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INTERWORKS
PLACE À LA NOUVELLE GÉNÉRATION ! FTertre a bien grandi depuis et elle vient de
ondée il y a 17 ans, la société Interworks de
connaître sa première diversification. L’arrivée de Marjorie Weiss, la fille du fondateur, à la tête de l’entreprise n’y est pas étrangère. Claude Yvens - claude.yvens@transportmedia.be
La rédaction est entrée en contact avec Interworks dans la cadre de la Journée du Chauffeur organisée par la Febetra. Marjorie Weiss avait préparé quelques attentions pour ses chauffeurs, dont un nouveau ‘kit d’entreprise’ aux couleurs d’Interworks. « J’avais aussi proposé à mes clients de réserver une petite attention pour mes chauffeurs, mais ils n’ont malheureusement rien fait de spécial », regrette Marjorie Weiss. PASSAGE DE TÉMOIN EN 2020 La jeune femme a repris les rênes de l’entreprise familiale en 2020. « C’est mon papa, ancien chauffeur lui-même, qui a créé Interworks en 2005. Il avait toujours travaillé dans la citerne et c’est naturellement
vers ce type de transport qu’il s’est dirigé. Son premier client a été Iscal à Antoing, près de Tournai», raconte Marjorie Weiss. A l’époque, elle terminait ses études dans le secteur médical et a donc commencé à travailler comme infirmière pendant que son père Franck développait progressivement sa société de transport dans le domaine du sucre cristallisé. Comme le nom de l’entreprise le suggère, il s’agit surtout de transferts inter-usines. « Nous roulons beaucoup en France et aux Pays-Bas, mais il nous arrive aussi d’aller jusqu’en Espagne. C’est un travail assez technique au chargement et au déchargement, avec donc des profils de chauffeurs qui délogent plus souvent que d’autres. Nous travaillons généralement avec des contrats de deux ans.» Interworks a progressivement élargi son portefeuille de clients et a déménagé de Grandglise vers Tertre en 2009 mais Franck Weiss approchait aussi de l’âge de la retraite. « Mon père souhaitait prendre sa pension
et il ne voyait que deux possibilités : soit je reprenais la société, soit il devait la vendre. Même si je travaillais comme infirmière libérale, j’étais dans l’entreprise depuis sa création et j’ai décidé de franchir le pas. » A l’époque, Interworks était déjà engagé dans la démarche Lean & Green (nous allons y revenir) mais l’heure était aussi à la diversification. Marjorie Weiss a ainsi lancé les premiers transports de sucre vers l’Espagne et une activité de transport de mitraille qui occupe aujourd’hui cinq ensembles routiers tracteur-benne. « C’est un profil complémentaire à ce que nous faisons en citernes. Nous travaillons pour Galloo, pour NLMK et un peu ne sous-traitance chez Arcelor Mittal pour Trans Ledegem. Nous roulons principalement vers Paris et, sauf exception, les chauffeurs ne délogent pas. » LEAN & GREEN C’est à la demande de Cristalco, un gros client français qui est une filiale commerciale de Cristal Union, qu’Interworks s’est lancé dans
« La démarche ‘Lean & Green’ a été un plus pour l’entreprise », estime Marjorie Weiss.
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