Tremblant Express mai 2020

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05 2020 Mont-Tremblant Québec — Canada

Incursion privilégiée en nature Fishing the Diable

Quel avenir pour Circuit Mont-Tremblant ? What’s the future of Circuit Mont-Tremblant?

Les oubliés | The forgotten Peter Kirby Par | By Peter Duncan

Un temps des sucres hors du commun Not your average sugaring off time

Dossier Confinement : quelles conséquences pour l’immobilier ?

Real estate and containment measures tremblantexpress.com



Volume 27 no 05 MAI | MAY 2020 PROCHAINE ÉDITION : 5 JUIN Réservation publicité : 15 mai • Matériel final : 22 mai

NEXT ISSUE: JUNE 5 Ad reservation: May 15 • Final ad supplied: May 22

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Guillaume Vincent

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Production GRAPHISME & INFOGRAPHIE | GRAPHIC DEPARTMENT Empreinte numérique | atelier créatif & Isabelle David IMPRESSION | PRINTING TC Imprimeries Transcontinental TIRAGE LIMITÉ | LIMITED PRINT RUN 20 000 exemplaires | 20,000 copies POINTS DE CHUTE | DROP-OFF POINTS Mont-Tremblant, Saint-Sauveur, Montréal, Laval, Boisbriand, Blainville, Mont-Laurier, Gatineau, Ottawa, Toronto DISTRIBUTION Messageries Dynamiques SITE INTERNET | WEB SITE Octantis

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Sommaire | Content

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Temps des sucres Not your average sugaring off season

Circuit Mont-Tremblant

What is the future

© COURTOISIE

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MAI | MAY 2020 Dans ce numéro | In this issue 6

Éditorial | Editorial

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Sports Incursion privilégiée en nature Fishing the Diable

Dossier | Briefing 10 Confinement : quel impact pour l’immobilier ? Impact of containment measures on Mont-Tremblant real estate

Chroniques | Columns 16 Golf – Conseils du coach | Coach’s tips 18 Les oubliés | The forgotten 22 Notre parc national | Mont-Tremblant National Park 24 Hors zone | Outside the zone 26 Finance pour enfants | Kid Smart Money 28 Faune & flore | Wildlife and habitat

Actualité | News 12 Quel avenir pour Circuit Mont-Tremblant ? What is the future of Circuit Mont-Tremblant?

30 Nutrition

Art de vivre | Lifestyle 14 Un temps des sucres bien particulier Not your average sugaring off season

34 Pouce vert | Green thumb

32 Forme physique | Fitness 33 Sécurité | Safety 36 Santé & vitalité | Healthy lifestyle 37 Petites annonces | Classified ads


MAI | MAY 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM

© COURTOISIE

© ADOBE STOCK

En couverture | On the cover

La pêche à la mouche est à l’honneur ce mois-ci. Ses adeptes viennent de très loin pour profiter de la magnifique rivière du Diable qui, depuis 2007, leur offre une section de près de cinq kilomètres réservée exclusivement à cette pratique. Unique rivière au Québec ayant obtenu ce privilège en dehors des rivières à saumon, la rivière du Diable est un véritable joyau qu’il nous faut protéger. The spotlight this month is on fly-fishing. Its practitioners come from afar to enjoy their sport on the beautiful Diable river which, since 2007, has provided them with close to five kilometres of river reserved exclusively for their sport. As the only river in Quebec to have obtained this privilege other than salmon rivers, the Diable river is a jewel we must protect.

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Editorial

GUILLAUME VINCENT

MAI | MAY 2020 — TREMBLANT EXPRESS.COM

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Et si on refaisait le monde ?

oilà déjà plusieurs années qu’au beau milieu de l’été, le Global Footprint Network nous annonce que les ressources naturelles de la Terre sont épuisées. L’humanité vit dès lors à crédit pour le reste de l’année. Bien que tragique, cette crise sanitaire inédite nous a contraints à une pause aussi abrupte qu’inattendue. Cette dernière – permettez-moi de l’espérer – aidera peut-être notre vaisseau mondial sur le point de sombrer à se redresser.

première nécessité et de se contenter de temps de qualité avec nos proches. Ainsi donc, le temps est peut-être venu de tourner une page importante de notre histoire et d’entrer dans un monde plus équilibré qui, sans refuser le modernisme, saura fonctionner sans abus, en respectant l’environnement. Après tout, comment pouvons-nous espérer vivre une quelconque prospérité dans un monde à bout de souffle ?

Il y a quelques jours, une amie m’a demandé si j’avais effectué quelques achats durant ces huit semaines de confinement. Je ne parle bien sûr pas de nourriture, mais de ces biens de consommation, notamment made in China qui, après une courte durée de vie utile et un lourd tribut environnemental nécessaire à leur fabrication viennent aggraver la pollution de la Terre, des cours d’eau et des océans. « Avons-nous réellement besoin de consommer pour exister », m’a-t-elle demandé ? Je ne peux qu’abonder en ce sens. Je vous l’accorde, on ne peut pas tout trouver chez nos artisans et artistes locaux. C’est bien dommage d’ailleurs, mais est-ce attribuable à l’offre ou à la demande ? Si ces derniers redoublaient d’ardeur afin de proposer un plus grand éventail de produits « made in ‘’Ici’’ », je serais le premier à les encourager, pas vous ? Honnêtement, si cette période bien particulière nous a démontré quelque chose, c’est qu’il est possible de se sustenter de produits de

« Après le verbe aimer, aider est le plus beau verbe du monde » – Baronne Bertha Von Suttner Ceci étant dit, pendant que nous retenions notre souffle, tout confinés que nous étions, certains de nos concitoyens ont choisi d’agir pour protéger la vie. Je pense à France Villeneuve et à Sylvain Farand qui ont initié un mouvement d’entraide en remettant un chèque de 10 000 $ pour venir en aide aux plus démunis de la région. Quelques jours plus tard, David Morritt a emboité le pas en remettant la somme de 25 000 $ à La Samaritaine de Mont-Tremblant. Bien sûr, ces chiffres impressionnent, mais ils symbolisent avant tout l’entraide. Car, comme le dit le Dalaï-Lama, « Notre seul pouvoir véritable consiste à aider autrui ». Les travailleurs de la santé, catapultés au cœur d’une crise sans précédent, ont pour leur part fait don de leur personne au risque de tomber eux-mêmes malades. Beaucoup en ont d’ailleurs été victimes. Les remercierons-nous un jour suffisamment ? Je n’ai

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aucune idée de qui est Ralph Waldo Emerson, mais il a un jour déclaré que « Le don de soi est ce qu’on peut offrir de plus grand », et je suis bien d’accord avec lui. D’autres, comme les chefs cuisiniers de la région – le chef Sébastien Houle en tête – se sont relevé les manches afin de tendre la main aux plus démunis de la région de Mont-Tremblant et de la Ville de SainteAgathe-des-Monts en leur offrant des plats cuisinés. « Si vous ne pouvez nourrir cent personnes, nourrissezen une seule », disait Mère Teresa. Eh bien eux, ils en nourrissent près de 2 000 par semaine. Bravo et merci de tout cœur ! Voilà, pour terminer, laissez-moi remercier nos annonceurs, collaborateurs, journalistes, traductrices et amis pour leur soutien indéfectible. Sans eux, vous n’auriez pas entre les mains cette édition du Tremblant Express pour égayer votre mois de mai. Comme de nombreuses entreprises, nous avons dû nous adapter à cette nouvelle réalité, notamment en ce qui a trait à la distribution. De nombreux points de chute demeurent fermés, c’est pourquoi nous avons opté pour une distribution accrue grâce au Publisac. Je vous souhaite tout l’amour du monde, la santé et le courage de garder la foi en cette période trouble et je vous laisse sur une dernière citation; de Nelson Mandela cette fois : « Que vos choix reflètent vos espoirs et non vos peurs ».

What if we rebuilt the world?

everal years ago in the middle of the summer, the Global Footprint Network announced that humanity had exhausted Earth’s natural resources for that year. After that day, humanity lived on credit for the rest of the year. And this happens every year. While tragic, this extraordinary health crisis has put us into a “Pause” mode as abrupt as it was unexpected. But perhaps – and I hope – it will help our earthly vessel, which is on the point of foundering, to right itself. A few days ago, a friend asked me if I had made any purchases during these eight weeks of confinement. I am not referring to food, but to the consumer goods, notably those Made in China, which after a brief useful life and a heavy environmental burden from their fabrication and transportation, move on to worsen pollution of the Earth, its watercourses and its oceans. “Do we really need to consume to exist?” she asked me. I couldn’t help but agree with her. I admit that you can’t source everything from our local artisans and artists. It’s too bad, of course, but is it the result of supply or demand? If demand were to double, resulting in double the offering, of a wider range of goods “Made here”, I’d be the first to encourage them. Wouldn’t you? Frankly, if this strange time has shown us anything, it’s that it’s entirely possible to sustain

ourselves using products we truly need and to be content with quality time with our near and dear. So…maybe it’s time to turn the page in our history and enter a more balanced world which, without rejecting modern thoughts and methods, will function sanely, in a way that’s respectful of the environment. After all, how can we hope to live in any kind of prosperity in a world that’s on its last legs? “After the verb to love, to help is the most beautiful verb in the world”– Baronne Bertha Von Suttner Having said that, while we were still holding our breath, confined as we were, some of our fellow citizens decided to take action to protect lives. I’m thinking here of France Villeneuve and Sylvain Farand who initiated a mutual help movement by giving a cheque for $10,000 to help the neediest in our region. A few days later, David Morritt followed suit by donating $25,000 to La Samaritaine of Mont-Tremblant. These are undoubtedly significant amounts, but above all, they symbolize helping. Because, as the Dalai Lama, says, “Our only true power consists in helping others”. Health workers, catapulted into the very centre of an unprecedented crisis, gave the gift of self, even at the risk of falling ill themselves. Many became, in fact, victims. Will we ever be able to thank them enough?

I haven’t a clue who Ralph Waldo Emerson is, but he declared, “The gift of self is the greatest gift one can give”, and I certainly agree with him. Others, such as some chefs from this area – led by chef Sébastien Houle – rolled up their sleeves to extend a hand to those most in need in the region of Mont-Tremblant and the Ville de Sainte-Agathe-desMonts, by providing them with cooked meals. “If you can’t feed one hundred people, feed just one”, said Mother Teresa. Well, they feed close to 2000 a week. Bravo, and heartfelt thanks! There you have it and to wind this up, let me thank our advertisers, contributors, journalists, translators and friends for their unfailing support. Without them, you would not have this issue of Tremblant Express to brighten up your month of May. Like many businesses, we had to adapt to this new reality, particularly in terms of distribution. Many distribution points remain closed, which is why we have opted for an enhanced distribution thanks to Publisac. I wish you all the love in the world, health, and the courage to keep the faith in these difficult times, and I leave you with a final quote, this time from Nelson Mandela: “May your choices reflect your hopes and not your fears”.



Sports

Fishing the Diable GUILLAUME VINCENT

T © TREMBLANT EXPRESS

his summer, fishing will probably be one of the outdoor activities that’s a better fit with social distancing measures. Let’s take a look at how people can enjoy this magnificent playground known as the Diable river.

