ELECTROVISION
DANS CETTE ÉDITION
Quelles sont les dernières tendances en matière d’éclairage ?
CSPPT : « Personne ne veut mettre ses travailleurs en danger ! »
Stabilisation de l’Électrobaromètre
La Commission européenne souhaite renouveler la directive DEEE et a besoin de contributions
Nelectra, Fédération pour le secteur de l’electro, Stationlei 78 1/1, 1800 Vilvoorde / Mensuel (6 x an)trente-quatrième année / Bureau de dépot 2030 Antwerpen X / P2A9571 − février 2023 –1
LE MENSUEL POUR LE SECTEUR DE L'ELECTRO
Exiway Trend
La voie vers la sécurité et la durabilité
SANS FIL
Les modèles Activa-link avec communication par radiofréquence et surveillance à distance via l’app Facility Expert SB
SIGNE DE SORTIE
Kit Vetrosignal (25m) ou pictogrammes adhésifs (20m) pour toutes les directions
DURABILITE
Plus de 40% des pièces en plastique sont en matériau recyclé. LED haute efficacité et efficacité énergétique accrue grâce à batterij LiFePO4.
CONFIGURABLE
De 50 à 500lm, 4 autonomies configurables (1h/ 1,5h / 2h/ 3h) et mode permanent et non permanent sélectionnables via des cavaliers
FLEXIBILITÉ
Flexbilité d’utilisation maximale. Encastrabel, en saillie, au plafond et faux plafond
se.com/be/fr
Que fait Nelectra pour vous ?
Les membres potentiels nous demandent parfois ce que Nelectra peut représenter pour eux et si nous faisons vraiment la différence.
Qui de mieux pour répondre à ces questions que nos membres eux-mêmes ?
En effet, pour nos détaillants et installateurs membres, la réponse est claire. Ils sont de plus en plus souvent soumis à un feu de questions de la part de leurs clients, qui deviennent de plus en plus assertifs et qui se fient bien souvent à des informations incorrectes trouvées sur Internet et lancent des discussions avec nos membres sur cette base.
Heureusement, la fédération sectorielle Nelectra est capable de jouer son rôle et de présenter les informations correctes. Nous communiquons également aux diverses instances compétentes les préoccupations légitimes de nos membres face aux difficultés rencontrées pour développer ou tout simplement préserver leur entreprise. C’est ainsi que nous sommes déjà parvenus à faire adopter des modifications législatives qui facilitent le travail de nos membres et de leurs clients. Nous lançons le dialogue avec les entreprises et les organisations importantes pour nos entreprises et nous osons poser des questions critiques, y compris aux politiques et aux décideurs. Vous découvrirez dans cette édition tout ce que nous avons réalisé en 2022 pour l’ensemble du secteur, ainsi qu’une vue d’ensemble claire de ce qui a changé pour les entrepreneurs depuis le 1er janvier.
Nelectra est plus que nécessaire, comme en témoigne le nombre croissant de nos membres, et les félicitations font plaisir à notre équipe ! Merci.
Des réactions ?
Viviane Camphyn
viviane.camphyn@nelectra.be
LES RÉFLEXIONS DE VIVIANE 3
16
Que pensent nos membres de notre aide pour l’agréation des entrepreneurs pour les marchés publics ?
18
Retail: Quelles sont les tendances à prévoir pour 2023 ?
Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro. ElectroVision/ElektroVisie a un tirage de 8.019 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par Nelectra asbl : Nationaal Verbond van Zelfstandige Elektriciens en Handelaars in Elektrische Toestellen, Stationlei 78 boîte 1/1, 1800 Vilvoorde BE 0410 342 662 RPM Bruxelles · T: 02 550 17 11, info@nelectra.be, www.nelectra.be/fr/home
comité de rédaction Viviane Camphyn, Eric Claus, Linda Claeys, Fallon Declerck, Els Heyrman, Ludo Holemans, Rudy Van den Bergh, Danny Hermans, Dirk Van Steenlandt, Frank Vanlangendonck
Rédacteur-en-chef Els Heyrman 02 550 17 21 els.heyrman@nelectra.be
régie publicitaire
TREVI · Kelly Vander Haeghen
Meerlaan 9 · 9620 Zottegem 09 326 74 51 kelly@trevi-regie.be
reportages Linda Claeys linda.claeys@nelectra.be
éditeur responsable
Viviane Camphyn Stationlei 78 1/1 · 1800 Vilvoorde 02 550 17 11
traduction Akira Translations translations@akiratranslations.be
Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur.
Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
imprimerie
Bredero Graphics
administration
Nadia Van Nuffel · 02 550 17 17 nadia.vannuffel@nelectra.be
Marian Hemerijckx · 02 550 17 18 marian.hemerijckx@nelectra.be
Nelectra utilise vos données personnelles à des fins de gestion de ses membres et prospects. Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à ces fins, il vous suffit de nous le signaler par courriel à l’adresse info@nelectra.be. Vous pouvez consulter et faire modifier vos données sur simple demande, avec preuve de votre identité, auprès de Nelectra, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, ou via info@nelectra.be. Pour toute question ou plainte relative au traitement des données, vous pouvez directement vous adresser à l’Autorité de protection des données. Vous trouverez notre politique générale en matière de protection de la vie privée sur notre site web www.nelectra.be. Vos données nous sont peut-être parvenues via une base de données externe. Vous pouvez obtenir de plus amples informations sur simple demande.
4 SOMMAIRE
“Après un relighting avec appareils à LED, les drivers ont lâché l’un après l’autre. Comment cela se fait-il ?” 8
Nelectra en entretien avec CSPPT
3 Les réflexions de Viviane
Que fait Nelectra pour vous ?
6 Electro Sprint Installations : « J’apprécie la variété de notre secteur »
8 Nelectra vous informe
8 Âllo Nelectra?
9 Stabilisation de l’Électrobaromètre
10 Nelectra a défendu vos intérêts en 2022 !
12 Qu’est-ce qui change en 2023 ?
16 Que pensent nos membres de notre aide pour l’agréation des entrepreneurs pour les marchés publics ?
15 Engels Group termine une année passionnante par un événement des plus réussis
17 Europe
La Commission européenne souhaite renouveler la directive DEEE et a besoin de contributions
18 Retail
Quelles sont les tendances à prévoir pour 2023 ?
20 Quelles sont les dernières tendances en matière d’éclairage ?
24 Nelectra en entretien avec CSPPT
26 Informations techniques
26 Avez-vous conscience du risque lié aux arcs électriques ?
28 Power quality à haute fréquence et supra-harmoniques : esquisse de la problématique
31
9 questions à Filip Van Dyck (Managing Director Atag)
SOMMAIRE 5 24
Electro Sprint Installations : « J’apprécie
ÉlectroVision a rendez-vous avec Kris De Pooter d’Electro Sprint Installations, indépendant depuis 1991. Et membre satisfait de Nelectra depuis tout aussi longtemps, ajoute-t-il avec un large sourire.
Nous lui demandons d’où vient le nom de son entreprise, car le lien entre « Electro » et « Sprint » nous semble mystérieux. « Vous n’êtes pas les seuls à me poser la question, raconte Kris. De nombreux clients se le demandent aussi, et je leur réponds toujours en riant que mes factures arrivent rapidement. Sprint désigne en fait un modèle d’Alfa Romeo que mon associé de l’époque et moi-même conduisions tous les deux. »
Mais il y aussi une explication « sérieuse » : « Je travaillais chez ESI, Elektrische Sanitaire Installaties, et quand mon associé et moi-même avons fondé notre nouvelle entreprise, nous avons voulu conserver la même abréviation. Dans notre recherche d’un « S » adapté, nous avons bien vite pensé à la voiture que nous avions conduite tous les deux. »
Kris De Pooter est fier de pouvoir aider ses clients rapidement et efficacement. Et ce dans de nombreux domaines, même s’il limite le nombre de marques qu’il utilise : « J’apprécie énormément la variété de notre secteur. Avec un collaborateur, nous réalisons des installations électriques et installons des systèmes d’alarme et de caméras ainsi que des panneaux solaires pour l’industrie et le marché résidentiel. Je découvre les évolutions du secteur grâce aux lettres d’information de Nelectra et je suis régulièrement des formations complémentaires. »
Kris De Pooter est un installateur enthousiaste, y compris chez lui. Il a fabriqué lui-même les interrupteurs de sa maison et y a installé un système d’alarme, des caméras, des panneaux solaires et, récemment, une batterie et même une petite éolienne. « J’aime beaucoup les trucs spéciaux, conclut-il. Quand je repense à notre installation sur le site GSM de Proximus en tant que sous-traitant, je ressens encore une centaine fierté. Er je garde de bons souvenirs du bâtiment de l’OTAN où nous avons placé de nombreuses antennes de blocage du signal GSM. »
6 NELECTRA REND VISITE À SES MEMBRES
Els Heyrman Studio Dann
la variété de notre secteur »
NELECTRA REND VISITE À SES MEMBRES 7
Allô Nelectra ?
En tant que membre de Nelectra, vous pouvez toujours vous adresser à nos conseillers pour leur poser vos questions d’ordre juridique, technique, social, fiscal... Voici les questions intéressantes que nous avons relevées au cours du mois écoulé.
Après un relighting avec appareils à LED, les drivers ont lâché l’un après l’autre. Comment cela se fait-il ?
Il s’agit d’une installation d’éclairage mise en place après une étude d’éclairage conduite par un bureau d’étude. Dans le cas des appareils sans intensité réglable, le driver (avec fiche technique) était fourni. Le driver répond en outre à toutes les normes d’usage. Comment se fait-il alors qu’après un certain temps, les drivers de cette installation tombent en panne l’un après l’autre ?
Pourquoi est-il si important de raccorder les connecteurs via le bon couple de serrage à une borne ?
Dans une édition précédente de « Allô Nelectra ? », nous traitions la question de savoir si deux connecteurs pouvaient être reliés à une borne (ce qui est interdit, sauf si le fabricant indique que les bornes des composants ont été conçues à cette fin).
Contactez notre conseiller
Nelectra pour tout complément
d’information :
La température joue un rôle important : la température ambiante maximale pour le bon fonctionnement du driver est de 45 degrés. Le boîtier ne peut pas non plus trop chauffer : 80 degrés Celsius max. Vous pouvez le mesurer sur le boîtier via le point marqué Tc (case). Que s’est-il passé dans ce cas précis ? Le client a laissé trop peu de place au-dessus du driver, ce qui a provoqué une surchauffe. Au début, tout fonctionne bien, mais quand le driver lui-même commence à chauffer (parce qu’il ne peut pas évacuer la chaleur), il passe en mode de sécurité et se désactive. Dans le pire des cas, le driver peut même casser.
On observe souvent ce phénomène dans des installations où du matériau d’isolation est posé directement au-dessus du driver.
