AUTO 289
GIMS 2020
«Aujourd’hui, exposer ne suffit plus» Le 90e Salon de Genève sera à la fois attractif et interactif. Un événement orchestré pour la première et dernière fois par le directeur général Olivier Rihs... Par Pierre Thaulaz
L
a rencontre dans les locaux administratifs de Palexpo s’est déroulée un mois après l’annonce du départ d’Olivier Rihs (voir AUTO ACS de novembre) et quelques jours avant le lancement de la nouvelle plateforme www.gims.swiss et de l’application offrant notamment la possibilité au futur visiteur du Salon de réserver un test de voiture électrique. «Un événement comme le GIMS se prépare toute l’année. Il s’agit également de mettre en place de nouveaux concepts, sinon les gens se lassent très vite», précise le futur ex-directeur général en guise de préambule.
IL S’AGIT DE PRÉVOIR DE NOUVEAUX CONCEPTS, HISTOIRE D’ACCUEILLIR DE NOUVEAUX EXPOSANTS, D’ATTIRER DE NOUVEAUX VISITEURS ET D’AUTRES TYPES DE JOURNALISTES.
AUTO : Des Salons automobiles en constante mutation ? Olivier Rihs : Il y a trois transformations à gérer aujourd’hui. Il y a d’abord la transformation de l’industrie automobile. Des groupes se forment, à l’exemple de Fiat et de PSA. En plus, de nouveaux acteurs, venus de Chine notamment, débarquent avec de nouveaux concepts, généralement électriques. La troisième transformation découle directement des réglementations liées au climat. Il y a 5 ans, aurait-on pu imaginer que Mercedes et BMW travaillent ensemble sur une plateforme de partage de véhicules ou investissent dans les bornes de recharge électrique par le biais d’une compagnie commune ? Aujourd’hui, ce sont 400 milliards qui sont investis dans l’électrification.