Incursion privilégiée en nature GUILLAUME VINCENT

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et été, la pêche sera probablement l’une des activités de plein air qui se conformera le plus aisément aux mesures de distanciation sociale. Voyons comment il sera possible de profiter de ce magnifique terrain de jeu que représente la rivière du Diable. Les pêcheurs aguerris peuvent donc se réjouir. Bien que les activités du Club des Moucheurs EnDiablés soient impactées, notamment par l’annulation de toutes les activités de la Fête de la pêche suite aux exigences du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP), les moucheurs auront la possibilité de s’adonner à leur sport favori. Les néophytes, quant à eux, pourront saisir cette opportunité afin de s’initier à ce sport qui offre une incursion privilégiée en pleine nature. « Il est possible de pratiquer ce sport tout en respectant les mesures de distanciation sociale », fait valoir Denis Landreville, administrateur et cofondateur du Club des Moucheurs EnDiablés. « Bien sûr, pêcher à gué reste plus simple qu’en canot, mais c’est tout de même possible, car les embarcations font plus de deux mètres », souligne-t-il. Se lancer dans l’aventure À juste titre, la pêche à la mouche est souvent considérée comme un sport. Les fosses peuvent être difficiles d’accès et les eaux peu profondes des rivières de montagne offrent la chance aux poissons de repérer leurs assaillants. Il devient dès lors plus ardu de les attraper. Que ces vertébrés aquatiques se rassurent toutefois, car la majorité des moucheurs remettent à l'eau leurs prises afin que d’autres pêcheurs puissent à leur tour en profiter. En plus d’un permis de pêche valide, il est obligatoire de s’acquitter des droits d’accès de la SÉPAQ dans les secteurs réservés à la pêche à la mouche. Un équipement est de plus nécessaire afin de s’adonner à cette activité en toute sécurité. Denis Landreville explique qu’il faut compter à peu près 500 $ pour un équipement de pêche à la mouche complet et durable qui comprendra des pantalons, des bottes, la canne à pêche, le moulinet,

les soies, un sac, etc. Denis insiste sur le mot durable en précisant qu’il s’agit davantage d’un investissement que d’une dépense. Notons que pour la pêche à gué, un équipement de base reviendra un peu moins cher. Trouver le nord Véritable incontournable, la carte canotkayak-pêche permet de s’orienter et indique les lieux d’accès pour la pêche et la mise à l’eau des canots sur la rivière du Diable. Les secteurs réservés à la pêche à la mouche y sont par ailleurs clairement identifiés. Cette carte est disponible via l’application gratuite Ondago, qui permet d’y accéder sans données cellulaires ainsi qu’au bureau d’accueil touristique de Mont-Tremblant. Investissements et ensemencement de la rivière Sans surprise, le Programme de soutien à l’ensemencement des lacs et des cours d’eau n’a pas échappé aux coupures du MFFP. Malgré cela, Denis Landreville reste optimiste. Il maintient en effet que les ensemencements auront lieu comme prévu grâce à une subvention émise par la Ville et à la collaboration de la Pisciculture MontTremblant. En outre, la Ville de Mont-Tremblant s’est engagée à réaliser cette année des travaux d’aménagement d’environ 300 000 $ afin d’améliorer les sentiers et la signalisation. Ces investissements permettront d’offrir un accès plus sécuritaire aux différents emplacements réservés à la pêche à la mouche sur la rivière du Diable. « Nous sommes particulièrement fiers de cet important engagement de la Ville à reconnaître la pêche à la mouche comme faisant partie de son offre de loisirs extérieurs de qualité », font valoir les Moucheurs sur leur tout nouveau site internet. Bonne saison de pêche ! moucheursendiables.com naturaventur.com

Seasoned fishers can rejoice. While the activities of the Club des Moucheurs EnDiablés fly-fishing club have been impacted, particularly by the cancellation of all Fishing Festival activities due to the directives of the Ministry of Forest, Wildlife and Parks (MFFP), fly-fishers will still be able to practise their favourite sport. Newcomers, too, will be able to take this opportunity to get started in the sport, which provides such a special, enjoyable, natural outing. “It’s possible to practice this sport while respecting the social distancing measures,” says Denis Landreville, board member and co-founder of the Club des Moucheurs EnDiablés. “Of course, fishing while wading is still simpler than fishing from a canoe, but both are possible, because the watercraft are more than two metres in length,” he notes. Starting the adventure Fly-fishing is often considered to be a sport, as it should be. The fishing holes can be hard to access and the shallow waters of mountain rivers allow the fish to spot those trying to hook them. As a result, it’s harder to catch them. We can reassure the fish, however, that the majority of fly-fishers practice “catch-andrelease”, so that other fishers can enjoy the sport in turn. In addition to a valid fishing licence, the would-be fisher must pay a SEPAQ entrance fee to the areas reserved for fly-fishing. Equipment is also required, to enjoy this activity safely. Denis Landreville explains that the beginner should expect to pay about $500 for a full set of durable fly-fishing equipment which includes pants, boots, fishing rod, reel, lines, a bag and so on. Denis insists that the word “durable” is important, explaining that it’s more an investment than an expense. It’s worth mentioning that for fishing while wading, basic equipment will cost a little less. Getting your bearings One thing that’s a must: the canoe-kayak fishing map will let you figure out where you are and where you should go. It indicates the entry points for fishing and the canoe put-ins on the Diable river. On the map, the sections reserved for fly-fishing are clearly indicated. The map is available via the free Ondago app, which allows access without cell phone data, as well as at the MontTremblant tourist information office. River investments and fish stocking Not surprisingly, the program of support for stocking lakes and watercourses did not escape the MFFP cuts. However, Denis Landreville remains optimistic. He believes that the fish stocking will take place as anticipated thanks to a subsidy from the Ville de Mont-Tremblant and the partnership of Pisciculture Mont-Tremblant What’s more, the Ville has made a commitment to undertake about $300,000 worth of work to improve the trails and signage. These investments will mean safer access at the various places on the Diable river reserved for fly-fishing. “We are particularly proud of this significant commitment by the Ville to recognize fly-fishing as being part of its quality outdoor recreation offer,” say the Moucheurs on their new website. Have a great fishing season! moucheursendiables.com naturaventur.com



Dossier | Briefing

Confinement

Quel impact pour l’immobilier à Mont-Tremblant ? GUILLAUME VINCENT

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omme nombre de travailleurs, les courtiers immobiliers ont dû composer avec une pause forcée de leur activité professionnelle. Devons-nous nous attendre à un bouleversement du monde de l’immobilier ? Le marché de Mont-Tremblant saura-t-il tirer son épingle du jeu ? Tremblant Express a interrogé trois courtiers de la région afin de faire le point sur la situation. Sans surprise, au moment de recueillir ces témoignages, Jennifer McKeown, directrice de Les Immeubles Mont-Tremblant; Pascale Janson, copropriétaire fondatrice et directrice d’agence des Versants Mont-Tremblant et Steven Lafave, directeur senior d’Engel & Völkers Tremblant s’entendaient tous pour dire que le marché était en pause, « une période comparable à la fermeture de la bourse le soir venu », souligne Pascale Janson qui, au moment de tenir ces propos, espérait une reprise des activités immobilières le 4 mai. Certaines ventes se sont toutefois concrétisées, notamment lorsque « les acheteurs avaient pu visiter la propriété avant le début du confinement », explique Jennifer McKeown. Par ailleurs, si l’on se fie à l’affluence enregistrée sur le site d’Engel & Volkers Tremblant, qui a connu une forte hausse durant cette période, beaucoup de gens ont pris le temps de magasiner leur propriété de rêve. Doit-on s’attendre à une incidence sur le prix des propriétés ? Difficile de parler d’immobilier sans parler de prix. Selon nos interlocuteurs, le prix des propriétés situées en bord de lac ne changera pas, mais si la situation perdure, les propriétés à revenus risquent d’être impactées. « Certaines propriétés ont été achetées pour leur potentiel de revenus et ce dernier fixe leur valeur. Il va falloir que le cours de la vie reprenne si on ne veut pas voir cette valeur dégringoler, estime Pascale Janson. S’ils lèvent les interdictions de circuler entre les provinces, je crois qu’il n’y aura pas d’effet sur l’immobilier à Mont-Tremblant. Des vacances au Québec, et surtout à Mont-Tremblant, risquent fort d’être populaires pour les mois à venir, car les gens s’y sentiront en sécurité », fait-elle valoir.

« Je crois qu’on est vraiment bien positionnés, poursuit Steven Lafave, car on peut accéder à notre destination en voiture à l’heure où peu de gens veulent voyager en avion. Ça va être une période d’ajustements. À moyen terme, on croit que les choses vont se replacer d’ici six mois à un an. » Mont-Tremblant, nouvelle « capitale » du télétravail ? Ces professionnels de l’immobilier comptent tous parmi leurs amis et clients des villégiateurs venus faire leur confinement à Mont-Tremblant plutôt qu’en ville. Tous les trois ont observé une nouvelle tendance suite à cette crise; le télétravail fonctionne et pourrait permettre un exode jusque-là considéré comme marginal. « Le monde veut sortir de Montréal. Tout change, observe Jennifer McKeown. Les gens sont plus confortables avec le travail à distance et on perçoit un engouement plus accentué pour notre région en tant que lieu de résidence principale. On voit beaucoup d’activités avec les maisons unifamiliales », précise-t-elle. « Je pense que cette expérience va donner aux gens le désir de devancer leurs projets de préretraite ou de déménagement à Mont-Tremblant pour y travailler à distance, car l’expérience nous a démontré que cela fonctionnait, confirme Pascale Janson. Le bon côté est que le télétravail pourrait permettre de répondre à une pénurie de travailleurs qualifiés dans certains domaines », ajoute-t-elle. « La demande demeure et les taux d’intérêt sont bas. Bien sûr, tout dépendra de l’économie, mais un grand nombre de personnes a eu l’occasion de vivre à Mont-Tremblant un ou deux mois au lieu de rester confiné à leur résidence principale. Les tendances pourraient changer et avoir un effet bénéfique pour les destinations comme la nôtre. Tous ces facteurs seraient susceptibles d’atténuer les effets négatifs que la pandémie pourrait causer », conclut Steven Lafave.

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Containment measures

Impact on Mont-Tremblant real estate GUILLAUME VINCENT

ike many other workers, real estate agents have had to make peace with a forced break from their professional activities. The question now is whether we should expect an upheaval in the world of real estate. Will the Mont-Tremblant market be able to emerge unscathed? Tremblant Express questioned three area real estate brokers for their opinions on the situation. Not surprisingly, at the time when they were questioned, Jennifer McKeown, director of Les Immeubles Mont-Tremblant; Pascale Janson, founding co-owner and director of the agency Versants Mont-Tremblant, and Steven Lafave, senior director of Engel & Völkers Tremblant all agreed that the market was in pause mode, “a period comparable to the closing of the stock market for the night,” says Pascale Janson who, when we spoke, hoped for a resumption of real estate activities on May 4. Some sales have gone through, notably “when the purchasers had been able to visit the property prior to the beginning of the lockdown,” explains Jennifer McKeown. Moreover, if you look at the traffic registered on the Engel & Volkers Tremblant website, which experienced a major increase during this period, many people took the time to shop for their dream property. Should an impact on property prices be expected? It’s hard to talk real estate without talking prices. According to those we interviewed, the prices of lakefront properties won’t change, but if the situation continues, revenue properties could be impacted. “Some properties were bought for their revenue potential and it’s their revenue that establishes their value. Life will have to get back to normal for that value to be maintained,” Pascale Janson states. “If the rules against movement between provinces are lifted, I believe there’ll be no effect on Mont-Tremblant real estate. Vacations in Quebec, and particularly in Mont-Tremblant, are likely to remain popular in the coming months, because people will feel safe here,” she adds.

