Diffusion ACTES SUD
Mai juin juillet 2023
Littérature et polars
Grand format
TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
ROMAN
10 × 19 CM
144 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
16,50 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17967-0
AKI SHIMAZAKI Niré
Une clochette sans battant
Alors que son épouse attend leur troisième enfant, Nobuki Niré trouve un vieux cahier dans l’un des tiroirs de son ancien bureau d’écolier. Il s’agit du journal que sa mère, atteinte d’Alzheimer, a éprouvé le besoin de tenir lorsqu’elle a senti sa mémoire décliner. À travers ces quelques mots, parfois quotidiens, parfois intimes, Nobuki va découvrir une femme qui a eu une vie avant lui, à travers lui, et qui désormais ne peut plus en rendre compte.
“Le nouveau cycle romanesque d’Aki Shimazaki se poursuit, disséquant cette fois-ci le puzzle mémoriel d’une femme atteinte de la maladie d’Alzheimer […]. L’étrange authenticité du discours du fou peut susciter un sentiment de vérité, nous dit Foucault. C’est cette parole détournée qu’Aki Shimazaki restitue à Fujiko, trop longtemps murée dans les exigences du couple traditionnel japonais.”
Camille-Élise Chuquet, Lire/Le Magazine littéraire
“Aki Shimazaki multiplie les visions métaphoriques, pendant qu’un séisme intime secoue ses personnages. Elle sème la délicatesse pour faire face à la catastrophe qui risque de s’abattre à tout instant sur nos vies de funambules. C’est ainsi chaque mois de mai, date d’éclosion de ses romans d’une beauté rare, rendez-vous de première importance impossible à manquer.”
Marine Landrot, Télérama
À NOTER
u Parution simultanée dans la collection “Actes Sud audio”
u Parution simultanée en Babel de Suzuran, premier volet du cycle Une clochette sans battant
u No-no-yuri : 22 950 ex. en édition courante
CYCLE UNE CLOCHETTE SANS BATTANT
u Sémi : 28 000 ex. en édition courante
u Suzuran : 29 500 ex. en édition courante
u Cycle Le Poids des secrets : 370 000 ex. (AS + Babel)
u Cycle Au cœur du Yamato : 160 000 ex. (AS + Babel)
u Cylce L’Ombre du chardon : 172 500 ex. (AS + Babel)
ACTES SUD
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Marie Royer
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ACTES SUD
L’AUTEUR
Née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Sa pentalogie Le Poids des secrets comprend Tsubaki (prix Hervé Foulon-Un livre à relire 2021), Hamaguri (prix Ringuet), Tsubame, Wasurenagusa (prix Canada Japon) et Hotaru (prix littéraire du Gouverneur général du Canada).
Son deuxième cycle romanesque, Au cœur du Yamato, est composé de Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushi et Yamabuki (prix Asie de l’Association des écrivains de langue française – adelf). Le troisième cycle, L’Ombre du chardon, comporte
Azami, Hôzuki, Suisen, Fuki-no-tô et Maïmaï.
Son nouveau cycle, Une clochette sans battant, débuté avec Suzuran (2020), Sémi (2021) et No-no-yuri (2022), se poursuit avec Niré.
Toute son œuvre est publiée par Actes Sud.
Niré
Nobuki Niré mène une vie heureuse avec son épouse Ayako et leurs deux fillettes. Le bonheur est complet lorsqu’Ayako tombe à nouveau enceinte. Seule véritable préoccupation pour Nobuki : le bien-être de ses parents, placés dans une résidence pour personnes âgées, et surtout de sa mère, Fujiko, atteinte de la maladie d’Alzheimer. Cette dernière ne se souvient plus de ses trois enfants. Elle a oublié l’aînée, Kyôko, décédée d’un cancer, considère Anzu comme une amie et ne reconnaît plus Nobuki.
Un jour, dans le tiroir de son ancien bureau d’écolier, Nobuki trouve le journal tenu par sa mère lorsqu’elle pouvait encore écrire pour se remémorer les événements
de chaque journée. Mais il y découvre aussi les pensées qu’elle a tout au long de sa vie gardées pour elle seule, ses craintes, ses peines, ses joies, et le secret autour de la naissance de son unique fils.
Après Le Poids des secrets, Au cœur du Yamato et L’Ombre du chardon, Aki Shimazaki écrit un quatrième cycle, Une clochette sans battant, composé de Suzuran, Sémi, No-no-yuri et désormais Niré. Ses romans peuvent se lire individuellement, ou dans le désordre au sein d’une pentalogie, et forment une œuvre singulière, une toile intimiste dans laquelle se prennent les vies multiples de ses personnages.
EXTRAITS DE PRESSE À PROPOS DES ROMANS PRÉCÉDENTS
“C’est quand on la compare à nos contemporains qu’on se rend compte de son talent : on ne croise pas tous les jours un écrivain aussi délicat. Il est temps de découvrir ce cas unique de la littérature francophone.”
Louis-Henri de la Rochefoucauld, L’Express
“L’œuvre arborescente de Aki Shimazaki est aussi envoûtante que vertigineuse. Aki Shimazaki vous attrape et vous fait vibrer une fois encore. Il va être bien difficile d’attendre les prochains chapitres d’une fresque de très haut niveau.”
Alexandre Fillon, Transfuge
“Dans cette chorégraphie gracieuse, des pièges surgissent, ici et là… Un roman, exaltant qui se lit comme un shot de whisky autour d’une partie de shôgi (jeu d’échecs) : les joues chauffent, la tension monte, mais il faut tenir à l’œil ce qui risque de mal tourner. Un coup de maître !”
Lauren Malka, Causette
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Présentoir permanent Shimazaki 2023 - 0523
Office : 03/05/2023
EAN : 9782330180683
Contenance : env. 37 volumes
Visuel provisoire
Les fruits du myrobolan (titre
provisoire)
C’est dans les couleurs et les odeurs de l’arrière-saison automnale que l’on retrouve l’écrivain-jardinier Marco Martella, arpentant ici les territoires plus personnels de la campagne briarde. Aux Fleurs (2021) succèdent les fruits, certains tardifs, comme les dernières pommes, ou sauvages, comme les prunes du myrobolan. Et sont l’occasion d’évoquer les amis, les compagnons de route, les “frères fantômes” qui animent de leur présence énigmatique les paysages aimés.
10 × 19 CM
144 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL 15 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17994-6 -:HSMDNA=V\^^Y[:
DU MÊME AUTEUR
“Mais maintenant je sais aussi que les timides floraisons hors-saison des myrobolans comptent parmi les merveilles du monde végétal, que la vraie magie de la nature est là, encore plus que dans la splendeur d’un champ de coquelicots, d’une glycine ou d’un amandier en fleurs.”
(extrait)
À PROPOS DE FLEURS
“Martella prouve là qu’il est bien davantage qu’un « spécialiste des jardins », puisqu’il sait recréer, avec l’assurance des autobiographes les plus inventifs, un univers offert à tous […] Il suffit d’une fleur : d’un mot. Toute la littérature est là.”
Fabrice Gabriel, Le Monde
“Ces personnages hauts en couleur ont en commun d’avoir exploré la dimension existentielle du végétal. Et de ne pas en être sortis indemnes.”
Elisabeth Barillé, Le Figaro Magazine
À NOTER
u Le jardin perdu :
6 500 ex. en édition courante
u Jardins en temps de guerre : + de 2 800 ex. en édition courante
u Fleurs : près de 4 500 ex. en édition courante
ACTES SUD
RÉCITS
D. R.
MARCO MARTELLA
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L’AUTEUR
Marco Martella, écrivain-jardinier d’origine italienne, est membre du conseil scientifique de l’Institut européen des Jardins et Paysages. Depuis 2010, il dirige la revue Jardins (éditions des Pommes sauvages). Chez Actes Sud ont paru, sous son nom ou sous hétéronymes, Le jardin perdu (2011), Jardins en temps de guerre (2014) et Fleurs (2021).
EXTRAIT
“Au cours des semaines suivantes, je retournai quelques fois dans ce jardin qui s’effaçait lentement. Plus personne ne cueillait les légumes du potager, tandis que les noix pourrissaient dans l’herbe haute. Dès le mois de novembre, les ronces aux longues tiges argentées firent leur apparition, c’était la fin du jardinet du Sibérien. Une fois, j’y trouvai quatre ou cinq enfants du village, qui en avaient sans doute fait leur terrain de jeux sauvages et qui se sauvèrent comme des chats dès qu’ils me virent.”
Les fruits du myrobolan
Marco Martella, passé maître en flânerie littéraire, (d)écrit le paysage de la Brie en faisant le portrait de ceux qui l’ont dessiné, de ceux qui le vivent, de ceux auprès desquels, lui le méditerranéen déraciné, s’ancre dans une campagne où il a posé le pied et trouvé un sol pour faire son jardin. Devenu l’autochtone de ces plaines, et non plus seulement l’étranger de passage, il se noue d’amitié avec Suzanne, sa douce voisine, retrouve un professeur de littérature qui ne croit plus à la littérature et qui lui offre les dernières pommes de la saison, se lie avec le cantonnier qu’on appelle le
“Sibérien” qui lui révèle le goût sauvage des fruits du myrobolan (prunus sauvage)… Tissé de ces rencontres fraternelles et de ces souvenirs heureux, le recueil invite à découvrir un territoire par les sens, par la marche, l’observation, par la dégustation impromptue de ces fruits tardifs, venus comme une consolation après “le soleil plein de promesse de l’été”.
Les fruits du myrobolan se décline en huit “paysages avec figures” qui allient une conscience sensible et attentive au monde du végétal et un regard d’écrivain empreint de poésie et de délicatesse.
ACTES SUD
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DANIEL CROZES LES MAÎTRES SANS DIEU
Les maîtres sans dieu
Daniel Crozes
En librairie le 3 mai 2023
12 x 18 - 320 pages environ - 20 e
ISBN : 978-2-8126-2461-2
Daniel Crozes
rayon / Littérature
mots clés / laïcité, écoles confessionnelles, écoles privées, église catholique, querelle scolaire
1965. Un couple d’instituteurs, Marielle et Silvère Tardieu, prend son nouveau poste à Aiguevives, un village du Rouergue. Dans cette campagne très marquée par les querelles scolaires entre école laïque républicaine et école privée catholique, ils ne tardent pas à être catalogués comme gauchistes. Mais leur engagement auprès de leurs jeunes élèves, leur volonté de développer l’accès à la culture pour tous vont peu à peu fédérer les bonnes volontés. Alors que l’époque est au changement et se prépare à l’insu de tous au grand bouleversement de 1968, l’éducation nationale est confrontée à la désertification des campagnes et à la fermeture des classes, tandis que les enseignants aspirent à des pratiques pédagogiques plus modernes. L’Église elle-même est transformée par le concile Vatican II au moment où la société s’émancipe de la férule des prêtres. En historien, Daniel Crozes retrace une période charnière au sein du monde rural, marquée en Aveyron par le combat des paysans du Larzac, mais aussi plus généralement par l’antagonisme des tenants de l’école privée contre l’école publique, l’exode vers les villes, la fin d’une agriculture familiale ; en romancier, il nous plonge dans le destin de Marielle, meurtrie par de cruelles dissensions familiales mais qui a trouvé en Silvère le solide compagnon avec lequel surmonter les épreuves et construire son avenir. Elle incarne le puissant mouvement de libération des femmes du vingtième siècle.
Historien et romancier, Daniel Crozes est l’auteur de près de cinquante ouvrages publiés aux Éditions du Rouergue. Profondément attaché à son Aveyron natal, il s’en est fait le chroniqueur et le conteur.
points forts
• On retrouve dans ce roman les personnages d’Un rêve d’enfance, 6 000 exemplaires vendus. Les deux livres racontent la destinée d’une jeune femme des Trente Glorieuses : Marielle.
• Sur un sujet d’une brûlante actualité, Daniel Crozes apporte le regard de l’historien en interrogeant la question de la laïcité à l’école dans les années 1960.
ROMAN
30/06/2022 11:15
littérature l’estive
REMISE EN VENTE le 3 mai 2023
14,5 x 22,5 - 368 pages - 20 e ISBN : 978-2-8126-2340-0
rayon / Littérature francophone - Romans
mots clés / école - institutrice - féminisme
indépendance - adolescence - grandir - sacrifice
jeunesse - après-guerre - catholicisme - laïcité
Un rêve d’enfance
Daniel Crozes
Le 14 juin 1944, alors que les campagnes sont encore sillonnées de convois de l’armée allemande, Marielle Lavabre réussit brillamment son certificat d’études. D’une modeste famille d’agriculteurs, cette jeune fille studieuse rêve de devenir institutrice, une ambition à sa portée selon tous les enseignants qui la connaissent. Inscrite dans une école catholique, le pensionnat Sainte-Anne, elle en découvre la discipline glaciale. Lorsque son frère Sylvain, destiné à reprendre la ferme familiale, annonce son prochain mariage avec leur cousine germaine, Marielle est loin de se douter des conséquences dramatiques que cette union va avoir sur sa propre existence.
Dans ce roman qui lui a été inspiré par le rêve perdu de sa propre mère, Daniel Crozes campe l’émouvant portrait d’une jeune femme à qui sa famille demande de sacrifier ce qui lui est le plus cher, à une époque où l’on favorise unanimement les hommes. Pourtant Marielle, vive d’esprit, sûre de goût et habile de ses mains, va parvenir à faufiler le chemin de son indépendance dans la dure étoffe de la condition des femmes. Et c’est dans le courage du monde paysan qu’elle puisera la force d’aller au bout de son idéal. Sa belle histoire nous est contée avec une profonde tendresse par un auteur particulièrement inspiré.
Historien et romancier, Daniel Crozes est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, tous publiés aux Éditions du Rouergue. Profondément attaché à son Aveyron natal, il s’en est fait tour à tour le chroniqueur et le conteur. L’écrivain du terroir aveyronnais explore l’histoire d’une région qu’il retrace à travers différents genres, avec une égale rigueur. À partir d’archives inédites, de témoignages, il effectue depuis plus de trente ans un patient travail de mémoire.
points forts
• Une héroïne en lutte contre les préjugés de son époque, comme Daniel Crozes les affectionne : Marielle relève avec courage les défis que lui oppose son temps et refuse de se laisser enfermer dans sa condition de femme, dans une après-guerre où il n’était pas de bon aloi de se dire féministe.
• Parution simultanée en poche de Une mère à aimer (plus de 8.700 exemplaires vendus).
Daniel Crozes
littérature l’estive
3 Mai 2023
RÉCIT
ISBN : 9782360841981
180 pages – 13,90 € LIBRAIRIE info@dernieremarge.fr
ContactPresse:CécileMariani
0180059722
0633103908
L'EPREUVE SERGE AIROLDI
Jesuisunhommequiafini.Ainsi commence le roman de Serge Airoldi, qui met en scène un personnage certes voué à l’échec permanent mais doté d’une volonté et d’une pugnacité hors pair. Par le prisme de ce marathonien oublié, l’auteur revisite la vanité du monde de l’effort et dresse en arrière-plan le portrait d’une Europe au bord du gouffre.
Carlo Airoldi (1869-1929) : Si ce marathonien italien est peu connu, c’est sans doute parce que l’Histoire se préoccupe peu des perdants, Serge Airoldi a donc décidé de faire de cet Italien portant le même nom que lui une sorte d’éternel marginal de la course de fond.
Lutteur de foire à ses heures perdues, Carlo, Milanais sanguin et têtu, travaille dans une fabrique d’emballage de chocolat, tout en aspirant à devenir le plus grand marathonien de tous les temps. Mais comment entrer dans l’Histoire quand on ne comprend rien au monde qui vous entoure ? Quand il apprend en 1896 qu’un certain de Coubertin veut remettre à l’honneur cette discipline antique lors de mémorables Jeux olympiques, Carlo n’a plus qu’une seule ambition : y participer. Hélas, les troubles politiques et le sort s’acharneront sur ce rêveur aux longues foulées, qui peinera à imposer sa singulière endurance aux yeux du monde.
Depuis 2004, Serge Airoldi publie des récits, des nouvelles, de la poésie, des réflexions, des formes théâtrales et romanesques, traduit de la poésie, collabore à plusieurs revues et dirige aux Petites Allées (Rochefort), une collection qui associe textes et photographies.
www.inculte.fr
Se jouant des aléas de l’histoire (on croise Buffalo Bill, d’Annunzio…), Serge Airoldi crée de toutes pièces et pour notre plus grand plaisir un personnage haut en couleurs et riche en déboires, une sorte de Don Quichotte de la savate qui fait passer son amour de la course au-dessus de toute considération politique et condamne peut-être ainsi sa prometteuse carrière. Picaresque autant que poignant, L’Épreuve nous entraîne dans la biographie heurtée d’un homme qui court à côté de l’Histoire, faisant se heurter l’intime et le sport, la géopolitique et la raison, nous offrant une fable forcément haletante – on y court beaucoup, en tous sens… – où se mêle une authenticité troublante.
En 2017, Rose Hanoï (Arléa) a reçu le Prix Henri de Régnier décerné par l’Académie française. En 2021 est paru Si maintenant j’oublie mon île, vies et mortdeMoshéBrand(L’Antilope).
Littérature française
Pascal Dessaint 1886
L’Affaire Jules Watrin
Pascal Dessaint éclaire sous la forme d’une grande fresque romanesque une affaire judiciaire et un conflit social de la fin du XIXe siècle, qui résonnent fortement avec notre époque.
LE LIVRE
En 2015, un mouvement social finit mal pour deux cadres d’Air France, qui doivent s’enfuir d’une réunion, la chemise arrachée. Ce fait divers trouve un étrange écho dans un événement plus ancien et plus tragique.
Le 26 janvier 1886, des mineurs sont allés demander des comptes au sous-directeur d’une mine, qui sera défenestré. C’était à Decazeville, en Aveyron. 1886 relate le crime, la grève qui s’est ensuivie (la plus longue grève ouvrière du XIXe siècle), et enfin le procès des dix présumés coupables.
C’est la Troisième République. Le meurtre de Jules Watrin indigne. On accuse Émile Zola de l’avoir inspiré avec son roman Germinal paru un an plus tôt. L’affaire fait grand bruit mais les esprits les plus éclairés viendront au secours des mineurs : Jules Cayrade, premier maire républicain de Decazeville, Jules Guesde, Louise Michel ou encore Émile Basly, ouvrier fraichement élu député. D’une plume à la fois fougueuse et minutieuse, Pascal Dessaint recrée le climat explosif de l’époque.
POINTS FORTS
• Le souffle d’une fresque historique et romanesque.
• Une écriture « panoramique » et cinématographique qui multiplie les points de vue.
• Un roman soigneusement documenté qui s’appuie sur des sources variées mais qui évite le didactisme : « Avec Pascal Dessaint l’Histoire est vivante, je dirais même vibrante. » (François Guérif, extrait de la préface).
• La plume combative de Pascal Dessaint qui dépeint avec empathie la condition ouvrière misérable de l’époque.
• Un roman pour tous les passionnés d’histoire sociale.
10 mai 2023
14 × 20,5 cm
350 pages 21,00 €
ISBN : 978-2-743-65911-0
L’AUTEUR
On ne présente plus Pascal Dessaint, pilier du roman noir français, récompensé, entre autres, par le Grand Prix de littérature policière et le prix Mystère de la critique. Il a été l’un des premiers auteurs du genre à mettre au premier plan les questions environnementales dans ses livres, avec en particulier Mourir n’est peut-être pas la pire des choses. On lui doit également des romans noirs sociaux comme Les Derniers Jours d’un homme ou Le chemin s’arrêtera là (prix Jean Amila-Meckert, prix Sang d’encre). Passionné par l’histoire sociale (il est historien de formation), il continue d’en faire la matière de ses livres comme dans Un colosse et dans 1886.
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Préface de François Guérif
En librairie le 3 mai 2023
14 x 20,5 - 240 pages - 20 e
ISBN : 978-2-8126-2466-7
Les routes Damien Ribeiro
Entre France et Portugal, de 1955 à 1995, les destins croisés de trois générations d’hommes, coupés les uns des autres bien que reliés par le fil du sang. Entre Vasco, le grand-père, fuyant en France avec femme et enfants les conséquences d’un acte que ses descendants ne connaîtront que bien des années plus tard, et Arthur le petit-fils qui ne parle pas un mot de portugais, il y a la formidable personnalité de Fernando, le maçon, l’entrepreneur, l’homme qui veut repousser l’horizon. Lui choisit d’épouser une Française et vit dans sa chair le déchirement entre deux communautés. Étranger à son père comme à son propre fils, il hante ce magnifique roman d’un désespoir intime aussi secret que destructeur.
Damien Ribeiro joue en virtuose de ces trois personnages qui traversent, l’un le Portugal de Salazar et l’Espagne de Franco, le deuxième le mirage des Trente Glorieuses, le plus jeune le vertige de la déception paternelle. Il raconte aussi l’histoire d’une diaspora silencieuse.
Damien Ribeiro est né à Bayonne où, à la fin des années 1990, il s’est impliqué dans le mouvement hip-hop, notamment dans le rap et le graffiti qui lui ont inspiré son premier roman, Les Évanescents (2021). Il vit aujourd’hui à Perpignan.
points forts
• Migration et ascenseur social, identités en miettes, crise de la masculinité, tels sont les thèmes qu’aborde Damien Ribeiro dans ce deuxième roman.
rayon / Littérature française
mots clés / Portugal- immigration - origine relation père-fils - identité - secrets de famille crise de la masculinité - ascenseur social la brune
Damien Ribeiro
littérature la brune
Littérature française
Grégory Le Floch ÉLOGE DE LA PLAGE
Porté par une plume alerte, un éloge original et profond, inspiré de lectures choisies, sur ce lieu unique qu’est la plage.
