’optaient pas pour le leasing.

« Si le véhicule arrivé en fin de contrat est trop polluant au regard de la nouvelle fiscalité, le prolonger peut représenter un surcoût plus élevé que les 100 euros économisés mensuellement suite au COVID. » Daniel Debrouwer (Eurofleet Consult)

Mais qu’en est-il ? La tendance quasi généralisée au télétravail a permis de réduire le kilométrage des véhicules. « De l’ordre de 20 à 30% en moyenne », confirme Daniel Debrouwer, Managing Partner d’Eurofleet Consult. « Ce qui ne manquera pas d’avoir un impact sur le budget fleet 2020 des entreprises, d’autant que la consommation des véhicules et les prix des carburants ont diminué. Il ne sera pas rare de voir une économie de l’ordre de 40 à 45% sur le poste carburant dans les flottes, soit grosso modo 80 euros par mois et par véhicule. Les loyers vont également être revus à la baisse, puisque le kilométrage réel sera inférieur à celui planifié contractuellement. In fine, l’économie pourrait grimper à quelques 100 euros par mois et par véhicule. »

Histoire de TCO L’interlocuteur d’Eurofleet Consult poursuit : « Pour les véhicules en fin de contrat, les sociétés de leasing vont procéder à un recalcul et à un remboursement. Les entreprises peuvent également décider de prolonger le contrat. Si le véhicule arrivé en fin de contrat est trop polluant au regard de la nouvelle fiscalité en vigueur depuis le 1er janvier 2020, le prolonger peut représenter un surcoût plus élevé que les 100 euros économisés mensuellement. Avant de se décider, il faut vraiment mettre en balance ce véhicule avec des moteurs plus récents et/ou plus propres, notamment les hybrides rechargeables. Un calcul de TCO complet s’impose. » Chez Dragintra, David Vanhee pense que prolonger les contrats de leasing peut s’avérer être une bonne idée. « Sachant que la durée moyenne de ceux-ci est de 42 mois, prolonger de 10 mois ou d’un an aura un impact limité sur le TCO. Ce faisant, la valeur résiduelle va certes diminuer, mais l’entreprise dispose de 12 mois d’amortissements supplémentaires. La différence de TCO entre un contrat de trois ans ou un autre de quatre ans est assez grande. Elle peut grimper jusqu’à 50 euros par mois. Par contre, cette différence entre quatre et cinq ans ne s’élève en général qu’à 10-12 euros. »

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« La différence de TCO entre un contrat de trois ans ou un autre de quatre ans peut grimper jusqu’à 50 euros par mois. Par contre, cette différence entre quatre et cinq ans ne s’élève en général qu’à 10-12 euros. » David Vanhee (Dragintra)

Flexibiliser les flottes ? D’autres possibilités existent pour les entreprises qui ne souhaitent pas prolonger les contrats de leasing. « Si la car policy le permet, les entreprises peuvent toujours attribuer une voiture inutilisée aux collaborateurs dont la voiture arrive en fin de contrat », nous dit-on chez LeasePlan. « Ou opter pour des formules de location de courte durée qui permettront de répondre avec le plus de souplesse possible aux évolutions des prochains mois. » C’est d’ailleurs ce que préconisent d’autres acteurs à l’avenir pour flexibiliser les flottes. « Il pourrait être recommandable à l'avenir de travailler avec une flotte équilibrée de contrats fixes et flexibles », admet en effet Michiel Alferink (Athlon). « Cela demande une analyse de parc et de trajets », embraie Daniel Debrouwer (Eurofleet Consult). David Vanhee (Dragintra) se montre sceptique : « Oui pour optimiser l’utilisation des voitures pool ou les voitures qui restent sur le parking suite à des départs ou des licenciements. Mais jongler avec des contrats plus courts ? A quel prix ? Les différences budgétaires mensuelles peuvent s’avérer très importantes. Or, une même voiture doit toujours entrer dans un budget prédéfini par l’entreprise. Il vaut mieux

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PLUSIEURS FOURNISSEURS DE LEASING OU PAS ? Leomont Wouda (TraXall) met en garde sur ce que nous pourrions appeler ‘l’inégalité des forces en présence’ dans le secteur du leasing. « Le secteur du leasing sera aussi vulnérable que tout autre aux défis économiques mondiaux auxquels il est confronté. Si certains fournisseurs peuvent faire preuve de résilience, d’autres peuvent avoir des difficultés et les stratégies de prix sur le marché peuvent varier considérablement. » D’où aussi, probablement, l’intérêt de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ? Leomont Wouda confirme : « Bien que le modèle d’approvisionnement unique puisse contribuer à minimiser les pressions sur les ressources et l’administration, il peut aussi engendrer une augmentation des coûts. Mieux vaut avoir une approche de location à plusieurs offres – où le meilleur prix est recherché sur chaque véhicule auprès de plusieurs fournisseurs. » Ce n’est pas Daniel Debrouwer (Eurofleet Consult) qui dira le contraire. Il ajoute : « La mise en concurrence augmente les chances d’acheter au meilleur prix, car aucune société de leasing n’est la meilleure sur toutes les marques. Opérationnellement, cependant, il vaut mieux limiter à deux ou trois fournisseurs en leasing. Un seul fournisseur en leasing peut s’avérer intéressant ou suffisant dans deux cas : pour les plus petits parcs qui ne cherchent que l’avantage opérationnel ou pour les très grands parcs qui parviennent, après appel d’offre et verrouillage strict des contrats, à éviter le phénomène de rattrapage de certains risques de la part des loueurs ».

