OASIS GOURMANDE
Séjour au cœur d’un jardin de thé rwandais à l’orée d’une forêt tropicale de montagne
CULINARY OASIS
Retreat to a Rwandan tea garden on the edge of a mountain rainforest
OASIS GOURMANDE
Séjour au cœur d’un jardin de thé rwandais à l’orée d’une forêt tropicale de montagne
CULINARY OASIS
Retreat to a Rwandan tea garden on the edge of a mountain rainforest
Goûtez au monde que vous parcourez avec Royal Caribbean MD. Laissez-vous tenter par divers choix culinaires des quatre coins de la Terre : chaque restaurant offre un menu alléchant, une ambiance unique et la promesse d’un bon moment. Que vous ayez envie de manger quelque chose qui vous rappelle la maison ou de découvrir de nouvelles cuisines exaltantes, voici de très savoureuses vacances.
UNE AVENTURE ASIATIQUE
Découvrez la scène culinaire de Tokyo à Izumi MS. Émerveillez-vous attablés devant le grill hibachi pour déguster des sushis fraîchement coupés, des nouilles ramen et d’autres spécialités. Et sur les nouveaux navires Icon et Utopia of the Seas, faites une pause asiatique sur le pouce à la petite succursale de Central Park MD
DES FESTINS MÉDITERRANÉENS
Savourez un souper du dimanche tous les soirs de la semaine avec Royal Caribbean : un festin en famille chez Jamie’s Italian, par exemple, ou des classiques rustiques chez Giovanni’s MS Italian Kitchen. Et le Solarium
Bistro propose des plats grecs et méditerranéens à volonté dans la quiétude d’un cadre panoramique.
UN PETIT GOÛT D’AMÉRIQUE DU NORD
Revenez aux spécialités nordaméricaines, quelle que soit la destination. De la viande grillée vieillie à sec à l’élégant Chops Grille MS. Du poisson frais préparé façon Nouvelle-Angleterre au Hooked MS Seafood. Ou encore de la cuisine du Sud des États-Unis au Mason Jar MS
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En voyage, ce qui compte n’est pas toujours où on va ou ce qu’on fait, mais ce qu’on mange. Un ceviche acidulé de fruits de mer tout juste pêchés, servi au bord de l’océan à La Paz, au Mexique. Un dîner bédouin au milieu du désert jordanien composé de malfouf (rouleaux de chou farci) et de viande et légumes rôtis dans le zarb (un trou sous terre où les aliments cuisent sur charbons ardents). Le meilleur petit pain fourré de homard au monde, savouré dans un coin éloigné de l’Île-duPrince-Édouard. Mmmm...
Sydney Loney
Directrice de la rédaction
Editorial Director
When you travel, it’s not always about where you go or what you do, it’s about what you eat. Citrusy, straight-fromthe-sea ceviche served oceanside in La Paz, Mexico. A traditional Bedouin lunch — malfouf (stuffed cabbage rolls) and zarb (meat and vegetables roasted underground over hot coals) — in the middle of the Jordanian desert. Arguably the best lobster roll in the world savoured on a remote point on Prince Edward Island. Mmmm...
Voilà quelques-uns de mes souvenirs de voyage préférés. J’adore la nourriture. Pas seulement la manger, mais aussi son rapport avec la culture et son rôle dans les liens qu’on tisse avec d’autres quand on est loin de chez soi. La cuisine et le voyage vont de pair. Rien d’étonnant donc à l’essor du tourisme gastronomique : ce marché mondial devrait atteindre près de 18 milliards de dollars d’ici 2027. « Les gens veulent s’immerger dans une destination, et la nourriture joue un rôle essentiel à cet égard », explique Cheri Ozimac, conseillère en voyages basée à Mississauga, en Ontario. (L’un de ses souvenirs préférés? Le mariage entre des pâtes au goût divin, un verre de limoncello local et une vue imprenable sur la côte amalfitaine. « Les pâtes en Italie ont un je-ne-sais-quoi. »)
Dans ce numéro, on vous donne un avant-goût de quelques aventures culinaires qui méritent d’être partagées. Itadakimasu! (Pour savoir ce que signifie cette expression de gratitude pré-repas japonaise, voir la page 9).
These are just a few of my favourite travel food memories. I love food. Not just the eating of it, but how closely it’s tied to culture and the way we connect with others when we’re a long way from home. Naturally, food and travel are inextricably linked, and it makes sense that gastrotourism is trending (the global culinary tourism market is projected to reach almost $18 billion by 2027). “People want to be immersed in a destination, and food plays a vital role in that,” says Cheri Ozimac, a Mississauga, Ontario-based travel advisor. (One of Ozimac’s own favourite travel food memories involves a combination of “out of this world” pasta and locally made limoncello paired with a stunning view of the Amalfi Coast. “The pasta just tastes different in Italy.”)
In this issue, we give you a taste of some of the choicest culinary adventures worth sharing — Itadakimasu! (For the meaning of this lovely Japanese way of expressing gratitude before a meal, turn to page 9).
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RÉDACTION | EDITORIAL
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Rédactrice en chef | Executive Editor
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Rédacteur principal | Senior Editor
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Assistant Editor Aimi Mayne
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Directrice artistique | Design Director
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Lori Morgan
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RECHERCHISTES | RESEARCHERS
Amanda Ghazale Aziz, Leila El Shennawy, Corinna Reeves
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EDITORS
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CORRECTRICES | PROOFREADERS
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TRADUCTRICES | TRANSLATORS
Juliette Giannesini, Isabelle Labrosse
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Publisher Jeff Willner
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VPP, Relations avec les partenaires
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Ensemble : qui sommes-nous? | What is Ensemble?
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Le magazine Départ est imprimé et distribué par Mi5 Print and Digital, un partenaire commercial durable et une imprimerie respectueuse de l’environnement. Départ est imprimé sur Proprint Silk (texte et couverture) et est un produit 100 % durable. Toutes les fibres sont fournies sur la base d’un engagement de « déforestation zéro ». Elles sont produites à partir de matériaux provenant de plantations d’arbres rapidement renouvelables. Proprint Silk a reçu la certification de la chaîne de contrôle PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), l’un des plus grands systèmes de certification forestière au monde. Départ is printed and distributed with Mi5 Print and Digital, a sustainable business partner and Earth-friendly printing company. Départ is printed on Proprint Silk text and cover and is a 100% sustainable sourced product. All fibre is sourced under a zero-deforestation commitment, produced using materials from rapidly renewable tree plantations. Proprint Silk is fully PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification, one of the world’s largest forest certification systems) chain of custody-certified.
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NOUVEAUTÉ À NOTER | NEW & NOTEWORTHY
Fans de James Bond, ouvrez l’œil : ce complexe monastique des Météores, en Grèce — le repaire du vilain dans Rien que pour vos yeux (1981) — a un nouveau titre de gloire : celui de géoparc mondial de l’UNESCO. Hautes de près de 300 m, ses colonnes de grès, ancien perchoir pour des moines byzantins, ont récemment été reconnues pour leur « importance géologique internationale », au même titre que 17 autres sites dans le monde, dont un complexe de grottes en Chine et la plus ancienne mine de mercure en existence, dans le centre de l’Espagne.
Instantly recognizable to James Bond fans as the villain’s lair in 1981’s For Your Eyes Only, this monastery complex in Meteora, Greece, has a new claim to fame: It’s now part of a UNESCO Global Geopark. Reaching heights of nearly 300 metres, the sandstone columns that proved an irresistible perch for Byzantine monks were recently deemed by UNESCO to be of “international geological significance,” along with 17 other sites around the world, including a sprawling cave complex in China and the world’s oldest mercury mine in central Spain.
ÉCORESPONSABLE | EARTH-FRIENDLY
Athlètes, spectateurs, bénévoles et journalistes mangeront plus de 13 millions de repas lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, et on souhaite en faire les Jeux les plus écoresponsables jamais organisés. Pour réduire de moitié l’empreinte carbone associée à la restauration, les organisateurs ont fait le choix de doubler (par rapport aux Jeux précédents) la quantité d’aliments d’origine végétale et de s’approvisionner à 80 % en France (par exemple, des œufs de poules en liberté de Nantes ainsi que des fromages de Lyon et de Saint-Étienne). | Athletes, spectators, volunteers and journalists will eat more than 13 million meals at the Paris 2024 Olympic and Paralympic Games — and the goal is to make them the greenest of any Games yet. To cut the carbon footprint of its catering in half, Paris 2024 organizers are doubling the amount of plant-based food served (compared to previous Games) and sourcing 80 percent of ingredients from France (this includes free-range eggs from Nantes and cheese from Lyon and Saint-Étienne).
DANS LES AIRS | IN THE AIR
Raviolis pois et carottes avec navet rôti et sauce nori; morue charbonnière avec quinoa, tomates séchées et sauce marinière; homard avec pico de gallo et sauce au thé. Voilà certains des 12 plats d’inspiration californienne et française créés par Dominique Crenn, triple étoilée Michelin, pour Air France, qui en proposera deux chaque mois jusqu’en janvier 2025 dans ses cabines La Première et Business sur certains départs des États-Unis. | Pea and carrot ravioli with roasted turnip and nori sauce; black cod with quinoa, sun-dried tomatoes and marinière sauce; lobster with pico de gallo and tea sauce. These are just a few of the 12 Californianmeets-French dishes triple-Michelin-starred chef Dominique Crenn has created for Air France. Every month through January 2025, the airline is offering two of the French-born, California-based chef’s dishes in its La Première and Business cabins on select U.S. departures.
INFO-CROISIÈRES | CRUISE NEWS
Voyagez sur les rails et sur les mers avec ces expériences hybrides. Prenez le train jusqu’à votre navire grâce au programme Rail & Sail, un partenariat entre Princess Cruises et le service ferroviaire Brightline pour relier cinq gares et deux ports en Floride. En novembre, Crystal proposera Crystal Ports & Vintage Rail of Europe, un itinéraire qui verra les passagers naviguer de Rome à Venise avant de monter à bord du Belmond Venice Simplon-OrientExpress vers Paris. Et sur l’Utopia of the Seas de Royal Caribbean, regardez par la fenêtre virtuelle de votre train, un écran LED, pendant l’expérience gourmande immersive Royal Railway – Utopia Station. | Thanks to new hybrid experiences, you can ride the rails and sail the seas in one go. Hop a train to your Princess Cruises ship with its Rail & Sail program, a partnership with rail service Brightline that offers transit from five Florida train terminals to two departing cruise ports. In November, Crystal’s Crystal Ports & Vintage Rail of Europe itinerary will sail passengers from Rome to Venice before they board the Belmond Venice Simplon-OrientExpress to Paris. And on Royal Caribbean’s Utopia of the Seas, the immersive dining experience Royal Railway – Utopia Station takes you on a virtual train trip courtesy of LED screens in the faux railcars’ windows.