LE LIVRE
Voici une lecture inspirée, nourrie de références littéraires, picturales et cinématographiques (Eugène Boudin, Rohmer, Nanni Moretti, etc.), de ce lieu unique entre tous qu’est la plage. Attaché à lui par sa propre pratique d’écriture (il n’écrit que sur la plage), baigné comme Proust dans la réminiscence de ses berges et de ses embruns, Grégory Le Floch interroge l’imaginaire collectif qui a peu à peu transformé en
Occident l’image de cet espace de confins au départ inhospitalier, lié à l’errance marine et aux naufrages, en simulacre moderne de paradis offert à tous. Mais loin de se contenter d’un simple tableau historique, l’auteur dessine au gré de sa fantaisie les contours d’un paysage mouvant, menacé aujourd’hui de disparition par les aléas climatiques.
POINTS FORTS
• Entrée au catalogue d’un auteur dont le deuxième roman De parcourir le monde et d’y rôder a obtenu les Prix Décembre, Wepler, de la Découverte Transfuge, ainsi que du Récit de l’Ailleurs de Saint-Pierre-et-Miquelon.
• La singularité de la démarche est séduisante : l’auteur avoue ne pouvoir trouver l’inspiration pour écrire ses romans que sur une plage. À partir de là, il déploie de manière intime son rapport original à ce lieu unique, en marge des convenances sociales.
• Un texte riche en questionnements, nourri de nombreuses références culturelles, empruntées aussi bien à la littérature, à la peinture, au cinéma.
• Une réflexion forte sur l’imaginaire collectif de la plage, sur l’évolution de sa perception au fil des siècles.
L’AUTEUR
3 mai 2023
12 × 19,5 cm
204 pages 18,00 €
ISBN : 978-2-743-65993-6 -:HSMHOD=[Z^^X[:
Grégory Le Floch est né en 1986. Il est l’auteur de trois romans (Dans la forêt du hameau de Hardt, éditions de l’Ogre, 2019, De parcourir le monde et d’y rôder, Christian Bourgois, 2020 et Gloria, gloria, Christian Bourgois, 2023) et de nouvelles.
• Un livre engagé qui évoque les menaces écologiques qui pèsent sur cet espace aujourd’hui menacé par les changements climatiques.
• Le livre est parsemé d’évocations fines et subtiles des paysages de plage.
QUELQUES CHIFFRES
• GfK, De parcourir le monde et d’y rôder : 2 100 grand format, 1 400 poche
Avec les textes de:
Laurence Campa (Vietnam)
Denitza Bantcheva (Bulgarie)
Ananda Devi (Île Maurice)
Hélène Frappat (Corse)
Sorour Kasmaï (Iran)
Leila Sebbar (Algérie)
Véronique Tadjo (Côte d’Ivoire)
Jeanne Truong (Cambodge)
Laura Ulonati (Italie)
MÉMOIRES DE NOS MÈRES DES FEMMES EN EXIL
sous la direction de de Laurence Campa
Exil et transmission des mères à leurs filles, récits vécus.
« Un beau livre qui raconte entre photos et documents personnels les récits des diasporas du XXe siècle. » France Inter «Une exploration de la transmission entre générations et de la richesse du métissage. »
Télérama
Ce livre réunit neuf autrices, toutes issues des diasporas du XXe siècle, autour des thèmes de l’exil et de la transmission. La filiation féminine est au cœur de leurs récits intimes où s’entremêlent les voix des grand-mères, mères, tantes et filles. Pour illustrer leurs souvenirs, elles ont fouillé dans leurs archives familiales, parcelles de l’histoire collective, formant un bouquet sensible et attachant.
• Un « livre cadeau » pour la fête des mères original et soigné qui réunit une grande variété de parcours de vies, d’expériences de l’exil, de milieux sociaux.
• Trouver sa place en tant que femme venue d’ailleurs : chacune raconte le chemin qui lui a permis de se libérer de ce double déterminisme, de genre et d’origine.
• Le lien entre les générations est au cœur de ces récits intimes où s’entremêlent les voix des grands-mères, tantes, mères et filles.
• La dimension témoignage confère à ce bouquet de récits vécus un caractère attachant et accessible à un large public.
20 x 27, relié
176 pages, 39€
9782845979277
REV 24 mai 2023
Littérature
Beaux-Livres
Fête des mères
Ces deux photographies datent de 1960 et sont concomitantes. L’une provoque l’autre: en épousant mon grand-père – parti vivre, et surtout travailler, depuis trois ans en France –, ma grand-mère va à la ville faire cette photo d’identité. Elle servira pour le dossier administratif qui lui permettra de le rejoindre à Nice. C’est pour ça qu’elle part, pour devenir sa femme; sa femme au foyer et rien d’autre. Comme beaucoup d’immigrées de ce milieu (pauvre) et de cette époque. Leur noce de traviole paraît déjà empesée de cette destinée. Pourtant, ma grand-mère s’était cousu une robe moderne, courte. Elle avait trouvé le modèle dans le magazine Grand Hôtel, qu’elle lisait en cachette de sa mère.
Laura Ulonati
ITALIQUE
Née en Italie en 1982, Laura Ulonati a grandi et fait ses études en France. Elle est l’auteure d’Une histoire italienne (Gallimard, 2019, finaliste du prix du Premier Roman 2019 et lauréate du prix Henri de Régnier de l’Académie française 2020) et de Dans tout le bleu (Actes Sud, 2021).
C’est l’heure de la lumière. Sur la mer, l’aube prend d’abord au sauvage d’un lilas, au profond d’une vendange. Un éclairage qui s’allume quand le bord haut du soleil touche l’horizon ; quand il accoste sur les galets. L’aurore devient alors plus rousse. Plus riche pour couvrir – sans jamais renoncer à la force de sa transparence – le profil naissant de la ville. La clarté aiguise de blé le fronton d’un palais; elle donne à l’ossature des toits de tuiles cette perfection de la ligne définie et saturée. Nice se rapproche comme un visage à l’instant de vérité. Voilà que sa face brûle: des flammes dansent dans les mille pupilles de ses fenêtres, sur les dômes crânes et chauves de ses hôtels. Une légende, une hydre dont le ventre est plein. L’or, en amant avide, y grimpe par la vallée, court dans son lit pour lécher le pied des terrasses ; pénétrer de ses rayons la toison des oliviers, chaque repli des collines. Partout, l’ombre a reculé, sauf dans cette forêt de tours adossée aux pentes abruptes d’une montagne. Un contrefort oublié où, comme dans un cul, un peu de nuit stagne toujours. Un arrière-pays d’usines et de cheminées, puant et laid qui, en réalité, cache le vrai nombril du monde : celui de ma Nonna.
C’est l’heure de la lessive. Sur le balcon étroit d’un immeuble fripé, Nonna étend ses blouses colorées dans son petit matin secret. Avant que le voisin ne la surprenne avec ses bigoudis; dans cette chemise légère qui laisse deviner les auréoles brunes de ses seins lourds. Avant que l’été ne l’essouffle; qu’il ne fasse gonfler ses jambes et ne l’enferme derrière la pénombre de ses persiennes constamment tirées. Le prélude d’une journée, lente et répétée, dans cette ville qui ne semble pas savoir qu’elle est double, une moitié ennemie de l’autre. Du côté pile, le scintillement des dents des vacanciers, des rires de piécettes qui sautent dans les vagues. Du côté face, le prix à payer. Mais moi, je sais que la fraîcheur ne se trouve pas dans la baignade, le long de plages aux noms de décors en carton-pâte – Castel, Opéra, Beau Rivage… Elle se niche
Arrivée à Nice. Sous son parasol, la pin-up un peu crispée est déjà enceinte. Je n’ai jamais vu ma grand-mère en maillot de bain, à part sur cette photographie. C’est peu de temps après qu’elle a dû se transformer en une mère à blouse fleurie. À soucis. Trois autres grossesses ont suivi. La dernière s’est terminée dans une clinique clandestine: le nom du docteur s’échangeait sous les tabliers dans le quartier. Un mois de salaire, c’était le prix à payer: ça valait mieux qu’une autre bouche à nourrir. Qu’un autre souci.
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miroirs. Une cartographie secrète de chemins de traverse qui me fait parcourir chaque piste de biais. Un drôle de dahu aux yeux plissés, pour mieux distinguer l’entrée des souterrains vers les friches du passé. Des correspondances entre ici et là-bas, pour trouver en chaque chose de quoi ranimer son univers: les tuiles génoises de la cathédrale Sainte-Réparate ; de quoi se forger une carapace colorée. Les accents occitans du marché Saleya, plus faciles à apprendre que le français. Les sentiers naturels de la Méditerranée où cueillir les asperges sauvages, les champignons. Ces fruits secs que Nonna ramasse puis tresse à chaque Toussaint: un gâteau pour ruminer le souvenir des disparus. La recette de sa mère et de sa mère avant elle. Et celle encore avant. Une poupée gigogne grosse jusqu’à la dernière génération, jusqu’à la dernière fille. Jusqu’à moi.
Les paysages ne sont jamais que de simples panoramas, de gentils tableaux à contempler: ils sont des palimpsestes; des livres ouverts constitués de couches successives, de strates à gratter pour accéder à l’épaisseur de la mémoire. Ils en sont les supports, l’immuable matière. Et à Nice, peut-être plus qu’ailleurs, les paysages s’étalent un peu en dedans, un peu au dehors. Ils invitent à un perpétuel voyage dans l’espace et dans le temps. Une histoire instable de bascule – un coup italienne, un autre française – qui fait qu’à l’heure lascive du crépuscule, quand l’air embaume la mer, le jasmin et le mimosa, la lumière rasante découpe en ombres élargies une éclipse. Un profil spectral: la silhouette d’une colline oubliée. Une épiphanie quand, aux ruelles ocres du Vieux Nice, se superposent celles d’un village fané : Montecchio. Petit tas de maisons perchées au-dessus de la plaine jaune du Tibre. La masure des origines est en recul de la place du lavoir. Tout en escaliers, toute maigre. À peine une tranche de maçonnerie coincée entre ses voisines: de quoi se tenir chaud l’hiver et cancaner ensemble comme des commères. À l’étage, des mains ouvrent une fenêtre: celles de la femme du frère aîné. Celui qui a tout gardé. Les pâtures, les blés. Même la cruche que Nonna devait remplir plusieurs fois par jour à la fontaine. Au mur nu de la pièce à vivre, près du poêle, une photo
Des cartes de scopa. Àce jeu, les cartes les plus fortes sont les denari. Les deniers que l’on passe son temps à compter; des sous qui ressemblent à des soleils. Cet argent pour lequel on quitte son pays, avec le sale espoir de finir un jour pire qu’un patron. LaFortuna que l’on recherche, les yeux fiévreux, dans leur divination, n’est pas faite d’autre chose.
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Difficile de dater cette photo. Michèle est-elle à Paris ou en vacances quelque part? Elle semble très heureuse, sûre de son charme. Était-elle déjà mariée? Ou bien était-ce juste avant son mariage? Qui a pris la photo? Je ne vois que son beau sourire, sa coiffure à la mode, sa robe légère, ses lunettes noires qui lui donnent un air de starlette et cette légèreté qu’elle n’affichait pas souvent.
Véronique Tadjo
LA BEAUTÉ DE MA MÈRE
Née d’une mère française et d’un père ivoirien à Paris en 1955, Véronique Tadjo a grandi et fait ses études à Abidjan. Elle s’est ensuite spécialisée en Littérature et civilisation noire-américaine à la Sorbonne et à Howard University. Grand Prix littéraire d’Afrique noire pour Reine Pokou (Actes Sud, 2005), elle est aussi l’auteure de En compagnie des hommes, sur l’épidémie d’Ebola (Don Quichotte/Seuil, 2017).
Plus que tout, elle craignait le courroux du Seigneur et se drapait de charité chrétienne. Étrangement, pour une femme de négoce, son rapport à l’argent était empreint de culpabilité. À quel moment Michèle sentit-elle l’appel de l’art? Très tôt. À force de persuasion, elle parvint à convaincre ses parents de la laisser suivre sa vocation artistique. Après une formation dans l’atelier de Maître Yencesse à Dijon, où elle étudia le modelage et la sculpture, elle entra en 1950 à l’École des arts appliqués à l’industrie de Paris. Pour la première fois, elle goûta à la liberté. Certes, elle n’avait pas encore trouvé sa voie, se demandant comment elle allait parvenir à ne pas se laisser écraser par le poids de l’histoire quand tout semblait avoir déjà été dit. Les grands maîtres de l’art sont de redoutables gardiens du temple. C’était une provinciale, ça se voyait comme un nez au milieu de la figure. Et justement, elle avait un grand nez. Je n’ai jamais su de qui elle l’avait hérité, ce nez aquilin.
Ma mère ne faisait pas partie du monde parisien si sûr de lui – à la fois ouvert et fermé. Si elle savait qu’elle ne serait jamais une vraie parisienne, ce qui l’attirait par-dessus tout, c’était l’aspect cosmopolite de la grande ville, sa diversité, sa variété. Plusieurs registres, plusieurs temps, plusieurs latitudes. C’était l’époque où les habitants accueillaient à bras ouverts des étudiants noirs venant des colonies d’Afrique, alors que le vent des indépendances se levait. Bouillonnement d’idées nouvelles, lieu de rencontres, foisonnement de cultures, revendications, affirmations, Paris était tout cela à la fois.
Un jour, elle rencontra un jeune étudiant qui avait l’habitude de prendre ses repas au même restaurant universitaire qu’elle. Joseph Ehoué Tadjo venait de loin, d’un petit village appelé Maféré, dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire. Sa famille, son village avaient réuni assez d’argent pour lui payer un billet d’avion et plusieurs mois dans une chambre d’hôtel, en attendant qu’une fois sur place, le gouvernement français lui accorde une bourse d’études. C’est vrai que Joseph était beau.
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Belle voiture. Je ne connais pas la date de cette photo. Ce n’est pas ma mère au volant. Mais cela me rappelle que mes grands-parents faisaient partie de la bourgeoisie rurale bourguignonne. Il y avait pourtant quelque chose de très austère en eux. Comme une hostilité envers l’argent.
Les pommettes hautes, le visage lisse, la peau d’un noir sans faille. Il portait en lui les promesses d’un ailleurs en plein devenir. Quelque chose d’indéfinissable et d’extrêmement séduisant. Il paraît que ce fut Michèle qui déposa son plateau à côté du sien. Elle avait juste dix-huit ans et elle découvrait le milieu des étudiants africains, la musique, la nourriture, les préoccupations politiques, les enjeux de tout un continent.
Ils se marièrent en 1952, pressés par la naissance imminente de leur fils. Je vins après, au moment où Joseph pensait déjà à rentrer dans son pays. Empêtrée dans la maternité à ce moment-là, Michèle a dû savoir qu’elle avait manqué sa chance. Paris commençait déjà à lui échapper. Quatre ans plus tard, ce fut le grand départ pour l’Afrique.
À Abidjan, tout l’étonna, la déstabilisa, la fascina. Si elle était anonyme en France, en Côte d’Ivoire, sa peau ne la quitta plus jamais. Elle chercha à trouver sa place au sein d’une société encore divisée par le lourd passé colonial. Et elle partagea l’euphorie et l’effervescence de l’indépendance. Fête de tous les espoirs. Elle entreprit de nouvelles études aux Beaux-Arts d’Abidjan tout en préparant le diplôme supérieur français de peinture, qu’elle obtint à Marseille. Elle travailla pendant une période pour le laboratoire botanique de l’Université d’Abidjan, où elle produisit des planches du répertoire des graminées locales. Elle dessinait avec précision jusqu’à la moindre rainure des feuilles, la forme délicate des plantes et leur beauté fragile.
C’est alors qu’un événement bouleversa sa vie d’artiste : le premier Festival mondial des Art nègres de Dakar, auquel elle assista avec son mari en 1966. Manifestation artistique internationale fulgurante de créativité. Célébration du talent des artistes noirs, sur le continent et dans la diaspora. Ce fut le déclic, l’éblouissement, l’inspiration qu’elle avait tant cherchée. Elle découvrait une communauté de pensée et d’action à la jonction de deux mondes, à la croisée des chemins. Elle se jura de trouver la fusion.
ÀParis dans l’appartement de la rue Fourcroy (17e) que mes grands-parents avaient mis à la disposition du jeune couple. Patrice, mon frère doit avoir trois ans, moi, pas encore un an. Notre père a fini ses études de droit et d’économie, et nous allons bientôt partir pour Abidjan. Quelles étaient les activités de Michèle? Avait-elle le temps de s’adonner à son art ou était-elle entièrement consumée par sa vie de mère?
Michèle voulait s’assurer que son mari pourrait voyager avec elle en France, qu’ils pourraient passer des vacances ensemble. Mais en réalité, mon père était très casanier. Il n’avait qu’une envie, se rendre à Maféré, son village dans le Sud de la Côte d’Ivoire. C’est là-bas qu’il se sentait bien, là qu’il était le plus détendu. Qu’est-ce qu’un couple?
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Massi, ma grand-mère maternelle, à Odessa en 1916. Portrait réalisé à mes douze ans, dans un atelier réputé de Téhéran, situé juste en face de l’ambassade des États-Unis et réquisitionné lors de la crise des otages américains car ses fenêtres donnaient sur le jardin de l’ambassade.
Sorour Kasmaï
VSIO TITCHIOT !
Romancière, traductrice, éditrice, Sorour Kasmaï est née à Téhéran. À la suite de la Révolution islamique de 1979, elle a quitté clandestinement son pays. Un périple qu’elle raconte dans La Vallée des Aigles. Autobiographie d’une fuite (Actes Sud, prix Adelf 2006). Elle est également l’auteure de trois autres ouvrages dont le dernier s’intitule Ennemi de Dieu (Robert Laffont, 2020).
Sa photo trônait sur le buffet de l’appartement de Téhéran, un peu passée, légèrement jaunâtre, mais toujours élégante et stoïque, symbole d’un temps révolu où tout était à sa place. Les cheveux en arrière, la raie au milieu, la forme du front identique au mien… J’aimais son regard énigmatique et triste… Quel âge avait-elle? Dix-neuf ans, m’avait-on répondu. Dixneuf ans! Nous avions le même âge. Même âge et même coiffure. Elle s’appelait Massi, ma grand-mère maternelle.
J’ai fui l’Iran quatre ans après la Révolution islamique de 1979. J’ai quitté le pays à dos de cheval, via les montagnes du Nord-Est iranien, avant de franchir clandestinement la frontière turque. Ma fuite a duré trois mois et connu beaucoup de péripéties 1
Tout a commencé un soir, lorsque retentit la sonnerie de la porte. Ils étaient venus m’arrêter en me présentant le mandat sur lequel je ne pus qu’apercevoir le cachet «individu suspect et dangereux ». Ils mirent ensuite l’appartement sens dessus dessous, à la recherche de je ne sais quelle littérature subversive. Une demi-heure plus tard, ordre me fut donné de prendre quelques affaires «car je n’allais pas m’en tirer comme ça». Je compris tout de suite que c’était la fin. La fin de la Révolution, la fin de nos rêves, la fin de l’innocence. En quittant l’appartement, je me retournai pour y jeter un dernier coup d’œil. Ma mère n’était pas là pour me dire adieu, mais il y avait Massi, debout sur le buffet, le regard embué et triste. Je la fixai. Comprenait-elle ce qui m’arrivait? Elle qui avait le même âge que moi. Mais les pâsdârs claquèrent précipitamment la porte avant de me faire dévaler l’escalier.
Une semaine plus tard, ramenée à l’appartement sous escorte policière, je me tenais à nouveau debout au milieu de la pièce, face à un dilemme insoluble: servir d’appât pour faire 1La Vallée des Aigles, autobiographie d’une fuite, Actes Sud, 2006.
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–
I
L’entrée de l’ambassade américaine de Téhéran, lors de l’assaut des étudiants islamistes de la mouvance de Khomeiny, le 4novembre 1979.
Massi avait fui le pays en compagnie de son père, trois ans après la Révolution constitutionnelle de 1906. Après avoir ordonné de tirer à coups de canon sur le Majles (l’assemblée des députés du peuple), le souverain Qadjar, Mohammad Ali Shah, et une partie de sa cour s’étaient réfugiés en Russie.
Arrivée en septembre 1909 à Odessa, sur les rives de la mer Noire, la famille royale élut domicile dans un palais de style néogothique que les Odessites continuent d’appeler, encore de nos jours, «le Palais du Shah ». Le précepteur des jeunes princes et sa fille Massi, âgée de douze ans, y prirent également leurs quartiers, sans savoir qu’ils y demeureraient plus d’une décennie.
En grandissant, Massi devint l’amie et la confidente de la princesse Khadija, l’accompagnant à l’hippodrome, au théâtre et à l’opéra. Elles y portaient des robes de dentelle, des chaussures à talon et des chapeaux à la mode qu’elles avaient rapportés de leur voyage en Europe. Treize mois durant lesquels la famille royale avait visité Karlsbad, Berlin, Rome, Paris… et goûté aux délices de la vie moderne.
Pourtant, en avril 1914, deux mois avant l’attentat de Sarajevo et l’éclatement de la Grande Guerre, l’ex-Roi avait soudain décidé de rentrer «à la maison ». « Il n’y a pas plus belle et plus accueillante ville au monde qu’Odessa, la cosmopolite.» C’était, à ses yeux, le paradis sur terre. La mer, les palmiers, le parfum épicé des acacias, les voiles blanches des canots… Et puis, surtout, l’escalier monumental dévalant vers le port où s’affairaient les matelots en maillot rayé, à quelques pas de la carcasse brûlée du cuirassé Potemkine, encore présent dans tous les esprits.