La flexibilité passera probablement par l'intermodalité. Le vélo joue ici un rôle prépondérant. La plupart des sociétés de leasing ont des offres intéressantes en la matière.

alors jongler avec des voitures de pool ». Les flottes avec une culture agile et innovante seront mieux à même de s’adapter, de mettre en œuvre de nouvelles solutions significatives et de répondre plus efficacement au changement et à la volatilité du marché fleet. Et quand on dit « fleet

», entendez ici « mobilité ». Car la flexibilisation passera aussi probablement par une intermodalité. Et là aussi, les sociétés de leasing ont – pour la plupart – des off res intéressantes, surtout quand on aborde le thème du vélo, dont on dit qu’il sera le grand gagnant de l’après COVID.


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Polestar 2 en leasing full opérationnel à partir de 655 € HTVA/mois* *60 mois et 10.000 km par an. Offre valable du 05/06/2020 au 31/08/2020. Le leasing full opérationnel est une location long terme (36 à 60 mois, max. 200.000 km) sans option d’achat, offerte par Polestar Leasing, partenaire d’Axus sa, Avenue du Bourget 42 à 1130 Bruxelles (FSMA 016860 A - BCE n° 0403.429.730). Offre exclusivement réservée aux clients professionnels, sous condition d’approbation du dossier et après signature du contrat de location pour accord. Loyer sous réserve de modification en cas de changement du prix catalogue ou des taxes. Prestations incluses: Amortissement et coût financier, entretien suivant le règlement Polestar, réparation des défauts, usure des pneus été, assurance responsabilité civile, assistance juridique et conducteur, provision pour dommages personnels, taxe de mise en circulation et taxe de roulage.


F L E E T

R E S E A R C H

La mobilité dans la société du 1,5 mètre Comment allons-nous nous déplacer après le corona ? S'il y a une chose que nous pouvons dire, c'est que le coronavirus a bouleversé toutes nos habitudes. "Il y aura un avant et un après COVID" : c'est le genre de propos que l'on entend/lit souvent. Est-ce vrai aussi pour la mobilité ? Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

De nombreux experts y sont allés de leur interprétation de la mobilité post-COVID. « La mobilité en Belgique et dans le monde entier est probablement à un tournant », déclare Erik Swerts, Managing Director d’Alphabet Belux. « Le télétravail se répandra-t-il en masse, maintenant que nous sommes tous sortis des embouteillages depuis des semaines, voire des mois ? Les belges ont-ils envie de se déplacer différemment dans un monde post-coronavirus ? Et, par conséquent, les employés veulent-ils explorer davantage les options de mobilité alternatives offertes par leur employeur ? » Erik Swerts plaide en tout cas pour un débat sur la mobilité avec toutes les parties prenantes. Mais quels sont les opportunités et les défis pour nos déplacements domicile-lieu de travail dans la société du mètre et demi ? Quelles sont les formes de mobilité les plus viables ? De nombreuses questions qui méritent des réponses. Nous les énumérons ici...

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Le télétravail se poursuivra-t-il ? De nombreux employés et entreprises ont découvert les avantages et inconvénients du travail à domicile pendant le confinement. Cette « expérience forcée » a été bien accueillie. Au cours des derniers mois, 62 % des salariés ont travaillé principalement à domicile. Les travailleurs belges sont en tête du peloton européen. Pour 41 % des salariés belges, le télétravail semble également être une nouveauté. Seuls 20 % d'entre eux travaillaient déjà occasionnellement à domicile avant la crise du coronavirus. Pour 1% seulement, le télétravail constituait déjà une habitude avant le lockdown. Mais ce mouvement connaîtra-t-il une suite ? Le télétravail complet ne deviendra pas pour autant la norme. C'est qu'il y a des entraves. «Les gens ressentent le manque de contact avec leurs collègues. Se regarder vraiment dans les yeux et lire le langage corporel de l'autre, c'est autre chose que de regarder les quatre écrans de votre visioconférence», déclare Tim De Troch, directeur des ressources humaines chez Attentia. Et il poursuit : « De nombreux salariés n'ont pas encore pu en faire l'expérience complète. Lorsque les enfants ne sont pas à la maison, vous pouvez planifier votre journée encore plus librement. Ce n'était pas possible pendant le confinement. »

Mais tous les employeurs ne sont pas disposés à admettre le télétravail systématiquement. « Certains employeurs qui n'osaient pas autoriser le travail à domicile constatent que les employés peuvent travailler ensemble efficacement même sans contact physique. Mais il y a aussi ceux qui aiment avoir le contrôle et font moins confiance », explique le directeur RH d'Attentia. En d'autres termes, nous allons continuer à prendre la route pour aller au travail, même si ce n'est que pour un jour ou deux par semaine. Mais les habitudes vont probablement changer.

