{ DOSSIER LIBERTÉ }
LA LIBERTÉ D’ENTREPRENDRE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE PAR ADRIEN PIRONET
Il est un fait certain que la créativité et l’entrepreneuriat sont des qualités fondamentales pour créer la richesse d’un État. Une richesse certes économique, mais qui n’a pas seulement pour rôle de faire grossir les portefeuilles. Imaginez un jeune qui se lance dans la confection de cupcakes qu’il décide de vendre sur le campus. De prime abord, la première chose qui nous vient à l’esprit, c’est qu’il va pouvoir rémunérer son travail. Mais cette initiative va bien au-delà de ça ; en effet, tout un ruissellement positif en découlera. Tout d’abord par la création d’une nouvelle activité ; puis, par l’amélioration de la société grâce à la satisfaction apportée aux amateurs de cupcakes par exemple, parfois même, par un rayonnement de produits belges à l’étranger ; également, par la participation aux frais de la collectivité via les cotisations ; et enfin, par l’expérience professionnelle et personnelle que l’étudiant-entrepreneur va acquérir. Cet engagement est souvent un pas difficile à franchir, c’est pourquoi nous nous sommes penchés sur le statut d’étudiant-entrepreneur avec le ministre des PME et des Indépendants, David Clarinval.
24
BLUE LINE | Janvier 2021
De parrain de notre section namuroise – le CELN – en 2018 à ministre dans le gouvernement De Croo I, David Clarinval a tracé son chemin. D’abord en occupant les fonctions de bourgmestre de Bièvres en 2001, il a su conserver son âme d’entrepreneur en gérant l’entreprise familiale de construction. C’est en 2007 qu’il obtient pour la première fois un siège dans l’hémicycle de la Chambre. Il devient alors vice-Premier ministre dans le gouvernement de Sophie Wilmès.