“I believe that we are really well positioned,” Steven Lafave continues, “because our destination is accessible by car at a time when not many people want to travel by plane. There’ll be a period of adjustment. In the mid-term, we believe that things will be back to normal within six months to a year.” Mont-Tremblant, the new capital of “teleworking”? These real estate professionals all have, among their friends and clients, seasonal residents or regular vacationers who are living out the lockdown in Mont-Tremblant rather than in the city. All three have observed a new trend brought on by the crisis: teleworking works well and could permit an exodus that has been considered marginal up to now. “The world wants to get out of Montreal. Everything is changing,” Jennifer McKeown observes. “People are more comfortable with distance working and we perceive a greater interest in this area as being the place for a principal residence. There’s a lot of activity in single-family homes,” she explains. "I think this experience will give people the urge to advance their projects involving pre-retirement or moving to Mont-Tremblant to distance work from here, because this experience has shown us that it works well,” Pascale Janson confirms. “The good side is that telework could create a response to the need for qualified workers here in some fields,” she adds. “Demand is still there and interest rates are low. Of course, everything depends on the economy, but a number of people have been able to live in Mont-Tremblant for one or two months instead of being confined to their principal residence. Trends could change and have a beneficial effect on destinations like ours. All these factors could attenuate the negative effects that the pandemic could generate,” Steven Lafave concludes.

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Actualités | News

Circuit Mont-Tremblant

© TREMBLANT EXPRESS

Noise of “special events” at race track singled out VÉRONIQUE PICHÉ

Circuit Mont-Tremblant

Le bruit des « évènements spéciaux » pointé du doigt VÉRONIQUE PICHÉ

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n 1964, une toute première épreuve de course automobile se tenait au Circuit Mont-Tremblant. En mars dernier, quelque 55 ans plus tard, une juge de la Cour supérieure du Québec conclut dans un jugement que le bruit émanant de ce même circuit cause à certains égards un trouble du voisinage. Des indemnités sont prévues pour des citoyens qui résident dans ce qu’on a nommé la Zone rapprochée. Dans ces circonstances, quel est l’avenir de Circuit Mont-Tremblant ? Les activités courantes telles les cours de pilotage ou événements corporatifs, sont maintenues « puisque la décision de la Cour n'affecte pas plus de 85% des activités normales sur piste », explique Vince Louhgran, directeur général du Circuit. On assure par ailleurs que la saison 2020 sera relancée lorsque les mesures de confinement dues à la pandémie seront levées par le gouvernement. « Toutefois, certaines épreuves de course considérées comme des « événements spéciaux » en vertu du règlement municipal sont visées par le jugement, qui prescrit qu’elles soient régies par les mêmes normes que les activités régulières », souligne Circuit Mont-Tremblant par voie de communiqué. Pas de limites de bruit Selon le Règlement municipal concernant le bruit, les « activités spéciales de courses » sont celles au cours desquelles « certains véhicules peuvent ne pas être munis de silencieux ». La Ville de Mont-Tremblant n’impose donc pas de limites de bruit au Circuit pendant ces événements où l’on tient des séances d’essais libres, des qualifications, des démonstrations et des courses de véhicules automobiles. La Ville de Mont-Tremblant, laquelle n’était pas citée dans ce dernier procès, a refusé de commenter le dossier. Selon JeanMarc Lacourcière, avocat de l’Association des résidents de Mont-Tremblant pour la qualité de vie, le jugement rendu par l’honorable Johanne Mainville le 24 mars dernier devrait donner matière à réfléchir aux instances municipales.

« À mon avis, le jugement leur indique que leur règle actuelle permet au Circuit de causer une nuisance », dit-il. La saga continue Circuit Mont-Tremblant n’a pas encore annoncé s’il souhaite en interjeter de ce jugement. « Un délai de 30 jours est normalement accordé, explique Me Lacourcière, mais actuellement, il y a suspension temporaire de certains délais en matière de justice, et ce, jusqu’à l’expiration de la déclaration d’urgence sanitaire due à la crise de la COVID-19. » Il faut donc attendre. « Au fil des ans, nous avons réalisé qu'il y aura toujours un petit groupe restreint qui s'opposera aux activités de la piste de course, et bien que nous respections leurs opinions, ils devront accepter que la piste de course a un droit légal de fonctionner et a l'intention de le faire. Circuit MontTremblant est impatient de continuer à faire partie de la communauté d’affaires et du tourisme de Mont-Tremblant pour les années à venir », exprime le directeur général du Circuit. Me Lacourcière s’attend donc à croiser de nouveau le fer avec le Circuit. Il souligne que ce conflit n’a rien à voir avec un petit groupe de citoyens ou de villégiateurs qui serait venu s’installer au fil des ans près d’une piste de course. « Ce n’est pas ça l’histoire. Il y avait une piste d’envergure dans les années 60 et 70, mais la piste est tombée en désuétude au point tel que le propriétaire avait annoncé son intention de convertir le terrain en développement immobilier. Il avait demandé un changement de zonage à la Ville de MontTremblant. » Et l’on revient à la municipalité, qui ne souhaite pas commenter la situation. La lecture du jugement met en lumière la complexité du problème. Comment se fait-il qu’un règlement municipal sur le bruit accorde à l’un le « droit de nuisance » ? Comment concilier tourisme et qualité de vie ? Est-ce l’argent et seulement l’argent qui doit faire pencher la balance ?

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n 1964, the first ever automobile race was held at Circuit MontTremblant. In March 2020, some 55 years later, a judge of Quebec’s Superior Court concluded, in a judgment, that the noise emanating from the same racetrack causes, in certain respects, a problem in the vicinity. Damages are anticipated for the residents who live in what has been called the Zone rapprochée – the immediate area. Under the circumstances, what is the future of the Circuit Mont-Tremblant? Current activities such as driving school courses or corporate events will continue “since the Court’s ruling does not affect more than 85 % of normal track activities,” explains Vince Louhgran, the Circuit’s general manager. It appears that the 2020 season will be relaunched when the government has lifted the pandemic-related containment measures. “However, certain race events, listed under the municipal by-law as ‘special events’ according to the municipal bylaw, are affected by the judgment which requires these particular ‘special events’ to be conducted at the same standard as the regular events,” Circuit MontTremblant emphasizes in a press release. No noise limits According to the Municipal noise bylaw, “special race events” are those during which “some vehicles may not be equipped with mufflers”. The Ville de Mont-Tremblant thus does not impose noise limits at the Circuit during these events where there are free trial sessions, qualifying heats, demonstrations and automobile races. The Ville de Mont-Tremblant, which was not cited in the recent litigation, has refused to comment on the case. According to Jean-Marc Lacourcière, lawyer for the Association des résidents de Mont-Tremblant pour la qualité de vie, the judgment rendered by the Honourable Johanne Mainville on March 24, 2020, should give municipal authorities cause for reflection. “In my opinion, the judgment indicates that their current bylaw allows the Circuit to cause a nuisance,” he says. The saga continues Circuit Mont-Tremblant has not yet announced whether it wishes to appeal the judgment. “A period of 30 days is normally permitted,” Me Lacourcière explains, “but there is currently a temporary suspension of some periods of time related to the courts, until expiry of the health emergency declaration due to the COVID-19 crisis.” So there will be a wait. “Over the years, we have come to realize that there will always be a small select group who oppose the activities of the race track, and while we respect their opinions, they will have to accept the realization that the race track has a legal right to operate and intends to do so. Circuit Mont-Tremblant looks forward to being a part of the Mont-Tremblant business and tourism community for years to come,” says the Circuit‘s general manager. Me Lacourcière thus expects to cross swords again with the Circuit. He emphasizes that this conflict has nothing to do with a small group of residents or vacationers who settled over the years close to a race track. “That is not the history. There was a major track in the ‘60s and ‘70s, but the track fell into disuse, to the point where the owner had announced his intention to convert the land into a real estate development. He had asked the Ville de Mont-Tremblant for a zoning change.” And that takes things back to the municipality, which does not wish to comment on the situation. Reading the judgment shows the complexity of the problem. How can it be that a municipal noise bylaw provides an entity with the “right of nuisance”? How do you reconcile tourism and quality of life? Is it money and money alone that should tip the balance?



Art de vivre | Lifestyle

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Un temps des sucres hors du commun GENEVIÈVE HUCHETTE

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ue vous l’aimiez sur vos crêpes ou dans vos recettes, le sirop d’érable tient certainement une place spéciale dans votre cœur. Ce sucre de nos forêts résulte du travail intensif de producteurs qui mettent les bouchées doubles lorsque vient le temps de récolter et de faire bouillir l’eau d’érable. Le temps des sucres 2020, marqué par une crise sanitaire et des mesures de confinement, a apporté son lot de défis aux producteurs acéricoles. Les cabanes à sucre qui servent des repas ont dû fermer leurs portes, épongeant des pertes financières considérables alors que les érables, eux, coulent toujours. Dans la seule région OutaouaisLaurentides, l’Union des producteurs agricoles (UPA) compte 171 entreprises acéricoles, pour un total de 1,7 million d’entailles. Question d’encourager l’approvisionnement local, nous vous présentons ici deux érablières des Laurentides qui transforment la sève d’érable en produits de confiserie, lesquels vous seront accessibles dès le retour du beau temps et de la « vie normale ». Érablière du Berger à Mont-Tremblant Depuis 2004, Claudia Legault et Marcel Giroux apprécient la qualité de vie que leur procure leur semi-retraite en s’occupant à eux seuls des 10 000 entailles de leur érablière. Une partie de leur production de sirop d’érable est vendue à la Fédération des producteurs et productrices acéricoles du Québec, en respect de leur quota. Le reste du sirop est transformé sur place en tire, sucre, beurre, caramel, bonbons, tartes et autres gourmandises vendues directement aux particuliers. Leur boutique, située au 1401 chemin Thomas-Robert à Lac-Tremblant-Nord, est normalement ouverte au public toute l’année. Avant de s’y rendre, il est toutefois conseillé de les appeler au 819 421-4796, surtout en été où ils aiment eux aussi profiter de la belle nature environnante.

