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Trimestriel JUIN MARS - JUILLET - AVRIL - AOÛT - MAI 2022

Bureau de dépôt: Gand X Agrément: P904117

DÉBAT: LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, UNE OPPORTUNITÉ POUR LE SECTEUR • RACHATS IMPOR-

TANTS DANS LE SECTEUR DE L’AUDIOVISUEL, DES TRAITEURS ET DES AGENCES D’HÔTES & HÔTESSES • L’AVENIR DES ÉVÉNEMENTS SELON L’OBSERVATEUR DES TENDANCES DADO VAN PETEGHEM • LES SALONS VIRTUELS: BIEN PARTIS POUR DURER • CAP SUR ANVERS POUR LES BEA AWARDS


We crushed April, May and June and succesfully connected the dots for Colruyt Cinionic Woody Barco Lordsxlillies Microsoft Smulders Safety Jogger ING Leomil Tech Data Soroptimist International Cargill Epson AZ Groeninge Cortina Whitemilk Renew Europe Inetum-Realdolmen IBM House of HR Accent Ipsen Signpost ...

Full force ready for September! Here we come!

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EDITO

GUEST COLUMN LE CAPITAL HUMAIN COMME CLÉ DE LA CROISSANCE DURABLE: «DANS NOTRE SECTEUR, LA DURABILITÉ EST AVANT TOUT UNE SORTE D’ÉVOLUTIVITÉ» La valeur d’une entreprise dépend des collaborateurs qui y travaillent. Et c’est encore plus vrai dans le secteur de la création. Les gens font de l’agence ce qu’elle est, et ce n’est jamais acquis. Notre secteur connaît une forte rotation, et la crise du Corona n’a fait que le souligner. La croissance durable s’avère une fois de plus une histoire de people management, de politique RH et de ‘team building’. C’est pourquoi, dans le secteur de la création, la ‘durabilité’ est davantage une sorte ‘d’évolutivité’.

DES VALEURS FRAGILES

Rien n’est aussi fragile que les valeurs que vous attribuez vous-même à votre organisation. Affirmer que votre agence est synonyme de ‘qualité’ et ‘d’expérience’ n’a de valeur que si l’équipe peut le prouver. Se bâtir une bonne réputation est un processus de longue haleine. Vous pouvez très vite perdre votre crédit. Les valeurs que vous considérez vous-même comme importantes deviennent ainsi fragiles. Une agence qui souhaite se lier à certaines valeurs de manière durable ne pourra le faire qu’en permettant à son personnel de se développer de manière organique. Trouver l’équilibre entre conserver l’expérience à bord et offrir des opportunités aux jeunes constitue le moyen par excellence pour garder votre entreprise sur la bonne voie d’une manière durable et créatrice de valeur.

JAMAIS FINI

L’élément difficile pour une politique du personnel saine consiste à trouver l’équilibre entre la porte d’entrée et la porte de sortie. La croissance durable ne s’obtient pas qu’en gardant précieusement tout le monde à bord. Les gens évoluent, ils cherchent parfois d’autres voies. Vouloir garder tout le monde à tout prix n’est pas une bonne idée. Il arrive parfois qu’un titulaire quitte l’équipe. Il faut pouvoir l’accepter et intégrer cela dans votre vision globale. Une équipe n’est jamais ‘finie’, elle évolue constamment. C’est pourquoi la gestion continue de l’équipe revêt tant d’importance. Entreprendre de manière responsable, c’est offrir des opportunités à la jeune génération et la laisser se développer. Il incombe au chef d’entreprise de la guider dans la bonne direction.

SURFER SUR LES VAGUES

Avec une équipe solide qui évolue de manière saine, tout le reste suivra: les valeurs que vous, en tant qu’agence, mettrez en avant. Telle est la condition pour miser sur la sécurité des événements, par exemple, comme nous le faisons chez Push To Talk, ou pour faire comprendre que l’on peut entretenir un dialogue dans une entreprise, que l’on peut garantir la qualité. L’entrepreneuriat durable, c’est souvent davantage surfer sur les vagues que s’obstiner à vouloir les fendre.

TOM BELLENS

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SOMMAIRE EVENT MANAGEMENT 08

L’observateur de tendances Dado Van Peteghem partage son point de vue sur le futur rapport entre les événements et la technologie numérique

AGENCIES

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Sylvester organise la fête d’inauguration de l’hôtel de ville rénové d’Anvers

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Ecco La Luna fait découvrir Gand à l’équipe de P&G

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The Oval Office inspire avec une présentation à 360° des nouveaux modèles BMW

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“Le développement durable n’est pas une contrainte, mais une opportunité” – compte-rendu d’une nouvelle table ronde sur la durabilité dans le secteur événementiel

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Jeunes loups: la parole à Louise Versavel de Fast Forward

SUPPLIERS

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Avant même l’irruption de la pandémie, Diego Dupont, CEO de Fair tual, était d’avis que l’avenir des salons serait au moins partiellement virtuel

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MoJuice prêt à évoluer au sein de PFL Group

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MaisonRouge acquiert l’entreprise familiale et collègue Challenge MC

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J&M Catering intègre Compass Group – interview de Jan Jacobs

INDUSTRY EVENTS 40

Cap sur Anvers pour les BEA

EVENTNEWS

28 4 EXPERIENCE magazine

54

Les brèves de la scène événementielle belge


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EVENT MANAGEMENT

TREND WATCHER DADO VAN PETEGHEM

«POUR RENFORCER L’ENGAGEMENT AU SEIN DES ÉVÉNEMENTS, IL FAUT PENSER À DES SOLUTIONS GAMIFIÉES, ET APPORTER UN CÔTÉ FUN EN PLUS DU CONTENU.» Ces deux dernières années – coronavirus oblige – le secteur événementiel a davantage joué la carte du numérique. D’autres technologiques, comme le NFT et le Métavers, se profilent également à l’horizon. Va-ton voir les événements numériques définitivement supplanter les événements offline ? Ou la situation est-elle un peu plus nuancée que cela ? L’observateur de tendances Dado Van Peteghem partage avec nous son point de vue sur le futur rapport entre les événements et la technologie numérique.

Dado Van Peteghem est le cofondateur de la société de conseil Scopernia. “Nous avons des bureaux à Gand et à Dubaï et nous sommes spécialisés dans la transformation et l’innovation pour les sociétés. Je suis également impliqué dans plusieurs startups, comme Speakersbase, par exemple, une agence de conférenciers d’un style nouveau, alliant événements numériques et offline. Toutes ces activités sont en lien avec l’avenir du numérique et la force de la technologie, et toutes les possibilités que cela ouvre. C’est réellement un sujet qui me passionne. Étant conférencier moi-même, je donne pas mal de présentations sur l’avenir, l’ère numérique et la technologie.”

REPÉRER LES TENDANCES

Dado Van Peteghem s’intéresse donc au monde du numérique et en suit de près les tendances. “La meilleure façon de prédire l’avenir est d’observer les générations suivantes. C’est souvent en examinant le comportement des jeunes que l’on repère les signaux et la direction que vont prendre les tendances. Un autre angle d’approche est de voir au-delà de la Belgique et de l’Europe. En Asie ou dans la Silicon Valley, l’impact d’une technologie se repère généralement rapidement, avant même qu’elle arrive chez nous. Comme le développement du Métavers, par exemple. Là-bas, beaucoup de grandes entreprises technologiques y sont déjà à fond, ce qui est une indication de ce qui nous attend. Une troisième façon de faire est de suivre les leaders d’opinion internationaux 8 EXPERIENCE magazine

au sein de communautés de niche sur LinkedIn et Twitter. Eux aussi suivent les évolutions au plus près. Si vous combinez ces trois éléments, vous avez un bon aperçu des tendances qui nous arrivent à plus ou moins long terme.”

LES ÉVÉNEMENTS NUMÉRIQUES N’IMPLIQUENT PAS (ENCORE) ASSEZ

Ces deux dernières années, les événements ont vécu – par nécessité – une révolution numérique. Est-ce un présage pour les prochaines années ? “Ces derniers temps ont été très particuliers pour l’événementiel. D’un coup, il a fallu se mettre à organiser des événements numériques. Des appels par Teams aux plateformes professionnelles à part entière permettant de gérer toutes sortes d’événements numériques. La question est donc : est-ce là l’avenir des événements ? Ou cela vat-il repartir dans l’autre sens ? Je constate que les gens ont besoin de se rassembler et que les événements numériques ne peuvent remplacer comme ça les organisations physiques. Simplement parce que dans leur forme actuelle, ils ne permettent pas la même dynamique. Mais je pense que la prochaine vague d’événements numériques va être beaucoup plus immersive. Quand vous suivez une réunion ou un événement sur votre PC portable, avec d’autres écrans ouverts, voire des enfants qui courent autour... vous n’êtes pas suffisamment impliqué. Ce niveau d’engagement, seuls les événements physiques peuvent le générer actuellement. Mais l’utilisation, entre autres, de lunettes de RV et d’avatars représente, je pense, une opportunité d’atteindre cette implication en numérique aussi. Je pressens pour les trois prochaines années une foule de nouvelles opportunités au niveau numérique – notamment avec la RV et le Métavers – qui vont créer des choses tout à fait neuves, qui n’ont plus rien à voir avec les applications numériques que nous connaissons jusqu’ici.”

LES ÉVÉNEMENTS OFFLINE GARDENT LEUR PLACE

Malgré ces perspectives, Dado Van Peteghem reste confiant dans l’avenir des événements physiques. “Je suis convaincu que les deux formes vont coexister. Je crois en la force des événements offline autant que dans les possibilités fascinantes des applications numériques. Seulement, je pense que la version numérique de l’événement ne déploie pas encore tout son potentiel. Un appel Teams avec un Powerpoint et un chat de groupe rassemblant 100 personnes ne remplace aucunement la relation et la confiance bâtie dans un environnement physique. À


EVENT MANAGEMENT terme, les expériences immersives deviendront un pendant ou un ajout valable, même si je suis persuadé que les événements physiques ne disparaîtront jamais complètement. S’ils se feront toujours à la même fréquence ou avec la même internationalité ? Je ne pense pas. Je pense que de nombreuses entreprises prendront la décision – pour des raisons de budget et de durabilité – de ne plus faire prendre l’avion à des centaines ou des milliers de personnes pour se retrouver dans une même salle.”

LA DURABILITÉ EN PAROLES ET EN ACTES

Le mot en D est lâché. Dado Van Peteghem constate au sein des organisations une intensification des considérations durables. “Les entreprises savent qu’elles doivent satisfaire à de nouvelles normes et réduire leur empreinte écologique. D’autre part, les jeunes générations attendent des entreprises qu’elles aient un impact plus positif et prennent mieux soin de la société. Avant, les départements CSR des entreprises publiaient un livre blanc par an mais en dehors de cela, ils restaient principalement sur la touche. Aujourd’hui, la durabilité est passée en tête des priorités et est spécifiquement

discutée dans les conseils d’administration. Et je veux dire la durabilité au sens large : pas seulement l’énergie verte et l’impact écologique mais aussi la diversité et le genre. Le chemin est encore long mais on remarque que les entreprises sont passées à l’action et ne se contentent plus d’un coup de communication de temps à autre. Avant, la durabilité était portée par un cadre légal mais aujourd’hui, c’est le consommateur qui est demandeur. Les clients ne s’intéressent plus uniquement au rapport qualité/prix, ils veulent aussi le bon état d’esprit chez l’entreprise qu’ils choisissent, la bonne manière de produire, etc. Ce n’était pas autant une priorité avant.”

DOING GOOD

Il y a un glissement notable dans la mentalité des organisations, qui sont de plus en plus conscientes de leur rôle social. “Durant les 7 à 8 ans avant la période corona, la technologie numérique servait principalement à améliorer l’efficacité et la croissance d’une entreprise, ce qu’on appelle le ‘doing well’. Ces trois dernières années, une nouvelle composante est venue s’y ajouter : le ‘doing good’. Aujourd’hui, les entreprises misent sur ces deux axes. Comment pouvons-nous in-

nover pour être encore plus efficaces et novateurs ? Mais aussi : comment envisager activement notre impact positif au sein de la société et au sein de la structure de notre organisation ? C’est une évolution positive, qui se transpose aussi aux événements. Lorsqu’une entreprise affirme vouloir être verte et durable, elle y réfléchira à deux fois avant de faire prendre l’avion à tout le monde depuis les quatre coins de la planète. Les visiteurs des événements ont aussi des attentes différentes aujourd’hui. Par exemple, par rapport à qui monte sur la scène. Si vous n’invitez que des hommes blancs comme conférenciers, vous allez assurément être critiqué. Et à juste titre. Le public attend un certain équilibre au niveau des sujets et des intervenants.”

GAMIFICATION

Dado Van Peteghem croit aussi fermement dans le rôle croissant du gaming. Y compris au sein des événements. “Les jeunes générations jouent beaucoup à des jeux comme Roblox, Minecraft et Fortnite. Mais les générations plus âgées s’y mettent aussi, partiellement à cause de la pandémie. Quand vous prenez l’avion ou le train, vous voyez aussi des personnes de 50 ou 60 ans jouer à des

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EVENT MANAGEMENT jeux sur leur téléphone. Pour renforcer l’engagement au sein des événements, il faut penser à des solutions gamifiées, et apporter un côté fun en plus du contenu. Il y a actuellement une profusion d’événements – numériques et physiques. Tout le monde a envie d’organiser quelque chose. Il faut donc sortir du lot. La gamification offre énormément de possibilités à ce niveau. Bon nombre d’événements ont un déroulement classique : réception, séance plénière et break-outs. Mais vous pouvez créer plus d’engagement à l’aide de différentes applications numériques et offline.”

