Sanitas Le Mag 4/22: Ce qui nous unit

Traiter le diabète Des applis qui facilitent le quotidien

Ce qui nous unit

Pourquoi ensemble, nous allons plus loin

Le yoga au bureau Des exercices simples et sans tapis

Qui sort les cheveux mouillés, risque de s’enrhumer

Les agents pathogènes ne s’intéressent pas à nos cheveux a priori, mais lorsque ceux-ci sont mouillés, le crâne se refroidit rapidement.

Résultat: nous commençons à avoir froid. Pour se protéger contre cette perte de chaleur, les vaisseaux sanguins se rétrécissent et la circulation sanguine diminue. Les muqueuses – la porte d’entrée des virus – s’assèchent et les cellules immunitaires y parviennent moins facilement. Voilà pourquoi, lorsque les températures sont fraîches, il faut se sécher les cheveux ou porter un bonnet si l’on veut éviter de s’enrhumer.

Nous répondons aux questions que vous vous êtes toujours posées. redaktion@sanitas.com

Illustration: Joël Roth

Éditorial

Bouillon d’infos DOSSIER 6 Ce qui nous unit 8 Une pour toutes, toutes pour une 9 Les opposés s’attirent 10 La musique crée des liens 12 La mort ne sépare pas seulement, elle unit aussi 13 Toi et moi, pour la vie? 14 Un travail d’équipe pour nous faire tenir debout 16 Enfin quelqu’un qui me comprend!

Remèdes maison 19 Comment apaiser les brûlures d’estomac?

Être actif 20 Le yoga au bureau Côté privé 23 Moi, c’est Olga

Recherche et développement 24 Le numérique pour traiter le diabète

Bon à savoir 26 Qui contrôle les factures de médecin?

Sani et Elina 27 … font de la luge

Chère lectrice, cher lecteur,

L’essor du numérique détermine toujours plus la manière dont nous nous informons, faisons nos achats, communi quons et structurons notre quotidien. Sanitas y a également recours pour que vous puissiez nous joindre rapidement et pour vous soutenir dans la vie de tous les jours – avec des services novateurs et en vous garantissant un accès facile à ses produits.

Malgré tous ces avantages, 2022 nous a montré combien le contact personnel était important: que ce soit en face à face ou par le biais des canaux numériques.

Dans le dernier numéro de cette année, nous nous pen chons sur la question de savoir ce qui nous unit et ce qui compte particulièrement pour nous, les êtres humains. Plusieurs personnes évoquent des épisodes de leur vie qui leur insufflent du courage et de l’énergie. Ce sont autant de témoignages qui confirment que l’union fait la force. Chez Sanitas aussi, nous défendons l’esprit d’équipe et le sentiment d’appartenance – entre collègues, mais aussi avec notre clientèle. Nous sommes toujours là pour vous –que ce soit en personne, par téléphone ou par chat.

IMPRESSUM: Éditeur Sanitas Management SA, Jägergasse 3, 8021 Zurich, sanitas.com/magazine | Contact redaktion@sanitas.com|  Responsable du projet Claudia Sebald | Rédaction Irène Maria Schäppi (rédactrice en chef), Helwi Braunmiller, Paul Drzimalla, Julie Freudiger, Nicole Krättli, Katharina Rilling, Miriam Suter | Traduction Service de traduction de Sanitas | Art Direction Festland AG | Lithographie Detail AG | Impression swissprinters.ch | Crédit photos Toutes les images ne portant aucune mention particulière sont la propriété de Sanitas ou sont des images sous licence de Sanitas, p. 16/17: MicroStockHub / Getty Images, p. 24: FatCamera / Getty Images | Tirage env. 540 000; 13e année; imprimé sur du papier écologique FSC | Parution 4 fois par an en français, allemand et italien | Le prochain numéro paraîtra en février 2023.

Que pensez-vous du magazine de Sanitas? Vos commentaires sont les bienvenus:

Andreas Schönenberger, CEO de Sanitas

Recette Délices de Noël

À vos rouleaux à pâtisserie, Noël approche! Et pour que les véganes ne soient pas en reste cette année, nous avons testé pour vous la recette des «boules de neige» chocolat noisettes de Tibits. Notre verdict: elles sont irrésistible ment fondantes!

L’appli Dans l’ambiance pour les fêtes

Cette année encore, nous ne passerons pas à côté du tube «White Christmas» de Bing Crosby. Mais un peu de variété musicale ne peut pas faire de mal: l’appli «Das Weihnachtsradio» (en allemand et en anglais) diffuse des classiques de Noël, des chansons pour enfants, des tubes de Noël des années 80, du rock ainsi qu’un canal gospel et tropical avec des chansons du monde entier.

Enquête de satisfaction Merci!

Dans la dernière enquête de satisfaction K-Tipp (le magazine des consommateurs en Suisse alémanique), plus de 65% de notre clientèle a indiqué être très satisfaite de Sanitas. Ce classement en tête de liste s’inscrit dans la série des excellents résultats obtenus ces trois dernières années: avec des places sur le podium chez K-Tipp, Comparis et bonus.ch.