Érablière Varin à Oka Cette érablière de 30 000 entailles est exploitée par la famille Varin depuis 1919. Les propriétaires actuels, Nicole et Harold, s’apprêtent à transférer l’entreprise à la 4e génération : leur fille Geneviève Varin. Le sirop d’érable et les produits transformés, tous certifiés bio, sont vendus dans les marchés publics, à la boutique de la ferme, dans quelques épiceries et certains festivals. En temps normal, l’érablière est ouverte au public pendant le temps des sucres, mais 2020 fera exception. En été, la famille Varin cultive des fruits et légumes biologiques sur leur terre. Le Verger Varin est très apprécié au marché d’été de Val-David avec son étal garni de framboises, bleuets, pommes, poires, prunes et produits de l’érable. Du sirop bio ou pas La certification biologique vise à rassurer le public que de saines pratiques sont adoptées pour respecter l’environnement, minimiser l’érosion des sols, réduire la pollution et favoriser la diversité biologique. Voici une liste non exhaustive des méthodes exigées pour produire du sirop d’érable biologique : choix limité de produits nettoyants et fertilisants, équipements de grade alimentaire, maximum de trois entailles par arbre (toujours en fonction du diamètre), conservation des espèces compagnes, interdiction d’utiliser des poisons contre les rongeurs, traçabilité de chaque étape de la production et de la transformation. Concluons en soulignant le travail exceptionnel de tous les acériculteurs et acéricultrices, que leur sirop soit certifié bio ou non. Par amour de la forêt, plusieurs adoptent des méthodes écologiques qui vont au-delà de la norme minimale exigée par la Fédération. Merci à tous ceux qui aménagent les sous-bois de façon durable et qui nous procurent un sucre québécois de qualité.

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Not your average sugaring off time GENEVIÈVE HUCHETTE

hether you like it on your pancakes or in your recipes, maple syrup probably has a special place in your heart. The sugar from our forests results from the hard work of producers who do double duty and more when it comes time to harvest and boil maple sap. Sugaring off time 2020, marked by a health crisis and containment measures, brought its share of challenges to maple producers. Sugar shacks that serve meals have had to close their doors, resulting in significant financial losses as the maples, for their part, just keep that sap running.

production is sold to the Fédération des producteurs et productrices acéricoles du Québec, as per their quota. The remainder of the syrup is processed onsite into taffy, butter, caramel, candies, pies and other sweet treats sold directly to individuals. Their shop, located at 1401 chemin ThomasRobert in Lac-Tremblant-Nord, is normally open to the public year-round. Before you make the trip, however, it’s probably a good idea to call them at 819 4214796, particularly in summer when they like to take advantage of their beautiful natural surroundings.

In the Outaouais-Laurentides region alone, the Union des producteurs agricoles (UPA) reckons there are 171 maple businesses, for a total of 1.7 million taps. To encourage everyone to “buy local”, we present here two Laurentian maple operations that process maple sap into sweet products, which will be available to you as soon as good weather and “normal life” returns.

Érablière Varin in Oka This maple operation, with 30,000 taps, has been operated by the Varin family since 1919. The current owners, Nicole and Harold, are preparing to turn the businesss over to the 4th generation: their daughter Geneviève Varin. Maple syrup and processed products, all certified organic, are sold in public markets, in the farm shop, in a few grocery stores and at some festivals. In normal times the maple operation is open to the public during sugaring off time, but 2020 will be the exception. In summer, the Varin family grows organic fruits and vegetables on their land. Verger Varin is much

Érablière du Berger in Mont-Tremblant Since 2004, Claudia Legault and Marcel Giroux have appreciated the quality of life they have thanks to semi-retirement as they alone deal with the 10,000 taps of their maple forest. Part of their maple syrup

appreciated at the Val David summer market as its stand carries raspberries, blueberries, apples, pears, plums and maple products. Organic syrup or not Organic certification aims to reassure the buying public that healthy practices are followed which respect the environment, minimize soil erosion, reduce pollution and support biological diversity. Here is a non-exhaustive list of the methods required to produce organic maple syrup: a limited choice of cleaning and fertilizing products, foodgrade equipment, a maximum of three taps per tree (depending on the diameter), conservation of companion species, banning of rodent poisons, and traceability of every stage of production and processing. Let’s wind this up by underlining the exceptional work done by maple syrup producers, whether their syrup is certified organic or not. Because of their love of the forest, many of them adopt ecologically sound methods that go beyond the minimal standard required by the Fédération. So thank you to all those who work the bush sustainably and provide high quality Québec maple products.

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Golf

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Golf and Covid-19

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n golf, it’s important to keep an open mind, or how could we deal with the many paradoxes and contradictions that are part of the game? There are numerous examples: you want to hit the ball so it travels high, so you have to hit it low. For powerful strokes, you swing without any particular effort, because “less gets you more”. When the external environment seems hostile, a relaxed and even casual attitude has to take over. And so on.

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Golf et Covid-19

u golf, nous devons faire preuve d’une grande ouverture d’esprit autrement, comment pourrions-nous faire face aux nombreux paradoxes et défis qui font partie du jeu ? Les exemples sont innombrables : tu veux frapper une balle haute, alors tu dois t'élancer par en bas. Pour des coups tout en puissance, élance-toi sans effort, car « moins procure plus ». Lorsque l'environnement externe te semble hostile, la détente, voir la désinvolture doit prendre le dessus, etc. En ces temps difficiles où l'incertitude nous guette, les golfeurs ont avantage à faire preuve d’ouverture d’esprit et doivent se servir de tous les outils qu'ils ont acquis durant leur parcours. Présentement, nos dirigeants servent de modèles et d’inspiration. Pendant qu'ils font du mieux qu'ils peuvent pour amoindrir la crise et limiter les pertes humaines et financières, ils font preuve d'un leadership sans précédent. Bien que les politiques et consignes sanitaires et financières soient différentes d'un pays à l’autre, on applique des fondements qui – espérons-le – mèneront le plus rapidement au retour à une vie normale. Au golf, dès que l’on porte attention à ce que l’on ne veut pas, on est cuit. Ainsi, il n'y a que des avantages à rester positif. Optimistes de nature comme

tous bons golfeurs, nos dirigeants des golfs du Québec ont formé un consortium qui doit présenter à notre gouvernement un plan sérieux visant l’ouverture des parcours dès que les mesures restrictives s'assoupliront. Le golf sera probablement parmi les premières activités sécuritaires et bénéfiques permises car, naturellement, la distanciation sociale y est omniprésente. Dès lors, il faudra continuer d'avoir un esprit ouvert, car on jouera dans des conditions sécuritaires, mais différentes. À titre d'exemple, bien que la Floride soit le troisième État le plus touché par la pandémie aux États-Unis et qu’il compte le plus de « séniors » au pays, on y joue du golf sécuritaire dans la majorité des comtés. Comme à peu près partout sur les 16 000 terrains ouverts actuellement dans 32 États américains, on joue en duo avec des temps de départ espacés; un joueur par voiturette, pas de râteaux, bancs, lave-balles, serviettes, ni même de trou (un beignet remplace la coupe). Il est strictement interdit de toucher au fanion, à ses partenaires de jeu et aux employés. L’accès au chalet, aux toilettes et à la boutique est restreint et ces installations sont désinfectées après chaque visite. Entre vous et moi, qu'importe quelles seront les restrictions d’ouverture, on sera tous là !

In these difficult times when uncertainty lurks, golfers have the advantage of being able to keep an open mind and use all those tools they’ve acquired as players. Currently, our leaders are our models and inspire us. They do their level best to reduce the crisis and limit the human and financial losses, while showing unprecedented leadership. And while the health-related and financial policies and rules vary from one country to another, basics are being put in place which – we hope – will return us to a normal life as quickly as possible. In golf, as soon as you pay attention to what you don’t want, you’re toast. As a result, there are only advantages to staying positive. Optimists by nature like all good golfers, the folks who run the golf courses in Quebec have created a consortium that must present our government with a serious plan to open the courses as soon as restrictive measures are relaxed. Golf will probably be one of the first safe and beneficial activities permitted because, by its nature, social distancing is part of the game. It’s a given that you must continue to have an open mind, because you’ll be playing in conditions that are safe…but different. For example, while Florida is the third most pandemic-affected state in the United States, and has the largest number of “seniors” in the country, safe golf is being played in the majority of counties. Like almost everywhere on the some 16,000 courses that are currently open in 32 American states, golfers play as a twosome with spaced departure times; one player per golf cart; no rakes, benches, ballwashers, towels, or even holes (a ring replaces the cup). Touching the flag is strictly forbidden to playing partners and to employees. Access to the clubhouse, toilets and golf shop is limited and these facilities are disinfected after each visit. And just between ourselves, no matter what restrictions are in place when the courses open, we’ll all be there!

CHRONIQUE / COLUMN par / by Pierre Brisebois Enseignant professionnel, National Post Top 25 Teachers in Canada / Golf Magazine Top Regional Teachers in America



Les oubliés | The forgotten

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du monde à Garmisch-Partenkirchen, où ils terminèrent neuvièmes sur 16 équipes. Le week-end suivant, lors de la grande finale de bobsleigh à quatre, ils terminèrent quatrièmes. À leur retour, la presse les accueillit très chaleureusement. Dès lors, ils mirent le cap vers une représentation canadienne officielle aux Jeux olympiques de 1964, à Innsbruck.

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Un héros très discret

orsque j'ai commencé l’écriture de cette série de chroniques intitulée « Les oubliés », je désirais mettre en valeur les familles et les individus de Mont-Tremblant qui avaient joué un rôle important dans ma jeunesse. La persévérance, l'amour de la région, la fierté et la passion sont des traits de caractère qui influencent et guident le développement d'une jeune personne vers la maturité. Ce mois-ci, je vous parlerai d’un homme qui n'a jamais cherché la notoriété ni la reconnaissance publique et pourtant, il est médaillé d'or olympique et champion du monde de bobsleigh. Peter Kirby est né à Montréal en 1931. C’est avec sa famille, en 1938, qu’il découvrira MontTremblant. Il débuta sa carrière athlétique en ski alpin et devint, en 1953, champion canadien junior. En 1954, il rejoignit l'équipe canadienne de ski alpin avec laquelle il participa aux courses FIS en Europe. Lors de ses études en géologie, à Dartmouth, il intégra l'équipe de ski de son établissement scolaire qui, à l'époque, était considérée comme une puissance sur le circuit universitaire. Il devint cocapitaine de cette équipe redoutée. Soulignons que deux de ses coéquipiers ont participé aux Jeux olympiques de 1960, à Squaw Valley :

Tommy Corcoran pour l'équipe américaine et le japonais médaillé d'argent Chiharu Igaya. À la découverte du bob Une fois son diplôme en poche, Peter s'inscrivit à la maitrise en géologie à l'Université McGill. Il fut employé par les mines de Wabush comme prospecteur dans le Grand Nord. En 1962, son bon ami Victor Emery l'approcha pour lui proposer un nouveau sport; le bobsleigh. Emery avait été séduit par ce sport. Il avait assisté à la compétition de bob aux Jeux olympiques de 1956, à Cortina d'Ampezzo, et avait rencontré possiblement le plus grand bobeur de l'époque; Eugenio Monti. Peter Kirby fit une pause dans sa carrière de prospecteur et se mit sérieusement à l'entraînement. Il se joignit à l’équipe canadienne et prit part à des compétitions à travers l'Amérique et l'Europe. À cette époque, les Canadiens qui s'adonnaient au bobsleigh le faisaient à leurs frais. L'équipement était loué ou emprunté et leurs résultats étaient pitoyables. Une première reconnaissance En 1962, le Canadian Bobsleigh Club fut créé et ses membres participèrent aux championnats

