talent ne se borne pas aux pistes enneigées. « L’été dernier, j’ai skié comme jamais, et j’ai surfé seulement deux semaines. Mais le ski occupait toutes mes pensées. C’est le premier été où je n’ai pas envisagé d’abandonner le ski de compétition », avoue-t-il avec une honnêteté touchante. Gabin a grandi à Coppet dans le canton de Vaud, mais l’hiver, sa famille se rendait régulièrement dans son chalet de La Tzoumaz, où il a appris à skier. Plus tard, il a rejoint le club de ski de La Clusaz où les Janet ont acheté un appartement. Son talent exceptionnel a éclos l’année de ses 12 ans lorsqu’il a remporté le Coq d’Or devant quelque 1 200 jeunes skieurs de toute la France. L’année suivante, sa famille a déménagé à Prarreyer et Gabin a intégré Ski Valais. Encouragé depuis toujours par ses parents, Gabin attribue à son père, Patrice, le mérite de l’avoir entraîné et de lui avoir remonté le moral quand ça n’allait pas pour lui. « Pour moi, le plus important a toujours été le plaisir, et la liberté », ajoute-t-il.
he joined the ski club in La Clusaz where his family bought an apartment. At 12, Gabin revealed his exceptional ability by beating 1,200 young ski racers from across France to win the Coq d’Or. When he was 13, his family moved to Prarreyer and Gabin joined Ski Valais. His parents have always motivated him and Gabin credits his father, Patrice, for training him and picking up his spirits when things weren’t working for him. “For me, it’s always been about having fun. And about finding freedom” he says. Living, breathing, eating, sleeping ski racing… these two young men are as motivated as ever. The cloud of COVID-19 hasn’t created much of a shadow for them and they consider themselves lucky to be in Switzerland, where there is still a racing schedule for the season. The 16-week break from skiing during the spring meant more time doing physical training and made them hungrier than ever to get back on the slopes. The future is certainly bright for these hard-working athletes and I look forward to following their journey.
Entre besoins primaires, liberté et compétition... ces deux jeunes hommes restent animés d’une motivation sans faille. La menace du COVID-19 les ayant plutôt épargnés, ils se considèrent chanceux d’être en Suisse, où les compétitions ont été maintenues. Les 16 semaines de la trêve de printemps leur ont permis d’empiler les heures de préparation physique et d’attiser plus que jamais leur soif de glisse. Ces deux athlètes sont assurément voués à un avenir radieux et je me réjouis de suivre leur progression.
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• Quand je sèche, je me mouille. Qui suis-je ? – Une serviette!
• As I dry, I get wet. What am I?
– Je porte des lunettes mais je n’y vois rien. Qui suis-je ? – Un nez!
– I wear glasses but I can’t see? What am I? – A nose !
– A towel !
JAN 2021
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