Retrouvez la recette sur sanitas.com/ biscuitsdenoel sanitas.com/ excellentclassement

30 ans d’engagement sportif: tout le monde peut gagner!

Depuis trois décennies, le Sanitas Challenge Award soutient les associations et organisations qui s’engagent en faveur du sport auprès des jeunes de 3 à 25 ans. Sanitas récompense leurs idées innovantes en octroyant des fonds d’une valeur totale de 114 000 francs.

Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au 28 février 2023.

44%

de la population suisse dit faire aujourd’hui plus attention à son alimentation qu’il y a deux ans.

Mettez-vous à la musique!

La musique met du baume au cœur et fait du bien au cerveau. C’est pourquoi Sanitas contribue désormais aux cours de musique privés. Sur la plateforme Matchspace Music (en allemand et en anglais), trouvez en quelques clics une prof pour apprendre la guitare, parfaire vos gammes ou vous exercer au chant. Convenez d’une heure de cours – et si vous êtes client-e de Sanitas, vous bénéficiez d’un rabais généreux.

matchspace-music.ch/ sanitas

Le chiffre

Source: Sanitas Health Forecast 2022

Nouvelle offre

Conditions de participation et lauréat-es 2022 sanitas.com/candidature

Sanitas Challenge Award 2023

Ce qui nous unit

L’union fait la force. Victoires, défaites, moments de joie ou de tristesse: par l’entraide, le partage et l’échange, nous nous encourageons les un-es les autres, nous dévelop pons et veillons sur autrui. Ce qui renforce les liens, la compréhension, la confiance et le sentiment d’appartenance.

Une pour toutes, toutes pour une

De quoi est fait le ciment qui maintient l’équipe nationale féminine de water-polo? De grandes émotions, d’un entraînement acharné et d’un objectif commun, révèlent les joueuses. L’esprit d’équipe est extrêmement important dans ce sport: plus la cohésion est forte, plus les résultats sont meilleurs.

Moments et émotions partagés créent une grande intimité entre les sportives.

Texte Katharina Rilling Photo Colin Frei

C’est un rituel sacré: ce petit moment, juste avant le début du tournoi, partagé en silence entre les joueuses. «Je regarde le visage de chacune de mes coéquipières et sais que je vais tout donner. Pas uni quement pour moi, mais aussi pour mon équipe», confie Vesselina Velikova, 30 ans. Un dernier instant de communion et le cri de guerre est lancé: «Allez les filles, hop Suisse!» C’est parti! Cette enseignante du secondaire fait partie de l’équipe nationale de waterpolo depuis 2008. Elle ne cache pas sa passion pour ce sport, qui est l’un des plus éprouvants au monde. Âmes sensibles s’abstenir! Condition, force et sou plesse sont indispensables pour faire face à la résis tance de l’eau. Et il n’est pas rare de se prendre un coup de coude dans l’œil ou un genou dans le ventre. C’est un stress permanent qu’on ne peut supporter qu’en équipe. Paola De Feo (33 ans) est responsable de gestion des produits dans une entreprise: «La cohésion, c’est la base. On se bat les unes pour les autres.»

Coéquipières et amies

Carina Carballo, 30 ans et coordinatrice de voyages, a la délicate mission de créer un groupe de 13 spor tives qui doivent se comprendre instinctivement dans l’eau. «Cela demande du temps; c’est un travail de longue haleine.» Ce qui correspond à d’innom brables heures d’entraînement, sur terre comme dans l’eau, des compétitions en Suisse comme à l’étranger. Mais aussi d’interminables discussions et de longues parties de jeux de société pendant les déplacements ou dans les lobbys des hôtels. «Soulagement, déception, épuisement; tout donner pour réaliser un objectif: seules mes coéquipières savent exactement ce que cela signifie pour chacune d’entre nous», ajoute t elle. Au fil du temps, une amitié s’est nouée entre elles. «C’est la formule gagnante!», lance Martina Stucki (32 ans), rédactrice, qui a réintégré l’équipe en 2017 après une longue pause. Le stress engendré par le travail et les entraînements pèsent sur le moral. «Les larmes et la frustration font partie du jeu», admet-elle. Le plus important, c’est de tirer à la même corde. «Nous parlons, pleurons ou restons silencieuses jusqu’à ce que nous plongions ensemble dans l’eau.»

L’appli du portail vous motive à faire de l’exercice. Chaque objectif quoti dien atteint vous rapporte un écu que vous pourrez convertir en bons d’achat.

sanitas.com/ etre-actif

Les opposés s’attirent

À 17 ans, Pablo et Peter décident de prendre leur mo bylette: partis de Suisse centrale, ils traversent le Valais pour terminer leur course au bord du lac Léman. L’amour de Pablo l’y attend, Peter l’accom pagne. C’est un voyage qui durera près de deux se maines. En route, ils mangent leurs spaghettis avec une grande clé à fourche, et à Coire, ils passent la nuit en cachette dans une petite chapelle. Peter Häfliger rit: «À la fin, nous avions mal partout». 44 années plus tard, les impressions de ce voyage sont encore très présentes dans l’esprit des deux amis: «Nous nous connaissons depuis que nous avons 13 ans, ça crée des liens», précise Pablo.

