link2fleet 255 FR

2 5 5 - novemb re - déc embre 20 23

» dossier.

Faites rimer sécurité avec optimisation des coûts » event. link2fleet awards 2023 : découvrez tous les vainqueurs. » fleet management. Cotisation CO2 : jusqu'à 225% d'augmentation. » mobilité. Budget de mobilité : une nouvelle formule qui simplifie l’administration. » véhicules. Essai TCO de la Polestar 2, ZE Company Car of the Year 2023. » LCV. Stellantis passe à l’offensive et dévoile une nouvelle gamme.

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SO MM A I R E

2 55 - novemb re - déc embre 20 23

E D ITO

2 5 5 - n ove mbre - décem bre 2023

Electrique au volant, accident au tournant?

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Faites rimer sécurité avec optimisation des coûts

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On ne le dira jamais assez : les voitures de société sont le moteur de l’électrification du parc belge. Mais il semblerait aussi qu’elles soient en

partie responsables du nombre de blessés sur nos routes. C’est en tout cas la conclusion qu’on pourrait tirer à la lecture d’une récente enquête de VIAS,

link2fleet awards 2023

l’Institut belge pour la sécurité routière, sur le nombre d’accidents en Belgique.

0 6 600 invités conquis par la nouvelle formule de

Selon cette enquête, 425 accidents avec lésions corporelles impliquaient une

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chiffre au total des accidents avec blessures corporelles tous types de

l’événement

écouvrez tous les lauréats des link2fleet D awards 2023

event

1 4 FEBIAC organise un événement B2B en collaboration avec link2fleet

voiture électrique en 2021, soit plus d’un accident par jour. Si on compare ce véhicules confondus - y compris vélos, motos, camions, etc. - ceux impliquant une voiture électrique représentaient plus de 1 % de la totalité alors que la part des véhicules 100 % électriques dans le parc roulant belge était encore inférieure à 1 % cette année-là.

fleet management

1 6 Contribution CO : jusqu’à 225% d’augmentation 2

pour certains modèles

dossier - sécurité

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Sécurité, la clef pour économiser oins de tués, mais des usagers toujours plus M ‘faibles’ afety-policy : l’intégrer intelligemment et S efficacement

mobilité

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éussir la mise en place de sa politique de R mobilité e covoiturage pour réduire votre empreinte L écologique ssai vélo Specter 1 : technologie de pointe sur E 2 roues

véhicules

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Paradoxal quand on sait que les voitures les plus récentes, et à fortiori les voitures électriques, sont équipées d’une panoplie toujours plus large de systèmes ADAS dont le but est justement… de réduire les risques d’accidents. Évidemment, le fonctionnement silencieux des voitures électriques est certainement responsable d’un nombre plus élevé d’accidents sur des parkings ou des passages piétons, tout comme le poids plus élevé de ces véhicules a forcément aussi un impact sur les conséquences en cas de collision avec un usager faible ou un véhicule plus léger.

ue vaut la Polestar 2, élue ZE Company car of Q the year 2023?

5 3 Tendance : les monovolumes n’ont pas dit leur dernier mot

LCV

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« Les voitures électriques seraient donc plus souvent impliquées dans des accidents avec blessés que leurs homologues thermiques. »

Sans oublier que les voitures électriques sont généralement plus puissantes et développent davantage de couple directement, ce qui peut surprendre certains conducteurs novices.

Sachant que plus de 80 % des voitures électriques sont enregistrées au nom d’une société, ces chiffres soulignent plus que jamais toute l’importance de

ssai Renault Trafic E-Tech Electric : le chainon E manquant

06 21

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mettre en place une politique de sécurité pour vos conducteurs et votre flotte.

Si nous devions déplorer l’absence de vainqueur pour le safety award lors des link2fleet awards 2021 parce qu’aucun dossier de candidature ne mettait l’accent sur cette problématique, nous avons pu décerner 2 awards dans cette même catégorie cette année tant les candidats avaient au contraire misé sur l’importance de la sécurité dans leur politique fleet. On serait donc sur la bonne voie...

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Damien Malvetti - dmalvetti@link2fleet.com

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COLOPH O N

CON T R IBUT IN G EX PERTS

ed i t o rial te a m Damien Malvetti. dmalvetti@link2fleet.com Jeroen Evens. jevens@link2fleet.com

Michel Willems Owner Mobilitas

Thierry Devresse CEO @ MMBB

Michel est actif depuis plus de 20 ans chez Mobilitas. Une entreprise créée en 2001, spécialisée dans le conseil fiscal, les formations et la consultance pour les secteurs fleet & automotive avec des branches en Belgique et en Allemagne.

Fort de son expérience dans le secteur du leasing, notamment chez Athlon, Thierry Devresse connaît et suit parfaitement les évolutions du métier de fleet/mobility manager.

C’est dans le but d’aider les entreprises à mettre en place leur politique de mobilité et de les conseiller qu’il a créé, en 2020, sa propre entreprise : My Mobility Budget Butler.

sa l es & m arke ting te a m Sigrid Nauwelaerts. snauwelaerts@link2fleet.com Bram Scheers. bscheers@link2fleet.com Stijn Tersago. stersago@link2fleet.com Charlotte Balcaen. cbalcaen@link2fleet.com

p ro d uction

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ed ito r

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Claudia Lilien. clilien@link2fleet.com Yannick Mathieu. ymathieu@link2fleet.com

voitures de société

à partir du 1er janvier 2023 de Powerdale

de leasing, mais répondra aux nouveaux besoins de mobilité des futures générations »

»M otos de société : avantageux sur le plan fiscal

LA TENDANCE : La voiture de société épargnée en 2024 link2fleet srl Chaussée de Theux 32, 4802 Heusy (Verviers) Phone: +32 16 66 14 75 info@link2fleet.com

Le gouvernement fédéral a récemment présenté son budget pour l’année 2024.

Bonne nouvelle : il ne contient aucune nouvelle mesure fiscale concernant la voiture de société. Celle-ci sera donc fiscalement épargnée durant l’année à venir, sachant évidemment que les gestionnaires de flotte sont déjà bien occupés avec la transition énergétique en cours.

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LE CHIFFRE : 30.000 Lancé voici à peine quelques années, le leasing de vélos est un véritable succès chez KBC Autolease. Pour preuve, le loueur vient déjà de livrer son 30.000e vélo. Il s’agit d’un modèle Stroomer livré à la société Energyking. « Ce chiffre est un cap important. On peut indéniablement parler d’un succès de taille. Le leasing vélo est devenu un élément incontournable de l’offre de mobilité des employeurs et a encore beaucoup de potentiel », a déclaré Wannes Vermost, CEO de KBC Autolease.

4 » link2fleet 255

LA NEWS : Ayvens, le nouveau nom d’ALD Automotive l LeasePlan La fusion d’ALD Automotive l LeasePlan a passé un cap supplémentaire mi-octobre puisque le nom et l’identité visuelle de la nouvelle entité ont été dévoilés. « Ayvens est un nom mémorable, simple mais statutaire qui indique la voie à suivre pour progresser. Il est accompagné d’un logo qui représente les deux entreprises se rassemblant pour former une seule équipe, travaillant ensemble dans un objectif commun, avec à sa base une fondation forte, stable, et une forme fluide ascendante symbolisant le progrès et le dynamisme », indiquait le communiqué.

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» li nk2fle et fo r u m & aw ards

forum & awards 2023

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600 invités conquis par la nouvelle formule de l’événement L'édition 2023 des link2fleet forum & awards, qui s'est tenue le 10 octobre dernier au Silo de Bruxelles, a une nouvelle fois été un succès. Près de 600 invités avaient répondu présents pour assister à ce que beaucoup qualifient comme étant L'événement fleet à ne pas manquer pour les gestionnaires de flotte et de mobilité. par link2fleet team

» 1 » Quelques 600 invités étaient au rendez-vous.

2 » Virginie Claes assurait une nouvelle fois la présentation aux côtés de Damien Malvetti.

3 » Pour pimenter la soirée, link2fleet avait fait appel à un serveur un peu… particulier !

6 » link2fleet 255

Pour cette édition 2023, les équipes de link2fleet avaient décidé d’investir un tout nouveau lieu : le SILO à Bruxelles. L’occasion de revoir entièrement le set-up de l’événement, dont la décoration s’inspirait de la nature dans une ambiance très lumineuse.

Outre ce déménagement, le concept de l’événement avait aussi été revu, avec la suppression de la partie forum pour concentrer uniquement la cérémonie sur la remise des awards. « Le secteur du fleet et de la mobilité n’a jamais autant évolué que ces dernières années. Le métier de gestionnaire de flotte est à des années lumières de ce qu’il était il y a encore 10 ans.

L’électrification, la sécurité, la digitalisation, l’émer-

gence de la mobilité alternative ont profondément complexifié la tâche des gestionnaires de flotte et de mobilité et ont fait naître de nombreux nouveaux métiers et acteurs dans le secteur. Aujourd’hui plus que jamais, il est primordial de mettre en évidence les best practices du secteur et toutes les innovations qui voient le jour », expose Damien Malvetti, Editorial Director de link2fleet.

Nouvelles dénominations Et pour encore mieux coller à la réalité du métier de gestionnaire de flotte tel qu’il est aujourd’hui, link2fleet avait aussi décidé de revoir les dénominations de cer-

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tains prix. L’ancien ‘green fleet award’ est devenu le « sustainable project award », tandis que le ‘fleet owner of the year’ est tout naturellement devenu le ‘fleet & mobility owner of the year’. Des évolutions qui ont été saluées par le public présent chaque année de plus en plus nombreux.

Les meilleurs dealers fleet de chaque région du pays se sont vus décernés un award, tout comme la ZE Company Car of the year, autrement dit, la meilleure voiture zéro émission selon les gestionnaires de flotte présents à notre link2fleet Zero Emission Experience Event du 13 juin dernier.

Outre les prix décernés aux gestionnaires de flotte, le fleet & mobility start-up challenge a récompensé le projet le plus innovant émanant d’une jeune entreprise, tandis que les sociétés de leasing ont été mises à l’honneur via un prix spécial qui couronnait un projet innovant au sein de leur offre. n

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4 » Après la cérémonie, les invités ont pu profiter du diner dans une seconde salle.

5 » Cette année, link2fleet avait déménagé au SILO, une ancienne brasserie.

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6 » Les vainqueurs fleet & mobility owners sont repartis avec deux trophées.

7 » Les représentants de start-up ont eu l’opportunité de venir présenter leur concept sur scène.

8 » Le set-up du link2fleet Village avait été entièrement revu.

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» li nk2fle et fo r u m & aw ards forum & awards 2023

Dries Dennequin (Fluvius) est le fleet & mobility owner of the year 2023

C’est donc Dries Dennequin, Fleet Manager de Fluvius, qui succède à Michaël De Meyer (Umicore) au titre de fleet & mobility owner of the year 2023. Il est suivi sur le podium de Gwenny Simoens (Liantis) et de Christina Bellemans (Orange).

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Dries Dennequin - Fluvius

Si le dossier de Dries Dennequin a particulièrement séduit notre jury d’experts du fleet et de la mobilité, c’est parce qu’il était innovant en bien des points. D’abord en matière de durabilité puisqu’à l’heure actuelle, 64 % de la flotte de 1.117 véhicules particuliers est déjà passée au full électrique ou au PHEV et affiche un taux de CO2 particulièrement faible de 61 g/km. Le but est d’avoir une flotte entièrement électrique d’ici à 2028.

par Damien Malvetti

1 » Dries Dennequin (Fluvius) entouré de Bart Jacobs (TotalEnergies) et Bart Van Rossen (Ford).

8 » link2fleet 255

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Un cheminent qui a déjà été lancé dès 2014 avec l’introduction d’un budget leasing plus élevé pour les modèles électriques.

Tout comme les consommations de carburant, les sessions de recharge des collaborateurs sont tenues à l’œil et celui qui ne charge pas assez est interpellé.

Sur les parkings de l’entreprise, l’infrastructure de recharge se développe pour arriver à un objectif de 50 % des places de parking équipées d’une borne. A ce niveau, Fluvius a décidé de sortir les bornes des contrats de leasing pour proposer des solutions plus personnalisées et sur mesure à ses collaborateurs.

L’offre de mobilité alternative de Fluvius est complète avec du vélo (320 vélos en leasing), du transport en commun, du covoiturage, des bureaux satellites et du télétravail jusqu’à 4 jours/semaine, etc.

Enfin, en matière de sécurité, consultez l’article de la page suivante puisque Fluvius est aussi reparti avec l’award d’argent dans cette catégorie.

Gwenny Simoen - Liantis

Le jury de link2fleet a offert la seconde marche du podium à Gwenny Simoen de Liantis. En à peine quelques mois d’activité, la jeune femme a mis en place de très nombreux projets au sein de la flotte et en matière de mobilité.

L’entreprise possède 676 voitures en flotte et attend livraison de… 291 véhicules supplémentaires. Si le diesel est encore prépondérant à l’heure actuelle (90 % du parc), depuis le 1er janvier, seuls des modèles 100 % électriques peuvent encore être commandés.

Pour que cette opération soit neutre en coût, Gwenny Simoen a décidé d’allonger les contrats des véhicules d’un an (60 mois) et de réduire le kilométrage annuel à 25.000. Seule l’infrastructure de recharge n’est pas prise en compte dans le calcul qui aboutit à une - quasi - neutralité financière.

Via son plan cafétéria, Liantis donne la possibilité à ses collaborateurs d’opter pour une voiture de société, avec un échange maximum de 650 euros/mois du salaire brut. Ces collaborateurs n’ont toutefois pas droit à une carte carburant ou à une borne de recharge à domicile et ne sont pas contraints d’utiliser cette voiture pour venir travailler.

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Actuellement, l’entreprise dispose de 155 bornes de recharge sur ses parkings, mais l’objectif est d’en ajouter encore 280 à moyen terme (2027).

Sur le plan de la mobilité, Liantis privilégie la réduction des déplacements via le télétravail, mais les collaborateurs peuvent prendre le train gratuitement ou le vélo puisque 56 % des collaborateurs habitent à moins de 20 km de leur lieu de travail.

Christina Bellemans - Orange

Christina Bellemans, Payroll & Fleet Manager Expert chez Orange est repartie avec la troisième place du podium. Les points forts de sa politique fleet ? Un suivi rigoureux de tous les aspects par elle-même, y compris le respect des règles de la car-policy par les conducteurs en faisant épisodiquement des contrôles surprises.

La car-policy justement a été revue tout récemment pour les nouveaux véhicules commandés. Avec la reprise des activités de VOO, Orange vient d’accueillir 800 véhicules supplémentaires dans sa flotte, qui en comptait jusqu’alors 775.

Afin de réduire le TCO, il a été décidé de prolonger les contrats de leasing de 4 à 5 ans et d’en extraire la gestion des bornes de recharge, désormais confiée à un partenaire externe.

Orange a introduit un plan cafétéria depuis 2019, qui donne droit à un vélo en leasing et a implémenté un budget de mobilité propre depuis 2021 afin de donner accès à d’autres formes de mobilité à ses collaborateurs. Le budget fédéral de mobilité sera, lui, implémenté le 1er janvier 2024.

Afin de favoriser l’usage du vélo, les employés qui l’utilisent reçoivent par jour d’utilisation un budget de 5€ dans leur plan cafétéria. Des journées d’atelier réparation vélo sont également organisées ponctuellement, tandis que des ambassadeurs vélo encadrent et motivent leurs collègues à utiliser un deux roues pour leurs déplacements.

Dries Dennequin, Gwenny Simoen et Christina Bellemans ont reçu leur award des mains de Bart Van Rossen (Ford) et Bart Jacobs (TotalEnergies). Dries Dennequin a, en plus, reçu en cadeau un membership d’un an à l’association BFFM de la part de Véronique Bruneel.

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2 » Gwenny Simoen (Liantis) a remporté la seconde place du podium. .

3 » Une très belle troisième place pour Christina Bellemans (Orange)

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» li nk2fle et fo r u m & aw ards

S’il y deux ans, nous devions malheureusement déplorer l’absence d’un Safety award parce qu’aucun dossier ne mettait l’accent sur cet aspect de la gestion de flotte, il en a été tout autrement cette année. Ce n’est pas un, mais deux gestionnaires de flotte qui ont été félicités par notre jury pour leur politique en matière de sécurité.

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Steven Van den Bosch - DHL Express

Steven Van den Bosch le martèle sans cesse: « la sécurité de notre personnel est notre priorité chez DHL Express. Notre objectif : c’est 0 % d’accident ! ».

En plus de formations à la sécurité, de nombreuses campagnes de sensibilisation des coursiers sont donc menées en interne avec des objectifs clairs : une réduction de 10 % des coûts liés aux sinistres la première année et de 20 % la seconde année.