« Les gens ressentent le manque de contact avec leurs collègues.» Tim De Troch, Directeur RH chez Attentia


Le coup de grâce pour les transports publics ? « L'effet du coronavirus sur les transports publics se fera sentir au moins jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin", déclare l'expert du trafic Hajo Beeckman. " Les gens tenteront d'éviter les transports en commun. Parce qu'ils préfèrent ne pas porter de masque buccal, par exemple. Dans les transports publics, vous devez souvent toucher toutes sortes de surfaces comme un poteau pour vous tenir ou un bouton d'arrêt pour descendre. Cela peut effrayer les gens. » La vision de M. Beeckman est déjà confirmée à l'étranger. Le métro de Shanghai a perdu 40 % d'affluence après le confinement. Que vont faire ces navetteurs ? Une partie continuera à travailler à domicile, une autre partie prendra la voiture, selon une enquête réalisée par VAB auprès de 10.000 personnes. 17% avaient déjà switché vers la voiture pendant le lockdown et 56% ont travaillé de la maison. En tout état de cause, en attendant qu'un vaccin soit disponible, les transports publics devront remettre leur fonctionnement en question s'ils veulent avoir un avenir. Selon une enquête du service MOBI (VUB), 40 % des navetteurs habitués aux transports publics indiquent qu'ils ne les utiliseront plus. Ils sont encore 40% à vouloir les fréquenter moins souvent.

Tous à vélo alors ?

Mais l’information joue un grand rôle. « Il est frappant de constater que la plupart des usagers trouvent important de connaître le taux d'occupation des transports publics. Il semble que ce soit la mesure la plus convaincante pour faire remonter les usagers dans le train, plus encore que le port de masques buccaux », déclare la professeure Lieselot Vanhaverbeke, coordinatrice de l'enquête. « Les sociétés de transport public pourraient donc récupérer certains de leurs clients en fournissant ces informations. »

Si nous voulons éviter les transports publics, il y a certainement un potentiel pour le vélo. L'essor du vélo d'entreprise est une tendance que l'on observe fortement depuis quelques années, surtout en Flandre. Et d'autant plus pendant le confinement. L'étude susmentionnée de VAB a noté une utilisation plus fréquente du vélo pour les déplacements domicile-travail, au détriment des voitures de société notamment. Et ce, malgré le trafic fluide en avril. « Environ 10% des conducteurs de voitures (de société) sont passés au vélo », a calculé VAB. « L'influence du beau temps ne doit pas non plus être sous-estimée. A noter aussi que 7 % des Flamands qui se rendent normalement au travail à vélo ont opté pour la voiture (de société). »

« Il est frappant de constater que la plupart des usagers trouvent important de connaître le taux d'occupation des transports publics.»

On ne peut donc pas tirer de conclusions hâtives. Pourtant, il semble y avoir un énorme potentiel pour le vélo d'entreprise. 56 % des personnes qui se rendent au travail en voiture (de société) ou en transport public vivent à moins de 15 km de leur lieu de travail. La distance idéale pour passer au vélo (électrique). Un avantage supplémentaire : la bicyclette peut également - à l'instar de la voiture - assurer la distanciation sociale. Mais le vélo restera principalement un complément aux autres modes de transport (quelques jours par semaine, uniquement par beau temps, etc.).

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F L E E T

R E S E A R C H

Un avenir pour la voiture de société ? Le lockdown a gravement touché de nombreux secteurs. Et cela se voit entre autres au nombre de nouvelles voitures de société. Sur FLEET.be, vous avez pu lire que le nombre d'immatriculations a chuté de manière drastique. Les sociétés de leasing conseillent même à leurs clients de prolonger les contrats existants. Cela leur donne en effet la souplesse nécessaire pour faire face à cette période de turbulences économiques.

Le lockdown a gravement touché de nombreux secteurs. Et cela se voit entre autres au nombre de nouvelles voitures de société.

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Afin de relancer le secteur automobile, qui génère chaque année 20 milliards d'euros de recettes publiques, les fédérations sectorielles ont demandé au gouvernement un (important) stimulant financier à l'achat de véhicules (propres/électriques). Dans cette relance, les sociétés de leasing jouent également un rôle. Par exemple, Arval a lancé une «offre COVID», pour apporter un soutien maximal à ses clients dans les mois à venir. En tout cas, le coronavirus ne fera pas obstacle à l'écologisation du parc automobile. Selon une enquête sur FLEET.be pendant le confinement, 37,5% des fleetowners comptaient continuer à électrifier leur flotte conformément au plan d'avant la crise. 17% vont même intensifier leurs efforts. Et dans 20% des cas, elle restera le libre choix des employés... La voiture de société continuera certainement à réclamer sa place, peut-être sous une forme

La voiture de société continuera certainement à réclamer sa place, peut-être sous une forme plus électrifiée.

plus électrifiée. Et en combinaison avec le travail à domicile et/ou le vélo, il semble même que l'on puisse faire quelque chose pour résoudre les embouteillages.


