Castors Braine - champion
Des Castorettes de charme et de classe Et de deux! Nouveau doublé pour Castors Braine, Coupe-championnat, et donc 4e trophée en deux ans pour les nouvelles vedettes du basket féminin belge. Sans oublier l’Europe… Comme un an plus tôt, c’est à Namur que les Castorettes ont été sacrées championnes. Tout un symbole… Passation de pouvoir.
Un an après, quasi jour pour jour, son tout premier titre acquis à Namur, Castors Braine a donc remis le couvert, sur le même parquet! C’est clair: la nouvelle capitale du basket féminin n’est plus Namur mais bien Braine. n, ce Il semble déjà bien loin, 07, temps, quand, en 2007, l’irrésistible Dexia Na-mur (15e titre) écrasait tout sur son passage. L’équipe de JeanFrançois Prior, le patron craint, aimé ou respecté, était même sur le toit de l’Europe, à la 12e place du ranking européen. nc Aujourd’hui, c’est donc sse à Braine que ça se passe, dans une salle André Renauld mythique, pleine d’histoire, quand, il y a un quart de siècle, la grande équipe des Castors (hommes) échouait… cinq IRLV HQ ¿QDOH GHV SOD\RIIV FRQWUH 2Vtende et Malines. Remember Kerry Trotter, Stas, Marion et Cie… C’est une nouvelle et belle histoire qu’écrit maintenant le club du président Platieau, qui a vécu une saison absolument euphorique avec, en plus, une épopée européenne inoubliable. Depuis 2011 et la montée en D.I, Castors Braine n’a cessé de grandir. L’année 2014 avait déjà été fabuleuse. Braine a poursuivi sur sa lancée pour terrasser 1DPXU j GHX[ UHSULVHV ORUV G¶XQH ¿QDOH playoffs 2015, acharnée et indécise à souhait. Après un score étriqué (69-67) lors de la première manche à la salle André Renauld, il y avait de l’électricité dans l’air pour le deuxième acte à Namur. Les puristes n’allaient sans doute pas y trouver leur compte! La résistance namuroise fut vive, soutenue de la première à la dernière minute d’une explication qui valut plus pour son suspense que pour la beauté du geste. Ce qui est sou-
YHQW OH FDV ORUV G¶XQH ¿QDOH Charme et classe Après 16-26 lors du premier quart, puis 23-18, 39-44 au repos, on sentait N que Namur n’avait pas dit son dernier mot. Il prenait m même la direction des o opérations à une dizaine de minutes du terme (57-54). C’est alors que Mestdagh et ses copines mirent le turbo pour GpVDUoRQQHU Gp¿QLtivement une équipe namuroise qui avait e le chic d’y croire eu jus jusqu’au bout. Verdict plus llourd qu’à l’aller: 74-83 HW XQH ¿HVWD G¶HQIHU pour ces Castorettes qui allient charme et classe. Ce n’était pas vraiment une surprise. Quelques semaines plus tôt, en championnat «classique», 48 heures après leur YLFWRLUH j ,VWDQEXO HQ GHPL ¿QDOH DOOHU GH l’Eurocup, les Brainoises faisaient déjà la différence lors du sommet à Namur, 76-85. Le collectif mis en place par le coach letton Ainars Zvirgzdins était bien huilé. Il faut dire que le successeur de Thibaut Petit, parti à Pepinster, a un palmarès qui force le respect. Il remporta l’Eurocup 2007 avec le Dynamo Moscou (avec un 16 sur 16!). Il fut coach de l’équipe nationale lettonne 4e à l’Euro 2007 et 9e DX[ - 2 GH 3pNLQ XQ DQ SOXV WDUG (W LO TXDOL¿D HQVXLWH OD VpOHFWLRQ SRXU O¶(XUR de cette année. Bref, pas n’importe qui! Le coach a eu, c’est vrai, à sa disposition un noyau de valeur avec des pros étrangères comme l’internationale lettonne Anate Steinberga, les deux Américaines Sydney Spencer et Celeste Trahan Davis, et l’Estonienne Merike Anderson. Un fameux quatuor, épaulé par deux perles belges, Kim Mestdagh et la
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capitaine de l’équipe, qu’on ne présente plus, Marjorie Carpréaux. Et pour compléter le tout, trois des grands espoirs de notre basket féminin, Julie Allemand, Manon Grzesinski et Kyara Linskens. Du lourd! Comme l’est l’héritage laissé à Jurgen 9DQ 0HHUEHHFN TXL SDUDSKDLW ¿Q DYULO un contrat de deux ans pour succéder j =YLUJ]GLQV WURLV ¿QDOHV GRQW GHX[ WURphées en une saison! «Quand je repense à notre première saison, catastrophique, en D.I», évoque le président Platieau, «je crois que nous SRXYRQV rWUH ¿HUV GX FKHPLQ SDUFRXUX HW de l’évolution du club. Toutes les joueuses, étrangères y compris, qui évoluent à Braine, se fondent dans l’esprit exceptionnel du club, un esprit de famille et d’équipe. Et pour moi, ceci est presque aussi beau que les résultats…». Finale playoffs retour (aller: 69-67) Namur 74 - Castors Braine 83 Namur: Dubuc 2, Deneil 2, Malashenko :DPEH 0DWLF %XWOHU 2UHNhova 9, Aleksandravicius 13. Castors Braine: Trahan 16, Allemand 1, Mestdagh 18, Anderson 12, Carpréaux 11, Steinberga 12, Spencr 11, Grzesinski 2. Q -HDQ 3LHUUH '(/0277(