Vous pouvez le mesurer facilement au moyen d’un thermocouple fixé à l’un des drivers pour mesurer la température. (FS)
Mais que vous raccordiez un ou deux connecteurs à une borne, il faut le faire via le bon couple de serrage. Il est en effet important de fixer correctement les raccordements électriques et mécaniques. Si vous ne le faites pas, les fils seront trop lâches ou, au contraire, trop serrés dans le contacteur. Si le fil est trop lâche, il peut se détacher suite à des vibrations. Une résistance de transition peut aussi se créer et provoquer une hausse sensible de la température. Si le fil est trop serré, il peut se déformer et provoquer un dommage au niveau du boîtier du composant et du cœur du fil. Une situation qui peut, elle aussi, provoquer une résistance de transition trop élevée. Dans les deux cas, le fil peut se détacher suite à des vibrations, et contre toute attente, cela peut même arriver avec un fil qui est trop serré. Comme souvent constaté, il est important de disposer des bonnes connaissances et des bons outils avant de travailler sur des composants. Utilisez de préférence un tournevis dynamométrique pour serrer des écrous cages. (FS)
8 NELECTRA VOUS INFORME
Freddy Steenackers freddy.steenackers@nelectra.be 02/ 550.17.23
Les clients hésitent
99,5
Stabilisation de l’Électrobaromètre
34% des entrepreneurs de l’électro ont plus de travail en décembre qu’après l’été. 13% ont moins de travail. C’est nettement mieux que les perspectives formulées la dernière fois. Pour les mois à venir, 21% des entreprises de l’électro s’attendent à avoir plus de travail, contre 28% qui s’attendent à moins de travail. Cela vaut aussi bien pour les installateurs que pour les commerçants. Ces deux groupes craignent les conséquences de clients qui surveillent leurs budgets.
La confiance des entrepreneurs dans le secteur de l’électro reste faible, mais on observe tout de même un léger redressement par rapport aux trois derniers trimestres. Cette amélioration est due principalement au volume de travail actuel. L’emploi dans le secteur reste relativement stable. Et les entrepreneurs de l’électro sont satisfaits de leur propre entreprise. Les autres paramètres restent dans le rouge.
Peu de changement en matière d’emploi
85% des entreprises du secteur de l’électro ont à peu près les mêmes effectifs qu’il y a quelques mois. 10 % ont augmenté leurs effectifs. 5 % les ont réduits.
Peu de changement dans ce domaine pour les mois à venir. 17% envisagent d’embaucher, tandis que 10 % prévoient de réduire leurs effectifs.
La satisfaction par rapport à la situation économique est au plus bas
Tout comme le reste de la société, les entrepreneurs de l’électro ne sont guère optimistes face à la situation actuelle. La moitié se disent même résolument insatisfaits. 6 sur 10 restent par contre satisfaits de leur propre entreprise. Et heureusement. Mais du point de vue de la situation économique générale, il s’agirait de trouver rapidement un nouveau souffle.
La rentabilité subit une forte pression
Nous voyons peu d’amélioration au niveau de la rentabilité. 14% envisagent un progrès, mais 27 % s’attendent à un recul. Parmi les commerçants de l’électro, absolument personne ne s’attend à une amélioration. 45 % des commerçants prévoient une dégradation de leur rentabilité. Pour les mois à venir, 16 % prévoient une amélioration tandis que 40% pensent que leur rentabilité va
continuer à baisser. Cette proportion est même de deux contre un parmi les commerçants de l’électro. Le trimestre dernier, 43 % signalaient déjà que leur rentabilité était en baisse. 56% des entrepreneurs de l’électro subissent les conséquences des problèmes liés aux prix élevés et aux difficultés de livraison des matériaux et appareils. 11 % ne s’en sortent pas trop mal. 36 % parlent d’un impact modéré. Ils peuvent facturer une partie des coûts supplémentaires aux clients. Les 10 % restants n’en ont pas la
possibilité, de sorte qu’ils perdent beaucoup d’argent. Le nombre de mauvais payeurs reste également élevé. 30% des entreprises du secteur affirment que cette problématique est en train de s’aggraver. La rentabilité des entreprises de l’électro subit donc une forte pression, une situation extrêmement pénible, dont on espère vraiment qu’elle ne durera pas.
L’Électrobaromètre a été établi en 2010. Il est l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et des entrepreneurs indépendants flamands du secteur de l’électro, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent une évolution positive de la conjoncture, tandis que les valeurs inférieures à l’indice 100 révèlent une évolution défavorable. La dernière enquête, menée auprès d’un panel représentatif fixe, a eu lieu en décembre 2022.
Anja Larik
NELECTRA VOUS INFORME 9
Nelectra a défendu
Plan d’action pour offrir aux PME un meilleur accès aux marchés publics
Au début de cette année, Nelectra et Unizo ont présenté un plan visant à offrir aux PME un meilleur accès aux marchés publics. Ce plan d’action présente les difficultés actuelles et formule des recommandations telles que la division des marchés en lots plus petits, afin de les mettre à la portée des PME, ou encore la publication des marchés sur une plateforme numéri-
que accessible. Cette action est plus que nécessaire, car les chiffres européens révèlent qu’en 2020, les pouvoirs publics belges n’ont attribué que 30 % de ces grands marchés publics à des PME, ce qui représente une baisse par rapport à 2019 (34 %). Les petites et moyennes entreprises voient ainsi des millions d’euros leur échapper. Les autorités se montrent conscientes de
cette problématique à différents niveaux de pouvoir. Unizo, Nelectra, la Bouwunie, la NAV, Fenavian, Brema, La Febed et Creamoda espèrent que les pouvoirs publics mettront leurs bonnes résolutions en pratique. L’amélioration de l’accès aux marchés publics pour les petites et moyennes entreprises du secteur de l’électro est un combat important pour Nelectra.
NELECTRA EN CONCERTATION AVEC LE CABINET DE BLEEKER À PROPOS DU DROIT À RÉPARATION
Ancient secrétaire d'État à la Protection des consommateurs, Eva De Bleeker, souhaite que les consommateurs puissent réellement faire usage de leur droit à la garantie, en particulier en stimulant la réparation des appareils. À cet effet, elle veut obliger les producteurs à avoir davantage de pièces de rechange en stock, soit de permettre la production de pièces de rechange par des tiers. En tant que fédération sectorielle, nous soutenons cette initiative qui consiste à miser davantage sur la réparation des appareils électroménagers. En effet, Nelectra aussi prône une économie circulaire et donc plus soucieuse de l’environnement. Et nos détaillants indépendants et locaux (possédant un service de réparation propre) ont un rôle important à jouer à cet égard !
Le 14 septembre, Nelectra a mené un entretien constructif et très ouvert à ce sujet avec le cabinet de la secrétaire d'État. Nous avons à cette occasion transmis de très nombreux points d’attention, notes critiques et un feed-back positif.
L’INDICE DE RÉPARABILITÉ DOIT ÊTRE COORDONNÉ AU NIVEAU EUROPÉEN
Nelectra a participé en mai 2022 à la concertation lancée par le cabinet de la ministre de l’Environnement Zakia Khattabi sur le thème du score ou de l’indice qui obligerait les fabricants et vendeurs d’appareils électroniques à informer (aussi en ligne) le consommateur de la réparabilité et de la durée de vie de leurs appareils.
Le 12 septembre, nous avons reçu le projet de loi « Repair index », inspirée du modèle français. Le cabinet nous demandait de rendre notre avis dans un délai d’un mois. Nous devons encore analyser les textes dans le détail, mais la position de Nelectra est claire : si l’idée d’un indice n’est pas mauvaise, une approche coordonnée au niveau européen est indispensable et le
concept doit être identique dans toute l’UE (comme c’est le cas pour les labels énergétiques, qui sont aussi définis au niveau européen).
En effet, instaurer une telle mesure en Belgique n’est pas du tout faisable ni tenable pour des fabricants qui sont le plus souvent des acteurs de premier plan au rayonnement international. Nous craignons donc que ce projet de loi impose à nos commerces de détail indépendants une énième obligation, qui plus est inutile, et une nouvelle charge administrative, ce à quoi notre fédération sectorielle s’oppose avec force.
Et un tel système desservirait les consommateurs. Si chaque État membre se met à
définir sa propre version du « Repair index », les emballages des appareils électroniques se verront bien vite couverts d’une multitude de scores et autres labels illisibles. On passera alors complètement à côté de l’objectif visé, qui est d’informer correctement les consommateurs.
En savoir plus :
10 NELECTRA VOUS SOUTIENT
vos intérêts en 2022 !
ASSOUPLISSEMENT DE LA LOI SUR LA SÉCURITÉ PRIVÉE
Nous avons enfin le plaisir de vous annoncer que la « Loi modifiant la loi du 2 octobre 2017 réglementant la sécurité privée et particulière » a été publiée au Moniteur belge et est entrée en vigueur il y a peu. Il s’agit ici d’une exception qui, après une longue période d’insistance de la part de Nelectra, a été ajoutée dans le cadre des condamnations pour coups et blessures involontaires résultant d’un accident de la circulation.
Désormais, ces condamnations ne feront plus obstacle à la demande ou au renouvellement d’un permis d’entreprise pour les systèmes d’alarme/de caméra ou d’une carte d’identification ! Les membres de Nelectra dans cette situation ont déjà été informés personnellement.
NELECTRA S’EXPRIME À LA RADIO NATIONALE POUR APPELER À RENFORCER LE DROIT DE RECOURS
La nouvelle loi sur la garantie et le plaidoyer de Nelectra pour un droit de recours renforcé pour les détaillants en électro ont été abordés le 2 juin sur les ondes de la VRT et dans le magazine des consommateurs De Inspecteur, sur Radio 2. Vous savez sans doute déjà qu’en vertu d’une nouvelle législation, l’inversion de la charge de la preuve a été allongée de 6 mois à 2 ans, alors que les consommateurs bénéficient toujours de la garantie de 2 ans. Autrement dit, les vendeurs finaux devront désormais pouvoir prouver pendant deux ans qu’un défaut a été causé par une utilisation incorrecte et n’est pas intrinsèque au produit. Nelectra déplore cette réforme, puisqu’il est souvent très difficile, voire impossible pour le vendeur de prouver que le consommateur est responsable du défaut, et en cas de doute, c’est le consommateur qui a l’avantage en vertu de la loi. Nous craignons dès lors que le détaillant doive désormais octroyer une garantie beaucoup plus souvent, et même longtemps après l’achat du produit.
du gouvernement fédéral
L’accord énergétique convenu à la mi-mars au sein du gouvernement fédéral compense trop peu l’augmentation des coûts de l’énergie pour les entreprises, et Nelectra le déplore au plus haut point. Nos entreprises du secteur de l’électro ne tirent aucun avantage ou presque de la réduction temporaire de la TVA sur le gaz et l’électricité de 21 % à 6 %. Le seul avantage est l’effet modérateur sur l’indexation des salaires. L’enquête réalisée par Nelectra auprès de ses membres révèle que l’augmentation du prix de l’électricité entraîne un surcoût important pour un tiers des installateurs électrotechniques et des magasins d’électro et de cuisines. Une entreprise sur 5 signale que l’augmentation du prix du gaz a de lourdes conséquences sur ses finances. Les bureaux, les ateliers les magasins, les salles d’exposition et les entrepôts doivent évidemment être chauffés. Nelectra trouve incompréhensible que le gouvernement fédéral attende une étude de la Banque Nationale sur les conséquences de la hausse des prix de l’énergie et des matières premières pour les entreprises avant d’annoncer des mesures, alors même qu’il est parfaitement clair que les entreprises sont elles aussi lourdement affectées. Nelectra suit de près l’étude de la Banque Nationale et continuera de plaider pour que les entreprises du secteur de l’électro puissent elles aussi bénéficier de compensations. Nous menons notre action en collaboration avec l’Unizo, étant donné que d’autres secteurs sont touchés également.
La baisse des accises sur le diesel et l’essence de 17,5 centimes du litre, qui fait aussi partie de l’accord énergétique, est évidemment une bonne chose. Un plein de 60 litres coûtera ainsi 10,5 euros de moins, y compris pour nos entreprises. Notre expérience montre que, du fait des nombreux déplacements indispensables, la hausse des prix des carburants représente le surcoût le plus important pour 7 entreprises sur 10 dans le secteur de l’électro. Au moment de l’enquête, début mars, 1 entreprise du secteur sur 10 seulement répercutait cette hausse des coûts sur ses prix aux clients. 64 % affirmaient ne pas encore le faire, mais avoir l’intention de le faire à l’avenir.