Lorsque la famille de Pablo a déménagé dans la commune de Peter, ce dernier a été immédiatement fasciné par ce garçon turbulent qui n’avait pas froid aux yeux. De son côté, Pablo a été attiré par le bon sens et la personnalité réfléchie de Peter. Ce dernier explique: «Pablo a un caractère extroverti tandis que moi, je reste dans ma coquille. C’est justement ça qui cimente notre amitié.» Et Pablo d’ajouter: «Je sais toujours où trouver Peter lorsque je me perds. C’est rassurant.»

Malgré leurs différences, les vies des deux amis présentent des similitudes: mariés, trois enfants, divorcés, à la recherche d’eux-mêmes et de leur mas culinité. Un domaine dans lequel ils se sont entraidés. Peter: «C’est avec Pablo que je suis le plus honnête. Il sait encaisser et critiquer.» Leur secret? Se lancer mutuellement des défis. Les deux amis sont una nimes: la frustration, l’amour et la colère ne font pas seulement partie de la vie de couple, mais aussi d’une profonde amitié entre deux hommes.

La musique crée des liens

Texte Julie Freudiger Photos Yves Bachmann

Chaude et profonde, sa voix emplit la pièce et nous fait vibrer. Accompagnée au piano par Luca Burkhalter, son producteur, Lina Button chante avec passion. Cette joie partagée et cette confiance mutuelle sont palpables, donnent la chair de poule. «Ce sont ces moments qui m’incitent à continuer, même si c’est parfois difficile», confie la chanteuse et compositrice. Elle entend par là les années de pandémie qui l’ont obligée à annuler une partie de sa tournée après la sortie de son quatrième album «Who’ll Be Here», le premier qu’elle a enregistré avec Luca. «C’était une période compliquée», avoue-t-elle. Elle a entre-temps sorti un nouveau titre, «Let it all in», et travaille in tensément à d’autres chansons.

Il n’a jamais été question d’arrêter. «Pour moi, la musique représente une oasis de bien-être. À 3 ans déjà, j’aimais bien me retrouver seule, le matin, pour chanter. Un petit rituel qui m’aidait à bien commen cer la journée. J’avais remarqué intuitivement que chanter me calmait et me permettait de me retrou ver.» Lina Button a grandi dans une famille qui écou tait de la musique au lieu de regarder la télévision. Son père chantait souvent avec Lina et sa sœur. «Le plaisir qu’il avait à écouter ma musique m’a beaucoup touchée. Et nos liens se sont renforcés au cours des dix dernières années.» C’est un souvenir doux-amer, car son père est décédé il y a deux ans. Après lui avoir chanté sa chanson préférée devant son cercueil, elle a eu besoin de calme pour faire son deuil. La musique est alors passée au second plan et la voix de Lina s’est éteinte.

Le groupe, sa famille élargie C’est en travaillant sur un grand projet de théâtre avec son groupe de chansons pour enfants, Silberbüx, qu’elle a retrouvé le plaisir de chanter. Notamment parce que le groupe constitue sa famille élargie. Les quatre amis l’ont monté il y a une quinzaine d’années et se connaissent sur le bout des doigts. «Les enfants constituent un public très différent de celui des adultes. Nous leur donnons accès à un monde ima ginaire». Lina Button connaît bien ce sentiment de plonger dans un autre univers grâce à la musique: lorsqu’elle passe des journées entières en studio à travailler sur de nouvelles chansons avec Luca Burkhalter, elle se retrouve dans une bulle.

Autant elle a besoin de se retirer, autant elle ap précie d’échanger avec les autres musiciens pour les concerts. «Seule, je serais trop nerveuse, dit-elle en riant, mais lorsque nous ne faisons qu’un avec la musique et le public, c’est une expérience incroyable». Les yeux de Lina Button brillent. «Ce sont dans ces moments-là que je sens le lien qui nous unit au pu blic et qui nous soude». Bien souvent, les gens viennent la voir après les concerts pour lui dire à quel point ils ont été touchés. Laisser la musique pénétrer dans le cœur de chacun, c’est un moment magique qui crée des liens.

La musique est bonne pour la santé. Découvrez ici pourquoi: sanitas.com/musique

Elle accompagne les histoires d’amour, les déceptions et les moments de bonheur. La musique ne laisse personne in­différent. Pour Lina Button, chanteuse et compositrice, elle est un cadeau que l’on fait à soi-même et aux autres.

«Pour moi, la musique représente une oasis de bienêtre. À 3 ans déjà, j’aimais bien me retrouver seule, le matin, pour chanter. Un petit rituel qui m’aidait à bien commencer la journée.»

Si Lina Button aime échanger avec d’autres musicien-nes, elle apprécie également le fait de travailler ses chansons en toute tranquillité.

Lina Button

La mort ne sépare pas seulement, elle unit aussi

Selon l’Association suisse des services funéraires (ASSF), notre pays compte environ 600 entreprises de pompes funèbres. Kathrin Röösli dirige l’une d’entre elles. Elle s’est donné pour mission d’insuffler un peu de vie à la mort et de renforcer les liens entre les proches.

