MAGAZINE PREMIUM LUXEMBOURG N°45

LUXEMBOURG

45 LE MAGAZINE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES

ADAM DRIVER LA FORCE IMPÉRIALE SPÉCIAL MONTRES

THE WATCHMEN

www.magazinepremium.lu

« J’ai appris que le temps ne se rattrape pas.

Savoir que l’heure tourne me motive à avancer. »

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3, Rue Philippe II, L-2340 Luxembourg - Tel 0035228225941

Adam Driver Photo : Victoria Will/Invision/AP/ Shutterstock

ÉDITO

Fondateur et rédacteur en chef David Bail Tél. +352 691 598 720 Email : david@magazinepremium.lu

luxes. Sans doute est-ce l’une des raisons pour lesquelles les montres sont autant prisées. Comme

Conception - réalisation MHM, My Home Mag Sàrl 44, Avenue John F. Kennedy L-1855 Luxembourg Tél. +352 691 598 720 Email : contact@magazinepremium.lu Rédacteurs et contributeurs Annie Esch Louise Koehler Antonio Da Palma Ferramacho Sabrina Pontes Claire Vega Jonathan Kopp Daphné Roda Impression Tirage Luxembourg : 8 500 exemplaires France (Metz-Thionville) : 5 000 exemplaires Fréquence : 7 numéros par an (2 hors-séries) Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu Premium sur les réseaux sociaux

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I

l semblerait que le temps soit l’un des plus grands

Responsable de publication et publicité Anne Ciancanelli Tél. +352 691 644 007 Email : anne@magazinepremium.lu

pour nous rappeler constamment, d’un coup d'œil, ce après quoi l’on court, ce qu’il nous manque ou bien ce qu’il nous reste. Jolis objets au poignet, ces

À Spa6hours, la course de voitures historiques, avec notre ami Philippe Médart de Gentleman Car.

aiguilles qui trottent nous indiquent ces heures et ces minutes qui s’égrènent et que l’on essaie d'utiliser au mieux.

Car l’approche des réjouissances de fin d’années nous pousse à cela, passer du bon temps, si possible avec ceux que l'on aime et qui nous entourent. Alors regardez vos poignets joliment dotés et prenez conscience de ce luxe. Ce sera peut-être un autre regard que l’on portera sur ce Spécial Montres... Le plaisir de s’offrir ces pièces de luxe mais également toute la symbolique qu’elles représentent. "Vous gagnez, vous perdez, vous pleurez, vous grandissez, vous apprenez, vous essayez, vous échouez, mais vous continuez à essayer. Le temps est le vrai luxe". Octroyez-vous du temps, du BON temps, des voyages, des repas, un verre, etcetera.

Passez de joyeuses fêtes de fin d’année et à bientôt... en 2022.

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SOMMAIRE

n°45 DÉCEMBRE 2021 p. 8 EDITO 14 LIFESTYLE

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p. 14 p. 16 p. 18

p. 20 p. 22 p. 24 p. 30 p. 32 p. 36 p. 38 p. 46 p. 48

UN AIR DE CASABLANCA OUVERTURE EN DOUCEUR LES ROIS DU DESIGN AU ROYAUME DU MOBILIER CALENDAR PARTY SOIRÉE ROYALE ADAM DRIVER, LA FORCE IMPÉRIALE MARLON DU TOIT, LE CHASSEUR D'IMAGES UN MENTAL D'ACIER CAP SUR DUBAÏ ÎCONES ET TAPIS ROUGE SOUS LE SAPIN DE MADAME SOUS LE SAPIN DE MONSIEUR

50 SAVEURS p. 50 p. 52 p. 54

SMOKING SUITS LIQUID ASSETS SUPER BRUNCHS

56 TAKE CARE

38

p. 56

50

LA CRÈME DES STARS

58 LIVING p. 58 p. 60

VOYAGE INTEMPOREL L'AVIS DES EXPERTS

64 CULTURE p. 64 p. 66

L'OEIL DU TIGRE LE MONDE DE SUMO!