Le 17 août 1916, la famille royale se préparait à se rendre au théâtre pour une représentation qui faisait couler beaucoup d’encre: La Mouette de Tchekhov. Au Théâtre impérial, la famille du Shah prit place dans la loge du Tsar et les accompagnateurs dans celle d’à côté. Le beau dignitaire céda à Massi
82 83 III –
L’ex-Roi de Perse, Mohammad-Ali Shah, en tenue de couronnement à la une de la revue artistique, littéraire et humoristique russe Iskry du 24 juin 1911
La princesse Khadija et ses deux jeunes frères à Odessa.
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John Waters
SALE MENTEUSE
Une romance feel-bad
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau
Menteuse invétérée, voleuse pathologique, arnaqueuse de génie : Marsha Sprinkle ne compte plus ses ennemis. Certains sont bien déterminés à lui régler son compte et lui faire ravaler ses bobards. À commencer par sa mère et sa fille, son ex-complice lubrique
Daryl et une sautillante bande d’hurluberlus, fétichistes du trampoline, tous lancés à ses trousses. Mais Marsha est intelligente, incroyablement fourbe et celui qui l’attrapera n’est pas encore né.
“Méchant, violent, et obscène ? Outrancier, « rebondissant », et hilarant ? Tous ces qualificatifs s’appliquent au premier roman de John Waters, autoproclamé Pape du trash et Vieux dégueulasse […]. Les mésaventures que vivent ses personnages sont absurdes, grossières, sanglantes, comiques et bizarrement charmantes, tandis que le diabolique John Waters continue de mettre la gomme et plaide malicieusement pour l’acceptation de la différence et l’amour.”
Donna Seaman, Booklist
À NOTER
u Après une pause de 19 ans (Dirty Shame, 2004), il signera son retour sur grand écran avec une adaptation de son roman
u M. Je-sais-tout : + de 10 000 ex. (AS), parution du Babel en avril 2023
PREMIER ROMAN DU CINÉASTE ICONIQUE
ROMAN 14 × 22 CM 224 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 22,80 € MISE EN VENTE 26 AVRIL 2023
978-2-330-17838-3
© Greg Gorman
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L’AUTEUR
John Waters est l’auteur de plusieurs livres, dont Role Models (2010), Carsick (2014) et M. Je-sais-tout (2021). Il a également écrit et réalisé plus d’une douzaine de longs-métrages et continue de se produire sur scène dans le monde entier avec ses stand-ups This Filthy World, A John Waters Christmas et dernièrement
The End of the World. Après vingt ans d’absence sur grand écran, il signera son retour à la réalisation avec l’adaptation de Sale menteuse (Liarmouth en VO), dont le tournage est programmé en 2023.
DERNIÈRE PARUTION
Sale menteuse
Marsha Sprinkle n’est pas du genre à perdre une occasion de mentir. C’est pathologique. Embobiner l’emplit de sérénité, la fait se sentir intellectuellement supérieure et, oui, plus jolie. L’escroquerie et le vol comptent également parmi ses péchés mignons. Aidée de son complice et faux chauffeur Daryl, qui travaille pour elle en échange de la promesse de faveurs sexuelles une fois par an, la belle quadragénaire s’est fait une spécialité de subtiliser des valises sur le tapis à bagages de l’aéroport de Baltimore-Washington. Une affaire qui roule, jusqu’au jour où l’un de leurs casses tourne au fiasco. Prise en chasse par la police, Marsha profite de la confusion générale pour se faire la malle, laissant ce débile de Daryl – abstinent depuis douze mois –sur sa faim et terriblement courroucé : c’était jour de paie ! Bien décidé à faire honorer leur contrat, il se lance à ses trousses. Ainsi débute une course-poursuite rocambolesque et décadente à travers le Nord-Est des
États-Unis.
Une traque à laquelle se joignent bientôt
Adora, la mère de Marsha – une chirurgienne plastique pour animaux – et Poppy, sa fille – gérante d’un club illégal de trampoline –, ainsi que ses acolytes fétichistes du rebond. Tous ont un point commun : ils haïssent cette sale menteuse de Marsha et sont fermement déterminés à l’envoyer raconter ses bobards dans l’au-delà.
Mais Marsha est intelligente, incroyablement fourbe et celui qui l’attrapera pour lui faire dire la vérité n’est pas encore né. Vraiment ?
Sexe, crime et règlement de compte familial : tels sont les ingrédients de ce premier roman salement décapant et déconseillé aux âmes sensibles, tout droit sorti de l’esprit brillamment tordu de John Waters. Le cinéaste légendaire et auteur à succès de M. Je-sais-tout signe un livre à son image : hilarant, outrancier, déjanté, pervers, choquant. Tout simplement culte.
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ROMAN
14,5 × 24 CM
352 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
23,50 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17896-3
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J’aimerais tant que tu sois là
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Chabin
Pour Diana O’Toole, tout se passe à merveille. Elle sera mariée à trente ans, aura eu ses enfants avant trente-cinq et déménagé en banlieue de New York, tout en grimpant les échelons dans le monde impitoyable de la vente d’œuvres d’art. Elle est spécialiste adjointe chez Sotheby’s, où elle s’apprête à faire décoller sa carrière en décrochant la mise aux enchères d’un Toulouse-Lautrec. Elle n’est pas encore fiancée mais à coup sûr son petit-ami, Finn, interne en chirurgie, va faire sa demande pendant leur escapade romantique aux Galápagos – quelques jours avant ses trente ans. Pile dans les temps.
C’est alors qu’un virus qui semblait si lointain fait son apparition dans la ville et, la veille du départ, Finn lui annonce que tout le personnel est réquisitionné à l’hôpital. Il faut qu’il reste. Tu devrais y aller quand même, insiste-t-il, car ce serait dommage de perdre un séjour non remboursable. Et donc, à contrecœur, elle part.
Mais rien ne se passe comme prévu, tout va de travers. Son bagage est perdu, le wi-fi est quasi inexistant, l’hôtel réservé est fermé à cause de la pandémie et l’île entière confinée et sous couvre-feu. Totalement isolée, Diana doit sortir de sa zone de confort. Elle commence lentement à tisser des liens avec une famille locale quand une adolescente cachant un secret s’ouvre à elle, malgré la méfiance de son père à l’égard des touristes.
L’AUTEURE
Jodi Picoult est née en 1966 à Long Island, dans l’État de New York. Après avoir étudié la littérature à Princeton et les sciences de l’éducation à Harvard, elle se consacre à l’écriture à partir des années 1990. Son œuvre, traduite en trente-sept langues, compte vingt-cinq romans, vendus à plus de vingt-trois millions d’exemplaires à travers le monde.
Ont paru chez Actes Sud : La Tristesse des éléphants (2017), Mille petits riens (2018), Une étincelle de vie (2019) et Le Livre des deux chemins (2021).
PAR L’AUTEURE DE
Sur l’archipel des Galápagos, où Darwin élabora sa théorie de l’évolution fondée sur la sélection naturelle, Diana se rapproche de cet homme, se met à réfléchir à ses relations, à ses choix, à elle-même – et se demande si, une fois rentrée chez elle, elle aussi aura évolué pour devenir quelqu’un d’entièrement différent…
“Cette Américaine au succès xxl signe des romans hollywoodiens, au sens noble du terme, attrape son lecteur au collet par une intrigue haletante pour ne plus le lâcher, lui prodiguant rebondissements, émotions et personnages à foison.”
Olivia de Lamberterie, America
À NOTER
u Film en cours d’adaptation par Netflix
u Le Livre des deux chemins : 10 000 ex. en édition courante, parution simultanée en Babel
u Une étincelle de vie : 27 000 ex. (AS + Babel)
u Mille petits riens : 93 000 ex. (AS + Babel)
u La Tristesse des éléphants : 60 000 ex. (AS + Babel)
ACTES SUD
© Rainer
Hosch JODI PICOULT
ROMAN
11,5 × 21,5 CM
320 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
23 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17964-9 -:HSMDNA=V\^[Y^:
LEO Le Héros de Berlin
Roman traduit de l’allemand par Olivier Mannoni
Michael Hartung, qui tient un des derniers vidéo-clubs de Berlin, reçoit la visite d’un journaliste. Des dossiers exhumés de la Stasi montreraient qu’un jour de juillet 1983 Hartung, à l’époque aiguilleur, aurait organisé l’évasion de 127 personnes vers l’Ouest dans un train de banlieue. L’intéressé nie d’abord catégoriquement mais la tentation d’être un héros est trop belle… Les médias s’emparent de l’histoire, un livre et un film sont en préparation, Hartung est célèbre ! Mais lorsqu’il rencontre Paula, une jeune femme qui était à bord du train détourné, et tombe amoureux d’elle, il comprend qu’il va devoir trouver un moyen de s’extirper du mensonge dans lequel il s’est enferré. S’il est encore temps.
“
Le Héros de Berlin est si absurde, si drôle, si bien construit et raconté qu’on le lit sans jamais cesser de sourire.”
Christine Westermann, wdr 2 Lesen
u Histoire d’un Allemand de l’Est : + de 30 000 ex. (AS + Babel)
ACTES SUD
©
Sven Görlich MAXIM
À
NOTER
LE ROMAN D’UN IMPOSTEUR 1 / 2 DU MÊME
AUTEUR
L’AUTEUR
Maxim Leo, journaliste au Berliner Zeitung, est né à Berlin (Est) en 1970. Il a étudié les sciences politiques à Berlin et à Paris. En 2002, il a reçu le prix FrancoAllemand du Journalisme, et en 2006, le prix Theodor Wolf. Ont paru chez Actes Sud : Histoire d’un Allemand de l’Est (2010, prix du livre européen) et Là où nous sommes chez nous (2021).
Le Héros de Berlin
En septembre 2019, un journaliste passe la porte de “Moviestar”, un vidéo-club berlinois qui périclite gentiment à mesure que les gens se détournent des dvd au profit de Netflix. Derrière le comptoir, Michael Hartung passe le plus clair de son temps à regarder Le Gendarme de Saint-Tropez (son film préféré) en attendant d’hypothétiques clients.
À quelques jours du trentième anniversaire de la chute du Mur de Berlin, Landmann prépare un article sur une spectaculaire évasion de masse, lors de laquelle
127 personnes, un matin de juillet 1983, ont réussi à fuir l’Allemagne de l’Est à bord d’un train de banlieue pour débarquer à l’Ouest, à la gare de Friedrichstrasse.
Le journaliste a exhumé des documents de la Stasi qui montrent que Hartung, à l’époque aiguilleur, est à l’origine de ce haut fait. Hartung dément d’abord formellement, mais après quelques bières il ne voit plus très bien la raison de contredire les conclusions de la Stasi ni de refuser les 2 000 euros proposés par le journaliste en échange de sa confession. Rapidement les médias s’emparent de son histoire, Hartung est
reçu par la chancelière, des contrats sont signés pour un livre et un film.
Pour tout le monde, Hartung est un héros. Pour sa fille, qu’il ne voyait plus guère. Pour son ex-femme, qui l’a quitté des années auparavant. Et au premier chef pour Paula, une jeune femme venue un soir lui dire toute sa gratitude. Elle était ce matin-là à bord du train avec ses parents, et sa vie a changé grâce à lui. Lorsqu’il tombe amoureux d’elle, il comprend qu’il va vite devoir trouver le moyen de se dépêtrer de son mensonge. Mais comment faire, alors que le gouvernement attend du héros national qu’il prononce un discours au Bundestag, et que les ex-dignitaires est-allemands sont prêts à tout pour étouffer ce qui s’est réellement passé ?
Dans son nouveau roman, Maxim Leo traite avec humour et facétie de l’insaisissable vérité historique et de la fabrique médiatique des héros. Il brosse aussi au passage le portrait amusé d’une Allemagne réunifiée mais au sein de laquelle une forme d’incompréhension continue de régner entre “Westies” et “Ossies”, source inépuisable de quiproquos et de situations comiques.
ACTES SUD
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Littérature étrangère
Katerina Poladjan ICI, LES LIONS
Histoire d’amour trouvé et de familles perdues, Ici, les lions, roman-sortilège de l’Arménie d’hier et d’aujourd’hui, brille de l’intensité des moments suspendus.
LE LIVRE
Restauratrice de livres anciens, Helen débarque de Berlin à Erevan pour travailler sur une « bible de guérison » transmise à travers les générations. À la fois chargée et ignorante de ses origines arméniennes, Helen résiste d’abord à l’injonction de sa mère, Sara, artiste fantasque, de retrouver des traces d’éventuels parents épargnés par le génocide. C’est au présent qu’elle se laisse absorber par ce pays taiseux, en guerre et pourtant festif, qui prend rapidement les traits de Levon, soldat et musicien avec qui elle découvre une
L’AUTRICE
intimité aussi immédiate que fragile. Fascinée par la petite bible et les indices qu’elle y trouve, Helen tente de reconstituer – par la déduction, la rêverie – le parcours de la famille à qui elle a appartenu. Et, comme aimantée par l’Histoire et le paysage, finit par se jeter dans sa propre enquête des origines. Ainsi, en parallèle, le roman nous fait vivre le voyage d’Helen et la fuite erratique d’Anahid et Hrant, les deux enfants placés sous la protection du livre-talisman.
POINTS FORTS
• Ici cohabitent avec une justesse et une harmonie rares toutes les contradictions de l’Arménie : douceur et violence, romantisme et ironie.
• Les dialogues incisifs éclairent les failles et les silences de personnages terriblement attachants.
• Pour la beauté formelle et l’humour piquant on pense au cinéma de Nuri Bilge Celan.
• Pour la fuite hors du temps d’Anahid et Hrant, racontée comme un conte cruel, on pense à Aharon Applefeld.
• Une approche originale et intime de l’énormité du génocide arménien et de ses résonances.
• Le motif de la restauration de livres anciens (art passionnant, abondamment décrit) trouve son écho dans la narration.
• Ici, les lions capture la quintessence de la littérature étrangère : immersion totale dans une réalité toute autre, inconnue et pourtant vite étonnamment familière.
PRESSE
3 mai 2023
14 × 20,5 cm
300 pages 21,00 €
ISBN : 978-2-743-65990-5
Katerina Poladjan est née à Moscou en 1971, a grandi à Rome et à Vienne, et vit aujourd’hui à Berlin. Dramaturge et essayiste, auteure de trois romans ainsi que d’un récit de voyage avec Henning Fristsch, elle est une écrivaine primée et remarquée. Succès de librairie en Allemagne, Ici, les lions est son premier livre traduit en France.
Katerina Poladjan est aussi comédienne – on l’a vue notamment dans les films de Fatih Akin (Soul Kitchen, The Cut, Goodbye Berlin) qui a acquis les droits d’adaptation d’Ici, les lions.
• « Un livre tendu et troublant qui, par moments, se lit comme un conte de fées. » Stern
• « Ce livre déploie sa magie progressivement. C’est une boîte de délices qui contient bien plus qu’on ne le perçoit de prime abord. » Frankfurter Rundschau
• « Ce roman extrêmement clairvoyant et émouvant offre une fin à la fois tragique et heureuse, également divisée entre réalité et fiction. » Die Welt / Literarische Welt
-:HSMHOD=[Z^^UZ: Traduit de l’allemand par Corinna Gepner
ROMAN
11,5 × 21,7 CM
336 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
22,50 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17963-2
-:HSMDNA=V\^[XW:
ALREFAI Les Portes du paradis
Roman traduit de l’arabe (Koweït) par Luc Barbulesco
Yacoub, un homme d’affaires koweïtien extrêmement riche, consacre tout son temps à la gestion de ses nombreuses entreprises, au détriment de sa femme Sheikha, aimante et frustrée, qui comble le vide de son existence par une consommation effrénée. Un de leurs quatre enfants, Ahmed, tombé dans les rets d’un prédicateur islamiste, a tourné le dos à sa famille pour s’engager en Syrie dans une organisation djihadiste. Alors que Yacoub est tourmenté par les choix et le sort de son fils, il se retrouve irrémédiablement attiré par une jeune femme iranienne qui travaille pour lui. Entretemps, Ahmed est kidnappé par un groupe terroriste rival qui réclame à son père une rançon colossale…
PREMIER ROMAN ARABE PUBLIÉ SIMULTANÉMENT DANS 14 PAYS
À PROPOS DE L’OMBRE DU SOLEIL
“Alrefai s’inscrit dans la lignée réaliste et sociale d’un Mahfouz, faisant vivre les destins d’êtres dont la vie s’achève, avant même de commencer. L’enfer de ne pouvoir vivre ailleurs que dans une chambre.”
Oriane Jeancourt Galignani, Transfuge
À PROPOS DE ICI MÊME
“Transcrire la force des passions dans ses manifestations les plus cruelles, capter la détresse sur le vif : c’est aussi à quoi s’attache ce premier roman traduit en français, à mi-chemin entre fiction et réalité. Une découverte.”
P. B.-H, Le Monde
ACTES SUD
D. R.
TALEB
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L’AUTEUR
Taleb Alrefai est né au Koweït en 1958. Après avoir travaillé comme ingénieur civil, il a rejoint le ministère koweïtien de l’Information où il a occupé un poste de responsabilité au Conseil national de la culture, des arts et des lettres. Il est l’auteur d’une douzaine de romans et de recueils de nouvelles qui portent notamment sur la condition féminine dans son pays et sur celle des travailleurs immigrés. Son roman Ici même a paru en 2016 chez Sindbad/ Actes Sud, suivi en 2018 de L’Ombre du soleil, puis en 2020 d’Al-Najdi, enfin Hâpy, en 2021. Il a présidé en 2009 le jury de l’International Prize of Arabic Fiction, fondé le prix de la nouvelle et a été désigné en 2021, dans le cadre du salon du livre de Sharjah, comme la personnalité culturelle de l’année.
Les Portes du paradis
Yacoub est un homme d’affaire koweïtien extrêmement riche, obsédé par la gestion de ses nombreuses entreprises, au détriment de sa vie conjugale. Sa femme, Sheikha, aimante et frustrée, comble le vide de son existence par l’achat compulsif de produits de luxe. Père de quatre enfants, deux garçons et deux filles, aussi délaissés que leur mère, il est surpris par l’attitude de plus en plus agressive de son fils cadet, Ahmed, tombé dans les rets d’un prédicateur islamiste et qui finit un jour par s’engager en Syrie dans une organisation djihadiste. Autre tournant dans son existence routinière : il est séduit, alors soixantenaire, par une jeune et belle employée, Farnaz, d’origine iranienne, et en tant que telle privée de ses droits les plus élémentaires. Forcément
dominateur à son égard, Yacoub hésite néanmoins, comme elle, à sauter le pas. Entretemps, Ahmed est kidnappé par un groupe terroriste rival qui réclame à son père une grosse rançon pour le libérer… Roman captivant et d’une brûlante actualité (la radicalisation islamiste, les inégalités sociales, la discrimination des immigrés, la tension entre sunnites et chiites…), il est en outre d’une remarquable fluidité dans la narration dont se chargent les quatre principaux personnages, chacun dans une tonalité bien distincte. C’est le premier dans le monde arabe à être publié simultanément par quatorze maisons d’édition, du Koweït jusqu’au Maroc, suscitant partout des réactions très favorables.
ACTES SUD
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Nikos Kazantzaki
LES FRÈRES ENNEMIS
Couverture provisoire
Traduit du grec par René Bouchet
384 pages / 140 x 205 mm
23 euros TTC
ISBN 978-2-36624-775-6
La guerre civile qui a ensanglanté la Grèce de 1944 à 1947 frappe de plein fouet le village de Kastellos. Les Bérets rouges (partisans communistes retranchés dans la montagne qui surplombe le village) s’opposent aux Bérets noirs des forces gouvernementales. Parmi les habitants, qui survivent tant bien que mal parmi les ruines, le pope Yannaros, dont le propre fils a rejoint les partisans, s’efforce de trouver une issue à cet affrontement fratricide qui répand la mort autour de lui. Tiraillé entre son amour du Christ (rejeté par les partisans) et son désir de justice (qui le rapproche d’eux), son personnage souligne l’absurdité et l’impasse à laquelle mène l’affrontement des deux camps. C’est cependant cette quête d’apaisement qu’il poursuit jusqu’au bout, s’efforçant de jouer les intermédiaires en vue d’une conciliation. Écrit en 1949, au lendemain de la guerre civile grecque, ce texte porte l’empreinte du désespoir éprouvé par Kazantzaki face à ces affrontements violents et sans issue. Il constitue une condamnation sans faille de la violence et du dogmatisme de chacun des deux camps. En cela, il demeure malheureusement profondément d’actualité, faisant écho aux multiples conflits qui ne cessent de déchirer le monde.
L’AUTEUR
Auteur d’une œuvre considérable, qui embrasse tous les genres – romans, essais philosophiques, théâtre et poésie – Nikos Kazantzaki est incontestablement l’une des figures les plus marquantes de la littérature grecque moderne. Né en Crète en 1883, il étudie d’abord le droit à Athènes avant de se tourner vers la philosophie –il consacre une thèse à Nietzsche et est l’élève de Bergson, dont les idées l’influenceront durablement. Animé par une forte aspiration spirituelle, qu’il nourrit à la fois aux sources orientales (il s’intéresse au bouddhisme) qu’occidentales, Kazantzaki développe une puissante réflexion éthique, qui explore toutes les dimensions de l’expérience humaine. Artisan du renouveau de la langue grecque moderne, il publia plusieurs traductions d’œuvres majeures de la littérature mondiale en grec démotique : l’Iliade et L’Odyssée, La Divine Comédie, Le Prince de Machiavel, Faust de Goethe… Il meurt en 1957.
• Les éditions Cambourakis poursuivent leur travail de retraduction de l’œuvre de Nikos Kazantzaki avec l’un de ses grands romans, initialement écrit en 1949.
• Un roman qui restitue la complexité idéologique et la violence de la guerre civile opposant les forces gouvernementales aux communistes en Grèce de 1944 à 1947.