La médaille d’or La vie fera en sorte que Peter Kirby et moi nous nous rencontrions à Innsbruck où nous vivions tous les deux nos premiers Jeux olympiques. L'équipe canadienne de bob était logée dans le même édifice que l'équipe canadienne de ski. Comme d'habitude, les compétitions de bobsleigh se déroulaient très tôt le matin et rapidement, nous avons appris que les Canadiens – le pilote Victor Emery, John Emery, Doug Anakin et le freineur Peter Kirby – avaient remporté l'or. Une fraternité qui se moque des frontières À notre retour de l'entraînement, la fête avait commencé et les bobeurs avaient pris d'assaut le village olympique. Il était impossible de circuler, tout le monde partageait leur succès. Inutile de dire que c'était l'euphorie. Même les équipes adverses se joignaient aux célébrations. Pendant deux jours, Innsbruck connut le plus gros party de son histoire. Peter Kirby, qui a été témoin de cette camaraderie entre les Russes, les Allemands, les Italiens et les Japonais lors des Jeux, estime que les grands évènements sportifs réunissent les peuples beaucoup plus que les politiciens. Pour affirmer leur supériorité, les membres de l'équipe retournèrent l'année suivante aux championnats mondiaux à Saint-Moritz et, de nouveau, ils remportèrent l'or. De médaillé olympique à chef d’entreprise De retour au Canada, Peter Kirby, nouvellement marié, abandonna la géologie et se lança en affaires. Il créa Northsport, une compagnie d'équipement de ski. Peter prit sa retraite du sport de compétition et, avec sa famille, s'adonna au ski au mont Tremblant. Ils vivaient alors dans la maison paternelle du lac Ouimet. En hiver 1971-1972, alors que j’intégrai le circuit professionnel, Northsport devint mon premier commanditaire. En 1982, Peter vendit son entreprise pour poursuivre une autre passion : la photographie. Du haut des airs, dans son avion, il prenait des photos de territoires pour des compagnies. On peut même voir certains de ses clichés à l'hôtel de ville de Mont-Tremblant. Aujourd'hui, Peter Kirby et moi partageons une amitié où les bons souvenirs sont nombreux. Fait à noter, la famille de Peter Kirby était les voisins immédiats de la famille de Lucille Wheeler, sur les rives du lac Ouimet. Deux voisins, tous deux médaillés d'or... serait-ce en partie dû à l’eau du lac Ouimet ?


had taken part in the bobsleigh competition at the 1956 Olympic Games in Cortina d’Ampezzo (Italy) and had met the man who was arguably the greatest bobsledder of the era, Eugenio Monti. Peter Kirby took time out from his career as a prospector and started to train seriously. He joined the Canadian team and participated in competitions across North America and Europe. At the time, Canadians competing in bobsledding paid their own way. The equipment was rented or borrowed and their results were pretty pathetic.

Peter Kirby was born in Montreal in 1931. It was with his family, in 1938, that he discovered Mont-Tremblant. He began his athletic career in alpine skiing and became, in 1953, Canadian Junior Champion. In 1954, he joined the Canadian alpine ski team, with which he participated in FIS races in Europe. When he was studying geology, at Dartmouth, he became a member of the school’s ski team which was, at the time, considered quite a force on the university circuit. He became co-captain of that remarkable team. It’s worth noting that two of his teammates participated in the 1960 Olympic Games in Squaw Valley: Tommy Corcoran for the American team, and the silver medalist, Chiharu Igaya (Japan).

Initial recognition In 1962, the Canadian Bobsleigh Club was founded and its members participated in the world championships in GarmischPartenkirchen, where they came in ninth out of 16 teams. The following weekend, in the grand finale of the four-man bobsled, they came fourth. On their return, the press gave them a very warm welcome. Subsequently, they started aiming for official Canadian representation in the 1964 Olympic Games in Innsbruck, Austria.

His discovery of the bobsleigh Degree in pocket, Peter went after a master’s degree in geology at McGill University. He was employed as a prospector by the Wabush mines in the Far North. In 1962, his good friend Victor Emery approached him to suggest he try a new sport: bobsleigh. Emery had been totally seduced by the sport. He

The gold medal As it happened, Peter Kirby and I met at Innsbruck where both of us were participating in our first Olympic Games. The Canadian bobsleigh team and the Canadian ski team were housed in the same building. As usual, the bobsleigh competitions ran very early in the morning and we quickly found out that the Canadians – pilot Victor Emery, John Emery, Doug Anakin and brakeman Peter Kirby – had won gold.

Doug Anakin, Vic Emery, John Emery et Peter Kirby après avoir remporté l'épreuve olympique de bobsleigh à quatre en 1964. | Doug Anakin, Vic Emery, John Emery and Peter Kirby after winning four-man Olympic bob-sled event in 1964.

A brotherhood that transcends borders When we returned from training that day, the party had started and the bobsledders had taken the Olympic village by storm. You couldn’t move in the village. Everyone shared their success. That it was pure euphoria goes without saying. For two days, Innsbruck experienced the biggest party in its history. Peter Kirby, who witnessed the camaraderie between the Russians, Germans, Italians and Japanese during the Games, thinks that major sporting events bring people together much more than do politicians. To underline their superiority, the members of the Canadian team returned the following year to the world championships in Saint-Moritz and again, took home gold. From Olympic medalist to business leader Back in Canada, Peter Kirby, newly married, left geology and launched into the world of business. He created Northsport, a ski equipment company. Peter retired from competitive sports and, with his family, turned to skiing at Mont Tremblant. At the time they lived in the family home by Lac Ouimet. In the winter of 1971-1972, when I was joining the professional circuit, Northsport became my first sponsor. In 1982, Peter sold his business to take up another passion: photography. From his plane, high in the sky, he photographed land for companies. You can even see some his shots in the Mont-Tremblant city hall. To this day, Peter Kirby and I share a friendship that holds many good memories. Here’s something to think about. Peter Kirby’s family were neighbours of Lucille Wheeler’s family, on the shores of Lac Ouimet. Two neighbours, two gold medals. Do you think it’s something in the water?

CHRONIQUE | COLUMN par | by Peter Duncan Peter Duncan fut l’un des meilleurs skieurs du Canada dans les années 1960 et a participé aux Jeux olympiques d’Innsbruck, en 1964, ainsi qu’à ceux de Grenoble, en 1968. Peter Duncan is a Canadian former top-notch alpine skier who competed in the 1964 and the 1968 Winter Olympics.

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hen I started writing this series of columns called “The forgotten”, I wanted to shine a bit of a spotlight on the individuals and families of Mont-Tremblant who played an important role in my childhood. Perseverance, love for this area, pride and passion are the character traits that influenced and guided the development of a young person in his journey to maturity. This month, I will write of a man who never sought fame or recognition and yet, he is an Olympic gold medalist and a world champion in bobsledding.

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A very reserved hero

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La nature dans l’arrière-cour

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ien que cette situation particulière nous oblige au confinement, le printemps, lui, se déploie tranquillement. Les ruisseaux coulent à flots, les bourgeons commencent tout juste à se former et la neige fait place au gazon. Il n’y a pas si longtemps, je profitais de la route vers le parc pour écouter la radio ou mes morceaux préférés. Le parc étant temporairement fermé, cela m’obligeait à voir ce trajet différemment. Je savoure donc le café du matin sur mon balcon et je tends l’oreille. À ce temps-ci de l’année, il est possible d’entendre le chant d’oiseaux plus communs comme le merle d’Amérique, le carouge à épaulettes ou encore la mésange à tête noire. Ces animaux à plume figurent aussi parmi les 200 espèces d’oiseaux que nous pouvons observer au parc national du Mont-Tremblant. Mais pour pouvoir les observer, inutile de vous déplacer : la nature est aussi dans votre cour. Avec les enfants, partez à la recherche des trous dans les arbres et regardez bien. En règle générale, ce sont les pics qui forment ces cavités.

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Avec leur bec aussi aiguisé que des ciseaux, ils vont forer l’écorce à la recherche de nourriture, des insectes principalement. Ils creusent aussi des cavités pour nidifier dans les troncs. Les pics mineurs, chevelus et flamboyants sont les plus couramment observés. Sur les 14 espèces de pics répertoriées au Canada, on en compte sept dans le parc national du Mont-Tremblant. En portant attention sur les signes de présence laissés par ces oiseaux, on peut aussi s’intéresser aux essences des arbres. De quoi occuper les enfants pour un petit bout de temps! Pour les plus aguerris de l’ornithologie, le parc organise annuellement deux recensements, mais en attendant sa réouverture, il faut être patient et suivre les consignes du gouvernement. L’arrière-cour demeure le meilleur endroit pour établir un contact avec la nature. Et si le huard n’attend que l’été pour chanter, nous, attendons le retour à normale pour en profiter. Information : 819 688-2281 sepaq.com/tremblant

Nature in your backyard

ven as this unusual situation keeps us housebound, spring is quietly taking shape. The streams are running full, the buds are budding and the snow is giving way to grass. Not so long ago, I used the trip to the park to listen to the radio or to my favourite pieces. Then the park was temporarily closed, which meant that I had to think of this trip in a different way. So now I enjoy my morning coffee on my balcony and I listen. At this time of year, you can hear the songs of the more common birds, like the American robin, red-winged blackbird and the black-capped chickadee. These feathered animals are just some of the 200 species of birds we can observe in the parc national du MontTremblant. But to observe them, you really don’t have to travel: nature is in your yard, as well. With the children, take off on a search for holes in the trees and watch carefully. Generally, it’s woodpeckers that make these cavities. With their beak – sharp

as scissors – they bore into the bark looking for food: mainly insects. They also bore into trees to make holes for their nests. The downy, hairy and pileated woodpeckers are those you’ll see most often. Of the 14 species of woodpeckers found in Canada, there are seven in Mont-Tremblant National Park. By paying attention to signs of the birds’ presence, you can also develop an interest in different kinds of trees. It’ll keep the children busy for a good while! For ornithology buffs, the park organizes two censuses annually. While you wait for the park to reopen, you must be patient and follow the government’s rules. For now, the backyard is the best place to establish contact with nature. And while the loon awaits summer to sing its song, we wait for things to return to normal and enjoy what we have in the meantime. Information : 819 688-2281 sepaq.com/tremblant

CHRONIQUE | COLUMN

par | by Marie-Ève Boisvenu

Gestionnaire au parc national du Mont-Tremblant Community relations officer

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Sépaq



Hors zone | Outside the zone

Creative fitness is contagious

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Chalk your walk

ust like a virus can be contagious, so can creativity.

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My sister Molly sent me a video the other day. Her nine-year-old daughter Madison created a colourful fitness course on her now-silent neighbourhood street. Made entirely from chalk and Madison’s imagination, it has inspired my latest exercise idea…. Chalk your walk.