68 TRAVEL p. 68

64 100

80

LE SKI EN FAMILLE, CÔTÉ CHIC

74 FASHION p. 74 p. 76

LA MAIN DANS LE SAC STYLES EN FÊTES

80 DOSSIER SPÉCIAL MONTRES p. 88 p. 90 p. 92 p. 94

UN HOMME HORS DU TEMPS CRAZY HOURS TURBINE ET ROTOR UNE VICTOIRE TOUTE EN FINESSE

96 HIGH-TECH p. 96 p. 98

REVIVEZ LA LÉGENDE SCOOTER DRONE

100 POWER p. 100 p. 102

12

COBRA KHAN E-CHOPPER VINTAGE

105 LUXGEARS p. 106 p. 108 p. 110

BMW i4 ET iX CHEVROLET CORVETTE C8 BMW X4 M COMPETITION VS FORD MUSTANG MACH-E GT

112 SPORT p. 112 PREMIUM 10

LES AVENTURES DE MATTHIEU L'EXPLORATEUR

LES NEWS

IN THE

AIR

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2

LE RETOUR DU SKOL L'iconique brasserie renaît sous la direction du trio des nuits Luxembourgeoises, Sylvain Reiter, Micheli Moschetta et Kader. Au menu, des afterworks, une bonne cuisine de brasserie et un sushi bar. Ce lieu qui avait connu auparavant ses heures de gloire va enfin retrouver la place qu'il mérite parmi les établissements chics et branchés de la capitale !

Skol, 268 Route d'Arlon à Strassen

ÇA ROULE POUR L'INTERNATIONAL MOTOR SHOW L’édition 2021 de l’International Motorshow s’est conclue sous le signe de la réussite. Pour un évènement réalisé en un temps record, le succès était au rendez-vous. De l’accompagnement du public à la qualité des marques ayant répondu à l’invitation, en passant par les animations indoor et outdoor proposées (on pense notamment aux Monster Circus Trial Tour, ou encore à la géniale participation du cascadeur et pilote Ricardo Arrepiado), cette édition a su rattraper le temps perdu en 2020. On a déjà hâte de nous rendre à la prochaine édition, prévue pour la fin 2022 !

International Motor Show à Luxexpo - The Box

WE INVEST CAPITAL PARTNERS FÊTE LE DÉPASSEMENT DES 30 MILLIONS Le fonds Premium de We Invest Capital Partners, spécialisé dans la recherche d’emplacements numéro 1 exclusifs de foncier de premier rang, annonce avoir dépassé les 30 millions d’euros de collecte. Un objectif minimum fixé sur son premier fonds d’investissement alternatif lancé fin juin 2020. Il poursuit sa stratégie d’investissements diversifiés sur des emplacements exclusifs. Une dernière levée supplémentaire est prévue enfin pour le deuxième trimestre 2022.

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BOLIA, LA NOUVELLE ADRESSE DU DESIGN SCANDINAVE

Bolia, fameuse enseigne Scandinave d’ameublement, a trouvé refuge à Luxembourg cet automne, et propose actuellement sa nouvelle collection AW21. La marque, est désormais une référence du New Scandinavian Design. Engagée dans l’éco-responsabilité, elle a clairement révolutionné le monde de l’ameublement : soucieuse de combler les besoins et envies de chacun, Bolia offre la possibilité de personnaliser le design de chacune de ses luxueuses pièces aux finitions épurées. Ces produits extrêmement résistants sont conçus à partir de matériaux d’une qualité remarquable, et ont pour ambition de se transmettre de génération en génération. Osez l’originalité, les pièces Bolia seront toujours dans l’ère du temps !

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LIFESTYLE ÉVÉNEMENT | CHARITY DINNER

UN AIR DE CASABLANCA L'association Femmes développement asbl a été ravie d’avoir pu organiser son charity dinner en octobre dernier, et de pouvoir récolter des fonds pour mener à bien leurs divers projets humanitaires. Photos : Claude Piscitelli Le 21 octobre dernier s’est tenu, enfin, le célèbre gala de charité de l’association Femmes développement asbl dans son fief habituel : le Casino2000 de Mondorf-lesBains. Après de longs mois de pause, où les événements étaient bannis, l’association a rassemblé, dans cet esprit de générosité et d’humanité, près de 300 personnes.

Pour soutenir cette cause, vous pouvez faire un don via leur site : www.femmesdeveloppement.org ou sur leur compte : BIL – LU88 0021 1853 1592 7100

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LIFESTYLE

ÉVÉNEMENT | INAUGURATION

OUVERTURE EN DOUCEUR En septembre, Brunello Cucinelli, le roi du cachemire, inaugurait sa nouvelle boutique du centre ville.

Photos : Benjamin Léotot

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ne cinquantaine d’invités étaient les privilégiés de cette soirée dans la nouvelle boutique du créateur de mode italien, qui a reçu cette année le prix de designer de l’année par le magazine GQ. L’univers de Bruno Cucinelli, c’est l’amour pour les arts, les traditions et l’artisanat italien. Les créations sont d’une élégance simple et intemporelle. L’éthique de la maison, dictée par Mr. Brunello Cucinelli « Il Creato », privilégie l’utilisation des matériaux naturels en respectant la nature. Retrouvez ses collections à la boutique Brunello Cucinelli, 3 rue Philippe II à Luxembourg.