C'est clair : le COVID va changer radicalement la manière dont nous nous déplaçons pour autant que nous quittions encore la maison.

Plus compliqué pour les voitures partagées et de pool ? Sur le terrain, nous devrons garder nos distances, et il en va de même pour les voitures de pool. Les mesures d'hygiène doivent y être respectées, ce qui rendra l'ensemble du système un peu plus lourd. Partager une voiture avec des collègues (pool) ou des étrangers (auto-partage), peut être rédhibitoire. Mais les sociétés de carsharing déploient beaucoup d'efforts. Cambio, par exemple, affirme avoir informé ses techniciens. Pour leur sécurité, ils sont mieux équipés pour effectuer l'entretien des voitures. Les nettoyages sont améliorés et multipliés. L'entreprise recommande également de se laver régulièrement les mains avec du savon ou un gel désinfectant. Mais elle ne fournit pas elle-même ces produits, car les pénuries surviennent rapidement et les clients les « empruntent » souvent. Ils demandent donc à leurs usagers de faire appel à leur sens de la citoyenneté et de respecter les règles élémentaires de santé et d'hygiène.

Les experts s'attendent à ce que la crise du coronavirus soit à la fois une menace et une opportunité pour le secteur à plus long terme. « La mysophobie ne disparaîtra pas soudainement et c'est un aspect important à garder à l'esprit », explique Jeff rey Matthijs d’Autodelen.net, un site web qui promeut la mobilité partagée. Cela rendrait à nouveau la possession d'une voiture privée plus attrayante.

Mais la crise off re aussi une énorme opportunité. En donnant moins d'importance aux déplacements, en rendant le télétravail obligatoire, en revalorisant son propre environnement et l'impact écologique positif, il y a une réelle chance qu'une partie de la société change de comportement après la crise. C'est au secteur d'y répondre. »

CONCLUSION C'est clair : le COVID va changer radicalement la manière dont nous nous déplaçons - pour autant que nous quittions encore la maison. Trois quarts des travailleurs belges veulent prendre leur mobilité en main, selon une enquête d'Alphabet. Le coronavirus sera-t-il le catalyseur d'une mobilité à la carte, sûre, confortable et adaptée aux besoins individuels des employés ? Ce serait un bel effet secondaire d'un terrible virus. Il y a beaucoup d'options sur la table, tant pour les employeurs que pour les employés. Et c'est rassurant. Place désormais au débat avec tous les acteurs de la mobilité...

La mysophobie ne disparaîtra pas soudainement et c'est un aspect important à garder à l'esprit.

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A U T O

Essai Mercedes-Benz C300e

Mur, mon beau mur, dis-moi qui est la plus branchée ? Le plug-in diesel n’a plus la cote. Seul Mercedes-Benz continue d’y croire, contre vents et marées, vantant les consommations réduites et les faibles émissions d’un groupe alliant mécanique à allumage spontané et moteur électrique. Mais le constructeur ne s’arrête pas là puisque sa gamme compte aussi une C300e, hybride rechargeable… essence. Alors, indécision ou proposition logique ? Philip De Paepe philipdepaepe@effectivemedia.be

La C300e repose sur une architecture électrique identique à celle de sa sœur C300de, ce qui était bien pratique à l’heure de la mise en production. Le moteur essence est même plus puissant que son homologue diesel. 211 ch pour le thermique, 122 pour le moteur électrique. Il nous aura à peine fallu quelques tours de roues pour nous rendre à l’évidence… cette cavalerie apparente davantage la Mercedes à un pur-sang qu’à un chameau ou à un cheval de trait. Mais pourquoi donc proposer les deux technologies si la version diesel rejette moins de CO² et de NO x ? Réponse des principaux intéressés : le diesel ne donne le meilleur de lui-même – comprenez le meilleur rendement – que lorsqu’il avale de nombreux kilomètres. La C300e – essence donc – constitue

Pour autant qu’on l’utilise comme une vraie plug-in, la bête se révèle très sobre à la pompe !

