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Buemi entre dans l’histoire… En inscrivant une quatrième victoire aux 24 Heures du Mans, Sébastien Buemi bat non seulement le précédent record de Marcel Fässler, premier Suisse à s’être imposé dans la Sarthe qui comptabilise trois succès (2011, 2012, 2014), mais il rejoint le club très fermé des pilotes quadruples vainqueurs de la célèbre épreuve. Par Gérard Vallat
A
vec cette nouvelle victoire aux 24 Heures du Mans, Sébastien Buemi rejoint le trio des quadruples vainqueurs, constitué d’Olivier Gendebien, Henri Pescarolo et Yannick Dalmas. Particularité des résultats de notre compatriote, il a franchi victorieusement la ligne d’arrivée exclusivement au volant de Toyota, constructeur auquel il est
fidèle depuis ses débuts en endurance en 2012. Ainsi, en dix participations, le Vaudois a non seulement remporté quatre fois la course, mais il est également monté sur le podium des éditions 2013 (2e), 2014 (3e) et 2021 (2e). On peut objectivement parler de performances exceptionnelles, qui pourraient parfaitement s’étoffer au cours des prochaines saisons, compte tenu de l’âge de Sébastien Buemi. À
seulement 33 ans, avec un palmarès de ce niveau et ses qualités de pilotage, l’Aiglon peut voir son avenir avec optimisme et rêver d’égaler, voire battre le record du Danois Tom Kristensen, qui a inscrit sa neuvième victoire au Mans en 2013, à l’âge de 46 ans ! Mais pour l’heure, le regard de Sébastien Buemi et ses équipiers Brendon Hartley/Ryo Hirakawa se porte sur la prochaine échéance du championnat du monde qui se déroulera en Italie sur le circuit de Monza. Actuellement deuxième du mondial, avec 78 points contre 81 pour les leaders Lapierre/ Vaxivière/Negrao, le trio Buemi/Hartley/ Hirakawa compte bien marquer de gros points à l’issue de ces 6 heures de Monza qui se disputeront les 7 et 8 juillet prochains. À relever encore de cette 90e édition de la classique mancelle les 3e et 4e positions des prototypes américains Glickenhaus, tandis que l’Alpine actuellement en tête du championnat a vécu une édition très difficile qui l’a rapidement écartée de la course à la victoire. Néanmoins classés au cinquième rang, Nicolas Lapierre et ses équipiers conservent la tête du championnat du monde.