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LIFESTYLE ÉVÉNEMENT | D-STYLE INTERIOR

LES ROIS DU DESIGN AU ROYAUME DU MOBILIER Le jeudi 21 octobre dernier, D-Style Interior a créé la surprise avec l'arrivée d'une nouvelle marque très exclusive dans son showroom. Retour en images.

L

e 21 octobre dernier, tout le gotha s’est retrouvé chez D-Style Interior, le showroom de mobilier belge haut de gamme le plus extraordinaire en Europe fondé par Ismaël Boufrahi. Une soirée exceptionnelle ou était présentée pour la première fois au Benelux, la collection d’ameublement de luxe Visionnaire. Pour cette occasion, Leo Cavalli, le CEO de la marque milanaise avait fait le voyage, accompagné d’une pièce unique, "Il Pavone", œuvre exceptionnelle et extrêmement limitée s’inspirant du paon.

En effet, ce trône magistral n’existe qu’en 3 exemplaires pour le monde, dont deux déjà vendus en Arabie saoudite. Les meubles Visionnaire créent la surprise grâce à la conjugaison d’artisanat d’excellence, de matériaux précieux et de formes inattendues. La marque conçoit et habille des intérieurs de résidences privées et de palais, mais aussi des yachts et des jets privés ! D-Style Interior devient à présent le représentant exclusif pour le Benelux de cette marque de mobilier qui compte parmi les plus raffinées et les plus haut de gamme dans le monde entier.

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LIFESTYLE ÉVÉNEMENT | CALENDRIER PREMIUM

CALENDAR PARTY Le 22 novembre, Premium a fêté la sortie du calendrier 2022 au Come à La Maison avec sa fameuse party. Photos : Benjamin Léotot Remerciements à nos partenaires : Come à La Maison, Bottega Spa, Gia in Style, Folie royale.

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LIFESTYLE

ÉVÉNEMENT | SECRET AGENT

SOIRÉE ROYALE

En novembre, le lancement du nouveau single malt Bowmore en association avec Aston Martin a été célébré au Come à La Maison. Photos : Floriano Cardosi Ce single malt de 21 ans d'âge est le fruit d'un travail d'équipe entre Ron Welsh, maître fabricant de whisky de Bowmore, et Marek Reichman, directeur de la création d'Aston Martin. Des partenaires prestigieux se sont associés à cette soirée de Gala, animée par un concert de Jazz Soul et d'autres performances musicales. L’artiste internationale Natacha Toutain a dévoilé une partie de sa collection sur la thématique de James Bond, la marque de soins Augustinus Bader a présenté sa gamme the Rich Cream by Augustinus Bader skin care, tandis que les Ambassadeurs Luxembourg ont exposés des modèles de la marque Omega, la montre fétiche de l'agent secret le plus célèbre de la planète.

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Crédit photo : Victoria Will/Invision/AP/Shutterstock

LIFESTYLE

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INTERVIEW

ADAM DRIVER LA FORCE IMPÉRIALE

Alors qu’Adam Driver entre de façon presque impériale dans sa seconde décennie où il est considéré comme l'un des acteurs les plus respectés d’Hollywood, ce phénomène du grand écran de 38 ans admet qu'il est au croisement de sa vie ou il doit s'interroger sur la manière dont il se perçoit lui-même dans cette industrie.

Par Danny Bowman

L'

acteur né à San Diego a tout d’abord été révélé dans la comédie romantique Girls de HBO, le propulsant dans les projets des Frères Cohen et l’immergeant dans des films indépendants tels que Hungry Hearts, pour lequel il a remporté la Coupe Volti du Meilleur Acteur au Festival International du Film de Venise en 2014. Cette double voie vers les succès critiques et commerciaux lui a bien entendu été ouverte après avoir endossé le role de Kylo Ren dans Star Wars : Le Réveil de la Force, un an plus tard. Il est généralement entendu qu’un film qui engrange plus de deux milliards de dollars au box office va projeter ses stars dans une nouvelle stratosphère, et cela c’est confirmé en récidivant avec Le Dernier Jedi et L’Ascension de Skywalker. Le fait est que le genre traditionnel de la science-fiction se trouve en rude concurrence avec la montée en puissance des super-héros, Driver a réalisé qu'il ne pouvait pas se permettre, ou ne le voulait tout simplement pas, de suivre de trop près une mode en particulier. « J’ai toujours dit que la diversité est cruciale pour un acteur, et je serais un hypocrite si je n’appliquais pas cela à mes choix de films », explique-til. « Je pense que le problème avec Star Wars c’est que lorsque tu signes pour ça, ça imprégne chaque partie de ton être ». « L’engagement est rude, et le délai est long, alors même lorsque tu veux t’extraire de ce mastodonte, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. » L'acteur met à présent de la distance entre lui et la franchise à succès la plus importante de toute l’histoire du cinéma. C'est certainement une sage décision, étant donné l'accueil tiède que certains des récents spin-offs de J.J. Abrams ont reçu. De Logan Lucky à BlacKkKlansman, en passant par des drames historiques tels que L’homme qui tua Don Quichotte ou Le Dernier Duel, il y a souvent comme