EXPRESSION LOCALE | LOCAL LINGO
Dans la culture japonaise, il faut montrer sa gratitude envers la nourriture qu’on s’apprête à manger, sa source et les mains qui l’ont préparée. De passage au pays du soleil levant, exprimez votre reconnaissance en disant itadakimasu avant de manger (traduction libre : « je reçois humblement »). (Mieux encore, ajoutez un gochisousama deshita à la fin du repas, ce qui signifie « merci pour la nourriture ».) | In Japanese culture, it’s important to show gratitude for the food you’re about to eat, where it came from and the hands that prepared it. On your next trip to the Land of the Rising Sun, express your appreciation by saying Itadakimasu before eating, which loosely translates to “I humbly receive.” (Bonus points for uttering Gochisousama deshita upon finishing your meal, which means, “Thanks for the food.”)
Par | By Robert Liwanag
La légendaire chef, écrivaine et éditrice new-yorkaise parle de son dernier roman, des plaisirs de Paris et de sa prochaine obsession culinaire.
The legendary New York-based chef, writer and editor chats about her latest novel, the pleasures of Paris and her next food obsession.
Ruth Reichl s’est toujours consacrée à la cuisine. Dans les années 1970, alors copropriétaire et chef du restaurant Swallow à Berkeley, en Californie, elle a joué un rôle clé dans l’évolution de la scène gastronomique de la ville. Dans les années 1980 et 1990, elle a été critique culinaire pour le Los Angeles Times et le New York Times, puis rédactrice en chef de Gourmet. Aujourd’hui, Ruth écrit des livres de cuisine, des mémoires, des romans et un bulletin hebdomadaire, La Briffe. Son plus récent roman, The Paris Novel, est une lettre d’amour à la ville et suit Stella St. Vincent, une timide New-Yorkaise visitant Paris pour la première fois. | Ruth Reichl has always been devoted to food. In the 1970s, as co-owner and chef of the Swallow Restaurant in Berkeley, California, Reichl was key in shaping the city’s food scene. She served as restaurant critic for both the Los Angeles Times and The New York Times in the 1980s and ’90s and, later, as the editor-in-chief of Gourmet. Nowadays, she writes cookbooks, memoirs, novels and a weekly newsletter, La Briffe. Her latest work, The Paris Novel, is a love letter to the city, following Stella St. Vincent, a shy New Yorker who visits Paris for the first time.
Départ : De quoi s’inspire votre nouveau roman?
Ruth Reichl : Dans Save Me the Plums, mes mémoires de 2019, j’ai raconté que j’ai essayé une robe Dior noire dans un magasin rétro à Paris, mais que je ne l’ai pas achetée. Mon ancienne éditrice m’a demandé : « Ne pourrais-tu pas en faire un roman, où un personnage achèterait la robe? » J’ai vécu la même expérience que Stella dans le premier chapitre de The Paris Novel : j’ai mis la robe et je ne me suis pas reconnue. J’étais incroyablement belle. L’achat de la robe aide Stella à s’ouvrir aux images, aux sons et aux saveurs de Paris.
D : Vous venez d’atterrir à Paris. Racontez-nous votre journée.
RR : L’une des premières choses que je fais est de descendre la rue Mouffetard. C’est l’une des plus anciennes rues commerçantes de la ville, et c’est un excellent prologue. Ensuite, je vais déguster des huîtres à la Huîtrerie Régis près de Saint-Sulpice. Et puis, je mange autant de fromage que possible.
D : Qu’aimez-vous le plus dans le Paris moderne?
RR : Jusqu’à récemment, les Français mangeaient français. Aujourd’hui, il y a de tout à Paris. Dans le 18e arrondissement, par exemple, il y a la Goutte d’Or, un quartier majoritairement africain. On peut goûter aux différences entre les aliments de différentes régions du continent. C’est vraiment passionnant.
D : Quelle cuisine sera votre prochaine obsession?
RR : L’année dernière, un magazine indien m’a demandé d’être juge dans un concours de livres de cuisine, et j’ai réalisé à quel point je connais mal la cuisine indienne. C’est un pays immense, et la cuisine change énormément d’une région à l’autre. C’est quelque chose que j’aimerais apprendre à mieux connaître.
Départ What inspired your new novel?
Ruth Reichl In Save Me the Plums, my memoir from 2019, I wrote about trying on a black Dior dress at a vintage store in Paris, but not buying it. My old editor asked me, “Couldn’t you turn that into a novel, where a character does buy the dress?” I had the same experience as Stella does in the first chapter of The Paris Novel, where I put on the dress and didn’t recognize myself — I was the most fabulous creature. Buying the dress helps Stella open herself up to the sights, sounds and flavours of Paris.
D You’ve just arrived in Paris. Take us through your day.
RR One of the first things I will do is walk along Rue Mouffetard. It’s one of the oldest market streets in the city and it’s such a great introduction. Afterwards, I’ll go for some oysters at Huîtrerie Régis near Saint-Sulpice. And then I’m going to eat as much cheese as I possibly can.
D What do you love most about modern Paris?
RR Until fairly recently, the French ate French food. Now, Paris has everything. In the 18th arrondissement, for instance, is a neighbourhood called Goutte d’Or, and it’s predominantly African. You can taste how different the foods from all parts of the continent are. It’s really exciting.
D Which country’s cuisine will be your next obsession?
RR Last year, an Indian magazine asked me to judge a cookbook contest, and I realized how ignorant I am about Indian food. It’s an enormous country, and the cuisine changes greatly from one area to another. It’s something that I would love to learn more about.
NORVÈGE | NORWAY Pølse
Le pølse, « saucisse » en norvégien, est devenu un aliment de base dans les années 1950, bien que les saucisses existent là depuis le Moyen Âge. Les Norvégiens en raffolent : on estime à 100 le nombre de pølse consommés par personne chaque année. La saucisse est traditionnellement à base de porc, et ses garnitures vont de la moutarde et du ketchup à la salade de pommes de terre crémeuse. Pour déguster un pølse dans le style traditionnel, demandez-le sur un lompe, un pain plat à base de pomme de terre et de farine. Où en déguster : Le kiosque en bois de Syverkiosken est un pilier d’Oslo depuis des années, connu pour ses saucisses extra-savoureuses cuites dans un bouillon à la recette secrète.
Pølse, which means “sausage,” became a staple in Norway in the 1950s, though sausages have existed here since the Middle Ages. Norwegians fervently enjoy the humble hand-held, consuming an estimated 100 pølse per person annually. They are traditionally made from pork, and topping choices range from plain mustard and ketchup to creamy potato salad. To enjoy a pølse in true Norwegian style, ask for it served on lompe, a flatbread made from potato and flour. Where to try it: The wooden pølse stand Syverkiosken has been an Oslo mainstay for years, renowned for its extra-savoury sausages cooked in a secret-recipe stock.
Loin de la simple saucisse dans un pain brioché, ces hot-dogs des quatre coins du monde offrent bien plus qu’un classique de la cuisine de rue. No simple sausage-and-bun combos here — these franks from around the world transform a street-food staple into so much more.
Par | By Jessica Huras
Dans cette ville venteuse, on laisse tomber le ketchup en faveur d’une montagne de légumes. Les saucisses fumées tout bœuf nichées dans un pain aux graines de pavot sont garnies de moutarde jaune, de sel de céleri, d’oignons blancs en dés, de tomates, de relish sucrée, de cornichons à l’aneth et de piments marinés. Où en déguster : Allez directement à la source, au magasin Vienna Beef Factory Store, dans le quartier de Bridgeport, qui fournit également des saucisses aux kiosques de hot-dogs de la ville. | Ketchup gets passed over in the Windy City and, in its stead, is a salad’s worth of veggies. All-beef wieners nestled in a poppy-seed bun are dressed with yellow mustard, celery salt, diced white onions, tomato slices, sweet pickle relish, a dill-pickle spear and pickled sport peppers. Where to try it: Go straight to the source at the Vienna Beef Factory Store in Chicago’s Bridgeport neighbourhood, which also supplies sausages for hot-dog stands around the city.
Le completo chilien ne se définit pas par ses garnitures en elles-mêmes, mais par leur quantité (elles doivent être empilées bien hautes pour créer un hot-dog bien rempli). L’avocat, la mayonnaise et la tomate en dés forment un trio populaire qui a gagné le surnom de « completo italien », car leurs couleurs rappellent celles du drapeau du pays. Où en déguster : Fuente Alemana, une institution de Santiago, est connue pour ses sandwichs chiliens classiques, dont le completo. | Chile’s completo is defined not by the toppings themselves, but by their quantity (they must be piled high to create a properly loaded dog). Avocado, mayo and diced tomato are a popular trio that have earned the nickname “Italian completo” because their colours resemble those found in Italy’s flag. Where to try it: Santiago institution Fuente Alemana is known for its classic Chilean sandwiches, including the completo.
DÉPART × OCEANIA CRUISES
Par | By Jessica Huras
Une croisière en mer devient une odyssée culinaire à bord du Vista d’Oceania Cruises. | How setting sail on Oceania Cruises’ Vista turns a journey at sea into a culinary odyssey.
Je ne dis jamais non à la burrata. Il y a quelque chose de magique dans la façon dont sa texture crémeuse contraste avec la croûte moelleuse de la pizza napolitaine. J’ai su ce que j’allais commander dès que j’ai vu ce joli mariage sur la carte du Waves Grill.
La pizza est arrivée, sa croûte joliment carbonisée par le four à bois, une boule soyeuse de burrata et d’épais rubans de prosciutto empilés dessus. J’ai admiré l’œuvre, puis l’horizon coloré derrière ma fenêtre. Pourtant, le soleil ne se couchait pas sur la campagne italienne que la pizza évoquait, mais sur une étendue infinie de mer. J’avais peine à croire que cette délicieuse pizza m’était servie au beau milieu de l’océan.