• Un texte puissant et politique, faisant écho aux nombreux conflits fratricides qui ne cessent de se multiplier encore aujourd’hui.
λογοτεχνíα / 3 mai 2023
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION
Littérature française
Jérémy Fel
NOUS SOMMES LES CHASSEURS (POCHE)
Une fable barbare, une histoire cruelle qui superpose les époques et les lieux, en tissant des liens entre les mondes visibles et invisibles, entre le récit et la fiction.
LE LIVRE
Une femme, terrorisée par la violence du régime dictatorial qui tient son pays, fait le choix du silence, un choix qui sera lourd de conséquences…
En Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, les Gruber sont retrouvés massacrés à coups de pioche dans leur grange ; quelque temps auparavant, les manifestations d’un esprit malveillant affolaient le patriarche…
Le 24 décembre, par une nuit glaciale, le père Noël pénètre dans la maison d’un petit garçon pour réaliser son vœu le plus terrible…
Au cœur de l’Ardèche, à l’abri des saules, l’ange Gabriel se délecte devant le spectacle d’un
L’AUTEUR
drame collectif…
À Paris, un adolescent s’éveille dans une chambre mansardée, découvre avec stupeur une ville silencieuse, et des cadavres plein les rues…
À la fin du XIXe siècle, Ambre Valdenaire a fait de son manoir le refuge d’une poignée de survivants à la fin des temps.
Et si le fil rouge qui relie toutes ces vies, tous ces destins, se trouvait être une vedette hollywoodienne ?
Jérémy Fel entraîne son lecteur dans l’imaginaire le plus sombre et le plus transgressif : violence, pouvoir, trahison et cruauté sont les ingrédients d’un cocktail explosif.
POINTS FORTS
• Empruntant aussi bien au roman gothique qu’aux séries américaines – le chapitre Rage d’une pensée captive pourrait être un épisode de Black Mirror –, Jérémy Fel démontre une nouvelle fois la richesse de son univers, son impressionnante maîtrise dramaturgique et son sens exceptionnel du suspense, dans une prose moderne et addictive.
• Jérémy Fel dépeint des hommes et des femmes, profondément humains et empêtrés dans leurs contradictions, qui viennent agrandir la galerie de personnages touchants et réalistes qui ont fait la renommée de l’auteur.
• En quittant les États-Unis et en jonglant avec les époques, Jérémy Fel élargit avec un brio remarquable son univers fictionnel.
• Ses deux premiers romans ont été acclamés par la presse et par les libraires. Nous sommes les chasseurs également : « Jérémy Fel mêle siècles et genres littéraires pour rendre le mal patent et quotidien. Démoniaque. », «Un vortex horifique» Le Monde des livres ; « Dans un troisième roman gore et hanté, l’écrivain français poursuit son exploration vertigineuse du mal. Pour mieux nous rappeler l’infinie fragilité du vivant. Une réussite. » Les Inrockuptibles ; « Jérémy Fel, le nouveau maître de l’horreur à la française », «Plonger dans la nuit la plus noire pour acquérir la certitude que la lumière existe encore.» Le Point.
ACTUALITÉ
• Les Loups à leur porte est traduit en allemand et en russe.
• Helena est traduit en russe.
ISBN : 978-2-743-66006-2
Jérémy Fel est l’auteur de deux romans publiés aux éditions Rivages, Les Loups à leur porte (prix du Polar en série 2016) et Helena (2018). Également scénariste de courts-métrages, il travaille actuellement à l’adaptation au cinéma de son premier roman.
• Malgré toute ma rage (TP) sortira à la prochaine rentrée littéraire.
QUELQUES CHIFFRES
u Chiffres GFK d’Helena : 23 000.
u Chiffres GFK des Loups à leur porte : 26 000.
10 mai 2023 11 × 17 cm
704 pages 11,50 €
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Fanny Chiarello et Wendy Delorme
L’ÉVAPORÉE
« Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une femme soudain abandonne celle à qui elle vient de dire, Quels merveilleux moments j’ai passés auprès de toi, aujourd’hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le questionnement auquel est confrontée Jenny après le départ d’Ève. Toutes deux apprendront qu’« on peut vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ». Livrant en alternance les points de vue des deux femmes, Fanny Chiarello et Wendy Delorme interrogent de manière sensible et incarnée la possibilité d’une relation durable, la compatibilité de modes de vie a priori opposés, la nécessité d’affronter les fantômes du passé afin de rendre le présent possible, tandis que s’ébauche en contrepoint une subtile réflexion sur les pouvoirs et les limites de la création littéraire.
LES AUTRICES
Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (roman, Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (roman, Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (roman, Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (roman, Cambourakis, 2021). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.
• Passage en poche de ce roman à quatre mains vendu à plus de 4500 exemplaires en grand format.
256 pages / 115 x 175 mm
11 euros TTC
ISBN 978-2-36624-778-7
et sa part vampirique, sur le danger de voir sa vie transposée en fiction à son insu. (…) L’Évaporée est à la fois un roman et une passionnante réflexion sur la création littéraire. »
Sophie Joubert, L’Humanité
Fanny Chiarello écrit des romans, de la poésie, et de la littérature jeunesse. Elle aime changer d’univers, de forme et de tonalité dans chaque nouveau texte. Pour nourrir son travail, elle explore les villes et les campagnes, en courant ou à vélo, avec son appareil photo. À ses heures perdues, elle constitue un répertoire de créatrices sonores underground du monde entier.
« La rupture a quelque chose d’humiliant en cela qu’elle est à la fois extrêmement douloureuse et pourtant si banale. Quitter, être quitté, c’est le jeu; et pourtant se nouent là des enjeux existentiels qui peuvent constituer, comme c’est le cas ici, un matériau littéraire d’une grande vitalité formelle. »
Marie-Ève Lacasse, Libération
• L’histoire d’une rupture dans un couple de femmes, subtilement abordée du point de vue alterné des deux protagonistes, mettant ainsi en relation l’incompréhension de celle qui est quittée sans raison et le nécessaire besoin de prise de distance de l’autre.
• Un roman à la construction parfaitement maîtrisée, qui offre une réflexion sur la création, sur les pouvoirs et les limites du territoire littéraire autant que sur la conciliation de choix de vie différents et le statut des créatrices.
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION
Littérature / Poche / 3 mai 2023
©Aline Nihoul
©Nicole Miquel
« Chemin faisant surgissent des questionnements sur l’écriture
Fanny Chiarello et Wendy Delorme
L’ÉVAPORÉE
« Ce livre parle d'amour, d'amour total, absolu, qui vous habite, vous pénètre, vous submerge. Celui qui vous quitte, vous hante, vous révèle. »
Librairie-café Les Déferlantes
« Les autrices nous confient avec beaucoup de pudeur un récit traitant de la rupture amoureuse. Roman à deux voix, sensibles et complémentaires, laissant la parole aux douleurs, à la tristesse puis à l’après comme un renouveau ou un retour. »
« Quelle délicatesse, quelle sensibilité, quel livre. »
Librairie La Régulière
Librairie Les Villes invisibles
« Deux femmes s'aiment, se déchirent, se manquent. Chacune de leur côté elles reviennent sur leur relation, les non-dits comme les gestes tendres, en se demandant si nos liens passés ont une influence sur nos amours d'aujourd'hui. Le texte est d'une rare intelligence émotionnelle, et vise juste. Bravo. »
Librairie de Paris
« Dans ce roman éblouissant, les deux autrices explorent les forces de vie qui sous-tendent et travaillent une relation amoureuse sincère, le deuil, la perte et l’insupportable attente ainsi que la force magnifique des mots, de la création littéraire. Le tout avec une justesse et une intelligence folles. À lire absolument ! »
Librairie Club
« L'écriture est cathartique, on sent que Wendy et Fanny sont des âmes soeurs littéraires qui se sont trouvées. Coup de cœur de cette rentrée littéraire. »
Librairie La Forge
« Un roman introspectif et sensible à l'écriture aussi brute que poétique. Le récit est rythmé par des chapitres courts qui alternent le point de vue de chacun des deux personnages ; une façon pour Ève et Jenny de se rencontrer autrement. »
« L'histoire de l'errance nécessaire à la suite de toute absence, écrite avec finesse, sensibilité et émotion. »
Payot Neuchâtel
« Un procédé littéraire très stimulant et une écoute épatante entre les textes qui permet de dévoiler les vérités de chacune, toutes deux très belles et profondes. L'Évaporée ou comment transformer une rupture en poésie. Un immense merci. »
La Petite Ourcq
Librairie Coiffard
« Un grand roman d’amour, au style incandescent, ou réalité et fiction se répondent et se complètent sans cesse pour tenter d’apporter des réponses à l’inexplicable. »
Librairie du Channel
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Littérature / Poche / 3 mai 2023
Fanny Chiarello et Wendy Delorme
L’ÉVAPORÉE
« Jenny et Ève sont amoureuses, d’un amour évident, lumineux et solide. En tout cas, c’est ce que pensait Jenny, juste avant qu’Ève ne prenne la suite sans dire un mot. Dans ces conditions, comment se reconstruire quand l’autre vous refuse le droit à une explication ?
L’autre moitié de l’histoire se déroule devant nous et le lecteur alternant entre les points de vue peut colorer l’image en noir et blanc d’une centaine de nuances. L’Évaporée est une belle et douce romance. »
Librairie La Galerne
« À la fois histoire d’une rupture et interrogation sur l’écriture, ce texte nous porte magnifiquement au gré de l’histoire d’Ève et de Jenny… »
Librairie La Carline
« Une magnifique réflexion sur l’amour mais aussi sur la création et la façon dont les différentes parties d’un couple concilient des choix de vies divergents. »
Librairie Un livre et une tasse de thé
« Une histoire d’amour lesbienne écrite à 4 mains, le récit d’une rupture où l’on peut entendre les deux voix, les deux versions de l’histoire, pour réparer les cœurs brisés… »
Librairie Le Monte-en-l’air
« Sublime récit lesbien à deux voix et quatre mains, L'Évaporée est tour à tour touchant, introspectif, mélancolique, aimant... Et une réussite fond comme forme. C'est un des coups de cœur de la rentrée ! »
« Dans ce très beau dialogue à l'écriture épidermique, Fanny Chiarello et Wendy Delorme vont fouiller les ruines d'une relation amoureuse pour mettre au jour les racines de sa fin. Superbe ! »
L'Arbre à lettres
Les Mots à la bouche « Une expérience littéraire exaltante et poétique. Ou comment transformer la douleur d’une rupture incomprise et soudaine en un livre beau et doux. »
Librairie-café Le Murmure
« On se reconnaît dans les pensées, les actions et dans les tourments de ces deux femmes. Et L'Évaporée, c'est aussi et surtout un texte qui tient par ses deux magnifiques plumes, complètement différentes mais qui ajoutent de la richesse et de la profondeur au texte. »
Librairie du Tramway
« S'il s'ouvre sur une rupture, une évasion, le roman de Fanny Chiarello et Wendy Delorme est bel et bien une histoire d'amour. Et les autrices dépeignent l'état amoureux, ce qui le génère et ce qui l'entrave, avec une grâce et une justesse infinies. »
L'Atelier
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Littérature / Poche / 3 mai 2023
Littérature étrangère
Sarah Hall
SŒURS DANS LA GUERRE
Dans un monde d’après l’effondrement soumis à un régime ultra-autoritaire, un groupe de résistantes s’affranchit des hommes pour retrouver la terre et la liberté. Une contre-utopie féministe exaltante.
LE LIVRE
Traduit de l’anglais par Éric Chedaille
10 mai 2023
11 × 17 cm
304 pages 9,90 €
ISBN : 978-2-743-66009-3
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Dans un avenir proche et désolant, la crise environnementale a ravagé l’Angleterre. Un régime autoritaire organise le rationnement de la population dans des villes exsangues, et le droit à la reproduction est rigoureusement contrôlé. Une femme décide de s’enfuir pour rejoindre une ferme utopique dans la région des Grands Lacs, où des résistantes renouent avec une vie rurale autonome, en excluant les hommes et l’ordre officiel. Mais face aux pressions de l’Autorité, cette communauté « idéale » peut-elle échapper au choix de la violence et de la lutte ? C’est le témoignage de
la dernière rebelle à avoir rejoint les rangs de cette armée de femmes qui est ici livré – du fond de sa cellule.
Dans la lignée de La Servante écarlate de Margaret Atwood ou Les Fils de l’homme de P.D. James, Sarah Hall aborde avec une remarquable originalité les questions d’écologie, de genre et de défense des libertés individuelles, et propose une vision décapante du pire des mondes à venir.
POINTS FORTS
• Écrit en 2007, un roman incroyablement en avance sur son temps, mêlant avec intelligence écologie, féminisme et politique.
• Une écriture nerveuse et poétique, une voix évoquant la rage et la détermination de personnages guidés par des idéaux.
• Des portraits de personnages forts, des femmes puissantes qui marquent l’esprit du lecteur.
• Une description envoûtante des paysages sauvages du nord de l’Angleterre, autour des Grands Lacs – d’où est originaire Sarah Hall.
ACTUALITÉ
• Parution du nouveau roman de Sarah Hall, L’Atelier, aux éditions Christian Bourgois en janvier 2023.
L’AUTRICE Née en 1974 dans le comté de Cumbria en Angleterre, à la frontière de l’Écosse, Sarah Hall est une auteure acclamée et multirécompensée. En France, elle a publié quatre romans et un recueil de nouvelles aux Éditions Christian Bourgois, dont La Frontière du loup et La Belle Indifférence. Elle a été en lice pour le Man Booker, l’Orange Prize et le Femina.
PRESSE
• « Dès les premiers mots, la voix, tout en intensité retenue, de cette héroïne anonyme agrippe le lecteur avec une force qui ne se relâchera pas un instant. » Adrienne Boutang, Le Monde
William Kotzwinkle
L’OURS EST UN ÉCRIVAIN COMME LES AUTRES
Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme… et qui devint écrivain. Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu’il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde des humains, mais aussi de ses supermarchés aux rayons débordants de sucreries. Le livre sous le bras, il s’en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l’œuvre de cet écrivain si singulier – certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique ! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l’ours caracole bientôt en tête des listes des meilleures ventes…
L’AUTEUR
Né en 1938 en Pennsylvanie, écrivain très fécond et éclectique, William Kotzwinkle a touché à presque tous les genres : récit autobiographique, roman noir, dans une veine loufoque ou fantastique, comédie post-beat… Ses livres ont été traduits dans le monde entier et son ouvrage le plus connu, L’ours est un écrivain comme les autres, s’est déjà écoulé en France à plus de 35 000 exemplaires.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nathalie Bru
328 pages / 115 x 175 mm
12 euros ttc
ISBN 978-2-36624-777-0
William Kotzwinkle est l’un des écrivains américains les plus comiques : il s’en donne à cœur joie dans cette parabole animalière hilarante, irrésistible satire tant des milieux littéraires et médiatiques de notre époque que de notre société de consommation.
« Petit bijou d’humour transversal, L’ours est un écrivain comme les autres décrit la trajectoire d’un écrivain fabriqué par ses éditeurs et pourfend la scène littéraire d’un coup de griffe acéré. On en grommelle de plaisir, ce livre est du miel. » Hélèna Villovitch, Elle
« Une fable hilarante sur l’imposture, la candeur et la cuistrerie. »
Antoine de Caunes, Le Grand Journal
• La réédition en poche de l’un des romans les plus baroques de William Kotzwinkle, qui est également devenu l’un des titres phares des éditions Cambourakis.
• Un livre savoureux, au rythme endiablé, qui croque à belles dents les petits et les grands travers des sphères littéraires.
• Une intrigue efficace et joyeusement magique à la manière d’un Arto Paasilinna ou d’un Jim Dodge ( L’Oiseau Canadèche, éditions Cambourakis, 2018).
« Création ciselée d’un orfèvre qui n’en est pas à son coup d’essai, ce roman est un pur bijou. »
Le Canard Enchaîné
literature / Poche / 3 mai 2023
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION
Littérature française
Édouard Jousselin LES CORMORANS (POCHE)
Un roman d’aventures d’une impressionnante maîtrise, explorant avec mæstria les contradictions de l’âme humaine.
LE LIVRE
Sur une île au large du Chili, à la fin du XIXe siècle, des hommes battent la terre pour extraire le guano, un fertilisant à base de fiente d’oiseaux marins. Leur vie ne tient qu’à ce substrat boueux avec autour le ciel obstrué une espèace de brouillard épais et qui semble paralyser le monde.
Cette île est organisée en une société de classes où des Lords propriétaires exploitent des carriers miséreux. Joseph est l’un d’eux. Il est amoureux de Catalina, la bonne d’un lord l’abusif Lord et l’ami de Vald, un jeune ambitieux prêt à prendre tous les risques pour s’élever parmi la noblesse de l’archipel. Bientôt, les Fêtes du guano donneront à chacun l’occasion d’infléchir le cours de son destin.
Quand le capitaine Moustache quitte l’île, son vraquier empli de guano, lui aussi vogue vers de grands projets. Bien décidé à en finir définitivement avec son passé de révolutionnaire. Seul marin à fendre ces eaux indomptables, il compte profiter de ce monopole pour s’enrichir plus encore, quitte à pactiser avec cette fripouille de Riffi Stuart, le directeur local de la société minière. Pour ce faire, Moustache s’apprête à trahir ses anciens frères d’armes, José et Jojo ainsi que sa maîtresse, la belle Lady Sue.
Mais rien ne va se produire comme prévu. Personne ne triomphera de la fiente, il ne reste plus qu’à fuir.
POINTS FORTS
• Un roman d’aventures, plein de passion, de pittoresque et de péripéties, aux rebondissements inattendus qui font avant tout de ce texte un véritable plaisir de lecture.
• Un univers du voyage, de la navigation et du suspense à la Robert Louis Stevenson ; on y rencontre des personnages truculents à la Joseph Conrad ; on y reconnaît un imaginaire proche de celui de Miguel Bonnefoy.
• L’auteur joue avec les codes du genre et mêle à son récit des références historiques fortes : il est question de la colonisation occidentale de l’Amérique du Sud ; du guano, un engrais à base d’excréments d’oiseaux de mer, source de richesse mais aussi du déclin de toute une région. Édouard Jousselin décrit sans détour l’avidité, la vanité des hommes qui s’entredéchirent et s’entretuent pour une ressource si repoussante.
• Par une ambiance inquiétante – notamment due à la présence d’un brouillard épais qui ne disparaît que quelques heures du jour dans ce coin abandonné du monde – et l’imbrication de récits, de légendes et de mythes enchâssés par un narrateur malin, ce texte flirte avec le fantastique et le conte.
368 pages 9,90 €
ISBN : 978-2-743-66007-9
L’AUTEUR Édouard Jousselin est né à Montargis en 1989. De son enfance dans le Loiret, il a gardé le goût de la nature et le plaisir des virées à vélo. Après l’obtention du baccalauréat, il part étudier en région parisienne. Il est diplômé de l’École normale supérieure de Cachan, de l’université de Nanterre et de Sciences Po Paris. En 2012, il est affecté par la relégation en deuxième division de l’A.J. Auxerre, son équipe de cœur. Depuis janvier 2015, il travaille pour une institution publique. Il a toujours voulu écrire, Les Cormorans est son premier roman.
• L’auteur multiplie les clins d’œil littéraires : on croise dans son roman deux lords ayant régné successivement sur une île du Pacifique qui portent les prénoms d’Agamemnon et Ménélas ; la belle Hélène ; ou encore Catalina, une gouvernante digne de celles des tragédies de Corneille, etc.
• Une dérision, une malice émanent de ce roman, notamment via une galerie de personnages hauts en couleur et cocasses : le capitaine Moustache, navigateur sans foi ni loi au centre du roman ; Jojo Nozo, le maire d’Agousto, un aveugle aux yeux incrustés d’agates qui a le don de clairvoyance ; le jeune Juan José Simango, avide d’aventures et de femmes, victime d’une machination diabolique, etc.
10 mai 2023 11 × 17 cm
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Littérature étrangère
Barbara Kingsolver UN JARDIN DANS LES APPALACHES
Avec une énergie joyeuse et tenace, Barbara Kingsolver raconte sa propre conversion écologique : de l’Arizona aux Appalaches et de la junk-food à l’autonomie alimentaire.
LE LIVRE
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Buchbinder
Avec Steven L. Hopp et Camille Kingsolver
10 mai 2023
11 × 17 cm
512 pages 11,00 €
ISBN : 978-2-743-66000-0
C’était l’aventure de notre vie, écrit Barbara Kingsolver : quitter les confins de Tucson, Arizona, pour une existence rurale dans le sud des Appalaches. Retour au pays, rapprochement familial et grand chambardement. Après 25 ans dans le désert, la décision est fondée sur la conscience de l’urgence climatique. Et le but est clair : se soustraire à l’empoisonnement de la junk-food, à la toute-puissance de l’industrie alimentaire et, par extension, à l’emprise du capitalisme. Et donc, devenir producteur de sa propre consommation : locavore et autonome.
L’AUTRICE
Plein d’élan, d’enthousiasme mais aussi de lucidité et de colère, ce livre initialement publié en 2007 est le récit d’un passage à l’acte. Il raconte, au quotidien, avec une humilité sincère, souvent émerveillée, l’apprentissage de l’essentiel : le respect de la nature et des saisons, l’inscription de l’humain dans un paysage habité avec les animaux. Entre manifeste, partage d’expérience et guide pratique, c’est l’histoire d’une écrivaine majeure qui, en harmonie avec sa famille, met sa vie en conformité avec ses convictions.
POINTS FORTS
• En marge de ses romans, Barbara Kingsolver partage ici la réalité – intime, familiale, concrète – de son engagement politique.
• Honnêteté et humilité président au récit : tout ne coule pas de source, échecs et découragements jalonnent la formation du néorural.