EXPÉRIMENTER POUR SE PLACER EN POLE POSITION

Le NFT et le Métavers sont deux évolutions qui vont contribuer à façonner l’avenir, y compris au sein des événements. “Dans le futur, la vente de tickets, par exemple, se fera davantage sous forme de NFT. À quoi on peut associer un programme de fidélité, par exemple. Sur la chaîne de blocs, il existe un Proof Of Attendance Protocol (POAP), permettant de prouver que vous étiez bien à un certain endroit. J’y vois aussi une opportunité fantastique pour les événements. Je pense que les événements de plus grande taille peuvent déjà s’intéresser au potentiel des NFT et du POAP dans ce domaine. Il y a déjà des expériences intéressantes à faire. Sans oublier bien sûr les possibilités du Métavers. Ici aussi, les organisateurs devraient envisager d’expérimenter dans des métavers existants comme The Sandbox, Decentraland… où on peut d’ores et déjà organiser un événement. Mais je pense qu’il faudra encore un moment avant que les gens maîtrisent suffisamment la technologie et s’y sentent à l’aise pour y participer en masse. Donc est-ce que c’est l’avenir pour chaque événement ? Je ne pense pas. Et est-ce indispensable pour chaque événement ? Je ne pense pas non plus. Mais cela ouvre indéniablement des possibilités incroyables. Ce genre d’initiatives va progresser de manière exponentielle. Mais pour moi, il est encore trop tôt. Bill Gates a dit un jour : ‘On surestime toujours le changement à venir dans les deux ans, et on sous-estime le changement des dix prochaines années’. C’est aussi comme ça que je vois les choses. Je pense que nous ne verrons pas de grande adaptation avec des événements fleurissant un peu partout dans le Métavers d’ici 2024 mais que l’impact sera énorme dans les 7 à 10 années à venir. Si j’étais une agence événementielle ou un organisateur, je me mettrais en quête de partenariats dès maintenant pour tenter de modestes expériences. De manière à se placer en pole position pour quand ça démarrera vraiment.”

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EVENT MANAGEMENT

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AGENCIES À L’HÔTEL DE VILLE RÉNOVÉ D’ANVERS

SYLVESTER ORGANISE LA FÊTE D’INAUGURATION C’est sous un soleil éclatant le samedi 18 juin un peu après midi que les présentateurs Carl Huybrechts et Esohe Weyden ont donné le coup d’envoi d’une grande fête populaire célébrant la réouverture de l’hôtel de ville d’Anvers après sa rénovation. L’événement était retransmis en direct sur ATV.

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AGENCIES

Une large équipe de chez Sylvester a encadré l’ensemble du projet et créé un spectacle inoubliable avec de nombreuses animations, des animations annexes, la participation de Radio Minerva, des spectacles musicaux étonnants, une inauguration impressionnante du bâtiment et en apothéose, une comédie musicale participative donnée depuis l’hôtel de ville. De nombreux ‘Sinjoren’ (surnom des habitants d’Anvers, ndt.) et touristes ont assisté à cette journée dont ils se souviendront longtemps. L’hôtel de ville a fermé plus de 4 ans pour permettre une restauration et une rénovation intensive de ses bâtiments. Mais l’attente valait réellement la peine car l’imposant bâtiment datant de la Renaissance est absolument magnifique. Rebaptisé maison ouverte pour tous les Anversois, il répond à toutes les exigences de confort et de durabilité modernes. Bref: un bijou du patrimoine prêt pour un avenir brillant. Brillante, la fête d’inauguration organisée pour la réouverture de l’hôtel de ville l’était tout autant. Petits et grands se sont régalés et amusés : le public a participé à d’amusantes animations, dégusté des cupcakes gratuits et s’est émerveillé devant les spectacles des lanceurs de drapeaux, des joueurs de tambours et des chanteuses de Klassiek aan de Schelde. Le public a dansé sur les titres diffusés sur la Grand Place par Radio Minerva depuis son studio éphémère à l’hôtel de ville et a retenu son souffle lorsque les six invités d'honneur et le bourgmestre ont déverrouillé la serrure à combinaison et que les portes de l’hôtel de ville se sont enfin ouvertes après tout ce temps. Lorsque les légendaires Strangers ont entonné, avec le bourgmestre, la chanson “Antwarpe” depuis le Schoon Verdiep, toute la Grand Place et toutes les terrasses des alentours ont chanté en chœur avec enthousiasme. Plus tard dans la soirée, une fois le soleil couché, la façade de l’hôtel de ville a servi de décor pour un spectacle musical unique. Ce splendide spectacle mêlant lumière et chant a été très apprécié par le public présent. Cet événement varié, organisé sur plus de 10 heures sur la Grand Place et à l’hôtel de ville, avec toutes sortes d’animations en continu et des spectacles musicaux à différents endroits en simultané, a demandé énormément de préparation, de planification et de coordination de la part de l’équipe de Sylvester. Mais grâce à notre expertise, notre enthousiasme et notre expérience, on peut assurément parler de réussite pour cette inauguration très spéciale. À la question ‘Waar is dat feestje ?”, la réponse était unanime le 18 juin dernier : sur la Grand Place d’Anvers pour l’inauguration de l’hôtel de ville rénové.

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AGENCIES

ECCO LA LUNA FAIT DÉCOUVRIR GAND À L’ÉQUIPE DE P&G

Début juillet, Procter & Gamble a réuni à Gand quelque 180 membres de son équipe internationale d’ingénieurs pour un congrès à l’hôtel Mariott. Cet événement de deux jours s’est clôturé par une activité de teambuilding stimulante dans le cœur historique de la ville. Une activité pour laquelle l’entreprise a fait appel à la créativité et à l’expérience d’Ecco La Luna.

«Les organisateurs de cet événement voulaient éviter que les participants étrangers voient uniquement leur hôtel pendant deux jours», explique Hans Vanooteghem d’Ecco La Luna. «Ils recherchaient dès lors une sorte d’escape game ou de chasse au trésor pour découvrir Gand. Après plusieurs réunions avec les responsables et après avoir passé en revue les différentes options, nous avons élaboré une recette appropriée, sur mesure pour ce groupe.»

sur notre jeu standard, mais l’avons étoffé et adapté sur mesure pour le client. Chaque équipe a ainsi reçu une boîte verrouillée – un coffre au trésor – qu’elle devait essayer d’ouvrir pendant le jeu. Naturellement, l’appli restait le fil conducteur du jeu. Sur celle-ci apparaissaient les épreuves et elle nous permettait aussi de suivre les équipes et de collecter des photos et vidéos durant le jeu.»

COFFRE AU TRÉSOR

Après la dernière séance plénière du congrès, les 180 participants ont reçu un briefing à l’hôtel. «Lors de celui-ci, nous leur avons expliqué comment se connecter à l’appli, quel matériel et quel temps ils allaient recevoir pour le jeu, et surtout ce que l’on attendait d’eux. Les participants sont ensuite partis par

Dès le départ, il était évident que les responsables de P&G ne recherchaient pas une solution standard. «Ils ne voulaient pas que les groupes soient simplement lâchés dans la nature avec une appli et livrés à leur sort. Nous nous sommes certes basés 14 EXPERIENCE magazine

DISSÉMINATION


AGENCIES

équipes de 5 à 8 personnes. Pour la première épreuve, chaque équipe s’était vu attribuer un lieu spécifique. Toutes les équipes ont ainsi été disséminées dans la ville. Une fois cette première épreuve menée à bien, les autres apparaissaient sur la carte. Chaque équipe suivait ainsi son propre itinéraire et pouvait choisir l’ordre du jeu.»

CHALLENGE PAR ÉQUIPE ENCADRÉ

En tout, 14 lieux attendaient les joueurs pour résoudre une énigme ou réaliser un puzzle. «Les questions apparaissaient sur l’appli, mais pour y répondre, ils devaient utiliser ce qui était imprimé sur la boîte verrouillée. Ils devaient aussi utiliser d’autres éléments du puzzle qui leur avaient été donnés. En plus des épreuves sur l’appli, nous avions également organisé un challenge par équipe encadré, pour lequel trois de nos collaborateurs étaient présents. Pour ce faire, nous avions pu accéder au jardin de l’Hôtel d’Hane Steenhuyse. Chaque équipe avait reçu un créneau horaire spécifique à cet effet, afin que tout le monde n’arrive pas en même temps.»

RÉCAPITULATIF

«Les responsables nous avaient dit à l’avance qu’il s’agissait d’un groupe assez compétitif et que le jeu devait de préférence être complexe. Toutes les équipes se sont dès lors données à fond, et tout le monde était rentré bien dans les temps. Cela montre que tous étaient curieux de connaître les résultats. Entre-temps à l’hôtel, nous avions évalué les photos et vidéos en leur attribuant des points, et avions procédé à une sélection des meilleures photos. Nous les avons visionnées ensemble, afin que chacun puisse voir ce que les autres équipes avaient fait. Ce récapitulatif suscite toujours l’hilarité et crée l’animation nécessaire. Évidemment, tout le monde attendait aussi avec impatience le score final. S’il était possible de suivre le score de toutes les équipes sur l’appli pendant le jeu, nous avions cependant masqué le tableau d’affichage durant la dernière demi-heure, afin de créer encore davantage de suspense.»

DANS N’IMPORTE QUELLE VILLE

Les réactions après le jeu étaient en tout cas particulièrement positives. «Même les responsables de chez P&G, qui étaient un peu stressés parce que c’était la première fois qu’ils déléguaient une telle activité, se sont dits satisfaits a posteriori. L’un des

participants m’a même demandé de faire quelque chose de similaire avec sa propre équipe à Francfort. C’est parfaitement possible. Soit nous nous rendons nous-mêmes sur place, soit nous pouvons encadrer le jeu à distance – mais sans les coffres au trésor – via une réunion Zoom. Il n’est pas nécessaire de faire venir tous les participants dans une seule et même ville. Le jeu peut aussi se jouer simultanément dans différentes villes. Le contenu du jeu étant générique, celui-ci peut donc se jouer dans n’importe quelle ville.»

GRANDS GROUPES

En utilisant l’appli, Ecco La Luna peut proposer des teambuildings très évolutifs. «Nous pouvons proposer un jeu sur mesure à des très grands groupes, car ils jouent avec leurs propres appareils. Les jeux peuvent ainsi se jouer dans le monde entier et avec des groupes extrêmement larges. Et vu que nous pouvons apporter des adaptations en interne dans l’appli, nous pouvons intervenir très rapidement lorsque le client émet des souhaits supplémentaires. Avec les coffres au trésor, nous pouvons en outre ajouter un élément supplémentaire. Ainsi, tout le monde est impliqué: une personne se concentre sur le smartphone, une autre sur le coffre au trésor, une autre encore sur les pièces du puzzle, etc. Et ajouter des épreuves photos et vidéos est toujours très amusant. Cela donne toujours du contenu très chouette», conclut Hans Vanooteghem.

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EVENT MANAGEMENT

THE OVAL OFFICE INSPIRE AVEC UNE PRÉSENTATION À 360° DES NOUVEAUX MODÈLES BMW

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EVENT MANAGEMENT

En avril, quelque 3.000 invités ont pu se plonger dans l’univers de BMW au cours de l’événement expérientiel de dix jours intitulé ‘Moments of Inspiration’. Cet événement marque un nouveau chapitre réussi dans la collaboration entre The Oval Office et le leader du marché automobile belge, une collaboration initiée en 2009 et qui se poursuivra au cours des prochaines années. Guy Le Compte (Events Marketing Manager BMW Belux) et Annick Nees (Client Director chez The Oval Office) se penchent pour nous sur le passé et le futur.

Pour BMW, ‘Moments of Inspiration’ a été le premier gros événement de live experience post-pandémie. «Via cet événement national, nous avons voulu offrir à nos concessionnaires la possibilité d’inviter leurs clients ainsi que de nouveaux clients potentiels», explique Guy Le Compte. «L’idée de base consistait à organiser un événement lifestyle exclusif. Pour ce faire, The Oval Office constituait notre partenaire logique. Le monde de nos clients n’a plus aucun secret pour cette agence. Une expertise qu’elle a acquise au cours de plus de 10 années de collaboration.»

RÉCIT GLOBAL

The Oval Office a opté pour une approche avec un contenu segmenté. «Nous en avons fait un récit global, afin que l’ensemble s’imbrique parfaitement», précise Annick Nees. «En commençant par une catwalk impressionnante pour découvrir les modèles exclusifs, un power moment avec des breakdancers lors du lancement de la nouvelle BMW M, pour ensuite passer à un moment donnant la chair de poule avec la performance d’une chanteuse en solo... Les invités ont pu profiter d’un seul et même spectacle, écrit d’un seul tenant et dirigé de main de maître. Nous avons inséré plusieurs moments gastronomiques, assurés par les chefs étoilés David Martin, Lionel Rigolet et Roger van Damme.»

SPECTACLE EN FONCTION DES VOITURES

Même si la soirée comportait de nombreuses performances originales, il ne planait aucun doute quant à l’identité des véri-

tables stars de l’événement. Guy Le Compte: «nous voulions offrir à nos invités un super spectacle, avec les voitures dans le rôle principal. Nous avons donc conçu le show en fonction des voitures que nous voulions montrer, et non l’inverse. Nous avons commencé par la large gamme des hybrides rechargeables et des voitures électriques. Nous voulions insister sur la largeur de la gamme BMW, avec chaque fois plusieurs variantes dans les différentes séries. Ce fut ensuite au tour du segment M, avant de terminer par le segment premium (incluant notamment la Série 7). Chaque primeur a attiré l’attention, et chaque segment avait sa propre identité. Toutes les valeurs que veut véhiculer BMW étaient présentes: de la technologie à l’émotionnel. La machine associée à l’humain, ce que nous avons également essayé de traduire dans les performances.»

EXPÉRIENCE À 360°

L’événement ‘Moments of Inspiration’ a eu lieu au siège même de BMW Belux. «Nous n’avons pas opté pour un site événementiel typique», explique Annick Nees. «Présenter autant de voitures constituait un défi logistique. Les tables étaient dressées au milieu de l’espace et les voitures ‘paradaient’ autour de cellesci, créant ainsi une véritable expérience à 360°. Les voitures EXPERIENCE magazine 17


EVENT MANAGEMENT allaient et venaient constamment, de telle sorte que tout devait naturellement être parfaitement au point en termes d’équipe et de sécurité.»