Lorsque l’on évoque le métier d’entrepreneur de pompes funèbres, la plupart des gens s’imaginent un croque-mort en costume noir. Un stéréotype auquel Kathrin Röösli ne s’identifie pas. Au contraire, elle décline son style vestimentaire en touches modernes – jean et chemisier bleu, par exemple – et ne cache pas ses tatouages sur les bras. «Par notre code vesti mentaire et un concept s’appuyant sur des accents clairs, j’ai toujours voulu enlever à la mort, dans la mesure du possible, un peu de son caractère sombre», explique-t-elle. La couleur de son véhicule funéraire en fait également partie: au lieu du noir classique, Kathrin Röösli se rend au cimetière avec une voiture blanche. Une approche bien acceptée par les familles: «Souvent, elles réagissent très positivement lors qu’elles nous voient, moi et mon équipe. Peut-être aussi parce que notre présentation apporte un peu de normalité dans cette situation difficile. Et cela nous fait prendre conscience que la mort, tout comme la naissance, fait partie de la vie.»

Accompagner au-delà de la mort

Les cimetières ne font pas peur à Kathrin Röösli. Cette entrepreneuse de pompes funèbres considère la dernière demeure des défunts comme un lieu de rencontre pour les proches.

Ces deux événements ont autre chose en commun: nous n’avons qu’une seule chance pour «réussir» ces moments particuliers et les rendre aussi tendres que possible, que ce soit en écoutant la musique préférée de la personne décédée ou en lui mettant des chaus settes colorées – et peut-être, malgré la tristesse, de faire naître un sourire sur le visage des proches. «Ma tâche principale est de faire en sorte que les per sonnes en deuil se sentent soutenues. De respecter les dernières volontés de la personne décédée ainsi que les souhaits des proches, de leur laisser le temps de faire leurs adieux et de les accompagner aussi longtemps que nécessaire sur le chemin du départ», souligne Kathrin Röösli.

Texte Irène Schäppi Photo Sarja Gauch

Selon le chercheur, toutes les ami tiés passent par des moments difficiles. «Mais, si après avoir dis cuté avec une personne, vous vous sentez plus mal qu’avant, cela signifie que cette amitié n’a plus aucun avenir.» Il en va de même pour les ami-es qui nous critiquent ou se servent de nous en perma nence. Dans ces cas-là, mieux vaut mettre fin à ces amitiés.

«Faites vous-même le test: raconte riez-vous à cette personne que vous venez de gagner 30 millions au loto?

Lui feriez-vous des confidences sur d’éventuelles escapades extra-conju gales? Et la personne en question vous encourage-t-elle à réaliser vos plus grands rêves? Les vrai-es ami-es sont ceux et celles qui nous apportent un soutien inconditionnel, sans émettre de jugement», explique le chercheur.

Même les amitiés les plus solides traversent des crises. Pour gérer les disputes de manière saine, il est im portant d’évoquer les points positifs dans une amitié. Dites par exemple: «Chère Karine, j’aime passer du temps avec toi et je t’aime beaucoup, mais ça m’énerve que tu arrives toujours avec une demi-heure de retard!»

À la fin de la discussion, voyez en semble comment vous souhaitez régler ce conflit.

Le chercheur recommande de se demander en toute honnêteté à quel point on tient vraiment à cette amitié. «Bien souvent, on sait déjà que la relation n’est plus vraiment harmonieuse». Dans la plupart des cas, ce bilan que l’on dresse intérieurement correspond à la décision de ne pas poursuivre une amitié. Et ce peut être un véritable soulagement lorsque l’autre personne vous a déchargé-e de cette tâche désagréable.

Wolfgang Krüger préconise d’écrire chaque soir ce que l’on a fait de bien pendant la journée. On renforce ainsi la confiance en soi. Déjà au bout de 100 jours il sera plus facile d’aller vers les autres.

Texte Miriam Suter Illustration Joël Roth

Toi et moi, pour la vie?

Ce sont uniquement nos véritables ami-es qui nous accompagnent tout au long de la vie. Wolfgang Krüger, chercheur, nous parle de l’amitié: quand estelle indéfectible, comment l’entretenir et quand faut-il y mettre un terme?

1Quand devrait-on mettre fin à une amitié?

De la tête aux pieds: un travail d’équipe pour nous faire tenir debout

Notre corps est une machine complexe et réglée avec une grande précision: de la peau aux muscles et tendons, en passant par les os, chaque élément anatomique est essentiel pour assurer la cohésion de notre corps.

La surface totale de notre peau atteint environ 2 m², ce qui en fait le plus grand organe de notre corps.

Le tendon d’Achille peut supporter une charge de plus d’une tonne. C’est le plus gros tendon de notre corps. Il relie en outre le calcanéum au péroné.

Texte Irène Schäppi Illustration Pia Bublies

Tendon d’Achille

Péroné

Calcanéum

Travailler les fascias pour soulager les tensions: sanitas.com/ tissuconjonctif

Muscles masticateurs

L’être humain peut fournir une force de morsure d’environ 100 kg. Les muscles masticateurs sont ainsi les plus puissants de notre corps.