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un meilleur choix pour qui parcourt de courtes distances. Chaque arrêt est alors l’occasion de recharger les batteries, recharges plus fréquentes qui permettront de profiter à chaque fois de ses 48 km d’autonomie électrique. Chez BMW, la philosophie adoptée est sensiblement la même, sauf pour le diesel, censé satisfaire tous les usages du gros rouleur, sans autre forme d’hybridation. Pas de mode électrique… Pour ceux qu’une puissance combinée de 300 ch laisse de marbre, il reste le vélo… Plus sérieusement, la C300e se révèle gratifiante mais aussi efficace. Son comportement ne souffre pas la critique. On regrettera par contre l’empiètement des batteries sur le volume du coffre... Mention « peut mieux faire ». A ces griefs près, cette Mercedes-Benz

plug-in hybride apparaît réussie sous tout rapport. Terminons d’ailleurs sur une note positive : pour autant qu’on l’utilise comme une vraie plug-in, la bête se révèle sobre, très sobre même. Le chiffre officiel de 1,3 l/100 km - consommation normalisée - est bien sûr optimiste. Mais les 3,7 l/100l avalés au cours de notre essai constituent une belle performance. Plus encore pour un engin capable d’accrocher les 100 km/h depuis l’arrêt en 5,4 secondes… Le fisc ne s’y trompe d’ailleurs pas et considère le modèle comme une authentique hybride rechargeable. Comprenez «100% déductible»…

FACTS Mercedes-Benz C300e Budget leasing : Cons. mixte normalisée : Rejets CO ²: Cotisation CO² mensuelle : Déductibilité fiscale : ATN par mois :

€698 1,3 l/100 km 36 g/km €27,24 100% €143,13


P U B L I R E P O R T A G E

Ixell et Go Smart Automotive s’unissent pour former Go Smart Ixell

Competence et passion grâce à un service et des produits de qualité La marque de peinture automobile Ixell (Renault) et le réseau de réparation Go Smart Automotive ont établi un partenariat au début de l’année et proposent désormais leurs services sous le logo Go Smart Ixell. Cette année, les entreprises de réparation Ixell seront examinées et porteront toutes le label BodyUp et le label Eurogarant ou Aviacar Plus. Pour devenir membre à part entière de Go Smart Ixell, l’entreprise de réparation doit passer un audit externe sur mesure.

IXELL Grâce à une vaste gamme de produits de haute qualité et à un service externe expérimenté, Ixell parvient depuis plus de 40 ans à établir avec ses clients des relations durables basées sur la confiance, l’expertise et la passion. Présente dans 15 pays, la marque de peinture travaille en étroite collaboration avec les professionnels de la carrosserie dans le cadre d’un partenariat qui va bien au-delà de la simple couleur. Le multispécialiste de la carrosserie s’appuie sur un vaste savoir-faire, qu’il acquiert en partie grâce à son propre centre de recherche et de développement, où sont développés des gammes de produits et du matériel de haute qualité conformes aux normes de qualité les plus strictes. En outre, la gamme de produits d’Ixell évolue constamment en fonction des tendances du marché, ce qui lui permet de proposer les innovations les plus importantes. GO SMART AUTOMOTIVE BV La société belge Go Smart Automotive BV est actuellement composée de 27 réparateurs qui appliquent tous les mêmes valeurs d’entreprise au sein de leur propre société. Ce réseau sera bientôt étendu avec un réseau Go Smart Ixell. L’objectif est de pouvoir ajouter 15 autres réparateurs de haut niveau d’ici fin 2021. Les centres de réparation Go Smart sont également les premiers à proposer des techniques de réparation intelligentes. Ces deux avantages créent la possibilité d’effectuer des réparations de manière durable, rapide, qualitative et budgétaire, toujours avec un service optimal en fonction des souhaits du client.

SPÉCIALITÉS Les réparateurs Go Smart reçoivent une formation ciblée afin d’être toujours au courant des dernières évolutions et techniques de réparation. Par exemple, il existe des formations ciblées sur les PDR, la réparation des parechocs n’a plus de secrets et les réparations de pare-brise peuvent être effectuées le plus rapidement possible sans être programmées. PARE POUR L’AVENIR Ces dernières années, nous avons assisté à une forte augmentation des ventes de véhicules électriques et hybrides. Cependant, tous les réparateurs ne savent/ peuvent pas réparer ces véhicules écologiquement sains mais technologiquement complexes. Les réparateurs de Go Smart ont été formés afin de pouvoir réparer les véhicules électriques et hybrides de manière qualitative et sûre. En outre, le réseau de réparation Go Smart, grâce à ses nombreux atouts tels que la réduction des coûts et la garantie de réparation, pourra servir de grands clients professionnels tels que les sociétés de leasing et les assureurs.

