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teambuilding Teambuilding

Créer un impact en faisant vivre une expérience aux équipes Après une année plus que mouvementée, les agences de teambuilding ont à nouveau fort à faire. Les entreprises et les sociétés profitent des assouplissements pour faire travailler à nouveau leurs équipes sur la communication, la confiance et l’esprit d’équipe à travers des activités de teambuilding. En marge de cette reprise, Experience s’est entretenu avec plusieurs spécialistes du teambuilding. Ci-après, ils reviennent pour nous sur cette année sous l’étreinte du coronavirus et abordent les défis actuels dans leur domaine professionnel.

L

e mois dernier, Experience Magazine a réuni plusieurs professionnels du teambuilding pour un débat sur les défis auxquels est confronté leur segment de marché: Hendrik Vandermarliere de The Outsider, Johnny Machiels d’Event Masters, Matthias Verscheure d’Event Mosaic et Geert Debusschere d’Ecco La Luna. Compte-rendu d’un débat intéressant...

Une année pleine de choix difficiles Au printemps 2020, les agences de teambuilding se sont retrouvées désemparées lorsque les activités de groupe sont soudainement devenues impossibles. Dès qu’il est apparu que le Covid ne disparaîtrait pas immédiatement, elles se sont mises en quête d’alternatives. Johnny Machiels: «Avec Event Masters, nous avons réalisé plus de 250 teambuildings en ligne. Cela a commencé en septembre 2020, et cela s’est vraiment emballé au cours des mois de novembre et décembre. Nous avons même dû stopper la vente. En fait, notre secteur est déjà trop petit pour répondre à toutes les demandes de teambuildings classiques. Et pour les teambuildings digitaux, le marché des prestataires était encore plus restreint.»

Geert Debusschere: «Nous avons organisé nos premiers événements en ligne en avril-mai. Nous avons commencé à développer des concepts avec l’aide de notre réseau global. Parmi lesquels plusieurs solutions standard, mais nous avons surtout commencé à nous spécialiser dans une approche sur mesure.» Matthias Verscheure: «Nous avons également pris le train en marche, mais pas à ce point. Nous avons développé des programmes propres, et avons également réalisé quelques événements digitaux. Cela nous suffisait.» Hendrik Vandermarliere: «C’était différent pour nous. Pas évident de trouver des alternatives digitales pour nos activités outdoor. Nous avons dès lors décidé de tout arrêter en octobre de l’année dernière. Nous sommes restés actifs à quelques-uns pour assurer le suivi des dossiers, mais nous avons dû renvoyer le gros de l’équipe à la maison. Les protocoles de nos activités devaient être modifiés si souvent que le jeu n’en valait pas la chandelle. Et la déception récurrente commençait également à nous peser. Un jour c’était autorisé, le lendemain cela ne l’était plus. Au début, cette nouvelle a été très regrettable pour tout le monde. Mais finalement, tout le monde y a aussi trouvé une sorte de repos. En mai de cette année, nous avons repris le collier.

«La moins mauvaise solution» Même si les teambuildings digitaux ont assurément eu du succès, la préférence de notre panel va unanimement aux réunions en ‘real life’. Johnny Machiels: «C’est quelque chose de totalement différent. On voit des écrans noirs, des gens qui regardent n’importe où, le chat ou les enfants qui débarquent... On voit que les gens ne sont pas présents ni concentrés à 100%.» Matthias Verscheure: «Je ne suis en fait pas non plus un grand fan. La dynamique de groupe a également disparu. Le

Johnny Machiels


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