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Dis-moi, vitrine… De plus en plus discrètes et de moins en moins énergivores, les vitrines réfrigérées tendent à se fondre dans le décor pour faire la part belle aux produits. en libre-service ou en service arrière, elles deviennent de véritables assistantes à la vente. FréDériC tHuAl
E
lles sont partout. Omniprésentes dans la grande distribution, la restauration collective, les chaînes de restauration commerciale, chez les traiteurs, dans les boulangeries-pâtisseries, le snacking, la boucherie, les fromageries, les chocolatiers ou encore la vente de sushi…, les vitrines réfrigérées d’aujourd’hui n’ont plus guère de ressemblance avec les modèles d’antan. « Hier, il s’agissait de mettre les produits le plus bas possible et de charger la mule. Aujourd’hui, les produits doivent être visibles, éclatés dans l’espace. L‘objectif est d’avoir une multitude d’articles pas forcément en grande quantité. Et de pouvoir faire un réassort au quotidien et de se fondre dans le décor, observe Patrick Chtepa, directeur d’europrojet, concepteur et distributeur de vitrines réfrigérées. Tout ce qui a besoin d’être réfrigéré et présenté entre dans une
vitrine. Pour vendre un produit, il faut le montrer. Mais comme les serveurs chez les tables étoilées, les vitrines doivent se faire oublier. » une poiGnée De FaBricants tricoLores
De lieu de stockage, elles sont devenues de véritables assistantes à la vente. mais la mue est récente pour ces équipements, réputés énergivores, oubliés de l’innovation technologique. Au point que les fabricants ont progressivement disparu de notre territoire pour laisser la part belle aux productions chinoises qui occupent aujourd’hui 80 % du marché. Pour le reste, ils sont une poignée de fabricants français (rGr, OCF, Seda, marrel Concept, Forgel, FmA…) et de distributeurs (eberhardt, europrojet…), appuyés sur des fabrications italiennes, portugaises, espagnoles… à opérer sur des niches très seg-
Néorestauration 606 - Avril 2022