• Barbara Kingsolver parvient à rester pédagogue (et de bonne humeur) tout en fustigeant notre ignorance de la nature…
• La gravité du propos (et des conséquences évoquées) n’empêche ni la drôlerie ni la légèreté légendaires de B.K. de faire merveille.
• Vous avez dit « concret » ? Le livre fourmille de recettes : pour une cuisine saine, simple et de saison.
• Si l’expérience décrite est profondément américaine, la démarche est universelle et d’une actualité toujours brûlante.
Barbara Kingsolver est née aux États-Unis en 1955. Poète et romancière à succès, connue pour son engagement écologiste, elle a écrit une dizaine de livres, tous publiés aux éditions Rivages, dont L’Arbre aux haricots (1995), Les Cochons au paradis (1996), Les Yeux dans les arbres (2001), Un été prodigue (2002), Dans la lumière (2013) ou, plus récemment, Des vies à découvert (2020).
• Une affaire de famille : le mari signe de très sérieux encadrés sur tel aspect économique ou sur les effets secondaires de l’industrie, la fille apporte un témoignage sans fard.
QUELQUES CHIFFRES
• Un jardin dans les Appalaches (GF + poche) : 18 000 ex.
• Des vies à découvert (GF + poche) : 16 600 ex.
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Littérature étrangère
Thomas Wharton LE CHAMP DE GLACE
Porté par un souffle romanesque digne d’un Jules Verne moderne, Le Champ de glace fait résonner les légendes surgies du Grand Nord et célèbre le charme magnétique des glaciers.
LE LIVRE
En 1898, le docteur Edward Byrne chute dans une crevasse lors d’une expédition sur le glacier Arcturus, dans les Rocheuses canadiennes. Là, suspendu la tête en bas, dans un état de semi-conscience, il voit une silhouette humaine aux ailes déployées, une sorte d’ange pris dans la glace. Sauvé par ses camarades de cordée, il n’ose parler de sa vision à personne, hormis Sara, une autochtone qui le soigne après sa chute et lui raconte l’histoire de Jasper, le village où il se trouve, au pied de la montagne.
Littéralement obsédé par l’apparition énigmatique, le Dr Byrne n’aura de cesse de retrouver sa crevasse. Entre expéditions solitaires et rencontres avec les esprits libres capables d’habiter les montagnes, cette quête changera sa vie, faisant de lui le pionnier d’une science alors balbutiante : la glaciologie.
POINTS FORTS
• Redécouverte du fonds Rivages : premier roman de Thomas Wharton, qui lui a valu entre autres prix le Commonwealth Writers Prize for Best First Book.
• Un grand roman d’aventures, évoquant les débuts de l’alpinisme dans les Rocheuses canadiennes.
• Des personnages marquants d’explorateurs pionniers, portés par une quête plus intime que physique.
• Un magnifique hymne à la beauté des montagnes et à ces cathédrales en voie de disparition que sont les glaciers.
• Un manifeste contre la toute-puissance de la rationalité. Les cimes comme espace de rêverie et de féérie : un thème d’époque, comme le confirme le tout récent film de Thomas Salvador, La Montagne.
Traduit de l’anglais (Canada) par Anne Damour
3 mai 2023
11 × 17 cm
256 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-65999-8
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L’AUTEUR
Situé dans cette période charnière où trappeurs et Indiens ont cédé la place au tourisme des cimes, Le Champ de glace témoigne du rapport de l’homme aux grands espaces, entre goût du sublime et avidité dévorante.
ACTUALITÉ
• Publication simultanée du nouveau roman de Thomas Wharton, La Messagère (Rivages/Imaginaire).
PRESSE
Thomas Wharton a été publié au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Italie, au Japon et dans d’autres pays. Son premier roman, Le Champ de glace (Rivages, 2000), a remporté le Commonwealth Writers’ Prize de 1996 et son livre suivant, Un jardin de papier (Alto, 2006), a été sélectionné pour le Prix du Gouverneur général en 2001. Thomas vit actuellement près d’Edmonton, en Alberta.
• « Le Champ de glace est un roman d’une beauté cristalline, écrit par un écrivain à suivre absolument », Ronald Wright, Times.
• « Le talent de Thomas Wharton a consisté à écrire un roman d’autrefois aujourd’hui qui ressuscite des charmes de lecture anciens », Mathieu Lindon, Libération
ISBN : 978-2-743-65997-4
MAKENZY ORCEL
Mûres métamorphoses
Poésies
« Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos. »
(Makenzy Orcel)
LE LIVRE
Quels sont les non-dits, les fuites ou les lieux ratés par ce qui est dit, scandé, murmuré ?
De quoi est faite l’image poétique ? Est-elle intarissable ? Si elle devait être reprise, que raconterait-elle d’inédit, quel autre infini chercherait-elle à atteindre ? Toutes ces questions sont au cœur de ce recueil. Chaque poème est conçu comme à la fois le point de départ, la limite et le recommencement d’un
autre, son double ou son prolongement. Ils se lisent dans la jonction des distances qui les séparent ici pour (mieux) les rapprocher ailleurs. L’un va chercher dans l’autre le nécessaire de langage, de profondeurs et d’harmonie pour s’accomplir. Mais par-dessus tout, Mûres Métamorphoses est une poésie du temps qui passe, se fige, se renouvelle, celle des rêves et du rapport à l’autre.
POINTS FORTS
• Recueil de poèmes inédits avec une présentation de l’auteur.
• Un auteur bien identifié par les médias (suite à sa sélection au Goncourt) qui fait de la poésie et du travail sur la langue le cœur de son œuvre. « La poésie c’est une saisie dans le temps, une comète qui surgit. On peut rater un paragraphe ou un chapitre dans un roman, on ne peut pas rater un vers dans un recueil de poésies. » (Makenzy Orcel, Libération, 2016)
QUELQUES CHIFFRES
• Bonnes ventes des œuvres de Makenzy Orcel : Une somme humaine : 8 800 ex. ; L’Ombre animale : 2 300 ex. ; Les Immortelles : 4 500 ex.
ÉGALEMENT
L’AUTEUR
Né en Haïti, Makenzy Orcel est l’auteur d’une œuvre composée de romans très remarqués, dont L’Ombre animale (Zulma, 2016, prix Littérature-monde et LouisGuilloux) ou encore Une somme humaine (Rivages, Finaliste du Prix Goncourt, 2022), et de recueils de poèmes.
17 mai 2023 11 × 17 cm 96 pages 9,00 €
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En librairie le 3 mai 2023
12 x 18 - 304 pages environ - 8,80 e environ
ISBN : 978-2-8126-2474-2
Une mère à aimer
Daniel Crozes
Abandonnée à l’âge de trois ans, Jeanne a passé toute son enfance et sa jeunesse à l’orphelinat Notre-Dame, à Rodez. Elle ne sait rien de ses origines. Cette jeune fille aurait été assez intelligente pour poursuivre ses études, mais elle ne rêve que d’une chose, devenir couturière ou brodeuse. Découvrir enfin la vraie vie, elle qui n’a connu qu’une atmosphère confinée, auprès des religieuses de l’orphelinat. En 1905, à l’âge de dix-sept ans, elle est acceptée comme apprentie aux Nouveautés Parisiennes, à Millau, le magasin le plus chic de la ville. Elle y apprend son métier, pour lequel elle est plutôt douée, mais renvoyée injustement par sa patronne, on la place cette fois-ci comme bonne sur un domaine agricole du Lévézou, un plateau isolé et froid de l’Aveyron…
Jeanne va connaître bien des péripéties avant de trouver enfin chaleur et soutien auprès d’un jeune couple de notables d’Espalion, chez qui elle travaille comme nourrice. Car entre-temps, elle a donné naissance à une petite Angèle. Devenue mère à son tour, son bonheur serait complet si elle retrouvait la trace de celle qui lui a donné le jour et parvenait enfin à éclaircir le secret de ses origines…
littérature rouergue en poche
rayon / Littérature poche
mots-clés / Identité - Naissance - Mère
Filiation - Grossesse - Fille-mère
Daniel Crozes
Historien et romancier, Daniel Crozes est l’auteur de près de cinquante ouvrages publiés aux Éditions du Rouergue. Profondément attaché à son Aveyron natal, il s’en est fait le chroniqueur et le conteur.
points forts
• 9 000 exemplaires vendus en grand format.
• De très beaux portraits de femmes qui séduiront les lectrices.
• Parution simultanée du nouveau roman de Daniel Crozes : Les Maîtres sans dieu.
Une mère à aimer est un très beau roman sur le destin des femmes au début du XXe siècle. On y découvre la difficile condition des filles-mères, celle des orphelines soumises à leurs employeurs, souvent pour le pire. De Rodez à Espalion, en passant par Millau et le Lévézou, on arpente des paysages aveyronnais contrastés et des milieux très variés, que l’auteur décrit avec toujours autant de bonheur, pour le plaisir de ses lecteurs.
Nicolae Dumitru Cocea LE VIN DE LONGUE VIE
GRAND PRIX DU LIVRE SPIRIT’ / BIBLIOTHÈQUES GOURMANDES 2018
Parfaitement composé, dans une langue élégante et précise, ce court roman évoque la rencontre d’un jeune homme, le narrateur, jeune magistrat fraîchement nommé dans une bourgade, et du mystérieux boyard Manole, dont la longévité exceptionnelle et le mode de vie supposé excentrique et débauché excitent la jalousie de toute la bonne société provinciale. Par ses qualités d’âme, sa droiture, son goût pour la lecture – la poésie française en particulier – le jeune homme gagne l’amitié et la confiance de Maître Manole, qui va peu à peu lui révéler ses secrets de vie, dont la teneur explique l’isolement auquel le vieil homme se tient.
tzigane. Dans un ultime moment de révélation, le vieil homme partagera avec son ami un verre de ce vin de longue vie, qui le renvoie aux heures les plus intenses mais aussi les plus dramatiques de sa jeunesse.
Publié en 1931, Le Vin de longue vie est à la fois une merveilleuse fable hédoniste et un impitoyable tableau de la société rurale moldave au début du xx ème siècle.
L’AUTEUR
128 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-779-4
« Se garder des sots » est en effet l’un des préceptes fondamentaux d’une forme de sagesse approfondie tout au long de son existence, de même qu’une attention de tous les instants apportée aux beautés de la nature, libérée de tout mysticisme. Enfin, Manole conserve dans sa cave une cuvée toute particulière, fruit de ses amours fulgurantes avec une jeune
« Quand on a connu le vin de longue vie, les gens peuvent bien médire de vous, quelle importance ? Une leçon d’humilité pour un livre magnifique. À consommer sans modération ! »
Librairie Millepages
Écrivain roumain, auteur de nombreux romans, de nouvelles et de pièces de théâtre, Nicolae Dumitru Cocea (18801949) fut aussi traducteur du français, introduisant en Roumanie les œuvres de certains de ses contemporains comme Anatole France ou Marguerite Audoux. Il est également connu dans son pays pour son engagement antifasciste : il fut le créateur et le directeur de plusieurs revues, et défendit ses opinions courageuses et progressistes à travers ses écrits politiques jusqu’à la fin de sa vie.
« Cocea, écrivain culte en Roumanie, dépeint avec humour et finesse la campagne moldave des années 30.
[…] Un petit bonheur de lecture ! »
Librairie Comme un roman
« Un conte délicieux et sensuel déroulé dans le cadre du monde viticole roumain d’autrefois. »
Le Rouge & le Blanc
• Après La Guerre des Salamandres et L’Oiseau Canadèche, les éditions Cambourakis continuent à publier quelques-uns des textes phares de leur catalogue poche dans une édition collector.
• Un magnifique récit initiatique, sur l’amour et l’alcool, et qui exalte les vertus de la passion comme de la contemplation.
• L’une des œuvres les plus attachantes et originales de la littérature roumaine du xx ème siècle.
« Il est des livres qui vous marquent à vie, qui entrent dans votre panthéon personnel et s’y installent pour toujours.
[…] C’est le cas avec Le Vin de longue vie de Cocea […] Ce roman est un grand cru exceptionnel. Il est à consommer sans aucune modération et dans l’extase. »
Initiales
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION
literatura / Poche Collector / 3 mai 2023
Traduit du roumain par Jean De Palacio
Matilde Serao LA VERTU DE CHECCHINA
Mariée à un médecin de la petite bourgeoisie romaine, Checchina passe ses journées chez elle, s’efforçant de tenir son logis le mieux possible malgré les chiches crédits que lui octroie son mari. Elle est en cela aidée par Susanna, une bonne bigote et très soucieuse du qu’en dira-t-on. Son morne quotidien est éclairé par les fréquentes visites de son amie Isolina, son extrême opposée, qui multiplie les aventures amoureuses et les dépenses vestimentaires.
L’AUTRICE
Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Angélique Lévi
126 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-782-4
Lorsque son mari invite à dîner le riche marquis Ugo d’Aragon, Checchina doit redoubler d’inventivité pour donner à ses mets et à sa table une allure digne de son rang. Après le repas, tandis que son mari s’éclipse pour s’accorder un petit somme digestif, le marquis, célibataire et entreprenant, embrasse Checchina et l’invite à lui rendre visite le vendredi suivant. Dès lors, le désir de Checchina est réveillé et la jeune femme se trouve tiraillée entre l’envie de se rendre à ce rendez-vous galant et la crainte des rumeurs qu’une simple sortie seule dans la rue pourrait faire éclore.
Écrit en 1884, la même année que Le Ventre de Naples, ce texte dévoile une dimension beaucoup plus intime de l’écriture de Matilde Serao, qui témoigne ici du poids des conventions pesant sur les jeunes femmes et la difficulté pour elles de s’émanciper, ne serait-ce que sentimentalement.
Matilde Serao (1856-1927) est née à Patras, en Grèce, d’un père napolitain en exil et d’une mère grecque. Elle grandit à Naples, où elle obtient un diplôme d’institutrice. Très vite, elle fait ses débuts en littérature et dans le journalisme, publiant d’abord sous pseudonyme. Elle s’installe à Rome en 1882, collabore à plusieurs journaux et fait la connaissance d’un journaliste célèbre, Edoardo Scarfoglio, qu’elle épouse en 1885. Ils auront quatre enfants et ont fondé Il Corriere di Roma, puis Il Corriere di Napoli, devenu Il Mattino. Le couple se sépare en 1904. Matilde Serao se remarie avec un avocat et fonde Il Giono di Napoli, qu’elle dirigera jusqu’à sa mort en 1927. Également autrice de nouvelles et de romans, elle a ouvertement critiqué une forme de nationalisme exaspéré et la guerre, s’attirant de nombreuses inimitiés, notamment du gouvernement fasciste.
• Après le succès de la redécouverte du Ventre de Naples, réédition d’un court texte fictionnel, considéré par nombre de critiques italiens comme son meilleur.
• Une touchante réflexion sur la condition de la femme à la fin du xix e siècle en Italie, doublée d’une exploration de l’institution du mariage.
• Rappelant les romans de Maria Messina, La Vertu de Checchina souligne le poids des conventions sociales et la difficulté pour les femmes d’échapper à leur milieu et de s’autoriser quelque liberté au début du xx e siècle en Italie.
ÉDITIONS CAMBOURAKIS , 62, RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE, 75012 PARIS , TÉL. : +33 (0)9 81 02 10 92 RELATIONS PRESSE : LAURA NAVARRO / LAURA@CAMBOURAKIS.COM DIFFUSION : ACTES SUD / DISTRIBUTION : UNION DISTRIBUTION
Letteratura / Poche / 3 mai 2023
CLASSIQUE
STEFAN ZWEIG
VINGT-QUATRE HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME
Une journée de désir fou dans la vie terne d’une femme mal mariée : l’un des plus grands succès de Stefan Zweig.
LE LIVRE
Une seule fois Mrs C. a cédé, surprise, à l’envie subite d’aimer un inconnu. L’homme était jeune et se noyait dans les jeux d’argent. Elle voulut le sauver. Son histoire, magnifique, incandescente, est celle des pulsions et des passions qui nous forcent, nous portent ou nous
dévastent, celle aussi des blessures intimes, des culpabilités, des hontes qu’une parole, parfois, peut soigner dans la pénombre d’une chambre d’hôtel. À sa lecture, Freud n’aura qu’un mot : « Un chef-d’œuvre. »
POINTS FORTS
Ҍ Un des récits les plus connus de Zweig, adapté au cinéma dès
1931. Parmi les actrices ayant incarné Ms. C. : Ingrid Bergman, Danielle Darrieux, Agnès Jaoui.
Ҍ Un thème intemporel.
Ҍ Plus de 20 titres de Zweig dans la PBP.
MOTS-CLEFS
LA PRÉFACIÈRE
Yannick Ripa est historienne, spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, professeure à l’université Paris-8, collaboratrice à Libération.
ÉGALEMENT
ISBN : 978-2-228-93343-8
de Yannick Ripa 10 mai 2023 11 × 17 cm
Traduit de l’allemand par Aline Weill Préface
160 pages 7,00 €
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PASSIONS PULSIONS AMOURS JEUX ADDICTION CULPABILITÉ LITTÉRATURE ALLEMANDE
VOYAGEURS
ALBERT LONDRES
MARSEILLE, PORTE DU SUD
Quand le prince des reporters saisit l’âme de Marseille, ville-monde ouverte sur l’ailleurs.
LE LIVRE
1926 : Albert Londres se pose à Marseille, où il ne faisait jusqu’alors que passer quand il partait en reportage. Il veut comprendre pourquoi il aime tant cette ville-monde. Le résultat, c’est ce livre qui reste l’un des meilleurs qui aient été écrits sur Marseille, une véritable ode à la gloire du Vieux-Port et de la Canebière, du quartier Noailles, lieu de passage de toutes les immigrations (à l’époque, c’est une Little Italy),
L’AUTEUR
de la Grande Jetée et du célèbre bassin de la Joliette, des docks, un éloge de l’ouverture sur l’ailleurs, du cosmopolitisme et de la diversité humaine, de l’énergie, de la puissance (le port de Marseille représentait en 1913 le quart du commerce extérieur de la France), de la fierté des Marseillais – et une invitation au voyage : « Faites votre choix, ici on embarque pour toutes les mers. »
POINTS FORTS
Ҍ Un des meilleurs livres consacrés à Marseille.
Ҍ Un texte qui a la force d’un long poème en prose à la Cendrars.
Ҍ Avec Albert Londres, la PBP s’ouvre aux classiques du grand reportage et du récit journalistique : après Terre d’ébène, qui dénonçait la poursuite de l’esclavage, et ce Marseille, nous publions en juin Les Forçats de la route, qui est sans doute « la » référence du journalisme sportif.
MOTS-CLEFS
DIVERSITÉ CULTURELLE
PORT MÉDITERRANÉE VILLE-MONDE
10 mai 2023
11 × 17 cm 112 pages 7,00 €
ISBN : 978-2-228-93339-1
Père du grand reportage moderne, Albert Londres (1884-1932) a multiplié les scoops et les reportages fracassants. Journaliste, écrivain et poète, il considérait que la mission du grand reporter était notamment de « prêter une voix à ceux qui n’ont pas le droit de parler ».
QUELQUES CHIFFRES
Ҍ Seul concurrent poche : Arléa (2008) : 8 000 ex. GfK, dont 600 ex. en 2021 et 700 en 2022. À noter que ce texte existe aussi en grand format chez Jeanne Laffitte (édition en reprint et illustrée, 164 p., 17€, 2006) : 8 000 ex. GfK.
ÉGALEMENT
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MARSEILLE
Préface et nouvelle traduction de Pierre Deshusses
ROBERT MUSIL
L’accomplissement de l’amour
L’adultère comme accomplissement de l’amour dans le mariage ?
POINTS FORTS
• Un texte toujours aussi dérangeant sur l’amour, le mariage et l’adultère.
LE LIVRE
« Sans l’adultère, que seraient toutes nos littératures ? Elles vivent de la “crise du mariage” », écrivait Denis de Rougemont. Avant lui, Robert Musil avait offert une possible réponse avec L’accomplissement de l’amour (1911). Dans cette nouvelle méconnue, l’adultère n’y est pas synonyme de crise du mariage mais, au contraire, comme un prolongement de cette
union. La triangulation de la relation amoureuse va ainsi à rebours de la norme occidentale.
L’auteur y expose le problème de l’amour comme une équation mathématique qui ne correspond en rien aux données classiques.
C’est dire à quel point ce livre d’une rare beauté est étrange et dérangeant.
• Nouvelle traduction de Pierre Deshusses, professeur émérite de traduction à l’université de Strasbourg, Prix de la traduction européenne en 2009, collaborateur du Monde pour la littérature allemande. Fin connaisseur de la littérature autrichienne.
QUELQUES CHIFFRES
• Texte disponible uniquement dans le recueil Trois femmes (Points, 4 000 ex.) sous le titre Claudine.
L’AUTEUR
11 × 17 cm
110 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-65996-7
Écrivain, essayiste, ingénieur, Robert Musil (1880-1942) est le grand auteur d’un empire en déclin. Inconnu de son vivant, il faudra attendre les années 1950 avant que son œuvre, notamment le roman inachevé et inachevable L’Homme sans qualités, soit célébré comme l’une des œuvres majeures de la littérature contemporaine.
17 mai 2023
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PIERRE LOUIS-CALIXTE Molière-Matériau(x)
“C’est quoi le chemin des mots d’un personnage au-dedans de soi ?
Ces mots, dans lesquels on a une foi totale. D’autant que lorsqu’on joue certains grands textes, on se rend compte qu’il n’y a presque rien d’autre à faire que de les dire, ces mots, parce que le seul fait de dire ces mots-là, agencés de cette manière-là, suffit à nous modifier, à nous agiter l’âme et le corps.
Ces mots, quels sillons creusent-ils au-dedans du corps des acteurs et des actrices ?”