Contact www.ixell.com allo@ixell.be Arne de Nies arne.de.nies@gosmartrepair.be


A U T O

Essai Opel Grandland X Hybrid4

Un mariage franco-allemand à le mesure du marché fleet ? Opel aussi fait ses premiers pas dans l’univers de l’hybride rechargeable avec le Grandland X Hybrid4. Belle, agréable, comme une bonne Opel, mais elle a un secret ... Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Avant de vous le révéler, voici un indice : ce Grandland X embarque le même groupe propulseur que ses cousines de chez PSA, les Peugeot 3008 et DS 7 Crossback e-Tense. Sur papier, cela nous donne une mécanique essence suralimentée de 1.6 l, couplée à deux moteurs électriques de 81 ch. Ensemble, ce trio développe pas moins de 300 ch et 520 Nm, répartis au besoin sur les quatre roues, ce qui confère à ce Grandland X tous les avantages de la transmission intégrale. Cerise sur le gâteau, la batterie, de 13,2 kWh… Avec elle, ce SUV peut parcourir jusqu’à 59 kilomètres en mode full électrique et sur une seule charge (WLTP). Les valeurs de CO² témoignent de ce très vertueux fonctionnement puisqu’elles s’établissent à 32g/km. Située sous la banquette arrière, cette batterie a en outre le bon goût de ne pas entamer le volume du coffre (390 litres), tout au plus sacrifie-t-elle la roue de secours. Le goût du sprint Si cet « Hybrid4 » fonctionne de manière préférentielle à l’électricité, le

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moteur thermique intervient bien sûr lorsque c’est nécessaire. Enfoncez la pédale de droite et ce Grandland s'éloignera à toute vitesse. 0 à 100 en 6,1 secondes seulement, de quoi distancer la plupart des objets roulants ! Pourtant, cette Opel n'est pas une voiture de sport. En accélérant le rythme sur parcours sinueux, la direction vient vite à manquer de consistance, les remontées d’informations sont insuffisantes et la suspension vous rappelle qu’elle est plutôt typée « confort ». Autant de réglages qui incitent finalement à tirer le meilleur parti… de la batterie. Si vous souhaitez encore maximiser les rendements et le nombre de kilomètres parcourus à l’électricité, il sera judicieux d’opter pour la position "B", mode de fonctionnement qui renforce l’action du frein moteur. Voilà qui permet de récupérer davantage d'énergie au freinage, et de fluidifier les phases de transition entre freinage régénératif et freinage mécanique sur les disques. Sachez enfin que si vous venez à manquer d'électricité, ce Grandland peut être rechargé en 7h (sur un prise domestique) ou en un peu

moins de 2h (avec chargeur rapide ou borne de recharge de 7,4 kW). Conclusion Économique, mais un peu ennuyeux, jusqu'à ce que vous lui bottier les fesses aux feux ! Voilà qui pourrait résumer notre galop d’essai au volant de l’Opel Grandland X Hybrid4. Un engin qui montre sa bonne volonté dès que l’occasion s’en présente, qu’il s’agisse de sprinter ou de maximiser les kilomètres parcourus sans émissions locales. Une petite lumière bleue située derrière le pare-brise indique d’ailleurs à l’ensemble des usagers que cet engin-là est vertueux et qu’il roule à l’électricité.

FACTS Opel Grandland X Hybrid4 Budget Leasing : € 666,81 Cons. mixte normalisée : 1,3 l/100 km Rejets de CO ² : 32 g/km Cotisation CO ² mensuelle : € 27,24 Déductibilité fiscale : 100% ATN/mois : € 140,14


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Des équipements optionnels (comme des pneus et/ou des jantes) peuvent affecter ces chiffres. Le cas échéant, les distributeurs Ford, Ford et le constructeur du véhicule déclinent toute responsabilité quant à ces différences. Le véhicule affiché peut différer des spécifications réelles. Pour toute information relative à la fiscalité de votre véhicule, au véhicule présenté ou à son prix, contactez-nous ou rendez-vous sur www.fr.ford.be.

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Des équipements optionnels (commewww.nl.ford.be/milieu. des pneus et/ou des jantes) peuvent affecter ces chiffres. Le cas échéant, lesop distributeurs Ford,voertuig Ford et met le constructeur du véhicule déclinent toute responsabilité Milieu-informatie (KB 19/03/2004): Verbruiksvoorwaarden en CO -emissies zijn gemeten basis van een basisuitrusting. Optionele uitrustingen (zoals velgen 2 quant à ces différences. Le véhicule affiché peut différer des spécifications réelles. Pour relative à la fiscalité de votreniet véhicule, au véhicule ou àvoertuig son prix,kan contactez-nous en/of banden) kunnen deze gegevens beïnvloeden. De verkopende Ford-verdelers, Fordtoute en deinformation fabrikant van het voertuig zijn hiervoor aansprakelijk. Hetprésenté afgebeelde afwijken van ou de 45 rendez-vous sur www.fr.ford.be. vermelde wagen. Contacteer ons voor alle informatie over de fiscaliteit van uw voertuig, het afgebeelde voertuig of prijs, of raadpleeg www.nl.ford.be.