« Nous préparons tout de A à Z », m’a expliqué Frédéric Camonin, le chef exécutif d’Oceania Cruises en me guidant dans le labyrinthe des cuisines en inox, un monde de casseroles qui s’entrechoquent et de vapeur qui tourbillonne dans l’air qui s’étend sous les ponts du Vista
J’ai senti l’odeur de la pâtisserie avant de la voir. Croissants, danoises, baguettes et autres viennoiseries sont préparés chaque jour pour une fraîcheur optimale. « On travaille en cuisine 24 h sur 24 », a noté M. Camonin Selon lui, le succès de l’ambitieux programme de
Inever say no to fresh burrata. There’s something particularly magical about the contrast of its creamy texture against a chewy Neapolitan-style pizza crust. As soon as I see this combination on the menu at Waves Grill, I know what I’m ordering.
The pie arrives at my table, its crust beautifully charred from the wood-fired oven, a silky ball of burrata and thick ribbons of prosciutto piled on top. I admire both it and the warm glow spreading across the sky outside my window. Yet the sun isn’t setting over the Italian countryside, which the pizza is conjuring up, but over an endless expanse of ocean — I can’t believe I’m eating pizza this good at sea.
“We do all our cooking from scratch,” says Oceania Cruises’ executive chef Frederic Camonin, as he later leads me through the labyrinth of stainless-steel kitchen galleys that run beneath the decks of Oceania Cruises’ Vista , pots clanging and steam swirling through the air around us.
I can smell the pastry area before I see it. Croissants, Danishes, baguettes and other baked goods are prepared here each day, so they’re always at peak freshness. “We have people working in the kitchen 24 hours a day,” Camonin says, adding that the success of
CI-DESSUS | ABOVE
Déjeuner au Terrace Café Breakfast at Terrace Café.
CI-CONTRE, DE GAUCHE À DROITE | OPPOSITE, LEFT TO RIGHT
Tartine à l’avocat avec crevettes épicées et jus de lime; dans la salle à manger principale, une sélection de 10 plats est proposée chaque soir Avocado toast topped with spicy shrimp and lime juice; in the Grand Dining Room, each dinner service offers a selection of 10 entrées.
restauration sur le Vista repose sur la force des équipes. La moitié du personnel se consacre à la préparation ou au service des repas. Il y a 140 chefs en tout, soit un pour 10 passagers. Il a opiné de la tête quand j’ai mentionné la fabuleuse pizza de la veille : « Nous avons fait venir un chef italien à bord pour apprendre aux cuisiniers à confectionner les pizzas. »
Voici l’autre secret des prouesses culinaires d’Oceania : recruter des experts pour former les brigades.
M. Camonin m’a confié qu’Oceania avait aussi fait appel à un chef japonais spécialisé dans les sushis pour enseigner l’art de préparer le poisson frais.
En soupant au Red Ginger, le restaurant panasiatique du navire, plus tard, j’ai découvert que l’équipe culinaire partageait aussi son savoir avec les clients. Un serveur a déposé un bol d’edamame sur la table à ma droite, puis a donné la technique pour les écosser. Pendant ce temps, à ma gauche, un sommelier expliquait à un couple l’origine et les saveurs du raisin albariño, et la façon dont le vin allait se marier avec la pointe d’acidité du plat : des pétoncles de baie à la lime Kaffir.
Si chaque repas offre des moments éducatifs, c’est vers le centre culinaire du navire que les gastronomes en herbe gravitent. Je m’y suis rendue pour un cours
Vista’s ambitious food program comes down to people power. Half of Vista’s onboard staff is dedicated to preparing or serving meals, totaling 140 chefs — or one chef for every 10 guests. I mention my fabulous pizza from the night before and he nods: “We brought a chef from Italy on board to teach the cooks how to make pizza.”
That’s the other secret behind Oceania Cruises’ culinary prowess: recruiting experts to train its culinary team. Camonin tells me that Oceania Cruises also enlisted a Japanese sushi chef to coach its cooks on the art of preparing fresh fish.
When I dine at Red Ginger, the ship’s pan-Asian restaurant, later that evening, I learn the culinary team also shares that knowledge with guests. I listen in as a server sets a bowl of edamame down at the table to my right while explaining the best way to pop the soybeans from their pods. Meanwhile, on my left, a sommelier is walking a couple through the origin and flavours of the albariño grape and how it will complement the zesty notes of their next course: bay scallops with makrut lime.
While there are educational moments to be had at every meal aboard Vista, the ship’s Culinary
CI-DESSUS, DE GAUCHE À DROITE | ABOVE, LEFT TO RIGHT
Oceania est le premier croisiériste à lancer une école de cuisine en mer; la chic rôtisserie Polo Grill. Oceania was the first cruise line to launch a culinary school at sea; the refined Polo Grill steakhouse.
CI-CONTRE | OPPOSITE Tarte aux pommes croustillante avec crème glacée Humphry Slocombe au maïs sucré. Crispy Apple Tart with Humphry Slocombe Sweet Summer Corn ice cream.
sur la cuisine de l’Atlantique Nord, pendant lequel Kathryn Kelly, chef exécutive et directrice de l’enrichissement culinaire, nous a montré la bonne façon de tenir un couteau afin de découper sans effort des tranches de céleri pour nos salades de homard. Puis, elle nous a démontré comment presser nos demi-citrons : il suffit d’utiliser la main opposée comme une passoire, en espaçant les doigts juste assez pour laisser passer le jus, mais retenir les pépins.
« On ne touche pas », a seriné Mme Kelly avec fermeté, tandis que nos morceaux de steak Delmonico grésillaient et que nous sirotions des cocktails à base de bourbon. (Impossible d’obtenir le grillé parfait si on remue tout le temps la viande.)
Même si mon steak a bien grillé, il n’était pas comparable à la côte de bœuf du chef du Polo Grill, où j’ai soupé le lendemain. J’ai coupé un morceau de viande vieillie à sec pendant 28 jours, puis je l’ai trempé dans une sauce au poivre crémeuse tout en admirant le coucher de soleil. Si ce n’était le subtil roulis de l’océan, j’aurais pu me croire attablée dans un resto new-yorkais. Mais non, j’étais toujours en croisière, et heureuse de l’être.
Can’t-miss Culinary Stops
THÉ D’APRÈS-MIDI AU HORIZONS BAR
AFTERNOON TEA AT HORIZONS BAR
Chaque après-midi, le Horizons Bar se transforme en salon de thé à l’anglaise. Au menu : petits sandwichs, scones feuilletés et thé au choix, le tout au rythme d’un quatuor à cordes. | Horizons Bar transforms into a British-style tearoom every afternoon. Enjoy finger sandwiches, flaky scones and a selection of teas while a string quartet sets the tone.
COCKTAILS AU FOUNDERS BAR
COCKTAILS AT FOUNDERS BAR
Des Negronis vieillis en fût aux cocktails couronnés de bulles de fumée aromatiques, les boissons du Founders Bar n’ont rien à envier à celles de n’importe quel bar à la mode dans le monde. | From barrel-aged Negronis to cocktails crowned with aromatic smoke bubbles, the drinks served at Founders Bar could go toe-to-toe with those of any cutting-edge bar around the world.
CUISINE DU MARCHÉ AU TERRACE CAFÉ
CHEF’S MARKET DINNERS AT TERRACE CAFÉ
Le Terrace Café organise périodiquement des soupers mettant en vedette la cuisine du marché, où le chef s’inspire des ingrédients du port d’escale. | Terrace Café periodically hosts Chef’s Market Dinners, serving dishes inspired by the local cuisine of the ship’s port.
Center is the ultimate hub for fledgling foodies. During a cooking class focused on North Atlantic cuisine, executive chef and director of culinary enrichment Kathryn Kelly demonstrates the correct way to hold our knives in order to effortlessly slice through long planks of celery as we prepare lobster salads. As we squeeze our lemon halves, she shows us how to use the opposite hand as a strainer, spacing our fingers just enough to let the juice pass through while catching any stray seeds.
“Don’t touch those,” Kelly says firmly, as our little hunks of Delmonico steak sizzle while we sip bourbon-based cocktails. (We’ll never master a restaurant-style char if we shuffle them nervously around our pans.)
Though my steak achieves a decent flame-kissed finish, it doesn’t quite compare to the chef-prepared rib eye, dry-aged for 28 days, that I order for dinner at Polo Grill the next evening. I slice into the tender, buttery beef, then dunk it in a creamy au poivre sauce while admiring the glow of the sunset. If it weren’t for the gentle sway of the ocean, I’d think I was dining in a classic New York steakhouse — but here I am, still blissfully at sea.
Histoire médiévale, paysages champêtres, repas copieux et bonnes bières : ce périple d’une vie en valait chaque kilomètre à pied.
Medieval history. Pastoral landscapes. Hearty fare and refreshing pints. This once-in-a-lifetime walking journey was worth every kilometre.
«Alors, c’est bien vrai! », s’est exclamée notre amie Liz, nous serrant dans ses bras en guise d’au revoir. On se trouvait sur la place du marché historique de Devizes, dans le Wiltshire, et mon mari Jules et moi nous apprêtions à partir pour trois semaines dans la campagne du sud-ouest de l’Angleterre. Notre plan? Traverser quatre comtés à pied, jusqu’en Cornouailles, avec tout le nécessaire sur notre dos. Après des mois à étudier les cartes et à planifier notre itinéraire, on était fin prêts pour cette longue marche, qui nous mènerait du village natal de Jules à la prochaine phase de notre vie. Nouvellement pré-retraités avec une charge de travail allégée, on venait de vendre notre maison au Canada et souhaitait marquer la transition en grand, tout en faisant immersion dans la beauté de l’Angleterre après des années de visites occasionnelles d’une semaine ou deux.
De notre point de départ dans le Wiltshire (avec ses forts de l’âge du fer et ses vieux cercles de pierres, dont Stonehenge), on mettrait le cap au sud-ouest
“You’re really doing this!” our friend Liz exclaimed, hugging us goodbye. My husband, Jules, and I were standing in the historic market square of Devizes, Wiltshire, with everything we’d need for the next three weeks strapped to our backs. Liz was there to see us off as we headed out into the countryside of southwest England. Our plan was to walk across four counties, all the way to Cornwall.
After months of studying maps and planning our route, now it was real. Not only was it a long, long walk from Jules’s hometown, it was also a walk into the next phase of our lives. We’d just sold our house in Canada and pulled back on our workloads, semi-retiring. We wanted to do something big to mark the transition. Something that allowed us to really immerse ourselves in the beauty of England after years of being able to visit for only a week or two at a time.
From our starting point in Wiltshire — home to Iron Age forts and ancient stone circles, including
CI-DESSUS | ABOVE À lui seul, le Devon compte plus de 5 600 km de sentiers. There are more than 5,600 kilometres of trails in the county of Devon alone.
