AUTO ACS | 300
BILLET DU PRÉSIDENt
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Liberté personnelle, quo vadis ? En ces périodes de pandémie, on parle beaucoup de liberté individuelle et de contraintes. La mise en place de certificats ne fait de loin pas l’unanimité.
V
ous connaissez et subissez les restrictions sanitaires mises en place par notre gouvernement. N’étant pas expert en matière de pandémie, je ne veux pas me prononcer ici sur leurs raisons, mais je constate que les pays qui nous entourent sont encore plus restrictifs en la matière. L’introduction du certificat Covid-19 dans notre pays et du pass sanitaire à l’étranger nous enlève une grande partie de nos libertés individuelles. Si ces documents sont aujourd’hui devenus obligatoires, comme c’est le cas en France, ils impactent notre vie quotidienne dans de nombreuses situations: accès aux restaurants et bars, transports publics, entrées au cinéma, musées, salles de sport, salles de spectacles, hôpitaux et autres lieux publics. Par chance, il y a encore notre voiture dans laquelle nous ne subissons pas de restrictions sanitaires, ou du moins pour le moment. Notre Club a entre autres comme mission de défendre et de sauvegarder les intérêts des automobilistes au niveau national.
Il est utile de rappeler ici notre Constitution fédérale, notamment les articles 10 et 16 : Art. 10 • Droit à la vie et liberté personnelle • Tout être humain a droit à la vie. La peine de mort est interdite. • Tout être humain a droit à la liberté personnelle, notamment à l’intégrité physique et psychique et à la liberté de mouvement. • La torture et tout autre traitement ou peine cruels, inhumains ou dégradants sont interdits. Art. 16 • Libertés d’opinion et d’information. • La liberté d’opinion et la liberté d’information sont garanties. • Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion. • Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser.
En se référant aux textes des articles mentionnés ci-dessus, j’ose croire et espérer que nous pourrons continuer de profiter de ces précieuses libertés de base, en particulier la liberté de mouvement, avec le moyen de transport en parfaite adéquation avec nos besoins et envies. Ainsi, la voiture me semble idéalement placée pour répondre à ce besoin d’évasion en ces temps compliqués. Elle nous permet aussi de soutenir notre économie locale en découvrant la Suisse à travers nos régions et cantons. Nos hôteliers et restaurateurs seront à coup sûr très reconnaissants de votre visite dans leurs établissements. En vous souhaitant un bel été indien qui nous fera vite oublier l’été que nous n’avons pas eu, je vous transmets mes très cordiales salutations.
Tony Baechler, président de l’ACS Fribourg