FEEDBACK

Les responsables de BMW étaient contents de cet événement de 10 jours. «Pour moi, l’ensemble du show formait un seul et même événement mindblowing», a déclaré Guy Le Compte. «Chaque élément que nous avons apporté était fantastique. Cela s’est également traduit dans les réactions des clients. Après l’événement, nous avons posé une seule question à nos invités: ‘cet événement vous a-t-il inspirés?’. Et plus de 97% ont répondu par l’affirmative. Ce succès indique également que les gens avaient à nouveau besoin de vivre des live experiences. C’était le bon environnement pour présenter les produits. Nous n’avons pas eu de Salon de l’Auto cette année. De telle sorte qu’au niveau événementiel, ‘Moments of Inspiration’ constituait pour nous le temps fort de l’année. Nous organisons beaucoup d’événements, qui ont tous leur importance. Mais en termes de production, de charge de travail et d’intensité, celui-ci était de loin le plus grand. Le processus a été long, mais le résultat était super.»

«SEULE UNE EXPÉRIENCE OU UNE ÉMOTION PERMET AUX GENS DE SE SENTIR LIÉS À UNE MARQUE» - ANNICK NEES

GARDER LE CONTACT AVEC LES CLIENTS

Même après ‘Moments of Inspiration’, BMW continuera de faire appel à The Oval Office, car l’agence a récemment été confirmée comme partenaire pour la gestion stratégique et créative ainsi que la partie production de ses différents programmes de fidélité. «Ces programmes sont un moyen de fidéliser les clients», estime Guy Le Compte. «Nous ne proposons en effet pas des biens de consommation à rotation rapide. Les clients achètent une nouvelle voiture et roulent ensuite avec celle-ci de nombreuses années. De par le passé, vous n’aviez alors plus aucun contact avec eux, sauf pour les entretiens. Aujourd’hui par contre, nous avons un rôle important à jouer. Nous nous adressons directement aux clients 18 EXPERIENCE magazine


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et leur proposons des expériences. Ce faisant, nous restons en contact tout au long du cycle – depuis l’achat de la voiture jusqu’à la suivante.»

LA FIDÉLITÉ PAR L’ÉMOTION

The Oval Office croit beaucoup aux programmes de fidélité axés sur les expériences. «Seule une expérience ou une émotion permet aux gens de se sentir liés à une marque», affirme Annick Nees. «C’est pourquoi il importe, en tant que marque, de faire preuve d’empathie et d’être à l’écoute des gens. C’est sur la base des données du profilage que nous savons ce qui les intéresse. Ceux qui indiquent qu’ils sont intéressés par la gastronomie, par exemple, sont invités à un dîner exclusif chez Roger van Damme. Ceux qui s’intéressent au sport sont invités, par exemple, pour aller voir les Diables rouges. Et pour les amateurs de culture, il y a les vernissages d’ateliers, les avant-premières, les concerts, etc.. BMW a conclu des partenariats avec toutes sortes d’événements, mais nous créons aussi nous-mêmes des expériences, localement mais aussi à l’étranger.»

«POUR MOI, L’ENSEMBLE DU SHOW FORMAIT UN SEUL ET MÊME ÉVÉNEMENT MINDBLOWING. CHAQUE ÉLÉMENT QUE NOUS AVONS APPORTÉ ÉTAIT FANTASTIQUE. CELA S’EST ÉGALEMENT TRADUIT DANS LES RÉACTIONS DES CLIENTS. - GUY LE COMPTE

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AGENCIES

«LE DÉVELOPPEMENT DURABLE N’EST PAS UNE CONTRAINTE, MAIS UNE OPPORTUNITÉ» Début mars 2020, Experience avait réuni un groupe d’agences événementielles pour un débat consacré au développement durable sur les événements. La semaine suivante, notre pays était totalement confiné. Aujourd’hui, soit plus de deux ans plus tard, le secteur événementiel tourne enfin à nouveau à plein régime. Mais que sont devenues entre-temps les ambitions en matière de durabilité? Ont-elles été mises au frigo pendant la pandémie? Ou cette crise a-t-elle justement été l’occasion de changer de cap une fois pour toutes? Il était temps d’organiser à nouveau une table ronde... Nous avons réuni au Pentahotel Brussels City Centre un panel de quatre jeunes motivés pour qui la durabilité constitue non seulement une préoccupation professionnelle, mais aussi un mode de vie. Victor Buisseret est depuis six mois Sustainability Manager à l’ACC, l’association professionnelle du secteur de la communication. Marie Delvaulx est directrice de The Shift, la communauté belge du développement durable, qui rassemble 560 membres dont des entreprises, ONG, universités ou administrations. Gilles De Backer et son agence Utopia Events ont l’ambition de réduire au maximum les émissions de tous les événements produits. Tandis que Manon Glauden, en tant que Transition & Communication Advisor chez VO Event, planche depuis déjà six ans sur la RSE de l’agence, et a également été dans l’équipe de création du Circular Event Toolkit de VO.

AUTOUR DE LA TABLE

AVEC EXPERIENCE MAGAZINE

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AGENCIES COMMENCER PAR SOI-MÊME

Lors de la précédente table ronde, tout le monde débordait de bonnes intentions pour se lancer dans le développement durable. Mais après ces deux années difficiles, que reste-t-il de ces ambitions? «J’ai l’impression que l’élan de la durabilité a tout de même été par beaucoup mis de côté durant la pandémie», lance Manon Glauden. «Les mesures imposées aux événements pour le redémarrage post-Corona comprenaient beaucoup de solutions avec des emballages supplémentaires et davantage de plastique à usage unique. Mais les agences doivent vraiment remettre cette thématique à l’avant-plan. Heureusement de nombreux clients demandent aujourd’hui de nouvelles avancées en la matière.» Pourtant, la période Corona a également offert des opportunités. De nombreuses agences ont profité de leur ‘temps libre’ pour élaborer une stratégie en matière de durabilité. «Il faut toujours commencer par les propres émissions de l’agence», estime Victor Buisseret. «Durant le Corona, nous avons eu le temps d’évaluer notre approche en interne, ce qui a permis d’accroître l’expertise pour les activités et les événements que vous organisez.» «De nombreuses entreprises et organisations ont pris le temps de réfléchir en interne sur comment sortir de la crise et comment intégrer le développement durable», affirme Marie Delvaulx. «Durant cette période, nos webinaires et événements en ligne ont dès lors attiré énormément de participants.»

“J’AI L’IMPRESSION QUE L’ÉLAN DE LA DURABILITÉ A TOUT DE MÊME ÉTÉ PAR BEAUCOUP MIS DE CÔTÉ DURANT LA PANDÉMIE. HEUREUSEMENT DE NOMBREUX CLIENTS DEMANDENT AUJOURD’HUI DE NOUVELLES AVANCÉES EN LA MATIÈRE..” – MANON GLAUDEN, VO

OPPORTUNITÉ

«Lorsque les entreprises constatent que leurs concurrents accordent beaucoup d’attention au développement durable, elles finissent par devoir suivre le mouvement», estime Gilles De Backer. «Cela finira par obliger les autres agences événementielles à également accélérer dans ce domaine. Pourtant, un récit durable ne s’écrit pas en un jour. Nous aussi, nous devons encore prendre d’autres mesures. Mais il est important d’élaborer un bon plan, et de savoir vers quoi on veut aller.» «La durabilité apporte également une réponse aux problèmes mis en lumière par le Corona», poursuit Manon Glauden. «Depuis deux ans, on constate des problèmes d’approvisionnement en matériaux et produits venant de l’étranger. Auxquels il est possible de répondre en se tournant vers des fournisseurs locaux. Il ne faut pas voir le développement durable comme une contrainte, mais plutôt comme une opportunité. Et nous pouvons aussi mettre ici à profit notre créativité.»

GUIDER LE CLIENT VERS UNE SOLUTION PLUS DURABLE

«Les agences peuvent rendre les événements plus durables à de nombreux égards», déclare Marie Delvaulx. «Mais elles peuvent aussi aller plus loin, et refuser d’organiser certains types d’événements. Je pense par exemple à ceux qui nécessitent de prendre un avion, ou encore ceux organisés sur des bateaux de croisière ; ils ne sont, de facto, pas durables.» La question est, naturellement, de savoir si chaque agence est en mesure de refuser catégoriquement un événement. De plus, il y a de fortes chances qu’une autre agence sera prête à prendre le relais. «Refuser un événement n’est pas toujours la solution», estime Victor Buisseret. «Cela offre en effet une opportunité pour l’agence. Lorsqu’un client arrive avec une demande excessive, vous pouvez essayer de l’envoyer dans une direction plus cohérente. C’est aussi sur cela que nous voulons baser notre

stratégie. Sur ce guidage.» «A nous de proposer une alternative qui fera l’unanimité», ajoute Manon Glauden. «D’autres types d’événements émergent donc, grâce aussi à l’hybridation. Au lieu de réunir 900 personnes venues du monde entier, il est par exemple possible d’opter pour plusieurs événements de plus petite taille, connectés, permettant ainsi d’économiser de nombreux vols et donc beaucoup de CO2.»

EMMENER LES FOURNISSEURS

Les agences doivent évidemment pouvoir compter sur des fournisseurs qui acceptent de se prêter au jeu. Si certains fournisseurs investissent massivement dans ce domaine, d’autres n’ont pas encore pris le train en marche. «Il nous arrive, pour cette raison, de ne plus travailler avec tel ou tel partenaire», explique Gilles De Backer. «Mais il y a tout autant de fournisseurs qui nous demandent ce qu’ils doivent faire pour pouvoir bel et bien travailler avec nous, et se mettent immédiatement à l’ouvrage.» «C’est aussi notre rôle de les aider à progresser car ce sont tous les acteurs du secteur qui doivent avancer dans la même direction», déclare Manon Glauden. «Les fournisseurs qui ne peuvent pas offrir ce dont nous avons besoin aujourd’hui le pourront peut-être dans six mois. Nous réfléchissons donc à long terme. Tout n’est donc pas noir ou blanc. Parce qu’il n’est jamais possible d’être parfait en termes de durabilité. Mais nous devons faire mieux à chaque fois.»

ÉGALEMENT IMPLIQUER LES CONCURRENTS

Un centre d’expertise a été créé au sein de l’ACC, l’association professionnelle du secteur de la communication au sens large, pour aider le secteur à trouver des solutions durables. L’objectif consiste à créer une coalition qui impliquera non seulement les membres de l’ACC, mais aussi l’ensemble du secteur. «Il est important que le plus grand nombre possible d’acteurs se mettent à table», souligne Victor Buisseret. «Ensemble, nous voulons EXPERIENCE magazine 21


AGENCIES “IL EST IMPORTANT QUE LE PLUS GRAND NOMBRE POSSIBLE D’ACTEURS SE METTENT À TABLE. ENSEMBLE, NOUS VOULONS TROUVER UNE VOIE COMMUNE VERS LA DURABILITÉ AU SEIN DE LA COMMUNICATION.” - VICTOR BUISSERET, ACC

trouver une voie commune vers la durabilité au sein de la communication. Car le poids de la communication dans cette transition écologique est sous-estimé.» Le centre d’expertise a surtout pour objectif de proposer beaucoup d’inspiration, notamment via des formations. L’établissement de certaines normes ne constitue pas encore une priorité pour le moment, car cela créerait immédiatement des restrictions et pourrait exclure certains acteurs. «Il faut surtout encourager les agences», indique Gilles De Backer. «Et pas leur mettre la pression pour qu’elles le fassent maintenant, aujourd’hui. Tout le monde a besoin d’un certain temps de transition. Mais nous pouvons nous entraider. Les pionniers peuvent faire avancer les autres. C’est pourquoi, par exemple, je ne veux pas que notre approche en matière de durabilité soit un grand secret. Ce n’est qu’en emmenant les autres dans ce mouvement que nous pourrons avoir un impact global. L’objectif global de durabilité dépasse la concurrence.» Et Manon Glauden d’ajouter: «le développement durable constitue une thématique pouvant fédérer des concurrents. Durant la conception du Circular Event Toolkit, nous avons invité des fournisseurs, des traiteurs, etc. – soit des concurrents – à s’asseoir autour de la table. Nous voulions en effet avoir la certitude que les solutions que nous proposions étaient réalisables pour eux. Sinon, nous aurions eu un toolkit imaginaire que personne ne pourrait appliquer dans la pratique.»

DES PREMIERS PAS SIMPLES

Plusieurs aspects d’un événement permettent de réaliser assez simplement des gains écologiques. Trier les déchets devrait être une évidence, mais il y a encore et toujours des événements où tout finit dans le même sac noir. La composition du menu a elle aussi un impact important sur les émissions de l’événement. «L’alimentation constitue une thématique à laquelle chacun, en tant qu’individu, a déjà été sensibilisé», explique Manon Glauden. «Nous savons que la viande génère beaucoup d’émissions, que les aliments bio et locaux sont meilleurs... Il est donc plus facile de convaincre un client de poser ces choix.» Par ailleurs, l’offre végétarienne des traiteurs ne cesse de s’élargir, ce qui permet de proposer la diversité nécessaire sans viande. Il est également essentiel d’éviter les no-shows, qui sont du pur gaspillage. Il semble d’ailleurs que ce problème des no-shows se soit encore amplifié depuis le Corona. Communiquer clairement avec les invités constitue ici le mot d’ordre.

ADIEU SAC À GOODIES SUPERFLU

Notre panel est également d’avis que le sac à goodies devrait disparaître le plus rapidement possible. Les habitués des événements B2B ont des armoires débordant de tote bags et autres gadgets qui ne seront pratiquement jamais utilisés. «Lorsque les clients veulent vraiment donner quelque chose, nous cherchons une chouette alternative, comme une pomme avec un logo imprimé en amidon, un savon biodégradable frappé d’un logo, ou un arbuste», explique Gilles De Backer. «Mais en fait, nous essayons d’éviter le plus possible les goodies.» Il existe aussi souvent une très grande marge d’amélioration en matière de mobilité. Vous pouvez ainsi encourager les clients à opter pour le covoiturage ou les transports publics, mais il est possible d’aller plus loin. «Je me suis rendue à un festival aux Pays-Bas où il n’y avait pas de parking pour

“VOUS NE POUVEZ PAS PRÉTENDRE ÊTRE UNE ENTREPRISE DURABLE SI VOUS NE TENEZ PAS COMPTE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE LORS D’UN ÉVÉNEMENT. MÊME SI CELA COÛTE UN PEU PLUS CHER, CELA POURRA CONSTITUER UN INVESTISSEMENT POUR CONSOLIDER ET ÉTAYER VOTRE IMAGE À LONG TERME.” – GILLES DE BACKER, UTOPIA EVENTS

voitures», relate Manon Glauden. «Il y avait par contre un énorme parking à vélos. Et cette formule a particulièrement bien fonctionné. Il faut oser faire des choix, et ces choix obligent les gens à s’adapter.»