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A U T O

Essai longue durée : Mitsubishi Outlander PHEV

S’arrêter pour mieux avancer Le 12 mars dernier, l’importateur de Mitsubishi nous confiait les clés d’un Outlander PHEV. Quelques jours plus tard, le pays entamait un long confinement et le télétravail devenait la norme. Des circonstances pas nécessairement favorables à un essai longue durée… Mais il y a aussi de bonnes nouvelles. Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivemedia.be

Autant l’écrire d’emblée : nous n’avons pas enchaîné les kilomètres aux mois de mars et d’avril. Quant au compteur de notre Outlander, il n’a lui non plus pas beaucoup bougé. Durant cette période, nos déplacements se sont résumés à de petits trajets. A tel point que la combinaison d’une autonomie électrique de 54 km et de branchements sur secteur réguliers nous a parfois donné l’impression de rouler en full électrique. Ce fut d’ailleurs le cas, et c’est un peu le principe qui a présidé à la conception de ce Outlander PHEV. Construit sur une architecture singulière – par rapport aux autres modèles plugin hybrides -, il s’apparente dans son fonctionnement à une voiture

électrique. Son moteur thermique n’est pour ainsi dire quasi jamais sollicité pour entraîner directement les roues (avant) et fonctionne plutôt à la manière d’un générateur qui recharge les batteries en roulant. Résultat : nous avons dû attendre le 25 mai pour un premier ravitaillement à la pompe ! Deux mois et demi avec un seul plein, voilà qui fait rêver… et qui confirme ce que nous savions déjà : un hybride rechargeable présente de nombreux atouts à condition d’être bien utilisé. Ajoutez à cela quelques jours de télétravail et des recharges régulières sur le parking du bureau et vous obtenez un excellent TCO.

Deux mois et demi avec un seul plein, voilà qui fait rêver… Comme quoi : un hybride rechargeable présente de nombreux atouts lorsqu’il est bien utilisé.

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Beaucoup pour votre argent Notre version d’essai, une Business Edition SDA-NAV, est à vous pour 45.990 euros. Avec un équipement des plus complets : climatisation, sièges électriques et chauffants, connectivité Bluetooth et un arsenal de sécurité très fourni. Forward Collision Mitigation System (pour éviter les collisions frontales), régulateur de vitesse adaptatif, alerte au franchissement involontaire de ligne, Automatic High Beam (pour passer automatiquement des feux de croisement aux longues portées et inversement), avertisseur d’angle mort, et 7 airbags. Le Outlander présente en outre un habitacle spacieux, avec beaucoup d’espace aux jambes et une belle garde au toit, et puis surtout un grand coffre. Cochez toutes ces cases dans l’offre des marques premium et vous débourserez près du double pour un véhicule de même segment… A l’épreuve de la route A la mi-mai, nous avons repris la route plus régulièrement, de quoi juger des mérites de ce PHEV. Le conducteur peut intervenir luimême dans le processus de propulsion en passant en mode électrique, écologique ou sportif, etc. Nous nous sommes vite rendu compte qu'il valait mieux laisser le logiciel de contrôle opérer comme bon lui semble. C'est en tout cas ce qui offrira le plus de confort aux passagers et, en fin de compte, les meilleures consommations. Pendant les deux premiers mois et demi de


La combinaison d’une autonomie électrique de 54 km et de branchements sur secteur réguliers nous a parfois donné l’impression de rouler en full électrique. Ce qui est bien avec ce Outlander, c'est qu'il fonctionne un maximum à l'électricité. Le moteur essence n'intervient qu'en cas de fortes accélérations.

Notre version d’essai dispose d’un équipement des plus complets : climatisation, sièges électriques et chauffants, connectivité Bluetooth et un arsenal de sécurité très fourni.

notre essai, ces valeurs étaient particulièrement basses, de l’ordre de 3,2 l/100 km. Logique puisque nous passions d'une charge à l'autre. En parcourant de plus longues distances, notre moyenne s’est établie à 4,7 l/100 km, ce qui reste plus que présentable. Ce qui est bien avec ce Outlander, c'est qu'il fonctionne un maximum à l'électricité. Le moteur essence n'intervient qu'en cas de fortes accélérations. Une fois la batterie vide, vous pouvez mettre le moteur thermique en mode « charge ». Un long trajet sur l'autoroute, suivi d’un trajet en ville sans émission locale… C'est un peu le meilleur des deux mondes. Niveau sensations de conduite, il ne faut pas en attendre des miracles. Pas vraiment léger (environ 1500 kg) et plutôt souplement suspendu, le modèle est axé confort. Cela dit, la puissance ne vient jamais à

manquer : 95 ch pour le moteur électrique situé à l’arrière, 82 ch pour celui à l'avant et 135 ch supplémentaires développés par le 2,4 litres essence (contre 121 pour le 2 litres précédent). Les phases de transition entre moteurs électriques et moteur thermique sont à peine perceptibles (mais bien audibles), et l’accélération est linéaire. Les « moins » Bien qu’il ne manque de rien en termes d’équipements, le tableau de bord et la console centrale de ce Outlander semblent un peu dater. Mais à ce prix, on aurait tort de s’en plaindre. Ce Outlander dispose aussi d'un hayon à ouverture et fermeture électrique, mais qui prend son temps...

Conclusion Notre essai longue durée avec le Mitsubishi prendra fin début septembre. D'ici là, nous devrions être en mesure de vous fournir des chiffres de consommation actualisés ainsi que nos conclusions. Mais jusqu'ici, tout va bien !