NELECTRA VOUS SOUTIENT 11
Nelectra déçue par le manque d’efforts en faveur des entreprises dans l’accord énergétique
Qu’est-ce qui change en
Déductibilité fiscale des voitures de société
Les voitures de société achetées à partir du 1er janvier 2023 tomberont dans le champ d’application des nouvelles règles de déductibilité fiscale. Les voitures hybrides seront en outre soumises à une limitation de déduction supplémentaire pour les coûts de carburant.
Harmonisation de l’incapacité de travail pour les indépendants
Tout début d’année apporte son lot de nouvelles réglementations et d’adaptations de la législation en place. Comme chaque année, vous trouverez sur notre site la liste des principaux changements qui attendent notre secteur. Bien entendu, nos conseillers vous tiendront au courant des actualités pertinentes tout au long de l’année 2023, via les e-mails aux membres et le site de Nelectra !
INDÉPENDANTS ET GÉRANTS DE SOCIÉTÉS
Modification importante pour les factures avec cocontractant TVA
En cas de travaux immobiliers effectués pour un client assujetti à la TVA, cette taxe doit obligatoirement être autoliquidée. Jusqu’à présent, il suffisait d’indiquer « TVA autoliquidée » sur la facture. Depuis le 1er janvier 2023, cette mention doit être remplacée par la nouvelle mention suivante sur la facture :
« Autoliquidation : En l’absence de contestation par écrit, dans un délai d’un mois à compter de la réception de la facture, le client est présumé reconnaître qu’il est un assujetti tenu au dépôt de déclarations périodiques. Si cette condition n’est pas remplie, le client endossera, par rapport à cette condition, la responsabilité quant au paiement de la taxe, des intérêts et des amendes dus. »
Cela signifie que, pour les factures établies sous le régime du cocontractant TVA, la responsabilité de l’assujettissement à la TVA (dépôt de déclarations TVA régulières) incombe entièrement au client. Le client dispose d’un délai d’un mois pour faire savoir que ce n’est pas le cas.
La constitution d’une société coûte désormais moins cher
Pour créer une société à responsabilité limitée (SRL), vous devrez désormais payer environ 1 000 euros, contre environ 1 500 euros aujourd’hui. Ce prix comprend des honoraires fixes (200 euros), un forfait pour les frais d’acte (275 euros), les coûts de publication et les impôts.
Cotisation des sociétés
Les sociétés sont tenues de payer une cotisation des sociétés annuelle. Le montant de cette cotisation dépend de la taille de l’entreprise, il est déterminé sur la base du total du bilan de l’avant-dernier exercice. À compter de 2023, la cotisation annuelle est indexée et doit être payée le 31 décembre au lieu du 30 juin.
Le régime relatif à l’assurance contre l’incapacité de travail des indépendants est harmonisé sur le régime des salariés. Jusqu’à présent, les indépendants en incapacité de travail qui souhaitaient reprendre leur activité à temps partiel devaient attendre l’accord du médecin-conseil de la mutualité. À compter du 1er janvier 2023, l’indépendant peut reprendre son activité dès le lendemain de sa demande de reprise à temps partiel de son activité. Le même régime s’applique déjà aux salariés. Les allocations d’incapacité de travail restent garanties jusqu’au jour où le médecin-conseil prend sa décision, même si celui-ci émet un avis négatif.
Points d’attention : l’indépendant doit stopper toute activité pendant au moins une journée et il ne peut reprendre à temps partiel que le lendemain de la remise de sa demande de reprise à temps partiel à sa mutualité ; en outre, un indépendant n’a droit à des allocations d’incapacité de travail que s’il se trouve en incapacité de travail pendant au moins 8 jours (cela ne signifie pas pour autant qu’il doive attendre 9 jours avant de demander la reprise de son activité à temps partiel).
Augmentation du nombre de jours du congé de naissance
Le nombre de jours de congé de paternité ou de congé de naissance pour les pères et coparentes indépendants est augmenté : pour les naissances à partir du 1er janvier 2023, ce congé s’élève au maximum à 20 jours complets ou 40 demi-jours. À l’heure actuelle, le plafond est de 15 jours ou 30 demi-jours.
Ces jours de congé peuvent être pris en une seule période consécutive ou séparément. Ces congés doivent en outre être pris dans les 4 mois suivant la naissance de l’enfant.
Les allocations associées à ces congés s’élèvent à 92,85 euros par jour.
Pension minimum des conjoints aidants
Les conjoints aidants nés entre le 1er janvier 1956 et le 31 mai 1968 pourront plus rapidement bénéficier d’une pension minimum. La condition d’accès ne sera plus une carrière de 30 ans, mais sera calculée, à partir du 1er janvier 2023, sur la base d’une période de référence spécifique. Cette période s’étend du 1er janvier 2003 jusqu’au trimestre précédent le début de la pension. Les personnes qui ont travaillé pendant 2/3 des années de cette période ont désormais droit à la pension minimale. Les années de travail en tant que salarié, indépendant, conjoint aidant ainsi que les activités à l’étranger (UE ou traité bilatéral) sont prises en compte.
Modification du droit des obligations
Le nouveau droit des obligations (livre 5 du Code civil) est entré en vigueur au 1er janvier 2023. Ces nouvelles règles apportent plusieurs modifications au droit des contrats et déterminent par exemple les conditions prioritaires, les conséquences du non-respect d’une convention ou encore ce qu’il doit advenir d’une convention lorsque l’évolution des circonstances fait qu’il est devenu trop difficile pour
12 NELECTRA VOUS INFORME
l’une des parties de l’exécuter. Ces nouvelles règles s’appliquent aux contrats conclus à partir de la date d’entrée en vigueur. Sauf convention contraire entre les parties, les contrats conclus avant cette date (y compris les addendums convenus après cette date) restent régis par l’ancien Code civil.
Clause de révision des prix : indice des matériaux I-2021
Au 1er janvier 2023, le nouvel indice des matériaux I-2021 remplace l’actuel indice I. L’ancien indice I est publié jusqu’en décembre 2022. À partir de janvier 2023, seul l’indice I-2021 est encore publié. Cette situation a des conséquences pour les contrats en cours qui prévoient une formule de révision des prix utilisant l’ancien indice I.
PERSONNEL
Indexation salariale des ouvriers SCP 149.01 : + 11,19 %
Dans le secteur des électriciens, les salaires augmentent le 1er janvier de chaque année dans le cadre d’une indexation automatique. Le nouvel index qui s’appliquera aux salaires à partir du 1er janvier 2023 est connu, vous le trouverez ici, avec les nouveaux barèmes salariaux :
Indexation du salaire des employés de la CP 200 : +11,08 %
Les salaires des employés relevant de la CP200 sont eux aussi adaptés automatiquement à l’index au début de chaque année. Le nouvel index qui s’appliquera aux salaires à partir du 1er janvier 2023 est connu, vous le trouverez ici, avec les nouveaux barèmes salariaux :
Pour info : pour les employés de la CP201 (commerce de détail indépendant), les salaires ne sont pas indexés automatiquement au 1er janvier, mais bien au moment où l’indice a augmenté de 2 % par rapport au dernier ajustement.
Réduction et report des cotisations patronales
Afin d’adoucir l’impact pour les employeurs, les cotisations patronales de base nettes seront réduites automatiquement de 7,07 % aux premier et deuxième trimestres 2023. Pour les troisième et quatrième trimestres, il est question d’une possibilité de demander un report de paiement. Vous trouverez ici de plus amples informations et un exemple concret montrant comment fonctionne ce mécanisme:
Norme salariale = 0 %
La norme salariale, ou la marge maximale d’évolution des coûts salariaux, est fixée tous les deux ans et détermine l’augmentation maximale des salaires dans notre pays. La norme salariale est fixée sur la base de l’évolution des coûts salariaux en Allemagne, en France et aux Pays-Bas afin de garantir la compétitivité des entreprises belges par rapport aux pays voisins.
Indépendamment de l’index, la norme salariale pour 2022-2023 s’élève comme prévu à 0 %. Cela signifie concrètement que, sur les deux années à venir, les salaires ne vont pas augmenter plus que l’index.
Prime énergie / chèque consommation
Dans le cadre de l’accord salarial pour 2023-2024, le gouvernement fédéral a décidé de prévoir à nouveau une prime unique en 2023 sous la forme de chèques consommation (cf. prime coronavirus en 2021), du fait de la crise énergétique.
Les employeurs des secteurs qui se portent bien auront la possibilité d’octroyer une prime nette supplémentaire à leurs travailleurs, dont le montant peut atteindre jusqu’à 500 euros dans les entreprises qui réalisent des bénéfices importants et 750 euros dans les entreprises qui réalisent des bénéfices exceptionnels. On notera qu’une clause dérogatoire est prévue pour les entreprises qui ne disposent pas d’une marge financière suffisante pour distribuer ce chèque consommation.
L’obligation ou non de verser cette prime, les conditions et le montant de la prime doivent, tout comme il y a deux ans, faire l’objet de négociations entre les syndicats et les employeurs, tout d’abord au niveau sectoriel puis éventuellement au niveau des entreprises. Il s’agira d’un thème important abordé lors des négociations sectorielles prévues pour le printemps 2023.
Nelectra siège au sein de la sous-commission paritaire 149.01 pour les électriciens, et nous suivons évidemment aussi les décisions prises au sein de la CP200 pour les employés et de la CP201 pour le commerce de détail indépendant. Nous informerons nos membres dès que de plus amples informations seront disponibles à ce sujet.
Hausse de l’intervention de l’employeur dans les frais de déplacement domicile-lieu de travail
Dans le secteur des électriciens (SCP 149.01), l’intervention de l’employeur dans les frais de déplacement entre le domicile et le lieu de travail (transport privé) est ajustée le 1er février de chaque année. Pour 2022, cette hausse s’élevait à 2,14 % (sur la base de l’augmentation du prix des abonnements SNCB).
En vous connectant, vous pourrez (dès que le nouvel indice pour 2023 sera connu) consulter ici les tableaux des nouveaux montants au 01/02/2023:
Indexation de l’indemnité de mobilité
Les indemnités de mobilité pour les ouvriers de la SCP 149.01 sont indexées chaque année au 1er février. Pour 2022, cette indexation était de 5,15 %.
Vous trouverez les nouveaux tableaux (dès que le nouvel indice sera connu) dans la rubrique
Personnel du site de Nelectra :
NELECTRA VOUS INFORME 13
Avantages non récurrents liés aux résultats CCT 90 (= bonus salarial)
Les montants exonérés vont être adaptés suite à l’indexation. Pour l’ONSS, le bonus n’est pas considéré comme un salaire jusqu’à un montant maximal de 3 948 euros en 2023 (contre 3 558 euros bruts en 2022). Pour le fisc, le bonus est exonéré d’impôts jusqu’à un montant net de 3 434 euros en 2023 (contre 3 094 euros nets en 2022), par année calendrier et par travailleur.
Clause d’écolage et clause de non-concurrence
Au 1er janvier 2022, les limites salariales pour l’application de la clause d’écolage et de la clause de non-concurrence sont indexées comme suit :
• Clause d’écolage
o Non autorisé (sauf métiers critiques) si le salaire annuel ≤ 39 353 €
o Autorisé si le salaire annuel > 39 353 €
Attention : dans le cadre de la SCP 149.01, les formations pour lesquelles Volta a versé une prime à l’employeur et les formations obligatoires sont exclues de l’application de la clause d’écolage.