une pierre angulaire, un élément de la vie réelle qui semble déclencher l'intérêt et la conscience de Driver d'une manière que la portée galactique de Star Wars ne pourra jamais le faire. Il le prouve dans la manière dont il s'est approprié le film policier biopic House of Gucci.

Face à Lady Gaga, il incarne Maurizio Gucci de manière impeccable. Il joue un rôle de premier plan dans l'opulence luxueuse de la Maison de mode, pendant une dizaine d'années de vie a flamber, qui a finalement conduit à la disparition de l'homme d'affaires. Driver espère que sa stratégie risquée à diversifier les projets de travail ne le conduira pas à une telle disgrâce. Depuis les coulisses, cela semble peu probable...

PREMIUM : Après Star Wars, êtes-vous passé à autre chose ou vous sentez-vous encore à l'intérieur de cet univers ?

Adam Driver : Comme toujours, il faut voir ce que l’avenir nous réserve, mais que j’y sois ou non, Stars Wars a été et restera surréaliste. Personnellement, j’ai toujours été un fan de Star Wars. Je suis toujours émerveillé d’avoir pris part à ce projet et ça ne changera jamais.

Je me souviens avoir travaillé très dur pour ne pas me laisser distraire par le fait de parler en présence d’Harrison Ford, et faire comme si c’était juste un autre travail d’acteur dans un film classique. C’était quelque chose de vraiment très difficile.

PREMIUM : Diriez-vous que vous vous sentez intimidé ?

A. D. : L'intimidation se présente sous différentes formes, et je pense que plus on avance dans la vie, plus on accepte qu'elle sera toujours là. Se trouver hors de sa zone de confort est certainement une chose très importante pour un acteur. Vous avez besoin d’entrer dans la peau de quelqu’un d’autre pour parvenir au principe très basique de jouer un rôle, alors être détendu peut PREMIUM 25

presque desservir cet art. J’accepte donc ce sentiment d’incertitude et même parfois de peur comme une part importante de tout ce qui participe à un rôle. J’aime cette sensation.

PREMIUM : Lorsque vous avez accepté le rôle de Kylo Ren, vous avez dit que votre vie hors des plateaux « ne serait plus jamais la même ». Est-ce que c’est le cas ?

A. D. : Bien sûr. Je pense que si ça n’avait pas été le cas tout le projet aurait alors peut-être été un échec total.

Cela n’a pas changé ma vie dans un mauvais sens, ou dans un sens où j’aurais la sensation d’avoir perdu une part de moi-même au fil du temps, donc grâce à ce respect je suis ravi de la façon dont ça a agi et de ne pas avoir été impacté négativement par ce qui a boosté ma carrière, mais je vois comment cela se passe pour certaines personnes, et c’est un risque à prendre quand on se met sous les feux des projecteurs.

PREMIUM : Tellement de choses ont été dites sur House of Gucci et la grandeur de ce projet.

A. D. : C'est la toile de fond du glamour, de l'excès, de l'arrogance et de la colère, qui, dans de nombreux endroits, est aussi maladive que stylée. Mais c’était une chance pour moi de pouvoir revenir dans un autre univers, un autre domaine. C’est ce qui a été le plus excitant, ainsi que d’explorer les vies de ces personnes incroyables et iconiques.

PREMIUM : Comment c'était de jouer face à Lady Gaga ?

A. D. : Elle est incroyablement talentueuse et peut s’adapter aussi bien à la musique, qu'à la mode ou à un film. Je ne pense pas que quelqu’un d’autre aurait pu être aussi parfait pour le rôle de Patrizia ; il lui convient de si différentes façons.

LIFESTYLE

House of Gucci (2022)

House of Gucci avec Lady Gaga (2022)

PREMIUM : Doit-on considérer ce passage au biopic comme un signe des choses à venir pour vous ?