Et parce que la sécurité va bien au-delà de ce qui se passe derrière le volant, l’entreprise déploie aussi des moyens pour réduire les accidents de travail par exemple lors de la sortie du coursier par les portes latérales. Des poignées ont ainsi notamment été apposées dans tous les véhicules pour soutenir le coursier lors de sa descente et remontée.

Le personnel est en plus incité à jouer le jeu de façon très intelligente ! Celui qui conduit sans dégâts peut gagner des jours de congés supplémentaires. A l’inverse, ceux qui sont à l’origine de trop de dégâts peuvent être sanctionnés financièrement.

Toute cette politique de prévention a mené à une réduction de 31 % des frais de réparation ces 2 dernières années et de 5 % du TCO de la flotte de DHL Express. Voilà qui méritait bien une première place à notre link2fleet safety project award !

4 » Dries Dennequin et Steven Van den Bosch récompensés pour leur politique de sécurité.

Dries Dennequin - Fluvius

Dries Dennequin, de Fluvius, mise lui aussi beaucoup sur la sécurité dans sa politique fleet. Il faut dire 4

10 » link2fleet 255

qu’avec plus de 5.500 membres du personnel et quelques 1.100 véhicules sur la route, les risques sont élevés. Dries Dennequin le déplore : « il y a encore trop d’accidents chez Fluvius. Mais notre but est d’arriver à 0 ».

Par accident, il entend aussi évidemment des accidents liés à un mauvais chargement du matériel dans le véhicule par exemple. Un folder avec des images de ‘bonnes pratiques’ est mis à disposition du personnel pour l’aider à ranger son matériel dans le véhicule de façon sécuritaire. Et des contrôles surprises ont lieu de temps en temps pour s’assurer que ces règles sont bien respectées.

Pour assurer la sécurité des collaborateurs sur la route, une série d’options est obligatoire sur tous les types de véhicules : caméras, radars de recul, navigation, etc. Tous les dégâts sont répertoriés et suivis pour avoir une vue claire et globale des sinistres et de leur coûts, mais aussi des mauvais conducteurs.

Pour les sensibiliser à s’améliorer, des campagnes de communication sont régulièrement menées dans l’entreprise et via le portail intranet et des formations sont dispensées aux jeunes conducteurs.

Et pour les bons élèves, il y aussi une récompense : des réductions sur les pneus hiver pour leur voiture privée.

C’est à Al Pijnacker (AON) qu’est revenu l’honneur de remettre les trophées aux deux vainqueurs.

Sustainable Project Outre le safety project award, Steven Van den Bosch, Fleet & Purchase Manager de DHL Express est aussi reparti avec l’award qui met en lumière le projet le plus durable.

Chez DHL Express, la prise de conscience des enjeux environnementaux ne date pas d’hier. La société de livraison jouait déjà les pionniers il y a 10 ans en introduisant des véhicules utilitaires légers équipés au CNG dans sa flotte. Et en 2015, elle introduisait le premier véhicule 100 % électrique. Résultat : aujourd’hui une grande partie de sa flotte de camionnettes est 100 % électrique.

Au niveau de la flotte de voitures de société, le diesel est encore prépondérant aujourd’hui (66 %), tandis que l’hybride plug-in représente 26 % et le full électrique 8 %. Mais les projections pour 2026 annoncent un retournement complet de situation avec une part de 58 % pour les EV, 39 % de PHEV et seulement 3 %

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de diesel pour une flotte qui représente tout de même près de 600 véhicules.

Chez DHL, les employés bénéficiant d’une voiture de société peuvent opter soit pour un modèle dans une liste de véhicules, soit pour un budget TCO, en fonction de leur statut dans l’entreprise.

Si les conducteurs de voitures de société reçoivent bien une borne à la maison quand c’est possible et un pass pour la recharge publique, les véhicules utilitaires légers ne peuvent être rechargés que sur le site de l’entreprise, ce qui permet de garder les coûts de recharge de ces véhicules entièrement sous contrôle.

Steven Van den Bosch s’est vu remettre son trophée par Geert Markey (VAB)

Société spécialisée dans le développement de logiciels pour le secteur financier, Isabel Group s’est démarqué par sa politique de mobilité parfaitement bien ficelée par Géraldine Valentini et Karin Van Reepingen.

Pour faciliter l’accès à ses bureaux et inciter ses collaborateurs à opter pour un moyen de transport plus écologique que la voiture individuelle, Isabel Group a décidé voici déjà plusieurs années de déménager ses différents bureaux à proximité de gares. Résultat : le train est devenu le moyen de transport préféré de 69 % des collaborateurs. La voiture celui de 20 % et le vélo de 5 %.

L’entreprise a mis en place le budget de mobilité fédéral et déterminé 4 profils de mobilité sur base des profils de ses collaborateurs. Un plan cafétéria et un flex-Income Plan avec notamment la mise à disposition d’un vélo de société ont aussi été intégrés.

L’application Skipr permet à chaque collaborateur de choisir chaque jour le meilleur moyen de transport pour se rendre au travail.

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Découvrez ici notre casestudy complet sur DHL Express.

5 » Steven Van den Bosch est reparti avec 2 awards!

Ou choisir de rester chez soi puisque le télétravail y est permis 4 jours/semaine. Les collaborateurs reçoivent quand même un abonnement de transport en commun à temps plein.

Parmi les 70 % de collaborateurs qui disposent d’une voiture de société, ils ne sont que 16 % à l’utiliser pour venir au bureau. Et dans ceux qui optent pour le budget de mobilité, une partie choisit de rendre sa voiture pour bénéficier en échange du remboursement de son prêt hypothécaire ou de son loyer.

Et le mieux : tous ces résultats en matière de mobilité ont été obtenus de façon neutre sur le plan financier.

C’est Wannes Vermost (KBC Autolease) qui a remis l’award à Kenny Weytens et Karin Van Reepingen.

6 » Kenny Weytens et Karin Van Reepingen.

7 » Jo Caudron, fier de repartir avec son sésame.

Face à 5 autres candidats, c’est la start-up Annie Where que le public présent dans la salle du SILO a choisi comme projet le plus innovant.

Fondé en 2022 par David Bintein, Jo Caudron et Gilles Missinne, le concept d’Annie Where a été imagi7

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» li nk2fle et fo r u m & aw ards

né durant les premiers jours de la pandémie de Covid-19. David et Jo se connaissaient depuis longtemps et ont perçu la nécessité de créer des espaces de travail à domicile. Le télétravail régulier a déjà prouvé ses avantages pour de nombreux travailleurs, mais il s'accompagne aussi de nombreux défis, tant pour l'employeur que pour l'employé. Annie Where est née de ce besoin d'un bureau adapté à domicile.

La mission d’Annie Where est de rapprocher le travail du lieu de vie des gens : à la maison, dans le jardin ou dans un lieu à proximité. Comment ? En louant des bureaux de jardin modulaires qui peuvent être montés et démontés rapidement et sont des unités ergonomiques et résistantes aux intempéries. Ces bureaux sont proposés dans un modèle-service, c'est-à-dire qu’ils sont loués tout compris, avec le mobilier, la climatisation et l'entretien/les réparations. Le pod de bureau est connecté et contrôlé via une app développée en interne. La combinaison d'une solution entièrement modulaire qui peut être proposée de manière flexible à l'employé et exploitée via une app et une plateforme rend ce concept unique sur le marché.

Les premiers pods sont en service depuis un peu plus d’un an. L’ambition d’Annie Where est maintenant de s’étendre sur le marché belge puis dans d’autres pays afin de devenir numéro 1 en Europe.

C’est Dirk Baeyens (Bluetifuel) qui a remis le trophée à Jo Caudron.

8 » Symella Lahdo pose avec les trois autres candidats Leaseco.

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12 » link2fleet 255

Cette année, link2fleet avait décidé de réintroduire un prix à destination des sociétés de leasing, mais en ciblant uniquement les projets innovants.

ALD Automotive l LeasePlan, Ethias Lease, KBC Autolease et Lizy avaient toutes les quatre déposer leur candidature avec un projet pour le most innova-

tive LeaseCo award. Sur base des votes des lecteurs de link2fleet, mais aussi des gestionnaires de flotte présents dans notre jury d’experts, c’est le projet d’ALD Automotive l LeasePlan, ALD Move, qui est ressorti vainqueur.

ALD Move est une solution de mobilité tout-en-un pour toute entreprise qui souhaite offrir des options de mobilité flexibles et durables à ses collaborateurs.

Elle permet de centraliser les diverses options de mobilité dans un seul outil, ce qui en facilite la gestion par l’employeur et l’utilisation par les collaborateurs. La solution se décline en une plateforme de gestion, une application mobile ainsi qu’une carte de paiement. Elle est également complétée par une offre de consultance dédiée, destinée à accompagner les entreprises dans l’implémentation d’une politique de mobilité adaptée aux besoins de tous les collaborateurs (qu’ils bénéficient ou non d’une voiture de société).

Autoglass Clinic soutenait cet award et Charline Leroi a pu remettre le trophée à Symella Lahdo.

Cette année encore, link2fleet a décidé de récompenser les dealers les plus performants de chaque région sur base du vote de leurs clients.

Les concessionnaires de chaque région du pays qui font des ventes fleet ont été invités à déposer leur candidature pour le titre de fleet dealer of the year 2023 dans les trois régions du pays. C’est ensuite à leurs clients qu’est revenue la possibilité d’évaluer chaque dealer sur base d’une série de critères importants pour les clients professionnels.

Les candidatures n’étaient validées qu’une fois qu’elles comptabilisaient au moins 15 votes de clients.

Flandre - D&O Mobility Group

Après avoir remporté le titre pour la région de Bruxelles l’an dernier, D&O Mobility Group a remis le couvert en remportant cette année le fleet dealer of the year award 2023 pour la Flandre avec sa concession Group Ollivier qui représente les marques Citroën, DS Automobiles, Peugeot et Opel. Parmi les points forts de la concession, l’attractivité du showroom, son espace Business qui permet aux clients de travailler pendant que leur véhicule subit une intervention ou encore la possibilité de prendre rendez-vous en ligne.

Pour le groupe D&O Mobility, c’est Christian Vollrath, Fleet Manager qui s’est vu remettre son trophée des mains de Henri de Hemptinne, Président de Traxio.

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Bruxelles - JM Martin Group Pour la région de Bruxelles, c’est cette année le groupe JM Martin, concessionnaire BMW et MINI à Woluwe, qui a remporté la compétition. Les votants ont notamment pointé la connaissance des équipes sur les questions de mobilité, les compétences en matière de conseils sur la fiscalité, les produits de financement, ou encore la présence d'un business lounge pour travailler.

Au nom de Traxio, Eric Cortois a chaleureusement félicité Sébastien Constant, Fleet Sales Manager pour le travail accompli dans sa concession.

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Wallonie - CentrEtoile

Concessionnaire Mercedes-Benz à Hannut et Huy, le groupe CentrEtoile s’est particulièrement bien démarqué en région wallonne. En plus d’être celui qui a obtenu le plus de réponses parmi les candidats wallons, CentrEtoile a obtenu d’excellents résultats sur les points suivants : la réputation de la concession, les horaires d’ouverture, la possibilité de prendre rendez-vous en ligne ou encore la satisfaction client.

Lors de la cérémonie, c’est James Defays, Fleet Ambassador de CentrEtoile, qui a reçu son award des mains de Grégoire Eglème de Traxio.

ZE Company Car Après la Volvo C40 l’an dernier, c’est la Polestar 2 qui a obtenu cette année le titre de link2fleet Zero Emission Company Car of the Year, décerné par les gestionnaires de flotte qui ont pu la tester lors du link2fleet ZE Exprience Event.

En juin dernier, link2fleet organisait la seconde édition de son link2fleet ZE Experience Event qui donnait à quelques 350 gestionnaires de flotte la possibilité de tester les dernières nouveautés full électriques et hydrogènes sorties sur le marché.

Au terme de la journée, les participants ont été invités à évaluer les différents véhicules testés sur une série de critères importants aux yeux des clients fleet. Une quarantaine de véhicules étaient en lice cette année.

Et c’est finalement la Polestar 2, récemment remise à jour, qui a remporté les faveurs des votants. La Polestar 2 trônait dans la salle sous un drap noir jusqu’à ce que Wim Detobel, Head Of Fleet Solutions - Belux de Shell dévoile son nom et remette l’award à Tom Van Assche, Fleet Manager de Polestar.

9 » Christian Vollrath représentait D&O Mobility Group.

10 » Sébastien Constant, Fleet Sales Manager de JM Martin Group 11 » C’est James Defays, Fleet Ambassador, qui a reçu le trophée pour CentrEtoile.

12 » Tom Van Assche, pas peu fier de la victoire de la Polestar 2.

12

11

13

» eve neme nt

1

Automotive eMotion Summit

FEBIAC s'associe à link2fleet pour lancer l'année B2B 2024 Bien qu’elle ait décidé de ne pas organiser un salon de l’auto traditionnel en janvier, la FEBIAC organisera un événement qui rassemblera les secteurs fleet et gouvernementaux : l’Automotive eMotion Summit: Shaping Policies & Fleet Innovations. FEBIAC a choisi link2fleet comme partenaire média sur cet événement qui vient ainsi compléter l'agenda de link2fleet en complément des link2fleet awards et du link2fleet ZE Experience Event. par Damien Malvetti

»

Fruit de plusieurs mois de réflexions au sein des équipes de FEBIAC et d'échanges entre la fédéra¬tion et ses membres, l'Automotive eMotion Summit: Shaping Policies & Fleet Innovations deviendra une réalité en février prochain. Du 20 au 22 février, le Skyhall - l'ancien hall des départs de Brussels Airport - accueillera ce nouvel événement qui sera largement dédié aux évolutions de l'industrie et aux nouvelles technologies, spécifiquement sous le signe du marché B2B, des véhicules d'entreprise, des services de mobilité et du rôle social qu'ils occupent dans notre pays. « Entre la présidence belge du Conseil européen et les différentes élections qui se profileront en juin puis en octobre, 2024 sera une année cruciale en termes d'élaboration de politiques. Pour notre secteur, il était absolument inconcevable de demeurer sur la touche

14 » link2fleet 255

dans une période aussi importante, » indique Kris Gysels, Directeur Public Affairs de FEBIAC. « Plus que jamais, nous devons mettre en avant nos dévelop¬pements technologiques, nos produits et nos services mais aussi engager un débat ouvert avec le monde politique sur les besoins qui peuvent influencer positivement les avancées vers une mobilité de plus en plus durable. » Forte de son expérience acquise lors de l’organisation de multiples Salons, FEBIAC est bien consciente qu’un tel événement ne peut être attractif qu’au travers de la présence d’une forte représentativité d'ac¬teurs clés du secteur dont Mobia, la coupole du secteur automobile. « Notre concept est aujourd'hui en finalisation et résulte d'une large consultation de nos membres im¬portateurs de véhicules », détaille Michel Martens, Directeur du Centre de Connaissances de FEBIAC. « Nombre d'entre eux souhaitent préserver l'élan traditionnel du début d’année et souhaitent présenter leurs produits et leurs technologies dans le cadre de l'Automotive eMotion Summit: Shaping Policies & Fleet Innovations. Concrètement, il s’ouvrira au Skyhall de Brussels Airport le mardi 20 février prochain par une journée de conférences, keynotes, présentations institutionnelles et débats autour de la thématique « Une industrie automobile à l’épreuve du temps ». À partir du mercredi 21 février, les exposants accueilleront les clients professionnels, gestionnaires de flottes, représentants des PME ou indépendants, ainsi que les autres acteurs du monde B2B. Dans les semaines à venir, FEBIAC communiquera l’identité des acteurs qui participeront à cette première édition. n

i5

THE NEW

Informations environnementales (AR 19/03/04): bmw.be

15,9-20,6 KWH/100 KM • 0 G/KM CO2 (WLTP)

100% ELECTRIC

» fleet man agement

Contribution CO2 2024

Une augmentation jusqu’à 225 % possible pour certains véhicules La nouvelle formule indexée pour la contribution de CO2, également appelée contribution de solidarité, est connue pour l'année 2024. Le coëfficient valable à partir du 1er janvier 2024 correspond à la fraction 175,21/114,08 et est en pratique arrondi à 1,5359. par Michel Willems (Expert - Mobilitas)

16 » link2fleet 255

»

Cela signifie une augmentation de 2,1 %. Cette année, l’augmentation a même atteint 11,25 % par rapport à 2022. Le montant minimum augmente de 31,34 euros à 31,99 euros. Pour les modèles classiques essence et diesel commandés à partir du 1er juillet 2023, le tarif est multiplié par 2,25 sur base du fameux coefficient multiplicateur.

