Vanessa Schmitz-Grucker
Sophie Mousel Rencontre avec
Une Luxembourgeoise à Paris
© R.Lena
Depuis Paris, Sophie Mousel fait les allers-retours avec le Grand-Duché où elle enchaîne les projets. Sur les planches comme à l’écran, Sophie Mousel s’impose comme une jeune actrice à suivre. Confinée dans la capitale française au moment de notre interview, elle nous raconte son parcours et son dernier projet luxembourgeois. Vous êtes confinée à Paris, comment avezvous vécu ces dernières semaines ?
7 semaines sans voir personne, il y a des moments où j’ai le moral, où je pense à l’ouverture prochaine puis je réalise que tout est mort à l’extérieur, tout est fermé. Je le prends comme un défi, il faut faire avec, ce n’est pas
comme si on avait le choix ! Je ne suis pas rentrée au Luxembourg pour ne pas contaminer mes parents en venant de Paris.
pour devenir actrice, mais ça tombait bien d’y être pour le métier ! C’est une ville où l’on rencontre plus de gens, où la culture est très présente.
Peut-on revenir sur votre parcours Est-ce que vous revenez souvent et vos premiers pas dans la au Luxembourg ? Quand j’y rentre, c’est pour des comédie ?
Je suis née à Luxembourg-ville où je suis restée jusqu’à mon bac. Petite déjà, je faisais beaucoup de musique, de piano, la comédie est venue plus tard. À 16 ans, j’ai rejoint un groupe de théâtre dans mon lycée où j’ai eu un avant-goût du métier. Puis, je suis partie faire des études à la Sorbonne pour devenir prof. C’est là que ma mère a attiré mon attention sur les stages au cours Florent et c’est ça qui m’a mise sur la voie. Je n’étais pas partie à Paris 90 ::: Interview
pièces ou des tournages. Ça dépend des années mais en 2018, par exemple, j’y ai passé 6 mois à enchainer des projets. Justement, Skin-Walker est réalisé par le Luxembourgeois Chris Neuman. Il a été présenté au FilmLuxFest cette année. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette participation ?
C’est mon dernier film sorti, oui ! C’était un processus assez