À peine 3,5 mm , c’est la longueur de l’étrier, situé dans notre oreille interne, qui est le plus petit os du corps humain.

Nous transportons entre 18 et 23 kg de tissu conjonctif, également appelé fascia. Il relie toutes les structures internes de notre corps et se compose principalement de protéines, d’eau, de collagène et d’élastine.

Les collagènes représentent environ 30% des protéines structurelles de notre corps. Ils sont légers, extensibles et ultra-robustes: leur résis tance à la traction est supé rieure à celle de l’acier.

Oreille moyenne Étrier

Tympan

Enfin quelqu’un qui me comprend!

Au cours de sa vie, Therese Stutz Steiger a souffert de plus de 20 fractures, princi palement au niveau des cuisses. C’est dans le ventre de sa mère que les premières sont apparues. Cette septuagénaire est atteinte d’ostéogenèse imparfaite, plus communément appelée «la maladie des os de verre». Elle touche entre 300 et 400 personnes en Suisse, un demi-million dans le monde.

Une mise en réseau tardive Une foule de médecins s’est penchée sur son cas dès sa plus tendre enfance, mais aucun ne parvenait à comprendre ce qu’elle endurait. Dans sa jeunesse, les per sonnes atteintes de cette maladie n’avaient guère la possibilité de se mettre en réseau. Cela a changé en 1982, pendant ses études de médecine, lorsqu’elle a ren contré pour la première fois une multi tude d’autres patient-es souffrant de la même pathologie dans le cadre de sa thèse de doctorat.

«Je me suis retrouvée dans une situation inédite. Malgré mes connaissances en la matière, discuter avec d’autres malades était quelque chose de nouveau pour moi, se rappelle-t-elle. Ma thèse de doctorat s’est ensuite transformée en un groupe d’entraide: nous avons commencé à nous retrouver régulièrement pour échanger et partager nos expériences. Je pouvais enfin m’adresser à des personnes qui compre naient parfaitement de quoi je parlais», ajoute-t-elle. Au bout de deux années et demie, le groupe a donné naissance à l’as sociation suisse Osteogenesis Imperfecta (ASOI) qui, entre-temps, a rejoint ProRaris, l’Alliance Maladies Rares Suisse. Au jourd’hui, Therese Stutz Steiger est vice-présidente de cette organisation. Outre un service d’entraide et de soutien, cette dernière met l’accent sur les ques tions médicales, sociales et se rapportant à la politique de la santé. Elle donne ainsi une voix aux personnes atteintes de ma ladies rares.

«Les groupes d’en traide sont facilement accessibles. Ils per mettent d’échanger, de s’encourager et de rechercher des solu tions dans le respect d’autrui et en toute confidentialité. Mettez donc votre timidité de côté et lancez-vous! La Fondation InfoEntraide Suisse et les antennes régionales sont à votre écoute. Elles vous informent, hors ligne et en ligne (www.infoentraide suisse.ch), sur les offres disponibles dans votre région et vous aident à trouver le bon groupe d’entraide.»

Les groupes d’entraide ne sont pas que de simples groupes de parole.

Ils font partie intégrante du système social et de santé. Ils accompagnent des dizaines de milliers de personnes en Suisse.

Texte Nicole Krättli

CONSEIL D’EXPERT Lukas Zemp, directeur d’Info-Entraide Suisse

Bien plus qu’un groupe de parole

Le besoin de ne plus se sentir isolées incite désormais de nombreuses personnes souffrant de maladies et de restrictions physiques ou psychiques, ainsi que leurs proches, à rejoindre un groupe d’entraide. Plus de 43 000 personnes, dont 70 % de femmes, se réu nissent régulièrement au sein de l’un des quelque 2800 groupes répartis dans toute la Suisse. Selon une étude nationale menée en 2017 par la Fondation Info-Entraide Suisse, ces derniers sont soutenus et coordonnés par 22 centres régionaux. Il ressort de cette même étude que les personnes faisant face au même problème, à la même préoccupation ou vivant une situation similaire, et qui s’unissent pour s’en traider, trouvent ensemble des solutions.

«Les groupes d’entraide sont souvent la première instance à aborder de nouveaux thèmes ou pro blèmes au sein de la population, qui ne sont étudiés que de manière embryonnaire par les profession nels», explique Lucia Lanfranconi de la Haute école de Lucerne, qui a mené l’enquête sur mandat de la Fondation Info-Entraide Suisse. Ils ne se résument pas à des groupes de parole. Ils forment un complé ment indispensable au sein du système de santé et pour l’action sociale en Suisse.

C’est aussi pour cette raison que s’est développée la collaboration entre hôpitaux, groupes d’entraide et centres régionaux depuis 2021. Le projet «Ren forcer les compétences en santé par des hôpitaux favorables à l’entraide», d’envergure nationale, encou

rage la collaboration entre les institutions médicales et les membres de groupes d’entraide pour accroître la compétence en santé des patient-es et de leurs proches.