Véhicules commandés jusqu’au 30 juin 2023 et véhicules existants dans le parc.

Ils tombent sous la formule classique (voir cadre ci-dessous) en fonction de leur taux d’émissions de CO2 et du type de motorisation. Ils ne sont pas soumis à un multiplicateur.

Forte augmentation pour les modèles classiques essence et diesel commandés à partir du 1er juillet 2023.

A partir du 1er juillet 2023, les véhicules classiques à essence et diesel sont soumis à un multiplicateur en plus de l’indexation.

Ce taux sera exactement de 2,25 à partir du 1er juillet 2023 et également au cours de l’année 2024. En pratique, cela signifie que l’on devra payer 225 % du taux de base indexé de la cotisation CO2 pour ces véhicules. Ce multiplicateur augmentera encore au cours des prochaines années pour atteindre 5,5 en 2027.

Certains véhicules full hybrides peuvent également continuer à être soumis au montant minimum.

PHEV’s (plug-in hybrides) Tous les PHEV, y compris ceux commandés à partir du 1er juillet 2023, continuent à être soumis au montant minimum indexé de 31,99 euros en 2024.

Les années suivantes aussi, ils pourront continuer à profiter de ce montant minimum. Cela est dû à une récente interprétation spéciale de l’ONSS qui stipule expressément que le multiplicateur ne s’applique pas à ces véhicules, bien qu’il ait été prévu dans la législation de base de 2021 régissant l’écologisation des véhicules de société. C’est donc une bonne nouvelle pour les entreprises qui souhaiteraient commander des PHEV aujourd’hui.

Véhicules 100 % électriques ou à pile à combustible à hydrogène Les véhicules 100 % électriques, également ceux commandés à partir du 1er juillet 2023, continuent à être soumis au montant minimum de 31,99 euros en 2024.

Ils continueront également à bénéficier d’un minimum légèrement augmenté les années suivantes.

Principes actuels Pour l’utilisation d’un véhicule de société à des fins personnelles, depuis le 1er janvier 2005, une cotisation ONSS mensuelle est calculée pour chaque véhicule que l’employeur met à la disposition de son travailleur.

Cette cotisation CO2 forfaitaire, anciennement appelée cotisation de solidarité, est due indépendamment du

fait que le travailleur intervienne lui-même financièrement et quel que soit le montant de cette intervention.

Cette contribution mensuelle (avec un minimum de 31,99 € par mois pour l’année 2024) dépend des émissions de CO2 et du type de carburant et est fixée forfaitairement. La cotisation CO2 est toujours déductible à 100 % et n’est pas due par les gérants ou administrateurs de sociétés à statut indépendant et les indépendants et professions libérales en nom propre.

Formules de base La loi prévoit que la cotisation de solidarité soit couplée à l’index des prix à la consommation de septembre 2004 (114,08 / base 1996) et qu’il soit adapté tous les ans sur base de la formule suivante: montant de base x indice de santé septembre de l’année précédant l’année d’application.

La prochaine indexation aura lieu le 1er janvier 2024 en multipliant la cotisation non indexée par la fraction 175,21 /114,08.

Dans la pratique, il est arrondi à 1,5359. n

Contribution CO2 - taux valables pour l’année 2024 pour les véhicules commandés avant le 30 juin 2023 et pour les véhicules existants dans le parc automobile (*) Type de propulsion Batterie Essence

Diesel

Formule de la cotisation de solidarité

CO2 connu

[(( Taux CO2 x 9 euros)-768)/12] x 1,5359

CO2 inconnu

[((182 x 9 euros)- 768)/12] x 1,5359 = 111,35 euros

CO2 connu

[(( Taux CO2 x 9 euros)-600)/12] x 1,5359

CO2 inconnu

[((165 x 9 euros)- 600)/12] x 1,5359 = 113,27 euros

LPG ou CNG

[(( Taux CO2 x 9 euros)-990)/12] x 1,5359

100 % électrique

Toujours le minimum de 31,99 euros par mois

Montant minimum

31,99 euros par mois pour tous les véhicules

(*) Pour les véhicules classiques à essence et diesel commandés à partir du 1er juillet 2023, l’augmentation est de 225 % du taux de base en plus de l’indexation pour l’année 2024 en appliquant ce que l’on appelle le multiplicateur.

17

» fleet man agement

Fiscalité

La réforme de la TMC wallonne qui sanctionne l’électrique est validée

» Le mercredi 6 septembre dernier, le Parlement wallon a validé la proposition de réforme de la Taxe de Mise en Circulation (TMC) émise par le ministre wallon de la Mobilité et des Transports Philippe Henry. Cette réforme porte déjà une lourd historique politique et date de la précédente législature. par Michel Willems (Mobilitas) & Damien Malvetti

1

2

Commençons par un petit rappel : contrairement à la Flandre qui a déjà revu sa fiscalité automobile depuis plusieurs années, la Wallonie continue actuellement d’appliquer le système de taxation basé sur la puissance du véhicule et ne prenant absolument pas en compte son taux d’émission de CO2.

Depuis plusieurs années, des discussions sont en cours pour remédier à cette situation et proposer une nouvelle formule de taxe de mise en circulation.

S’il prend bien en compte les émissions de CO2 du véhicule, le projet, proposé par le ministre régional de la mobilité et du climat, Philippe Henry, a déjà fait couler beaucoup d’encre. Pourquoi ? Parce que le poids du véhicule joue également un rôle très important dans la nouvelle formule. Résultat : les véhicules électriques, dont le poids est élevé en raison de la présence des batteries, se retrouvent beaucoup plus lourdement taxés.

Ce n’est pas un hasard, le ministre a estimé qu’en raison de ce poids alourdi par les batteries, les véhicules électriques ont tendance à user davantage la chaussée que leurs équivalents thermiques.

Il faut dire qu’actuellement, la gamme de véhicules électriques se compose quasi exclusivement de modèles issus des segments supérieurs. Heureusement, certains constructeurs ont annoncé qu’ils allaient prochainement lancer des modèles 100 % électriques d’entrée de gamme, à l’image de BYD et sa Dolphin, de Volkswagen avec son ID.2 for all.

Espérons qu’une grande partie de ces modèles arrivent sur le marché avant 2025, date d’entrée en vigueur de la nouvelle formule de la TMC wallonne, qui a donc été validée par le parlement régional.

De 50 à… 9.000 euros La nouvelle formule prend en compte la masse maximale autorisée (MMA), la puissance, les émissions de CO2 et un coëfficient qui tient compte du type de motorisation. Le coëfficient de carburant appliqué signifie qu’à puissance et poids égaux, une remise de 20 % sera accordée aux véhicules hybrides rechargeables et une remise de 74 % à 91 % aux véhicules électriques par rapport aux véhicules purement thermiques. Toutefois, la remise du taux final sera plus faible si le poids et la puissance du véhicule hybride rechargeable ou électrique sont supérieurs à ceux du véhicule thermique correspondant. Les formules elles-mêmes sont assez complexes et devront être

18 » link2fleet 255

Modèle

Carburant

Type

CO2

Masse

TMC (2023)

TMC àpd 2025

Taxe de roulage 2023** 219,4

Renault Megane TCe 140 EDC Techno

Essence

Berline

133

1921

867

886,2

Renault Megane Blue dCi 115 EDC Techno

Diesel

Berline

121

1889

123

112,5

271,4

Renault Megane E-Tech PHEV Equilibre

Hybride

Berline

28

2060

123

50

323,3

Renault Megane E-Tech

Electrique

Berline

0

2040

61,5

50

92,9

BMW Série 3 Berline 318i (115 kW)

Essence

Berline

145

2055

1239

1477

486

BMW Série 3 Berline 320d

Diesel

Berline

127

2085

495

524,4

486

BMW Série 3 Berline 320e (150 kW)

Hybride essence Berline

12

2290

1239

109

486

Tesla Model 3

Electrique

Berline

0

2265

61,5

1588,2

92,9

Citroën C3 2022 III 1.5 BlueHDI 100 ch S&S

Diesel

Citadine

111

1645

123

89,8

271,4

Citroën C3 2022 III 1.2 PureTech 110 ch S&S

Essence

Citadine

120

1570

123

92,7

219,4

Peugeot 208 1.2 PureTech 100 BVM6 S&S

Essence

Citadine

115

1595

123

90,3

219,4

Peugeot 208 1.5 BlueHDI 100 BVM6 S&S

Diesel

Citadine

106

1645

123

85,8

271,4

Peugeot e-208

Electrique

Citadine

0

1910

61,5

50

92,4

Tesla Model S

Electrique

Berline

0

2725

61,5

1910,8

92,4

Opel Mokka 1.2 Turbo 100 kW S/S Edition

Essence

SUV

123

1700

495

414,1

219,4

Opel Mokka 1.5 Turbo D 81 kW S/S Edition

Diesel

SUV

117

1750

123

100,7

271,4

Opel Mokka-e BEV 50 kW e-Edition

Electrique

SUV

0

2015

61,5

50

92,9

Tesla Model Y

Electrique

SUV

0

2003

61,5

1404,5

92,9

calculées véhicule par véhicule car elles prennent également en compte les émissions moyennes et la masse maximale autorisée de la flotte belge, qui est également recalculée chaque année.

Le taux minimum à indexer a été fixé à 50,00 € avec un maximum de 9 000,00 €.

Pour les familles nombreuses qui ont plus souvent besoin d’espace et de véhicules plus lourds, une remise de 100 € est accordée pour les véhicules dont la masse maximale autorisée est comprise entre 1 838 kg et 2 750 kg. Les familles en situation de coparentalité (minimum 3 enfants par famille) peuvent également bénéficier de cette remise. Cette réduction est limitée à un véhicule par famille.

Un facteur d’âge sera également appliqué au taux calculé. La réduction est de 10 % jusqu’à la 5e année et de 5 % chaque fois de la 6e à la 15e année. L’objectif est de ne pas accabler les citoyens qui n’ont pas les moyens de s’offrir un véhicule neuf ou récent.

Selon les premiers exemples publiés par la Région Wallonne, la TMC d’une Opel Mokka 100 % électrique sera de 50€ (montant minimum) à partir de 2025.

Une version diesel coûtera 100,70 € et une version essence 414,10 €. Une BMW Série 3 PHEV paiera en 2025, 109 €. Une version diesel paiera 524,40 €. Une Peugeot 208 électrique et une Renault Megane E-tech paieront le minimum de 50,00 €. Une Tesla Model Y, 1.404,50 €.

Pas pour les véhicules en leasing Il convient toutefois de préciser certains éléments et principes. A commencer par le fait que la formule de la taxe annuelle de roulage reste inchangée.

La nouvelle formule de TMC n’est d’application que pour les véhicules inscrits en région wallonne lors de

leur première immatriculation et lors de leur ré-immatriculation dans le cas des véhicules de seconde main.

Si on avait craint que cette formule soit appliquée aux véhicules en leasing - dont la fiscalité est actuellement calquée sur la formule en vigueur en Wallonie -, il n’en sera finalement rien. Ce ne sera pas non plus le cas pour les Wallons qui optent pour un leasing privé.

Seuls les véhicules de particuliers et ceux acquis en achat propres par des entreprises dont le siège est situé en Wallonie tomberont sous le coup de cette nouvelle formule. n

1 » La nouvelle formule de TMC se base notamment sur le poids du véhicule.

2 » Espérons que d’ici son entrée en vigueur en 2025, davantage de petits modèles électriques arriveront sur le marché.

La Flandre offre à nouveau une aide à l’électrique aux particuliers Après un débat houleux ce printemps au parlement flamand sur le caractère abordable des véhicules électriques pour les particuliers qui n’ont pas de voiture de société, le gouvernement flamand a maintenant décidé de soutenir ce groupe dans la transition vers une conduite électrique. La proposition de la ministre de la Mobilité Lydia Peeters a été approuvée dans le cadre de la préparation du budget 2024. La prime à l’achat sera limitée aux véhicules dont le prix maximum est de 40 000,00 euros TTC. Il s’agit donc plutôt de véhicules d’entrée de gamme ou compact. Des listes de véhicules répondant aux exigences de prix seront disponibles prochainement et seront mises à jour régulièrement. Les personnes bénéficiant d’une prime ne pourront pas revendre le véhicule dans les 3 ans.

Concrètement, la prime sera la suivante: Pour les véhicules neufs : Achetés en 2024 : 5.000 euros Achetés en 2025 : 4.000 euros Achetés en 2026 : 3.000 euros

Pour les véhicules d’occasion : Achetés en 2024 : 3.000,00 euros Achetés en 2025 : 2.500,00 euros Achetés en 2026 : 2.000,00 euros

On attend maintenant de voir si les régions wallonne et bruxelloises vont suivre l’exemple…

19

Polestar 2 Encore cette année dans votre flotte

WLTP : 14,8-17,2 kWh/100 km et CO₂ : 0 g/km.

Informations environnementales (AR 19.03.2004) : polestar.com Donnons priorité à la sécurité.

Fixez un rendez-vous

» d oss i e r

Intro

Sécurité, la clef pour économiser Ces dernières années, le métier de gestionnaire de flotte a fortement évolué et dû faire face à de nouveaux défis tels que l’électrification ou l’implémentation de la mobilité alternative. Mais s’il y a bien un enjeu qui doit rester la priorité numéro 1 sur la liste, c’est celui de la sécurité des collaborateurs. par Damien Malvetti

»

Car dans ce domaine aussi, on a connu beaucoup d’évolutions ces dernières années. Il y a à peine 10 ans, la sécurité de vos collaborateurs sur la route se résumait à leur donner quelques conseils de conduite au volant de leur voiture de société. Mais aujourd’hui, entre la voiture électrique et les nombreuses solutions de mobilité alternative, il y a bien plus à prendre en compte en matière de sécurité.

Rouler avec un vélo, une trottinette (électrique), un scooter ou tout autre engin motorisé ne s’improvise pas !

Les chiffres le prouvent : les accidents sur le chemin du travail sont en forte hausse. Une enquête de l’assureur AG indique par exemple qu’entre 2015 et 2019, le nombre de ces accidents a grimpé de 26 %. Si la crise sanitaire a marqué un répit dans cette augmentation en 2020, les chiffres sont repartis à la hausse de 21 % en 2021.

40,5 jours d’absence en moyenne Assurer la sécurité de vos collaborateurs, c’est aussi assurer le contrôle de vos coûts. Car non seulement les accidents avec dégâts matériels coûtent de l’argent, mais lorsqu’il s’agit de sinistres avec dégâts corporels, les coûts financiers peuvent vite s’envoler.

Outre l’aspect humain déjà éprouvant, pensez par exemple à l’impact financier si vous devez remplacer au pied levé un collaborateur en incapacité de travail pour plusieurs semaines ou mois. Car en moyenne 3 personnes impliquées dans un accident de voiture sur 4 étaient en incapacité de travail temporaire avec une absence moyenne de 40,5 jours entre 2015 et 2021. Ce chiffre augmente encore quand on parle de conducteur d’un vélo, d’une moto ou d’une trottinette.

D’ailleurs, depuis 2019, on répertorie davantage d’accidents à vélos qu’au volant d’un véhicule. Ils sont principalement dû à un dérapage ou à une chute. n

21

» doss i e r

Statistiques d’accidents

Moins de tués, mais des usagers toujours plus « faibles » Selon les chiffres de Statbel, il y a eu, en 2022, 37.643 accidents de la route en Belgique, pour un total de 46.074 victimes. Parmi celles-ci, 42.134 ont été légèrement blessés, 3.400 l’ont été grièvement et 540 personnes ont perdu la vie, dont 102 cyclistes. par Damien Malvetti

22 » link2fleet 255

»

Si on compare ces chiffres avec ceux de 2021, on constate une hausse généralisée : +8,6 % d’accidents, +8,1 % de blessés et +4,7 % de morts.

Mais il faut toutefois nuancer la comparaison puisque 2021 était encore une année fortement impactée par la pandémie de COVID-19. Le télétravail était donc encore largement généralisé et nos déplacements moins nombreux.

Si on réfère donc à 2019, année pré-COVID, le nombre d’accidents a légèrement diminué (-0,2 %) et le nombre de blessés légers a chuté de 3,3 %, de blessés graves de 5,7 %. Le nombre de morts à 30 jours après l’accident a quant à lui enregistré une belle régression de -16,1 %. Un chiffre optimiste que l’on doit surtout à la Wallonie où les accidents mortels à 30 jours ont diminué de 24,3 % entre 2019 et 2022, contre 10,5 % en Flandre. A Bruxelles, ils ont par contre augmenté de 20 à 24 accidents.

A en croire ces chiffres, la Belgique serait donc sur la bonne voie, mais il n’en reste pas moins qu’une vie

perdue sur nos routes est toujours une de trop.

