TRAJECTOIRES INSPIRANTES
En collaboration avec le Réseau des diplômés et des donateurs de l’Université de Montréal
Décider d'aller au bout de ses convictions et surtout au bout du monde.
Antônia Pereira de Sousa (2006)
Savoir briser l’ennui
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« Non, la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Il faut savoir être
PHOTOS : COLLECTIONS PERSONNELLES
persévérant. »
Lucie Laplante (LL. B. 1999 et DESS 2004)
Persévérer pour atteindre les hauts sommets
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Lucie Laplante est directrice juridique à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève (Suisse). Pour arriver au poste qu’elle occupe actuellement, Lucie a fait quelques détours : une formation complémentaire en common law et en science politique, un stage au sein d’un fonds international à Rome, plusieurs années de pratique privée à Mexico, des projets en Bolivie et au Chili, un passage aux Nations Unies (Côte d’Ivoire puis Sierra Leone). « Non, la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Il faut savoir être persévérant. » Aujourd’hui, elle est entourée d’avocats de tous les horizons et travaille sur un large éventail de dossiers juridiques. Ce qu’elle apprécie le plus dans son poste ? L’adrénaline, le défi intellectuel. « Lorsque l’on s’occupe des aspects juridiques des opérations et de la gouvernance d’une organisation présente dans plus de 60 pays, agissant de surcroît en temps de crise, chaque jour amène son lot de questions contractuelles, institutionnelles ou éthiques inattendues. Nous gérons les risques juridiques tels des équilibristes, en bénéficiant d’une marge de manœuvre que je n’aurais pas au sein d’une autre institution. » ◆
ntônia Pereira de Sousa est conseillère en relations extérieures et en coopération au Greffe de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye (Pays-Bas). Diplômée de l’Institut d’études politiques d’Aix-enProvence et ayant en poche un master en action humanitaire internationale, elle obtient un stage à la délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Paris puis dans une petite ONG œuvrant pour les droits des réfugiés en Afrique du Sud. « Je pensais [alors] être prête pour le milieu professionnel mais ce dernier n’était pas prêt pour moi. Et cela a été mon aubaine puisque j’ai passé presque deux ans à la Faculté de droit de l’Université de Montréal. » Elle y a approfondi ses connaissances en droit international public et développé une réflexion qui lui est encore utile aujourd’hui. Antônia se décrit comme une personne qui s’ennuie facilement et pourtant, elle ne s’ennuie jamais à la CPI. « Cela fait maintenant plus de 13 ans que je suis à la Cour. Les défis et les opportunités sont autant de possibilités pour être plus efficaces dans notre capacité à rendre la justice, pour mieux faire comprendre notre mandat et pour nous aligner avec les idéaux de prévention et de fin de l’impunité qui sous-tendent notre existence. » Elle précise qu’elle apprécie l’ampleur de la tâche et la valeur de chaque pierre qui peut être rajoutée à cet édifice. ◆
« Je pensais [alors] être prête pour le milieu professionnel mais ce dernier n’était pas prêt pour moi. »
Droit Montréal
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Automne 2020
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