PLUS DURABLE = PLUS CHER?

On dit souvent que les solutions durables ont un prix. Mais les événements durables sont-ils par définition plus coûteux? Manon Glauden nuance ces propos: «il faut voir les choses de 22 EXPERIENCE magazine


AGENCIES

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EVENT B to B & B to C


AGENCIES manière globale. Oui, il y a des postes qui seront plus chers. Les matériaux utilisés sont différents, et le catering bio et local sera peutêtre un peu plus cher... Mais en même temps, réfléchir de manière durable permettra aussi d’éviter d’autres coûts. Au niveau de la mobilité, par exemple: pourquoi ne pas faire marcher 500 personnes d’un point A à un point B lorsque c’est possible? En regardant les choses dans leur ensemble, il sera tout à fait possible de trouver l’équilibre.» Il faut également oser regarder au-delà des euros. «C’est aussi une question d’image», intervient Gilles De Backer. «Vous ne pouvez pas prétendre être une entreprise durable si vous ne tenez pas compte du développement durable lors d’un événement. Même si cela coûte un peu plus cher, cela pourra constituer un investissement pour consolider et étayer votre image à long terme. Il ne s’agit pas d’un coût, mais bien d’un investissement.»

TENIR SES PROMESSES POUR ÉVITER LE GREENWASHING

Naturellement, il ne faut pas que les événements se donnent une image verte tout en cachant une approche moins soignée. «Le greenwashing peut se produire de manière consciente et inconsciente», explique Marie Delvaulx. «Il y a des entreprises qui veulent délibérément embellir leurs activités. Mais d’autres pensent bien faire et se trompent par manque de connaissance des enjeux et impacts.» «Les promesses faites en matière de durabilité doivent pouvoir être évaluées. Mais il n’existe pas encore de véritable réglementation en la matière et il n’est pas toujours simple de pouvoir tout évaluer. «Je pense ici par exemple à l’emploi de gobelets réutilisables lors des précédentes éditions des Gentse Feesten», indique Gilles De Backer. «Ceux-ci étaient collectés et transportés à Liège pour y être nettoyés. En fin de compte, on peut se demander si ces gobelets sont encore durables.» Pourtant, il est important de communiquer sur les initiatives durables et de les expliquer aux invités, qui pourront s’en inspirer.

UNE NOUVELLE GÉNÉRATION PORTEUSE D’ESPOIR

Pour les quatre participants à notre table ronde, le développement durable constitue vraiment un mode de vie. «Je me suis récemment rendu dans un festival à l’étranger, et ai constaté que le système de tri n’était pas du tout au niveau auquel nous sommes habitués ici», raconte Victor Buisseret. «C’était plus fort que moi, j’ai donc envoyé un e-mail aux organisateurs a posteriori en leur indiquant ce qui, pour moi, pouvait être amélioré. Et ce mail a été très bien accueilli.» Il est également frappant de constater que ce sont principalement les jeunes générations qui placent le thème de la durabilité en tête de leurs préoccupations. «La nouvelle génération qui arrive – qui n’est peut-être pas encore le public des événements B2B d’aujourd’hui – est beaucoup plus consciente de la durabilité. J’espère donc que nous pourrons engendrer un changement comme cela s’est fait au niveau du tabac. Aujourd’hui, allumer une cigarette au restaurant choquerait tout le monde. Alors que c’était encore normal il y a vingt ans. Espérons donc qu’il sera également choquant, à l’avenir, de trouver des emballages à usage unique ou uniquement de la malbouffe comme restauration.» «Il y aura une transition dans la façon d’organiser les événements», affirme Gilles De Backer. «Tout sera peut-être plus petit et plus compact. Il n’est pas toujours nécessaire d’avoir 500 personnes à un événement pour se présenter. On obtiendra parfois un bien meilleur résultat face à un groupe d’invités plus restreint et en tenant des discours beaucoup plus durables.»

“LA DURABILITÉ VA EN EFFET AU-DELÀ DE L’ÉCOLOGIE.»IL S’AGIT PAR EXEMPLE DE LA REPRÉSENTATION DES FEMMES DANS LES PANELS ET DANS LES CONFÉRENCES, MAIS AUSSI DE LA DIVERSITÉ SOUS TOUTES SES FORMES.” - MARIE DELVAULX, THE SHIFT

PLUS QUE L’ÉCOLOGIE

Même si notre discussion a principalement porté sur l’aspect écologique, notre panel souligne que la durabilité comprend également une importante composante sociale et sociétale. «La durabilité va en effet au-delà de l’écologie», affirme Marie Delvaulx. «Il s’agit par exemple de la représentation des femmes dans les panels et dans les conférences, mais aussi de la diversité sous toutes ses formes.» À côté de cela, les participants à notre table ronde souhaitent encore lancer deux appels. «Pendant l’été, le marché du B2B se croise les bras», selon Gilles De Backer. «Pour les agences, il s’agit dès lors du meilleur moment pour examiner leur stratégie en matière de durabilité mais aussi pour appliquer celleci dans leur flux de travail, avec une checklist concrète. Ce faisant, elles disposeront d’un fil conducteur sur lequel elles pourront ensuite s’appuyer.» Il convient en outre de répéter l’appel familier lancé aux annonceurs. «Les missions de dernière minute rendent plus difficile de travailler de manière durable», conclut Manon Glauden. «Les matériaux encore disponibles à la dernière minute ne seront pas toujours durables. En tant qu’agences, il faut nous laisser la possibilité de trouver les bonnes solutions et les bons fournisseurs.»

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NOM : Louise Versavel ÂGE : 24 ans LIEU DE RÉSIDENCE : Zomergem AGENCE : Fast Forward Events FONCTION : Junior Project Manager

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JEUNES LOUPS «UN MÉTIER OÙ L’ON APPREND VRAIMENT TOUT LE TEMPS» Le secteur événementiel est en pleine cure de rajeunissement rapide. Les jeunes talents bénéficient de nombreuses opportunités au sein des agences. Dans cette rubrique, nous avons voulu leur donner la parole afin d’expliquer comment ils ont vécu leur formation et leurs premières expériences professionnelles. Dans ce numéro, nous sommes partis à la rencontre de Louise Versavel, l’une des jeunes recrues de Fast Forward Events.

QUELS SONT VOS TÂCHES?

Louise Versavel: «En tant que Junior Project Manager, mes tâches varient fortement en fonction de l’état d’avancement de mes projets. J’élabore ainsi de nouvelles propositions et de nouveaux concepts en fonction du budget fixé, j’établis des plans, je recherche les partenaires et fournisseurs appropriés, etc. Et au final, vous voyez tous vos préparatifs prendre vie sous la forme d’un événement en live.»

POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI LE SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL?

«Notre secteur est tellement diversifié et innovant que vous vous retrouvez continuellement face à des défis à relever. Vous êtes toujours à la recherche de nouveautés, au niveau tant de la technique que de la créativité. C’est un métier où l’on apprend vraiment tout le temps! En outre, lorsque vos préparatifs aboutissent et que vous réussissez à surprendre votre client et ses invités, cela procure énormément de satisfaction.»

L’EXPÉRIENCE DES PROFESSEURS INVITÉS QUELLE(S) FORMATION(S) AVEZ-VOUS SUIVIE(S)? ET QU’EST-CE QUI VOUS A PLU DANS CELLE(S)-CI?

«J’ai suivi une formation en Event Management à la Haute École VIVES à Courtrai, et j’ai également étudié les Sciences Économiques à l’UGent. Ma formation événementielle était vraiment axée sur la pratique. Dès la première année, nous avons effectué des stages dans différentes fonctions. Cela m’a permis de me familiariser avec les différentes facettes du métier et de mieux gérer mes missions par la suite. À côté de cela, j’ai également reçu une bonne base en gestion d’entreprise, complétée par des matières événementielles telles que marketing événementiel, compétences en communication, budgétisation, gestion de projets, etc. Le point fort de ces matières événementielles, c’est qu’elles étaient données par des professeurs invités ayant de l’expérience. Ils peuvent dès lors mettre la théorie en pratique mieux que quiconque. Enfin, j’ai également pu apprendre énormément en réalisant des projets en deuxième et troisième année.»

TRAVAIL D’ÉQUIPE QU’EST-CE QUI VOUS A LE PLUS SURPRISE LORSQUE VOUS AVEZ COMMENCÉ À TRAVAILLER DANS CE SECTEUR APRÈS VOS ÉTUDES?

«Nous organisons des réunions internes hebdomadaires lors desquelles nous passons en revue les projets avec les collègues. Lors de mon premier jour de stage, j’ai immédiatement été autorisée à assister à l’une de ces réunions internes. J’ai été ici surprise non seulement par le nombre de projets que chaque responsable suit, mais aussi par la diversité des types d’événements et des clients.»

DE QUI AVEZ-VOUS LE PLUS APPRIS PROFESSIONNELLEMENT JUSQU’À PRÉSENT?

«De mes collègues! J’ai commencé comme stagiaire chez Fast Forward sous l’aile de Karen. Elle m’a inculqué énormément de connaissances de base sur lesquelles j’ai pu m’appuyer. Avec Mathias, j’ai pu réaliser l’un de mes premiers grands projets. Au cours de la réalisation de ce projet, il m’a beaucoup appris. J’ai atterri dans une équipe très solide où la collaboration joue vraiment un rôle essentiel.»

TOUJOURS DES DÉFIS À RELEVER DE QUOI ÊTES-VOUS LA PLUS FIÈRE JUSQU’À PRÉSENT?

«Lorsque j’ai commencé mes études, j’étais extrêmement fascinée par les business events. C’est pourquoi je n’ai pas laissé passer l’opportunité de faire un stage chez Fast Forward. Je suis très fière de pouvoir bénéficier, à mon âge, d’autant d’indépendance et de confiance pour réaliser des projets. Je ne m’attendais pas à apprendre autant ni à réaliser autant de choses en si peu de temps.»

QUELLES SONT VOS AMBITIONS POUR L’AVENIR?

«J’ai l’ambition de continuer à progresser et de relever sans cesse de nouveaux défis. D’imaginer constamment de nouveaux concepts et de les mettre en œuvre jusque dans les moindres détails. De continuer à innover et à créer des live experiences créatives qui touchent les gens et dont ils se souviendront longtemps.» EXPERIENCE magazine 27


EVENT MANAGEMENT

LES SALONS VIRTUELS VONT PERDURER À l’instar des collègues de l’événementiel, le secteur des salons a également vécu une période difficile ces deux dernières années. Néanmoins, des solutions digitales ont, ici aussi, fait leur apparition. Cependant, avant même l’irruption de la pandémie, Diego Dupont, CEO de Fairtual, était d’avis que l’avenir des salons serait au moins partiellement virtuel. «En fait, sans s’en rendre compte, les événements hybrides existent depuis déjà des décennies.» Issu du secteur des RH, Diego Dupont a possédé sa propre agence de recrutement qu’il a revendue en 2016. «Après l’expiration de ma clause de non-concurrence fin 2019, j’ai voulu refaire quelque chose dans les RH. J’ai alors eu l’idée, avec un collègue, d’organiser des salons de l’emploi virtuels. Au cours de ma carrière, j’ai assisté à de nombreux salons de l’emploi, qui n’étaient pas toujours efficaces. Lorsqu’un salon de l’emploi sert uniquement à collecter des CV, cela s’apparente en fait à une boîte aux lettres très coûteuse. Lorsqu’un exposant doit avoir deux recruteurs sur son stand en permanence, cela entraîne une énorme perte de temps. Et pour ce qui concerne les visiteurs, l’accès est relativement complexe, surtout pour les chercheurs d’emploi actifs, qui doivent travailler en journée. C’est pourquoi nous avons voulu étendre la formule avec un salon de l’emploi en ligne, accessible 24h/24, et permettant de travailler beaucoup plus efficacement.»

SALON MAISON VIRTUEL

Quelques mois à peine après le lancement de ce salon de l’emploi virtuel, notre pays se retrouvait confiné en mars 2020. «Évidemment, cela nous a quelque part rendu service. Notre salon de l’emploi virtuel a soudainement attiré beaucoup plus d’exposants et de visiteurs. Parmi nos exposants figurait notamment Conway, un distributeur belge actif sur le marché de la consommation sur le pouce. Cet acteur est très dépendant des salons maison qu’il organise, qui lui permettent de rencontrer ses clients et fournisseurs. C’est pourquoi il nous a demandé d’élaborer un salon virtuel spécifiquement sur mesure. Nous avons créé une plateforme sur laquelle les fournisseurs de Conway avaient chacun leur propre stand, où ils pouvaient présenter leurs nouveaux produits, et où il était également possible de passer des commandes. Ce fut un énorme succès, avec davantage de visiteurs et d’exposants. L’initiative a dès lors rapidement connu une suite.»

DES MÈTRES CARRÉS COÛTEUX

Pour Diego Dupont, plusieurs éléments clés expliquent le succès des salons virtuels. «Premièrement, cela permet d’attirer plus d’exposants. Les risques sont moindres parce qu’ils ne doivent plus débourser des milliers d’euros pour quelques mètres carrés. Et ils n’ont pas à se soucier du montage, du démontage ni de la présence de personnel. À côté de cela, les salons virtuels attirent également plus de visiteurs, parce que les gens ne doivent plus se déplacer et parce que le salon peut rester en ligne pendant une plus longue pé28 EXPERIENCE magazine


EVENT MANAGEMENT

riode. Nous constatons également que les chiffres des ventes sont souvent plus élevés. Lors du premier salon de Conway, les ventes ont été jusqu’à 60% plus élevées. Enfin, en tant qu’organisateur, cela permet également de collecter énormément de données. Vous savez parfaitement qui a visité quel stand, quelles informations ont été téléchargées, etc. Lorsque vous pouvez analyser ces données intelligemment et les mettre à la disposition des exposants, cela vaut son pesant d’or.»