• Clause de non-concurrence
o Non autorisé si le salaire annuel ≤ 39 353 €
o Autorisé pour les fonctions définies dans la CCT si le salaire annuel > 39 353 € et ≤ 78 706 €
o Autorisé sauf pour les fonctions exclues par la CCT si le salaire
annuel > 78 706 €
Disparition du certificat médical dans les grandes entreprises
Ce nouveau régime est obligatoire uniquement pour les grandes entreprises comptant au moins 50 salariés, il concerne uniquement les absences pour maladie d’une journée et peut être invoqué au maximum 3 fois par an.
Découvrez ici comment conserver l’obligation de certificat médical pour une seule journée dans votre PME:
Maladie après une reprise partielle du travail
Si un travailleur reprend le travail à temps partiel après une période de maladie selon le régime « travail à temps partiel - sur la mutuelle à temps partiel » mais qu’il tombe à nouveau malade au cours de cette période, vous ne devez pas payer de salaire garanti en tant qu’employeur. Depuis le 28 novembre 2022, cette « neutralisation » ne vaut toutefois que durant les 20 premières semaines suivant la reprise, avec l’accord de la mutualité.
Fin du chômage temporaire assoupli
Les règles plus souples en matière de chômage temporaire pour les employeurs qui souffrent de la crise énergétique ont été prolongées jusque fin mars 2023. Toutefois, certaines « mesures de simplification » expirent définitivement le 31 décembre 2022.
ÉNERGIE
Modification de la cotisation environnementale des panneaux solaires
À l’heure actuelle, la cotisation environnementale pour les panneaux solaires s’élève à 2 euros par panneau hors TVA.
À partir du 1er juillet 2023, PV Cycle Belgium modifiera son fonctionnement. Une distinction sera faite selon la technologie utilisée et le type de panneaux, avec ou sans châssis en aluminium.
Pour la plupart des panneaux solaires du marché résidentiel, à savoir les panneaux monocristallins et polycristallins (cSi) avec châssis en aluminium, la cotisation environnementale sera revue à 1,50 euros par panneau. Pour la variante sans châssis en aluminium, elle s’élèvera alors à 2,50 euros par panneau.
SÉCURISATION
Cartes d’identification pour caméra
2023 devrait voir la publication d’un arrêté royal fixant les règles en matière de demande, d’attribution, de renouvellement, de modification, de refus, de retrait et de restitution des cartes d’identification pour les personnes qui exercent une fonction au sein d’une entreprise de systèmes caméras.
Le SPF Intérieur demande à toutes les entreprises agréées pour les systèmes caméras de communiquer pour le 16 janvier 2023 le nombre de personnes pour lesquelles une carte d’identification est exigée ainsi que leur fonction.
Attention : il ne s’agit pas encore d’une demande à proprement parler ! Cela ne sera possible qu’une fois que la réglementation définitive aura été publiée.
Disparition progressive des 2G et 3G
La Belgique bénéficie déjà d’une vaste couverture 4G et les trois grands opérateurs ont déjà commencé à travailler au déploiement de la 5G. La désactivation progressive des anciens réseaux 2G et 3G permettra de dégager des moyens d’améliorer les capacités et la couverture de la 4G et de la 5G.
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Déduction pour investissement pour la sécurisation
Dans le cadre des mesures de soutien liées à la crise sanitaire, il avait été décidé de porter provisoirement le pourcentage de déduction pour investissement à 25 % pour les entreprises individuelles, les professions libérales et les petites sociétés. Cette mesure a pris fin le 31/12/2022
À compter du 01/01/2023, la déduction pour investissement majorée « normale » de 20,5 % applicable à la sécurisation des locaux d’entreprises est de nouveau d’application. En savoir plus:
Augmentation des cotisations INCERT
Le label de qualité INCERT a annoncé une augmentation de ses tarifs. Cette augmentation a également un impact sur la cotisation des entreprises de sécurisation certifiées INCERT. Consultez ici les nouveaux tarifs en vigueur à partir de janvier 2023 : RETAIL
Nouvelle convention de distribution Recupel
Recupel a modifié sont contrat de distribution au 1erjanvier 2023. Aucune modification ne sera apportée aux modalités de collecte des appareils électriques et électroniques pour nos détaillants. Le système de compensation, en revanche, connaît quelques modifications. À l’issue de négociations avec Nelectra, quelques améliorations et simplifications ont été apportées. Les commerçants membres qui avaient déjà un contrat avec Recupel et qui souhaitaient encore recevoir une compensation pour la
distribution en 2023 doivent remettre leur déclaration de consentement avec le nouveau contrat type à Recupel.
Rétribution Recupel pour tous les cuisinistes et détaillants en électro
Toute personne qui vend de nouveaux appareils électr(on)iques peut adhérer à ce nouveau contrat de distribution de Recupel et ainsi bénéficier d’une rétribution pour les appareils usagés qu’elle collecte À compter de 2023, ce contrat couvre également les détaillants qui n’atteignent pas les 50 points sur une année. Dorénavant, la limite inférieure pour un remboursement est de 8 pièces (8 points) ou de 1 box (5 points). Par conséquent, même les plus petits détaillants en électro et les cuisinistes peuvent bénéficier de cette rétribution !
Économies d’énergie à Bruxelles
Le gouvernement bruxellois oblige les entreprises et les magasins à économiser l’énergie par un certain nombre de mesures entrant en vigueur à partir de janvier 2023.
Concrètement, les commerces et les entreprises doivent notamment fermer les portes de leurs établissements afin de gaspiller un minimum d’énergie. Les éclairages publicitaires au néon et l’éclairage des vitrines doivent être éteints entre 23 heures et 6 heures. L’éclairage intérieur des magasins et bureaux doit lui aussi être désactivé pendant cette plage horaire. Les bourgmestres ont toutefois la possibilité d’accorder des exceptions « si la sécurité l’exige ».
Vous trouverez de plus amples informations sur la campagne « Switches down, Brussels up » sur le site web brusselsup.brussels.
Fallon Declerck
Group termine une année passionnante par un événement des plus réussis
2022 fut une année passionnante et pleine de défis pour Engels Group : la migration vers une nouvelle suite ERP, une nouvelle plateforme de CRM et une nouvelle boutique en ligne ne représente qu’un exemple de la nouvelle voie dans laquelle le groupe s’est engagé. L’entreprise a également déménagé depuis le centre d’Anvers, où elle était présente depuis 95 ans, vers son nouveau site de 70 000 m2 à Malle. Toutes ses divisions et tous ses services ont été centralisés dans un nouveau centre de distribution moderne. De l’espace est également prévu pour un tout nouveau showroom de 2 500 m2 à la pointe du progrès, où vous trouverez toutes les marques rassemblées en un même lieu. Dans l’intervalle, les clients peuvent visiter le showroom pop-up temporaire.
Pour clore l’année 2022, Electrogroothandel D. Engels a organisé son événement clients « Engels Group in Motion ». L’objectif était de présenter aux clients et aux fournisseurs tout ce que le Groupe Engels a déjà réalisé et ce qui les attend dans les mois et années à venir. Au programme : visite guidée des bureaux, de l’entrepôt, du site, du showroom en construction, bar à genièvre sur le ponton avec vue idyllique et, pour terminer, une rencontre informelle dans le showroom temporaire avec Westmalle et service traiteur. Un événement plus que réussi qui a suscité des réactions très enthousiastes de la part de clients satisfaits.
Engels
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Que pensent nos membres de notre aide pour l’agréation des entrepreneurs pour les marchés publics ?
Toute personne qui souhaite exécuter un marché public a besoin d’une agréation si le prix des travaux dépasse un certain seuil (50 000 ou 75 000 € HTVA selon la situation). Notre conseillère Fallon Declerck aide et accompagne nos membres à chaque étape de la constitution de leur dossier d’agréation. Nous avons demandé à quelques-uns de nos membres de nous faire part de leurs impressions.
Pour pouvoir décrocher un marché public d’un certain type (catégorie ou sous-catégorie de travaux) ou d’une certaine ampleur (classe), l’entrepreneur doit en effet détenir des compétences techniques suffisantes, avoir des capacités financières suffisantes et disposer de l’intégrité professionnelle qui s’impose. Cette agréation suppose que le ministre régional compétent, sur avis de la « Commission d’agréation des entrepreneurs » fédérale, constate que toutes les conditions sont bien réunions, et cela demande un travail administratif conséquent.
« Mes marchés publics dépassaient le budget autorisé, j’avais donc besoin d’une agréation. »
L’installateur électro Wim Van Bouwel, de Turnhout, est membre de Nelectra depuis deux ans et demi. Il est surtout actif dans la construction résidentielle traditionnelle, mais réalise aussi régulièrement des mis-
Que fait Nelectra pour vous ?
La demande ou le renouvellement d’une agréation exige bien des formalités administratives. Nelectra souhaite aider ses membres au maximum, c’est pourquoi nous vous accompagnons dans la constitution du dossier d’agréation :
• Si vous le souhaitez, un conseiller Nelectra vous rendra visite pour faire le point sur la procédure et les possibilités.
• Nous examinons avec vous les classes et (sous-)catégories pour lesquelles votre entreprise entre en ligne de compte.
• Nous vous fournissons une liste claire des documents que vous devez demander, et où les demander.
• Nous vérifions que votre dossier est complet et nous vous informons immé-
sions pour les pouvoirs publics dans des immeubles de plus grande taille. Lorsque ces contrats ont dépassé le budget autorisé, il a eu besoin d’une « agréation pour travaux publics » et il a sollicité l’aide de Nelectra. Notre conseillère socio-économique Fallon Declerck maîtrise les ficelles de cette procédure, et elle a aidé Wim Van Bouwel à monter son dossier. « Elle connaissait les bonnes personnes de contact et s’est occupée des e-mails requis », raconte Wim.
« La crise sanitaire a quelque peu fait traîner la procédure, mais le dossier a fini par être bouclé et j’ai reçu mon agréation en mai de cette année. »
Pour ses projets d’avenir, Wim Van Bouwel nous a fait savoir qu’il comptait bien rester membre de Nelectra et faire appel à nous pour le renouvellement de son agréation – si nécessaire. Celle-ci doit en effet être renouvelée tous les 5 ans.
« Sans agréation, ce n’est même pas la peine de soumettre une offre pour un marché public. »
L’installateur Bert De Weweire, d’Assenede, travaille essentiellement dans sa région. Outre l’électricité générale, il installe aussi des panneaux solaires.
Cette année, il a eu besoin d’une agréation pour marchés publics parce qu’il souhaitait participer à un appel d’offres pour des travaux d’installation dans les bâtiments d’une administration publique. « Cette agréation est essentielle, avant même de participer. Cela ne sert à rien de soumettre une offre sans l’agréation, car le marché ne peut de toute façon être attribué qu’à un entrepreneur possédant l’agréation adéquate au moment de l’attribution », raconte Bert De Weweire.
diatement s’il manque quelque chose afin de réduire le risque que votre dossier prenne du retard ou soit refusé.
• Nous envoyons le dossier pour vous à la commission d’agréation.
• Nous vous tenons informé(e) du traitement du dossier et nous défendons vos intérêts en cas de problèmes éventuels. L’assistance à la demande d’agréation pour les marchés publics est entièrement gratuite pour les membres de Nelectra ! Nelectra aide aussi ses membres pour la demande d’un permis d’entreprise pour systèmes d’alarme et systèmes de caméras, d’une agréation de technicien du froid ou d’entreprise de climatisation ou pour l’obtention de certifications comme Incert, Bosec ou RESCert.