A. D. : Je ne dirais pas ça, mais j’admets volontiers que ce projet a résonné en moi différents niveaux, et c’est le genre de film dont tu sais qu’il a le potentiel de devenir très élégant et spécial. La réalité est que probablement seulement un projet sur 10 se termine de la façon dont on l’imagine. Il peut y en avoir une poignée qui échouent, quelques autres qui fonctionnent pas mal mais qui finalement vous laissent un sentiment de déception. Cependant, de temps en temps, tu en as un qui tient ses promesses, et lorsque j’ai vu le reste du casting, j’ai su que ce serait une de ces occasions.

PREMIUM : A quel point ce film est-il important pour vous ?

A. D. : Ils sont tous importants ! Celui-ci semble différent, comme si j’avais dessiné une ligne dans le sable, et il suffit de regarder le reste du casting pour réaliser combien c’est fort.

PREMIUM : Quel a été votre premier rôle à l’écran ?

A. D. : C'était dans une série policière qui s’appelait The Unusuals, aux côtés de Jeremy Renner et Amber Tamblyn. Je ne jouais pas un mauvais garçon cependant, j’étais comme un faux-fuyant suspecté d’avoir fait quelque chose et les gens devaient penser que j’étais le coupable... mais finalement ce n’était pas moi.

PREMIUM : Est-ce vrai qu’avant de devenir acteur vous aviez créé un "Fight Club" ?

A. D. : Oui (Rires). C’est vrai en effet. Cela vient beaucoup au fait d’avoir grandi en s’ennuyant dans l’Indiana, où il n’y avait pas vraiment grand chose à faire, et où tu inventes des trucs au fur et à mesure. Cela semblait une très bonne idée de se battre avec ses amis ; on s’est fait mal mais personne ne s’est jamais blessé gravement. Je ne suis jamais allé à l’hôpital, c’était juste des combats amicaux entre voisins, où les enfants venaient à vélo et on les recrutait pour notre club. Mon ami Noah avait une maison juste en face d’un endroit événementiel appelé "Célébrations illimitées", que l’on pouvait louer pour des

The last Jedi (2017)

anniversaires et des choses de ce genre. Derrière il y avait un grand champ, enfin dans mon esprit... mais qui en fait était assez petit. Alors on y retournait quand il faisait nuit pour se battre ensemble.

PREMIUM : Vous avez découvert des films comme Fight Club et le travail de Martin Scorsese assez jeune, n'est-ce pas ?

A. D. : Oui, la période du lycée a été très formatrice et parce que, comme je l'ai dit, il n'y avait pas grand chose à faire, il fallait se divertir. Quand nous avons déménagé dans l'Indiana, nous avons vécu avec mes grands-parents Mon grand-père avait des cassettes vidéo où il enregistrait des films pour ma soeur et moi, mais il ne voulait pas que l’on regarde Die Hard 2, donc il a attendu qu’il sorte sur la TNT pour l’enregistrer dans cette version pour la TV. Il avait environ 500 cassettes vidéos et, sur chacune, il y avait à peu près cinq films. Sur l'une d'entre elles il avait enregistré True Grit, et il avait mis la description du film.

Cela me donnait l’impression que les adultes adoraient les films et les considéraient comme très importants, les films ont toujours été une sorte de pierre angulaire tout au long de ma vie ; c'est ce qui m'a donné l'envie de m'y intéresser. Mais comme je le dis, cela ne semblait pas être un travail réaliste et je ne savais absolument pas comment faire partie de cette industrie en vivant et en grandissant dans l’Indiana. Un Blockbuster ou une vidéo d’Hollywood était ma vraie connection au reste du monde.

faire [rires]. J’y étais en février 2002. Je me suis engagé si rapidement que le recruteur se demandait pourquoi j’étais si pressé de le faire, il se demandait si je fuyais la police. Mais plusieurs choses se sont passées à côté, ce n'était pas aussi simple... Rejoindre les Marines relevait sans doute d’un sens du patriotisme et du devoir, mais aussi d’une réflexion par rapport à mon sentiment de ne pas avoir de but et de ne rien faire, je voulais avoir quelque chose que je n’avais pas, le sens du devoir.

Donc, je suppose que c'était une décision prise à la suite de toutes ces choses qui sont arrivées en même temps.

// JE PENSE QUE LE PROBLÈME AVEC STAR WARS C’EST QUE LORSQUE TU SIGNES POUR ÇA, ÇA IMPRÉGNE CHAQUE PARTIE DE TON ÊTRE. //

PREMIUM : Vous avez d'abord été dans les Marines...