D’autant que 540 tués sur une année équivaut à plus d’un par jour.

Le graphique ci-contre le montre clairement : les années COVID ont permis une nette diminution du nombre d’accidents (mortels) sur nos routes. Si les entreprises intensifient leurs politiques de mobilité et le recours plus régulier au télétravail, il est donc possible de réduire considérablement les statistiques d’accidentologie dans notre pays.

Nombre d'accidents sur les routes belges 40.000 35.000

37.719

37.643

34.660

30.000

30.251

25.000 20.000 15.000 10.000

Davantage de cyclistes tués…

La majorité des victimes des accidents de la route référencés en 2022 sont des automobilistes (216). Les piétons représentent quant à eux 83 tués, les motocyclistes 66. Mais les cyclistes représentent une part de plus en plus importante des victimes mortelles sur nos routes. En 2022, ils étaient ainsi 102 à avoir perdu la vie. 39 % des cyclistes tués en 2022 utilisaient un vélo électrique. Évidemment, cette hausse est la conséquence de l’intérêt croissant pour le vélo (de société) pour les déplacements domicile-lieu de travail, mais aussi pour les déplacements de loisir. Le période de confinement liées à la pandémie de COVID-19 ont en effet poussé bon nombre de belges à (re-)prendre la pratique du vélo.

Si vous mettez à disposition de vos collaborateurs des vélos, qu’il s’agisse de vélos de société ou de vélos de pool pour leurs déplacements durant la journée, il est donc bien nécessaire de les sensibiliser à la sécurité et de leur mettre à disposition tous les accessoires de sécurité nécessaires (casques, gilet fluorescent, etc.).

…et de camionnettes concernées La bonne nouvelle dans ces chiffres, c’est que le nombre de tués dans des accidents impliquant des voitures a fortement diminué (-30,5 %) entre 2019 et 2022, passant de 311 accidents mortels à 216 (215 en 2021).

On note par contre une forte hausse des décès dans des accidents impliquant des véhicules utilitaires légers (+58,8 %) et dans la catégorie « Autres » qui regroupe les autocars, autobus, tram, tracteur, etc.

Les trottinettes électriques, qui font souvent débat au sein de nos villes et sont pointées du doigt en matière de sécurité, représentaient l’an dernier 1.715 accidents, soit une moyenne de 5 accidents par jour.

4 personnes ont perdu la vie l’an dernier à bord d’une trottinette en Belgique. Dans la capitale, un accident sur six impliquait une trottinette électrique en 2022. n

5.000 0

2019

2021

2020

2022

Nombre de tués sur les routes belges 700 600

644

500

540

516

499

400 300 200 100 0

2019

2022

2021

2020

2019

2020

2021

2022

2022/2019

Voiture

311

221

215

216

-30,5 %

Camionnette

17

11

28

27

+58,8 %

Poids lourd

11

17

15

11

0,0 %

Motocyclette

84

78

62

66

-21,4 %

Cyclomoteur

19

13

16

17

-10,5 %

Piéton

92

65

75

83

-9,8 %

Bicyclette

95

87

87

102

+7,4 %

Autres

10

6

11

14

+40,0 %

Inconnus

5

1

7

4

-20,0 %

644

499

516

540

-16,1 %

Total

23

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QUICK-CATCH •L a safety-policy de votre flotte doit cadrer avec la politique générale de sécurité de votre entreprise.

•A vant de mettre en place cette politique, il faut déterminer les différents profils de conducteurs que vous avez et la situation de votre entreprise.

• La communication avec vos équipes est essentielle pour réussir la mise en place d’une politique safety.

• I nvestir dans la prévention est primordial, notamment dans des formations de sécurité pour vos collaborateurs.

•N os experts estiment que faire payer la franchise aux collaborateurs n’est pas toujours une solution pour réduire ses statistiques d’accident.

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Safety-policy

L’intégrer intelligemment et efficacement La mobilité des travailleurs est devenue un concept central dans le monde des entreprises. Il est essentiel que les employés puissent se déplacer de manière fluide et efficace. Mais cette nécessité s'accompagne également de responsabilités. Comment les entreprises assurent-elles la sécurité de leur personnel lors de ces déplacements ? Et comment traduire cela dans une politique de sécurité ? Nos experts répondent à toutes ces questions. par Jeroen Evens

1 » Les statistiques montrent que 25 % de la population est responsable de 75 % des dommages.

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» doss i e r

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Cet article a pour but de vous aider à mettre en place une safety-policy efficace. Que doit-elle contenir ? Quelles mesures les entreprises doiventelles prendre pour réduire le nombre de sinistres et quelles étapes de prévention sont nécessaires ? La communication joue un rôle crucial dans l’efficacité d’une safety-policy. Comment les entreprises peuvent-elles efficacement communiquer sur le sujet avec leurs collaborateurs ? Nous allons également voir comment les entreprises peuvent suivre leurs statistiques d’accidents et les gérer pour les améliorer durablement dans le temps.

Au travers d’interviews approfondies avec différents experts, nous avons tenté de formuler un plan d’actions complet pour les entreprises qui s’efforcent d’assurer la sécurité et l’efficacité de leur politique de mobilité.

« Les trois plus grandes causes d'accidents sont les infrastructures dangereuses, le véhicule lui-même et le conducteur. » Luigi Vroman, Manager de VIAS Academy

Vers une culture de mobilité plus sûre Commençons logiquement par la question de savoir à quoi ressemble une safety-policy parfaite. Erik Blankaerts, Executive Risk Solution Manager Mobility chez Vanbreda Risk & Benefits, affirme qu'une politique de sécurité doit être une partie, ou une traduction, de la culture globale de la sécurité au sein de l'entreprise. « Les collaborateurs doivent considérer une safety-policy comme un signal qui montre que leur employeur se soucie de leur sécurité. Pour que cette politique de sécurité soit un succès, il est primordial qu’elle ne soit pas perçue comme une obligation, mais plutôt comme une évidence dont chacun est convaincu de l’utilité et de la valeur ajoutée. » Erik Blankaerts de Vanbreda souligne également qu’il n’est pas facile de créer une safety-policy uniforme qui soit également efficace pour toutes les entreprises. « Beaucoup d’éléments dépendent évidemment du type d’entreprise, de sa localisation et des véhicules qu’elle utilise principalement. Une société dont la majorité des véhicules sont des camions ou des camionnettes n’aura pas les mêmes besoins en matière de sécurité qu’une entreprise où les employés disposent de voitures particulières. Tout comme une entreprise située dans un centre urbain

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devra prendre en compte d’autres aspects qu’une entreprise située dans un zoning ou en pleine campagne.

Une politique efficace Une politique de sécurité efficace reflète donc les valeurs de l'entreprise et est différente pour chaque société. Mais quels types de mesures doit-elle absolument inclure ?

Al Pijnacker Managing Director chez l’assureur AON insiste sur l’importance des données pour formuler des règles précises : « Mesurer, c’est savoir ! », dit-il. « En disposant d’une image claire des statistiques de dommages et des performances de sa flotte, une entreprise peut prendre des mesures ciblées. » Plutôt que de se concentrer sur tous les éléments, Al recommande de mettre le focus sur les trois problèmes les plus courants rencontrés au sein de la flotte de l’entreprise.

Luigi Vroman, Manager de VIAS Academy suit les conseils d’Al Pijnacker et conseille d’analyser en premier lieu ce qui ne fonctionne pas. « Les trois plus grandes causes d'accidents sont les infrastructures dangereuses, le véhicule lui-même et le conducteur.

L'infrastructure est du ressort du gouvernement, mais nous pouvons faire quelque chose pour le véhicule et le conducteur. Les entreprises peuvent, par exemple, inclure dans leur police d'assurance automobile que certains systèmes d'aide à la conduite sont obligatoires. Il suffit de penser aux systèmes de freinage automatique, aux capteurs de stationnement ou au régulateur de vitesse adaptatif, combiné ou non à l'assistance au maintien de la trajectoire. » Une entreprise peut aussi inclure des mesures pour aider les conducteurs à prendre la route en étant aussi préparés que possible. « Nous voyons que dans les voitures d'aujourd'hui, il y a non seulement beaucoup plus de systèmes d'aide à la conduite, mais aussi beaucoup plus de technologies. De plus, l'accélération et le freinage peuvent sembler différents dans un nouveau véhicule (électrique). Pour apprendre aux conducteurs à gérer cela, vous pouvez, par exemple, organiser un cours de formation à l’usage où les employés reçoivent des explications plus techniques sur leur (nouvelle) voiture, en plus de conseils pour rouler de façon défensive et écologique. »

Investir dans la prévention Pour parvenir à mettre en place une culture de la sécurité, il est essentiel de commencer par la base : l'éducation. Des formations et des ateliers réguliers peuvent fournir aux employés les dernières connaissances en matière de sécurité routière. En investis-

sant dans la connaissance, les risques sont connus avant qu'ils ne deviennent des problèmes. « La prévention est la clef, confirme Erik Blankaerts.

La plupart des accidents sont le résultat d’une erreur humaine. Si vous faites en sorte que, grâce à une formation spécifique, les employés puissent conduire leur vélo ou leur voiture de manière plus sûre, reconnaissent mieux les dangers et sachent mieux comment y remédier, le nombre d'accidents va de toute façon diminuer. » A qui donner ces formations ? Tous les profils de conducteurs entrent-ils en ligne de compte ? Al Pijnacker conseille de d’abord déterminer les différents types de collaborateurs qui composent votre entreprise. « Qui sont les cowboys ? », doit-on se demander. Il faut donc moins se concentrer sur les bons conducteurs, et davantage sur les mauvais profils. « La prévention est une question d'éducation, n’embarrassez donc pas les bons conducteurs avec cela. » Quant à savoir comment orienter cette prévention, elle peut prendre de nombreuses directions, explique Al. « Elle peut se faire par le biais de la formation, mais aussi, par exemple, en donnant des conseils et en répétant régulièrement les choses importantes. La prévention peut passer par des formations en face à face, mais elle peut aussi être plus créative et positive, en choisissant un 'conducteur du mois', par exemple. »

La communication ouverte, un atout Outre l’éducation, la communication ouverte est cruciale. Les commentaires des employés sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas fournissent des informations précieuses qui peuvent conduire à des améliorations de la politique de sécurité. De plus, en impliquant activement les employés dans l'élaboration de cette politique, on crée une volonté commune de rendre la route plus sûre pour tout le monde.

Chez nos trois experts, on entend les mêmes concepts de base : la transparence et l'interaction avec vos employés. « C'est effectivement ce qu'il y a de mieux, déclare Al Pijnacker. Vous pouvez régulièrement transmettre des statistiques à vos collaborateurs sur leur comportement au volant. Montrez-leurs leurs statistiques personnelles et des chiffres qui mettent en évidence leur comportement routier. » Luigi Vroman, de l'Académie VIAS, abonde dans ce sens. « Il est très important de faire preuve de transparence. Il serait également préférable d'annoncer les éventuels changements le plus tôt possible. En outre, prenez le temps d'examiner de plus près le profil de vos chauffeurs. Viennent-ils plutôt à vélo, ou en transports en commun ? Dans tous les cas, il est recom-

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mandé de vérifier votre politique de sécurité en interne avec toutes les parties, puis de la communiquer par le biais de réunions d'information afin qu'il n'y ait aucune ambiguïté. »

« La prévention est une question d'éducation, n’embarrassez donc pas les bons conducteurs avec cela. » Al Pijnacker, Managing Director d’AON

Même son de cloche de la part d’Erik Blankaerts (Vanbreda) : « Vous devez impliquer vos employés dans votre politique de sécurité dès la première étape.

Après tout, une responsabilité partagée garantit un succès partagé dans la réalisation des objectifs.

Encouragez également les collaborateurs à donner leur avis, puis à en faire quelque chose. »

Quid de la franchise?

Reste la discussion sur les franchises et sur qui porte la responsabilité de les payer. Al Pijnacker d'AON est ferme sur la question : « Que l'entreprise elle-même contribue. » Et de souligner un dilemme courant où les RH sont réticents à facturer les cadres supérieurs.

Sa solution ? « C'est plus juste si la même règle s'applique à tout le monde. Keep it simple. » Erik Blankaerts, de l'assureur Vanbreda, estime que la pénalité financière pour l'employé ne devrait pas être le seul moyen d'éviter les accidents et met en garde : « À mon avis, cela ne devrait jamais être le seul moyen d'essayer d'éviter les accidents. Faire payer la franchise aux employés n'est pas une mesure de prévention. » Il rappelle également l'importance du rôle exemplaire de la direction et des cadres, et - comme Al Pijnacker - met au premier plan l'évitement de la

2 » Il est important de déterminer le type de conducteurs qui compose votre entreprise.

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Renault préconise

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discrimination entre les différentes catégories d'employés.

Luigi Vroman de la VIAS Academy poursuit sur le fait que certaines entreprises optent pour une augmentation progressive des coûts à charge de l’employé après chaque sinistre, mais prévient aussi que la prise en charge totale par l’entreprise n’est pas non plus la meilleure approche. « Les statistiques montrent que 25 % de la population est responsable de 75 % des dommages. Un 'bâton' financier peut donc être utile dans certains cas. »

S’aider des statistiques Dans la recherche de la safety-policy parfaite, il faut aussi parler des statistiques de dommages. Nos trois experts insistent sur l’importance d’une interprétation approfondie et personnelle de ces statistiques, d’une collaboration avec des partenaires professionnels, et de l’intégration de solutions technologiques dans la gestion de la fleet safety. « Il n’est pas seulement crucial de disposer de ces statistiques, il l’est tout autant de pouvoir les interpréter de façon objective », soulignent-ils en chœur.

Al Pijnacker (AON) explique comment obtenir ces statistiques. « Vous pouvez les récolter de différentes manières : via les sociétés de leasing, les sociétés ou courtiers en assurances et même via les sociétés de fleet management ». Et de préciser qu’il ne faut donc pas seulement avoir accès à ces informations, mais aussi être en mesure de les analyser correctement.

Erik Blankaerts (Vanbreda) adopte une approche pragmatique, non sans un petit clin d'œil : « Travaillez avec Vanbreda. Nous faisons des rapports, analysons les accidents et testons l'impact de votre politique de mobilité. » Il attire également l'attention sur l'évolution technologique de l'industrie automobile, par exemple sur la façon dont les voitures avancées comme les modèles de Tesla peuvent fournir des données précieuses. « Les voitures modernes peuvent être entièrement lues. Cela peut aussi être une bonne source de statistiques. » Luigi Vroman (VIAS Academy) suggère de mettre les statistiques de dommages en relation avec le nombre de véhicules et le nombre de kilomètres qu’ils ont parcouru. « Cela vous permettra de calculer des pourcentages. » Il enchaîne sur l’importance de la classification : « Faites aussi une différenciation selon les sinistres en tort et en droit. S’agit-il d’un dommage à l’avant ou à l’arrière du véhicule ? L’accident était-il évitable ou non ? » Enfin, il recommande aux entreprises d'enregistrer également les ‘quasi-accidents’, soit ceux évités de justesse ou sans dégâts apparents: « Ces quasi-accidents peuvent donner une indication importante sur les paramètres les plus dangereux. »

« Moins vous avez d’accidents, plus votre marge de négociation sur le montant des primes est grande. » Erik Blankaerts, Business Manager Risk Solutions chez VanBreda Risk & Benefits.

Evolution des primes d’assurances Enfin, vient la question de savoir si les tarifs des primes d’assurances vont évoluer en fonction de l’émergence des voitures électriques plus chères, voire de la réduction des kilomètres en raison de l’augmentation du télétravail depuis la pandémie.

Luigi Vroman (VIAS) relativise: « En principe, faire moins de kilomètres signifie prendre moins de risques, et donc faire moins d’accidents. On l’a d’ailleurs clairement remarqué lors de la pandémie de COVID-19.

Mais durant cette période, les gens avaient aussi tendance à rouler plus vite, ce qui a eu pour résultat des conséquences plus graves pour les accidents relevés. » Dans tous les cas, Luigi Vroman recommande de consulter son assureur ou son courtier pour savoir comment vont évoluer vos primes.

Erik Blankaerts (Vanbreda) conseille également de se tourner vers son fournisseur d’assurances. « Moins vous avez d’accidents, plus votre marge de négociation est grande. » Mais ne vous attendez toutefois pas à une baisse spectaculaire des primes d’assurances, préviennent nos experts. « Même en cas d’immobilisation sur la voie publique, une voiture doit toujours restée assurée », précise Erik Blankaerts.

Al Pijnacker (AON) partage sa vision: « Rouler moins devraient rimer avec des primes plus faibles. Mais d’un autre côté, tous les coûts de réparations ont augmenté ces dernières années parce que les voitures sont toujours mieux équipées. ». n

3 » La plupart des accidents de voitures sont le fait d’une erreur humaine.