Il a bien vite découvert que l’obtention de cette agréation nécessitait une montagne de paperasse. « Je me suis adressé à Nelectra pour obtenir de l’aide. Fallon Declerck m’a précisé quels justificatifs et formulaires demander, et s’est occupée de créer mon dossier. »
Le dossier a été approuvé, et Bert détient donc son agréation !
Linda Claeys
Attention !
L’obligation d’agréation ne s’applique pas uniquement à l’entrepreneur principal auquel le marché public est attribué, mais aussi à tous les sous-traitants du projet.
16 NELECTRA VOUS SOUTIENT
La Commission européenne souhaite renouveler la directive DEEE et a besoin de contributions
La directive DEEE de 2002 a déjà été évaluée et révisée en 2012. L’année dernière, la Commission européenne a déposé un nouvel appel à contributions afin d’évaluer cette directive. La Commission souhaite ainsi déterminer si la directive DEEE répond toujours à l’objectif fixé, à savoir limiter et empêcher les conséquences néfastes des DEEE sur l’environnement et la santé humaine.
Qu’est-ce que la DEEE ?
Dans le cadre de la politique environnementale de l’Union visant à protéger, préserver et améliorer la qualité de l’environnement, à protéger la santé humaine et à utiliser rationnellement les matières premières naturelles, l’Union européenne a adopté la directive DEEE en 2002. DEEE est l’abréviation de « déchets d’équipements électriques et électroniques » (WEEE en anglais : Waste of Electrical and Electronic Equipment).
La directive révisée de 2012 applique déjà des objectifs de collecte et de recyclage plus stricts, mais la collecte séparée des DEEE reste un grand défi dans la plupart des États membres de l’UE. La consultation vise à étudier les bonnes pratiques de la directive, mais aussi à identifier les lacunes importantes. La directive de 2012 doit en outre être évaluée dans le nouveau contexte du Green Deal européen et du Plan d’action pour une économie circulaire. Toutes les autres évolutions pertinentes des politiques en matière de déchets et d’environnement de l’UE et, par extension, de l’ensemble du contexte international, doivent également être prises en considération.
Consultation publique
Afin de recueillir des contributions pour l’évaluation de la directive, la Commission européenne organise notamment une consultation publique de 12 semaines au premier trimestre 2023. La Commission souhaite recueillir par ce biais des éléments probants et des retours d’expérience auprès d’un maximum de parties
prenantes sur la mise en œuvre de la législation DEEE dans les États membres. À l’appui du feedback qu’elle aura reçu, la Commission déterminera si la directive reste adaptée, si elle doit éventuellement être simplifiée et harmonisée ou si elle doit être révisée.
Comment participer ?
Cette consultation publique sera mise en ligne prochainement et, en tant que commerçant ou installateur du secteur de l’électro, il pourrait être important pour vous de donner votre avis sur la directive DEEE.
Vous pouvez participer à la consultation en vous rendant sur le site web de la
Commission européenne, à la rubrique « Donnez votre avis ». En cliquant sur « DEEE », vous serez dirigé(e) vers la page de la consultation publique.
Pourquoi une révision est-elle importante ?
Une révision de la directive de 2012 est très importante car le marché des équipements électriques et électroniques (EEE) poursuit sa croissance. De nouveaux produits arrivent de plus en plus rapidement sur le marché, ce qui fait que les anciens appareils sont remplacés et que de plus en plus de déchets sont générés. En outre, ces appareils contiennent bien souvent des substances dangereuses telles que du mercure, du cadmium, du plomb... C’est pourquoi la directive DEEE vise non seulement à réduire le volume de ces déchets, mais aussi à les rendre plus durables et à les recycler.
Quels appareils sont concernés par la directive DEEE ?
• Les appareils d’échange de chaleur ou de froid
• Les écrans, moniteurs et appareils possédant des écrans d’une superficie de plus de 100 cm3
• Les lampes
• Les grands appareils (avec une dimension extérieure de plus de 50 cm)
• Les petits appareils (avec une dimension extérieure de plus de 50 cm)
• Les petits appareils informatiques et de télécommunications (sans dimension extérieure de plus de 50 cm)
EUROPE 17
Emiel Neyrinck (Conseiller junior Entrepreneuriat International chez Unizo)
Quelles sont les tendances à prévoir pour 2023 ?
En ce début d’année, l’heure est venue de vous présenter les tendances au pays des cuisines et de l’électro. De quoi 2023 sera-t-elle faite ? Quelles sont les modes du moment ? En Belgique, nous voyons souvent pointer les tendances mises en avant l’année précédente lors des salons internationaux. Peter Vanthienen de Brio et Denis Rombouts de Royal Crown ont visité trois salons l’année passée : Eurocucina à Milan, IFA Berlin et MOW à Bad Salzuflen. Ils nous ont fait part de leurs observations.
En 2022, les détaillants et les fabricants de cuisine ont à nouveau pu faire le plein d’idées à différents salons. Ces salons « physiques » changent la donne, après les confinements des années précédentes. Peter Vanthienen et Denis Rombouts ont remarqué une affluence nettement moindre que lors des éditions précédentes (avant 2020), et ce, aussi bien du côté des exposants que des visiteurs.
Denis Rombouts : « Il y avait aussi peu d’innovations. Les stands étaient grands, par contre ! Et même gigantesques, pour les principaux fabricants et les grandes marques chinoises et coréennes. Avec de tels stands, le nombre moins important d’exposants n’était pas si visible. »
Une perspective verte
Pour Peter Vanthienen, la durabilité était de tous les salons. « Les préoccupations environnementales commencent lentement mais sûrement à toucher les consommateurs », raconte Peter Vanthienen. « Mais cet effet est nettement plus palpable à l’étranger qu’en Belgique.
Si les consommateurs se conscientisent peu à peu, ils ne sont pas encore prêts à débourser plus pour autant. Lors de ces trois salons, j’ai remarqué que les autres pays sont bien plus avancés en la matière. Dans notre pays, on en parle, mais les investissements réels sont encore trop rares. »
Denis Rombouts confirme la tendance verte et évoque les petites fiches bien pratiques qui accompagnent certains appareils : « Certains fournisseurs avaient apposé sur leurs appareils une étiquette indiquant les économies réalisées avec un label A, en comparaison avec d’autres labels. »
Voilà une bonne idée à adopter en
magasin : les consommateurs sont bien souvent hésitants à l’idée de remplacer un appareil, mais il est plus facile de les convaincre en leur montrant les économies réalisées.
Une gamme plus large
Autre aspect marquant, l’étoffement des gammes : les marques autrefois spécialisées évoluent vers une offre complète, et presque toutes proposent à la fois des encastrables et des appareils en pose libre. « Nous constatons aussi cet élargissement chez les cuisinistes, qui sont toujours plus nombreux à proposer des solutions pour toute la maison, avec meubles de salle de bains, dressings et autres », selon Peter Vanthienen.
Tendances design
Peter Vanthienen a constaté un retour des courbes, dans la cuisine comme à la salle de bains. « Les lattes verticales refont surface elles aussi », constate-t-il. « Et le noyer et le cerisier sont en vogue. On observe aussi le retour du noir et du gris, même au niveau de la robinetterie. »
Denis Rombouts constate lui aussi le retour d’un certain nombre de tendances passées : « La grande popularité du noir et des couleurs naturelles comme le brun, le vert et les pastels ouvrent à nouveau la porte au chrome et à l’inox, qui s’accordent magnifiquement bien avec elles. Surtout dans les finitions. Et ils étaient bien présents chez les fabricants de cuisines allemands ; chez les Italiens, les éléments dorés et cuivrés ont encore la part belle. »
Denis Rombouts observe aussi que les fabricants allemands, en particulier, évoluent nettement vers plus de hauteur,
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Dans notre pays, on parle de durabilité, mais les investissements réels sont encore rares.
des portes s’élançant jusqu’au plafond et de belles finitions aux plinthes discrètes. Enfin, Denis a noté du placage, du chêne et du noyer en de nombreux endroits, souvent complétés par des plans de travail en travertin élégant.
Tendances techniques
L’innovation brillait par son absence. « On remarque un manque de certitudes palpables », analyse Peter Vanthienen. « Les entreprises n’envisagent pas l’avenir avec confiance, elles investissent peu et renouvellent peu leurs techniques. »
Quelques tendances et innovations intéressantes étaient malgré tout présentes, comme le robinet d’eau bouillante, qui vient compléter l’offre d’eau pétillante et filtrée. Les grands fournisseurs d’électro proposent désormais ces solutions. Le marché arrive réellement à maturité et se démocratise.
Le lancement des fours dotés d’un système de rinçage pour un nettoyage en profondeur a aussi fait grande impression sur Peter Vanthienen. Il a aussi vu de nombreuses caves à vin et des systèmes intéressants de purification de l’air (à associer à des systèmes d’extraction et des plaques de cuisson).
L’attention de Denis Rombouts a été attirée par les grands écrans et les excellentes finitions de la nouvelle génération de fours : « Dans le segment haut de gamme en particulier, les écrans TFT sont devenus plus grands. J’ai même vu un four dont la porte est un écran, c’était impressionnant ! »
À l’IFA, toutes les marques ont présenté leurs machines à laver et sèche-linge... et une machine anthracite à tambour noir sortait clairement du lot. Par ailleurs, le filtre à microfibres pourrait bien devenir obligatoire pour les machines à laver. Denis Rombouts : « Il semblerait que les fibres textiles rejetées dans l’eau et qui
finissent aux égouts sont extrêmement polluantes. Plusieurs fournisseurs sont dès lors à la recherche de manières de filtrer ces fibres pour réduire ainsi la pollution liée aux eaux usées. »
utilisent ce salon pour se présenter aux marques européennes », avance Denis Rombouts. « Dans une certaine mesure, l’IFA est en train d’évoluer vers un salon commercial où les grandes marques iront s’approvisionner auprès d’usines qui ne possèdent pas leur propre marque. Cette impression a été confirmée quand j’ai vu la ressemblance entre certains appareils des grandes marques et les appareils sans marque. »
Avenir
Et à Berlin ?
À l’IFA, Denis Rombouts a découvert un large éventail d’appareils chinois et turcs : des salles entières d’appareils électroménagers sans marque. « Je ne peux pas me défaire de l’impression que ces fabricants
Interrogé sur le marché dans notre pays, Pieter Vanthienen perçoit surtout une croissance dans le segment supérieur. « Les dernières technologies et les meilleurs appareils se vendent encore très bien et c’est une excellente nouvelle pour les spécialistes, car c’est précisément à ce niveau que leur expertise fait la différence. »
Certaines marques tentent aussi la vente directe par des webshops ou en ouvrant leurs propres magasins ou experience centers. « L’histoire nous a prouvé que cela ne fonctionne pas », tempère Peter Vanthienen. « Plusieurs marques d’électroménager ont déjà tenté d’ouvrir leurs propres magasins, sans succès. Les spécialistes restent nécessaires, même si la tâche n’est pas aisée : les petites marques disparaissent et les grandes marques sont de plus en plus gérées au niveau européen. De ce fait, nous devons nous aussi faire nos achats à ce niveau ! »
Linda Claeys Eurocucina, MOW en IFA
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Une bonne idée à adopter en magasin : doter les appareils d’une étiquette indiquant les économies réalisées avec un label A, en comparaison avec d’autres labels.
Quelles sont les dernières tendances en matière d’éclairage ?
Les grands salons sont l’endroit idéal pour détecter les tendances d’un secteur. Et même si le récent salon Light + Building a été nettement plus modeste que les années précédentes, le visiteur attentif a pu y découvrir bon nombre de nouveautés. Les grands acteurs n’étaient pas présents, mais cette absence a donné aux autres fabricants l’occasion de se profiler. Nous avons en tout cas découvert un certain nombre de tendances importantes.