Dans un texte écrit à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Molière, Pierre LouisCalixte, comédien sociétaire de la Comédie-Française, s’adresse directement à l’homme de théâtre en le tutoyant. Des parallèles, souvent troublants, se dressent alors entre lui et le dramaturge. En convoquant la mémoire de Molière, l’auteur revient à son parcours de vie, de sa première prestation en public dans L’Avare à son entrée à la Comédie-Française pour la reprise du rôle de Cléante dans le Tartuffe mis en scène par Marcel Bozonnet, en passant par la mémoire défaillante de son père, sa propre maladie ou son interprétation du personnage de Louis dans Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce. Ce portrait intime de Molière lui donne surtout l’occasion de revenir sur sa pratique d’acteur, de comprendre la façon dont les comédiens parviennent à s’approprier les mots des auteurs et comment ces derniers viennent les bousculer jusque dans leur chair.
DANS LA MÊME COLLECTION
L’AUTEUR
Comédien, Pierre Louis-Calixte a travaillé en troupe avec la compagnie Carcara puis dans celle de la Comédie-Française où il est sociétaire depuis 2013. Il a joué sous la direction entre autres d’Hélène Ninerola, Joël Jouanneau, Chantal Morel, Claire Lasne-Darcueil, Michel Raskine, Denis Podalydès, Éric Ruf, Jacques Lassale, Louise Vignaud, Jean-Pierre Vincent, Arnaud Desplechin, Alain Guiraudie, Francois Ozon, Michel Vinaver, Pascal Rambert et Christine Montalbetti.
Molière-Matériau(x) est sa première pièce.
À NOTER
u Entrée d’un nouvel auteur au catalogue.
u Le texte sera joué par l’auteur lui-même au Studio de la Comédie-Française du 24 mai au 11 juin.
u Un texte grand public pour comprendre la pratique de l’acteur.
u Disponible en version numérique.
u Bonus vidéo : une présentation par l’auteur.
COMÉDIEFRANÇAISE
© Stéphane Lavoué RÉCIT 10 × 19 CM 56 PAGES MISE EN VENTE 10 MAI 2023 978-2-330-18021-8 -:HSMDNA=V]UWV]:
POLAR
14,5 × 24 CM
640 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
24,90 €
MISE EN VENTE
10 MAI 2023
978-2-330-17898-7 -:HSMDNA=V\]^]\:
DES MÊMES AUTEURS
CAMILLA LÄCKBERG HENRIK FEXEUS Le Culte
Roman traduit du suédois par Susanne Juul et Andreas Saint Bonnet
Après La Boîte à magie, qui a amorcé une nouvelle série à suspense et à succès, Camilla Läckberg et Henrik Fexeus sont de retour avec Le Culte, deuxième volet où l’on retrouve l’étrange duo d’enquêteurs formé par Vincent et Mina.
Lorsqu’un petit garçon disparaît d’une école maternelle de Södermalm, à Stockholm, l’inspectrice de police, Mina Dabiri, maniaque de la propreté et hypocondriaque, et ses collègues sont à nouveau mis à l’épreuve.
Ils font immédiatement le lien avec un autre enlèvement d’enfant, dont le dénouement a été tragique, et se heurtent à de hautes sphères qui dépassent largement leur petite unité. Tout porte à croire que davantage d’enfants vont disparaître.
Pour la première fois depuis les événements dramatiques auxquels ils avaient tous deux été confrontés deux ans auparavant, Mina prend contact avec le mentaliste Vincent Walder. Si leur relation est des plus singulières, leur collaboration s’avère déterminante pour résoudre cette nouvelle enquête. Mais le temps presse pour sauver les enfants…
À PROPOS DE LA BOÎTE À MAGIE
“C’est ainsi que Camilla Läckberg nous emporte dans un savoureux pas de deux entre deux inadaptés sociaux pour résoudre l’énigme des boîtes à magie. L’horreur, bien sûr, parsème ces pages mais on prend un réel plaisir à suivre chaque personnage attachant dans sa vie de tous les jours, avant le final réellement explosif. On retrouve ici l’art de l’écrivaine des débuts. Mina, comme Erica, lui ressemble à plus d’un point. C’est son double qu’elle habite avec beaucoup de subtilité et de tendresse. On a déjà hâte de retrouver Mina et Vincent pour de nouvelles aventures bien sanguinolentes…”
Thierry Coljon, Le Soir
“Camilla Läckberg, reine du polar suédois, revient avec 672 pages d’une intrigue à nous faire frissonner tout l’été. La première bonne nouvelle, c’est que cet opus réussi est le premier d’une trilogie. La seconde, c’est qu’il esquisse les contours d’un duo de personnages tourmentés et un brin toqués comme on les aime.”
LE 2e TOME DE LA NOUVELLE TRILOGIE DE LÄCKBERG & FEXEUS DÉJÀ… CULTE !
LES AUTEURS
Camilla Läckberg est la reine incontestée du polar scandinave et l’une des plus jeunes auteures à succès du genre. Grâce à son héroïne Erica Falck et à la série Fjällbacka, elle s’est imposée sur la scène internationale. En France, tous ses livres sont publiés chez Actes Sud.
Henrik Fexeus est un mentaliste, auteur et présentateur suédois. Entre ses livres et ses interventions publiques, plusieurs prix lui ont été décernés. Il est reconnu dans le monde entier pour ses recherches sur la communication non verbale.
À NOTER
u Parution simultanée dans la collection “Actes Sud audio”
u Camilla Läckberg, c’est 6 000 000 d’ex. vendus en France
u La série complète “Erica Falck” : + de 4 800 000 ex. (AS + Babel noir)
u La Boîte à magie (juin 2022) : + de 119 000 ex. en édition courante
actes
noirs
© Elisabeth Toll
Femina
actes noirs
CAMILLA LÄCKBERG & HENRIK FEXEUS La Boîte
à magie
Roman traduit du suédois par Susanne Juul
Gröna Lund, parc d’attraction incontournable de Stockholm. Entre manèges à l’arrêt et obscurité angoissante, une boîte transpercée d’épées contenant un corps de femme est retrouvée. Pour la nouvelle enquêtrice Mina Dahbiri, l’affaire dépasse les compétences de la police. Vincent Walder, expert en mentalisme et en communication non verbale, accepte de lui prêter main-forte.
PREMIER TOME D’UNE NOUVELLE TRILOGIE À QUATRE MAINS
ROMAN
14,5 × 24 CM 352 PAGES
S’agit-il d’un tour de magie qui a mal tourné ou d’un tueur machiavélique ? En complément de leurs talents, une visite dans les archives policières devrait aider le duo à trouver des réponses...
PRIX PRÉVISIONNEL
22,80 €
978-2-330-16547-5
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“Une collaboration qui tue !”
NewsBeezer
“Sans aucun doute, ce roman à suspense vous prend aux tripes. Vous n’avez qu’une envie : lire les 640 pages d’une traite. […] Mina Dahbiri et Vincent Walder forment un duo d’investigateurs touchant.”
De Telegraaf À NOTER
u La Cage dorée (2020) : 275 500 ex. (AS + Babel)
u Sans passer par la case départ (2021) : 104 000 ex. en édition courante
u Les livres de Camilla Läckberg : plus de 5,5 millions d’ex. vendus en France
MISE EN VENTE 1er JUIN 2022
© Elisabeth Toll
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DU MÊME AUTEUR
actes noirs
LES AUTEURS
Née en 1974 à Fjällbäcka, Camilla Läckberg est la reine incontestée du polar scandinave et l’une des plus jeunes auteures à succès du genre. Grâce à son héroïne Erica Falck et à la “série Fjällbäcka”, elle s’est imposée sur la scène internationale. Tous ses livres sont publiés chez Actes Sud.
Henrik Fexeus est un mentaliste, auteur et présentateur suédois. Né en 1971, Henrik a étudié la philosophie pour finalement se spécialiser dans la psychologie. Entre livres et interventions publiques, plusieurs prix lui sont décernés et il est reconnu dans le monde entier pour ses recherches sur la communication non verbale. Il se lance dans la fiction en 2017 avec Le Perdu, premier tome d’une trilogie pour jeune adulte salué par la critique.
EXTRAIT DE PRESSE
“Un tueur en série porté sur les tours de magie et l’art de l’illusion est évidemment parfait pour un thriller palpitant et divertissant. Läckberg et Fexeus maîtrisent tout bonnement l’art d’écrire un pavé qui se dévore. Les conférences de Vincent à la police sur le travail de mentaliste offrent des pistes de réflexion importantes, notamment sur le rôle de la femme en tant qu’assistante et la notion même de découper une femme en deux.”
Göteborgs-Posten
La Boîte à magie
Qu’est-il arrivé à Tuva, une mère célibataire dont le corps dénudé et transpercé d’épées est retrouvé dans une boîte ? Alors que la scène de crime laisse penser à un tour de magie qui aurait tourné au drame, Mina Dahbiri, détective de renom et hypocondriaque, est dépêchée sur cette affaire des plus burlesques. Nouvelle arrivée dans une équipe de la brigade criminelle de Stockholm, elle ne parvient pas à dénicher la moindre piste intéressante. Pour multiplier ses chances de résoudre ce crime infâme, elle décide de faire appel à Vincent Walder, grand mentaliste et expert en magie qui affole le petit écran et la scène suédoise avec ses shows surdimensionnés.
Grâce à des indices parsemés sur le corps de la victime et dans le parc d’attraction où a été découverte
la mise en scène morbide, Vincent soutient la piste d’un tueur en série. Les deux acolytes font alors le lien avec d’étranges meurtres toujours non résolus. La menace pèse sur le duo et une course contre la montre est lancée. Comment retrouver un dangereux psychopathe dans la jungle urbaine de Stockholm ? Mais surtout : comment sauver les prochaines victimes ?
Mina Dahbiri et Vincent Walder marquent un renouveau littéraire à Stockholm, la capitale du crime. Les talents de Camilla Läckberg et d’Henrik Fexeus se conjuguent pour créer La Boîte à magie, premier roman de la trilogie à paraître mettant en scène un duo inédit aux multiples névroses mais étrangement complice.
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Colonne Le Culte Läckberg – mai 2023
Dimensions : 30 (largeur) x 184 (hauteur) x 40 (profondeur) cm
Contenance totale : 30 volumes
Office : 10/05/2023
EAN : 9782330179243
Visuel provisoire
En librairie le 3 mai 2023
14 x 20,5 - 464 pages environ - 24 e
ISBN : 978-2-8126-2457-5
Un chemin sans pardon
Peter May
traduit de l’anglais par André Sellier
littérature rouergue noir
Peter May
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / khmers rouges, évasion, mercenaires, père et fille, boat people
Londres, décembre 1978. Jack Elliot, à peine revenu d’Irlande où il vient d’exécuter deux hommes de l’IRA, assiste secrètement aux obsèques de sa femme, qu’il n’a plus vue depuis près de vingt ans, lorsqu’il a été condamné par une cour martiale. Après sa libération des geôles de l’armée britannique, Elliot est devenu un mercenaire, menant pour d’autres des guerres perdues.
Sans se douter que sa fille Lisa l’a aperçu et qu’elle ne va pas tarder à découvrir son identité, Elliot accepte une mission du plus haut risque : exfiltrer d’un camp khmer rouge une famille cambodgienne, une femme et ses deux enfants, pour un demi-million de dollars. Mais alors qu’Elliot monte un commando dans un Bangkok sulfureux où les chausse-trappes se multiplient, Lisa décide de tout faire pour le rejoindre. À son corps défendant, elle va devenir la pièce maîtresse du piège sur le point de se refermer sur son père.
Dans ce roman de jeunesse, Peter May livre les figures qui hantent toute son œuvre à venir : le héros solitaire, poursuivi par les blessures toujours vives d’un passé qui le torture, la relation entravée et douloureuse d’un père avec sa fille, la tension entre l’oubli et le pardon.
Tel Lord Jim, Jack Elliot a perdu son âme et tente de racheter une faute impardonnable. Au cœur de l’un des régimes les plus meurtriers de l’histoire, il va retrouver le sens du mot « humanité ».
Peter May est l’auteur de la célèbre trilogie écossaise. Il est traduit ici par André Sellier, ancien général de corps d’armée, que sa connaissance du monde militaire et son expérience opérationnelle sur le territoire cambodgien ont conduit vers ce roman.
points forts
• Par extraordinaire, ce roman a trouvé un traducteur qui a servi au Cambodge en tant qu’officier d’une mission de l’ONU à l’époque même où Peter May écrivait son roman. Ainsi la boucle est-elle bouclée et le lecteur peut-il, près de trente ans après sa première parution, découvrir en français ce Chemin sans pardon.
• Dernier roman paru : La Gardienne de Mona Lisa (23 000 exemplaires vendus).
RIVAGES/NOIR
JAMES LEE BURKE
LES JALOUX
A Houston, dans les années 1950, le jeune Aaron Holland Broussard fait un rude apprentissage de la vie, entre trafics de drogue et familles mafieuses, sur fond de romance contrariée. Burke poursuit la saga de la famille Holland au Texas.
LE LIVRE
En 1952, Aaron Holland Broussard a 17 ans. A Houston, Texas, la vie s’écoule au rythme des fifties, dans une ambiance insouciante. C’est l’époque des grosses voitures, des juke-box, des drive-in, des amours sur les banquettes arrière, et surtout, c’est le boom du pétrole.
Comme tous les jeunes de son âge, Aaron emprunte la voiture de son père pour aller se balader au bord de la mer à Galveston. C’est là que sa vie bascule. Il surprend une violente dispute entre une jeune fille nommée Valerie
Epstein et son « boy friend », un fils de famille. Il s’en mêle et, dans le même moment, tombe amoureux de Valerie et se met à dos la riche et puissante famille de Grady Harrelson. Mais les problèmes d’Aaron ne s’arrêtent pas là, entre des histoires de drogue et la disparition d’une Cadillac bourrée d’or et de cash. Les familles bien nées et les familles mafieuses ont des relations contre nature dans ce coin de l’Amérique, Aaron l’apprendra à ses dépens.
POINTS FORTS
• Burke est toujours en tête des listes de best-sellers du New York Times et reçoit toujours autant d’éloges, tant de ses pairs (S. King, Connelly, Lehane…) que des critiques (Publishers Weekly, New York Times…).
• Un talent de raconteur d’histoires qui ne se dément pas.
• Un roman noir social qui expose les fractures de classe de l’Amérique de l’après-guerre.
• Burke poursuit sa réflexion sur la violence humaine dans un livre encadré par la présence de deux guerres (la « Grande Guerre » où a combattu le père d’Aaron et la guerre de Corée, contemporaine de l’histoire).
• Une écriture toujours aussi évocatrice et variée. Burke a l’art des phrases qui font mouche et qui deviennent des citations immédiates.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Chirstophe Mercier
17 mai 2023
15,5 × 22,5 cm
300 pages 22,00 €
ISBN : 978-2-743-65991-2
L’AUTEUR
« Faulkner de Louisiane », « trésor américain », les superlatifs sont régulièrement accolés au nom de James Lee Burke qui poursuit son œuvre au noir, de plus en plus hanté par la présence du mal et la question de la rédemption. Ayant dénoncé depuis ses débuts le crime de l’esclavage dans le Sud et le saccage de la nature par l’industrie, il a pris position contre la vision « trumpienne » de l’Amérique. Il partage son temps entre la Louisiane et le Montana, où il vit aujourd’hui, et continue d’écrire, infatigablement, brossant de livre en livre une fresque aux accents lyriques, poétiques et combatifs qui fera date dans l’histoire du roman américain.
• Un auteur qui a su fidéliser son lectorat.
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actes noirs
JOSÉ CARLOS SOMOZA
Étude en noir
Roman traduit de l’espagnol par Marianne Millon
Préquel de l’œuvre de Conan Doyle, ce nouveau livre de Somoza est un hommage à l’un des pères fondateurs du roman policier, autant qu’un portrait saisissant de l’Angleterre victorienne et de la misère de ses petites gens, décrites avec empathie et émotion, à la manière d’un Charles Dickens.
1ER VOLET D’UNE TRILOGIE INSPIRÉE PAR LES AVENTURES DE SHERLOCK HOLMES
ROMAN POLICIER
14,5 × 24 CM
384 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
24 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17962-5
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DERNIÈRES PARUTIONS
“Il y a une intrigue mystérieuse, dont le suspense est parfaitement construit pas à pas, par petites touches et par épisodes, comme dans les feuilletons d’époque, qu’on pouvait lire chaque semaine dans les journaux. […] Étude en noir est à n’en pas douter l’un des meilleurs romans de Somoza.”
u La Caverne des idées : 56 000 ex. (AS + Babel)
u Clara et la Pénombre : 38 000 ex. (AS + Babel)
u La Théorie des cordes : 58 000 ex. (AS + Babel)
u Pour les hispanophones, présentation du roman par l’auteur : https://www.youtube. com/watch?v=5MMXFwnlPj4
©
Luis Miguel Palomares
Letralia Tierra de Letras
À NOTER
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actes noirs
L’AUTEUR
José Carlos Somoza est né en 1959 à Cuba et vit à Madrid. Après des études de psychiatrie, il se consacre exclusivement à la littérature depuis 1994. Il a publié chez Actes Sud La Caverne des idées (2002), Clara et la Pénombre (2003), La Dame n°13 (2005), La Théorie des cordes (2007), Daphné disparue (2008), La Clé de l’abîme (2009), L’Appât (2011), Tétraméron (2015), Le Mystère Croatoan (2018) et L’Origine du mal (2021).
EXTRAITS
“En entrant dans sa chambre cet après-midi-là, aussi paradoxal que cela puisse sembler au lecteur, je me sentais plus tranquille. Les gens ont généralement peur des fous à cause de leur comportement étrange. Si ces derniers souffraient, disons, d’une maladie à l’estomac, ils ne prendraient pas peur en les voyant vomir. Les affections de l’esprit provoquent également des vomissements, dans un sens, juste ça. Je me dis que mes compagnes, et même Ponsonby, étaient des professionnelles dans la façon d’aborder les riches maniaques, mais peut-être se trouvaient-elles déconcertées par un véritable fou, gravement atteint.”
“Nous étions toutes tellement horrifiées que je suis sûre que nous éprouvions un certain plaisir défendu.”
Étude en noir
En 1882, Anne McCarey, infirmière chevronnée, fuit l’agitation londonienne et surtout une liaison toxique avec un marin ivrogne et violent. Elle trouve refuge à Portsmouth, la ville de son enfance, et commence à travailler dans une institution psychiatrique très sélect installée sur la côte. Elle a été recrutée pour prendre soin d’un seul patient mais qui, par sa singularité et ses exigences, est déjà venu à bout de bon nombre de soignants : Monsieur X. Il est le rejeton anonyme d’une famille illustre qui l’a caché là pour ne pas ternir la réputation de la lignée. À la surprise de l’infirmière, M. X n’est pas un malade difficile au sens où on pourrait l’entendre dans un établissement psychiatrique : nul accès psychotique ou délire paranoïaque ; l’homme ne quitte pas sa chambre, toujours plongée dans l’obscurité, et a développé un talent de déduction qui l’amène à découvrir les secrets enfouis au tréfonds de l’âme de ceux qui passent sa porte.
À ce duo se joint bientôt le jeune médecin Arthur Conan Doyle qui vient soigner la conjonctivite sévère
de notre mentaliste, tout en peaufinant le personnage principal de son prochain roman : le détective le plus connu de tous les temps. Seuls le médecin et l’infirmière seront à même de déchiffrer les clefs que leur livre l’énigmatique M. X pour élucider les meurtres qui commencent à endeuiller la ville. Le lecteur plonge avec eux dans l’univers décadent des théâtres clandestins et de leur inframonde où se jouent des spectacles mystérieux, illicites et criminels mettant en scène un chœur de marginaux et d’enfants des rues.
On retrouve dans Étude en noir les thèmes de prédilection de Somoza : enfermement dans la réalité ou dans la fiction (Conan Doyle a effectivement commencé l’écriture de Sherlock Holmes quand il était jeune médecin à Portsmouth), théâtralité de la vie et de la mort, références littéraires aux contes cruels (à la manière d’Edgar Allan Poe ou de Villiers-de-l’Isle-Adam avec des adresses aux lecteurs), personnages à la psychologie trouble et fascinante, intrigues souvent très noires.
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RIVAGES/NOIR
CAROLE GENEIX MANHATTAN PALACE - Série New York Made in France (volume 3)
A New York, chez les ultra riches, on fait tout en version XXL. L’héritier d’une chaine hôtelière de luxe va épouser une influenceuse française. Mais le Manhattan Palace où se préparent les festivités recèle des secrets inavouables et des dangers, il semble corrompu jusque dans ses fondations.
LE LIVRE
Entre la 6e Avenue et la 7e, se trouve la méconnue « Sixth and a half ». Méconnue, mais pas pour les riches de ce monde car s’y dresse un hôtel de grand luxe : le Manhattan Palace.
L’établissement est possédé par la puissante famille Sharp-Sterling que la doyenne Jacklyn, dite « la reine d’Angleterre » mène à la baguette.
L’hôtel va accueillir un fastueux mariage où se presseront les « happy few » : l’héritier un brin fantasque de la dynastie hôtelière épouse une jeune Française de basse extraction mais star
L’AUTRICE
des réseaux sociaux. Pourtant, derrière les luxueuses façades et les vitres teintées des limousines se cachent de vilains secrets. Sans parler d’un tueur qui rôde dans les couloirs du palace bientôt transformé en un lieu de cauchemar. Du rooftop aux cuisines où sont tapis des rats, l’hôtel et ses résidents perdent peu à peu de leur superbe et le mariage réglé comme un lancement de fusée va tourner au désastre.
POINTS FORTS
• Série New York Made in France. Le quartier : Manhattan Midtown.
• Carole Geneix s’empare des codes du roman « feel good » (sur le thème du beau mariage) et les subvertit en une réjouissante satire des mœurs des riches new-yorkais.