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Bonnes pratiques

Réussir la mise en place de sa politique de mobilité À une époque où la durabilité et l'efficacité sont essentielles, il est important de regarder au-delà de la traditionnelle voiture de fonction. Des transports publics au vélo et des véhicules électriques au télétravail, les solutions de mobilité d'aujourd'hui offrent non seulement une approche plus écologique, mais aussi des avantages fiscaux importants pour les entreprises et leurs employés. Nos experts ont décortiqué ce sujet dans notre webinaire de septembre. par Jeroen Evens & Damien Malvetti

1 » Le budget de mobilité peut financer des déplacements privés en transport commun dans tout l'Europe.

2 » La solution de mobilité alternative la plus populaire n’est autre que le vélo en leasing.

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Formes de mobilité alternative

Thierry Devresse de MMBB (My Mobility Budget Butler) a expliqué en détails quel budget d’une entreprise doit financer précisément quel(s) aspect(s) de la mobilité professionnelle. « Le budget de l’entreprise étant par définition le budget qui finance les déplacements professionnels, autrement dit ceux effectués dans le cadre de sa fonction », précise notre expert.

La majorité des modes de transport doivent être fi-

nancés par les entreprises, à l’exception du télétravail occasionnel - par exemple si l’employé travaille depuis la maison en raison d’une grève ou pour garder un proche malade -, les frais de logement et l’infrastructure nécessaire aux vélos ne doivent pas être financés par l’entreprise.

Les budgets émanant d’un sacrifice salarial ou d’un plan de rémunération flexible (Flex Income Plan - FIP) ne sont pas prévus pour payer la mobilité professionnelle.

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Déplacements professionnels Transports publics Voiture et vélo de société Vélos et véhicules partagés Allocation kilométrique vélo Allocation kilométrique voiture-moto privée Homeworking structurel Le budget de mobilité fédéral permet par contre de financer toute une série de solutions de mobilité alternative, mais pas les indemnités kilométriques ou le télétravail par exemple.

Les frais de logement peuvent être remboursés à condition d’habiter à 10 km de son lieu de travail. La loi a d’ailleurs récemment été adaptée pour faire passer cette limite de 5 à 10 km.

Attention que si un employé travaille au moins 50 % de son temps à la maison, son domicile devient son lieu de travail principal, ce qui lui permet donc de bénéficier du remboursement des frais de logement également.

En matière de déplacements domicile-travail, le budget de l’entreprise peut intervenir pour la majorité des frais, excepté une moto, du homeworking occasionnel et les frais de logement.

Les budgets issus d’un plan cafétéria ou d’un sacrifice salarial peuvent financer les déplacements domicile-travail suivants : véhicule de société, transport public (sans abonnement) ou véhicules partagés.

Pour les frais de logement, la même règle des 10 km de distance entre en ligne de compte pour le remboursement.

Budget d’entreprise

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Budget flex income plan

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* Sous certaines conditions ou exceptions 2

Déplacements Votre entreprise peut également intervenir pour payer certains déplacements privés de vos collaborateurs uniquement dans le cas où un employé dispose d’une voiture de société et paie un avantage de toute nature pour cet usage privé.

Le budget de mobilité finance quant à lui les déplacements privés tels que les transports en commun dans l’Union européenne, les taxis et voitures partagées dans le monde entier et les vélos et motos privés et les véhicules de location sans chauffeur.

Sauf exception, les allocations kilométriques ne sont plus payées à un employé qui dispose d’un budget de mobilité.

Les obligations légales ont également fait l’objet de discussions. Par exemple, l’employeur est tenu de rembourser une partie (entre 60 et 100 %) des frais d’abonnement aux transports en commun, si le salarié ne dispose pas d’un véhicule de fonction. Pour ces

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Budget Déplacements domicile-travail d’entreprise Transports publics Véhicule de société Vélo de société Allocation kilométrique vélo Allocation kilométrique voiture-moto privée Homeworking structurel

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Déplacements 100 % privés

Vélos et moto de société Véhicules partagés et de location, taxis…

* Sous certaines conditions ou exceptions

Vous souhaitez en savoir davantage sur la fiscalité de chaque solution de mobilité alternative ? Suivez les modules de self learning online du Mobili-Time Insitute en vous rendant sur notre site dédié.

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« Beaucoup d’entreprises renoncent à proposer un abonnement de transport en commun en complément de la voiture de société, alors qu’il s’agit d’une obligation légale. » Thierry Devresse, MMBB

salariés, l’entreprise est également tenue d’accorder une indemnité vélo, ainsi qu’une indemnité voiture pour la mobilité professionnelle.

Comment intégrer la mobilité alternative ?

La meilleure façon d’intégrer la mobilité alternative au sein de votre entreprise est de recouvrir à une solution MaaS. « De cette façon, vous donnez à vos employés la possibilité de choisir entre une dizaine de fournisseurs de mobilité, sans avoir à les sélectionner, les gérer ou les payer séparément. Vous obtenez une seule facture mensuelle pour toute la mobilité, ainsi qu’une répartition détaillée par employé, service ou budget. Le faire sans solution MaaS vous coûtera beaucoup plus de temps, d’énergie et d’argent », précise Thierry Devresse.

S’il existe énormément de solutions de mobilité alternative, vous pouvez choisir de ne proposer que les plus populaires. Il s’agit du leasing de vélo et l’investissement dans l’infrastructure cyclable, l’adaptation de l’emplacement du lieu de travail et bien sûr, le télétravail.

Le leasing de vélo peut être neutre en coût pour l’employeur et requiert uniquement que l’employé s’engage à venir au travail à vélo un certain nombre de jours par an.

L’investissement dans l’infrastructure vélo (douches, vestiaires, parking, etc.) n’est évidemment pas neutre pour l’entreprise, mais pourra être amortie sur plusieurs années.. n Vous avez manqué ce webinaire ? Vous souhaitez découvrir le case-study de Sweco, qui a implémenté avec succès la mobilité alternative ? Pas de problème, vous pouvez revoir la session complète gratuitement via ce qr-code.

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Calcul du budget de mobilité

Une nouvelle formule qui simplifie les choses Le gouvernement a voté en septembre dernier un arrêté royal qui détermine la nouvelle formule de calcul du montant des dépenses du pilier 1 du budget de mobilité. Celle-ci entrera en vigueur dès le 1er janvier 2024 et devrait simplifier l’administration. par Damien Malvetti

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Commençons par un petit rappel de base : le pilier 1 du budget de mobilité est celui qui permet de choisir une voiture plus respectueuse de l’environnement. Son montant est calculé sur base du TCO de la voiture en question, mais reste bien souvent difficile à déterminer pour les gestionnaires au sein de l’entreprise qui ne disposent pas toujours de tous les éléments pour réaliser ce calcul ou ne savent pas comment dresser ce TCO. L’arrêté royal du 10 septembre a donc établi une liste des frais qui peuvent ou non entrer en ligne de compte pour le coût des voitures de société écologiques acceptées dans le pilier 1.

Les voici, tels qu’énumérés dans l’arrêté royal : • les frais de location ou de leasing; ou • En cas d'achat, l'amortissement annuel de 20 % du prix de revient de la voiture de société respectueuse de l'environnement, compte tenu des options et accessoires facturés et des remises accordées; Plus les éventuels frais supplémentaires (s'ils ne sont pas déjà inclus dans le prix de location) : • les intérêts sur le capital emprunté; • les coûts de carburant et d'électricité; • les frais d'administration liés au carburant et aux cartes de recharge; • l’amortissement annuel de 20 % du prix de revient de la borne de recharge et de son installation (s'il n'est pas inclus dans le montant de la location de la voiture); • les frais d'entretien et de réparation de l’infrastructure de recharge; • les coûts de gestion de la borne de recharge et du câble de recharge; • les péages et les frais de stationnement; • les coûts de nettoyage, d'entretien et de réparation; • le coût d'une voiture de remplacement; • les coûts de mise en état de circulation du véhicule; • les coûts de remplacement, de changement et de stockage des pneus; • les frais d'expertise en cas de restitution du véhicule à la fin du contrat ou en cas de changement de conducteur; • les frais de réparation inventoriés lors de la restitution du véhicule à la fin du contrat; • les frais d'assurance (y compris les franchises); • les coûts du contrôle technique; • les coûts de gestion des services; • la taxe de mise en circulation; • la taxe annuelle de roulage; • la contribution de solidarité CO2 de l'employeur au profit de l'ONSS; • la TVA non récupérable sur les postes de coûts susmentionnés; • l'impôt sur la partie non déductible des éléments ci-dessus; • l'impôt sur la partie de la prestation en nature constituant une dépense rejetée.

Lors du calcul du montant du budget mobilité, la moyenne de ce coût sur les 4 dernières années (ou moins si la voiture échangée fonctionne moins de 4 ans) doit être prise en compte afin de lisser les coûts exceptionnels éventuels. Cette condition n'est

pas imposée pour le calcul du coût de la voiture du pilier 1, car il s'agira bien sûr d'une voiture neuve.

Formule forfaitaire Si cette formule basée sur les frais réels est trop compliquée, il sera toujours possible d’opter pour une formule basée sur des valeurs forfaitaires, que le gouvernement vient de mettre en oeuvre. Il existe une formule distincte pour les voitures de location/leasing et pour les voitures achetées (ou en leasing financier).

Leasing ou location Loyer annuel + coûts supplémentaires annuels moyens + TVA non déductible + taxe sur les frais de voiture non déductibles + contribution de solidarité CO2 + le coût de la consommation (à condition que l'employé dispose d'une carte de carburant / carte de paiement et que ces coûts ne soient pas encore inclus dans le prix de location) : • 6000 kilomètres privés • Distance aller-retour pendant 200 jours ouvrables • Multiplié par le coût de consommation par kilomètre fixé à 30 % de la franchise forfaitaire kilométrique applicable à ce moment-là du 1/7/2023 au 30/9/2023 = 0.4237 EUR à 30 % de ce montant = 0,127 EUR/km

Propriété ou prêt financier Valeur catalogue du véhicule, taxes comprises sur la partie non déductible x 25 % + Cotisation de solidarité CO2 + coûts de consommation (voir ci-dessus) Les employeurs sont libres de choisir la formule réelle ou forfaitaire, à condition que leur choix soit appliqué de manière cohérente pour tous les employés. La méthode de calcul choisie doit rester appliquée pendant au moins 3 ans. Toutefois, si l'employeur décide de modifier la méthode de calcul après cette période, cela n'affectera que les nouveaux entrants afin de préserver la sécurité juridique pour les utilisateurs existants.

Il y a toutefois une exception à cette règle lorsque, pour des raisons pratiques, l’employeur est contraint d’utiliser la formule forfaitaire pour un employé, il n’est pas contraint de l’appliquer pour l'ensemble du personnel.

Les formules réelles et forfaitaires n'empêchent pas l'employeur d'utiliser les données relatives à une voiture de référence. n

1 » L’arrêté royal donne dorénavant le choix entre une formule sur base des frais réels ou de valeurs forfaitaires pour le calcul des montants du coût du véhicule dans le pilier 1.

Lisez l’arrêté royal complet ici :

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Publireportage >>> ID.7

Nouvelle Volkswagen ID.7 : le futur de la conduite électrique incarné

La révolution électrique bat son plein et Volkswagen se place résolument à l'avant-garde avec l'introduction de l'ID.7.

Avec une autonomie étendue, des technologies avancées et un design à la fois élégant et fonctionnel, l'ID.7 promet de définir l'avenir de la conduite électrique.

Volkswagen poursuit sur la voie de l'innovation avec le lancement de l'ID.7, une voiture spécialement conçue pour les longs trajets qui promet une autonomie impressionnante pouvant atteindre 700 km. Deux versions de batterie seront disponibles : l'ID.7 Pro, équipée d'une batterie de 77 kWh et d'une capacité de charge en courant continu de 170 kW, et l'ID.7 Pro S, qui sera lancée plus tard et qui sera dotée de la dernière batterie Volkswagen de 86 kWh. Cette puissante version Pro S est au cœur de cette évolution.

L'ambition de Volkswagen est donc claire : d'ici 2030, la marque souhaite que près de 80 % de ses voitures vendues en Europe soient entièrement électriques.

Elle ne s'engage pas seulement dans l'électrification, mais aussi dans le maintien de la qualité et de la performance de ses véhicules électriques.

Technologie et design avancés Derrière la carrosserie de près de cinq mètres de long de l'ID.7 se cache un groupe motopropulseur efficace de nouvelle génération, dont la puissance peut atteindre 210 kW (286 ch). Mais ce n'est pas seulement la puissance qui impressionne. L'ID.7 est la première Volkswagen à être équipée de série d'un affichage

tête haute en réalité augmentée. Associé au système d'infodivertissement intuitif de dernière génération, il offre une expérience de conduite à la fois agréable et futuriste.

Raffinement élégant, confort supérieur L'ID.7 ne fait pas seulement tourner les têtes grâce à ses performances et à sa technologie, elle offre également un niveau élevé de luxe et de confort. Du toit panoramique intelligent aux sièges avant nouvellement conçus avec gestion adaptative de la température, chaque trajet à bord de l'ID.7 promet d'être une expérience de pur plaisir. Et avec le système audio Harman Kardon de 700 W, chaque trajet se transforme en une expérience musicale unique.

La Volkswagen ID.7 n'est pas une simple nouveauté sur le marché des voitures électriques. C'est une déclaration d'intention, une promesse de ce qui est à venir. Avec sa technologie avancée, son autonomie impressionnante et son confort luxueux, l'ID.7 est l'incarnation de ce que sera la conduite électrique à l'avenir.

La nouvelle ID.7 est déjà disponible à la commande. Découvre-la ici ! www.volkswagen.be/fr/modeles/id7.html

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Le covoiturage pour réduire votre empreinte écologique QUICK-CATCH • Le covoiturage peut réduire vos coûts, mais aussi développer les relations humaines au sein de votre entreprise.

• La plateforme carpool.be permet de faire matcher entre-eux les collaborateurs désireux de pratiquer le covoiturage.

• Grâce au covoiturage, il est possible d’obtenir une exonération de l’indemnité kilométrique lorsqu’elle dépasse 470 euros.

1 » Carpool.be permet de jumeler des utilisateurs qui habitent la même région et font les mêmes trajets.

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Pour réduire l’empreinte écologique de votre parc automobile, le covoiturage peut être l’une des solutions. Mais encore faut-il savoir comment le mettre en place de façon efficace.

En Belgique, il existe une plateforme de référence pour vous y aider : carpool.be par Damien Malvetti

« Pratiquer le covoiturage peut permettre de bénéficier d’une exonération sur le surplus de l’indemnité kilométrique au-delà de 470 euros » Maira Palomino, Key Accountmanager de Carpool

Exonérer son indemnité grâce à MobiCalendar mpact dispose aussi d’un second outil pour aider au développement du covoiturage en entreprise, MobiCalendar. Pouvant être utilisé seul ou en complément de la plateforme Carpool.be, MobiCalendar est un calendrier multimodal, où les employés peuvent enregistrer leurs trajets effectués avec des moyens de transports multimodaux.

Comme vous le savez, l’indemnité domiciletravail proposée par certains employeurs est taxée si elle dépasse 470 euros. En covoiturant et en enregistrant leurs trajets domicile-travail sur MobiCalendar, les covoitureurs peuvent profiter d’une exonération totale de cette indemnité. Pour ce faire, l’application crée automatiquement une attestation de covoiturage que les employés doivent joindre à leur fiche d’impôts.

Ici aussi, le gestionnaire au sein de l’entreprise dispose d’un back-office via lequel il peut accéder à des statistiques sur l’usage de la plateforme, la quantité de CO2 économisée, le nombre de sessions de covoiturage, etc. La plateforme permet aussi d’intégrer le nombre de kilomètres effectués à vélo pour faciliter le paiement de l’indemnité vélo.

