P E O P L E
« Le vélo et la voiture de société, les ‘gagnants’ du coronavirus » Xavier De Buck (Touring)
Xavier De Buck : « Le vélo va s’imposer comme alternative à la voiture. »
C'est un début en fanfare pour Xavier De Buck dans ses nouvelles fonctions. En pleine crise du coronavirus, il a repris le flambeau de David Favest en tant que Directeur Business to Business du club mobilité Touring. Dans un entretien exclusif, il nous raconte son vécu des dernières semaines et se tourne vers l'avenir. Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be
Comment avez-vous vécu la crise du COVID chez Touring ?
Xavier De Buck : « Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a fallu s'adapter. Je n'ai pas vu certains des membres de l'équipe depuis un mois et demi (rires). Je dois dire que chez Touring, nous avons réagi rapidement en faveur du télétravail. Plus de 90 % du personnel administratif travaille à domicile. C'est difficile, mais réalisable. L'essentiel est de bien communiquer et de le faire ouvertement. Et en ce qui concerne nos patrouilleurs, ils ne peuvent évidemment pas travailler depuis chez eux, mais ils ont reçu du matériel et des instructions pour
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faire leur travail de la manière la plus sûre possible. »
augmentation du nombre d'interventions, en particulier celles liées aux batteries. »
Certains pensent que le coronavirus va provoquer un séisme dans le paysage de la mobilité. Partagez-vous cet avis ?
Vous essayez quand même d’anticiper certaines tendances…
X. De Buck : « C'est encore un mystère pour moi. Tout dépend de ce que le conseil de sécurité décide et de ce que les employeurs en font. Le télétravail, par exemple, restera-t-il la norme ? Nous constatons déjà davantage de trafic sur les routes, même si nous sommes encore loin de la situation normale. Nous avons vu un pic élevé les 4 et 11 mai, lorsque l'économie a redémarré. Nous y avons constaté une forte
X. De Buck : « Touring est une entreprise qui veut garantir la mobilité de ses membres et de ses clients. Cela signifie également que nous devons nous organiser en fonction de l'évolution du parc de véhicules. C'est quelque chose que nous faisons depuis des décennies et cela ne changera certainement pas à l'avenir. Nous devons suivre de près l'évolution du secteur automobile et y répondre. »