• Un quasi huis clos à l’intérieur d’un hôtel de luxe situé dans une avenue new-yorkaise récemment créée (l’Avenue 6 et demie ouverte en 2011).
• Un roman aux voix et points de vue multiples qui transforme le Manhattan Palace en un condensé de la société américaine.
• Une intrigue brillante qui ménage de nombreux rebondissements jusqu’à la fin.
• Un sens de l’humour noir et de la critique sociale très acéré.
• Un style enlevé et imagé qui donne beaucoup de vivacité au récit. Une parfaite lecture d’été.
10 mai 2023
14 × 20,5 cm
280 pages 20,00 €
ISBN : 978-2-743-65992-9 -:HSMHOD=[Z^^W^:
Carole Geneix s’est fait connaître avec La Mille et Deuxième Nuit, roman dans lequel elle jouait avec les codes du feuilleton façon Belle Epoque sur fond d’antisémitisme. Résidant depuis des années à Washington où elle est directrice pédagogique d’une école internationale, elle a relevé le défi de la série New York Made in France avec ce deuxième roman, caractérisé par la même verve fantaisiste, sans exclure la noirceur de la peinture sociale.
ACTUALITÉ
• L’auteure sera présente en France pour la sortie du livre.
QUELQUES CHIFFRES
• Plus de 5000 exemplaires vendus de La Mille et Deuxième Nuit
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ROMANS
14,5 × 24 CM
1536 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
29,90 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-18067-6
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HUGH HOWEY Silo – L’intégrale
Romans traduits de l’anglais (États-Unis)
par Yoann Gentric et Laure Manceau
Un omnibus qui regroupe l’intégralité de la trilogie Silo
Silo : Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l’abri d’une atmosphère devenue toxique. Seul un écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l’un des siens, celui-ci est envoyé dehors, vers une mort certaine. Et pourtant tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras.
Silo Origines : Deuxième volet en forme de préquel, Silo Origines revient en 2049, alors que le monde est encore tel que nous le connaissons. Mais la vie sur Terre est menacée. La construction d’un immense abri anti-nucléaire est alors décidée, afin de protéger une poignée de privilégiés. Trois ans plus tard, le jour de l’inauguration de ce complexe architectural, la panique s’empare de la foule et les sirènes d’alerte au bombardement se déclenchent : le temps est venu de se réfugier sous la surface terrestre…
Silo Générations : À la suite d’un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d’autres appréhendent l’inconnu. Personne n’est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Mais les arrêter n’est qu’une première bataille, la guerre pour l’humanité ne fait, elle, que commencer… Et c’est avec l’espoir d’un renouveau que va se jouer le grand finale de la trilogie culte.
NOUVELLE ÉDITION AVEC CHANGEMENT DE COUVERTURE À L’OCCASION DE L’ADAPTATION EN SÉRIE SUR APPLE TV
“ Silo est un Objet Littéraire Non Encore Identifié. Un projet littéraire grouillant et hors normes. Une révélation.”
Hubert Artus, Lire
L’AUTEUR
Né en 1975, Hugh Howey s’est fait connaître avec la trilogie Silo, au succès retentissant et traduite dans plus de quarante pays. En France, il est publié par Actes Sud, où sont également disponibles : Phare 23 (2016), Outresable (2019) et Une colonie (2020).
À NOTER
u La trilogie Silo : + de 350 000 ex. (AS + Babel + LGF)
ACTES SUD
© Amber Lyda
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RECUEIL DE NOUVELLES ET NOVELLAS
14,5 × 24 CM
544 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
25 €
MISE EN VENTE
3 MAI 2023
978-2-330-17966-3
JAMES S. A. COREY La Légion des souvenirs
Recueil traduit de l’anglais (États-Unis) par Yannis Urano
De L’Éveil du Léviathan à La Chute du Léviathan, les neufs romans de la saga The Expanse, récompensée par le prix Hugo, ont redéfini le space opera moderne. Cet ultime volume réunit pour la première fois l’ensemble des nouvelles et novellas écrites au fil des années dans l’univers de la série.
Sur Mars, un scientifique expérimente un nouveau moteur qui permettra un jour à l’humanité de voyager vers les étoiles.
Sur une station astéroïde, un groupe de prisonniers n’est pas conscient de la catastrophe qui l’attend.
Sur une Terre futuriste accablée par la surpopulation, la pollution et la pauvreté, le chef d’une organisation criminelle s’efforce de trouver un moyen de fuir la planète.
Dans un monde alien, une famille humaine essaie tant bien que mal d’établir une colonie et d’en faire son nouveau foyer.
Ces intrigues, parmi d’autres, forment un complément indispensable pour tous les fans de la série.
“Les nouvelles et novellas sont aussi créatives, inventives et puissantes que les romans. Ce recueil forme le complément bienvenu de ce qui constitue sans doute la meilleure saga de space-opera de ces dernières décennies.”
Booklist
L’AUTEUR
James S. A. Corey est le pseudonyme derrière lequel se cachent l’auteur de fantasy et de science-fiction
Daniel Abraham et Ty Franck. Après L’Éveil du Léviathan (2014), La Guerre de Caliban (2015), La Porte d’Abaddon (2016), Les Feux de Cibola (2017), Les Jeux de Némésis (2018), Les Cendres de Babylone (2019), Le Soulèvement de Persépolis (2020), La Colère de Tiamath (2021) et La Chute du Léviathan (2022), La Légion des souvenirs clôt l’extraordinaire saga.
À NOTER
u James S. A. Corey, c’est près de 200 000 ex. vendus en France
u L’Éveil du Léviathan : + de 52 000 ex. vendus (AS + Babel)
u La Colère de Tiamath : près de 11 000 ex. vendus (AS + Babel)
u La Chute du Léviathan : + de 5 500 ex. vendus en édition courante
ACTES SUD
-:HSMDNA=V\^[[X: © Liza TrombiLocus 2012
DERNIÈRES PARUTIONS
17 mai 2023
15,5 × 22,5 cm
416 pages 23,00 €
ISBN : 978-2-743-65994-3
Thomas Wharton
LA MESSAGÈRE
Un
roman d’éco-fiction révolutionnaire et bouleversant, pour les fans de La Cartographie des nuages de David Mitchell, L’Arbre monde de Richard Powers et Station Eleven d’Emily St John Mandel.
LE LIVRE
Alex a grandi avec sa sœur Amery dans une ville minière du Canada, où leur père travaillait dans l’extraction d’un nouveau minerai toxique. Les habitants y étaient victimes de « décohérences » : troubles mentaux, visions d’un monde parallèle et autres phénomènes paranormaux. Toute la zone a fini par être évacuée et condamnée par les autorités. Des années plus tard, Amery disparaît alors qu’elle explorait cette zone redevenue sauvage. Claire a réussi à échapper à cette ville minière en devenant auteure de guides touristiques.
Clandestinement, elle sert de passeuse dans un réseau de braconnage. Alors qu’elle est en mission dans une île qui ressemble beaucoup
L’AUTEUR
à l’Atlantide de Platon, le dernier spécimen d’une espèce de grue au bord de l’extinction s’installe sur le balcon de son hôtel pour y faire son nid.
Dans un futur apocalyptique ravagé par le dérèglement climatique, un oiseau raconte comment son destin s’est trouvé lié à celui d’Amery, la sœur d’Alex. Devenue grand-mère, cette dernière a acquis la maîtrise d’un langage développé par les animaux pour communiquer entre espèces. Elle se rend dans un sanctuaire d’oiseaux pour demander de l’aide et rassemble une compagnie formée par son petit-fils et d’une bande de volatiles.
POINTS FORTS
• Nouvelle parution dans la collection « Rivages/imaginaire ».
• Trois univers mêlant SF et fantastique : une forêt paranormale, une Atlantide moderne et un sanctuaire d’oiseaux dotés de paroles.
• Trois fils narratifs habilement tressés composent ce récit épique, profond et obsédant.
• Un roman antispéciste qui interroge la frontière entre l’homme et l’animal.
• Sortie mondiale, en partenariat avec Alto au Québec.
• Un auteur très attendu, lauréat du Commonwealth Writer’s Prize pour Le Champ de glace (Rivages, 2000).
ACTUALITÉ
• Réédition de Le Champ de glace en poche (littérature étrangère).
Thomas Wharton a été publié au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Italie, au Japon et dans d’autres pays. Son premier roman, Le Champ de glace (Rivages, 2000), a remporté le Commonwealth Writers’ Prize de 1996 et son livre suivant, Un jardin de papier (Alto, 2006) a été sélectionné pour le Prix du Gouverneur général en 2001. Thomas vit actuellement près d’Edmonton, en Alberta.
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13 × 18 CM
160 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
3,90 € MISE EN VENTE
17 MAI 2023
978-2-330-17852-9
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Olympe Audouard Guerre aux hommes
suivi de Quelques vilains types d’hommes
“Messieurs, c’est bel et bien la guerre que je vous déclare.” Lasse de subir les attaques des hommes, Olympe Audouard, romancière, journaliste, conférencière et grande voyageuse du xixe siècle, leur répond avec finesse et humour dans un ouvrage en deux parties. “Guerre aux hommes” est un réquisitoire violent contre les préjugés qui font des femmes des êtres inférieurs aux hommes et une plaidoirie pour l’égalité des sexes ; “Quelques vilains types d’hommes” est une galerie de portraits satiriques dans la tradition littéraire du bestiaire humain. La démonstration est vivante, l’argumentation maîtrisée et le ton volontiers railleur. Mais l’offense n’est pas sans conséquences : elle vaut à l’autrice d’être exclue des manuels d’histoire littéraire. Cette édition y remédie.
À NOTER
u Autrice jamais publiée en parascolaire.
u Spécimen envoyé aux 17 000 professeurs de français et documentalistes de lycée au printemps 2023, accompagné du Livre de l’enseignant dans lequel il est promu.
PUBLIC(S) PROGRAMMES
2de
• La presse et la littérature d’idées
Texte intégral
Dossier pédagogique de Laure Sermage
Planches de bande dessinée de Clara Lodewick
Édition avec cahier photos
L’AUTRICE
Féministe avant-gardiste, Olympe Audouard fut une figure littéraire de premier plan du xixe siècle. Son œuvre apparaît aujourd’hui d’une étonnante modernité.
L’ARTISTE INVITÉE
Clara Lodewick, l’autrice des planches qui précèdent l’œuvre, est née à Bruxelles en 1996. Elle étudie le 9e art à l’École Saint-Luc des arts supérieurs de Bruxelles avant de publier sa première bande dessinée en 2022, aux éditions Dupuis : Merel, l’histoire d’une femme libre vivant sans mari ni enfants dans un petit village de Flandre…
13 × 18 CM
160 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
3,80 €
MISE EN VENTE
17 MAI 2023
978-2-330-17854-3
-:HSMDNA=V\]ZYX:
Sélection de fables
Dossier pédagogique de Baptiste Laïd
Planches de bande dessinée d’Irène Bonacina
Édition avec cahier photos
À NOTER
u Seule édition parascolaire des Fables de Marie de France, autrice étudiée au lycée pour ses Lais.
Marie de France Fables
Traduction de l’ancien français de Françoise Morvan
“Le Loup et l’Agneau”, “Le Corbeau et le Renard”, “Le Lion et la Souris”… Qui sait aujourd’hui que c’est une femme, une certaine Marie, traditionnellement appelée Marie de France, qui la première écrivit ces fables en français au xiie siècle?
Reprenant la traduction de Françoise Morvan (“Babel”, 2010), cette édition destinée aux jeunes lecteurs entend réparer cet oubli. Car ces petites scènes en vers sont un chef-d’œuvre d’humour et de finesse pour dénoncer injustices et trahisons : aux puissants qui abusent de leur pouvoir répondent l’intelligence et la ruse des faibles pour leur échapper. Le lecteur pourra découvrir ici de nouvelles aventures du loup et du renard, là des personnages du Moyen Âge hauts en couleur, et chaque fois des enseignements très actuels.
u Intérêt croissant pour le texte (en témoigne la presse reçue par l’album publié par Talents hauts en septembre 2022 : Libération, L’Humanité, L’Obs…).
u Spécimen envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2023, accompagné du Livre de l’enseignant dans lequel il est promu.
u Concours pour les classes en lien avec le titre pendant l’année scolaire 2023-2024.
PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES
6e
• Résister au plus fort
L’ARTISTE INVITÉE
Irène Bonacina, l’autrice des planches qui précèdent les Fables, est née à Paris en 1984. Formée à l’école Estienne, à l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et aux Beaux-Arts de Bratislava (Slovaquie), elle a illustré une vingtaine d’albums et romans pour la jeunesse, dont un livre de Françoise Morvan, Les Joies du logis, publié aux éditions MeMo (2013).
ROMAN À BÂTONS ROMPUS
11,5 × 21,7 CM
152 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
19,50 €
MISE EN VENTE
7 JUIN 2023
978-2-330-17531-3 -:HSMDNA=V\ZXVX:
DERNIÈRE PARUTION
La Shéhérazade des pauvres
Depuis cinquante ans, Hosanna se terre dans son appartement de misère, entre ses guenilles de “folle” et ses rasades de gin quotidiennes. Quand ce vieil ex-travesti reçoit la visite d’un jeune journaliste qui s’intéresse à la faune des années 1970, l’interview d’une heure que celui-ci croyait réaliser avec Claude Lemieux se transforme en un échange d’une semaine avec Hosanna. Haute en couleur, forte en gueule, alcoolique chronique, elle lui montrera les coulisses du milieu et ses guerres intestines, les violences homophobes d’alors, et lui révélera des secrets du Red Light de Montréal connus d’elle seule.
Voici Hosanna dans toute sa splendeur d’écorchée vive, la “Shéhérazade des pauvres”, accablée de solitude et d’autodérision pathétique.
“… Claude Lemieux, alias Hosanna, entrouvre les portes de son jardin secret et celles d’une époque. Il ne faut pas s’y tromper, le roman permet une incursion dans l’intime d’un homme meurtri et des rêves qui l’ont habité, tout en nous faisant entrer également au sein d’une communauté marginalisée où se côtoient toute une galerie de personnages qu’il nous tardait de revoir à nouveau, plus particulièrement la Duchesse de Langeais ainsi que Cuirette.”
Benoît Migneault, Fugues, Montréal
“À travers les souvenirs embrumés par le gin de Claude, qui, isolé par la pandémie, retiendra son hôte quelques jours, Michel Tremblay raconte les combats de la communauté lgbtq, les années sida, la précarité des gagne-petit et la solitude des gens âgés. Un « roman à bâtons rompus » où l’humour, l’amertume et l’émotion forment un cocktail acidulé qu’on savoure à petites gorgées pour prolonger le plaisir de retrouver une vieille connaissance.”
Manon Dumais, Le Devoir, Montréal
À NOTER
u 2023 : cinquantième anniversaire de la pièce Hosanna (où Claude Lemieux apparaît pour la première fois dans l’œuvre de Michel Tremblay)
ACTES SUD
© Laurent Theillet
MICHEL TREMBLAY
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L’AUTEUR
Prolifique chroniqueur, dramaturge dont les pièces sont jouées dans le monde entier, Michel Tremblay est l’un des écrivains les plus importants de sa génération et peut-être le plus tranquillement subversif. Le cycle des Belles-Sœurs, les Chroniques du Plateau-Mont-Royal et La Diaspora des Desrosiers appartiennent au corpus des œuvres majeures de la littérature francophone actuelle. Toute son œuvre est disponible chez Leméac/Actes Sud.
Il a obtenu en 2017 le prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco et, en 2018, le Grand Prix de la Francophonie.
La Shéhérazade des pauvres
Hosanna alias Claude Lemieux est un personnage fétiche de Michel Tremblay. Après son heure de gloire dans la pièce éponyme, il est resté dans l’ombre d’une humiliation affligeante.
Ridiculisé à l’école, chétif, surnommé “Banana Split”, il a gagné sa vie comme coiffeur pour dames sur la Plaza St-Hubert, où il exerce toujours ce métier : “coiffeur le jour, bitch la nuit”.
Mais depuis que la Duchesse a été tuée, il y a quarante-cinq ans, Hosanna se terre dans son appartement.
Pandémie sur solitude, la soudaine curiosité du magazine Fugues pour le milieu gay des années 1970 est une aubaine inespérée, la permission de briser le tonitruant silence qu’il noie dans le gin. Et tant pis s’il a parfaitement conscience d’être exhumé par défaut, comme une vieille relique, un spécimen oublié, l’une des toutes premières drag-queens de Montréal. Un témoin “privilégié” aussi d’une époque de pionniers
qui ont payé cher leur courage. Un témoin actif mais depuis longtemps dépassé par les générations de lutte successives.
Tant pis si on lui envoie, pour l’écouter, un blanc-bec débutant tout juste capable d’appuyer sur le bouton play de son mini-enregistreur ultrasophistiqué. Shéhérazade saura en faire “quelque chose”.
Bien sûr, Michel Tremblay reste fidèle à la langue québécoise qu’il a fait entrer en littérature, à son ironie piquante et à des personnages qu’il aime profondément, qu’il accompagne – et réciproquement – depuis… cinquante ans ! On retrouve ce qui fait le sel de son œuvre, mélange d’engagement féroce et de drôlerie, de lucidité et de théâtralité. Mais percent ici les souvenirs douloureux, la mélancolie du passé et de l’avenir, l’intuition que sous les transformations rien ne change. Sans jamais faire la leçon, Shéhérazade (se) raconte et Tremblay alerte. Il n’est pas encore temps de s’endormir sur les libertés arrachées à pleines dents.
EXTRAIT
“Boire, c’est comme plonger dans une piscine, ça coupe de tout, du monde, ses sons et ses déséquilibres. On flotte, les oreilles dans l’eau pour ne plus rien entendre, immobile pour ne plus rien ressentir. Ça y est, il est au fond de la piscine, les sons se sont estompés, il peut affronter… quoi ? Un débutant qui va boire ses paroles en prenant des notes en plus de l’enregistrer ? Sur quoi, au juste ? Qu’est-ce qu’il me veut ? Qu’est-ce qu’il attend de moi ? Ma vie, mon œuvre ? Ça se résume en tellement peu de mots. C’est faux. Il pourrait lui verser un fleuve de paroles sans fin, des histoires qui s’enchaînent, qui s’emboîtent, le perdre dans un labyrinthe sans issue, la Shéhérazade des pauvres. Il appuie le front sur le rebord de l’armoire.
Après Cléopâtre, Shéhérazade. What’s next? La louve des SS ? Golda Meir ?”
ACTES SUD
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REMISE EN VENTE le 7 juin 2023
14 x 20,5 - 224 pages - 18,80 e
ISBN : 978-2-8126-1198-8
Des femmes en noir
Anne-Isabelle Lacassagne
À la mort d’un vieux prêtre, les responsables de son diocèse découvrent qu’il s’agissait d’une femme. Sans que personne ne s’en doute, elle exerçait paisiblement sa vocation depuis des années.
Abasourdi, consterné, l’évêque décide de diligenter une enquête, chargeant un prêtre plus jeune et la chancelière de l’évêché de comprendre comment, pourquoi et avec quelles complicités une telle supercherie a été possible.
Le père Bernard-Marie, aussi ardent qu’austère, et Charlotte, la juriste qui aime son Église passionnément sans s’aveugler sur ses faiblesses, ont beau avoir des visions divergentes sur la juste manière d’affronter la vérité, ils vont ensemble sonder la vie de Pascal Foucher et rassembler les témoignages de tous ceux qui l’ont, sinon connu, du moins côtoyé. Mais si l’un aimerait instruire à charge, l’autre ne peut se défendre d’admirer le courage de celle qui a enfreint l’interdit.
Anne-Isabelle Lacassagne
Auteure de livres pour enfants, dont Le Morcul aux Éditions du Rouergue (2011), Anne-Isabelle Lacassagne a publié un premier roman pour adultes, Des femmes en noir, en 2017.
points forts
• Sortie en salle le 14 juin du film Magnificat, adapté du livre, réalisé par Virginie Sauveur. Karin Viard y interprète la chancelière de l’évêché, François Berléand l’évêque.
rayon / Littérature francophone
mots clés / Transgenre - Féminisme - Eglise
catholique - Prêtrise - Adaptation au cinéma
Dans ce roman libre et singulier, Anne-Isabelle Lacassagne interroge avec humour et tendresse la vocation féminine mais aussi les rapports homme-femme dans l’Église d’aujourd’hui.
• La question de la place des femmes dans l’Eglise et du changement de genre y sont abordés sous l’angle de la comédie.
littérature l’estive
978-2-330-16635-9
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CARLA GUELFENBEIN La Saison des femmes
Roman traduit de l’espagnol (Chili) par Claude Bleton
En un patchwork littéraire aux trames entrecroisées, Carla Guelfenbein fond passé et présent, fiction et réalité, création et citation, pour faire converger toutes les voix vers la problématique éternellement actuelle de la condition féminine. Des femmes de premier plan mais qui, dans l’ombre, enchaînées à l’attente, parviennent à dynamiter le carcan qui pèse sur elles avec une extrême douceur.
“Je pense à toutes les femmes qui attendent tranquillement dans la pénombre. Attendre est une façon de disparaître./”
À NOTER
u Ma femme de ta vie : 24 500 ex. (AS + Babel)
u Le reste est silence :
10 800 ex. (AS + Babel)
u Nager nues :
10 300 ex. (AS + Babel)
ACTES SUD ROMAN 10 × 19 CM 128 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 16 €
EN VENTE
MISE
7 JUIN 2023
D. R.
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PAR L’AUTEURE DE
L’AUTEURE
Carla Guelfenbein est née à Santiago du Chili en 1959. Exilée en Angleterre après le coup d’état de Pinochet, elle y étudie la biologie, puis le design à la San Martin School of Arts. De retour au Chili en 1988, elle travaille dans des agences de publicité. Actes Sud a publié Ma femme de ta vie en 2007, Le reste est silence en 2010, Nager nues en 2013 et Être à distance en 2017.
