AUTO ACS | 299
BILLET DU PRÉSIDENT CENTRAL
37
L’ACS démontre sa force dans la politique des transports En disant NON à la loi sur le CO2, le Peuple suisse a ouvert la voie à l’innovation et à la recherche en faveur du climat.
C
es deux éléments nous permettront de garantir la diversité technologique, devenue indispensable et urgente, à l’aide de laquelle notre mobilité individuelle sera assurée à l’avenir. De plus, une contribution essentielle pourra être apportée à la réduction des émissions de CO2. Parallèlement, notre Club a prouvé sa puissance dans la politique des transports. Le 13 juin 2021, ce dimanche de votations a été une journée particulièrement réjouissante, aussi bien pour notre Club que pour notre mobilité individuelle future ainsi que pour les automobilistes. L’ACS est heureux que le Peuple suisse ait rejeté la loi ratée sur le CO2. Maintenant, nous avons la chance de contribuer véritablement à la réduction des émissions de CO2 par l’innovation et la recherche et d’œuvrer en faveur d’un climat sain. Depuis les premières heures, l’ACS s’est prononcé contre la nouvelle loi sur le CO₂. En conséquence, nous nous sommes engagés très activement en faveur du référendum, et nous avons apporté une contribution cruciale dans la collecte des signatures nécessaires. Avec le même engagement fort dans la campagne de votation, nous avons poursuivi avec conséquence le chemin que nous avions dessiné. Ainsi, ce fut une grande satisfaction de constater, le dimanche de votations, que la forte implication de l’ACS et de ses sections a porté ses fruits. J’en profite pour remercier ici très chaleureusement tous ceux qui nous ont aidés activement, mais aussi ceux qui nous ont apporté leur soutien d’une manière différente. Vous avez tous fait en sorte que notre Club, une fois de plus, puisse démontrer son poids dans la politique des transports. La campagne de votation était passionnante. Au début, les partisans - et en
La population suisse est, certes, préoccupé par le climat mais une taxation massive, notamment de l’essence, a probablement bien pesé dans les urnes.
premier lieu la conseillère fédérale en charge du département concerné - étaient sûrs de leur victoire. Ainsi, le 25 mars 2021, le DETEC a mis en consultation une révision partielle de l’ordonnance sur le CO2 - tout en sachant que c’était une affaire qui n’aurait pris effet que si la loi avait été adoptée. Avec le présent résultat de la votation, cette mise en consultation est devenue obsolète. Dans le courant de la campagne de votation, cependant, il s’est avéré que les adversaires étaient perçus de mieux en mieux et qu’ils pouvaient compter sur un soutien toujours plus marqué. Dans les divers sondages publiés en amont de la votation, nous avons gagné de plus en plus de terrain. Cette tendance s’est prolongée jusqu’au 13 juin 2021 pour aboutir, finalement, au rejet de la loi. Mais avec le non à la loi sur le CO2, le travail ne fait que commencer pour nous. Nous devons maintenant franchir les étapes suivantes pour que notre mobilité individuelle soit garantie à l’avenir et que, parallèlement, les émissions de CO2 soient réduites. Nous continuons de nous engager en faveur d’une diversité technologique que nous souhaitons atteindre par un développement de l’innovation et
de la recherche. C’est une voie qui a déjà été empruntée avec succès par les secteurs de l’automobile et de l’aviation, et cette voie doit être poursuivie et développée sans faute. Je pense, par exemple, à la recherche sur les carburants synthétiques, moteurs à hydrogène ou biogaz, etc., mais aussi à des innovations pour une utilisation plus efficace de notre infrastructure de transport, aux modèles de partage et à bien d’autres choses encore. Le non à la loi sur le CO2 a démontré aussi que les Suisses ne souhaitent pas une redistribution de fonds. C’est pourquoi l’ACS s’engagera, à l’avenir aussi, pour que l’argent destiné au Fonds pour les routes nationales et le trafic d’agglomération (FORTA), conformément au résultat de la votation populaire en 2017, continue d’alimenter ce même Fonds. Cet argent devra être disponible sans restriction et dédié à l’entretien et à l’expansion de notre infrastructure routière. Je vous l’ai dit plus haut: il y a beaucoup à faire, nous devons maintenant passer à l’action. Bien à vous, Thomas Hurter