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IMMOBILIER DE BUREAUX
LA SOUS-LOCATION EN HAUSSE Lde bureaux sont la flexibilisation du lieu de es principales tendances de l’immobilier
travail et la sous-location. Mais ces tendances générales et les effets de la crise sanitaire influencent-ils la manière dont les entreprises de transport concevront leurs bureaux à l’avenir ? Peter Ooms
Selon Bart Vanderhoydonck (Cushman & Wakefield), certaines entreprises peuvent économiser 25 à 45 % de leur surface de bureaux.
« Il y a six ans, le courtier international Jones Lang Lasalle annonçait que les flexspace allaient bientôt occuper 30 % du marché des bureaux. La Belgique est encore loin de ce pourcentage », explique Dirk Paelinck, fondateur d’Interoffices et Workero, des sociétés qui offrent des espaces de travail flexibles. MOINS DE M2 ET DES CONTRATS PLUS COURTS Cette tendance est également due à la flexibilisation croissante des contrats, tant du point de vue de la surface que de la durée. « Les entreprises désirent pouvoir louer plus ou moins de mètres carrés en fonction de leurs besoins du moment. Elles ne souhaitent donc plus s’engager sur le long terme. Finis les neuf
ans. Elles optent pour des contrats de location d’un an. », explique Dirk Paelinck. La crise sanitaire renforce ces évolutions vers la flexibilisation et la sous-location. Les collaborateurs ont intégré le télétravail, et les entreprises ont ainsi tendance à réduire la taille de leurs bureaux. La Commission européenne, par exemple, veut réduire ses bureaux bruxellois de 780 000 à 580 000 m2. Une évolution également rendue possible par le fait que des espaces de travail sont traditionnellement mis à la disposition de consultants externes. Cela ne sera plus le cas à l’avenir. Ces contrats plus courts sont problématiques pour les propriétaires qui ont contracté des prêts beaucoup plus longs. Le Fonds Monétaire International a récemment publié