A. D. : C’était le mois d’octobre après le 11 septembre, et tous mes amis et moi nous nous sommes dit que nous allions nous engager. Cependant, j’ai été le seul a vraiment le faire, c’est ce qui se passe quand vous avez un grand groupe de garçons, le QI est au plus bas et tout ce que vous obtenez, c'est une série de grognements machistes après qu'un type ait dit qu'il avait un plan, qu’un autre le suivait et que tous les autres le laissent PREMIUM 26

PREMIUM : Avez-vous conservé quelque chose de l’armée dans la vie civile ?

A. D. : Bien sûr. Par exemple, en tant qu’acteur, vous avez un rôle et vous devez le connaître pour votre équipe, vous avez une mission à accomplir, ce qui implique plus que votre personne. Si vous ne faites pas votre travail, alors les autres ne pourront pas le faire correctement.

C’est être dirigé par quelqu'un, ou dans mon cas présent par un réalisateur, et qu’il sait que ce que vous faites est pertinent et actif et que ça a un but. Quand ce n’est pas le cas, c'est une perte de ressources et ça devient inutile et dangereux. Cela enlève la pression parce que je suis tellement habitué au travail en équipe, à la cohésion et à ne pas penser de façon personnelle, c’est ma façon de travailler et tous les autres doivent s'y ranger.

Il y a un but plus grand qui n'a rien à voir avec chacun d'entre nous et pour lequel nous travaillons. Mais tout cela, comme l'autodiscipline et l'entretien, est similaire.

La différence est que l’une de ces carrières est vraiment une question de vie ou de mort, tandis que l'autre fait semblant d'être une question de vie ou de mort - mais l'éthique de travail est la même !

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SEASON’S GREETINGS

A

s Adam Driver moves almost imperiously into his second decade as one of Hollywood’s most respected actors, the 38-year-old big screen tour de force admits he may be approaching something of a crossroads in terms of how he perceives himself in the industry.

The San Diego-born actor first came to prominence in HBO-led comedy-drama Girls, elevating himself through Coen Brothers projects and immersing himself in independent movies such as Hungry Hearts, for which he won the Volpi Cup for Best Actor at the 2014 Venice International Film Festival.

His route to both critical and commercial success was of course afforded him when he assumed the role of Kylo Ren in Star Wars: The Force Awakens, a year later. It’s generally accepted that a movie that grosses over two billion dollars at the box office is going to take its stars into a new stratosphere, and so it proved to be the case with reprisals The Last Jedi and The Rise of Skywalker.

Yet here’s the thing – as the traditional sci-fi genre finds itself in stiff competition with the rise of the superhero, so has Driver realised he can’t afford to, or simply doesn’t want to, align himself too closely with one particularly mode.

“I’ve always said diversity as an actor is crucial, and I’d be a hypocrite if I didn’t play that out with my film choices,” he begins. “I think the issue with Star Wars is that when you sign up to it, it envelops almost every part of who you are.

“The commitment is huge, and the schedule is long, so even when you want to pull away from such a behemoth, it’s sometimes easier said than done.”

Regardless, Driver is now putting distance between himself and the most successful franchise in movie history. That’s probably wise, too, given the lukewarm reaction some of the more recent JJ Abrams spin-offs have received.

From Logan Lucky to BlackKkKlansman, through historical drama such as The Man Who Killed Don Quixote and The Last Duel, there is often the cornerstone of a true-life element that seems to trip Driver’s interest and consciousness in a way that the galaxy-wide reach of Star Wars just never will.

He proves this in the way he has embraced biopic crime film House of Gucci. Appearing opposite Lady Gaga, he plays Maurizio Gucci, impeccably so. He wraps a starring role in the luxurious opulence of the fashion house across a decade or so of high-rolling, high-profile living, which ultimately led to the businessman’s demise.

Driver will be hoping his high-risk strategy of diverse work projects doesn’t lead to a similar fall from grace.

From the stalls, it appears unlikely...

P : Are you beyond the Star Wars thing now or still very much in that world?

As ever, it’s a case of seeing what the future will bring, but whether I am there or not, Star Wars was and is still surreal. Personally, I've always been a fan of Star Wars.

I still feel in awe of having been part of the project and that will never change. I remember working very hard not to be distracted by the fact that I was walking next to Harrison Ford and just pretending that this was another acting job in a regular movie. That was a very hard thing.

P : Would you admit to feeling intimidated?

Intimidation comes in many different guises in life, and I think the longer you go on the more you accept it will always be there.

Certainly, being out of your comfort zone is a very important thing as an actor. You need to embody someone else to achieve the very basic principle of acting, so to be relaxed is almost to be doing a disservice to the art.

So I take that feeling of uncertainty and sometimes even fear as an important part of bringing everything together for a role. I like that feeling.

P : You said when you took the role of Kylo Ren that life off-set would “never be the same”. Has that proven to be the case?

