Dossier
La combinaison gagnante du mentorat Quand une étudiante du master en wealth management de l’Université du Luxembourg rencontre un professionnel expérimenté… Présentation du programme de mentorat organisé en collaboration avec l’ABBL, avec Turan Namazova et Jordi Catala Contreras.
JORDI CATALA CONTRERAS Executive director Julius Baer
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PRIVATE BANKING AVRIL 2021
Quel est l’intérêt de ce programme de mentorat ? T. N. Personnellement, j’avais quelques incertitudes sur le choix de la bonne porte d’entrée dans l’industrie… Nous avons eu plusieurs échanges sur ce sujet. J’ai expliqué ma situation, mes antécédents, dans quel domaine je voulais travailler… Le mentor a une connaissance approfondie du marché luxembourgeois et d’autres connaissances générales sur le métier. Il peut vous guider, vous dire par où il vaut mieux commencer, mais aussi quel est l’employeur qui offrira le plus de perspectives et sera en phase avec vos attentes. J. C. C. Avec le temps, je suis devenu intransigeant sur un point : il faut une adéquation forte entre le poste recherché et l’entreprise qui vous accueille. Il ne faut jamais se satisfaire d’une première offre, un premier salaire ou un stage. En tant que mentor, je les pousse à être sélectifs, à viser ce qu’ils veulent vraiment, sans faire de compromis. Dans le cas de Turan, je suis vraiment satisfait du travail accompli. En s’engageant dans la finance durable, elle plonge maintenant dans un domaine qui va être LE grand sujet des années à venir. Mon autre conseil a été de dire que, pour véritablement s’épanouir dans le domaine de la finance durable, à l’heure actuelle, il fallait regarder ailleurs que dans le secteur bancaire, pas encore assez mature sur ces questions. Je voyais davantage d’opportunités auprès des décideurs politiques, des grands décideurs publics que sont les institutions
Romain Gamba
« Une envie d’apporter ma contribution aux jeunes générations. »
Pour ma part, je suis banquier privé. Je travaille dans le secteur de la gestion de fortune depuis environ 20 ans. J’ai commencé ma carrière en tant qu’avocat dans le conseil fiscal, avant de me consacrer entièrement à la gestion de fortune, au conseil financier à destination des family offices et des particuliers fortunés. Pour ma part, c’est la cinquième année que je participe à ce programme de mentorat.
J. C. C.
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Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quel est votre parcours ? T. N. Je poursuis actuellement mon quatrième et dernier semestre du master en wealth mana gement de l’Université du Luxembourg. Je suis originaire d’Azerbaïdjan, et après avoir terminé mon baccalauréat là-bas, j’ai rejoint la London School of Economics pour développer l’aspect gestion. J’y ai étudié pendant un an, et j’y ai fait un stage dans le domaine des investissements socialement responsables. Je suis ensuite retournée en Azerbaïdjan, où j’ai travaillé pour les Nations unies et le programme pour le climat. J’ai déménagé au Luxembourg pour des raisons familiales. J’ai vite compris que le marché luxembourgeois était très spécifique et que, si je voulais travailler dans les domaines du climat et du développement durable, il était important pour moi de développer de nouvelles compétences en matière de finance et d’investissement. C’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire à ce master. J’en suis très heureuse. J’ai désormais commencé mon stage dans le domaine de la finance durable.