La question du financement

Bien que l’efficacité des groupes d’entraide soit prou vée, cette notion de secours mutuel n’est ni ancrée dans la loi ni financée par l’État dans le système de prévention et de santé suisse. C’est pourquoi la participation à un groupe d’entraide se résume pra tiquement à un engagement bénévole. Il en va tout autrement en Allemagne ou en Autriche, où l’entraide est soutenue par l’État. «L’engagement bénévole des personnes concernées constitue la base des commu nautés d’entraide. Il est possible de le renforcer par un soutien professionnel des centres régionaux d’entraide. Pour cela, il faut que les autorités et le milieu de la politique, mais aussi l’opinion publique, encouragent et reconnaissent ce processus», estime Lukas Zemp, directeur de la Fondation Info-Entraide Suisse.

Une maladie, physique comme psychique, ou un accident peuvent avoir de lourdes conséquences. Notre service gratuit de Case Management vous aide à reprendre le cours de votre vie.

sanitas.com/ informationsante

«Les groupes d’entraide sont bien souvent les premiers à aborder de nouveaux sujets ou problèmes au sein de la population.»

Prof. Lucia Lanfranconi, Haute école de Lucerne

Dr Henning W. Woitge, spécialiste en médecine interne chez Medgate

Les brûlures d’estomac se produisent lorsque l’acide gastrique reflue dans l’œsophage. Si vous en souffrez souvent, il est recom mandé de consulter un médecin. Ce phéno mène, appelé reflux, peut provoquer une in flammation chronique des muqueuses de l’œsophage avec un risque de rétrécisse ment. Si vous ressentez soudain des douleurs brûlantes et lancinantes derrière le sternum, vous devriez immédia tement contacter un médecin – de telles douleurs peuvent être le signe d’un infarctus.

Texte Julie Freudiger

Comment apaiser les brûlures d’estomac?

Il nous arrive tous de festoyer parfois jusqu’à une heure tardive. Résultat: la digestion est difficile et des brûlures d’estomac peuvent apparaître. Les féculents, tels que les pommes de terre, le pain blanc rassis ou les bananes soulagent rapidement, car ils fixent l’acide gastrique responsable des brûlures d’es tomac. Autre possibilité: boire beaucoup d’eau plate ou du thé non sucré pour diluer les sucs gastriques. Les tisanes de camomille, de fenouil, d’anis ou de graines de carvi sont idéales. Mâcher du chewing-gum peut également aider, car cela stimule la production de salive qui est basique et neutralise donc l’acide. Mais attention: les chewinggums piquants ou à la menthe peuvent à leur tour déclencher des brûlures d’estomac. Manger léger et tôt le soir, éviter l’alcool ainsi que la nicotine demeure néanmoins le meilleur remède contre les reflux gastriques.

D’autres remèdes maison vous attendent dans le dossier: sanitas.com/ remedesmaison

CONSEIL D’EXPERT

5 exercices de yoga au bureau

L’être humain n’est pas fait pour rester assis toute la journée. Être en mouvement permet de mieux résister au stress, d’être en meilleure santé et plus efficace. Voici cinq exercices de yoga à essayer au poste de travail.

Activer le mode «détente»

Asseyez-vous, sur le bord de la chaise, le dos bien droit, et les deux pieds bien à plat sur le sol. Fermez les yeux et inspirez profondément par le nez de manière à gonfler votre ventre et soulever votre cage thoracique. Comptez lentement jusqu’à quatre. Ex pirez encore plus lentement, en comptant jusqu’à six. Adaptez votre rythme pour respirer en toute décontrac tion et sans faire d’efforts supplémentaires.

Durée: continuez pendant deux à trois minutes.

Julie Freudiger est professeure de yoga à Zurich. Elle donne des cours collectifs et indivi duels de Hatha et de Vinayasa sous le label «Yoga Julie» dans plusieurs stu dios de Zurich. Elle propose également des cours pour les entreprises.

Texte Julie Freudiger Photos Sebastian Doerk

Détendre le dos et les

épaules

Tendez les bras sur les côtés, coudes repliés, de manière à ce que les doigts soient diri gés vers le haut. Croisez le bras droit sur le gauche. Pres sez les paumes des mains l’une contre l’autre ou, si ce n’est pas possible, pressez le dos des mains l’un contre l’autre. Pour étirer encore plus les omoplates, déplacez les bras croisés légèrement vers l’avant et vers le haut. Main tenez cette position et, à l’expiration, faites le dos rond en dirigeant le regard sur votre ventre. Remontez lente ment en inspirant et faites une légère flexion vers l’ar rière. Répétez cet exercice en croisant le bras gauche sur le bras droit.

Durée: cinq à dix respirations par bras.

Détendre les muscles des cuisses

Asseyez-vous de côté sur le bord de la chaise, le dossier à votre droite. Tendez la jambe gauche vers l’arrière; la jambe droite reste fléchie, le pied bien à plat sur le sol. Veillez à ce que votre bassin soit bien droit et à ne pas cambrer le dos. Au besoin, fléchissez légèrement la jambe gauche. Tendez le bras gauche vers le haut et tirez-le vers le côté droit pour effectuer une torsion latérale. Répétez l’exercice de l’autre côté.