Of course. I think if that hadn’t been the case then perhaps the whole project would have been a total failure.

It’s not changed my life in a bad way, or in a way where I feel I have lost a part of myself somewhere along the line, so in that respect I am content with how it’s played out and I don’t feel negatively impacted by what has obviously been a big elevation in my career, but I can see how that does happen to some people and it’s the risk you take when you put yourself in the spotlight.

P : So much has been said of House of Gucci and the magnitude of this project.

It is the backdrop of glamour, excess, arrogance and anger, which in many places is as sickly as it is stylish.

But it was the chance to really take myself back into another world, another era. That was the most exciting thing for me, and to explore the lives of these incredible, iconic people.

P : What was it like working opposite Lady Gaga?

She is an incredible talent and so adaptable across music, fashion, film. I don’t think there could have been anyone else more perfect for the role of Patrizia – it just fitted in so many ways.

P : Should we take this move into biopic territory as a shape of things to come for you?

I wouldn’t say that, but certainly I’d admit that this project resonated with me on so many different levels, and it’s the kind of movie where you know it has the potential to become something really elegant and special.

The reality is, probably only one in 10 of these projects end up coming out in the way you imagine. There will be a handful that simply fail, another few that work in places but overall leave you feeling a bit cheated. However, once in a while you will get something that matches up to the promise, and when I saw the rest of the cast, I just knew it was going to be one of those occasions.”

P : How important is this movie to you?

They’re all important! This one feels different – it feels like I have drawn a line in the sand, and you only have to look at the cast to realise how strong this is.

P : So, what was your first screen role?

My first job was on something called The Unusuals which was an episodic cop show. I was alongside Jeremy Renner and Amber Tamblyn. I didn’t play a bad guy as such; I was like a red herring where I was suspected of being the guy who did it and you were supposed to think that he did it… but it turned out that it wasn’t me.

P : Is it true that before you went into acting you started a ‘Fight Club’?

Yeah [laughs]. That actually is true. It comes a lot with being bored growing up in Indiana where there wasn’t really much to do and you’re pretty much making stuff up as you go along. It seemed like a really good idea, to fight your friends, we got hurt but no-one ever got seriously hurt – nothing really bad.

I never went to the hospital after a fight, they were just friendly neighbourhood fights where kids would ride past on their bikes and we would recruit them into our club, but it was optional – we didn’t just go up and start hitting people.

My friend Noah had a house which was right behind an event space called: ‘Celebrations Unlimited’ which could be rented out for birthdays and things like that.

Behind that was a big field, although in my mind it was big but in reality, it was quite small. So we would go back there once it would go dark and fight each other.

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P : And you got into films like Fight Club and also the work of Martin Scorsese at a pretty young age, didn’t you...?

Yeah, it was all around that age, I mean high school in pretty formative and because, like I said, there wasn’t a huge amount to do so you had to entertain yourself.

When we moved to Indiana, we lived with my grandparents, and my grandfather would have these videotapes, where he would put the tape over the tab so he could record new stuff onto them.

He would record stuff for my sister and I to watch, but he wouldn’t actually want us to watch Die Hard 2, so he would wait until it was on TNT and then record the edited version. He had about 500 or so videotapes and on each of those, there were about five movies.

So, on one tape he would have recorded True Grit and then put a description of the movie. This gave me the impression that adults were fond of movies and thought they were really important, and movies have always been kind of a touchstone throughout my life and that got me interested in them.

But as I say, it really didn’t seem like a realistic job or certainly, I had absolutely no idea when living and growing up in Indiana, how to get involved in this industry. A Blockbuster or Hollywood Video was really my connection to the world.

P : You had a spell in the Marines first...

It was October after 9/11 and me and all my friends were all saying that were going to join. However, I was the only one who actually did because this is what happens when you have a big group of guys together – the IQ goes through the floor and all you get is a series of macho grunts after one guy saying that he has a plan and the next one follows it and everybody else just leaves him to it [laughs].

I was in by February of 2002 because I had already just made up my mind that I was going to do it. I joined so fast that the person recruiting me was wondering why I was so eager to get in – wondering if I was on the run from the police. But there were a series of things that happened surrounding that, it wasn’t that straightforward.

Joining the Marines was certainly a sense of patriotism and duty, but it was also a reflection of my feeling aimless and that I wasn’t doing anything, and I wanted to have something that I didn’t have, which was a sense of purpose. So, I guess that it was a decision borne out of all of those things which came at once.

P : Have you taken anything from the military into civilian life?

