Réaménagement urbain pour une architecture durable en zone inondable
Figure 10:
TPFE Aimé Patrick T.
Evolution démographique dans la ville de Kigali
Source : PVK, 1990 ; MINIPLAN, SNR, 1991 ; MINECOFIN, 2002b et 2012
Sur le plan spatial, une redéfinition des limites urbaines est effectuée pour contrôler l’urbanisation de la ville. Sa superficie de 112 km2 a été étendue sur 314 km2 en 2000 et finalement sur 730 km2 en 2005, la superficie que la ville a conservée jusqu’aujourd’hui. Cependant, cela à favoriser l’étalement urbain avec une extension de la ville dans des zones périphériques malgré de nombreuses zones urbaines vides et ou mal exploité. A cause de cette vaste délimitation du périmètre urbain immaîtrisable, la ville de Kigali a subi les pratiques de la construction spontanées et irrégulières qui ont proliféré partout au sein et en dehors des limites urbaines. Toute la superficie administrative de la ville de Kigali n’est pas aménagée, 84% du territoire, soit 613.2 km2 comprend les zones agricoles, les marais et les forêts, seulement 16% environ 116.8 km2 peut être urbanisé. En outre, la morphologie vallonnée de la ville de Kigali complique également son aménagement spatial. En 2001, le schéma d’aménagement de la ville qui s’inscrivait dans la vision 2020 du gouvernement rwandaise, l’objectif était de transformer Kigali en une ville plus compétitive, attractive avec un environnement sûr et propice à l’investissement (CoK, 2002). Ce schéma préconisait la restructuration / réaménagement de la ville mais, son exécution a été perturbée par le changement de la structure administrative urbaine qui a élargie et subdivisé la ville de 3 communes à 8 districts. En 2004, le bureau d’études canadien Experco International a été désigné pour le réactualiser sur 8 districts et préparer un autre pour la projection 2005-2020 (MINIFRA, 2004C). Mais après
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