Durée: cinq à dix respirations par côté.

Étirer les fessiers

Posez la cheville droite sur la cuisse gauche, les orteils du pied droit légèrement fléchis vers le tibia. Si vous souhaitez renforcer l’étire ment, penchez-vous le plus possible en avant, le dos bien droit. Vous pouvez aussi pousser activement le genou droit vers le sol. Répétez l’exercice de l’autre côté. Durée: une minute par côté.

Mobiliser la colonne vertébrale

Asseyez-vous sur le côté de la chaise de manière à ce que le dossier se trouve à votre droite. Attrapez le côté extérieur droit du dossier avec votre main droite et tenez l’autre côté avec la main gauche. Tournez le buste vers le dossier en vous repoussant avec la main droite et en tirant vers le dossier avec la main gauche. Renforcez la pression et la traction à l’expiration. Changez de côté.

Durée: cinq à dix respirations de chaque côté.

Une clientèle très satisfaite

«Simple et conviviale»

Pour vous, en tête de liste: Sanitas fait partie depuis des années des assurances maladie les plus appréciées de Suisse dans les enquêtes de satisfaction.

Pour plus d’infos: sanitas.com/simple

Moi, c’est Olga

Aider les personnes en situation de détresse: c’est le rôle que je me suis donné dans la société, tant sur le plan privé que professionnel. C’est pourquoi, à côté de mon travail quotidien au service du Conseil clien tèle de Sanitas, j’ai décidé de suivre une formation de pilote d’hélicoptère chez Swiss Helicopter. J’aimerais aider des victimes d’accident ou transporter des biens de première nécessité dans des régions difficiles d’accès. Et il n’y a rien de plus merveilleux que de planer au-dessus d’une mer de nuages. Ce sentiment de liberté et de légèreté me donne aussi des ailes au quotidien.

L’assiduité, la serviabilité et le goût de l’effort qui sont importants pour moi dans le service à la clien tèle me sont également utiles dans mon activité de pilote. Et j’acquiers en outre une foule de connais sances en météorologie, en technique et en radioté léphonie – un terrain totalement nouveau pour moi, mais qui m’enrichit beaucoup. Étonnamment, ces

connaissances profitent aussi à mon travail de conseillère clientèle chez Sanitas. Bien sûr, je ne prédis pas la météo aux client-es. Cela m’aide plutôt à bien me préparer aux entretiens et à mieux évaluer leur situation afin de les conseiller.

Du respect, mais aussi de la décontraction

Il est évident que je suis toujours très concentrée lors de mes entretiens-conseil. Il en va de même dans le cockpit de l’hélicoptère, où je peux parfois atteindre mes limites physiques et psychiques, comme lors de mon premier vol en solitaire, sans instructeur.

Dans ce cas, mon expérience chez Sanitas m’aide. Car même dans les périodes de stress les plus in tenses, tous les membres de mon service gardent la tête froide et se traitent avec respect. Cela ne va pas de soi et me prouve que je suis entourée des bonnes personnes, tant sur le plan privé que professionnel.

Chez Sanitas, Olga travaille au sein de la Distribution mobile. Elle est responsable de l’acquisition et du conseil pour la région Centre. Pendant son temps libre, elle explore la Suisse centrale en hélicoptère.

Interview Irène Schäppi Photo Karin Heer

Qu’est-ce que le diabète?

Le diabète est une maladie métabolique chronique qui se mani feste par une concen tration trop élevée de glucose dans le sang. La majorité des ma lades est touchée par le diabète de type 2, souvent héréditaire.

Par le passé, on le ren contrait surtout chez les personnes âgées; de nos jours, de plus en plus d’enfants et d’adolescent-es sont concernés. Moins de 10% des diabétiques souffrent du type 1, plus sévère. En Suisse, les diabétiques peuvent vivre presque normale ment et profiter d’une grande qualité de vie.

Diabète de type 1

Chez les personnes atteintes de diabète de type 1, les cellules du pancréas qui pro duisent l’insuline sont détruites par le sys tème immunitaire.

Diabète de type 2

Chez les personnes atteintes de cette forme de la maladie, le pancréas fonctionne. Il ne produit néanmoins pas assez d’insuline ou l’organisme n’est pas en mesure de l’utiliser efficacement. Le diabète gestationnel, qui disparaît normalement après l’accouchement, constitue un cas particulier.

Entre-temps un vrai jeu d’enfant: contrôler sa glycémie avec son smartphone ou sa smartwatch et les applis correspondantes.

Le numérique pour traiter le diabète

Le diabète est une maladie très répandue en Suisse. Par chance, de nouvelles approches digitales devraient permettre d’améliorer la vie des personnes touchées.

Texte Paul Drzimalla

En Suisse, environ un demi-million de personnes souffrent de diabète. Cette ma ladie métabolique chronique entraîne une augmentation du taux de glycémie qu’il faut traiter en conséquence.

Le plus grand progrès dans le domaine du diabète remonte à un siècle. En 1921, les chercheurs canadiens Frederick Ban ting et Charles Best sont parvenus à isoler de l’insuline à partir du pancréas de chiens. L’insuline est une hormone qui sert avant tout à transporter le glucose du sang aux cellules, et donc à fournir de l’énergie à l’organisme.