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Implémenter une politique de covoiturage au sein de votre entreprise recouvre toute une série d’avantages. « D’une part, cela permet de diminuer l’empreinte environnementale de votre société et de réduire les émissions de CO2 liées aux trajets domicile-lieu de travail de vos collaborateurs », indique Zara Hublet, Account Manager de Carpool. Lorsqu’il s’agit de véhicules de société, le fait d’inciter vos collaborateurs à covoiturer permettra de réduire leur kilométrage et donc, par conséquent, le TCO de votre flotte. « D’autre part, cela crée davantage de convivialité entre collègues, que ce soit entre personnes qui se connaissent déjà ou en mettant en relation des collègues qui n’ont pas encore de lien. Il y a aussi un gain d’espace sur le parking avec la réduction du nombre de places nécessaires et on sait à quel point le parking peut être un vecteur important de coûts pour certaines entreprises. » Et puis, il y a évidemment des avantages économiques dans le covoiturage. Et comme un exemple concret vaut mieux que n’importe quel discours, Zara Hublet a poursuivi avec un exemple chiffré. « Un employé qui habite à 25 km de son lieu de travail peut économiser jusqu’à 1.235 euros par an en covoiturant uniquement 2 jours par semaine. Si on fait du covoiturage en alternance - 1 semaine en tant que chauffeur puis une semaine en tant que passager par exemple -, on peut gagner jusqu’à 2.000 euros par an. »

Matcher les utilisateurs Reste que pour une entreprise, gérer seule le covoiturage n’est pas facile. Il faut pouvoir faire matcher ensemble des conducteurs en tenant compte de leur profil personnel, de leurs habitudes de déplacements, de leurs horaires, voire de leur situation familiale.

C’est là que Carpool.be, créée par l’association mpact qui se donne pour objectif de rendre la mobilité plus efficace et plus accessible, prend tout son sens. « Carpool est à la fois un site internet et une application smarpthone qui permet de matcher des covoitureurs entre-eux », reprend Zara Hublet.

Chaque utilisateur indique ses trajets pour chaque jour de la semaine, ses heures de déplacements, s’il veut uniquement co-voiturer à l’aller ou au retour par exemple. Il peut également préciser le nombre de passagers qu’il peut accueillir et son tarif. A ce niveau, il y a un tarif maximum légal de 0,42€/km, un plafond fixé par le SPF Finances pour éviter que le covoiturage soit considéré comme une activité lucrative par ses adeptes. « La plateforme respecte le règlement sur la protection des données privées (GDPR). Elle peut être pu-

2 » Le covoiturage permet de créer ou de renforcer les relations entre collègues.

blique ou entièrement personnalisée selon la corporate identity de votre entreprise », précise Maira Palomino, Key Accountmanager de Carpool. « L’avantage de la plateforme personnalisée, c’est que les employés pourront facilement se reconnaître entre-eux. Cela permet généralement de faire sauter la barrière de la peur de covoiturer avec un inconnu », reprend Zara.

Sur cette plateforme, le gestionnaire au sein de l’entreprise peut accéder à des statistiques et disposer de matériel de communication qu’il peut utiliser pour faire la promotion du covoiturage auprès de ses équipes.

On remarque que l’intérêt est beaucoup plus élevé dans les entreprises qui prennent des mesures pour encourager le covoiturage. Ces mesures peuvent être la mise en place d’une politique de covoiturage, mais aussi par exemple le fait de réserver des places de stationnement aux covoitureurs ou encore le fait de diffuser des informations sur cette pratique. « Dans les entreprises où aucune mesure spécifique n’est mise en place, moins de 2 % des collaborateurs pratiquent le covoiturage. Par contre, ils sont en moyenne 9 % dans celles qui ont pris des mesures en la matière », précise Maira Palomino.

A noter que le covoiturage n’est pas seulement possible entre membres d’une même entreprise. La plateforme carpool.be permet aussi de matcher des collaborateurs qui travaillent par exemple dans des entreprises différentes mais au sein d’un même zoning. n

Garez vos véhicules en toute sécurité Le covoiturage n’implique pas toujours d’aller chercher son passager à domicile. Il peut aussi s’organiser au départ d’un point de rendez-vous facile d’accès pour les deux utilisateurs. Aussi bien en Wallonie, qu’en Flandre et à Bruxelles, de nombreux parkings de covoiturage ont vu le jour ces dernières années, généralement à proximité des grands axes autoroutiers. Qu’il s’agisse d’un espace sur un parking d’une grande surface, d’un parking sous un viaduc ou aménagé dans un espace libre le long de l’autoroute, ces parkings carpool sont de plus en plus répertoriés dans les systèmes de navigation des véhicules ou les applications de navigation comme Waze et sont toujours symbolisés par une signalisation routière adéquate.

Ils sont aussi généralement équipés de caméras pour assurer la sécurité des véhicules stationnés.

Découvrez les différentes cartes de parking carpool En wallonie :

Les parking de carpooling sont signalés par ce panneau partout en Belgique.

En Flandre :

A Bruxelles :

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Car-Sharing & Car-pooling

Des solutions pour partager la route Si le partage de véhicules a eu un peu de mal à démarrer dans notre pays - on se souvient de l’échec de DriveNow, Car2Go, Zipcar et Zencar il y a à peine 3 ans -, il semble aujourd’hui rattraper son retard. Qu’il s’agisse de société proposant des véhicules propres en partage ou des plateformes permettant de louer son propre véhicule à d’autres utilisateurs ou encore de plateformes qui aident au covoiturage, les solutions pour « partager la route » sont de plus en plus nombreuses. par Damien Malvetti

Autodelen.net ne propose pas directement de voitures en car-sharing, mais est une plateforme qui informe et sensibilise les citoyens à la mobilité partagée, et donne accès à l’offre de différents fournisseurs en la matière.

Pour cela, Autodelen.net se base sur une équipe d’ambassadeurs qui ont fait de l’autopartage un style de vie.

Via une carte de la Belgique, vous pouvez facilement voir quels véhicules de société de partages sont disponibles à proximité.

Autodelen.net publie aussi régulièrement des statistiques sur les habitudes d’autopartage en Belgique, le nombre d’utilisateurs, etc.

battMobility est à la fois une société de leasing et de partage de voitures électriques. La gamme se compose de nombreuses marques et modèles, allant de la petite citadine au grand break familial, en passant par des berlines, des ludospaces et des gros SUV. Il est même possible de louer une Renault Twizy.

Les voitures sont disponibles dans le centre-ville de Gand et en périphérie, mais peuvent être utilisées pour des trajets en dehors de ces zones.

En fonction de vos besoins, plusieurs formules sont proposées : pour un usage unique, régulier ou même pour un leasing de longue durée donc. La recharge des véhicules est comprise dans le tarif de location.

BlaBlaCar est une plateforme online de covoiturage entre grandes villes de Belgique et de France. Elle met en relation des conducteurs et des passagers voyageant dans la même direction. L’utilisation de la plateforme est gratuite, seuls les trajets sont payants. Chaque utilisateur définit ses propres tarifs.

Comme sur de nombreuses autres plateformes d’économie collaborative, les usagers de BlaBlaCar sont notés par un système d’étoile.

Elle s’adresse plutôt à une clientèle particulière et ne propose pas d’abonnement business, mais une entreprise ou un employé peuvent tout à fait utiliser la plateforme pour des trajets déterminés.

Pionnier dans le domaine du car-sharing en Belgique, Cambio donne accès à près de 2.500 véhicules partagés répartis dans 80 villes du pays. Cambio se démarque par l’usage de zones de stationnement dédiées : le véhicule doit être pris et ramené sur un emplacement de parking réservé aux voitures Cambio.

A l’heure actuelle, Cambio compte pas moins de 68.357 utilisateurs dans tout le pays et propose différents types de véhicules en fonction des besoins. Ceux-ci peuvent être réservés et déverrouillés facilement via l’app smartphone Cambio. Une offre business dédiée a même été développée.

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Carpool est la plus grande plateforme de covoiturage en Belgique.

Elle met en relation des usagers qui doivent se rendre à une même destination. La plateforme online de Carpool peut être adaptée en fonction de la corporate identity de l’entreprise pour offrir une plateforme sur mesure à une société et aider ses collaborateurs à trouver un compagnon de route pour une fois ou pour des trajets réguliers, comme les trajets domicile-lieu de travail par exemple.

Carpool peut aussi permettre de mettre en relation des travailleurs d’entreprises voisines.

En plus de la plateforme et de l’app pour les usagers, Carpool dispose d’une plateforme pour le gestionnaire de flotte, afin de suivre les statistiques de covoiturage. Elle lui donne aussi accès à du matériel de communication afin de promouvoir le covoiturage au sein de son entreprise.

Mise en place par mpact, la même association qui a créé Carpool, CozyWheels est plutôt une plateforme de partage de véhicules. Si son activité principale est le partage entre particuliers, CozyWheels offre aussi une solution pour les entreprises. Une belle façon d’optimiser leur flotte en partageant les véhicules qui ne sont pas utilisés.

CozyWheels dispose d’une plateforme et d’outils qui permettent de gérer facilement le partage de vos véhicules avec notamment un calendrier des réservations très pratique.

Grâce à CozyWheels, les entreprises peuvent également partager leurs véhicules avec des particuliers. Par exemple : mettre à disposition des camionnettes durant le week-end lorsque l’entreprise ne les utilise pas.

Claus2you est une plateforme flexible d’autopartage créé par le garage Claus qui propose une solution financière 100 % adaptée aux besoins et aux habitudes de ses utilisateurs en matière de mobilité.

La plateforme ne fonctionne pas avec un système d’abonnement.

Concrètement, vous placez un crédit sur l’application - par exemple via le budget de mobilité - et vous payez uniquement pour la durée et la distance de trajet que vous effectuez.

Claus2you fonctionne avec une flotte propre de véhicules - des Fiat et des Mazda -, mais qui sont uniquement disponibles dans les villes côtières (Knokke, Bruges, La Panne, etc.) et dans la région d’Ypres, Ledegem, etc. Des espaces de parking dédiés sont disponibles dans ces villes. Idéale donc pour un week-end à la côte ou si votre entreprise se situe dans ces régions puisque Claus2you se destine aussi aux clients professionnels.

Sur Dégage, impossible d’inscrire vos véhicules. Par contre, vos collaborateurs peuvent tout à fait utiliser les véhicules proposés pour leurs déplacements. En fait, Dégage est une organisation qui est gérée uniquement par des bénévoles et dont les membres particuliers peuvent mettre leur véhicule ou vélo en location courte durée pour gagner un peu d’argent.

La plateforme est uniquement active en Flandre et à Bruxelles et compte quelques 400 véhicules inscrits pour 5.000 membres actifs.

Ici, il faut payer 35 euros pour devenir membre et verser 75 euros en guise de garantie, mais il n’y a ensuite pas de tarif à l’heure. Juste un tarif au kilomètre, croissant en fonction de la distance que vous parcourrez et du type de véhicule que vous choisirez.

Dégage est intégré dans l’application Olympus et peut donc être utilisé avec le budget de mobilité.

Coopstroom est une coopérative de citoyens qui propose de l’énergie renouvelable à un prix abordable, mais aussi des voitures 100 % électriques en autopartage. Tous les membres sont copropriétaires de la coopérative.

Le service est actif uniquement en Flandre Occidentale, où les voitures sont donc disponibles dans les principales grandes villes. Il s’agit de voitures propres aux couleurs du service, et qui sont soit des citadines, des SUV, des ludospace, voire même des vans pour transporter jusqu’à 7 personnes.

Coopstroom dispose d’une solution adaptée aux entreprises avec différentes formules tarifaires à partir de 100 euros. Pour utiliser le service, l’entreprise doit donc forcément intégrer la coopérative et prendre une part.

Flexigo, c’est une plateforme de co-voiturage qui permet à des concessionnaires et des entreprises de mettre leurs véhicules en auto-partage. Les voitures sont donc disponibles partout où un partenaire en propose et sont donc destinées uniquement à un usage local. Vous pouvez trouver facilement des voitures Flexigo depuis l’app dédiée.

Attention, le système n’accepte que les voitures électriques. Une solution parfaite pour les entreprises qui disposent de véhicules électriques d’anciens collaborateurs qui stagnent sur le parking depuis leur départ par exemple. Les prix sont fixés par la plateforme et la durée de location est de minimum 1 heure. L’utilisateur n’est pas contraint de rendre la voiture rechargée. Il doit simplement la ramener à une borne dans la zone de stationnement prévue.

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Getaround facilite les déplacements professionnels grâce à sa plateforme online de réservation et de location de véhicules. Getaround ne fonctionne pas avec une flotte de véhicules propres mais bien avec des véhicules mis en ligne par leurs propriétaires, entreprises ou particuliers. Getaround n’est pas vraiment prévu pour les courts trajets puisque la plateforme propose des locations à partir de 4h et des tarifs dégressifs à partir de 2 jours de location. Elle est donc plutôt idéale pour les employés qui cherchent à louer des véhicules pour le week-end ou pour les vacances par exemple.

La flotte se compose de citadines, de camionnettes et même de mini vans pour transporter un groupe de personnes ou d’employés par exemple lors d’un événement d’entreprise.

Greenmobility s’est spécialisé dans le partage de véhicules dans quelques grandes villes européennes. Actuellement, 7 villes sont desservies dont 3 en Belgique : Anvers, Gand et Bruxelles. En tout, ce sont 400 voitures Greenmobility qui circulent dans notre pays. A noter que l’entreprise dispose de sa propre flotte, composée uniquement de voitures électriques : des Renault Zoe. Elles peuvent être rechargées dans toutes les stations Blue Corner/Allego. Et si vous

prenez la peine de recharger une voiture, vous gagnez des minutes d’utilisation gratuite du service. Une belle façon d’inciter les usagers à adopter de bonnes habitudes.

Greenmobility permet non seulement les trajets au sein même des villes, mais aussi entre celles-ci. Il est donc tout à fait possible de prendre une voiture partagée Greenmobility à Anvers et de la remettre à Bruxelles par exemple.

Miles Mobility, c’est le dernier arrivé en matière de voitures partagées dans notre pays. Mais en quelques mois, l’entreprise a déjà investi 3 grandes villes : Anvers, Gand et Bruxelles. D’autres devraient suivre rapidement parmi lesquelles Liège, Dinant, Bouillon, Bruges, Ostende ou encore Mons.

La spécificité de Miles Mobility, c’est que vous payez non pas à la minute, mais bien au kilomètre parcouru. Et plus votre trajet s’allonge, plus votre tarif au kilomètre se réduit. Le carburant et les frais de parking dans la zone couverte sont inclus dans le tarif de location.

Il n’y a donc jamais de mauvaise surprise.

Les voitures peuvent être utilisées de 5 minutes à… 14 jours. idéale donc pour les vacances ou pour un city trip d’un week-end.

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Partago, c’est une coopération de voitures partagées 100 % électriques. Grâce à l’appli Partago, vous avez accès 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à des voitures partagées électriques, qui sont assurées, entretenues et proposées avec une carte de recharge.

Outre des citadines, il est aussi possible de louer des petites camionnettes de types Renault Kangoo électrique.

La majorité des voitures sont localisées à Gand, mais il est aussi possible d’en trouver à proximité de quelques grandes villes du nord du pays comme Anvers, Courtrai ou à la côte.

L’app Partago permet de localiser facilement un véhicule à proximité et de voir directement l’autonomie qu’il propose et le niveau actuel de sa batterie.

Sortie du Lab Box de D’Ieteren, Poppy est une société de partage de véhicules qui se base sur sa propre flotte de petites citadines, thermiques ou électriques selon vos besoins. Les voitures rouges de Poppy sont disponibles à Bruxelles, Anvers, Malines, Gand, Liège ou encore Leuven et l’entreprise ne cesse d’ajouter de nouvelles villes à son portefeuille. Les aéroports de Bruxelles et Anvers font même partie de la zone désservie. Dans certaines villes, il est aussi possible de trouver des vans Poppy.

Les voitures peuvent être garées gratuitement dans une zone autorisée dans et autour des villes concernées.

Une offre spéciale Business a aussi été développée par Poppy pour les entreprises afin de faciliter l’usage de ses voitures partagées.

Share Mobility est une plateforme d’autopartage qui propose des véhicules 100 % électriques de différents prestataires, majoritairement des concessionnaires automobiles. Les prestataires en question sont principalement situés en Flandre et en Wallonie, où les véhicules sont donc disponibles. En général, l’implantation d’une flotte Share Mobility se fait en concertation avec les autorités locale.

L’inscription en tant qu’utilisateur est gratuite : vous ne payez que les kilomètres parcourus et la durée d’utilisation. Le tarif est évidemment variable en fonction du type de véhicule choisi. Il est même possible de partir à l’étranger avec votre véhicule Share Mobility à condition de le signaler préalablement au prestataire.

Les entreprises peuvent demander un abonnement Business à Share Mobility pour en faire profiter leurs collaborateurs.

La plateforme Stapp.in propose aux communautés, mais aussi aux entreprises de partager leurs véhicules dans le but de réduire le

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nombre de voitures sur nos routes et de permettre à chacun d’optimiser ses coûts.

Les voitures Stapp.in, qui sont uniquement des citadines, sont disponibles dans toute la Flandre et dans la périphérie bruxelloise.

Quelques voitures 100 % électriques composent déjà la flotte, mais ce n’est pas la majorité. Il n’y a pas d’abonnement. Le paiement se fait donc au kilomètres et au temps d’usage, mais vous pouvez acheter des packs de crédit à utiliser selon vos besoins, par exemple, avec un budget de mobilité. Tout se déroule via l’app très pratique.