D’ANCIENNES RECETTES ONT ÉTÉ AFFINÉES

Élément frappant: Fairtual avait déjà commencé à élaborer son concept avant la crise du coronavirus. «Avant même la pandémie, il était déjà évident que le mo-

dèle traditionnel des salons ne fonctionnait plus. Je pense ici par exemple à plusieurs salons grand public qui attirent de moins en moins de visiteurs et dont les grands exposants se détournent de plus en plus parce qu’ils n’ont plus envie d’investir des sommes élevées dans un stand pour seulement quelques jours. Ce n’est plus rentable. Les organisateurs doivent réfléchir à un autre modèle. Il faut oser envisager une recette hybride: davantage de visiteurs, davantage d’exposants, davantage de ventes et davantage d’interaction. Les organisateurs se rabattent pourtant encore sur l’ancien modèle. Souvent, l’organisateur est également l’exploitant du complexe, et compte surtout sur les tickets de parking, les bouteilles de boisson coûteuses, la restauration, etc.»

UN SOLIDE COMPLÉMENT

Pour Diego Dupont, les salons virtuels ne doivent pas nécessairement supplanter leurs homologues physiques. Que du contraire. Il croit totalement en la formule hybride. «Les gens pensent à tort que si vous proposez également une composante digitale, ce sera au détriment du salon physique. Ce n’est pas du tout le cas. La composante virtuelle permet de faire démarrer un salon physique quelques semaines au préalable. Les visiteurs pourront ainsi se faire une bonne idée de ce que leur réservera le salon ainsi que des exposants qui y seront présents. Ils pourront aussi déjà télécharger certains contenus et éventuellement fixer des rendez-vous lors de l’événement physique. C’est encore rare en Belgique, mais en EXPERIENCE magazine 29


EVENT MANAGEMENT

France, cette pratique est déjà devenue normale. Je voudrais me rendre à Paris tout le temps, car il y a des événements intéressants chaque semaine. Mais ce n’est pas possible en pratique. Heureusement, bon nombre de ces événements sont également digitaux. Telle est la valeur ajoutée que la composante digitale apporte à la composante physique.»

L’ESTHÉTIQUE COMPTE AUSSI

En déambulant sur un salon physique, vous serez naturellement attiré par certains exposants voyants, auxquels vous n’auriez peut-être pas prévu de rendre visite initialement. C’est également possible sur les salons virtuels. «Les environnements que nous avons créés jusqu’à présent sont des environnements immersifs. Ce ne sont pas des jeux vidéo, mais bien des environnements qui paraissent réels. Les stands peuvent également être réalisés sur mesure et personnalisables en termes de look & feel. Il sera aussi possible de vivre l’expérience avec des lunettes VR, mais ce n’est pas nécessaire. Si ce ne sera pas nécessaire pour un salon de l’emploi par exemple, il existe d’autres salons qui s’y prêtent mieux. Cela pourra se faire dans le navigateur, avec une navigation très simple. Le gros souci, par contre, se situe au niveau de la communication. De nombreux organisateurs habitués à organiser des événements physiques sont très portés sur la gestion opérationnelle. La gestion d’événements digitaux revêt cependant au moins autant d’importance. Il ne faut pas croire que cela va aller tout seul. C’est un peu comme une boutique en ligne: une fois celle-ci mise en ligne, il ne faut pas croire que les commandes vont affluer toutes seules. Un bon plan de communication s’avère aussi important que dans le monde physique.

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EVENT MANAGEMENT

«JE PENSE QUE, D’ICI CINQ ANS, LES SALONS VIRTUELS SERONT VRAIMENT MONNAIE COURANTE. L'ÉVOLUTION EST TRÈS RAPIDE. ON ASSISTE CHAQUE JOUR À DE NOUVEAUX DÉVELOPPEMENTS, ET C’EST PARTICULIÈREMENT EXCITANT.»

THREEDEE WORLD

Entre-temps, Fairtual a déjà élaboré quelque 80 événements au cours des deux dernières années. «Les applications sont très vastes. Chaque exposant peut accéder à un système de backend propre, lui permettant de tout choisir: la taille du stand, son design, les couleurs, etc. Les visiteurs peuvent y visionner des vidéos, consulter des fiches techniques, examiner les produits, et même chatter en vidéo avec les exposants. Nous avons créé des salons pour les secteurs les plus divers. Comme par exemple un salon aéronautique où les ingénieurs pouvaient examiner les nouveaux moteurs d’avion

en 3D. Notre complexe pour salons virtuels ou Central Trade Fair Pavilion s’est entre-temps agrandi avec un monde en 3D plus large, baptisé ThreeDee World. Celui-ci associe différentes zones, avec des espaces d’exposition, des espaces publicitaires, des lieux de congrès, une salle de concert et même des appartements. Il s’agit d’un monde où nous voulons créer des zones thématiques et où les entreprises peuvent installer leurs showrooms.»

MONNAIE COURANTE

«Finalement, nous ne faisons que prolonger le modèle hybride que nous connaissons depuis longtemps, sans vraiment nous en rendre compte. Les événements hybrides existent en fait depuis déjà des décennies.Vous pouvez aller voir un match de foot au stade, mais beaucoup plus de gens le regarderont à la télé. Idem pour les concerts. Ceux-ci peuvent être diffusés en livestreaming. Lorsque le concert affiche complet, d’autres fans peuvent également y assister dans un environnement virtuel. Vous pouvez alors proposer

du contenu supplémentaire, comme une visite des coulisses ou du merchandising exclusif. Cela crée de la valeur ajoutée, et les gens sont vraiment prêts à payer pour cela. Nous n’en sommes encore qu’au début. Mais je pense que, d’ici cinq ans, les salons virtuels seront vraiment monnaie courante. L’évolution est très rapide. Bientôt, nous aurons tous la 5G et pourrons alors surfer encore plus vite. Les investissements sont nombreux et la recherche bat son plein. On assiste chaque jour à de nouveaux développements, et c’est particulièrement excitant», conclut Diego Dupont.

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SUPPLIERS

MOJUICE PRÊT À ÉVOLUER AU SEIN DE PFL GROUP Il y a quelques mois, Mojuice intégrait l’ambitieux groupe PFL. La maison de production interactive basée à Louvain a maintenant la possibilité d’évoluer au sein du groupe, notamment grâce au vaste réseau international de PFL. Experience Magazine a rencontré Dominic De Gruyter, PDG de PFL Group, et Stefan Uytterhoeven, un des fondateurs de MoJuice, pour discuter de cette collaboration et des ambitions communes pour les prochaines années. “PFL et MoJuice travaillent ensemble depuis longtemps”, raconte Dominic De Gruyter de PFL. “Stefan et moi nous connaissons depuis une vingtaine d’années. Nous faisons régulièrement appel l’un à l’autre et ça se passe toujours très bien. À un moment, nous nous sommes demandés si cela ne vaudrait pas la peine de nous rapprocher encore plus. Au fil des discussions, nous sommes arrivés à un accord, via lequel MoJuice intégrerait le groupe PFL.”

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SUPPLIERS

«LES NOUVELLES TECHNOLOGIES SONT DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS. L’IMPORTANT EST DE SUIVRE LES ÉVOLUTIONS DE PRÈS ET D’ANTICIPER» - STEFAN UYTTERHOEVEN

SAVOIR-FAIRE CRÉATIF

L’arrivée de MoJuice vient encore étoffer l’expertise au sein du groupe PFL. “MoJuice, c’est un solide savoir-faire créatif. Chez PFL, nous avons plutôt une réflexion technique tandis que MoJuice approche les choses de manière conceptuelle. Depuis la reprise d’ABBIT - il y a cinq ans - nous avons des spécialistes qui développent des concepts, mais MoJuice va encore plus loin. Au niveau des productions télévisuelles et vidéo aussi, nous allons pouvoir faire bien plus grâce à MoJuice. Et pour terminer, MoJuice a également un solide bagage dans le domaine RA et RV.”

RÉSEAU INTERNATIONAL

La réciproque est vraie aussi : la marque MoJuice va bénéficier du soutien de PFL Group. “Le réseau de PFL représente un solide potentiel pour nous”, estime Stefan Uytterhoeven. “PFL est plus grand, travaille pour un public plus large et est mieux déployé au niveau international que MoJuice. Il y a donc des opportunités à saisir. Je pense par exemple au marché des congrès, où nous étions moins implantés jusqu’à présent. Là aussi, les opportunités ne manquent pas pour ajouter du contenu et de la créativité. Au final, intégrer le groupe PFL, c’est comme si nous avions décroché un gros client.”

GAGNANT-GAGNANT

L’accord conclu entre les deux entreprises a fait passer 80% des parts de MoJuice chez PFL Group, tandis que les fondateurs Stefan Uytterhoeven et Geert Geuten conservent ensemble les 20% restants. “C’est l’arrangement idéal pour nous”, avance

Dominic De Gruyter. “Nous voulions garder Stefan et Geert à bord, tout en maintenant leur motivation. Dans cette optique, cet arrangement est gagnant-gagnant. Si nous parvenons, ensemble, à continuer à faire évoluer Mojuice, cela sera profitable à tout le monde.”

MOJUICE RESTE MOJUICE

Malgré ces métamorphoses en interne, rien ou presque ne va changer pour les clients de MoJuice. “Notre but reste d’offrir le meilleur service possible aux agences événementielles et aux autres clients”, affirme Stefan Uytterhoeven. “Bien sûr, plusieurs choses vont être intégrées et optimisées, mais c’est plus du côté administratif. Et nos bureaux vont rester à Louvain”. “MoJuice reste totalement MoJuice”, ajoute Dominic De Gruyter. “Même EXPERIENCE magazine 33


SUPPLIERS si nous allons collaborer davantage, nous allons continuer à travailler avec chacun de nos contacts existants. MoJuice peut donc aussi travailler avec des collègues-concurrents de PFL. Je trouve ça sain. MoJuice garde son intégrité et sa manière de faire.”

DIFFÉRENTS ENJEUX

L’association avec MoJuice cadre dans les ambitions dont PFL fait preuve depuis plusieurs années. “Nous avons relevé pas mal de défis ces dernières années”, explique Dominic De Gruyter. “Il y a eu plusieurs reprises, notamment ABBIT, nous avons construit un nouveau bâtiment à Beerse, et nous avons récupéré la gestion du centre de congrès WIMEC à Turnhout.

À LA POINTE DES TECHNOLOGIES DE DEMAIN

MoJuice aussi nourrit de grandes ambitions. “MoJuice est très axé sur la technologie”, affirme Stefan Uytterhoeven. “Les nouvelles technologies sont de nouvelles opportunités. L’important est de suivre les évolutions de près et d’anticiper. Pendant la période corona, nous avons été parmi les premiers à miser pleinement sur le streaming. Aujourd’hui, nous travaillons notamment sur l’IA, qui permet de faire des choses incroyables. D’autre part, la technologie deepfake évolue aussi très vite et est de plus en plus réaliste. Bien sûr, nous suivons également de près l’évolution du métavers.” “La 5G va apporter de gros change-

nées dans le secteur événementiel. “Le ressenti va encore gagner en importance”, affirme Stefan Uytterhoeven. “Les gens ne se déplacent plus pour une simple réception, un orateur et un buffet. Il faut créer une véritable expérience, une histoire où les gens sont impliqués via différentes plateformes. Un peu comme dans les émissions télévisées du style De Mol. Je pense aussi que le concept multi-hub est prêt à percer. Et par là, je n’entends pas seulement un streaming live depuis plusieurs endroits, mais de véritables événements depuis différents lieux, rassemblant des groupes dans le pays et à l’étranger.” “Beaucoup d’événements de 3 jours sont devenus des événements en ligne de 2 à 3 heures”, constate Dominic De Gruyter.

«LES OPPORTUNITÉS SONT LÀ, TELLEMENT NOMBREUSES QUE NOUS NE SAURIONS TOUTES LES CONCRÉTISER. IL FAUDRA DONC FAIRE LES BONS CHOIX.» - DOMINIC DE GRUYTER

Nous avons aussi créé le label GREAT pour le marché B2C, afin d’offrir aux clients particuliers un service de qualité en phase avec leur budget. Pour terminer, nous poursuivons notre développement international, dont la fondation de PFL Barcelone a été une étape importante. Nous ambitionnons en effet de devenir le fournisseur événementiel le plus durable d’Europe d’ici 5 ans, en implantant une succursale dans chaque grande ville de congrès, depuis laquelle les techniciens peuvent soutenir notre concept multi-hub.”

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ments”, poursuit Dominic De Gruyter. “Les possibilités vont se multiplier. Les données peuvent être traitées beaucoup plus vite et cela représente un potentiel énorme, surtout en matière de vidéo. La manière de communiquer va faire un bond en avant.”

TENDANCES POUR LES PROCHAINES ANNÉES

Avec leur longue expérience du métier, Stefan et Dominic sont évidemment très bien placés pour évaluer quelles tendances vont marquer les prochaines an-

“Et les résultats sont meilleurs, les participants ressortent de ces réunions avec un plus grand sentiment de satisfaction. Cela n’égalera jamais le sentiment de boire un verre et de manger un morceau ensemble, bien sûr. Mais au niveau du contenu, du ressenti et de l’interaction, on peut parfois atteindre bien plus avec un événement en ligne.”

FAIRE LES BONS CHOIX

PFL Group veut aussi maintenir une progression solide dans les années à venir. “Les opportunités sont là”, observe Dominic De Gruyter. “Tellement nombreuses que nous ne saurions toutes les concrétiser. Il faudra donc faire les bons choix. Je pense que MoJuice comme PFL peuvent encore progresser en s’appuyant là-dessus.” Stefan Uytterhoeven ajoute : “En marge de cela, nous voulons aussi simplement pouvoir participer à des projets sympas, donner le sourire aux clients et aux participants. Nous adorons littéralement notre métier, pour nous, il n’y a rien de mieux que quand les participants nous disent après un événement : ‘wouaw, j’ai vraiment passé une super soirée’.”