Le salon Light + Building, organisé tous les deux ans, a dû être reporté à plusieurs reprises à cause de la pandémie. L’année dernière, à la demande du secteur, il a été décidé d’organiser exceptionnellement une édition du salon en automne. Les fabricants asiatiques étaient presque totalement absents (en raison de la crise sanitaire persistante en Asie) et de nombreux « habitués » parmi les grands acteurs européens ont eux aussi délaissé l’édition automnale de 2022. Cette édition spéciale du salon professionnel par excellence de l’éclairage et des techniques pour bâtiments a attiré à Francfort 92 838 visiteurs de 147 pays, soit 58 % de moins que les 220 000 visiteurs de 2018.
L’importance du rendement énergétique et de la durabilité
La salle 8 de Light + Building a accueilli pour la première fois Intersec Building. On a pu y découvrir des produits et services du domaine de la technologie de sécurité connectée, un aspect de plus en plus important dans la technologie des bâtiments.
Dans les domaines de l’électrotechnique et de l’automatisation des habitations et des bâtiments, les innovations techniques portent principalement sur une meilleure efficacité énergétique des logements et bâtiments. Parmi les domaines en croissance on compte également les sources d’énergie renouvelables, telles que les panneaux solaires ou photovoltaïques, les systèmes de gestion de recharge pour l’e-mobilité, la gestion de
l’énergie et les commandes d’éclairage. L’efficience et la durabilité jouent également un rôle important dans le secteur de l’éclairage. Les systèmes d’éclairage modulaires haut de gamme, associés à un système de contrôle digital, apportent la lumière là où la clarté est effectivement nécessaire.
Innovations chez les fabricants de puces
La salle des fabricants de puces constitue une halte très intéressante. Ces puces annoncent en effet les technologies qui seront tôt ou tard intégrées à des produits finaux ou à des solutions. Les fabricants de puces se sont notamment démarqués par les produits suivants :
de plus en plus l’attention. La plupart des systèmes HCL actuels fonctionnent sur la base d’une modification de la TCC (température corrélée des couleurs).
• Les fabricants travaillent également sur des éléments non visuels qui affectent réellement le rythme circadien de l’être humain, du réveil au coucher. Pour y parvenir, ils varient le réglage des couleurs et du spectre depuis un bleu azur énergique jusqu’à une teinte blanche chaude calme et apaisante. En combinant deux spectres de LED distincts, les marchés tels que les soins de santé, l’enseignement et les bureaux disposent enfin d’une solution qui permet un contrôle autonome de cette fonctionnalité critique, ce qui permet à un éclairage efficace sur le plan biologique d’améliorer durablement l’humeur et le bien-être.
• Tout comme lors de l’édition précédente de Light + Building, les LED horticoles sont cette année encore l’un des portefeuilles de produits les plus importants des fabricants de LED. LED horticoles pour les applications intérieures, verticales et les serres. On constate à présent que le spectre vert est ajouté au bleu et au rouge, offrant ainsi un éclairage à « spectre complet ». Cette approche a l’avantage de mieux stimuler la photosynthèse, de prévenir les maladies et d’entraîner la production de plus de substances bioactives.
• des LED offrant un rendement allant jusqu’à 200 lm/W, ce qui, il n’y a pas si longtemps encore, n’était possible qu’en laboratoire.
• Le secteur de la construction encourage de plus en plus les concepts qui font entrer de la lumière naturelle dans les bâtiments. Dans cette optique, le Human Centric Lighting (HCL) et l’éclairage circadien biologique attirent
• Un rendu des couleurs ou IRC élevé n’a plus rien de particulier de nos jours et ne différencie plus un fabricant de LED d’un autre : tous produisent des LED présentant un ICR ou rendu des couleurs proche de 100 (95+).
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Le secteur de la construction encourage de plus en plus les concepts qui font entrer de la lumière naturelle dans les bâtiments.
L’éclairage intelligent en vedette
L’éclairage intelligent ou contrôle intelligent de l’éclairage a beaucoup attiré l’attention lors de ce salon, et on observe – heureusement – une tendance à la normalisation. Les protocoles les plus importants appliqués à l’éclairage des différents stands étaient :
• Z-wave : smart home, de nombreux nouveaux produits assurant l’interopérabilité dans l’écosystème de Z-wave comme les smart switches, les modules d’inverseurs/contrôleurs, les logiciels de monitoring & contrôle de l’énergie, les contrôles par écran tactile, la sécurité et les capteurs domestiques connectés et les ponts de communication
• La popularité de KNX ne se dément
manifestement pas : il y avait un stand gigantesque regroupant énormément de membres/fournisseurs tiers de KNX (22) et plus de 100 autres qui proposaient des produits compatibles KNX sur leur propre stand.
• Dali reste le protocole le plus important dans le secteur de l’éclairage. La Dali Alliance, l’organisation sectorielle internationale qui administre la norme Dali, était présente, et les visiteurs ont pu se familiariser avec les nouvelles options de connectivité Dali sans fil via ses programmes de certification. Nous avons pu voir des démonstrations de fonctions telles que le groupement, la configuration de scène, la commande de bâtiment, les capteurs, l’éclairage d’urgence et la commande des couleurs avec matériel. Des passerelles Wireless-to-Dali sont désormais disponibles pour raccorder des appareils Dali existants à un écosystème sans fil non Dali, avec des passerelles réseau maillé Bluetooth-Dali et Zigbee-Dali en cours de développement. La certification Dali+ devrait permettre à Dali d’évoluer vers un protocole d’éclairage standardisé au niveau international.
• Une offre étendue de systèmes EnOcean auto-alimentés en énergie : des capteurs et commutateurs à récolte d’énergie qui communiquent via des standards ouverts tels qu’EnOcean (ISO/IEC 14543-3-1X), Bluetooth ou Zigbee pour créer un environnement interopérable pour le développement de systèmes intelligents d’éclairage et de construction. Nous avons pu découvrir également la gamme de multicapteurs à énergie solaire STM 550, qui intègre la température, l’humidité, l’éclairage, l’accélération et des
SMART LIGHTING 21
L’éclairage intelligent ou contrôle intelligent de l’éclairage a beaucoup attiré l’attention lors de ce salon, et on observe – heureusement –une tendance à la normalisation.
capteurs de contact magnétique en une seule et même unité compacte.
• Casambi, le système sans fil de contrôle de l’éclairage basé sur Bluetooth, était déjà visible en de nombreux endroits lors du Light + Building précédent. La question de savoir si cette technologie va percer ne se pose plus selon moi, car elle était omniprésente lors de cette édition de Light+Building. Casambi collabore avec des concepteurs et des fabricants d’armatures, de drivers et de modules de contrôle de l’éclairage de premier plan.
La nature comme source d’inspiration
Il était intéressant de noter que la nature était une source d’inspiration importante pour un grand nombre de fabricants. La durabilité jouait un rôle important dans cette perspective. Les concepteurs utilisent des innovations dans les matériaux de pointe pour leurs concepts holisti-
ques. Différentes marques font grand cas de la manière dont leur éclairage désinfecte la pièce. En un mot : « utilisez nos lampes pour une pièce sans microbes ». C’est évidemment une conséquence de la pandémie, mais dans quelle mesure cet argument sera-t-il encore pertinent à l’avenir ?
Un vaste choix de matériaux et de designs
On observe de grandes différences de tendance entre les fabricants en termes de matériaux utilisés. Nous avons par exemple découvert les tendances inspirantes suivantes :
• Les lampes symétriques, par exemple en forme de cercle ou d’arc, sont très actuelles.
• De nombreuses couleurs dans l’ensemble, avec (ce qui est très innovant) la possibilité de personnaliser les combinaisons de couleurs.
• Formes organiques
• Des matériaux mats, comme le feutre. Le béton et la céramique partent eux aussi en quête de l’effet mat.
• Nous avons vu aussi quelques armatures acoustiques ici et là.
Et les absents ?
Ce que je n’ai pas vu et que je trouve réellement révolutionnaire, ce sont les fabricants qui, armés d’imprimantes 3D, sont capables de fabriquer sur place des armatures en utilisant différents matériaux et couleurs. Peut-être peut-on espérer les voir lors de la prochaine édition de Light+Building en 2024.
Wouter Wissink (Technologisch adviseur led bij VOLTA)
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CSPPT : « Personne ne veut mettre ses travailleurs en danger ! »
La sécurité et le bien-être au travail sont une priorité absolue pour Nelectra. Nous assurons aussi une mission de conseil au sein du Conseil supérieur pour la prévention et la protection au travail (CSPPT), au sein duquel notre administratrice déléguée Viviane Camphyn siège au nom d’Unizo. Mais que fait ce conseil, au juste ? Et que peut-il représenter pour nous ?
Viviane Camphyn a invité Karel Van Damme (ancien Conseiller général au sein du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, ou ETCS, et aujourd’hui président du CSPPT) et Nadine Gilis (Conseillère-générale au sein du SPF ETCS et secrétaire du CSPPT) dans les bureaux de Nelectra à Vilvoorde pour discuter de l’importance de la sécurité, de la prévention et de la protection au travail.
L’importance d’un organe consultatif
Tout d’abord, il est important de comprendre la mission du CSPPT. Nadine Gilis l’exprime comme suit : « Le CSPPT est un organe consultatif interprofessionnel qui doit être consulté lors de l’élaboration d’un projet d’arrêté royal ou ministériel présentant un lien avec le bien-être au travail. Cet organe réunit des représentants des employeurs et des travailleurs, auxquels s’ajoutent des experts en bien-être au travail du SPF ETCS. Des représentants d’organisations actives dans différents domaines du bienêtre au travail prennent également part aux activités du CSPPT. Pour certains problèmes ou groupes-cibles particuliers, il arrive que le CSPPT crée des groupes de travail ad hoc, et invite des experts possédant des connaissances particulières en lien avec le problème ou le groupecible en question. Nous faisons ainsi en sorte que l’expertise requise soit réunie. C’est la garantie d’une concertation complète, tenant compte de tous les aspects essentiels pour l’élaboration d’un avis. Le point de départ de cet avis obligatoire (et, par extension, de la réglementation qui se fondera sur cet avis) est toujours la protection des travailleurs. »
« Tous les projets et toutes les propositions et questions en matière de bienêtre au travail doivent donc d’abord passer par le CSPPT, qui formule un avis officiel à leur sujet », ajoute Karel Van Damme. « Sur la base de cet avis, le ministre examine les aspects dont il doit tenir compte et détermine s’il doit ou non modifier son projet. »
Dans ce contexte, nos interlocuteurs soulignent à quel point il est important de pouvoir présenter un avis unanime, car il aura d’autant plus de poids si les travailleurs et les employeurs sont d’accord.
Questions de Nelectra
Les projets, questions et propositions ne proviennent pas uniquement du ministre. Chaque partie concernée peut formuler une question ou une proposition et la soumettre au CSPPT.
« Alors j’ai tout de suite une question »,
réagit immédiatement Viviane Camphyn. « Nous avons vu que la liste ‘travaux dangereux ou insalubres’ du SPF ETCS va devoir être actualisée. Pouvons-nous nous adresser au CSPPT pour cela ? » Effectivement. Le CSPPT peut formuler un avis de sa propre initiative et le transmettre au ministre. « Nous considérons que toutes les contributions provenant directement d’un secteur sont particulièrement intéressantes. Les contributions de ce type sont très précieuses », se réjouit Karel Van Damme.