Lancée en 2013 alors que la mobilité partagée n’en était encore qu’à ses balbutiements, Tapazz proposait au départ uniquement un service de car-sharing. Mais l’entreprise a évolué pour offrir une solution globale de services smart mobility à ses clients. Aujourd’hui, il est possible de partager bien d’autres choses qu’une voiture via Tapazz : une salle de réunion, une chambre et même pourquoi pas… une salle de bain ! Tout est possible.

Revenons aux voitures, l’app Tapazz permet par exemple à toutes les entreprises d’un zoning industriel d’utiliser une même voiture partagée. Autre exemple concret : à Saint Trond, les voitures de la Ville sont mises à disposition des citoyens durant les week-end. De quoi permettre des revenus à la Ville, mais aussi rendre un service aux citoyens. Pratique, efficace et rentable.

Wibee, c’est à la base une plateforme de partage de véhicules entre communautés locales - une rue, un quartier, etc. Chacun peut donc proposer sa propre voiture en location à des particuliers.

Mais la plateforme propose aussi une solution aux entreprises, qui peuvent soit proposer leur véhicules en location courte durée en interne, soit les mettre à disposition de particuliers à proximité. Une façon pour les entreprises de créer des économies et de générer des revenus sur leur flotte de voitures en les partageant lorsqu’elles ne sont pas utilisées par les membres de l’entreprise.

Il est possible de partager sa voiture directement à une personne de confiance, soit de le faire via une boitier de partage et un badge.

Votre entreprise manque à ce listing ?

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Essai vélo - Specter 1

Technologie de pointe sur 2 roues De temps en temps, apparaît un produit qui dépasse toutes les attentes et remet en question les idées établies. Une création où l'innovation va de pair avec un équilibre parfait entre design, fonctionnalité et fiabilité. Le speedpedelec belge Specter 1 est un exemple brillant d'un tel gamechanger.

» 1 » Son cadre en carbone en fait un des modèles les plus légers du marché.

2 » Son moteur est réactif et puissant.

Le concept de Specter est né de la frustration de Maarten Baert, un architecte passionné de sport, de technologie et de design. Dans sa recherche d’un e-bike, il a souvent été déçu par les composants de qualité inférieur qu’il trouvait. Sa solution ? Développer son propre e-bike. C’est ainsi que le Specter 1 est né à l’hiver 2021.

Le Specter 1 n’est pas seulement un moyen de déplacement ; c’est une expérience. Avec son design simplifié et ses technologies avancées, il propulse le 1

concept du speedpedelec à un nouveau niveau. link2fleet s'est lancé dans l'aventure et a testé le speedpedelec dans le Limbourg, haut lieu du cyclisme.

Stylé, mais sans chichis Le Specter 1 n’est pas seulement élégant en apparence, ses détails techniques soulignent sa qualité.

Pesant seulement 19,5 kg, grâce à son cadre en carbone léger, ce speedpedelec est aussi l'un des plus légers de sa catégorie. Le design du Specter 1 est moderne et fonctionnel. Sans fioritures inutiles, une attention claire a été portée à un design épuré, où l'intégration des composants se démarque. Les matériaux utilisés sont également de grande qualité et fiables. Extérieurement, le Specter 1 est un vélo très joliment fini, mais qui n'attire pas l'attention.

De très solides performances Le groupe motopropulseur du Specter 1 est réactif et, avec une puissance maximale de 720 W, fournit suffisamment de puissance pour la plupart des itinéraires urbains et ruraux. En termes de puissance, il n'est certainement pas en reste. Le vélo est doté d'une batterie de 500 Wh parfaitement intégrée, subtilement incorporée au cadre. L'autonomie d'environ 55 km est suffisante pour la plupart des trajets, même s'il est toujours conseillé de garder un œil sur l'autonomie, en particulier sur les longues distances.

Une sensation technologique

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Le Specter 1 est un engin avancé équipé des dernières technologies. L'une de ses caractéristiques les plus remarquables est sans aucun doute son système d'exploitation Android. Celui-ci est connu pour sa nature open-source, ce qui signifie que les développeurs et les utilisateurs disposent d'un haut degré de personnalisation et de flexibilité. Les options de connectivité sont également pratiques, surtout pour ceux d'entre nous qui aiment suivre leurs trajets ou surveiller leur vélo à distance.

Bilan Le Specter 1 tient ses promesses. C'est un chefd'œuvre belge et une option à prendre en compte pour ceux qui recherchent une combinaison équilibrée entre design, qualité et technologie. Il dispose de tous les atouts pour gagner une place de choix sur le marché du speedpedelec. Son tarif débute à 8.990 euros. n

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Les gestionnaires de flotte présents au link2fleet ZE Exprience Event en juin dernier ont donc tranché : la Polestar 2 a été élue link2fleet ZE Company Car of the Year 2023. Quels sont les atouts de ce modèle pour les clients professionnels ? link2fleet en a pris le volant durant une semaine pour les découvrir.

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par Damien Malvetti

Polestar 2 MY 2023

Le mix parfait entre autonomie et performances accrues »

Précisons d’abord que la Polestar 2 a récemment bénéficié d’un mise à jour assez discrète sur le plan du design, mais beaucoup plus marquée en termes de technologies. Côté design, seuls les yeux de lynx auront remarqué la nouvelle calandre désormais fermée et le nouveau dessin des jantes.

Pour le reste, la Polestar 2 conserve ses lignes fortement inspirées de la marque sœur Volvo, mais avec des formes plus anguleuses.

Côté technologie par contre, tout comme les Volvo C40 et XC40, la Polestar 2 vient de se voir offrir des versions plus efficientes et avec des autonomies revues à la hausse. Sur la version Long range en Single motor, elle propose ainsi dorénavant jusqu’à 655 km d’autonomie. La version Standard range avec Single motor est quant à elle capable de parcourir jusqu’à 546 km, tandis que la Long Range en Dual Motor grimpe à 593 km et que cette même version dotée du Pack Performance développe 476 ch, tout en assurant une autonomie de 568 km.

Vous l’aurez compris, peu importe la version, la Polestar 2 affiche une très belle autonomie qui dépasse largement les 500 km. Et ça, c’est clairement un point fort pour les conducteurs fleet.

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Intérieur sobre et finition soignée Intérieurement, la Polestar 2 reprend de nombreux éléments stylistiques de Volvo : le volant, le boîtier de vitesse automatique, la commande de son ou encore l’écran central et son système d’info-divertissement avec Google intégré. Facile et intuitif à utiliser pour tout un chacun. Elle se distingue par contre par son dashboard exclusif très pratique et intuitif, le dessin de sa planche de bord avec intégration des sorties de climatisation sur la surface supérieure plane, ses contre-portes exclusives ou encore ses sièges qui offrent un excellent confort à l’avant. A l’arrière par contre, l’assise est un peu dure et les plus grands gabarits manqueront d’espace aux genoux et à la tête.

L’atmosphère intérieure est très suédoise, sobre avec des matériaux d’excellente facture, tout comme l’assemblage, et la finition est plutôt soignée. Cette Polestar n’a finalement pas grand-chose à envier aux standards allemands en la matière.

Peu importe la version, le coffre est toujours de 407 litres (1.097 avec la seconde rangée de sièges rabattues) et la Polestar 2 offre aussi un frunk de 41 litres. De quoi ranger facilement les câbles.

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Derrière le volant Dès qu’on enclenche le mode D sur la boîte automatique - la Polestar n’a pas de bouton « start » -, la voiture montre tout son potentiel sur la route. Elle offre à ses passagers un confort et un silence royaux.

Sur la version 2 roues motrices, le moteur se trouve désormais sur l'essieu arrière, ce qui répartit mieux le poids de la voiture et améliore encore son comportement général. Après une semaine au volant de cette nouvelle Polestar 2, on peut difficilement la prendre en défaut : elle sait se montrer dynamique quand il le faut, puissante, tout en restant confortable dans toutes les situations.

On a particulièrement apprécié le système de freinage régénératif One Pedal Drive qui permet de réguler le freinage jusqu’à l’arrêt complet de la voiture, sans intervention du pied gauche.

Recharge DC en 30 minutes Si la Polestar 2 affiche plus de 500 km d’autonomie sur papier, en réalité, vous pourrez effectivement réaliser cette distance si vous évitez les autoroutes ou en tout cas que vous y limitez votre vitesse maximum à 110 km/h. Sinon, vous pourrez de toute façon largement compter sur une autonomie dépassant les 450 km en toutes circonstances.

En courant alternatif, la Polestar 2 est capable de recharger jusqu’à 11 kWh, soit une recharge complète entre 7 et 8 heures selon la version. Sur courant continu, cette nouvelle génération augmente sa puissance de recharge à 135 kW avec la batterie 69 kWh et 205 kW avec la grande batterie de 82 kWh. Dans les deux cas, vous pourrez passer de 10 à 80 % d’autonomie en à peu près 30 minutes sur un chargeur rapide.

Bilan fleet Après une semaine au volant de cette Polestar 2, on peut le dire : il n’y a rien d’étonnant à ce que les gestionnaires de flotte l’aient choisie en tant que ZE Company Car of the Year 2023. C’est une berline moderne qui se distingue de la horde de SUV qui occupent le marché aujourd’hui, avec une autonomie plus que suffisante pour les trajets quotidiens, de très belles performances, voire de la sportivité dans sa version Performance, une finition intérieure exemplaire et une charge rapide en à peine 30 minutes.

Côté tarif, elle débute à 49.990 euros pour la version de base et se négocie à 68.490 euros en version Performance. Cette dernière ne sera évidemment pas à la portée de la majorité des budgets de conducteurs de voitures de société, mais la version de base avec son single motor de 200 kW et sa batterie de 69 kW est largement suffisante pour un usage quotidien. Avec un loyer mensuel de 767 euros, elle affiche un TCO2 mensuel juste au-dessus des 1.000 euros selon les calculs du Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult. n

Pole s t a r 2 Puissance Consommation moyenne durant le test Déductibilité fiscale Prix de base HTVA ATN brut/mois (indicatif) TMC (Buxelles, Wallonie, Leasing/ Flandre) Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing/ Flandre)

200 kW - 272 ch 16,8 kWh/100 km 100 % 41.066,12 € 132,88 € 61,50 € / 0 € 97,68 € / 0 €

C a lc u lé p a r m ois Loyer mensuel moyen HTVA Budget énergie mensuel moyen Cotisation CO2 Dépenses non-admises (17 %) TCO2 mensuel moyen*

767 € 97,31 € 36,68 € 291,37 € 1.005,68 €

*Calcul basé sur une offre de leasing de LeasePlan (48 mois 80.000 km) et du Car Cost Advisor d’Eurofleet Consult.

1 » Le dessin des feux arrière n’est pas sans rappeler certains modèles de la marque sœur, Volvo.

2 » Dans l’habitacle, l’ambiance est sobre et classe.

3 » La dernière génération se distingue par sa calandre entièrement fermée.

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LA GESTION DE LA MOBILITÉ…

PARÉ POUR LE FUTUR AVEC DES OUTILS DIGITAUX

Pour une mobilité tournée vers le futur, parlons aussi des solutions de recharge, des possibilités de remboursements automatisés mais aussi de gestion de budgets de mobilité. Le résultat : une politique de mobilité pensée à l’épreuve du futur, pour vous et vos collaborateurs.

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Le groupe chinois Geely n’en finit décidément pas de grandir. Après Volvo, Polestar, smart, Lotus et Lynk & Co, voici qu’il introduit une nouvelle marque sur le continent européen : Zeekr (prononcez « Ziker »). Dès son lancement, ce n’est pas un mais deux modèles full électriques qui composent la gamme. Deux modèles que link2fleet a eu l’opportunité de tester en avant-première puisque le lancement en Belgique n’est pas pour tout de suite…

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par Damien Malvetti

Premier essai Zeekr X

Le chinois qui veut surpasser Tesla

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1 » La Zeekr X est basée sur la plateforme SEA, qu’elle partage avec la smart #1 et la Volvo EX30.

Découvrez notre essai complet de la Zeekr X et de la Zeekr 001 ici :

La Zeekr 001 une grande berline, tandis que la Zeekr X est un C-SUV. Tous deux sont basés sur la plateforme SEA que l’on retrouve également sous la Volvo EX30 et la Smart #1. Mais les designers de Zeekr ont effectué un travail incroyable en donnant à leurs voitures un look et des formes tout à fait exclusifs. La face avant de la X se caractérise par des feux à la forme…particulière qui ressortent de la carrosserie, tandis qu’à l’arrière les feux encerclent un logo Zeekr en LED. L’habitacle est très - très - épuré puisqu’il n’y a aucune commande physique ! Tout se passe via le grand écran central de 14,6 pouces dont l’usage demande un certain temps d’adaptation tant les menus sont nombreux et leur répartition pas toujours logique. Il est complété par un combiné d’instrumentation digital de 8,8 pouces et un head-up display de 24,3 pouces.

L’ensemble est assez futuriste et manque un peu d’espaces de rangement. Il n’y a par exemple pas de boîte à gants. Mais la qualité des matériaux, la finition et l’assemblage sont d’excellente facture. Le tableau de bord est traversé de part en part par une barre de LED, tandis que les panneaux de portes sont ornés d’une fresque composée d’une multitude de petits trous, eux aussi illuminés. Du plus bel effet !

Le confort d’assise laisse un peu à désirer. A l’arrière surtout, les sièges sont très durs, tandis que les sièges avant sont si imposants que les passagers arrière n’ont aucune vue sur la route. L’espace intérieur est généreux, pour ne pas dire royal. En contrepartie, c’est le coffre qui doit se contenter d’un petit 362 litres.

Privilégiez la Long Range La Zeekr X est un concentré de technologie. Elle se dote par exemple d’un petit écran en forme de cercle, intégré dans le montant B, qui permet de voir facilement le niveau de charge de la batterie.

Sous sa carrosserie, on trouve une batterie lithiumion de 69 kWh et un moteur de 200 kW (272 ch) qui ensemble, permettent une autonomie de 440 km sur la version Long Range. Une version plus puissante de 315 kW (428 ch) équipée de la même batterie, mais de deux moteurs, réduit l’autonomie à 400 km. Dans la pratique, la version Long Range offre un très bon agrément de conduite et une puissance suffisante pour un usage quotidien. On regrettera peut-être sa suspension un peu ferme.

La charge sur borne AC est de 22 kW. Sur borne rapide DC, la voiture accepte du 150 kW, de quoi récupérer de 10 à 80 % d’autonomie en 30 minutes.

Côté tarif, la Zeekr X est proposée à 44.990 € pour la version Long Range RWD et à 49.490 € pour la version double moteur AWD. Si aucune date officielle de lancement en Belgique n’est connue, on sait que Bruxelles figure en bonne place des villes où un Service Center ouvrira ses portes prochainement. n

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Si Honda propose déjà une petite électrique depuis 2020 - la e - le lancement de sa véritable offensive électrique débute maintenant, avec l’e:Ny1. Un SUV compact dans la tendance, qui mêle des arguments indéniables à des éléments plus frustrants. par Nicolas Morlet

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Fleet test Honda e:Ny1

Le chaud et le froid »

Tout d’abord, précision qu’e:Ny1 se prononce « i-N-why-One », à l’anglaise. Pour plus de facilité, on pourra le prononcer « Anyone ». Toujours estil que si ce petit SUV s’apparente à un HRV retouché qui repose sur une plateforme inédite dédiée à l’électrification et qui servira de base à toute une panoplie de modèles d’ici 2030. Cela permet notamment de loger la batterie dans l’empattement, même si on reste surpris de la proéminence de cette dernière.

A bord, Honda a cédé aux sirènes de l’écran central vertical. Un écran de 15,1’’ que l’on aurait aimé plus personnalisable. Il est scindé en trois zones figées pour la navigation et le multimédia, le menu et les fonctionnalités du véhicule, et les commandes de climatisation. L’ergonomie reste assez intuitive puisque tous les contrôles restent affichés en permanence.

Mais la présentation est plutôt austère. Et il en est de même pour l’instrumentation numérique derrière le volant, qui a l’avantage d’être très lisible. Bref, si l’on sent bien la volonté de Honda d’apporter ce que recherchent les acheteurs de voitures électriques, souvent plus « geeks » et connectés que les autres, on reste un peu sur notre faim.

L’e:Ny1 se montre en revanche très généreux en termes d’habitabilité aux places arrière, et le coffre de 361 litres est dans la moyenne du segment.

400 km réels

1 » Ce e:Ny1 s’apparente fortement à un HRV légèrement retouché..