FACTS Mitsubishi Outlander 2.4 PHEV 4WD Business Edition Budget Leasing: €685 Cons. mixte normalisée : 2,1 l/100 km Rejets CO ² : 45 g/km Cotisation CO ²/mois : Déductibilité fiscale : ATN/mois :

€27,24 100% €126,10

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A U T O

Nouvelle BMW Série 5

La technologie dominante ? L’hybride rechargeable essence Davantage de technologie (connectée), de technologie hybride et, bien sûr, de nouveaux détails de conception : voilà le résumé des améliorations apportées au vaisseau amiral bavarois à mi-vie. Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivemedia.be

BMW signe une nouvelle Série 5 tous les sept ans en moyenne. Et cette génération date de 2017. Il est donc temps de rafraîchir (un peu) les cadres. En termes de design, le constructeur allemand opte pour encore plus de « gueule » avec des reins plus grands et plus larges comme la grille avant. De conception nouvelle, les unités de phares (LED) peuvent être équipées en option de la technologie matricielle. A l’arrière, c’est variation autour d’un même thème, avec des feux également redessinées. Pas d’innovations majeures à l’intérieur. L’écran d’info-divertissement de 10,25 pouces, légèrement redessiné, est toujours standard, mais vous pouvez en commander un plus grand de 12,3 pouces. Sur le plan fonctionnel, nous notons la standardisation de l’assistance personnelle BMW, ainsi que la fonction de navigation BMW Maps, basée sur le cloud et donc toujours à jour. Le système d’info-divertissement fonctionne désormais aussi avec Android Auto et Apple Carplay. Il existe également des fonctions de connectivité utiles telles que la recherche de places de parking vides.

Plug-in hybride BMW opte aujourd’hui non pas pour la technologie tout électrique mais pour la technologie hybride rechargeable. Les Munichois nous réservent trois plug-in hybrides : la 530e berline (avec ou sans xDrive) que nous connaissions déjà, et désormais aussi en version Touring. Ces systèmes ont une puissance de 292 ch et une portée électrique d’environ 60 kilomètres. Plus tard, ils seront rejoints par la 545e xDrive, qui n’existe qu’en berline. En outre, ces modèles auront également une fonction eDrive Zone, qui nous a déjà été présentée dans le X5 45e. Cela permet à la voiture de passer

Aujourd'hui, BMW n'opte pas encore pour la technologie entièrement électrique mais plutôt pour l’hybride rechargeable.

automatiquement à la propulsion entièrement électrique lorsqu’elle entre dans une zone « zéro émission ». Tous les autres moteurs à combustion interne à quatre et six cylindres sont couplés au système d’hybridation légère de 48 volts pour réduire les émissions et la consommation. Peter Henrich, Senior Vice President BMW Product Management, s’attend à ce que les hybrides rechargeables soient très populaires sur le marché fleet belge : « Sur certains modèles, les plug-in représentent déjà 50% du mix. Et pour cette Série 5, ça va sûrement augmenter ».


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2 W H E E L M O B I L I T Y

VAB Bike of the Year

Les lauréats sont… Le VAB Bike of the Year 2020 restera sans aucun doute dans l’histoire. Pendant les journées d’essai au Sven Nys Cycling Center à Baal, tout s’est déroulé comme prévu. Mais le COVID est venu gâcher un peu la fête : la cérémonie de remise des prix n’a pas pu avoir lieu physiquement. mais VAB l’a bel et bien organisée en ligne ! Voici les trois marques qui s’y sont ditinguées : Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

FLEET BIKE BRAND OF THE YEAR: TREK

E-bike of the Year KETTLER ALU-RAD QUADRIGA CX10

Speed Pedelec of the Year TREK ALLANT+ 9.9S

Commentaire du jury : « Cet E-bike gagnant a séduit les juges grâce à son cadre stable avec batterie intégrée, son nouveau moteur, sa maniabilité et ses bons rapports de vitesse. »

Commentaire du jury : « Ce speed pedelec obtient des scores élevés dans de nombreux domaines, mais il excelle surtout sur 2 points : son design moderne et son maniement agréable ! Le beau câblage dissimulé et le poids exceptionnellement faible ont sans doute également contribué à l’obtention de ce prix. »

Ce prix a été décerné en collaboration avec la rédaction de FLEET et FLEET.be. C’est à nouveau Trek qui s’est emparé du prix. “Commentaire du jury : « Trek a obtenu la meilleure note sur 5 des 12 critères sur lesquels les marques ont été jugées dans leur relation avec le monde des entreprises (leasing, flottes, …). Trek s’est emparé de la première place de ce podium grâce à son réseau étendu et professionnel avec l’expertise B2B nécessaire ! »

Comme vous avez pu le lire dans la précédente édition de FLEET, nous étions présents lors de la journée d'essais pour élire le FLEET Bike of the Year. POur découvrir un reportage vidéo complet, scannez ce code QR. 50


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