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Un parcours à la craie out comme un virus, la créativité peut être contagieuse

L’autre jour, ma sœur Molly m'a envoyé une vidéo. Sa fille de neuf ans, Madison, a imaginé et dessiné à la craie un parcours d’entraînement tout en couleurs dans la rue maintenant déserte de son quartier. Cela m’a inspiré cette idée d'exercice... Dessinez votre parcours. La joie est contagieuse Madison a commencé par un jeu de marelle devant sa maison. Puis elle a ajouté diverses stations de jeux : sauts d'obstacles, saute-mouton, jogging en zigzag, course sur place avec genoux très hauts, saut de l'alphabet et saut à la corde. Les jeux couvrent pratiquement toute la rue. Chaque jour, Molly et Madison vont, bondissant et riant, d’un jeu à l’autre. Madison ne peut jouer avec ses amis, mais elle a trouvé une autre façon de partager sa joie de bouger. Les parents et enfants de son quartier prennent plaisir

à sauter et sautiller sur son parcours. Bien que physiquement séparés, ils sont ensemble par le cœur et la pensée. Le plaisir de bouger aussi est contagieux. Une imagination débordante Le printemps est dans l’air et l’ennui causé par la solitude se répand aussi vite que la COVID-19. Nous sommes impatients d’aller dehors, mais nous devons continuer à respecter les consignes de distanciation sociale. Pourquoi alors ne pas suivre l'exemple de Madison ? Relevez le défi et créez un parcours d’entraînement amusant en n’utilisant rien d'autre que de la craie. Laissez aller votre fou et votre créativité. Sortez de votre zone de confort. Au lieu d’une simple promenade en soirée, dansez le Swing sur un parcours en zigzag dessiné à la craie dans la rue ou sur le trottoir de votre quartier, puis jouez à la marelle. Pour demeurer actif, il ne suffit parfois que d’un peu d’imagination… et de craie.

Joy is contagious Madison began with a hopscotch game chalked in front of her house. She then added a jumping jack station and a leap frog area. A zigzag jog was next, a run-in-place-with-high-knees was added, and a jump-the-alphabet hopping game emerged. A skip area was drawn and the games started extending down the street. Molly and Madison leap, laugh and lunge their way through the course each day. While Madison cannot play with her friends right now, she found another way to share her joy of movement. Parents and children from her neighbourhood hop, skip, jump and enjoy sharing Madison’s fitness game and being active. They are physically apart, yet together in spirit. Just like a virus, the joy of movement is contagious. An active imagination Spring is in the air, and cabin fever is catching just as quickly as COVID-19. So while we want to be outside, but need to continue appropriate social distancing, why not follow Madison’s lead, and create a fun fitness challenge from nothing but chalk? Get silly. Get creative. Be inventive. Move outside your comfort zone. Instead of a sedate evening walk after dinner, jitterbug dance your way down the block on a zig zag chalked course, then top it off with a game of hopscotch. Whether you are nine or 69, chalk your walk and turn your neighbourhood sidewalk into fitness fun. But follow Madison’s rule… social distancing guidelines apply. Being active sometimes just takes a bit of imagination…and some chalk.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Cathy Bergman Cathy Bergman est devenue athlète de façon inopinée à un âge relativement avancé. Elle nous montre qu’il n’est jamais trop tard pour retrouver la santé et la forme. Cathy Bergman is an accidental athlete who found health and fitness late in life. She shows us that it’s never too late to change your life.



Finance pour enfants | Kid Smart Money

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Les enfants ont-ils vraiment besoin de comprendre les taux d’intérêt ? onne question.

finance, et celui des taux d’intérêt est le plus fondamental.

Votre enfant de huit ans n’ira vraisemblablement pas « magasiner » un prêt hypothécaire, des obligations d’épargne, une marge de crédit, ou ces choses qui comportent des taux d’intérêt. Toutefois, et c’est là que réside notre réponse; les taux d’intérêt ont une incidence sur bien des choses dans notre vie. Alors, pourquoi ne pas leur enseigner ? Ils auront à gérer les achats par carte de crédit, les dettes et dépenses, l’épargne, les négociations hypothécaires, investissements, marges de crédit, etc. Ils seront confrontés à ces notions dès l’ouverture de leur premier compte bancaire. Développer de bonnes habitudes dès le jeune âge procure un grand avantage socioéconomique et permet de prendre des décisions déterminantes judicieuses. Ils doivent apprendre en quoi consistent les taux d'intérêt. Procédons par étape. Pour savoir lire et écrire, les enfants doivent apprendre l'alphabet et les chiffres; ils devraient également apprendre les principes fondamentaux de la

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À quel âge ? Quelle question pertinente ! Voici un aperçu de ce que je considère être une base appropriée en ce qui concerne les notions relatives aux intérêts. 1. 5-6 ans - Argent de poche et le système des Trois Petits Cochons 2. 7-8 ans - Compte bancaire 3. 7-9 ans - Notions de base sur les intérêts : faire de l’argent avec de l’argent 4. 10-12 ans - Analyse des intérêts bancaires en pourcentage 5. 13-17 ans - Lien entre taux d’intérêt et autres instruments financiers 6. 14-17 ans - Intérêt composé. Dette et intérêts. 7. 15-17 ans - Bonne dette vs mauvaise dette. Crédit renouvelable. Fort bien ce schéma, mais comment enseigner à nos enfants les taux d'intérêt? Le mois prochain : expliquer l’importance des taux d'intérêt de manière amusante (10-12 ans) !

Do kids really need to understand interest rates? ood question.

Your eight year old isn’t likely going shopping for a mortgage, or a savings bond, or a line of credit, or the myriad other things with which interest rates are associated. But therein lies our answer: interest rates affect so many things in our lives, and theirs! How can we not teach them? They will face credit card spending, debt management, spending and saving issues, mortgage negotiations, investment choices, lines of credit and more. They will start to face these concepts from the moment they open their first bank account. Developing wise habits early affords a huge socio-economic edge to face these life-altering decisions...wisely. Yes, they need to learn about interest rates. It won’t take away their innocence. We’ll do it progressively. Just as reading and writing requires learning ABCs and 1,2,3s in the early years, so too should children learn financial fundamentals. And the matter of interest rates is the most fundamental of fundamentals.

What is age appropriate you may ask? You, dear reader, ask the most astute questions! Here is a general outline of what my research has led me to believe is an appropriate rule of thumb as regards interest-related concepts. 1. 5-6 years - Allowance with a 3 piggy system 2. 7-8 years - Bank account 3. 7-9 years - Fundamental idea of interest: money making money on itself 4. 10-12 years - Analysis of interest as a percentage in bank accounts 5. 13-17 years - How interest rates relate to other financial instruments 6. 14-17 years - Compound interest. Debt and interest. 7. 15-17 years - Good debt vs bad debt. Revolving debt. A general blueprint is all well and good, but how do we teach our kids about interest rates? Next month we tackle the impossible: Making interest rates “Fun”-damental (10-12 years)!

CHRONIQUE | COLUMN par | by Mark Tilden Conseiller en alphabétisation financière Financial literacy consultant kidsmartmoney.com facebook.com/kidsmartmoney

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Faune & flore | Wildlife and habitat

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A star of Animalium

Vedette de l’Animalium

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L’impressionnant urubu à tête rouge

elon l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, « depuis la découverte d’un nid à Rigaud en 1986 – le tout premier au Québec –, l’urubu à tête rouge a connu une expansion spectaculaire ». On l’observe aujourd’hui dans tout le Québec méridional, presque partout aux ÉtatsUnis, en Amérique centrale et le nord de l’Amérique du Sud. On reconnait l’urubu par ses longues ailes, son plumage noir, brun et argenté et sa tête écarlate qui fait penser au dindon. De là lui vient son nom anglais de Turkey vulture. Lorsqu’il plane en petites bandes au-dessus des champs, des collines et des routes à la recherche de carcasses d’animaux, ses ailes forment un V ouvert contrairement aux autres oiseaux de proie dont les ailes sont étalées à l’horizontale. Ce petit cousin du condor est essentiellement charognard. De ce fait, il joue un rôle indispensable dans l’assainissement du milieu en le nettoyant des dépouilles animales en décomposition. Doté d’une vue perçante et d’un odorat exceptionnel, il repère ses sources de

nourriture du haut du ciel en profitant de courants d’air ascendants pour se maintenir en vol sans trop d’effort. Avec son puissant bec crochu, il arrache la chair de ses proies. Sa tête dépourvue de plumes reste propre lorsque l’oiseau fouille les entrailles ensanglantées. L’urubu bâtit son nid dans des lieux sombres : surplomb de falaises, talus d’éboulis, tronc creux, crevasse ou terrier d’animal. Il niche aussi dans des bâtiments abandonnés en milieu forestier (vieilles granges, cabanes à sucre, affûts de chasse). Son expansion dans nos régions serait facilitée par le grand nombre d’animaux tués sur les routes, l’agrandissement du réseau routier, la croissance des populations de cerfs et la diminution de la contamination par les pesticides dont l’usage affecte la reproduction des oiseaux de proie et de nombreux autres animaux. L’urubu à tête rouge est l’un des nombreux oiseaux de proie présentés à l’Animalium, musée zoologique à MontTremblant. animalium.ca

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The impressive urubu à tête rouge

ccording to the bird book Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, “since the discovery of a nest in Rigaud in 1986 – the very first in Quebec – the urubu à tête rouge has experienced spectacular expansion”. It is now seen throughout southern Quebec, almost everywhere in the United States, in Central America and northern South America. The bird can be recognized by its long wings; black, brown and silvery plumage; and its scarlet head reminiscent of a turkey. Whence its English name “Turkey vulture” (which doesn’t really have the same ring as “urubu”…). When it soars with a few of its kind above the fields, its wings form an open V, in contrast to the horizontal wing spread of other birds of prey. This smaller cousin of the condor is essentially a carrion eater. As a result, it plays an indispensable role in improving our environment by cleansing it of the decomposing remains of dead animals. With its piercing vision and exceptional sense of smell, it identifies its food sources from high in the sky, using rising currents of warm air to remain in flight without much effort. Employing its powerful curved beak, it tears at the flesh of its prey. Its head, free of feathers, remains clean as the bird digs through the bloody entrails. The turkey vulture builds its nest in dark places: cliff overhangs, hollow tree trunks, crevices in rocks, or animal burrows. It also nests in abandoned forest buildings: old barns, sugar shacks, hunting shelters…. Its spread here has been facilitated by the large number of animals killed on our highways; expansion of the road system; growth of the deer population; and the reduction of contamination by pesticides, whose use affects the reproduction of birds of prey and numerous other animals. The turkey vulture is one of the many birds of prey you can see for yourself at Animalium, Mont-Tremblant’s zoological museum. animalium.ca CHRONIQUE | COLUMN par | by Jacques Prescott Biologiste, cofondateur de l’Animalium Biologist, co-founder of Animalium animalium.ca



Nutrition

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Quoi manger lorsqu’on bouge moins ?