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SUPPLIERS

Olivier Saverys, Marie-Catherine Devillé, Stephanie Devillé, Davy Callewaert & Michel Devillé

Nouvelle importante sur le marché des agences d’hôtes et hôtesses: MaisonRouge acquiert l’entreprise familiale et collègue Challenge MC. Ce sont ainsi les numéros un et deux dans la catégorie des agences d’hôtes et hôtesses lors de la dernière enquête du magazine Experience qui ont décidé d’unir leurs forces. Nous nous sommes entretenus avec Michel et Marie-Catherine Devillé de Challenge MC, ainsi qu’avec Davy Callewaert de MaisonRouge. Ils expliquent pourquoi cette acquisition profitera à toutes les parties.

«SE RENFORCER MUTUELLEMENT ET PASSER À LA VITESSE SUPÉRIEURE» 36 EXPERIENCE magazine


SUPPLIERS Le rapprochement entre les deux entreprises a débuté plutôt par hasard. «J’ai contacté Olivier Saverys après la période Corona», explique Marie-Catherine Devillé, CEO de Challenge MC. «Je voulais voir avec lui comment MaisonRouge envisageait le redémarrage du secteur, et aborder avec lui certains points. Il a alors suggéré de nous mettre à table. Il m’a dit qu’Alychlo avait pris une participation dans MaisonRouge et m’a expliqué les projets d’avenir de son entreprise. S’en sont suivies différentes autres discussions agréables, qui ont montré que nous étions sur la même longueur d’onde et avions de nombreux points communs. Nous avons élaboré un plan ensemble et entamé les négociations. Tout cela nous a conduits là où nous en sommes aujourd’hui: avec Challenge MC sous les ailes de MaisonRouge.» UN REGARD DE L’EXTÉRIEUR «Nous ne nous sommes jamais mis activement en quête d’un tel scénario nous-mêmes», déclare Michel Devillé de Challenge MC. «Nous avons toujours dit que nous n’étions ouverts à une reprise que si nous trouvions le partenaire parfait à cet effet. C’est ici le cas. Nous sommes donc ravis que cela nous soit arrivé. Nous nous réjouissons de ce scénario et sommes totalement confiants. Au sein de Challenge MC, nous avons toujours travaillé dans une structure familiale, avec une petite équipe. Il est bon de pouvoir désormais bénéficier d’un regard extérieur, de pouvoir apprendre de MaisonRouge, et de s’en servir pour continuer à grandir.» «Dès le départ, l’intention était que nous restions à la barre, au niveau du management», ajoute Marie-Catherine Devillé. «Olivier était également demandeur. Telle a aussi été la première question des clients: pourrons-nous continuer de compter sur le même service? Nous pouvons immédiatement les rassurer. La qualité dont peuvent aujourd’hui bénéficier nos clients – tant ceux de CMC que ceux de MR – constitue le minimum. À partir de là, nous continuerons à évoluer afin de venir toujours mieux en aide à nos clients. Ce n’est qu’un début.»

VALEURS PARTAGÉES GENCES DE QUALITÉ

ET

EXI-

Pour MaisonRouge, l’acquisition de Challenge MC s’inscrit dans la stratégie de croissance ambitieuse que pourrait décliner le nouveau CEO Davy Callewaert.

«IL EST BON DE POUVOIR DÉSORMAIS BÉNÉFICIER D’UN REGARD EXTÉRIEUR, DE POUVOIR APPRENDRE DE MAISONROUGE, ET DE S’EN SERVIR POUR CONTINUER À GRANDIR.» «Lorsqu’Alychlo a pris une participation dans la société, l’idée a germé d’entamer une croissance sérieuse, sur un front beaucoup plus large. Naturellement, nous ne voulions le faire qu’avec des partenaires partageant les mêmes valeurs et idées, et surtout les mêmes exigences de qualité. Un point commun important avec Challenge MC. Ils fournissent de la très haute qualité dans un segment où MaisonRouge est également active, mais nous sommes ravis d’accueillir les connaissances et l’expérience de Challenge MC. Cet ajout constitue donc un renfort énorme pour MaisonRouge.»

RENFORCEMENT PHIQUE

GÉOGRA-

Le partenariat entre MaisonRouge et Challenge MC entraînera un renforcement non seulement stratégique mais aussi géographique pour les deux parties. «L’arrivée de Challenge MC ouvre énormément de perspectives pour la moitié droite du pays», déclare Davy Callewaert. «Dans la région d’Anvers, nous disposons d’un pôle événements & catering très solide, mais le pôle hôtes & hôtesses pourrait être encore plus fort. Challenge MC constitue ici le complément parfait. Challenge MC est très bien implantée à Bruxelles – notamment grâce au Salon de l’Auto – et dispose aussi de solides collaborateurs pour cette région. Ce que nous recherchions. La complémentarité est donc parfaite, avec des profils forts ainsi qu’une marque forte qui doit aider à faire également connaître aux clients notre activité catering & événements, en plus des solides services hôtes & hôtesses que propose Challenge MC.»

NOUVEAU SITE À BRUXELLES

Ces dernières années, MaisonRouge et Challenge MC emmenaient toutes deux le top 10 des meilleures agences d’hôtes & hôtesses du magazine Experience. «Pour le monde extérieur, ces deux marques fortes pourront pour l’instant continuer à se côtoyer», affirme Davy Callewaert. «Tout cela s’inscrit naturellement dans une stratégie de croissance plus large au sein du groupe MaisonRouge, où

d’autres segments sont encore en cours de développement. Toute la stratégie des marques est encore en pleine élaboration. Il s’agit donc d’un essai idéal. Fusionner une marque forte avec une autre marque forte est différent de lancer une nouvelle marque. Pour l’instant, nous allons travailler avec les deux marques fortes côte à côte. Nous planchons surtout pour le moment sur l’intégration de la logistique et des logiciels. Depuis le 1er juillet, les succursales bruxelloises de MaisonRouge et de Challenge MC ont également été regroupées sur un seul et même site magnifique à Tour & Taxis. À partir duquel nous continuerons à travailler sur l’intégration.»

ENRICHIR SON COMPTE ET SON CV

En 2022, les jeunes ont plus que jamais l’embarras du choix en matière de jobs d’étudiant. C’est pourquoi MaisonRouge et Challenge MC veulent mettre l’accent sur la qualité de leur offre. Davy Callewaert: «nous voulons que MaisonRouge, Challenge MC et toutes les marques soient aussi attrayantes que possible, afin que les jeunes aient vraiment envie de travailler chez nous et avec nous. Tel est notre défi, que nous devrons relever en jouant sur notre image de marque. Lorsqu’ils nous rejoignent, ils entament un parcours de formation et perfectionnement. Je veux m’assurer qu’un manager ou un recruteur qui voit le CV d’une personne travaillant pour nous depuis de nombreuses années puisse automatiquement en conclure que cette personne possède la bonne attitude, le bon comportement et la bonne formation.» Michel Devillé ajoute: «nous voulons vraiment être ‘top of mind’ chez nos collaborateurs. Ils doivent savoir que lorsqu’ils travaillent pour MaisonRouge ou Challenge MC, ils enrichissent non seulement leur compte, mais aussi leur CV. En même temps, nous voulons aussi être ‘top of mind’ chez nos clients à la recherche d’ambassadeurs leur correspondant parfaitement. Nous voulons donc devenir une sorte de label de qualité pour les deux groupes.»

EXPERIENCE magazine 37


SUPPLIERS

J&M CATERING INTÈGRE COMPASS GROUP Au début de l’été, une nouvelle marquante a secoué le secteur du catering événementiel. J&M Catering, numéro 1 depuis de nombreuses années au classement des traiteurs les plus appréciés organisé par votre magazine préféré, a été repris par Compass Group Belgium. Experience a abordé cette nouvelle étape importante pour J&M Catering avec Jan Jacobs, son fondateur et directeur. Compass Group Belgium, qui fait partie de la plus grande entreprise de services alimentaires au monde, à savoir Compass Group Plc, mise depuis de nombreuses années sur la diversification de ses activités de services alimentaires. Après le rachat de Gourmet Invent et d’Amalthea ces dernières années, le groupe a encore récemment acquis la célèbre société de restauration Maison van de Boer aux Pays-Bas. À côté de cela, la société Fair Catering, spécialisée dans la restauration sur salons, a également été lancée en Belgique.

TRAVERSER LES GÉNÉRATIONS

Avec J&M Catering, qui organise quelque 3.000 événements par an sous les marques J&M Catering et Silverspoon, Compass Group Belgium réalise à nouveau une acquisition importante. Mais que va signifier ce rachat pour J&M Catering proprement dit? Nous avons donné la parole à Jan Jacobs, le visage et la force motrice de J&M Catering depuis déjà trois décennies.

POURQUOI ÉTAIT-IL INTÉRESSANT POUR J&M CATERING DE REJOINDRE UN PLUS GRAND GROUPE?

Jan Jacobs: «j’ai démarré J&M Catering il y a 30 ans dans le but de créer une entreprise durable qui, espérons-le, pourra traverser plusieurs généra38 EXPERIENCE magazine


SUPPLIERS tions. Pour pouvoir continuer à grandir sur le long terme, cette collaboration s’avérait la meilleure piste possible. J’espère ainsi que, dans 30 ans, le logo de J&M continuera de briller sur les événements ainsi que sur notre siège principal situé à Schelle. N’est-ce pas là le rêve de tout entrepreneur?»

EN QUOI COMPASS GROUP S’AVÈRE-T-IL LE BON PARTENAIRE À CET EFFET?

«Compass est un véritable acteur mondial, mais c’est aussi un acteur doté d’un management local fort, qui connaît bien le marché événementiel belge et qui reconnaît donc aussi la valeur de J&M Catering en tant que leader du marché. Compass et moi-même trouvions important de pouvoir continuer à travailler de manière autonome et à servir nos clients comme ils y sont habitués. Le fait que Compass y voie également une valeur ajoutée revêtait pour nous une très grande importance. C’est pourquoi je resterai à la barre et toute l’équipe de direction restera à bord.»

quons souvent qu’une fête de communion organisée il y a plusieurs années peut générer de nouvelles activités dans le segment B2B ou inversement. C’est pourquoi nous ne croyons pas en un positionnement trop strict de nos marques.»

UN SECTEUR DURABLE L’ORGANISATION AU SEIN DE J&M CATERING VA-T-ELLE DRASTIQUEMENT CHANGER? ET COMMENT VOTRE RÔLE VA-T-IL ÉVOLUER?

«Comme je l’ai déjà dit, toute l’équipe de direction restera à bord. Compass Group a insisté sur ce point afin que nous puissions continuer à proposer à nos clients le même service personnalisé et les mêmes expériences sur mesure. Quant à moi, je pourrai me concentrer encore plus qu’avant sur le développement de notre produit ainsi que sur la formation et le coaching de notre personnel. Je suis extrêmement impatient. Nous sommes un traiteur créatif de premier plan, et pourrons le montrer encore plus qu’avant. En tant que managing director de

«NOUS DEVONS NOUS PROFILER À NOUVEAU COMME UN SECTEUR DURABLE, AVEC DES OPPORTUNITÉS DE CARRIÈRE ET DE GRANDES SATISFACTIONS POSSIBLES POUR LES PERSONNES CRÉATIVES.» ENCORE PLUS FOCUS SUR LE PRODUIT QU’EST-CE QUE LES CLIENTS VERRONT DE CETTE REPRISE?

«Normalement rien, si ce n’est que nous pourrons nous focaliser encore davantage sur notre produit. Je suis extrêmement impatient de travailler quotidiennement avec notre produit et nos collaborateurs, comme avant le Covid. Nous ne toucherons pas à notre approche commerciale personnalisée, à notre touche personnelle au niveau culinaire, à notre logistique solide ni au choix de nos propres fournisseurs.»

LES MARQUES J&M CATERING ET SILVERSPOON SERONT-ELLES COMMERCIALISÉES DIFFÉREMMENT? ET QUE VOUS INSPIRE LE FAIT QUE VOUS ALLEZ APPARTENIR AU MÊME GROUPE DE VOS ANCIENS CONCURRENTS AMALTHEA ET GOURMET INVENT?

«C’est une bonne question. Les raisons pour lesquelles les clients choisissent pour leurs invités telle ou telle expérience culinaire et le traiteur correspondant sont très diverses. Souvent, le choix du traiteur A, B ou C est déterminé par une expérience antérieure. Chez J&M et Silverspoon, nous remar-

J&M, je continuerai à mener la barque pour poursuivre la croissance durable de notre entreprise et développer de nouvelles expériences culinaires pour nos clients.»

QUELS SERONT, SELON VOUS, LES PRINCIPAUX DÉFIS À RELEVER CES PROCHAINES ANNÉES?

«Après cette pandémie du coronavirus, nous devons nous profiler à nouveau comme un secteur durable, avec des opportunités de carrière et de grandes satisfactions possibles pour les personnes créatives. Il n’est pas possible de répondre totalement à la demande actuelle et c’est évidemment regrettable pour nos clients et pour les entreprises. Telle est, selon nous, la conséquence de la relance du secteur événementiel et du nombre d’événements reportés, mais aussi du nouvel équilibre entre vie professionnelle et vie privée que nombre de gens aimeraient conserver. En tant qu’employeurs, il nous incombe de nous adapter à cette nouvelle normalité et de proposer des parcours attrayants appropriés pour notre organisation et pour notre équipe. À côté de cela, nous espérons que la crise alimentaire mondiale et les hausses de prix qui l’accompagnent se normaliseront bientôt, car elles mettent également le modèle économique des traiteurs sous pression.»

EXPERIENCE magazine 39


BEA AWARDS

CAP SUR ANVERS POUR LES BEA Après une double édition réussie en 2021 – dans des circonstances particulièrement complexes –, l’équipe des BEA s’attelle déjà pleinement à préparer les BEA 2022. Le dénouement de cette édition est prévu le 23 novembre avec la cérémonie de remise des précieuses récompenses à Avenue, la nouvelle salle événementielle d’Antwerp Expo.