CI-CONTRE | OPPOSITE PAGE Dîner servi dans le jardin au pub Ley Arms, à Exeter. Lunch served in the garden at Exeter’s Ley Arms.
vers les comtés du Somerset et du Devon, avant d’atteindre Looe, sur la côte des Cornouailles. En tout, on marcherait environ 350 km. Ce genre de pèlerinage est possible grâce à un réseau de sentiers publics qui sillonnent des terrains privés en campagne anglaise. Utilisés depuis des siècles pour permettre aux gens d’aller au travail, à l’école, au marché et à l’église, ils sont encore accessibles aujourd’hui. M algré l’existence d’itinéraires bien établis, dont le Thames Path et le Pennine Way, il a fallu en créer un sur mesure pour aller de Devizes à Looe, en combinant des tronçons d’allées et de sentiers publics. Même si on devait marcher de 12 à 20 km chaque jour pendant trois semaines, on misait sur la convivialité des pubs anglais pour nous accueillir chaque soir.
« Le Barolo, s’il vous plaît », demandai-je à Sam SharrattMalone, serveur au pub du George Inn à Nunney, où l’on passe la nuit. Trempés, éreintés par le vent, les pieds couverts de boue et d’ampoules, on rêve d’une bouteille de vin pour terminer la journée en beauté.
« On n’a plus de Barolo en ce moment, dit-il, mais je suis sûr que les proprios ont quelque chose de similaire
Stonehenge — we’d head southwest into the counties of Somerset and Devon, finishing up in Looe on the Cornwall coast. It would be roughly 350 kilometres of walking in total. What makes this kind of countryside pilgrimage even possible is that, across the U.K., there is a network of public footpaths on private land that has existed for hundreds of years. The routes were once essential for getting to work, school, markets and church, and to this day, anyone can access them.
There are several famous designated long routes, including the Thames Path and Pennine Way, but to get from Devizes to Looe, we had to create our own, cobbling together stretches of lanes and public footpaths. We’d walk 12 to 20 kilometres a day over three weeks, but we were banking on the warmth of a village pub to greet us at the end of each day.
“Can we have the Barolo, please?” I ask Sam SharrattMalone, our server in the pub of the George Inn, where we’re staying for the night. We arrived in the village of Nunney soaked, windburned, muddy-booted and blistered and are in need of a celebratory bottle of wine.
“We’re out of that Barolo right now,” he says, “but
La cathédrale de Wells sert de repère le long du sentier; ces panneaux d’indication traditionnels sont surnommés « fingerposts »; le White Horse Inn est un refuge pour les randonneurs en Exmoor. Wells Cathedral makes a majestic trail marker; traditional direction signs are known as fingerposts; the White Horse Inn is a haven for Exmoor hikers.
dans leur cave à vin. » Sur ces mots, il s’empresse de traverser la route pour aller chercher une bouteille de la collection.
Bien que Sam soit gérant depuis un an, lui et son mari ne se sont installés au village que récemment. Déjà, il s’y sent comme chez lui. « Plus jeune, ma famille a souvent déménagé en raison du travail de mon père dans l’armée, explique-t-il. M aintenant, je me sens à ma place, comme si j’y habitais depuis toujours. »
Construit au 17e siècle, le George est le seul pub de ce village de 856 âmes. Après avoir parcouru des kilomètres sous la pluie, ses murs en pierre et la chaleur de son immense foyer sont grandement appréciés. Sam m’explique que le menu se compose exclusivement de viandes, produits laitiers, fruits et légumes de sources locales. J’arrête donc mon choix sur le hamburger de bœuf avec fromage bleu et salade.
À travers la fenêtre à carreaux, on peut apercevoir les ruines du château de Nunney — construit dans les années 1370, mais lourdement endommagé 300 ans plus tard pendant la guerre civile — et on décide de l’explorer le lendemain. Son pont-levis, ses douves et ses murs de pierre incurvés nous font presque voyager dans le temps.
I’m sure the pub owners have something similar in their wine cellar.” And with that, he’s off, dashing across the road to pull a bottle from their collection. Although Sam has been the manager here for a year, he and his husband only recently moved into the village — and he says it already feels like home. “When I was a kid, we moved around a lot because of my dad’s job in the military,” he says. “Now, I feel like I fit in, like I’ve been here forever.”
The George is the only pub in this village of 856 people and was built in the 17th century. Its stone walls and huge glowing fireplace couldn’t have been more welcome after squelching across kilometres of fields in the rain. I order the blue-cheese-topped beef burger with salad after Sam explains that the menu is made up of meats, dairy and produce procured exclusively from local sources.
Through the multi-paned window we can see the ruins of Nunney Castle and decide to explore the grounds the next morning. The castle was built in the 1370s, but was heavily damaged almost 300 years later during the Civil War. Walking across the drawbridge over the castle’s moat and staring up at its curved stone walls is like taking a trip back in time.
LE NORD DU SOMERSET
Six jours après le début de notre aventure, on atteint le nord du Somerset et le village de Watchet. Des rives du canal de Bristol, on peut voir le Pays de Galles à l’horizon, mais on séjourne un peu plus loin, à Washford. Cette communauté riveraine abrite l’abbaye de Cleeve, datant du 12e siècle, et le White Horse Inn, qui a ouvert ses portes en 1709. C’est un lundi soir, mais l’auberge est bondée de gens du coin qui jasent et rient comme si c’était vendredi.
« J’ai tellement d’habitués que si l’un d’eux manque à l’appel, je lui passe un coup de fil pour m’assurer que tout va bien », nous confie le propriétaire George Shan. On apprend qu’il a acheté l’établissement il y a un an seulement, sans avoir travaillé dans un pub auparavant.
« J’ignorais ce que je faisais, admet-il. La première fois que j’ai versé une pinte, je ne l’ai remplie qu’à moitié. J’avais des croûtes à manger. »
George a quitté la Chine à 18 ans et a vécu à Singapour et à Malte avant de s’installer à Londres en 2018. Lui et sa femme, Helen, sont tombés en amour avec la campagne anglaise, son histoire, ses paysages, ses habitants et ses pubs. Bien que le spécial du soir soit un choix de caris, j’opte pour le blanc de poulet fermier sauté avec champignons sauvages, que j’accompagne
Six days into our adventure, we reach north Somerset and the town of Watchet, where you can see across the Bristol Channel to Wales. We stay a little further inland, in Washford, the riverside setting of the 12th-century Cleeve Abbey and home to the White Horse Inn, which welcomed its first guests in 1709. It’s a Monday evening, but when we open the door of the inn’s pub, it’s full of locals talking and laughing as though it were Friday.
“I have so many loyal regulars that when one doesn’t show up, I call and make sure they’re all right,” owner George Shan tells us. We discover that he bought the business only a year ago, despite having never worked in a pub. “I had no idea what I was doing,” he says. “The first time I pulled a pint, I didn’t fill the glass to the top. I had a lot to learn.”
George left China when he was 18 and lived in Singapore and Malta before moving to London in 2018. He and his wife, Helen, quickly fell in love with the English countryside — its history, landscapes, people and pub food. Though the specialty tonight is a selection of curries, I choose the sautéed free-range chicken breast with wild mushrooms, accompanied by a glass of local cider.
d’un cidre local.
Le White Horse est le cœur de la communauté — pour ses clients, oui, mais aussi pour George et Helen.
« Même si on n’est pas de la région, et qu’on a une autre culture, les gens sont très accueillants, déclare George.
Je pense que je vais vivre ici longtemps. Je veux faire partie des locaux. »
LE DEVON
DE GAUCHE À DROITE FROM LEFT TO RIGHT
Le château de Nunney; Matt et Amanda Bate, hôtes de Wood Life Glamping; les magnifiques paysages du Devon; le hamburger au fromage bleu est un incontournable au George Inn. Nunney Castle; the Wood Life glamping hosts Matt and Amanda Bate; Devon’s soul-stirring scenery; the blue-cheese burger is a must at the George Inn.
De Washford, on traverse le Devon vers le sud et la petite ville d’Exeter. Aux deux tiers du voyage, mes chaussures commencent à trahir les collines, sentiers sinueux et allées boueuses qu’on a parcourus. Mais, nous fier sur nos jambes pour nous déplacer a quelque chose de libérateur, surtout après que nos ampoules aient guéri, que nos jambes aient pris de la force et qu’on se soit habitué au poids de nos sacs à dos. Maintenant, chaque matin est une occasion d’emmagasiner le charme du sud de l’Angleterre. On s’arrête au sommet des collines pour admirer ce qu’on vient de parcourir. On dîne sur un banc dans un vieux cimetière, ou contre un échalier au bord d’un champ ponctué de brebis et d’agneaux, savourant des pâtés de Cornouailles achetés plus tôt dans une boulangerie. Et quand les paysages champêtres laissent place à
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The White Horse is the centre of the community not only for its customers, but for George and Helen as well. “Even though we’re not from this area, or even from this culture, people are very welcoming,” George says. “I think I’ll live here for a long time — I want to be one of the locals.”
From Washford, we make our way south through Devon toward the small city of Exeter. We’re twothirds of the way into our walk and my boots tell a story of climbing countless hills, hiking curved tracks and navigating muddy bridleways. It’s liberating to rely only on our legs for travel — it helps that our blisters have healed, our legs are stronger and we’ve adapted to the weight of our backpacks.
Now when we set off each morning, we can fully take in the charms of southern England. We pause on the hillsides, looking back at what we’ve just put behind us. Lunch is usually Cornish pasties purchased that morning from a village bakery, and we enjoy them on a bench in an ancient churchyard, or leaning on a stile next to a field dotted with ewes, newborn lambs at their sides.
After so much blissful countryside, it feels a little
la ville, le contraste est saisissant. Sous le soleil, Exeter et son marché piéton sont animés par des promeneurs du samedi. Sous la ville se cache un réseau de tunnels médiévaux, construit au 14e siècle pour approvisionner les habitants en eau, mais son mur d’enceinte, érigé par les Romains en l’an 55, est bien plus ancien encore.
À quelques kilomètres au sud se trouve le village de Kenn et le pub Ley Arms, qui date des années 1200.
On a rendez-vous pour souper avec Matt et Amanda Bate, les propriétaires de Wood Life, où l’on dort ce soir. Jules commande le filet de sole fraîchement pêché avec câpres et beurre citronné au persil, alors que j’opte pour quelques entrées végétariennes, dont les champignons locaux poêlés avec fromage bleu du Devon, et les raviolis farcis à l’échalote avec tomates cerises, pousses de pois et jeune roquette.
