une démotivation le matin, avec du mal à se lever ; avoir des difficultés à s’endormir le soir, liées à l’anxiété ; avoir les nerfs à vif ou la larme à l’œil pour un rien ; manger mal ou avoir une perte d’appétit notable…
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SAVOIR RECONNAÎTRE LES SIGNES
Il est des fatigues dites « normales », qui peuvent être dues à des efforts physiques (mais disparaissant avec le repos), à une charge de travail inhabituelle (mais temporaires), ou pouvant intervenir après une infection virale type grippe ou une intervention chirurgicale, qui sont des épisodes fatigants pour l’organisme. Un grand classique aussi aujourd’hui : la fatigue à cause de couchers tardifs, et par conséquent de nuits trop courtes… Il faut absolument y remédier, sinon on ne récupère pas bien, physiquement et mentalement ! Autrement, quand le ressenti de fatigue dure depuis au moins un mois et qu’il est constant (pas uniquement en fin de journée, mais en quasi-permanence, le repos n’y faisant rien), il faut consulter. Le fait qu’elle s’associe à un amaigrissement ou à des difficultés à faire quelque chose doit également préoccuper et amener chez le médecin. Il faut ainsi vérifier s’il y a derrière une cause physique, psychique, ou bien les deux à la fois. Mais la fatigue ne cache pas toujours une maladie, loin de là. Dans beaucoup de situations, elle est explicable par la société de performance actuelle : quand on fait trop de choses, qu’on se surmène, qu’on ne mange pas assez, qu’on ne dort pas assez, il n’y a rien d’étonnant à se sentir régulièrement exténué. Mais il ne faut pas trop tirer sur la corde, sous peine d’impacter sa santé. Dans d’autres cas, la fatigue peut être la conséquence d’une alimentation non saine, de la sédentarité (l’activité tonifie l’organisme), d’une addiction… Certains traitements peuvent aussi être coupables, comme les tranquillisants, qui sont souvent utilisés pour mieux dormir : s’ils sont pris trop longtemps, la relaxation musculaire qu’ils provoquent finit par entraîner une sensation d’épuisement, comme si l’on n’avait plus de forces. Enfin, derrière une fatigue peuvent se cacher diverses affections : carence en fer, infection, hypothyroïdie, diabète, syndrome de l’intestin irritable, problèmes cardiaques ou respiratoires… Les apnées du sommeil (brèves pauses respiratoires répétées provoquant des micro-éveils, ce qui perturbe beaucoup le repos) en sont une cause fréquente, et pas seulement chez les personnes en surpoids ou les hommes. Il y a également des causes psychiques : une fatigue peut révéler un état dépressif ou un surmenage – risquant d’aboutir à un burn-out… ■ Annick Beaucousin AFRIQUE MAGAZINE
I
426 – MARS 2022
POURQUOI A-T-ON LE HOQUET ? BÉNINS, CES « HICS » QUI NOUS ASSAILLENT INTRIGUENT SOUVENT. INCONTRÔLABLE, le hoquet vient du diaphragme (le muscle entre la poitrine et l’abdomen), qui se contracte de façon involontaire. Chaque contraction entraîne une rapide inspiration d’air, ce qui provoque le fameux « hic » et une petite secousse. L’utilité du hoquet n’est toujours pas comprise. Il peut survenir sans cause évidente, mais souvent, les nerfs du diaphragme ont été irrités : repas avalé trop vite, très chaud ou épicé, trop riche en graisses, ou encore ingestion rapide de boissons (d’autant plus gazeuses). Le stress, le rire, mais également le simple fait d’avaler de l’air en mâchant du chewing-gum peuvent déclencher une crise. Le hoquet est gênant, mais bénin. Pour le faire passer, chacun son truc : inspirer à fond, puis bloquer sa respiration ; boire de l’eau glacée ou à petites gorgées… En revanche, s’il dure longtemps (plus de 48 heures) ou se répète, il faut consulter. L’une des causes fréquentes est le reflux gastro-œsophagien, mais cela peut aussi être dû à une hernie hiatale, un ulcère digestif, une prise de médicaments… ■ Julie Gilles 111