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Le moteur de 150 kW (204 ch) est amplement suffisant pour apporter une belle vigueur au petit Japonais. Et en bon Honda, il ne rechigne pas lorsque la route se fait sinueuse, avec une direction bien calibrée et plutôt directe, et un amortissement soigneusement équilibré entre contrôle du roulis et confort.

Notre essai sur les routes norvégiennes réservait aussi une belle surprise : une consommation moyenne de 16,4 kWh/100km après 240 km, alors que Honda annonce 18,2 kWh/100km. De quoi escompter parcourir plus que les 412 km annoncés ; valeur un peu décevante au regard de la capacité de la batterie de 61,9 kWh. Le plus gros défaut de cette dernière est sa recharge, limitée à 78 kW en courant continu. Passer 10 à 80 % demande donc 45 minutes. Une volonté de Honda, qui souhaite ainsi préserver la tenue dans le temps de son accu. Mais cela pourra être pénalisant pour les longs trajets, bien que la ville et ses alentours soient plutôt le terrain de jeu favori de cet e:Ny1, dont le tarif débute à 39.553,7€ HTVA.

Bilan fleet Avec ce modèle, Honda fait enfin son arrivée dans le domaine du véhicule électrique et propose une offre intéressante pour les clients fleet. D’autant plus que le e:Ny1 affiche une autonomie parfaitement dans la moyenne et un tarif très alléchant qui lui vaut un ATN très faible. n

H onda e: Ny 1 Puissance Capacité de la batterie Autonomie officielle Consommation moyenne relevée Prix de base HTVA TMC (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

150 kW / 204 ch 61,9 kWh 412 km 18,2 kWh/100km 39.553,70 euros 61,50 euros / 0 euro

Taxe de roulage (Bruxelles, Wallonie, Leasing / Flandre)

85,27 euros / 0 euro

Déductibilité fiscale

100% 760 euros/mois 1.640 euros/an 278 euros/an 31,34 euros

Loyer mensuel moyen HTVA* ATN brut Dépenses rejetées Cotisation CO2

*48 mois / 80.000 km

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Tendance

Et si le monospace faisait son grand retour ?

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Il y a à peine 10 ans, presque chaque constructeur disposait d’au moins un monospace dans sa gamme. Mais l’arrivée massive du SUV, plus polyvalent, souvent plus esthétique et tout aussi spacieux, a relégué au placard le format monovolume. Définitivement ? Pas si sûr… par Damien Malvetti

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Ils s’appelaient Renault Espace ou Scénic, Volkswagen Touran ou Sharan, Seat Alhambra, Ford Galaxy ou S-Max, Opel Zafira, Citroën C4 Picasso ou C8, Peugeot 806 et bien d’autres. Pendant un peu plus de deux décennies, ils étaient l’allié parfait des grandes familles. Sous leurs proportions généreuses, ils avaient la capacité d’embarquer une famille entière, de disposer de suffisamment d’espace pour les bagages et de nombreux espaces de rangements pratiques dans leur habitacle.

Mais ce parti pris pour l’habitabilité avait un prix : les monovolumes affichaient généralement des formes rectangulaires imposantes et leur design passait sou-

vent au second plan lors du développement d’un nouveau modèle.

Alors quand les premiers SUV ont fait leur apparition dans les gammes des constructeurs, affichant les mêmes caractéristiques pratiques que les monovolumes, mais sous une robe plus attractive, ces derniers ont rapidement vu leurs chiffres de vente dégringoler. Petit à petit, ils ont fini par disparaitre des catalogues.

Bye bye Espace Même Renault, pourtant pionnier du genre avec la première génération de son Espace dans les années

1 » Le Denza D9, c’est le monovolume de la marque de luxe de BYD.

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» vé hi cule s design hérités des derniers modèles ‘particuliers’ de la marque.

Plus récemment, Renault présentait la version familiale de son Kangoo à 7 places qui s’embourgeoise pour devenir une sorte de nouvel Espace, en tout cas si on considère le concept de base de ce modèle.

L’impulsion venue de Chine

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Et puis, il y a quelques mois, Maxus sortait du segment utilitaire pour proposer un véhicule au premier abord un peu… particulier. Le Mifa9 est un véhicule 100 % électrique destiné au transport de personnes - jusqu’à 7 occupants - qui reprend largement les codes des monovolumes, mais y ajoute un niveau de confort, des matériaux et des technologies très haut de gamme. Avec lui, les Mercdedes Vito, Volkswagen Transporter et ID.Buzz ou Peugeot e-Traveller ont de quoi trembler.

Et la concurrence arrive en masse. Car le salon IAA de Munich nous a permis de découvrir toute une panoplie de nouveaux modèles (et marques) qui vont proposer leur propre véhicule destiné au transport de personnes. Cela n’étonnera personne, l’impulsion vient de l’Empire du Milieu.

BYD version luxe 3

2 » En version 7 places et full électrique, le Grand Kangoo pourrait remplacer l’Espace dans son concept d’origine.

3 » Dans le Forthing U-Tour, les sièges des deux premières rangées peuvent se coucher entièrement.

4 » A l’intérieur, le Maxus MIFA9 est aussi luxueux qu’une limousine haut de gamme.

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80, a fini par céder. Désormais, les nouvelles versions d’Espace et Scénic ont succombé à la mode pour devenir de grands SUV ou crossover.

Et pour ceux qui ne voulaient pas d’un gros SUV ? Le groupe Stellantis a trouvé la solution en renommant les versions ‘transport de personnes’ de ses modèles utilitaires pour en faire des noms plus attractifs pour les familles. On citera par exemple les Citroën SpaceTourer, Peugeot Traveller et même l’Opel Vivaro utilitaire qui a repris la dénomination Zafira autrefois utilisée pour désigner le monovolume de la gamme pour sa version familiale. Si ces véhicules proposent bien de l’espace pour une grande famille, ils n’en restent pas moins des camionnettes dans leur conception avec des prestations, un niveau de confort, voire d’équipements inférieurs à ce que proposent les voitures particulières.

La mode est un éternel recommencement Mais comme la mode est un éternel recommencement, y compris dans l’automobile, il se pourrait bien que le monovolume n’ait pas dit son dernier mot.

C’est Hyundai d’abord, qui a débarqué de nulle part avec le Staria qui, bien qu’également disponible en version utilitaire, affiche plutôt des lignes rappelant celles des monovolumes d’antan et des éléments de

BYD d’abord, via sa marque haut de gamme Denza, présentait le D9. Denza étant à BYD ce que Lexus est à Toyota. C’est avec ce modèle proposé soit en PHEV soit en full électrique que Denza fera son entrée sur les marchés européens. Sa longueur de 5,25m lui permet d’accueillir aussi jusqu’à 7 personnes à son bord dans une ambiance très prestigieuse. Les sièges individuels chauffants, massants et ventilés de la 2e rangée sont réglables dans plusieurs positions via un écran personnel positionné dans l’accoudoir tandis que le passager peut profiter d’un bel écran individuel accroché au siège avant pour regarder des films, consulter ses mails, naviguer sur le web, etc. Un compartiment chaud et un autre frigorifique sont également à disposition. La 3e rangée propose une banquette pouvant accueillir 3 adultes.

Forthing, l’autre lion Autre marque présente en force à l’IAA de Munich, Forthing, dont le logo est un mélange du lion Peugeot, de l’emblème de Lamborghini et de la police de caractère de Porsche. De la copie en veux-tu, en voilà!

Mais Forthing, c’est surtout une marque filiale de Dongfeng Motor Group, le numéro 2 en termes de production sur le marché chinois.

Et à l’IAA, Forthing présentait sur son stand des berlines, des SUV (évidemment), des citadines mais aussi deux… monovolumes! Sous l’appellation U-Tour se cache un grand van familial avec 7 sièges multifonction dont ceux des première et seconde rangées

peuvent être réglés individuellement pour offrir tout le confort nécessaire à leurs occupants. Ici aussi, tout respire le luxe et le design extérieur fait montre de caractère et de dynamisme.

Juste à côté de ce U-Tour, l’U-Tour V9, encore plus imposant, proposait les mêmes caractéristiques dans un véhicule de 5,21 mètres de long.

Vous en faut-il plus pour vous convaincre du retour du monovolume ?! Ou vous pensez que ces modèles n’arriveront jamais chez nous ? Eh bien détrom4

pez-vous puisqu’à peine les portes de l’IAA fermées, OneAutomotive, qui distribue déjà des marques du groupe Dongfeng (Serres, BAIC, DFSK) chez nous, annonçait l’ajout de Forthing à son catalogue et notamment cet U-Tour. n

Les Chinois sur tous les fronts Vous l’aurez compris, les Chinois étaient représentés en force à cet IAA de Munich avec de nouvelles marques. Ce n’est pas que les marques européennes n’étaient pas présentes, mais leurs stands se trouvaient éparpillés un peu partout dans la ville. Et nous n’avons donc pas eu le temps de les visiter.

Au Messe, les Chinois étaient donc rois. Outre Forthing, Zeekr - dont vous avez pu découvrir notre premier essai dans ce magazine - et Denza, BYD disposait du plus grand stand et présentait trois nouveautés, la Dolphin, la berline Seal et le SUV Seal-U. Le stand de Serres proposait 3 modèles: les SUV 3, 5 et 7.

Mais une autre marque étonnait par la taille de son stand, j’ai nommé LeapMotor. Spécialisé dans le développement de voitures 100 % électriques, LeapMotor présentait à Munich une gamme complète allant de la petite citadine (T03) au grand SUV (C11), en passant par une berline (C01) pouvant développer 540 chevaux. Aucun importateur ni date de commercialisation en Belgique n’ont été annoncés pour LeapMotor, mais la marque est déjà implantée chez nos voisins français… ça ne devrait donc être qu’une question de temps. Tout comme pour Zeekr dont la commercialisation est déjà effective aux Pays-Bas.

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Powering the future of movement

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Entre le pionnier Kangoo et le grand Master, il existait un trou dans la gamme d’utilitaires électriques de Renault. Le voilà désormais comblé, de la manière la plus logique qui soit, avec un Trafic converti aux électrons. par Nicolas Morlet

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Essai Renault Trafic E-Tech Electric

Le chaînon manquant

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1 » Renault annonce 297 km ou jusqu’à 330 km en optant pour la version Long Range.

2 » Les volumes utiles varient de 3,3 à 5,8 m3 et la charge admissible dépasse 1T.

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En lançant le Kangoo Z.E. dès 2011, Renault était un véritable pionnier de la mobilité électrique. Il fut entretemps rejoint par le Master électrique, puis enrichis l’un et l’autre d’une variante à hydrogène. Mais le cœur de l’offre en Europe, ce sont les fourgons moyens, qui représentent 47 % des immatriculations d’utilitaires sur le vieux continent. Pas question pour Renault d’en rester absent plus longtemps, d’autant que la concurrence est déjà âpre.

Renault a donc choisi la solution la plus pragmatique qui soit pour investir le marché : convertir son Trafic, restylé en 2021, en puisant dans la banque d’organes disponibles. Ainsi, le moteur de 90 kW/122 ch et 243 Nm provient du Kangoo. Et la batterie de 52 kWh est identique à celle du Master. Une combinaison qui se montre bien agréable sous le capot du Trafic. Car évidemment, cette version E-Tech électrique se caractérise par son absence de bruit de moteur, de vibrations et de passages de vitesses. Cela rend la conduite beaucoup plus linéaire mais aussi plus douce qu’avec les motorisations diesel. Et l’instantanéité des réactions propres aux modèles électriques rend la camionnette plus alerte.

Côté autonomie, Renault annonce 297 km ou jusqu’à 330 km en optant pour la version Long Range sur laquelle la vitesse de pointe est bridée à 110 km/h.

Lors de notre essai, nous avons relevé entre 19 et 20 kWh/100km. Cela semble une excellente valeur pour le segment, surtout compte tenu des 300 kg de

lest de notre véhicule d’essai afin de simuler des conditions aussi proches que possible d’un usage réel. Une consommation qu’il aurait probablement été possible d’optimiser en ayant la possibilité de moduler la récupération d’énergie au lever de pied.

Côté recharge, il faudra faire un choix. On pourra soit disposer d’un charger 22 KW en courant alternatif, soit d’un chargeur rapide à 50 kW en courant continu. Mais pas les deux. Si l’on opte pour le second, la charge en courant alternatif sera alors limitée à 7 kW. A chacun donc d’estimer ses trajets. Le constructeur estime toutefois que la première solution sera la plus à même de séduire les utilisateurs, si l’on en croit la clientèle visée, et précise que les 22 kW permettent de récupérer 50 km en 25 minutes seulement.

Toujours pratique, toujours confortable Cette version électrique se montre bien amortie, sans être exagérément raffermie pour compenser le poids des batteries comme c’est parfois le cas chez certains concurrents. Et son habitacle, redessiné également, est agréable, avec des astuces bien pensées comme la tablette centrale qui permet de le transformer en bureau mobile.

Les aspects pratiques, eux, sont intact. Le Trafic E-Tech Electric est proposé en deux longueurs, 5,08 ou 5,48 m, deux hauteurs (sur L2) et en simple ou double cabine. Les volumes utiles varient ainsi de 3,3 à 5,8 m3, avec une longueur de charge maximale de 4,15 m sur les versions équipées de la trappe dans la cloison. Par ailleurs, la charge admissible reste supérieure à 1T dans tous les cas, et il est possible de tracter une remorque jusqu’à 920 kg.

Reste à connaitre son prix, communiqué d’ici la commercialisation en début d’année prochaine. n

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Stellantis Pro One

Stellantis renouvelle sa gamme complète d’utilitaires légers Si le groupe Stellantis est déjà bien présent dans le domaine des utilitaires légers avec ses différentes marques, il vient d’annoncer une offensive dont l’ambition est claire : devenir leader mondial sur ce segment devant Ford. par Damien Malvetti

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Aujourd’hui, Stellantis est le leader des ventes de véhicules utilitaires en Europe élargie avec 31 % de part de marché et même 40 % si on ne prend en compte que les modèles électriques et hydrogènes. Mais l’entreprise souhaite étendre ce leadership sur les autres continents et ainsi devancer Ford qui reste actuellement numéro 1 dans le monde.

Pour y arriver, Stellantis lance le plan stratégique Dare Forward 2030 qui vise à doubler son chiffre d’affaires, atteindre 40 % de ventes de véhicules électriques, proposer des modèles propulsés par des piles à combustibles à hydrogène, des capacités de mises à jour ‘over the air’, une suite de services connectés conçus pour améliorer l’efficacité des clients professionnels et des solutions innovantes pour la conduite autonome.

Une gamme entièrement revue Stellantis Pro One, c’est le nom que portera dorénavant la nouvelle offre ‘utilitaire’ du groupe. ‘Utilitaire’ parce qu’il ne s’agit pas uniquement de camionnettes.

Dans cette nouvelle entité, le groupe franco-italo-américain intègre les marques Citroën, Peugeot, Opel, Vauxhall, Fiat et RAM et prend donc aussi en compte des pick-up (électriques) ou des solutions de micromobilité dédiées au last-mile delivery comme la Citroën Ami Cargo par exemple.

La gamme de véhicules utilitaires actuelle sera revue pour proposer une nouvelle offre, plus en adéquation avec les besoins du marché. « Nous lançons Pro One afin de tirer pleinement parti de notre leadership sur le segment des véhicules utilitaires : un concept - six marques, une seule force - pour une entité qui représente un tiers du revenu net de Stellantis », a déclaré Jean-Philippe Imparato, Head of Commercial Vehicles Business Unit chez Stellantis. « Alors que les attentes des clients deviennent de plus en plus exigeantes et variées, nous sommes ici pour répondre à chaque besoin spécifique au moyen d’une solution dédiée. Notre mission : avancer aux côtés de nos clients du monde entier et offrir les produits et services dont ils ont besoin pour réussir au quotidien. » Ainsi, les 12 modèles utilitaires phares des différentes marques du groupe se voient dès à présent dotés d’un nouveau design extérieur et de cockpits renouvelés, d’un nouveau système d’infodivertissement de 10 pouces et de 18 systèmes d’aide à la conduite de dernière génération. Tous voient aussi l’autonomie de leurs versions BEV augmentée pour offrir jusqu’à 330 km sur les petits fourgons, 350 km sur les modèles de moyenne gamme et jusqu’à 420 km sur les grands modèles.

Stellantis va également étendre son réseau de production avec pas moins de 15 usines mondiales dédiées à la fabrication de ses modèles utilitaires. n

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» age nda

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Avec son équipe, il est responsable de la croissance des installations résidentielles au domicile des employés. Début septembre, c’est Steven Vansina (ex responsable ventes et marketing chez EDI) qui rejoignait Stroohm pour gérer l’équipe ‘Customer team’.

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Date : 26/05/2021

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