Pendant le souper, Amanda nous confie qu’elle a quitté son emploi dans un OBNL il y a quelques années pour créer Wood Life, deux prêts-à-camper loin de tout au style chic et rustique. Après avoir travaillé pour un organisme de protection de la nature, il était important pour elle et Matt de participer à la préservation de leur coin du Devon. Matt, arboriste
strange to suddenly pass through a city. Exeter is sparkling in the sun, its pedestrian mall bustling with Saturday shoppers. Hidden underneath lies a medieval tunnel system, constructed in the 14th century to supply water to Exeter’s inhabitants. Yet far older is the city’s wall, built by the Romans, who arrived in 55 AD.
A few kilometres south lie the village of Kenn and the Ley Arms pub, dating back to the 1200s. We’re here for dinner — and for a glamping orientation from Matt and Amanda Bate, the owners of the Wood Life, our accommodation for the night. Jules orders freshly caught sole with capers and lemon parsley butter, while I opt for a couple of vegetarian appetizers featuring local pan-fried mushrooms with crumbled Devon blue cheese, and a shallot-stuffed ravioli topped with cherry tomatoes, pea shoots and baby arugula.
Over dinner, Amanda tells us that, a few years ago, she left a full-time job with a nonprofit to start the Wood Life — two utterly private rustic-chic glamping accommodations. She’d spent several years working for a conservation organization and says helping preserve their corner of ancient Devon countryside was important to both of them. Matt, an arborist and
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Un joli sentier à Wells; George Shan, propriétaire du White Horse Inn; le White Horse sert aussi de lieu de rassemblement pour la communauté à Washford; fromage de chèvre du Devon et betteraves rôties au Ley Arms. | An idyllic stretch of trail in Wells; White Horse Inn owner George Shan; the White Horse doubles as Washford’s community centre; Devon goat cheese and roasted heritage beetroot at the Ley Arms.
et menuisier, donne maintenant des cours dans une grange reconvertie à côté de leur maison, et les prêts-à-camper se trouvent sur des terres cultivées pendant des siècles par ses ancêtres.
J ules et moi passerons la nuit dans une cabine à laquelle s’adjoint un wagon-salle de bain privé construit par Matt (la baignoire et le chauffe-eau à bois nous permettent de nous offrir un bain chaud avec vue sur les champs luxuriants). Bientôt, il faudra rechausser nos souliers et marcher vers l’ouest, pour longer le nord du Dartmoor, traverser les Cornouailles et franchir les sous-bois de Bodmin afin d’atteindre la ville balnéaire de Looe. Cette étape marquera la dernière semaine de notre périple.
Mais pour l’instant, on savoure la noirceur et le silence nocturne, interrompu seulement par le bêlement des agneaux tout près. C’est un bonheur de s’endormir en nature, en sachant que le lendemain nous réserve le même panorama et la même exaltation de vivre et de marcher. Cette expérience nous rappelle pourquoi on a entrepris ce périple : pour nous imprégner de la campagne anglaise et découvrir les nouvelles routes (et innombrables pubs) qu’elle nous réserve.
woodworker, now runs courses in a converted barn just outside their home, and the glamping sites sit on land that Matt’s ancestors farmed for hundreds of years.
Our bed for the night is in the Shepherd’s Hut, right next to a gorgeous private bath wagon that Matt built (it houses a full-size bathtub and wood-fired water heater for hot baths overlooking the lush fields). Climbing into bed, Jules and I know we’ll soon be lacing up the walking boots again and heading west. We’ll skirt the northern edge of Dartmoor, cross into Cornwall and then bog-hop across Bodmin Moor to the seaside resort town of Looe. That stretch will mark our final week.
But for now, we luxuriate in the dark night that’s silent but for the sound of lambs bleating in a nearby field. It’s lovely to fall asleep surrounded by green, knowing that tomorrow we’ll be out there again, feeling the pure exhilaration of being alive and travelling on foot. It reminds us why we decided to take on this epic walk in the first place: to be a part of the English countryside — and to know there are many new paths (and pubs) yet to discover.
L’imprévu, voilà ce qui a donné le ton à chaque journée de cette tournée du pays, rythmée par la spontanéité, l’enchantement et les éclats de joie et de beauté. | There was no plan. Each day of this top-to-bottom tour of the country unfolded spontaneously, magically, with sudden bursts of beauty and joy.
Bien-aimée des aventuriers, surtout ceux à moto, la boucle de Hà Giang, qui part de Quản Bạ, se déploie sur 345 km au fil de canyons et de cols montagneux dans certaines des régions les plus isolées du nord du Vietnam. Sur cette route à l’image du pays, chaque courbe révèle quelque chose d’inattendu et d’inoubliable. Un vieux temple orné qui semble émerger du paysage. Des rizières luxuriantes qui s’étendent à l’horizon. Des enfants qui s’arrêtent pour jouer sur un belvédère surplombant une falaise abrupte. « J’aime capturer des moments spontanés qui me touchent ou m’émeuvent d’une quelconque manière », explique la photographe berlinoise Julia Nimke. Ces moments furent nombreux lors de son voyage de 21 jours, qui l’a menée de Hanoï, au nord, au delta du Mékong, au sud
The Hà Giang Loop begins and ends in Quản Ba, lazily uncoiling over 345 kilometres of canyons and mountain passes and leading adventurers — predominantly on motorbikes — into some of the most remote regions of northern Vietnam. It’s a road much like the country itself: With every curve you might encounter something unexpected and unforgettable. An ancient, ornate temple emerging from the landscape. Tidy rice fields spreading across flat stretches of countryside. Children pausing to play at an overlook on a steep hillside. “I like to capture spontaneous moments that touch or move me in some way,” says Berlin-based photographer Julia Nimke. She found plenty of those moments on her 21-day journey, beginning in Hanoi in the north and ending along the Mekong Delta in the south.
Au départ, Julia prévoyait passer seulement deux nuits à Hội An, mais elle y est restée quatre soirs. « Les rues étaient tellement animées, dit-elle. J’étais fascinée par la lueur des lanternes colorées omniprésentes et par les boutiques jaune vif, hautes d’au plus deux étages pour ne pas gâcher la silhouette urbaine. » Cet ancien port commercial sur la côte, à l’embouchure du Thu Bồn, est connu pour son architecture — dont son célèbre pont couvert japonais construit au 15e siècle — et ses ateliers de couture sur mesure (des tailleurs prennent vos mesures et vous choisissez votre tissu). Pendant son voyage, Julia a séjourné chez les habitants, misant sur le sens de l’hospitalité local. « L’une des choses que j’ai le plus aimées au Vietnam, c’est l’accueil chaleureux des gens, dit-elle. L’esprit de communauté était présent partout. »
Initially, Julia only intended to spend two nights in Hội An — but lingered for four. “There was just so much life on the streets,” she says. “I was drawn by the vibrancy of the colourful lanterns, which are everywhere, and the bright yellow shops that are no taller than two storeys, so nothing mars the skyline.” The ancient coastal trading port at the mouth of the Thu Bồn river is known for its architecture — including the famous Japanese Covered Bridge, built in the 15th century — and its custom-made clothing (tailors take your measurements, you pick your fabric). Julia relied on homestays and the generous hospitality of local families throughout her stay. “One of the things I liked best about Vietnam was how warm and welcoming the people are,” she says. “There was a strong sense of community everywhere I went.”
Par | By Andrew Elkin
Là où l’on séjourne influence notre façon de voir, de vivre et de savourer une destination. Pleins feux sur trois hôtels où la gastronomie fait partie intégrante de l’expérience. Where you check in frames the way you see, feel and taste a destination. We spotlight three hotels where food and drink are not just part of the stay — they define it.
Cueillette, dégustation, détente — découvrez le raisin sous toutes ses facettes lors d’une retraite viticole en Alentejo, au Portugal. | Pick, sip and even soak in the grapes growing all around you at this wine retreat in Portugal’s Alentejo region.
L’AND Vineyards, à 1 h à l’est de Lisbonne, surplombe un décor vallonné d’oliveraies et de champs de blé « Les gens viennent ici pour déguster des vins portugais et en apprendre plus sur leur production », explique Pedro Durand, sommelier en chef de l’hôtel. Fondé en 2011, L’AND est à la fois domaine viticole et hôtel de luxe. La propriété de 66 hectares abrite 37 suites et six villas, et ses six hectares de vignes produisent les fruits de huit vins différents, tous servis et vendus exclusivement sur place.
« Le pays produit plus de 250 variétés de raisin », dit Pedro, et la cave de l’AND en compte près de 150. Ce domaine viticole contemporain propose un programme œnotouristique de renom, avec une série de dégustations et d’expériences. Dans la salle de dégustation, on peut opter pour différentes formules, ciblées sur les cuvées de L’AND, les vins portugais ou les classiques internationaux. L’AND tient aussi des événements thématiques, comme la célébration annuelle des vendanges, qui voit les visiteurs participer aux récoltes avant de profiter d’une festa avec musique et barbecue. Même le spa est sous le signe du vin : tous les soins emploient les produits de la marque autrichienne Vinoble Cosmetics, qui revitalisent la peau et l’esprit à l’aide d’huile de pépins de raisin et d’autres dérivés du raisin. Au restaurant Mapa de l’hôtel, le chef primé David Jesus a conçu son menu dégustation Caminhos en hommage aux explorateurs portugais. Les plats marient des ingrédients locaux et des saveurs d’Afrique du Nord, du Brésil et du Japon. Pour les accompagner, le sommelier propose un rouge élégant qui équilibre parfaitement les notes fruitées et l’acidité, élaboré à partir de raisins de l’Alentejo — question de ne pas oublier où vous vous trouvez.
L’AND Vineyards overlooks a rolling landscape of olive groves and wheat fields about a one-hour drive east of Lisbon. “People come here to taste Portuguese wines and understand how we produce them,” says Pedro Durand, the hotel’s head sommelier. Established in 2011, L’AND is a working winery and luxury hotel rolled into one: The 66-hectare estate is home to 37 suites and six villas. Six hectares of grapevines produce the fruit for eight different wines, all served and sold exclusively on the premises.
“There are more than 250 grape varieties native to Portugal,” says Durand, who has about 150 represented in the L’AND wine cellar. This contemporary wine retreat has a wine tourism program to rival any other, with a range of tastings and experiences. In the winery tasting room, guests can opt for different focused tastings — the L’AND cuvées, a tour of Portugal, or international classics. There are wine events, too, like the annual Harvest Celebration, when guests can help pick some grapes before enjoying a vineyard festa with live music and a barbecue. Even the spa is wine-themed: all treatments use the products of Austrian brand Vinoble Cosmetics, which employs grapeseed oil and other grape byproducts to revitalize skin and soul.