La Saison des femmes
Fil conducteur de ce court roman, Margarita attend, assise dans le jardin du Barnard College sur un banc couvert de messages de Jenny Holzer*. Elle soupçonne son mari, prof de physique à l’Université de Columbia, de lui être infidèle et pense le surprendre avec une étudiante. C’est son anniversaire aujourd’hui et Jorge l’a oublié. Désœuvrée, en manque de repères, elle passe voir sa vieille amie Juliana. Celle-ci lui demande de l’aider à retrouver la femme qui, quelque cinquante ans plus tôt, aux abords de cette même université, a changé le cours de sa vie.
Quelques heures plus tard, Margarita part à la recherche de la gardienne de son immeuble, lancée sur les traces d’un père qu’elle croyait mort. À ces scènes contemporaines qui se déroulent le long d’une même journée, se mêlent deux voix du passé :
En 1946, la jeune Elizabeth a fui l’ennuyeuse et guindée vie aristocratique de Mastic pour se perdre dans Harlem et se consacrer à la poésie jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’un professeur de littérature qui n’est pas ce qu’il prétendait être.
Et en 1948, Doris Dana tient entre ses mains la dernière lettre d’amour que lui a adressée Gabriela Mistral. Elle vient de passer une folle nuit avec une ancienne amie et la passion exclusive de Gabriela l’étouffe.
En une sorte de patchwork littéraire, avec ces trames qui s’entrecroisent, Carla Guelfenbein fond passé et présent, fiction et réalité, création et citation, pour faire converger toutes les voix vers une problématique indémodable : les éternels revers de la condition féminine. Des femmes de premier plan mais dans l’ombre, dans l’attente d’une certaine réalisation de leur vie, révoltées mais constructives, compréhensives mais déterminées. Ce roman est traversé par les ombres tutélaires de Sylvia Plath, Virginia Woolf ou encore Francesca Woodman – rien que des femmes fortes, anéanties pour avoir trop attendu.
* Jenny Holzer, est une artiste conceptuelle américaine. Son travail est principalement basé sur la diffusion de ses vers dans des lieux publics.
ACTES SUD
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JEAN VILAR Jean Vilar, une biographie épistolaire
260 lettres de et à Jean Vilar
édition présentée, établie et annotée par Violaine Vielmas
Cette correspondance foisonnante, composée de 260 lettres, signées par Jean Vilar ou qui lui ont été adressées, trace le portrait d’un amoureux du théâtre, qui y a dédié sa vie. Revêtu d’une triple casquette, l’homme de lettres a été tout à la fois directeur et fondateur de grandes institutions (le Théâtre national populaire et le Festival d’Avignon), metteur en scène et comédien.
Jean Vilar a appartenu à une période artistique florissante, durant laquelle Paris se faisait l’écho bouillonnant de toute la culture européenne. Traverser son œuvre épistolaire revient à voir renaître les plus grands intellectuels du XXe siècle : l’homme de théâtre côtoyait et échangeait aussi bien avec des écrivains (Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Eugène Ionesco), des personnalités politiques, (André Malraux, Jeanne Laurent), des artistes (Pablo Picasso, Alexander Calder) ou encore des comédiens (Maria Casarès, Gérard Philipe).
L’ensemble de ses lettres constitue un corpus inestimable pour comprendre la façon dont Jean Vilar, doté d’une rigueur implacable et d’un engagement sans failles envers son art, a fondé le Festival d’Avignon, impulsé la décentralisation théâtrale et défendu, coûte que coûte, les auteurs dramatiques de son époque.
“Le choix des pièces est laissé à mon seul jugement. Un homme de théâtre, digne de ce nom, ne saurait, en effet, accepter de dépendre d’une censure politique quelconque. Les pièces que j’ai choisies, l’ont été en raison de leur seule qualité artistique. La tradition théâtrale française peut-être l’avez-vous oublié, Monsieur le Sénateur, est, depuis Tartuffe, une tradition de liberté.”
Lettre de Jean Vilar à Jacques Debû-Bridel
théâtre
L’AUTEUR
Né à Sète en 1912, Jean Vilar est l’un des hommes de théâtre français les plus importants du XXe siècle. Élève de Charles Dullin, directeur du Théâtre national populaire de 1951 à 1963, créateur du Festival d’Avignon en 1947, il en reste le directeur jusqu’à sa mort, en 1971.
Depuis 2019, Violaine Vielmas est doctorante au CÉRÉdi de Rouen. Sa thèse, qu’elle réalise sous la direction de Florence Naugrette (Sorbonne Université), Françoise Simonet-Tenant (Sorbonne Université) et Marianne Bouchardon (Université de Rouen), porte sur la dimension littéraire, artistique et autobiographique de Jean Vilar. Directrice de publication de cet ouvrage, elle a sélectionné les lettres et rédigé l’introduction et l’appareil critique.
À NOTER
u Feuilleton du Festival d’Avignon (dizaine de jours) : lectures quotidiennes de l’intégralité des lettres par des comédiens à la Maison Jean Vilar.
u Une manière originale de faire découvrir Jean Vilar.
u De nombreux metteurs en scène se revendiquent comme les “héritiers” de Jean Vilar : figure indémodable et populaire.
u Livre publié en partenariat avec la Maison Jean Vilar.
u Disponible en version numérique.
FESTIVAL D’AVIGNON 2023
LE TEMPS DU THÉÂTRE ACTES SUD ©
/ Gamma CORRESPONDANCE 15 × 20,5 CM 416 PAGES MISE EN VENTE 14 JUIN 2023 978-2-330-18019-5 -:HSMDNA=V]UV^Z:
Suzanne Fournier
RÉMI DE VOS Tachkent suivi de Comment j’ai écrit la pièce
Deux pièces qui mettent en scène un écrivain de théâtre en proie à ses désillusions et ses désirs.
Tachkent : Sur son lit de mort, un auteur de théâtre en pleine aphasie voit dans le personnel de l’hôpital des personnages qu’il a connus : l’infirmière devient une actrice qu’il a aimée, le médecin un acteur idolâtre et l’aide-soignante une maîtresse opportuniste, prête à tout pour toucher ses droits d’auteur. Sortant ponctuellement de son mutisme pour dégorger le fiel qu’il accumule depuis des années envers les metteurs en scène, les personnages qui gravitent autour de lui remettent en question sa position. Au-delà d’un questionnement sur la création, Rémi De Vos met en lumière l’égoïsme qui gangrène selon lui les relations dans la profession, menant inévitablement à l’incompréhension.
Comment j’ai écrit la pièce met en scène un auteur de théâtre en plein processus d’écriture. Jouant son propre rôle, Rémi De Vos tirent en démiurge les fils de son histoire et de ses personnages, qui prennent vie sur scène au moment même où il les crée. Il écrit, efface, se ravise, recommence. Révélant ainsi ses obsessions, ses craintes, ses doutes, il nous montre combien l’écriture est un mélange d’intuition et de travail de refonte permanente. Une plongée joyeuse et comique dans le laboratoire intérieur d’un écrivain.
théâtre
L’AUTEUR
Après avoir suivi des cours de théâtre, Rémi De Vos se lance dans l’écriture dramatique. En 1995, il reçoit une bourse de la Fondation Beaumarchais pour sa première pièce, Débrayage. Depuis, Rémi De Vos a écrit de nombreuses pièces, toutes publiées chez Actes Sud-Papiers, dont Alpenstock suivi d’ Occident (2006), Trois ruptures (2014) et, plus récemment, Sosies suivi de Je préférerais mieux pas (2020).
À NOTER
u 25e pièce de Rémi De Vos publiée chez Actes Sud-Papiers.
u Un auteur phare du catalogue : Débrayage ( 4 300 ex.), Alpenstock suivi d’Occident ( 3 400 ex.), Trois ruptures (3 000 ex.)
u Création de Tachkent aux Nuits de Fourvière à Lyon en juillet puis reprise au Théâtre Marigny, à Paris, à la rentrée.
u Deux pièces hilarantes sur la position de l’auteur de théâtre : avec beaucoup de second degré et de cynisme, Rémi De Vos dresse un portrait de lui-même.
u Également disponible en version numérique.
u Bonus vidéos : une présentation par l’auteur.
CRÉATION
DU MÊME AUTEUR
PIÈCES DE THÉÂTRE 15 × 20,5 CM 96 PAGES MISE EN VENTE 14 JUIN 2023 978-2-330-18020-1 -:HSMDNA=V]UWUV: © Cécile Dureux
actes noirs
HJORTH & ROSENFELDT Ce qu’on a semé
Roman traduit du suédois par Rémi Cassaigne
Sebastian Bergman et ses collègues de l’unité criminelle sont de retour et se retrouvent cette fois-ci au cœur d’une affaire de vengeance ! Ce qu’on a semé se déroule trois ans après les événements survenus dans Justice Divine (2021).
LES AUTEURS
978-2-330-17897-0
-:HSMDNA=V\]^\U:
DES MÊMES AUTEURS
Trois meurtres ont été commis en l’espace de quelques jours et la ville de Karlshamn est paralysée par la terreur. Vanja Lithner et toute l’équipe de la Crim’ sont sous pression pour trouver et arrêter le tireur d’élite qui sévit avant qu’il ne tue à nouveau. Mais il n’y a aucun indice, aucun témoin et aucun lien clairement établi entre les victimes. De son côté, Sebastian Bergman a opté pour un style de vie plus tranquille depuis qu’il est devenu grand-père. Il travaille désormais à temps partiel comme psychologue. Pourtant, son quotidien va se trouver totalement bouleversé lorsqu’un Australien lui demande conseil pour faire face à son trauma lié au tsunami de 2004. Sebastian ayant lui-même perdu sa fille et sa femme dans la terrible tragédie, il doit décider de replonger ou non dans ses douloureux souvenirs. Depuis le meurtre d’Uppsala il y a trois ans, Billy n’a jamais cessé de tuer. Sur le point de devenir père, il prend une décision radicale : il ne tuera plus. Mais les circonstances ne permettent pas de faire si facilement table rase du passé. Jusqu’où Billy ira-t-il pour s’assurer qu’il n’est pas découvert ?
“
Ce qu’on a semé est raconté avec finesse et concision dans des chapitres courts et efficaces où la tension frôle toujours l’ébullition. Attention, votre sommeil risque d’en prendre un coup : vous allez avoir envie d’engloutir ce roman policier intelligent d’une traite.”
Mariestads-Tidningen
“Je ne peux m’empêcher d’être impressionné par le talent dramatique de ces deux [auteurs].
[…] C’est excitant dès le départ, les sensations fortes ne cessent de se succéder et la tension d’augmenter. […] C’est une grande réussite qui rend un huitième opus tout simplement indispensable.”
Kristianstadsbladet
Michael Hjorth est romancier, réalisateur, scénariste et l’un des plus célèbres producteurs de cinéma de Suède. Il est notamment l’un des créateurs de la série télévisée Les Enquêtes d’Erica, d’après les romans de Camilla Läckberg, et derrière plusieurs adaptations des livres de Henning Mankell avec l’inspecteur Wallander. Il publie depuis 2011 des romans avec Hans Rosenfeldt, le fameux producteur et scénariste qui a créé la série télévisée Bron (The Bridge), récompensée par de nombreux prix et diffusée dans plus de 170 pays.
À NOTER
u La série des enquêtes de Sebastian Bergman :
5 millions d’ex. vendus dans le monde (1,6 millions en Suède) ; traduite dans + de 20 langues ; + de 84 000 ex. vendus (AS + Babel)
u Celui qui n’était pas un meurtrier : 13 000 ex. en Babel
u La Fille muette : 22 400 ex. (AS + Babel)
u Justice divine : 6 000 ex. en édition courante
POLAR 14,5 × 24 CM 336 PAGES PRIX PRÉVISIONNEL 23,50 € MISE EN VENTE 7 JUIN 2023
© Appendix
Fotografi
LE 7e OPUS DU DUO SUÉDOIS ÉGALEMENT MAÎTRE DU 7e ART
RIVAGES/NOIR
LEIF GW PERSSON L’ENQUÊTEUR AGONISANT
Le chef d’œuvre de Leif GW Persson, élu « meilleur roman policier scandinave » de l’année (Glass Key Award), met en scène le légendaire inspecteur Lars Martin Johansson, surnommé « l’homme qui voyait dans les coins », enquêtant depuis son lit d’hôpital.
LE LIVRE
Traduit par Esther Sermage
Lars Martin Johansson est une légende vivante. Rusé et perspicace, ayant toujours une longueur d’avance, il est connu dans la police criminelle nationale comme « l’homme qui pouvait voir dans les coins ». Mais aujourd’hui, Johansson est à la retraite, il vit à la campagne, ses jours dans la police sont derrière lui. C’est du moins ce qu’il pense. Après avoir subi une attaque cérébrale, Johansson se retrouve à l’hôpital. Les examens révèlent qu’il a également des problèmes cardiaques. La seule chose qui peut le sauver du désespoir est la mention par son médecin d’une affaire de meurtre non résolue datant de plusieurs années. La victime : une innocente fillette de neuf ans. Johansson est
7 juin 2023
15,5 × 22,5 cm
300 pages 22,00 €
ISBN : 978-2-743-66038-3
L’AUTEUR
déterminé à résoudre cette affaire, quelle que soit sa condition. Avec l’aide de son assistante, Matilda, une détective amateur, et de Max, un orphelin qui a un intérêt personnel dans l’affaire, il lance une enquête informelle depuis son lit d’hôpital. Dans une course contre la montre, il découvre un réseau de connexions qui relie le tourisme sexuel à une chanteuse d’opéra décédée et à un millionnaire autodidacte. Et à mesure que Johansson se rapproche de la résolution du crime, il découvre qu’il va devoir affronter non seulement un mystère mais aussi sa propre mortalité.
POINTS FORTS
• Un chef-d’œuvre récompensé par de nombreux prix internationaux : CRIME WRITERS’ ASSOCIATION’S INTERNATIONAL DAGGER, DANISH ACADEMY OF CRIME WRITERS, FINNISH ACADEMY OF CRIME WRITERS’ AWARD, GLASS KEY (Best Scandinavian Crime Novel), SWEDISH ACADEMY OF CRIME WRITERS’ AWARD.
• Le retour de l’inspecteur Lars Martin Johansson, héros des deux enquêtes autour de l’assassinat du Premier ministre suédois Olof Palme.
• Un personnage que les critiques en Suède ont comparé au policier Martin Beck créé par Sjöwall & Wahlöö, source d’inspiration revendiquée.
• Le tour de force ironique de Persson est d’avoir mis son personnage hors-jeu physiquement puisqu’il a fait une attaque cérébrale et est à l’hôpital.
• Des chapitres courts et riches en rebondissements, une narration pleine d’apartés ironiques, des personnages campés avec efficacité et humour.
• Un auteur star en Suède, criminologue de renom, et ancien conseiller à la direction centrale de la police suédoise.
• 10 000 exemplaires vendus de Linda.
Leif GW Persson est un romancier et criminologue suédois, trois fois lauréat du prestigieux Grand Prix de littérature policière de l’Académie suédoise. Traduite dans de nombreux pays, sa série mettant en scène le commissaire Bäckström a été adaptée a la télévision par la Fox. Héritier de Sjöwall et Wahlöö, Persson se distingue par un propos politique et un humour dévastateur.
ACTUALITÉ
• Réédition de Linda.
-:HSMHOD=[[UX]X:
13 × 18 CM
160 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
3,30 € MISE EN VENTE 7 JUIN 2023
978-2-330-17851-2
-:HSMDNA=V\]ZVW:
Molière Le Médecin malgré lui
Cette fois, Sganarelle mérite une bonne punition ! Pour se venger de ce mari brutal, sa femme Martine fait croire qu’il est un brillant médecin… Et voilà notre bûcheron contraint de soigner Lucinde, une jeune femme promise à un homme qu’elle n’aime pas et qui a subitement perdu la parole. Réussira-t-il à se tirer d’affaire sans prendre trop de coups de bâton ? Une simple farce ? Féroce satire de la médecine, la pièce suscite aussi des questionnements sur les relations entre les hommes et les femmes, et sur le rapport à l’autorité, quelle qu’elle soit (scientifique, économique ou sociale). Encore terriblement actuels à l’époque de #MeToo et du mouvement antivax, ils expliquent sans doute la survivance de cette petite comédie à la postérité, et son succès, jamais démenti, dans les programmes scolaires.
À NOTER
u Titre promu dans le Livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2023.
u Grand classique de la prescription au collège. Parmi les meilleures ventes des éditions parascolaires du Médecin malgré lui en 2022 : “Biblio collège” (Hachette), 34 000 ex. vendus ; “Étonnants Classiques” (Flammarion), 13 000 ex. ; “Classiques & Cie” (Hatier), 6 300 ex. – source gfk).
Texte intégral
Dossier pédagogique
d’Apolline Ponthieux
Planches de bande dessinée
d’Andréa Delcorte
Édition avec cahier photos
L’ARTISTE INVITÉ
Andréa Delcorte, l’auteur des planches qui précèdent Le Médecin malgré lui, a grandi en Wallonie dans les années 2000 avant de partir étudier la bande dessinée à l’École Saint-Luc des arts supérieurs de Bruxelles. Il a publié un premier album, Ursina, en collaboration avec Yves Grevet en 2022 (Éditions Glénat).
PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES 6e • Résister au plus fort
13 × 18 CM
256 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
5,30 €
MISE EN VENTE 7 JUIN 2023
978-2-330-17853-6
-:HSMDNA=V\]ZX[:
Laurent Gaudé La Mort du roi Tsongor
Cité de Massaba. Le vieux roi Tsongor s’apprête à marier sa fille Samilia avec le prince des terres du sel. La cérémonie sera somptueuse. Mais un second prétendant surgit soudain du désert et déclare que la jeune femme lui est promise depuis l’enfance. Les préparatifs de guerre remplacent bientôt ceux de la noce, tandis que le fils cadet du roi accomplit les dernières volontés de son père…
Dans un roman qui emprunte aux mythes antiques, au conte et à la tragédie, Laurent Gaudé renouvelle le genre de l’épopée et en fait le socle d’une réflexion sur la violence.
À NOTER
u Prix Goncourt des lycéens 2002.
u Édition qui se substitue à l’édition “Classiques et contemporains” de Magnard pour le public scolaire (plus de 7 000 ex. vendus en 2022 – source gfk).
u Double niveau de prescription : 3e et 2de.
u Titre promu dans les Livres de l’enseignant envoyés aux professeurs de français et documentalistes de collège et de lycée au printemps 2023 (61 000 destinataires) et via un concours dans les classes durant l’année 2023-2024.
u Extraits du livre audio en accès libre sur le site de la collection.
PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES
3e
• Agir dans la cité
2de
• Le roman et le récit du xviiie siècle au xxie siècle
Texte intégral
Dossier pédagogique de Baptiste Decorps
Planches de bande dessinée de Clara Chotil
Édition avec cahier photos
L’AUTEUR
Romancier, nouvelliste et dramaturge né en 1972, Laurent Gaudé a reçu en 2004 le prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta. Son œuvre, publiée par Actes Sud, est traduite dans le monde entier.
L’ARTISTE INVITÉE
Clara Chotil, l’autrice des planches qui précèdent La Mort du roi Tsongor, est une dessinatrice et architecte franco-brésilienne née en 1992. Elle a étudié la bande dessinée à l’École européenne supérieure de l’image d’Angoulême. Ópera Negra, sa première bd, retrace la vie de la chanteuse brésilienne Maria Apparecida (Actes Sud-l’An 2, 2022).
13 × 18 CM
160 PAGES
PRIX PRÉVISIONNEL
3,80 €
MISE EN VENTE 7 JUIN 2023
978-2-330-17850-5
-:HSMDNA=V\]ZUZ:
Recueil de nouvelles
Dossier pédagogique de Marie Coudegnat
Planches de bande dessinée de Yann Le Bec
Édition avec cahier photos
Guy de Maupassant En famille
et autres nouvelles de disparus
Ici, une défunte revient à la vie ; là, une femme abandonnée et méprisée se venge par-delà la mort ; ailleurs, la main d’un trépassé s’anime et tue. Dans les sept récits courts qui composent ce recueil, les disparus donnent des nouvelles… Maupassant, lui, nous tient en haleine jusqu’à la chute, transformant un même thème en objet littéraire fascinant, tantôt peinture réaliste d’une bourgeoisie obnubilée par des considérations pécuniaires, tantôt plongée éprouvante dans les arcanes d’un fantastique teinté d’effoi… Et le lecteur, par cette cohabitation, de construire les contours propres à chaque registre.
L’édition contient : “En famille”, “Le Testament”, “Un drame vrai”, “Sur l’eau”, “Apparition”, “La Morte” et “La Main”.
À NOTER
u Titre promu dans le Livre de l’enseignant envoyé aux 44 000 professeurs de français et documentalistes de collège au printemps 2023.
u Une seule autre édition parascolaire réunit des nouvelles réalistes et fantastiques de l’auteur : Le Papa de Simon et 5 nouvelles réalistes et fantastiques (“Classiques et Patrimoine”, Magnard). Elle s’est vendue à 4 900 ex. en 2022 – source gfk).
PUBLIC(S) ∕ PROGRAMMES
4e
• La fiction pour interroger le réel
L’ARTISTE INVITÉ
Yann Le Bec, l’auteur des planches qui précèdent les nouvelles, est né en France et a grandi en Angleterre. Il a étudié au Royal College of Art à Londres. Inspiré par la culture américaine (Daniel Clowes, Charles Burns ou Adrian Tomine) et la littérature française, il collabore, comme Maupassant en son temps, à plusieurs journaux.