L’insuline, le remède miracle

La recherche sur le diabète a entre-temps fait de nombreuses découvertes, mais l’insuline continue de jouer le premier rôle. Elle existe sous plusieurs formes. L’insuline à action rapide est particuliè rement importante, car elle a permis une autre avancée majeure: la pompe à insu line. Cette pompe fonctionne en perma nence, mais nécessite une substance active précise. Combinée à une autre in vention importante, la mesure du glucose en continu (ou CGM, pour continuous glucose monitoring), elle permet d’at teindre des valeurs de glycémie presque identiques à celles des personnes non malades.

Des applis pour gérer la maladie

Lorsque la pompe à insuline et le CGM communiquent sans intervention hu maine, ils deviennent pour ainsi dire un organe externe, un pancréas artificiel.

Le CGM mesure le taux de glucose et la pompe gérée par ordinateur réagit en conséquence. Les deux systèmes intera gissent, raison pour laquelle on parle de circuit fermé. Or, un tel circuit ne fonc tionne que grâce à l’intelligence artifi cielle offerte par les smartphones ou les smartwatches et les applis correspon dantes. Cette technique est assez récente; en Suisse, aucun circuit fermé entière ment autonome n’est encore autorisé. C’est pour cette raison que certain-es diabétiques développent des applis et échangent sur Facebook ainsi que sur d’autres réseaux sociaux.

Ce qui est une bonne chose, car le nombre de diabétiques ne cesse d’augmen ter. Dans notre pays, il pourrait passer d’un demi-million à plus de 600 000 à l’hori zon 2045. Le monde de la recherche s’active à créer de l’insuline sous forme de compri més et à développer des médicaments agissant sur la digestion et favorisant un meilleur métabolisme. Le tout est destiné au nombre sans cesse croissant de per sonnes souffrant de diabète de type 2. Le diabète est donc une maladie répandue, mais nous ne sommes pas face à un scé nario catastrophe.

Sanitas Coach est une appli médicale cer tifiée qui vous aide à vivre plus sainement. Elle contribue par exemple à prévenir des affections, telles que le diabète, ou à gérer le quotidien avec une maladie.

sanitas.com/ viesaine

Qui contrôle les factures de médecin?

Contrôler les factures fait partie de notre travail. Les assurances maladie ne peuvent pas décider librement si elles veulent prendre en charge ou non une prestation. Dans l’assurance de base, la loi prévoit que seules les prestations économiques, appropriées et efficaces peuvent être remboursées. Dans l’assurance complémentaire, nous remboursons celles qui sont couvertes par nos produits, approuvés au préalable par la FINMA, l’autorité de surveillance des marchés financiers.

Combien de millions de coûts économisons-nous grâce au contrôle des factures?

En Suisse, le principe de confiance s’applique vis-à-vis des fournisseurs de prestations. L’assurance rembourse celles qui sont prescrites par les médecins, thé rapeutes et hôpitaux dans le cadre des traitements, pour autant qu’elles corres pondent aux tarifs négociés et qu’elles soient efficaces et appropriées. Nous ef fectuons malgré tout un contrôle systé matique des factures. Cela nous permet d’économiser environ 330 millions de francs par an dans l’assurance de base et dans l’assurance complémentaire, soit plus de 10% des coûts – ce qui contribue à la stabilité des primes.

Vous aussi pouvez nous aider En évitant des coûts de prestations inu tiles et injustifiés. Par exemple, en ap pelant d’abord la hot-line médicale «Medgate, le conseil médical gratuit», en vous adressant à votre médecin de famille ou un centre HMO avant de vous rendre aux urgences. Ou en contrôlant vos dé comptes pour vérifier si les prestations facturées sont bien celles dont vous avez bénéficié. Pour vous aider à mieux com prendre l’éventail des coûts, vous trouve rez un traducteur de factures sur notre portail et dans son appli. Celui-ci ex plique les diférentes positions tarifaires et décrypte les tarifs ambulatoires en vi gueur pour les médecins, chiropraticiens et physiothérapeutes.

L’assurance, quel charabia! Notre lexique vous explique les principaux termes: sanitas.com/lexique

Illustration: Joël Roth

Sani et Elina font de la luge

Concours

15% des accidents de luge se soldent par une blessure à la tête – d’où l’importance de porter un casque. Qui n’en porte pas sur l’image? Envoie ta réponse à redaktion@sanitas.com

Nous tirerons au sort trois sets de téléphérique en bois parmi toutes les bonnes réponses. La date limite d’envoi est fixée au 16 décembre 2022.

Les gagnant-es seront informé-es par écrit. Aucune correspondance n’aura lieu à propos du concours. Le paiement en espèces et la voie juridique sont exclus.

La neige étincelante craque sous les luges et le vent fait rougir les joues. Pour que la petite troupe de Sani et Elina puisse redescendre dans la vallée en toute sécurité, le casque est de mise. Comme ça, le plaisir de la glisse reste entier!

Illustration: Michael Meister