Over at the hotel’s Mapa restaurant, award-winning chef David Jesus designed the Caminhos tasting menu as a tribute to Portuguese explorers. The dishes blend regional ingredients with flavours from places like North Africa, Brazil and Japan. Then, along comes sommelier Durand with a carefully selected wine pairing, an elegant red balancing fruit and acidity, made from a grape native to the Alentejo region — the perfect reminder of exactly where you are.
Les plaisirs du vin et de la table autour du monde
Wining and Dining Around the World
UN SAFARI GASTRONOMIQUE EN ITALIE | A FOOD AND WINE SAFARI IN ITALY Ferme du 15e siècle convertie en hôtelboutique, le Relais Villa Olmo est situé sur une propriété viticole et oléicole. Son safari gastronomique propose une immersion gourmande — vin, huile d’olive, truffe et fromage — le long des routes de campagne. Relais Villa Olmo is a boutique hotel in a 15thcentury farmhouse on a winery and olive oil farm. Its Chianti Food & Wine Safari lets guests immerse themselves in wine, olive oil, truffles and cheese on a backroads tour.
DÉCOUVERTE DES CRUS DE NAPA EN CALIFORNIE A DEEP DIVE INTO NAPA VINTAGES IN CALIFORNIA Enrichissez votre savoir œnologique chez Meadowood Napa Valley, qui propose 12 dégustations et cours, une consultation avec un sommelier pour planifier vos dégustations et un tour guidé en compagnie d’experts. | Expand your wine savvy at Meadowood Napa Valley. Its Wine Center offers 12 tastings and courses, a sommelier consultation to help plan your tasting-room itinerary and an insider’s tour with experts.
Les invités participent aux vendanges; l’architecture épurée de L’AND Vineyards; les invités apprennent à assembler un vin; le rouget et les crevettes d’Algarve à la sauce xeq xeq du chef David Jesus. | Guests help in the harvest of grapes; L’AND Vineyards’ seamless architecture; guests learn to blend a wine; chef David Jesus’s red mullet and Algarve shrimp with xeq xeq sauce.
DÉPART PAR | BY ENSEMBLE
FOGO ISLAND INN
Immersion dans les traditions culinaires qui s’inscrivent depuis des siècles dans le mode de vie sur cette île isolée au large de Terre-Neuve. Get a close-up view of the culinary traditions that have been a way of life for centuries on this remote island off the coast of Newfoundland.
«Presque tout ce qu’on sert se cultive ici », déclare Timothy Charles, chef du Fogo Island Inn, un hôtel au bord de l’Atlantique à 457 km au nord de St. John’s. Près de 80 % des ingrédients qui passent en cuisine proviennent de l’île et des environs. Tout un défi puisqu’il n’y a pas grand-chose qui pousse entre novembre et mai. Mais quand la terre commence à produire, c’est la frénésie pour récolter, cuisiner et mettre en conserve ses offrandes. Cet été, les visiteurs peuvent prendre part à la tâche.
L e séjour Historical Foodways and Forging the Path Forward leur donne un aperçu du travail derrière cette offre culinaire primée en lieu isolé. Pendant cinq jours, ils rencontrent des producteurs locaux, découvrent une ferme hydroponique et un projet pilote de culture de varech, et s’aventurent dans le gardemanger de l’hôtel, qui compte 400 vinaigres, condiments et conserves.
Les baies, fleurs et feuilles cueillies pendant l’une des « sept saisons » de l’île sont mises en conserve — pointes d’épinette, oseilles, chicoutais, légumes-racines et autres — et seront servies tout au long de l’année. Pour assurer une variété, l’équipe concocte un menu sur sept jours, avec trois plats principaux différents chaque soir. « C’est une expérience culinaire cumulable, explique le chef. Tous les repas sont liés entre eux et les plaisirs gustatifs s’accumulent, se renforcent. »
Cette expérience est possible grâce à un réseau de plus de 50 fournisseurs. Celui-ci reflète le statut d’entreprise sociale de l’hôtel, qui fonctionne sur le principe de partage des bénéfices. Les revenus sont réinjectés dans l’économie locale par le biais d’une approche holistique destinée à revitaliser cette communauté de pêcheurs isolée.
“Almost everything that we serve can be grown here,” says Timothy Charles, executive chef at Fogo Island Inn, perched on the edge of the Atlantic 457 kilometres north of St. John’s. The hotel kitchen sources 80 percent of its ingredients from the island and its surrounds, which is tricky, considering nothing much grows between November and May. When growing season arrives, it’s a frantic job to corral, cook and can the ingredients. This summer, guests get to be a part of the action.
The Historical Foodways and Forging the Path Forward retreat gives visitors a taste of what it’s like to stock an award-winning culinary program in such a remote place. Over a five-day stay, guests meet local producers, see a hydroponic farm and a kelp farming pilot project, and can venture into the inn’s larder, filled with 400 vinegars, condiments and preserves.
Any berry, blossom or leaf that can be gathered during one of the island’s “seven seasons” ends up in a jar, from spruce tips and sorrel to bakeapples (cloudberries) and root vegetables. All this bounty will turn up on the menu throughout the year.
To keep things exciting, the hotel kitchen operates a seven-day dinner menu, with three different mains offered each night. “We call it the cumulative dining experience,” Charles says. “All of the meals you eat relate to one another and leave you with a feeling that keeps stacking on itself.”
An ecosystem of more than 50 suppliers supports that experience. This supply chain mirrors the inn’s role as a social enterprise: it operates on a profitsharing model, and all revenues are recycled into the local economy as part of a holistic approach to help revitalize this outport fishing community.
DÉPART
Aventures culinaires participatives
Hands-on Foodie Adventures
DE LA FERME À L’ASSIETTE AU CHILI | FROM FARM TO PLATE IN CHILE
Explorez les dessous de l’agriculture et de la cuisine en Patagonie, terre de sommets, de volcans et de lacs. La ferme bio de l’Hôtel AWA est le théâtre parfait pour s’initier à la permaculture et récolter les ingrédients d’un bon lunch. | Experience what it’s like to farm and cook in Patagonia, a land of peaks, volcanoes and lakes. With Hotel AWA’s organic farm as your pantry, learn the basics of permaculture, harvesting the ingredients needed to prepare your lunch.
L’ART DE LA NOIX DE COCO DANS LES MALDIVES THE ART OF THE COCONUT IN THE MALDIVES
Découvrez le rôle de la noix de coco dans la vie des Maldiviens à l’Alila Kothaifaru Maldives. Apprenez à grimper dans un cocotier pour récolter ses fruits, prenez un cours de mixologie et relaxez le temps d’un bain et d’un massage à la noix de coco. Learn about coconut’s central role in Maldivian life. At Alila Kothaifaru Maldives, pick up the proper technique for climbing the tree to harvest its fruit, enjoy a mixology class and relax with a coconut-scented bath and massage.
LE SENS HORAIRE, D’EN HAUT À GAUCHE | CLOCKWISE FROM TOP LEFT
Le Fogo Island Inn mêle design audacieux et touches traditionnelles; le chef Timothy Charles dans son jardin; la salle à manger de l’hôtel; pétoncles fraîches, lentilles et carottes garnis d’achillée. | Fogo Island Inn combines radical design with traditional elements; chef Timothy Charles in his garden; the inn’s dining
DÉPART PAR | BY ENSEMBLE
Ce complexe hôtelier situé dans une plantation de thé regorge d’activités, de la cueillette à la préparation de la parfaite infusion. Revel in this resort’s tea plantation setting, partaking in everything from plucking leaves to brewing the perfect cuppa.
À1 980 m d’altitude, dans l’une des dernières forêts tropicales de montagne au monde, le One&Only Nyungwe House marie thé, tourisme et biodiversité au cœur d’une plantation en activité.
Lorsque les cueilleurs de la coopérative locale ne travaillent pas dans le jardin de cet hôtel axé sur le bien-être, le personnel fait visiter les plantations, explique comment cueillir les feuilles de thé et enseigne l’art de préparer la parfaite infusion au moyen du thé produit à l’usine de Gisakura, tout près.
Le thé cultivé sur la propriété est remis à la coopérative locale, qui le vend ensuite à l’usine. Les revenus qu’elle en tire lui permet de subvenir à ses besoins et ainsi d’éviter le recours au braconnage — une formule avantageuse pour la population locale, la forêt et l’hôtel.
En plus de profiter de la tranquillité du jardin, les clients bénéficient aussi du programme bien-être de l’hôtel, avec soins de spa, cours de yoga et piscine infinie chauffée, laquelle donne sur la forêt de Nyungwe, un milieu riche en biodiversité avec plusieurs espèces de plantes, de reptiles et d’oiseaux qu’on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre. « Cet endroit revitalise le corps et l’esprit », affirme Eloi Ntsinzi, directeur des ventes du One&Only Nyungwe House.
L a forêt tropicale fait partie du parc national de Nyungwe, reconnu par l’UNESCO, où trouvent refuge 13 espèces de primates. Les visiteurs peuvent faire une randonnée à la rencontre des colobes et cercopithèques de l’Hœst dans leur habitat naturel.
Cela dit, on peut aussi simplement s’imprégner des alentours et siroter une bonne tasse de thé.
About 1,980 metres up in one of the world’s last montane rainforests, tea, tourism and biodiversity combine at One&Only Nyungwe House, set on a working tea plantation.
When pluckers from the local cooperative aren’t working in this wellness resort’s garden, the staff leads guests in tours of the plantations and demonstrations on how to make the perfect cup — using tea made at the nearby Gisakura Tea Factory.
The tea grown on the property has been given over to the local cooperative, which sells the crop to the factory. The living they earn means they no longer need to poach animals to sustain themselves — a mutually beneficial formula for the local people, the rainforest and the resort.
Beyond basking in the tranquillity of the tea garden, guests benefit from the resort’s wellness program, with spa treatments, yoga classes, and a heated infinity pool overlooking the Nyungwe rainforest, a richly biodiverse environment with many species of plants, reptiles and birds found nowhere else on Earth. “It’s a place that rejuvenates your body and soul,” says Eloi Ntsinzi, sales manager for One&Only Nyungwe House.
The rainforest makes up the UNESCO-listed Nyungwe National Park, home to 13 species of primates. Guests can register for a hike to see colobus and L’Hoest’s monkeys in their natural habitat. Then again, you could simply stay in place, absorb the surroundings and pour yourself another soothing cup of tea.
Consultez votre conseiller Ensemble pour connaître les valeurs ajoutées exclusives offertes dans les hôtels en vedette. | Ask your advisor about Ensemble Exclusive Amenities at the properties in this feature.