Lors de la mise sous presse de ce numéro, des dizaines d’agences avaient déjà inscrit pour cette nouvelle édition leurs meilleurs cases de l’année écoulée. Nouveauté importante cette année: pour la première fois, des awards seront décernés dans cinq catégories. Outre les quatre catégories ‘classiques’ des BEA (B2B, B2C, B2E & Instutional Events), une nouvelle catégorie viendra s’ajouter cette année, par laquelle le jury récompensera des super projets réalisés avec des moyens très limités. Cette catégorie ‘Low budget’ sera dès lors réservée aux événements dotés d’un budget inférieur à 20.000 euros.

UN JURY PROFESSIONNEL ENCORE RENFORCÉ

Les cases inscrits seront soumis une première fois au jury des BEA en septembre. Début juillet, 80% des membres du jury de la dernière édition avaient déjà confirmé qu’ils seraient à nouveau fidèles au poste. Mais le jury sera bien évidemment encore complété et renforcé par de nouvelles têtes. Il procédera à une première sélection sur la base d’un tour prélimi40 EXPERIENCE magazine

naire en ligne. Les agences qui se qualifieront pour le tour final pourront venir défendre leur case en live face au jury, mais aussi face au public le 23 novembre. Après ces présentations, qui auront lieu à l’emblématique Maison du Port, le jury se retirera pour délibérer et désigner les cinq lauréats d’un BEA d’or.

4 CÉRÉMONIES SOUS UN SEUL ET MÊME TOIT

Le nom des lauréats sera dévoilé lors de la cérémonie des BEA qui se déroulera à Avenue by Antwerp Expo. Comme l’an dernier, cet événement réunira à nouveau le secteur de la communication au sens large car, en plus des BEA, seront également décernés les BOA, les BOCA et les BORA. JADA events se chargera à nouveau de l’organisation. «La grande différence par rapport à l’an dernier, c’est que nous pourrons aménager une réception distincte, et qu’il y aura également une

fête distincte», explique Jan De Wieuw de JADA events. «Positifs, nous partons du principe que le coronavirus ne viendra pas à nouveau jouer les trouble-fêtes. S’il devait y avoir des restrictions, je pense que nous avons démontré lors de la dernière édition que nous pouvons nous adapter très rapidement. Nous avions en effet dû tout modifier en quelques jours seulement.»

OPEN UP

Le choix du slogan pour les Belgian Event Awards de cette année s’est porté sur ‘Open up’. «Et ce, pour plusieurs raisons», explique Jan De Wieuw. «Premièrement et surtout pour insister sur le fait que le secteur est actuellement, après une longue période difficile, à nouveau pleinement ouvert et opérationnel. Deuxièmement, une cérémonie événementielle, c’est bien évidemment aussi ouvrir des enveloppes et découvrir les lauréats. Enfin, nous avons également prévu quelque chose avec des conteneurs maritimes qui s’ouvriront et se fermeront, mais je ne veux pas vous en dire plus à ce sujet pour l’instant.»


BEA AWARDS

POUR AVENUE BY ANTWERP EXPO, VOULOIR ACCUEILLIR LES BEA AWARDS CETTE ANNÉE CONSTITUAIT UNE ÉVIDENCE.

ANVERS NEUR

À

L’HON-

Après deux éditions à Malines, les BEA mettront donc le cap vers le nord pour s’amarrer dans une nouvelle ville hôte: Anvers. «Stad Antwerpen et Port of Antwerp-Bruges constitueront cette année des partenaires importants des BEA», précise Jan De Wieuw. «C’est pourquoi nous avons pensé qu’il serait chouette, pendant l’événement, de mettre en avant de façon ludique diverses caractéristiques typiques de la ville – notamment le port, la mode et les diamants. Pour la préparation de cette édition, nous collaborerons également avec plusieurs hautes écoles. Nous voulons offrir aux étudiants en event management la chance de participer aux BEA, non seulement en retroussant leurs manches, mais aussi en apportant leurs propres idées.»

PRÉSENTER UN NOUVEAU SITE ÉVÉNEMENTIEL AU SECTEUR

événementiel Avenue proprement dit offre une superficie de 2.000 m², dont 1.500 m² aménagés en une black-box compartimentée. De plus, Avenue dispose de sa propre entrée – distincte d’Antwerp Expo – au look contemporain. Ce lieu revêt un potentiel énorme, que nous voulons mettre en évidence lors des BEA», conclut Philippe Willegems. La vente des billets pour les BEA Awards 2022 débutera cet été. Gardez donc un œil sur www.bea-awards.be et www.eventnews.be pour être tenu au courant des dernières mises à jour.

Pour Avenue by Antwerp Expo, vouloir accueillir les BEA Awards cette année constituait une évidence. «Avenue est un tout nouveau lieu événementiel», explique Philippe Willegems d’Antwerp Expo/easyfairs. «Bien que réceptionné le 15 janvier 2020, nous n’avons cependant pas encore pu le commercialiser à grande échelle suite à l’apparition de la pandémie. Les BEA Awards nous offriront donc l’occasion unique de faire découvrir ses possibilités au secteur.»

1500 À 8000 M²

Avenue est un lieu événementiel qui veut répondre aux besoins des organisateurs d’aujourd’hui. «Pour la conception de la salle, nous avons en effet abondamment discuté avec des acteurs du secteur. Parmi les éléments souhaités figuraient la hauteur libre, une black-box et la présence d’une trame technique. Nous en avons tenu compte. Cette nouvelle salle a été construite contre le plus grand hall d’Antwerp Expo, dont elle est séparée par huit portes. Que nous pourrons ouvrir pour les plus grands événements, afin de créer une superficie de 8.000 m². Le lieu EXPERIENCE magazine 41


EVENTNEWS


EVENTNEWS

FEBIAC CHOISIT FAST FORWARD COMME PARTENAIRE DE LA 100E ÉDITION DU SALON DE L’AUTO Après 3 ans d’attente, le Salon de l’Auto aura à nouveau lieu physiquement : du vendredi 13 au dimanche 22 janvier 2023. De plus il s’agira d’une édition anniversaire unique, car avec le Salon de l’Auto, FEBIAC pourra souffler 100 bougies. Double célébration pour les fans ! Pour l’organisation de cette édition spéciale, ils ont rédigé un pitch détaillé. Et c’est Fast Forward qui a été choisi comme partenaire. Selon Gabriël Goffoy, responsable communication et événementiel de FEBIAC, ce qui a été déterminant, c’est l’‘approche créative et pragmatique’ de Fast Forward. Après ce feedback positif, Fast Forward a commencé énergiquement les premiers préparatifs. Avec FEBIAC, les autres partenaires du projet et les parties prenantes, l’agence va prendre part à un exercice stratégique approfondi dans les mois à venir. Leur mission ? Organiser une 100e édition unique qui annonce simultanément un nouvel avenir. Parce que beaucoup de choses ont changé dans le secteur depuis la dernière édition du Salon, en 2020, et que cela exige des perspectives innovantes et une approche nouvelle. L’équipe de Fast Forward est impatiente de commencer la production en automne. En plus des ‘obvious things to do’ telles que convaincre les nombreux exposants de participer au programme, l’équipe se concentrera également sur la création d’expériences (numériques) spécifiques. Sans oublier bien sûr la coordination de cette activité commerciale avec tous les partenaires. Fast Forward et FEBIAC ont un voyage passionnant devant eux et sont prêts à aller de l’avant à toute vitesse ! See you in Brussels Expo ? www.fastforward.events

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EVENTNEWS

AMBIANCE OPTIMISTE POUR LE SALON AV PROLIGHT + SOUND 2022 Après une interruption de deux ans, Prolight + Sound a de nouveau accueilli fin avril les entreprises et professionnels de tous les segments de l’industrie audiovisuelle au centre d’exposition de Francfort. Quelque 20.000 visiteurs de 93 pays ont participé à cette réunion de l’industrie événementielle, où ils ont pu découvrir les toutes dernières tendances et évolutions technologiques. Ce rendez-vous a été le coup d’envoi de la saison des salons 2022 à Francfort. “En conjuguant tous nos efforts, nous avons réussi à faire ce que beaucoup pensaient impossible en début d’année : les entreprises et associations du secteur des technologies event & media ont uni leurs forces pour montrer à nouveau toute l’énergie positive et le dynamisme dont peut faire preuve ce secteur. Nous pouvons tous être fiers du résultat. Prolight + Sound n’a pas seulement présenté un large spectre de nouvelles technologies impressionnantes, le salon a aussi été un vecteur important d’impulsions, montrant au secteur comment se préparer pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain”, a commenté Wolfgang Marzin, Président et CEO du Messe Frankfurt. Il y a eu de nombreux lancements de produits à Prolight + Sound, qui présentait aussi toute une série de solutions évolutives pour demain. Clairement, les entreprises du secteur du divertissement et de la technologie ne se sont pas tournés les pouces pendant la longue période sans événements. Sur de nombreux stands, les visiteurs ont pu assister à des présenta-

©Messe Frankfurt Exhibition GmbH / Jochen Günther

tions des technologies les plus récentes au niveau éclairage, sonorisation, scène, média et événements. Prolight + Sound a également démontré qu’en période de pénurie de personnel, les salons sont plus importants que jamais pour le recrutement. Comme on a pu le voir principalement dans le nouveau Future Hub, qui rassemblait un contenu destiné à un groupe-cible jeune, et où les entreprises ont pu toucher un large public de nouveaux venus mais aussi de travailleurs qualifiés à la recherche de nouveaux défis. En marge de cela, l’aspect durabilité et écologie de l’industrie événementielle faisait également l’objet d’une grande attention, à travers des technologies avec une efficacité énergétique élevée, des solutions pour réduire les problèmes logistiques et des produits en matériaux respectueux de l’environnement. La prochaine édition de Prolight + Sound se déroulera du 25 au 28 avril 2023. www.prolight-sound.com

LABEL GREEN KEY POUR LE PENTAHOTEL – BRUSSEL CITY CENTER Depuis le début de l’année, quatre sites bruxellois ont obtenu le label Green Key, un agrément pour les entrepreneurs du secteur touristique qui participent activement à la durabilisation du tourisme. Un de ces récents détenteurs du Green Key est le PentaHotel – Brussel City Center. Le PentaHotel du centre de Bruxelles allie élégance, confort et écologie. Outre un service catering durable, le PentaHotel participe au nettoyage des villes et des plages de toutes les destinations de Pentahotel, distribue des hôtels à insectes et participe financièrement à la reforestation d’écosystèmes avec son partenaire « One Tree Planted ». Le Green Key est le label durable le plus ambitieux pour le domaine touristique et récréatif. Il vient récompenser les efforts dans plusieurs domaines : réduction de la consommation d’eau et d’énergie, prévention et tri des déchets, alimentation et mobilité durable, préservation de la biodiversité... Les lieux qui le portent doivent passer un audit tous les trois ans et doivent démontrer chaque année qu’ils le méritent toujours. www.pentahotels.com/hotels/belgium/brussels-city-centre EXPERIENCE magazine 45


EVENTNEWS

UTOPIA EVENTS ET OMCOLLECTIVE ORGANISENT LE PREMIER ÉVÉNEMENT MARKETING NEUTRE EN CO2 DE BELGIQUE

Le 26 septembre, l’Elisabeth Center à Anvers va accueillir la quatrième édition de l’OMconference, un événement annuel offrant aux professionnels du marketing une sélection de conférenciers inspirants et une occasion unique rencontrer des collègues et d’autres personnes partageant leurs intérêts. Cette année, le thème majeur sera le marketing durable. Un thème passionnant où le professionnel du marketing joue un rôle important vis-à-vis de sa marque et des clients. Et l’OMconference joint résolument le geste à la parole car il s’agira du premier événement marketing neutre en CO2 organisé en Belgique. Et cela grâce aux conseils avisés de l’agence gantoise Utopia Events. QU’EST-CE QUE L’OMCONFERENCE ?

L’OMconference est une initiative de l’agence de marketing numérique OMcollective (Saint-Nicolas) et de 15 autres partenaires, qui ont décidé de s’associer pour mettre sur pied l’événement de l’année pour les décideurs en matière de marketing. Sans partenaires, pas d’OMconference. Parmi les nouveaux venus, il y a Utopia Events. Une agence événementielle full-service, experte dans l’organisation d’événements percutants et durables. Une recrue idéale et une valeur ajoutée inestimable pour l’édition ‘marketing durable’ de 2022.

PRACTICE WHAT YOU PREACH: LABEL SUSTOPIA LABEL POUR L’OMCONFERENCE

L’OMconference ne veut pas se contenter de parler de durabilité durant l’événement mais entend bien joindre le geste à la parole. Avec l’aide de ‘l’agence événementielle neutre en carbone Utopia’, l’OMconference s’est fixé l’objectif d’éviter ou de limiter autant que possible les émissions de CO2 lors de la création, la préparation et la journée de l’événement afin d’être le plus climatiquement neutre possible et de devenir le premier événement marketing neutre en CO2 de Belgique. Les émissions 46 EXPERIENCE magazine

impossibles à éviter seront compensées via un projet climatique certifié en collaboration avec CO2logic. La collaboration ne se limite pas à l’événement de l’OMconference. La sensibilisation s’adresse à chaque partenaire, chaque point d’amélioration potentielle sera examiné et détaillé.

OÙ ET QUAND ?

L’OMconference se déroule le lundi 26 septembre 2022 au Flanders Meeting & Convention Center d’Anvers et attire chaque année environ 1.100 participants. Les tickets sont en vente à partir de 249 euros tout compris. Au programme, des conférences animées, entre autres, par le futurologue Rik Vera, le neuromarketeur Reinout Van Zandycke, Wim Vermeulen, chercheur et auteur du livre ‘De Duurzame Belg’ ou encore Sarah Parent, lauréate du prix ‘Espoir de l’Année’, mais aussi des présentations de projets passionnants de Too Good to Go, Colruyt, A.S. Adventure, O2O Bikes et bien plus encore. www.omconference.be


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BESA RECONNUE EN TANT QU’ORGANISATION PATRONALE La Belgian Event Supplier Association a reçu cette semaine la confirmation que la demande de prolongation de notre reconnaissance en tant que fédération professionnelle pour la période 2023-2028 a été approuvée. De plus, nous avons été reconnus en tant qu’organisation patronale ! La reconnaissance en tant qu’organisation patronale est importante dans le dossier de la Commission paritaire pour le secteur événementiel sur lequel BESA travaille aux côtés de l’Event Confederation et des autres fédérations sectorielles affiliées. BESA a un statut de fédération professionnelle agréée depuis 12 ans déjà. Ce statut doit être renouvelé tous les cinq ans auprès du SPF Économie sur base d’un dossier solidement étayé. Ce dossier démontre le caractère représentatif de BESA pour les fournisseurs du secteur événementiel, l’efficacité de son fonctionnement et sa conformité avec toutes les exigences légales. Ce que nous avons déjà fait trois fois de suite.