Et notre administratrice déléguée a encore une question : « Dans le Code du bien-être au travail, en ce qui concerne la prévention des incendies sur les lieux de travail, nous ne trouvons rien dans l’analyse des risques qui concerne les véhicules électriques et leurs systèmes de chargement et leurs risques. Nous siégeons aussi au Conseil supérieur de la sécurité contre l’incendie et l’explosion, où notre représentant Eric Claus réclame régulièrement qu’on accorde l’attention nécessaire à ce sujet... Mais le CSPPT ne devrait-il pas lui aussi se pencher sur la question ? »
Nadine Gilis : « Le Code du bien-être au travail se penche en effet sur la prévention et aux incendies, mais peut-être que certaines choses ont changé et qu’il serait bon de déterminer si les formulations utilisées sont encore à jour et tiennent suffisamment compte des nouvelles don-
24 DOSSIER EPI
nées scientifiques et des nouvelles techniques. Il est bien possible que le libellé actuel ne couvre plus tous les éléments requis. »
« La note générale des priorités du CSPPT recommande en effet de tenir compte des nouvelles technologies », confirme Karel Van Damme. « Celles-ci s’accompagnent en effet de nouveaux risques. Certains de ces risques sont régis par d’autres règles du Code, et on nous demande également notre avis à ce sujet. Mais il faut vérifier systématiquement si les formulations actuelles suffisent à tout couvrir. »
Nadine Gilis : « C’est par exemple une question pertinente que Nelectra pourrait poser elle-même à la Direction générale Humanisation du travail du SPF ETCS. Vous recevrez alors un avis sur ce point et une indication d’où trouver la réponse dans le Code. Et s’il s’avère que la réglementation actuelle n’est plus suffisante et qu’un complément ou une modification est nécessaire, l’administration soumettra une proposition au ministre en vue de modifier le Code. Dans ce cas, le ministre devra également obtenir l’avis du CSPPT. »
« C’est la meilleure façon d’assurer que tout soit à jour et de renforcer l’implication des personnes sur le terrain », conclut Karel Van Damme. « On trouve une vaste expertise répartie sur les différents secteurs, et c’est tout un défi de rassembler tous les éléments nécessaires. »
Mentalité au travail
L’implication est en effet d’une importance capitale, confirme aussi Viviane Camphyn : « Nous faisons de gros efforts pour informer nos entreprises, pour bien leur faire comprendre l’importance de la prévention en matière de sécurité et de bien-être. Comment convaincriez-vous les entreprises d’accorder encore plus d’attention à la sécurité au travail et à la prévention ? »
« Au niveau purement humain, les choses sont claires : personne ne veut mettre ses travailleurs en danger. La grande majorité des employeurs souhaitent activement protéger leurs travailleurs des accidents ou des maladies. C’est également leur responsabilité. Ceci dit, nous comprenons qu'ils puissent avoir besoin d’aide. Parfois, il faut encore convaincre les
employeurs et les travailleurs de l’importance des mesures préventives », reconnaît Karel Van Damme.
« C’est vrai », confirme Nadine Gilis. « Il faut bien souvent rompre avec une certaine nonchalance. Les vieilles habitudes peuvent être difficiles à changer, mais l’employeur peut faire la différence en montrant le bon exemple et en recherchant lui-même des manières de stimuler ses travailleurs. Éventuellement par des mesures d’incitation ou des récompenses. »
On
« Et surtout en leur expliquant les choses », souligne Karel Van Damme. « Nous n’insisterons jamais assez sur l’importance de la communication. Les vêtements de protection ne sont pas toujours confortables, par exemple, mais quand on comprend pourquoi ils sont si importants, on les porte sans problème. C’est pourquoi le CSPPT accorde une grande importance à la formation et à l’accompagnement de nos conseillers en prévention, car un bon conseiller en prévention doit aussi être un as de la communication. »
Le rôle de l’enseignement
Nadine Gilis pense que l’enseignement a lui aussi un rôle à jouer dans ce domaine : « Il n’est jamais trop tôt pour sensibiliser à la prévention. Plus on commence tôt, plus ces personnes auront la
bonne mentalité au travail, plus tard. »
« Je suis ravie que vous insistiez sur l’importance de l’enseignement, d’autant plus qu’on y fait actuellement des économies sur la sécurité », réagit Viviane Camphyn, abordant ainsi un thème brûlant d’actualité. « Pendant des années, des examens VCA gratuits ont été assurés par notre organe de formation paritaire... Mais le cabinet de l’enseignement a récemment supprimé leur financement. Je trouve extrêmement dommage de faire des économies sur ce point, car cette initiative était bénéfique pour toutes les parties concernées (employeur, élève/ futur travailleur et enseignant). »
Collaboration
Enfin, Viviane Camphyn plaide en faveur d’une collaboration encore meilleure dans tous les secteurs : « Chacun comprend qu’une analyse des risques peut permettre d’éviter des accidents du travail. Et cette collaboration peut également être encouragée par l’intermédiaire du CSPPT, car si nous voulons obtenir des résultats concrets, nous ne pouvons pas rester chacun dans notre coin. »
Karel Van Damme et Nadine Gilis soulignent l’importance de la collaboration : « Le CSPPT collabore énormément, et souvent, avec de nombreux secteurs. Nous ne sommes pas des théoriciens et nous pouvons compter sur un vaste réseau. Mais cette expertise est fort disséminée, et la collaboration prend énormément de temps, alors qu’il faut parfois agir dans l’urgence. »
Mais tous sont d’accord sur un point : la collaboration est positive pour toutes les parties ! Et c’est sur cette bonne résolution pour 2023 que se termine cet échange.
Linda Claeys Boris Vermeersch
Cet article présente le résumé d’une discussion plus large, lors de laquelle d’autres thèmes ont également été abordés. Les participants ont par exemple évoqué la sécurité des indépendants en société unipersonnelle et des entreprises un peu moins bien intentionnées. Les contrôles ont également été évoqués : l’objectif est-il d’assurer un coaching, ou de sanctionner ?
Vous souhaitez en savoir plus ? Vous trouverez la suite de cette discussion sur notre site.)
DOSSIER EPI 25
trouve une vaste expertise répartie sur les différents secteurs, et c’est tout un défi de rassembler tous les éléments nécessaires.
Avez-vous conscience du risque lié aux arcs électriques ?
Les arcs électriques constituent l’un des dangers électriques les plus graves et les moins bien compris. Un arc électrique, ou « arc flash » en anglais, est un pont électrique entre deux conducteurs, souvent accompagné d’une énergie explosive. Ce phénomène génère une lumière ultraviolette très vive et une chaleur intense. Mais il existe aussi d’autres types d’arcs électriques ! Par exemple, les soudeurs utilisent un petit arc électrique contrôlé pour faire fondre des matériaux.
Causes et conséquences d’un arc électrique
A l’origine des arcs électriques on trouve la plupart du temps un court-circuit. Celui-ci est parfois dû à une perturbation technique d’un appareillage électrique : commutateurs mal dimensionnés, dégénérescence du matériau isolant, mauvaises connexions, mise en contact de conducteurs sous tension par des outils, des pièces ou des rongeurs.
Mais la plupart des arcs électriques sont dus à une erreur humaine. Dans 70 % des cas, ils surviennent dans le cadre d’interventions peu rigoureuses sur des systèmes de commutation sous tension.
Les effets des arcs électriques sont très graves. Un arc électrique peut causer des lésions physiques, mais aussi des dégâts importants à l’installation électrique. De tels dégâts peuvent mettre l’installation hors service pendant une longue période avec pour conséquences des dommages indirects, une baisse du taux de disponibilité et le remplacement de matériel électrique.
Évaluer le danger lié aux arcs électriques
Les résultats de l’évaluation des arcs électriques sont généralement exprimés sur la base de l’un des deux paramètres suivants : l’énergie incidente et la limite d’arc électrique. L’énergie incidente (kJ/m² et cal/cm²) est l’énergie thermique originaire de l’arc électrique, mesurée sur une unité de surface à une certaine distance de l’art électrique. Cette énergie indique la gravité de l’arc électrique en fonction de la distance entre le travailleur et l’arc électrique. Une énergie de 1,2 cal/cm² sur la peau pendant 1 seconde correspond plus ou moins au seuil d’énergie du début d’une brûlure au second degré (cela corres-
pond à l’énergie d’un allume-cigare posé pendant une seconde sur la peau).
La limite d’arc électrique est la limite dans laquelle une personne est susceptible de subir une brûlure au second degré du fait d’un arc électrique.
Arcs électriques et prévention des risques
La prévention des risques consiste à empêcher les effets thermiques par une limitation des dangers et donc une réduction des risques.
Le meilleur moyen de prévenir les effets thermiques des arcs électriques consiste à limiter les dangers et à réduire les risques, ce qui est possible de différentes façons.
Limitation des dangers : Déterminer s’il n’existe pas d’alternatives plus sûres pour l’utilisation avec des appareils électriques potentiellement dangereux. Déterminer s’il ne serait pas préférable de travailler hors tension afin d’assurer une meilleure protection des personnes.
Réduction des risques : Utilisation d’équipements de commutation sûrs et paramétrage aussi bas que possible des sécurités. Tenir compte des facteurs humains et s’assurer que les personnes qui réalisent des travaux sur des installations électriques :
• ont conscience des dangers encourus.
• sont formées et compétentes.
• ont clairement défini les responsabilités.
• disposent de procédures d’intervention claires.
• disposent des équipements de protection nécessaires contre les arcs électriques.
Quels normes et documents sont disponibles ?
• Hazard – Risk Categories (NFPA 70E)
Chaque catégorie impose des exigences différentes en matière d’EPI à porter et indique une énergie incidente maximale contre laquelle il faut offrir une protection.
26 INFORMATIONS TECHNIQUES
• IEEE-1584 (2018) : Norme internationale de calcul de l’arc électrique
• NFPA 70E : National fire protection agency avec des lignes directrices concernant les arcs électriques
• ISSA : Lignes directrices sur les effets thermiques d’un arc électrique sur les EPI
• DGVU203/77 : Lignes directrices sur les effets thermiques d’un arc électrique sur les EPI
• IEC 61482-1-1/2 : Méthode de test des vêtements de protection contre les effets thermiques
Qu’est-ce que la soudure à l’arc électrique ?
Par soudure à l’arc électrique on désigne différentes méthodes de soudure dans lesquelles les objets à souder sont chauffés par un arc électrique au plasma pour faire fondre et fusionner les matériaux. Le plasma est tellement chaud qu’à l’air libre et sans mesures de précaution, le matériau à souder prendrait feu immédiatement sous l’effet de l’oxygène présent dans l’air. Chaque forme de soudure à l’arc électrique recourt à une méthode de protection différente contre la combustion.
Dans certaines techniques, l’électrode fond également et sert d’adjuvant. Dans d’autres techniques, l’électrode ne fond pas et l’adjuvant est apporté d’une autre manière. L’arc électrique provient de l’allumage et se compose d’étincelles électriques. Le courant de l’électrode passe par l’arc électrique pour atteindre la pièce de travail avant de revenir à l’appareil de soudure.
L’arc électrique a une température de 6800 °C et émet un rayonnement en arc (rayons lumineux très vifs, rayons infrarouges et ultraviolets).
Le travailleur qui réalise des travaux de soudure à l’électricité doit utiliser les équipements de protection individuelle nécessaires afin d’éviter les risques ci-dessus : vêtements en cuir, aspiration, tapis en caoutchouc, protection contre les rayons infrarouges et ultraviolets...