L’heure du thé, du Royaume-Uni au Japon | Tea
Time from the U.K. to Japan
THÉ À L’ANGLAISE
À LONDRES | AFTERNOON TEA IN LONDON
La nouvelle carte de thé du NoMad prouve que cette tradition a toujours sa place au 21e siècle : scones fromage bleu et sauge, sandwichs pastrami, daïkon et moutarde, et thés d’origine, le tout servi sous un immense toit de verre. | NoMad London’s new tea menu proves that this interstitial meal still has a place in the 21st century: blue cheese and sage scones, sandwiches of pastrami, daikon and mustard, and a list of singleorigin teas — all served under a soaring glass roof.
ÉVASION DANS UN JARDIN DE THÉ À KYOTO | A TEA GARDEN ESCAPE IN KYOTO
Le jardin japonais du Hyatt Regency Kyoto donne le ton à la carte de thés du restaurant Touzan, qui propose des sandwichs au maquereau mariné, du gâteau au fromage au matcha uji et l’incontournable scone, avec crème fraîche et haricots noirs sucrés. Hyatt Regency Kyoto’s Japanese garden sets the tone for Touzan restaurant’s tea menu, which features marinated mackerel sandwiches, uji matcha cheesecake and the requisite scone, served with clotted cream and sweet black beans.
Un colobe dans la forêt tropicale; des sucreries d’inspiration africaine; les chambres sont situées dans une plantation de thé; les chefs du Nyungwe House font la part belle aux produits rwandais et aux saveurs locales. | A colobus monkey in the rainforest; African-inspired sweets; guest lodgings are set right in a tea plantation; chefs at Nyungwe House spotlight Rwandan produce and local flavours.
DÉPART PAR | BY ENSEMBLE
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À seulement 15 minutes de la vieille ville de Carthagène, Playa de Bocagrande, surplombée par de grands hôtels, est la plage parfaite pour se détendre. C’est aussi un endroit animé, avec des restaurants et bars qui bordent sa longue étendue de sable. Le cadre moderne offre un charmant contraste avec la ville historique fortifiée, que vous découvrirez dans notre guide de la journée parfaite à Carthagène en page 42. Just a 15-minute drive from Cartagena’s Old Town is Playa de Bocagrande, a golden beach fronting a skyline of high-rise hotels where you can wind down. Or, if you’re looking for a livelier scene, hop between the many bars and restaurants that abut the long stretch of sand. The modern setting is in striking contrast to the historic walled city, which you can explore in our guide to the perfect day in Cartagena on page 42.
Des boutiques éclectiques de la vieille ville aux leçons de champeta dans des clubs animés, cette ville portuaire promet une foule de découvertes. | From eclectic shops tucked in the Old Town to champeta lessons in lively dance clubs, a wealth of discoveries awaits in this storied port city.
Par | By Caitlin Walsh Miller
La vieille ville fortifiée de Carthagène, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984, et le quartier voisin de Getsemaní, ancienne enclave ouvrière en plein embourgeoisement, forment un dédale de rues qui invitent aux trouvailles. Ici, on ne sait jamais ce qui nous attend au détour d’un coin de rue : une soirée salsa improvisée, une boutique aux créations artisanales uniques ou une vue imprenable sur la mer des Caraïbes. | Cartagena’s walled Old Town, a UNESCO World Heritage Site since 1984, and the neighbouring Getsemaní area, a former working-class enclave in the throes of gentrification, are a tangle of streets made for treasure hunting. Here, you never know what awaits around the corner — an impromptu salsa street party, a boutique filled with one-of-a-kind handicrafts or a breathtaking view of the Caribbean Sea.
Il est 8 h et le quai Bodeguita de Carthagène grouille de vie. Je monte dans un hors-bord avec 20 étrangers en direction d’Islas del Rosario, un archipel de 27 îles à environ 35 km de la côte. Nous naviguons dans la baie de Carthagène, laissant derrière nous l’humidité de la ville, écrasante même tôt le matin. Le conducteur accélère, nous faisant bondir sur les vagues pour atteindre la mer des Caraïbes.
On dit que la Colombie produit les plus belles émeraudes au monde, réputées pour leur couleur, leur pureté et leur éclat. Il en va de même pour les eaux bleu-vert qui bordent Isla Grande, la plus grande île de l’archipel. Nous débarquons au Pa’ue Beach Lounge, où je saute tout de suite à l’eau. Je passe l’avant-midi à nager et à somnoler sous un abri de plage (je fais même de la planche à pagaie pour rayer ça de ma liste), jusqu’à ce qu’un préposé me serve un mojarra entier frit à la poêle. Le poisson, typique de la cuisine caribéenne, est servi avec riz brun et plantains frits. | It’s 8 a.m. and Cartagena’s Bodeguita dock is bustling. I’m boarding a powerboat alongside 20 strangers heading for the
Islas del Rosario, a 27-island archipelago about 35 kilometres off the coast. As we cruise through Cartagena Bay, the city’s humidity, powerful even early in the morning, disappears completely. Soon, we’re on the Caribbean Sea and our driver revs up as we bound over the waves. The best emeralds in the world come from Colombia, prized for their colour, clarity and sparkle. The blue-green sea around Isla Grande, the biggest island in the Rosario cluster, ticks all the same boxes. We alight at Pa’ue Beach Lounge, and I get into the water immediately. I swim-snooze-repeat my way through the morning, hopping on a paddleboard once just to say I did, until my cabana attendant shows up with a whole pan-fried mojarra. The fish, typical of Colombian Caribbean cuisine, is served with sweet brown rice and fried plantains.
01 L’archipel d’Islas del Rosario est devenu un parc national en 1988. The Islas del Rosario were designated a national park in 1988.
02 Mojarra, homard et crevettes sont au menu. | Mojarra, lobster and prawns await in Cartagena.
03 Faites votre choix entre ombre et soleil au Pa’ue Beach Lounge. Choose between sun or shade at Pa’ue Beach Lounge.
De retour à Carthagène, j’explore la vieille ville en quête de trésors cachés. La Librería Los Mártires vend des éditions originales de Gabriel García Márquez au pied d’une tour d’horloge, tandis qu’El Centro Artesano, organisme qui soutient les artisans indigènes, propose des trouvailles ludiques et modernes. Chez Artesanías de Colombia, j’achète deux tirelires jaune moutarde taillées dans du totumo, un fruit non comestible à l’écorce dure. St. Dom met plutôt de l’avant des designers colombiens qui revisitent l’artisanat traditionnel en version chic.
Après tout ce magasinage, je m’arrête dans un café, La Esquina Del Pandebono, pour déguster leur pain au fromage moelleux et un verre de jus de lulo bien acidulé. Puis, je m’attable sur le toit du Mirador Gastro Bar, spécialiste des saveurs colombiennes, où je commande un trio de ceviches. Je prends le temps de siroter mon cocktail épicé à la mangue et au rhum brun en regardant la Plaza de los Coches s’animer au coucher du soleil.
Back in Cartagena, I wind my way through the Old Town in search of hidden treasures. Librería Los Mártires sells first editions of novelist Gabriel García Márquez at the base of the famous clock tower. There are playful, modern finds at El Centro Artesano, an organization that works with Indigenous artisans, while at Artesanías de Colombia, I pick up two mustardyellow piggy banks carved out of totumo, an inedible fruit with a hard rind. St. Dom carries higher-end Colombian designers who do chic updates on classic accessories.
After all that browsing, I stop by a corner café called La Esquina Del Pandebono for its fluffy cheese bread and a glass of tart lulo juice. From there, I secure a rooftop table at Mirador Gastro Bar, specializing in Colombian flavours, where I order a trio of ceviches and a spicy mango-inflected dark-rum cocktail. It’s the ideal drink to linger over, watching the Plaza de los Coches come alive as the sun sets.
Il est près de 18 h quand j’arrive à la Plaza de la Trinidad, au cœur de Getsemaní. J’y ai rendez-vous avec Danny Stark, qui dirige l’agence Beyond the Wall Cartagena, pour une initiation à la champeta , un style de danse et de musique qui mêle les rythmes afro-caribéens.
En marchant dans les rues étroites, Danny déballe ses connaissances sur la champeta, de ses origines au 18e siècle jusqu’aux fêtes de picó modernes, où quelque 10 000 personnes se rassemblent pour écouter de la champeta diffusée via d’immenses systèmes de son. La visite se termine au Club Los Carpinteros, où je danse au son de Mr Black El Presidente et Kevin Florez. Getsemaní abrite aussi le restaurant le plus couru en ville. Celele, qui s’est taillé une place parmi les 50 meilleurs restos d’Amérique latine en 2023, occupe un bâtiment colonial où le chef Jaime Rodríguez Camacho sert une cuisine fusion quasi expérimentale. Sa burrata avec melon d’eau rôti et gaspacho d’hibiscus ainsi que sa crème au chocolat
avec gel de tamarin, piments doux et crumble de graines et de maïs, couronnent parfaitement ma journée. | It’s about 6 p.m. when I get to Plaza de la Trinidad, the heart of the Getsemaní neighbourhood. I’m meeting Danny Stark, who runs the tour company Beyond the Wall Cartagena, for an intro to champeta, a dance and music style that blends Afro-Caribbean rhythms.
As we meander through the narrow streets, Stark rattles off his knowledge of champeta, from its origins in the 18th century to today’s “picó parties” — gatherings of 10,000-plus to hear champeta blasted out of building-size sound systems. We end our tour at Club Los Carpinteros, where I dance to the sounds of Mr Black El Presidente and Kevin Florez.
Getsemaní is also home to Cartagena’s buzziest restaurant. Celele, named one of Latin America’s 50 Best Restaurants in 2023, is tucked inside a colonial house, where chef Jaime Rodríguez Camacho serves up quasi-experimental fusion cuisine. His burrata with roasted watermelon and hibiscus gazpacho, and dessert of chocolate cream served with tamarind gel, sweet chilies and a seeds and corn crumble, perfectly cap off my day.
DÉPART PAR | BY ENSEMBLE
WHERE TO STAY
Situé dans un ancien couvent, le Sofitel Legend Santa Clara Cartagena conjugue parfaitement histoire et luxe. Sa piscine bordée de palmiers et ses jardin luxuriants procurent un répit de la chaleur et l’humidité de la ville. | Set in a former convent, Sofitel Legend Santa Clara Cartagena seamlessly blends history and luxury. Its palm-lined swimming pool and lush gardens offer an unparalleled respite from the city’s heat and humidity.