epuis quelques semaines, nos habitudes ont bien changé. Pour certains, les activités physiques ont diminué, au profit du temps passé à grignoter… vous vous reconnaissez ? Voici quelques trucs pour mieux gérer notre alimentation en cette période particulière. Se créer une nouvelle routine afin de manger à des heures régulières Même si nous n’avons pas forcément d’engagement et d’horaire stable, notre corps adore la routine. Manger des repas et collations à heures relativement fixes aide à mieux gérer le contenu, en intégrant stratégiquement des aliments plus « santé » et satiétogènes, riches en protéines et en fibres. Si on bouge moins, les portions aux repas peuvent être réduites, tout en misant sur une proportion équilibrée (voir photo). Valider ses signaux de faim et de satiété La vraie faim est celle qui nous tiraille l’estomac, avec une baisse d’énergie ou un changement d’humeur. Mais parfois, on mange pour gérer des émotions (ennui, anxiété, etc.). On ressent alors une envie soudaine de manger quelque chose pour combler un vide, puis ça revient dès que l’émotion refait surface. Ou encore, on continue de manger malgré le fait qu’on a atteint le sentiment de satiété et de plénitude. Il est important de reconnaître nos gestes et la source de cette fausse faim afin de trouver des alternatives efficaces. Pourquoi ne pas se préparer une tisane, prendre une marche, changer de pièce, lire un livre ou communiquer votre état d’âme avec un ami ? Bien s’hydrater Il est facile de confondre la soif avec la faim. En prenant un bon verre d’eau avant d’aller fouiller dans le frigo, vous réaliserez peut-être qu’il s’agissait d’une fausse faim. Autant que possible, tentez de diminuer les boissons sucrées (jus, liqueur, café avec sucre) au profit de l’eau ou du thé. Boire de l’alcool en modération peut relaxer, mais il s’agit de calories superflues, en plus de nuire au bon sommeil réparateur. Rien n’est interdit ! Pour certains, c’est tout ou rien. On se prive, puis on tombe dans la compulsion. La culpabilité embarque et on entre dans le cercle vicieux des diètes. Lorsqu’on mange ce qu’on aime, il est primordial de savourer à fond chaque bouchée pour se satisfaire plutôt que de penser aux conséquences et de vivre dans la culpabilité. La santé mentale est tout aussi importante que la santé physique. Veillez à entretenir une relation saine avec la nourriture, à manger en pleine conscience, donc avec une attitude positive. Bien dormir Saviez-vous qu’il existe un lien entre le sommeil et les hormones de l’appétit et de la satiété ? La fatigue et le stress élèvent le niveau de cortisol, ce qui à son tour peut augmenter la sensation de faim et le goût d’aliments denses en énergie. Il est donc souhaitable d’optimiser sa routine de sommeil, loin des écrans l’heure précédent le coucher. Vous avez besoin d’un coup de pouce pour optimiser votre alimentation ? N’hésitez pas à me contacter via la Clinique Mouvement Optimal : 819 425-8889 (Consultation par vidéoconférence durant la période de confinement).

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What to eat when you’re less active

or the past several weeks, our habits have changed. For some it’s meant less physical activity and more time spent snacking. This may even sound familiar…. Here are a few tips to help you manage your diet better while housebound. Create a routine so you eat at regular times Even when we don’t have outside commitments and a stable schedule, our bodies love routine. Eating meals and snacks at fairly regular times helps manage the content, particularly when you strategically include healthier and more filling foods that are rich in protein and fibre. If we are moving less, the meal portions can be reduced, but they should still be balanced in terms of proportions (see photo). Verify those signals of hunger and fullness Real hunger is that feeling of stomach pangs, along with reduced energy or a mood change. Sometimes, however, we eat to manage our emotions (such as boredom, anxiety, etc.). That’s when we get a sudden urge to eat something to fill an empty feeling, which returns as soon as the emotion resurfaces. Or we keep eating even though we feel full. If we’re going to find effective alternatives to emotional eating, it’s important to recognize our actions and the source of that false hunger. Then instead of eating, how about making an herbal tea, going for a walk, reading a book or telling a friend about how you’re feeling? Drink enough of the right fluids It’s easy to think you’re hungry when you’re actually thirsty. Try drinking a glass of water before you raid the fridge, and you may realize that it was false hunger. As much as possible, try to reduce sweetened drinks (juice, soft drinks, coffee with sugar) and instead, drink water or tea. Drinking alcohol in moderation can relax you, but it also means unwanted calories, as well as interfering with good, restorative sleep.

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Nothing is forbidden! For some people, it’s all or nothing. You do without, and then you boomerang into compulsion and excess. Then you feel guilty, and you get into the vicious circle of “the diet”. When you eat what you like, it’s important to really taste every mouthful of food to achieve satisfaction, rather than worrying about the consequences and feeling guilty. Mental health is as important as physical health. Work to maintain a healthy relationship with food, to eat mindfully and with a positive attitude. Sleep well Did you know that there’s a link between sleep and the hormones related to appetite and fullness? Fatigue and stress raise the level of cortisol, which can then increase the feeling of hunger and the craving for high-energy (i.e., high calorie) foods. So work on your sleep routine, far from the screens, in the hour before bedtime. Need a little help in optimizing your diet and nutrition? Don’t hesitate to contact me through Clinique Mouvement Optimal: 819 425-8889. (Consultation by videoconference during the period when you’re housebound.)

CHRONIQUE | COLUMN

par | by Ariane Lavigne, Dt.P.

Olympienne 2014 et nutritionniste du sport chez Vivaï ainsi qu'à la clinique Mouvement Optimalde Mont-Tremblant 2014 Olympian and sports nutritionist with Vivaï and Mont-Tremblant's Clinique Mouvement Optimal

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Forme physique | Fitness

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Stay fit for life, not a finish line

Restez en forme pour vous-même, et non pour une ligne d'arrivée

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Accepter le changement

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la pandémie actuelle s’ajoute la névrose de solitude. Nous sommes confinés à l’intérieur et nous devons pratiquer une prudente distanciation sociale, mais avec l’arrivée du beau temps, nous sommes impatients d’aller dehors.

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Activités extérieures Lorsque nous irons marcher, courir et faire du vélo, il est impératif que nous suivions les recommandations communautaires et celles des organismes de santé publique. Il importe également d'être indulgent envers vous-même et de reconnaître que vous avez probablement perdu votre forme physique au cours des derniers mois. Allez-y progressivement. Reprenez là où vous en êtes, et non où vous en étiez auparavant. Diminuez la durée et l'intensité. Il semble logique de commencer plus lentement, mais certains athlètes croient pouvoir simplement reprendre au même rythme. Ce n'est pas le cas. Récupérer lentement sa force musculaire, pour éviter les blessures, est sage et demeure la bonne façon de faire.

Contrôle Même si vous avez adopté un programme d'exercices quotidien durant cette période de confinement, le chambardement de votre horaire quotidien et de votre mode de vie aura altéré votre forme physique. Acceptez ! On contrôle ce que l’on peut. Le pourquoi Les courses et les évènements à venir motivaient plusieurs à poursuivre l'entraînement. Or, la quasi-totalité de ces évènements sportifs prévus pour l'été ont été annulés. Il est donc temps de réfléchir à la raison qui vous pousse à vous entraîner. Si c’est parce que vous aimez bouger et relever des défis, alors vous n’avez aucune raison d'abandonner. Ne laissez pas une ligne d’arrivée déterminer qui vous êtes. Selon ce qu’il nous est maintenant permis de faire à l'extérieur, fixez-vous des objectifs et des défis à relever. L'accent doit être mis sur la santé et le bien-être. Restez en forme pour vous-même, votre famille et votre avenir !

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Accepting change

abin fever can be added to the list of current contagious infections. Our time spent indoors in self-isolation and practicing safe social distancing has us longing to get outside as the weather warms. Moving outside However, as we begin to move outdoors to walk, hike, run and bike, it is imperative that we follow the guidelines recommended by our community and our health agencies. Equally important is being kind to yourself. Accept that you will have lost some fitness over the past few months. Progress gradually. Do not start at the same level you were at previously. Reduce the volume and intensity. It seems logical to start more slowly, but some athletes believe they can just pick up where they left off. It is not the case. Rebuilding slowly to avoid injury is the smart and prudent way forward. Control what you can control Even if you adopted a schedule of exercising daily during this quarantine period, the changes to your daily schedule and lifestyle will have affected your fitness level. Accept it. Control what you can control. Remember your why For many, races and events in the upcoming season was a motivating reason to continue training. However, the majority of sporting events have been cancelled for the summer, not just here, but internationally. Now is the time you need to reflect on your why. If your why is that you enjoy movement and you enjoy challenge, then there is no reason to abandon your efforts just because your race or event was cancelled. A finish line need not define you. Within the scope of what we are now allowed to do outdoors, set goals and personal challenges for the summer season. The focus is now on health and wellness. Stay fit for yourself, your family and your future – not a finish line.

CHRONIQUE | COLUMN par | by Robert Roy Kinésiologue, entraineur Kinesiologist, coach


Sécurité | Safety

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Preparing for emergencies or disasters

he current situation prompts a reminder about some of the information that will help you be ready to face emergencies or disasters, as well as ensuring the safety of emergency services personnel.

a situation actuelle nécessite de rappeler certains points d’information pour permettre à la population de faire face adéquatement à une situation d’urgence ou de sinistre, et assurer la sécurité des intervenants des services d’urgence. Quarantaine et interventions d’urgence Le Service de police de la Ville de MontTremblant poursuit sa couverture habituelle sur l’ensemble du territoire tremblantois et continue d’assurer la sécurité des citoyens et des biens. Nous demandons toutefois aux résidents de Mont-Tremblant (uniquement) qui se sont placés en quarantaine de communiquer avec le 819 425-2723 pour aviser les services d’urgence de leur situation. Lors d’une intervention d’urgence, les personnes sont invitées à collaborer pleinement en divulguant les informations sur leurs déplacements à l’étranger et leur état de santé. Trousse d’urgence à la maison Chaque ménage devrait être prêt à subvenir

à ses besoins pour une période minimale de 72 heures. Une trousse d’urgence avec des provisions pour subvenir à vos besoins essentiels ainsi qu’à ceux de votre famille permet de dégager les services de sécurité publique pour répondre aux cas les plus pressants. Afin de subvenir à vos besoins pour un minimum de trois (3) jours, vous devriez avoir une réserve de six (6) litres d’eau par personne, de la nourriture non périssable et un ouvre-boîte manuel devraient également faire partie de votre inventaire. Afin de pouvoir être tenus au courant de l’évolution de la situation en cas de panne de courant, vous aurez besoin d’un radio à piles avec des piles de rechange. Une source d’éclairage comme une lampe frontale, une lampe de poche, une source de feu comme un briquet ou des allumettes et des chandelles vous permettront de vous éclairer jusqu’au retour de l’alimentation électrique. Finalement, une trousse de premiers soins viendra assurer des soins minimaux en cas d’incident.

Quarantine and emergency interventions The Ville de Mont-Tremblant Police Department is maintaining its usual coverage of the Ville’s territory and continues to ensure the safety of its residents and their property. We are, however, requesting that residents of Mont-Tremblant (only) in quarantine contact 819 425-2723 to inform emergency services of their situation. During any emergency intervention, people are asked to cooperate fully by disclosing information about any trips out of the country, as well as all persons’ state of health. Emergency preparations for the home Every household should be prepared to meet its needs for a minimum period of 72 hours. An emergency stash of provisions to meet your essential requirements and those of your family will allow public safety services to respond to the most pressing cases. To meet your needs for a minimum of three days, you should have a reserve of six (6) litres of water per person; non-perishable food and a hand-operated can opener should also be part of your inventory. To be able to stay abreast of the situation as it evolves, in the event of an electrical outage, you will need a battery-operated radio and spare batteries. A light source such as a headlamp and/or flashlight, a fire source such as a lighter and/or matches, as well as candles, will provide you with light until the electricity is back on. Lastly, a first aid kit will allow you to offer basic aid in the event of an accident or incident. CHRONIQUE | COLUMN par | by Éric Cadotte Agent aux relations communautaires Community relations officer

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Bien se préparer en cas d’urgence ou de sinistre

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Pouce vert | Green thumb

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S Une oasis dans la cour

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ous êtes à la maison et, à mesure que le temps s’adoucit, vous êtes impatient de passer du temps de qualité à l'extérieur.