Gants
INFORMATIONS TECHNIQUES 27
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4 - 8 16.74 – 33.47
8 - 25 33.47 – 104.6
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40 104.6 – 167.36
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Rudy Van den Bergh Innovation & Training manager ElectroTest
Power quality à haute fréquence et supra-harmoniques : esquisse de la problématique
Cet article est le premier d’une série consacrée aux supra-harmoniques afin de situer la problématique. Les articles suivants abordent plus en profondeur les causes du problème et les solutions possibles.
Le réseau basse tension subit une transformation majeure depuis quelques années. Sous l’effet de la réalité économique, des changements climatologiques et de l’évolution de la législation, les acteurs du secteur se sont mis en quête d’un grand nombre de sources d’énergie renouvelables et de solutions à haut rendement énergétique. L’une des principales technologies rendant cette transformation possible est l’électronique de puissance à commutation. Mais l’électronique de puissance provoque des problèmes sur le réseau, dans la plage de fréquences allant de 2 à 150 Hz, plus connue sous les appellations de supra-harmoniques et de power quality à haute fréquence. Ces problèmes vont devenir de plus en plus fréquents à l’avenir.
Cause de la problématique
Quels appareils présents chez vous utilisent en interne l’électronique de puissance interne ? Quels appareils ne l’utilisent pas ? La liste « avec » est certainement plus longue que la liste « sans ». Les ampoules économiques (CFL) et une grande partie des éclairages à LED remplacent de plus en plus les ampoules à incandescence traditionnelles et l’éclairage halogène. La quasi-totalité des appareils tels que les ordinateurs portables et les téléviseurs possèdent des alimentations à découpage ou SMPS (Switched Mode Power Supplies) et d’un dispositif à correction du facteur de puissance active ou APFC (Active Power Factor Correction). L’évolution dans le sens d’une production plus importante d’énergie renouvelable entraîne une augmentation du nombre d’inverseurs couplés au réseau pour les panneaux solaires et les systèmes de batteries. Les convertisseurs de fréquence sont couramment utilisés dans les ascenseurs, les circulateurs de chauffage central, les systèmes de ventilation et les appareils ménagers. Dans le cas des appareils ménagers, les plaques de cuisson à induction et les appareils « blancs » possèdent eux aussi des systèmes d’électronique de puissance. Et enfin, nous n’en sommes encore qu’au début de l’utilisation des voitures électriques, dont l’essor aura un impact proportionnel sur le réseau électrique. Tous ces groupes de consommateurs possèdent des semi-conducteurs de commutation. La conversion d’AC en DC ou inversement se fait à un rendement élevé (>90 %). Dans la plupart des applications, les semi-conducteurs agissent généralement à des fréquences de commutation fs situées entre 2 kHz et 150 kHz. Les inverseurs photovoltaïques commutent aux alentours de 16 à 17 kHz. Les alimentations (SMPS) commutent typiquement aux alentours de 48 kHz.
Ce comportement de commutation entraîne de nouveaux problèmes de qualité du courant. Du fait de l’électronique de puissance à commutation, la tension et le courant du réseau, outre les fréquences harmoniques, vont contenir une proportion croissante d’harmoniques à haute fréquence situées dans une plage de fréquences pouvant dépasser les 150 kHz.
Power quality et EMC
Commençons par clarifier quelques concepts. La qualité de la puissance, nettement plus connue sous le nom de « power quality », est l’étude des caractéristiques de l’électricité en un point donné du réseau électrique. La forme ondulatoire idéale de tension et de courant est sinusoïdale et présente une amplitude et une fréquence constantes. Sur les réseaux triphasés, les courants et tensions idéaux sont en équilibre. Les formes d’ondes divergentes provoquent des problèmes pour le réseau et les utilisateurs, par ex. des variations de tension et l’échauffement des transformateurs. Ces déviations sont dues à la combinaison de consommateurs non linéaires et d’une impédance de réseau non négligeable (fig. 1).
Étant donné que l’utilisateur s’attend à une certaine tension de qualité, mieux vaut parler de la qualité de la tension (voltage quality) que de power quality. Imaginons une source de tension idéale avec une valeur (instantanée) dépendant du temps u_bron. L’impédance du réseau Z est le fruit de la résistance et de l’inductivité des câbles et du transformateur. Le courant i, demandé par l’appareil 1, cause une baisse de tension sur l’impédance du réseau. Il en résulte une baisse de tension Δu=Z.i sur le réseau de même forme que le courant. La tension de réseau fournie aux autres appareils raccordés au même réseau est par conséquent u_net=u_bron-Δu. Si ce courant n’est pas sinusoïdal, la tension du réseau n’est pas non plus sinusoïdale et contient ces harmoniques. La qualité de la tension a donc baissé. Il existe deux possibilités pour régler ce problème. On peut réduire l’impédance du réseau ou donner au courant des appareils une forme plus sinusoïdale. Pour savoir ce qui constitue une tension de qualité suffisante, il existe des normes qui opèrent une distinction selon les plages de fréquences.
28 INFORMATIONS TECHNIQUES
Fig. 1 Déformation de la tension due à une chute de tension sur l’impédance du réseau
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CONTENU
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Pour la plage allant jusqu’à 2 kHz, il faut bien distinguer deux aspects. Il y a tout d’abord la compatibilité électromagnétique (CEM). La CEM concerne la restriction des émissions des appareils et le renforcement de l’immunité des appareils contre les phénomène de basses fréquences tels que les harmoniques, le papillotement et les creux de tension. Pour respecter la directive CEM, un appareil doit respecter différentes normes concernées dans cette plage de fréquences. La norme EN61000-3-2 fixe par exemple des limites aux harmoniques de courant causées par des appareils sur le réseau de distribution public.
Deuxièmement, il existe également des normes dans cette plage de fréquences liées à la qualité de tension fournie. Cela relève également du domaine de la power quality. La norme la plus importante en la matière est EN50160. La qualité de la tension est influencée principalement par l’impédance du réseau. Dans la plage allant de 150 kHz jusqu’aux GHz, des dizaines de normes d’émissions et d’immunité s’appliquent. C’est le cas par exemple d’EN55015 pour les appareils d’éclairage et d’EN55032 pour les appareils multimédias. On notera ici que dans cette plage de fréquences, il n’existe encore aucune exigence en matière de qualité de tension. La qualité du réseau, à laquelle veille le gestionnaire du réseau de distribution, ne doit pas répondre à des caractéristiques de tension particulières dans cette plage de fréquences. Ces deux plages de fréquences sont soumises à des normes précises afin de garantir un fonctionnement correct des appareils électroniques dans ces plages.
Supra-harmoniques
Les phénomènes de power quality sont mesurés jusqu’à 2 kHz ; les interférences électromagnétiques couvrent la plage jusqu’à 2 kHz pour les phénomènes à basse fréquence et à partir de 150 kHz pour les phénomènes à haute fréquence. Pour la plage intermédiaire, les normes sont en cours d’élaboration et des recherches supplémentaires conséquentes seront encore nécessaires pour les mettre au point. On parle dans cette optique d’un « spectral gap », d’un écart spectral. Le manque de réglementation a toutefois pour conséquence que les émissions en-deçà de 150 kHz ne sont pas filtrées. Il s’agit d’une plage pour ainsi dire libre pour toutes sortes d’appareils sources de perturbations (à l’exception de quelques normes propres aux produits qui ne définissent donc pas de valeurs de référence contraignantes).
C’est la plage des supra-harmoniques. Le terme « supra-harmoniques » n’apparaît pas officiellement dans les normes. Il s’agit toutefois d’un terme généralement accepté pour désigner les harmoniques de tension et de courant dans la plage de fréquences de 2 à 150 kHz. Ce terme n’est intrinsèquement pas correct étant donné que les harmoniques sont des multiples entiers de la fréquence du réseau (50 Hz). Les supra-harmoniques ne sont pour la plupart pas des multiples entiers (par ex. 2010 Hz) et sont par conséquent intra-harmoniques. Cela est dû au fait que la fréquence de commutation est déterminée par un circuit de régulation ou un microcontrôleur et non par la fréquence du réseau.
Les supra-harmoniques apparaissent de la même manière que les harmoniques à basse fréquence (fig. 1), à savoir par une
chute de tension sur l’impédance du réseau. Mais ces harmoniques à haute fréquence se comportent de manière fort différente. Nous en discuterons dans un article ultérieur. La fig. 2 montre une mesure de supra-harmoniques dans un réseau résidentiel. L’axe horizontal des fréquences montre la mesure entre 2 et 150 kHz. L’axe temporel couvre 6000 minutes, soit 4 jours complets. L’axe vertical couvre la tension mesurée moyenne par tranches d’une minute. Cette figure montre clairement les émissions de l’inverseur photovoltaïque pendant les 4 jours.
Problèmes connus
Les problèmes constatés, imputables à un courant perturbateur sur la plage de fréquences 2-150 kHz, sont par exemple :
- Perturbation de la réception radio
- Perturbation de la domotique
- Perturbation de la communication par les fils électriques (PLC)
- Mesure incorrecte des énergimètres
- Activation indésirable de l’éclairage de rue
- Activation indésirable d’appareils
- Désactivation indésirable de commutateurs différentiels
Nous aborderons ces problèmes plus en détail dans les articles suivants.
Prof. Jos Knockaert
Le Prof. Jos Knockaert est associé à l’Université de Gand, campus de Courtrai – Groupe de recherche Lemcko, et il est spécialisé dans la CEM, l’électronique de puissance et les machines électriques
Pour de plus amples informations, voir aussi https://www.supraharmonics.eu/
30 INFORMATIONS TECHNIQUES
Fig. 2. Mesure de supra-harmoniques dans un réseau résidentiel pendant 4 jours.
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La personne derrière...
Sur cette page, nous souhaitons poser quelques questions moins courantes à des personnes connues et moins connues du secteur de l’électro. Des questions personnelles, pour dévoiler la personne qui se cache derrière le professionnel. Ce mois-ci, c’est au tour de Filip Van Dyck (Managing Director d’Atag).
Quelle est la première chose à laquelle vous avez pensé en vous réveillant ce matin ?
Au fait qu’hier soir, une fois encore, j’ai oublié de sortir les poubelles...
Que vouliez-vous faire plus tard lorsque vous étiez petit ?
J’avais 14 ans quand Top Gun est sorti... Une révélation ! Un an plus tard, j’ai dû porter des lunettes, ce rêve n’a donc pas duré.
Qu’est-ce qui vous fait sourire ?
Les personnes spontanées, joyeuses et enthousiastes. Et aussi la simplicité absolue des enfants.
Que faites-vous de votre temps libre ?
J’apprécie la compagnie de ma famille et de mes amis... Les deux en même temps, si possible. Peu importe l’activité, le lieu ou les circonstances.
Quel est votre plat préféré ?
Presque tout ce que la « saison du gibier » a à offrir, avec une légère préférence pour le râble de lièvre. Et je trouve que les chicons sont un excellent accompagnement pour tout.
Comment vous reposez-vous ?
Sur les pistes de ski. Toujours ! Et je me réjouis de descendre les pistes avec mes enfants, et pourquoi pas mes petits-enfants, plus tard.
De quelle réalisation êtes-vous fier ?
J’ai l’impression que mes « plus grandes » réalisations sont encore à venir. Reposez-moi la question dans cinq ans.
De quel investissement êtes-vous satisfait ?
L’investissement en temps, amour et attention pour nos enfants. Un investissement sans aucun inconvénient jusqu’ici, et avec un ROI qui ne cesse d’augmenter.
Quand les meilleures idées vous viennent-elles ?
Pendant les longs trajets en voiture, quand je trouve la musique parfaite. Et parfois aussi quand je roule seul à vélo le long du Rupel, de la Dyle et de la Nèthe.
9 QUESTIONS À 31
Filip Van Dyck (Managing Director Atag)
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