Descendez à terre pour explorer la capitale de l’Alaska, où les rencontres avec la faune sont aussi captivantes que son passé haut en couleur. Step ashore to discover the Alaskan capital, where close encounters with wildlife are as captivating as the region’s colourful past.
Par | By Brett Walther
Des forêts pluviales embrumées et de petites cascades de montagne où l’eau tombe tel un ruban vous accueillent sur le chemin du port de Juneau. Une surprise vous attend : vous accostez en plein centre-ville. C’est là toute l’ironie de Juneau. La seule capitale d’un État continental qui n’est pas accessible par la route le devient aux passagers d’un navire de croisière. Une fois à terre, vous trouverez des bus prêts à amener les explorateurs jusqu’au glacier Mendenhall Vous êtes aussi près du Goldbelt Tram, un téléphérique qui vous emmènera à 550 m d’altitude sur les pentes du mont Roberts pour une vue spectaculaire sur la ville. Poursuivez votre route depuis les quais pour découvrir le centre compact de cette charmante ville, avec ses devantures de magasins du début du siècle.
As you come into port at Juneau, sailing past mist-shrouded rainforests and delicate, ribbon-like mountain waterfalls, there’s a further wonder in store: You’re docking right in the city’s downtown. The irony of Juneau — the only continental state capital not reachable by road — is how accessible it is for cruise-ship passengers. After disembarking, you’ll find an endless succession of buses shuttling explorers to the nearby Mendenhall Glacier. It’s also mere steps to the Goldbelt Tram, which will whisk you 550 metres up the slopes of Mount Roberts for spectacular views over Juneau. Carry on from the docks to discover this delightful city’s compact centre, complete with turn-of-the-century storefronts.
Monnaie | Currency
Dollar américain | United States dollar
Langue | Language
Anglais | English
Pourboire | Tipping
15 à 20 % | 15%-20%
Température | Temperature
Moyennes maximales journalières de 1 °C (janvier) à 18 °C (juillet).
Average daily highs range from 1°C (January) to 18°C (July).
1880
Les prospecteurs Joe Juneau et Richard Harris trouvent de l’or dans une rivière du bassin Silverbow, en Alaska. | Prospectors Joe Juneau and Richard Harris strike gold panning a river in Alaska’s Silverbow Basin.
Un vote est organisé pour donner un nom à la colonie qui a vu le jour au pied de cette rivière. Joe Juneau réussit à faire pression pour qu’elle porte son nom. | A vote is held to name the settlement that’s sprung up at the base of that river. Joe Juneau successfully lobbies to have it named after himself.
La fermeture de l’Alaska Juneau Gold Mining Company marque la fin de la ruée vers l’or dans la ville. | The closure of the Alaska Juneau Gold Mining Company marks the end of the city’s gold rush.
EAT THIS
Les « meilleures pattes de la ville » sont aussi les plus faciles d’accès pour les croisiéristes. De longues files se forment devant le Tracy’s King Crab Shack, au bord de l’eau, qui propose un baril de trois livres rempli de pattes de crabe royal. C’est un repas gargantuesque à partager, mais tout ce beurre fondu pourrait vous inciter à le déguster en solo. | It turns out the “best legs in town” are also the most convenient for cruisers. Located right on the waterfront, Tracy’s King Crab Shack draws famously long lines for its threepound buckets of king crab legs. It’s a monster-sized meal that’s meant to be shared — but all that melted butter could tempt you to make it a solo effort.
Pacific Halibut
Que vous optiez pour celui du camion à tacos Deckhand Dave, au centre-ville, ou celui que vous attraperez vous-même en louant un bateau de pêche, le flétan local vous ravira par sa fraîcheur. | Whether you hit up Deckhand Dave’s fish taco truck downtown or charter a fishing boat to catch your own, you won’t find fresher — or flakier — halibut anywhere.
À NOTER
La haute saison des baleines Peak Whale Watching
Les occasions d’observer les baleines ne manquent pas entre avril et novembre, quand environ 600 baleines à bosse, qui préfèrent sagement passer l’hiver à Hawaï, empruntent le passage intérieur nord. Le spectacle le plus impressionnant a lieu en juillet et en août, lorsque ces énormes mammifères se lancent dans une chasse en groupe en soufflant des « filets » de bulles par leurs évents afin de piéger les poissons qui nagent au-dessus. Les observateurs sont récompensés de leur patience lorsque toutes les baleines surgissent, gueule grande ouverte, pour dévorer leurs proies désorientées. | Whalewatching opportunities abound between April and November, when the northern Inside Passage is home to around 600 humpback whales (who wisely prefer to winter in Hawai‘i). The most impressive spectacle, however, is reserved for July and August, when these massive mammals engage in a cooperative hunting behaviour known as bubble-net feeding, casting “nets” of bubbles from their blowholes to corral fish swimming above. The payoff for patient whalewatchers comes when members of the pod burst from the depths — mouths wide open — to devour their encircled prey.
TIME TRAVEL
Sortez du musée
Think Outside the Museum
L’Alaska State Museum offre un bel aperçu du passé de Juneau, mais ces expériences immersives donnent vie à la riche histoire de la région. | Although the Alaska State Museum is great for a glimpse of Juneau’s past, these immersive experiences bring the region’s rich history to life.
Sentinel Island Lighthouse
Une série de catastrophes maritimes a entraîné la construction de plusieurs phares le long du passage intérieur, dont ce joyau, qui sert également de tour d’observation des baleines. | A series of maritime disasters prompted the construction of several lighthouses along the Inside Passage, including this gem, which serves double duty as a whale-watching tower.
AJ Mine Gastineau Mill
Partez sous terre pour une visite de ce qui fut jadis la plus grande usine de traitement d’or au monde, puis essayezvous à l’orpaillage. | Venture underground on a tour of what was once the world’s largest gold-producing mill, then try your hand at panning.
Sealaska Heritage Institute
Des conférenciers passionnants, des œuvres d’art impressionnantes et des expositions interactives vous plongent dans la culture autochtone du sud-est de l’Alaska. | Engaging speakers, awe-inspiring artwork and interactive exhibits immerse you in Southeast Alaskan Native culture.
Rendez-vous sur l’île Admiralty
Fly to Admiralty Island
Un vol de 30 minutes en hydravion au sud de Juneau vous mènera à une île connue des Tlingits sous le nom de Kootznoowoo, ou « forteresse des ours ». Avec une population de 1 600 ours bruns (l’une des plus fortes concentrations de l’espèce sur Terre), c’est l’endroit idéal pour observer ces puissants prédateurs. Montez en haut de la tour d’observation pour les voir en train de pêcher le saumon. | A 30-minute floatplane ride south of Juneau will take you to an island known to the native Tlingit as Kootznoowoo, or “Fortress of the bears.” With a brown-bear population 1,600 strong — one of the highest concentrations of the species on Earth — there’s no better place to see these powerful predators in action. Scale the observation tower to spot them fishing for salmon.
Les prospecteurs ont souvent tout misé pour trouver le bon filon. Retrouvez cet esprit pionnier avec un jeu de dés en bois d’orignal, fabriqué à la main par l’un des artisans autochtones en vedette au Tripp’s Mt. Juneau Trading Post. | Prospectors often gambled it all for a chance at striking the motherlode. Channel that frontier spirit with a set of moose-antler dice, handcrafted by one of the Indigenous artisans showcased at Tripp’s Mt. Juneau Trading Post.
INCONTOURNABLE
CAN’T MISS
Accès libre au glacier
All-access Glacier
Après un tour guidé en kayak sur le lac Mendenhall, troquez vos pagaies contre des crampons et escaladez le glacier du même nom. Gardez l’œil sur les profondes crevasses glaciaires, qui laissent entrevoir les cavernes de glace qui se forment parfois en contrebas. After crossing Mendenhall Lake on a guided kayak excursion, you can trade your paddles for crampons and scale the Mendenhall Glacier itself. Be on the lookout for deep glacial crevasses, which give hints of the eerie ice caves that occasionally form below.
Existe-t-il un plus beau mariage que celui des arts de la table et du voyage? Princess propose un menu varié de cuisines pour satisfaire tous les palais, ainsi que des programmes culinaires et vinicoles à bord qui racontent une histoire à chaque bouchée et gorgée.
Repas de sept plats qui titillent tous les sens, mets de saison concoctés avec des ingrédients régionaux ou pointe d’une pizza exceptionnelle en mer, gâtez le gastronome qui sommeille en vous lors de chaque croisière. Et mangez à votre rythme avec une salle à manger principale flexible qui offre un service traditionnel (même table, même serveur chaque soir) ainsi que des tables avec ou sans réservation.
RESTAURANTS DÉCONTRACTÉS
Savourez du poisson-frites au pub irlandais O’Malley’s. Partagez une pizza à la pâte pétrie main chez Alfredo’s Pizzeria. Laissez-vous tenter par les fruits de mer du Crab Shack. Quelle que soit votre envie, Princess a tout prévu, des sushis au barbecue en passant par les glaces.
REPAS EXPÉRIENTIELS
Perdez-vous dans la richesse d’un récit culinaire avec 360: An Extraordinary Experience ou savourez le cadre intime des tables Chef’s Table et Chef’s Table Lumiere. Disparaissez dans un monde de création de cocktails et de magie sur le thème de l’époque victorienne au Spellbound by Magic Castle. Vivez un voyage gastronomique imaginatif inspiré par un artiste à Love by Britto.
Savourez des steaks de première qualité au Crown GrillMS. Dégustez des pâtes faites à la main chez Sabatini’sMS Italian Trattoria. Découvrez des bisques, des plats au four et des grillades au Catch by Rudi. Coupez un steak parfait chez Butcher’s Block by Dario. Et goûtez les œuvres d’un maître de la cuisine japonaise moderne au Makoto Ocean.
Exclusivité Princess : développez votre palais grâce aux partenariats de Princess avec deux vignobles emblématiques de la vallée de Napa, Silverado Vineyards et Caymus Vineyards. Savourez des repas transcendants parfaitement associés à des vins pour l’expérience gastronomique suprême. Les mets et le vin vont de pair comme… Princess et vin : ils ont même reçu un prix d’excellence de Wine Spectator1.
Merci d’avoir voyagé avec nous dans le dernier numéro du magazine Départ d’Ensemble. Passez des pages à la réalité en commençant à planifier votre prochain voyage avec votre conseiller en voyages Ensemble. | Thank you for travelling with us in the latest issue of Départ by Ensemble. Start planning your next journey — beyond these pages — with your trusted Ensemble travel advisor.