Un feu de camp en soirée procure un sentiment de réconfort. Un foyer peut aller d’un simple trou dans le sol à un agencement dans un muret, une terrasse ou une maçonnerie. Les classiques sont en pierre, mais il y a de beaux produits en béton sur le marché. Les motifs à rayons solaires (Sunburst) ont toujours été populaires et de nos jours, l'espacement indiqué par les rayons semble encore plus pertinent. Le choix du mobilier peut demander des ajustements. Au lieu de bancs, mettez des chaises Muskoka ou chaises longues et des fauteuils, et ajoutez couvertures et coussins. Il est bien d’avoir des tables où déposer, de manière espacée, boissons et collations. Vous pouvez choisir un foyer au bois, ou encore au propane pour moins d’entretien. Pour les espaces plus restreints, il existe des tables, bols ou autres éléments au propane avec flammes. Miller Propane en offre de beaux modèles. Finalement, la verdure ! Un revêtement dur coûte plus cher mais en vaut la peine. Avoir à déplacer le mobilier pour couper l'herbe est pénible, et une végétation sèche peut s’avérer dangereuse. Semez un couvre-sol comme la lysimaque nummulaire, la bugle rampante ou le trèfle nain; ils peuvent aussi être utilisés dans les joints entre les pierres. Le thym est à la mode, mais il requière une zone protégée où il y aura peu ou pas de passages, une exposition plein soleil et un excellent drainage. Les contenants à plantes colorés ajoutent de la gaieté et permettent de délimiter les zones assises. Il est temps d’être positif, de se tourner vers l’avenir. Il n’y a rien comme un feu de camp pour se reconnecter à la nature, à soi et aux autres.

An outdoor oasis

o, you are at home, and more than ready to spend some quality time outdoors. As the weather gets nicer you may realize that you have been really, really busy doing…whatever…for the last few years. And, that maybe there are nice ways to spend time outside, at home.

You can opt for an old-fashioned log fire or go with propane for low maintenance. For small or medium spaces, there are tables, bowls, or freestanding features with incorporated propane ‘fires’ that are very cool. Miller Propane has nice ones.

A fire gives a cozy feeling to any evening, and allows you to stretch the seasons. A fire pit can be as basic as a hole in the ground, right up to a very involved combination of low walls, patios, and masonry. The classic ones are stone, but there are some really nice concrete products available. Sunburst patterns have always been popular, but in this day and age the spacing indicated by spokes and rays feels even more à propos. Furniture choices might need tweaking. Instead of benches, think single chairs, loveseats, Muskoka chairs, or loungers. Most people prefer seats with backs, anyway. Tables can space things out nicely, and we love our drinks and snacks more than ever, so it’s nice to have somewhere to put them. Add cozy blankets and some throw cushions for comfort and colour.

Last but not least, the green part! A hard surface is pricier, but worth it. Moving things around to cut the grass is a real pain, and dry vegetation can be dangerous. If not a hard surface, a ground cover such as Creeping Jenny (lyssimachia nummularia), Bugleweed (Adjuga sp), or Dwarf Clover works, or use them for green joints between stones. Thyme is a popular idea, but unless you have full sun, low traffic, a protected area, and great drainage, try something else. Some colourful container plants are always cheerful, and they’ll keep the seating as you want it. It’s time to be positive, look forward, and renew the bond with our land. A simple fire can be a great reminder of where you are, and who you are with.

CHRONIQUE / COLUMN par / by Laura Scully Diplômée en horticulture, Université de Guelph Diplomée en horticulture, Guelph University paysagistesnorthland.com



Santé & vitalité | Healthy lifestyle

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Cet intrus qui nous amène à prioriser notre santé

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omme pour une majorité d’êtres humains sur la planète, cette crise sanitaire nous force à réévaluer plusieurs habitudes de notre vie.

La bonne nouvelle, selon l’équipe du UltraWellness Center, situé dans le Massachusetts, est que des centaines de personnes améliorent de façon significative leur santé chaque année et se rétablissent de maladies chroniques en quelques semaines en utilisant les principes de la médecine fonctionnelle. Ce faisant, ils augmentent également leurs capacités immunitaires. Voici donc quatre moyens efficaces proposés par l’équipe médicale du UltraWellness Center pour augmenter – lorsqu’utilisés en synergie – vos fonctions immunitaires. Règles d’hygiène En premier lieu, énonçons les règles d’hygiène de base comme la distanciation sociale, le lavage régulier des mains et la protection des personnes à risque. Élever ses fonctions immunitaires en mangeant Vient ensuite l’alimentation, qui joue un rôle primordial pour élever les fonctions immunitaires. Tout d’abord, il est nécessaire de manger de vrais aliments. Évitez la consommation d’aliments transformés comme le sucre et les féculents sous toutes leurs formes. Limitez ou éliminez la consommation d’alcool, car ils nuisent à vos fonctions immunitaires. Intégrez des aliments riches en flavonoïdes (formes d’antioxydants) comme les épinards, les choux, les oignons, les légumes à feuilles vertes, le brocoli, les oranges, les olives, l’huile d’olive extra vierge et le thé vert. On choisira le gingembre, l’ail, le romarin et l’origan pour leurs effets antiviraux. Les protéines ont également un rôle important sur nos fonctions immunitaires. Assurez-vous d’en consommer suffisamment et de bonne qualité. Règle de base : 1 gramme de protéine par kilogramme de masse corporelle, et favorisez le bio. Votre santé digestive est intimement reliée à vos fonctions immunitaires. C’est pourquoi des aliments probiotiques comme les artichauts, les asperges, les oignons, les algues marines et des aliments probiotiques comme le Kéfir, la choucroute, le Miso et le Kimchi vous donneront un bon coup de pouce digestif et immunitaire. Des activités à intégrer au quotidien • Assurez-vous de bien dormir. • Soyez actif à intensité douce à modérée et évitez les exercices à haute intensité qui pourraient nuire à vos fonctions immunitaires. • Pratiquez la méditation, le Tai-Chi et le Yin yoga. • Prenez du temps en nature. • Restez connecté avec ceux et celles que vous aimez. Supplémenter votre alimentation efficacement avec • Un complexe de multivitamines et minéraux, qui contient entre autres de la vitamine C, D3, du zinc et du magnésium. • Des probiotiques. • Des extraits de champignons (reishi, maitake et shiitake). Précaution : avant d'apporter des changements importants à vos habitudes de vie, veuillez consulter votre professionnel de la santé. Prenez soin de vous, Jessica et Bruno

Making health a priority ike most humans on the planet, we are forced by this health crisis to re-evaluate some of our lifestyle habits.

The good news, according to the team at the UltraWellness Center, in Massachusetts, is that hundreds of individuals significantly improve their lives every year as they restore their health following chronic illnesses, in just a matter of weeks, by using the principles of functional medicine. In doing this, they also improve their immunological strength. So here are four effective methods suggested by the UltraWellness Center medical team to increase – when used in synergy – your immune functions. Health rules First, we’ll reiterate the basic health rules such as social distancing, regular hand washing and the protection of persons at risk. Improving immune function through eating Next comes diet, which plays a critically important role in raising the level of immune function. In the first place, it’s important to eat real foods. Avoid consuming processed foods such as sugar and starches of all kinds. Limit or eliminate the consumption of alcohol, as it is harmful to your immune functions. Integrate foods rich in flavonoids (type of antioxidant) such as spinach, cabbages, onions, leafy green vegetables, broccoli, oranges, olives, extra virgin olive oil and green tea. Choose ginger, garlic, rosemary and oregano for their antiviral properties. Proteins also have an important role to play in maintaining and strengthening our immune function. Be sure to eat enough good quality protein. The basic rule: 1 gram of protein per kilogram of body weight, and preferably organic. Your digestive function is intimately related to your immune function. This is why probiotic foods like artichokes, asparagus, onions and seaweeds, as well as probiotic foods such as kefir, sauerkraut, miso and kimchi, will give you a digestive and immunological helping hand. Activities to integrate into your daily routine • Make sure you sleep well. • Be active, but keep the intensity level at gentle to moderate and avoid high intensity exercises which could be harmful to your immune system. • Practice meditation, tai chi, and yin yoga. • Spend time in nature. • Stay connected to those you love. Supplement your diet effectively • Add a multivitamin and mineral complex containing, among other things, vitamins C and D3, zinc and magnesium. • Include probiotics. • Include extracts of mushrooms (reishi, maitake and shiitake). A word of warning: before making significant changes to your lifestyle and habits, consult your healthcare professional. Take care, Jessica et Bruno Sources : UltraWellness Center ultrawellnesscenter.com

CHRONIQUE | COLUMN

par | by Jessica Humphries & Bruno Saint-Hilaire

Consultants en optimisation de la santé Healthy Lifestyle consultants enerj.ca


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CONDOMINIUMS / CONDOS

TERRAINS / LOTS

Condos à louer à la station, à la saison – ski-in/ski-out, projets Horizon & Équinoxe : 2 ch. à c. – Nouvelle construction Tremblant-Les-Eaux : 2, 3 et 4 ch. à c. – Versant Soleil : 2 et 3 ch. à c. – Cell : 514 502-1949; Tél. : 450 357-1794; bur. : 450 347-9184. CITQ. www.condos-tremblant.com

Superbe terrain résidentiel en montagne. Situé à Mont-Tremblant aux Plateaux Clermont-Dubois. Prêt à construire. 4 100 mètres carrés. 45 000 $ + tx. / Beautiful residential lot in the mountains. Located in Mont-Tremblant at the Plateaux Clermont-Dubois. Ready to build. 4,100 square meters. $45,000 + tx. Tel.: 819 429-1997 www.lesplateauxclermontdubois.com

À LOUER / FOR RENT

DIVERS / MISCELLANEOUS Services de lavage de fenêtres, intérieur & extérieur. Estimation gratuite. / Window cleaning service, inside & outside. Free estimate. François : 438 391-6283

MAISONS ET CHALETS / HOUSES AND CHALETS Location saisonnière été/hiver, condos, chalets, 1 à 4 ch. à c./bdrm, câble/Internet inclus, ski-in/ski-out ou en périphérie. / Cottages & condos for winter and summer rental, good selection of properties: Tremblant, Pinoteau, Le Maître, La Bête. Contactez votre agence Les Versants Mont-Tremblant : 819 425-0000; www.lesversants.com

PROCHAINE ÉDITION : 5 JUIN Annonces classées : 25 mai, à midi Veuillez envoyer votre texte ainsi que vos coordonnées et la catégorie qui correspond à votre annonce à l’adresse courriel suivante : info@tremblantexpress.com

NEXT ISSUE: JUNE 5 Classified ads: May 25, at noon Please send your text, contact information and the category in which your ad should be placed to the following email address: info@tremblantexpress.com

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