Cette reconnaissance en tant que fédération professionnelle assure à BESA un siège dans la commission sectorielle du Conseil supérieur des Indépendants et des P.M.E, où elle continue à défendre les intérêts des fournisseurs événementiels et à les représenter à l’échelle du secteur événementiel. C’est aussi la raison pour laquelle il est important de vous affilier à une des fédérations événementielles de l’Event Confederation : plus il y a d’entreprises affiliées, plus nous avons de poids politique et institutionnel pour faire pencher la balance. www.b-esa.be


EVENTNEWS

PRODUCE, RECYCLE AND REUSE! FDM PRINT GROUP EST FIER DE PRÉSENTER : FDMGREEN TEXTILES. Les spécialistes de l’impression Publi-FDM et Reclameonline à Hautem-Saint-Liévin pensent au climat. Depuis le 1er mai 2022, ils proposent des produits recyclables et un système de recyclage. Chaque année, nous produisons 3500 kg de déchets par personne. Les entreprises sont nombreuses à multiplier les efforts pour réduire cette quantité et recycler un maximum. Publi-FDM et Reclameonline veulent étendre cet élan de durabilité à leurs clients. En développant un nouveau système dans le cadre de leur charte FDM-green textiles.

QU’EST-CE QUE FDM-GREEN PRÉCISÉMENT ?

Le service de recyclage FDM-green textiles crée une chaîne fermée qui permet de recycler les impressions de Publi-FDM et Reclameonline après utilisation, pour les retransformer en nouvelles matières premières. Principalement toiles cordées, drapeaux, sièges de plage, bannières... C’est donc un processus totalement circulaire qui est proposé aux clients.

LE PROCESSUS • • • • • •

Production : impression et finition de signalisation souple. Collecte : les matériaux utilisés sont collectés en big bags. Enlèvement : organisé avec le partenaire. Recyclage : le textile collecté est recyclé en produits neufs. Les toiles en polyester, drapeaux... sont recyclés en fils. Transformation : les fils recyclés sont transformés en nouveau rouleaux de textile. Stockage : les rouleaux de textile sont acheminés chez Publi-FDM et stockés dans l’entrepôt.

www.publi-fdm.be www.reclameonline.be

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EVENTNEWS

PUSH TO TALK ORGANISE UNE ÉDITION TRÈS RÉUSSIE POUR LES ASTRID USER DAYS 2022 L’agence de communication live Push To Talk a organisé les ASTRID User Days 2022 les 18 et 19 mai au Louvexpo à La Louvière. Un salon de deux jours entièrement sous le signe de la révolution numérique dans les (télé)communications critiques. Push To Talk s’est chargé de toute l’organisation et des vidéos, a pris en charge le volet visuel mais aussi pratique pour les nombreux exposants et a ainsi veillé au bon déroulement global de l’événement. Offrir aux plus de 1.500 visiteurs une plongée au cœur des diverses applications dans les domaines des communications critiques, de la géolocalisation, du track & trace, de l’alerte, du dispatching, de la vidéo, des drones, etc., présentées par plus de 60 exposants (internationaux) dans un cadre de 3.800 m² : telle était la mission de Push To Talk. Mission parfaitement accomplie, on peut le dire.

DANS LE FAUTEUIL DU METTEUR EN SCÈNE

Comme d’habitude, les ASTRID User Days 2022 ont débuté par une séance plénière passionnante durant laquelle divers orateurs (comme Ingrid Moerman, présidente du Conseil d’Administration d’ASRID, Salvator Vella, directeur-général d’ASTRID et Raf Truyens, Chef de Cabinet adjoint de la ministre Verlinden) ont abordé les défis et l’avenir d’ASTRID. Push To Talk a réalisé le scénario, les interviews, le volet visuel et la régie.

ASPECTS PRATIQUES

Pour mener tout cela à bien, il y a aussi un côté très pratique : l’équipement en badges, un photomaton, une équipe de tournage qui enregistre tout, la décoration de la salle mais aussi veiller à ce que le client, les exposants et les visiteurs ne manquent de rien – tout cela aussi faisait partie des attributions de Push To Talk. #weorganiseyouconversation. Online ET offline.

#BONNECOMMUNICATION

Push To Talk ne n’est pas seulement occupé du contact avec les exposants mais aussi de l’entretien des réseaux sociaux. Avec un plan de communication réfléchi et ciblé pour les différents réseaux sociaux d’ASTRID, Push To Talk a su trouver et exploiter les différents moments (importants) tout au long du déroulement du projet. Qu’il s’agisse de motiver les visiteurs ou d’emmener les followers dans les coulisses de l’événement, l’agence de communication live avait mis au point une stratégie en béton sur toute la ligne. Car c’est la communication qui fait le succès d’une organisation, non ?

GAGE D’APPRÉCIATION

Conclusion : durant cet événement aussi, Push To Talk a pu compter sur des collaborateurs hors pair, motivés et engagés. Le couronnement de tout ce travail a récolté un tonnerre d’applaudissements et un magnifique remerciement du client. Tout le monde est reparti avec un large sourire, y compris l’agence de communication. En route vers la prochaine édition (aussi réussie) ! www.pushtotalk.be 50 EXPERIENCE magazine


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FAITES APPEL À WESTCAPADES POUR VOTRE SÉMINAIRE ÉCO-RESPONSABLE !

Idéalement située à Rennes et Saint-Malo, Westcapades y réalise vos projets événementiels. L’agence assure vos rencontres en toute convivialité avec des fournisseurs locaux fiers de leur Savoir-Faire. En bord de mer, en forêt ou encore au coeur de la ville, profitez d’un large panel d’activités éco-responsables adaptées à vos besoins et à vos envies.

UNE EXPÉRIENCE À VIVRE

Essayez-vous au métier d’apiculteur et profitez de ce moment unique pour repousser vos limites en apprivoisant le monde des abeilles. Une occasion de développer le self control de votre équipe et de modifier sa perception des obstacles.

DES ATELIERS CULINAIRES SURPRENANTS

Goûtez aux saveurs régionales autour d’ateliers gourmands sur-mesure : de la cueillette à l’assiette, découvrez les bienfaits de nos algues bretonnes. Retrouvez également des ateliers atypiques comme l’Escape Cook ou le Rallye Gourmand, qui ne manqueront pas de ravir vos papilles. Un véritable moment authentique et étonnant !

UN MOMENT DE RELAXATION

Besoin de rebooster vos invités ? En séance de yoga du rire ou de yoga sur votre planche de paddle, expérimentez deux façons de réduire le stress de manière naturelle et d’améliorer votre zen attitude.

DES DÉFIS FUN ET SPORTIFS

Créez une véritable cohésion d’équipe en relevant des challenges insolites. Prenez-vous au jeu des chevaliers de la Table Ronde à Brocéliande ou pratiquez le coasteering à Jersey. Mixez tous vos sens, du physique au mental . www.westcapades.com

ABBIT FÊTE 20 ANS DE PRÉSENCE À L’IMEX ABBIT, qui fait partie du groupe PFL depuis 2018, était là dès le départ lorsque l’expo internationale dédiée au domaine Incentive Travel, Meetings & Events est arrivée en Europe pour la première fois il y a 20 ans. Depuis, ABBIT n’a pas manqué une seule édition. Maarten Vanneste, fondateur d’ABBIT, est fier du chemin parcouru par son entreprise, qui fête cette année ses 40 ans et qui est partenaire depuis le tout début de l’IMEX, le salon de premier plan pour le secteur ‘meeting & events’, dont elle n’a pas manqué une seule édition. En 20 ans, le secteur a fondamentalement changé. À l’époque, les smartphones, les plateformes de réunion et l’IA semblaient un futur lointain. Mais aujourd’hui, nous sommes en plein cœur de ce futur et nous avons tous dû nous adapter. L’innovation et l’évolutivité ont toujours été la clé du succès de l’IMEX et c’est ce qui a motivé le partenariat avec ABBIT : la confiance en la capacité d’ABBIT à trouver des solutions et développer des idées et des concepts neufs. En 2018, ABBIT a intégré le groupe PFL. Cette fusion a apporté une équipe plus large, une nouvelle infrastructure, plus d’expertise en production vidéo et un bureau à Barcelone. ABBIT est désormais plus que jamais une force innovante, spécialisée dans l’encadrement des réunions et conférences. www.abbit.eu 52 EXPERIENCE magazine


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JACQUES, LE NOUVEAU SITE ÉVÉNEMENTIEL ‘IN THE HEART OF ANTWERP’ Jacques est un nouveau site événementiel tendance aménagé dans un bâtiment historique : la maison familiale du peintre Jacob, ou de son vrai nom Jacques Jordaens. En l’honneur de l’ancien occupant des lieux, le site a été baptisé ‘Jacques’ ! ‘Jacques’ est situé dans une cour intérieure entre la Hoogstraat et la Reyndersstraat au cœur du centre-ville historique d’Anvers. La sympathique cour avec son bâtiment historique constitue un cadre de choix pour ce nouveau haut-lieu événementiel à Anvers.

‘Jacques’ combine une charmante cour avec trois espaces événementiels modernes élégamment décorés, qui se prêtent à toutes sortes d’événements privés et professionnels. Les superbes caves voûtées sont également disponibles pour une présentation ou un dîner par exemple. ‘Jacques’ offre une infrastructure particulièrement modulable avec une capacité totale de 250 personnes. Idéal pour les mariages, les anniversaires, les baby showers, les communions et autres fêtes familiales. Mais aussi pour les entreprises, bien sûr, qui peuvent y organiser leurs fêtes du personnel, séminaires et réunions. Et comme un catering de qualité est essentiel pour la réussite d 'un événement ou d'une fête, Jacques gère ce volet entièrement en interne (les partenaires catering extérieurs restent néanmoins les bienvenus évidemment). Jacques, le nouveau site événementiel ‘in the heART of Antwerp’ est dès à présent disponible pour toute réservation. www.jacques-antwerp.be EXPERIENCE magazine 53


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LE SECTEUR DE LA COMMUNICATION REBONDIT DANS L’ACC PROFITABILITY SURVEY Après une baisse significative de la marge brute (-7%) et un ratio PBT/Income de seulement 7,4% pour les agences de communication lors de la première année Covid en 2020, le secteur rebondit avec une augmentation de 13,4% de la marge brute et un ratio PBT/Income de 11,8% en 2021. C’est la conclusion de l’ACC Profitability Survey se déroulant chaque année, à laquelle ont participé cette année un nombre record de 119 agences (groupes), représentant 137 agences de communication. Pour la première fois, la marge brute des agences ACC participantes dépasse également la limite magique de €400M, à savoir €421M, ce qui en fait l’étude la plus représentative jamais réalisée avec pas moins de 3.763 FTEs (334 de plus qu’en 2020).

en 2021. Les agences de Content Marketing ont bien traversé la période de Covid et poursuivent maintenant la tendance à la croissance, mais la plus forte augmentation vient des agences de PR & Influencer qui ont vu leur revenu augmenter de 40%. Bien qu’il y ait de grandes différences par discipline, les agences envisagent l’année ’22 avec confiance : 77% des agences participantes s’attendent à une augmentation des revenus, tandis que 15% seulement craignent une diminution. www.accbelgium.be

L’action des agences internationales a chuté de 57% en 2019 à 47% des revenus en 2021, mais c’est sans doute le résultat de la progression des agences locales parmi les membres de l’ACC (elles sont 193 aujourd’hui, dont 83 nouveaux membres depuis 2019). De plus, nous remarquons que les agences événementielles n’ont récupéré leur perte de revenu en 2020 que par 2/3 en 2021, mais leur marge bénéficiaire est passée de 5,7% à 17,1% en 2021. Les agences de Brand Activation sont en plus mauvaise posture, espérons qu’elles pourront inverser la tendance en 2022. Les agences digitales ont compensé leur perte de revenus de 2020

Colophon: Experience Magazine est une publication trimestrielle de LEO BV Couverture: BMW Moments of Inspiration - Aiki Photography Tirage: 7.000 exemplaires Distribution: Belgique, France, Luxembourg et Pays-Bas (Nederlandse versie op vraag verkrijgbaar) Maison d’édition: LEO BVBA - Rue du Thier 8, 4122 Neupré - 0032 (0)486 13 13 08 Éditeur responsable & rédacteur en chef: Jean-Paul Talbot, Rue du Thier 8, B-4122 Neupré - jp@eventbox.be Impression: Imprimerie Hendrix, Peer Rédaction: Jeroen Coteur, Jacques Legros, Amandine Demal Design: Studio Mia - www.studiomia.be - 0032 (0) 495 24 35 23 Product Manager: Christophe De Clercq - cdc@eventbox.be - 0032 (0) 477 46 31 05 Traffic: Hilde De Ridder -Traffic.leo@telenet.be Impression: Imprimerie Hendrix, Geel Copyright: Toute reproduction, publication ou copie du contenu de ce magazine est interdite sans autorisation expresse de l’éditeur. En plus d’Experience Magazine, LEO édite également le Belgian Event Manager Guide. Abonnements: info@eventbox.be L’abonnement à Experience Magazine s’élève à 130 € par an (hors TVA). L’envoi en-dehors du Benelux et de la France est soumis à des frais de port supplémentaires. Tarif étudiant possible (70 €/an) sur présentation d’une carte étudiant nominative. Les demandes d’abonnement peuvent se faire par écrit en mentionnant le nom, la fonction, le nom d’entreprise et l’adresse d’envoi. La souscription à l’abonnement se fait pour une période d’un an, renouvelée jusqu’à la résiliation. La demande de résiliation doit être introduite par écrit deux mois avant l’échéance de la période d’abonnement.

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