Sure. I mean, like, as an actor, you have a role and you have to know that role within your team and you have a mission to accomplish which is bigger than any one person. If you don’t do your job, then someone else won’t be able to do their job as well as they could.

It’s about being led by a person – or in my case now, a director – and when they know that what you are doing feels relevant and active, and also has a purpose.

When they don’t then it feels like a complete waste of resources, as well as unnecessary and dangerous.

It really takes the pressure off because I am so used to working in a team, a cohesive unit and not thinking that one particular way is my way of working and everyone else has to fall in line. There is a bigger picture which has nothing to do with any of us which we are working towards. But all of it, such as the self-discipline and the maintenance are similar.

Oh and the small matter that one career really is life and death, while the other you are pretending that they are life and death – but the work ethic is the same!

Danny Bowman

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LIFESTYLE INTERVIEW | MARLON DU TOIT

LE CHASSEUR D'IMAGES Marlon Du Toit est guide professionnel de safari, photographe animalier et ambassadeur de Panerai.

Il nous a partagé sa passion.

Propos recueillis par David Bail

PREMIUM : Qu’est ce qui a déclenché chez vous cette passion pour la vie sauvage ?

Mon père était un photographe animalier passionné. Il possédait une petite société de safari quand j'étais plus jeune, ce qui signifie que j'avais de nombreuses occasions de me rendre dans la nature pour le rejoindre. J'ai grandi avec un appareil photo à la main pour photographier la vie sauvage, principalement à Kruger (Ndlr : le Parc national Kruger en Afrique du Sud). C'était tout ce que je voulais faire quand j'étais enfant - être dans la nature avec ces animaux que j'aimais tant.

PREMIUM : Vous devez être un guide très demandé, comment peut-on partir en safari avec vous ?

Je voyage dans le monde entier mais j'essaie de concentrer l'essentiel de mes voyages sur l'Afrique. Les destinations africaines habituelles sont l'Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe, la Zambie, la Tanzanie et le Kenya. Au niveau international, j'aime beaucoup le Pantanal au Brésil et les parcs nationaux en Inde, comme Ranthambore. Je recherche et photographie également les léopards des neiges dans l'Himalaya.

La majorité de mes clients viennent des États-Unis, suivis par la Grande-Bretagne. Je reçois aussi des Européens et un bon nombre d'Australiens.

Ces expériences combinent une rencontre authentique avec la nature, avec un peu de luxe et de confort. Vous pouvez vous retrouver dans un lodge de luxe 5 étoiles, ou peut-être dans une petite tente en toile sur les rives du Zambèze. Je veille à ce que tous les besoins soient satisfaits et à ce que mes hôtes soient à l'aise, mais les expériences sauvages impliquent souvent la visite de destinations éloignées où le luxe traditionnel des safaris est laissé de côté. C'est une rencontre étonnante qui réveille l'âme avec la nature dans des habitats sauvages.

Pour me rejoindre dans ces aventures, il suffit de me contacter directement pour parler de l'expérience qui vous convient le mieux et de vos besoins.

PREMIUM : Quels sont les animaux les plus difficiles à observer ?

C'est une excellente question, qui suppose deux réponses différentes. Certains animaux sont tout simplement incroyablement rares. Prenez le léopard des neiges par exemple, en trouver un est vraiment une expérience très spéciale.

J'ai suivi cet animal pendant 10 jours, en le cherchant toute la journée, pour finalement en apercevoir un au fin fond de l'Himalaya. Le terrain est incroyablement difficile et il faisait un froid glacial.

Ensuite, prenez un animal comme le léopard, bien qu'ils soient abondants et répandus, ils sont par nature timides et insaisissables, très difficile à trouver. Le plus souvent, les léopards s'enfuient si vous les dérangez. Pour les voir, vous devez vous assurer de visiter les bonnes régions en compagnie d'experts qualifiés qui savent où les trouver. La recherche de ces grands félins est une expérience passionnante. Difficile à expliquer avec des mots.

PREMIUM : Avez-vous déjà mis votre vie en péril en les observant ?

Je suis toujours prudent lorsque je suis en compagnie d'animaux dangereux tels que l'éléphant, le lion, le buffle, l'hippopotame, etc. Il est important de tenir compte de leur bien-être et de les traiter avec respect. Tant que j'opère depuis un véhicule, tout va bien, mais c'est lorsque je photographie depuis le sol, les yeux dans les yeux avec ces animaux, que je dois être encore plus prudent. Il y a un risque d'attaque ou de stress pour l'animal si je ne suis pas prudent. Je dois également être conscient des dangers tels que les serpents, les scorpions, des choses auxquelles on ne pense pas toujours. Mais la récompense est grande et compense largement ces risques.

PREMIUM : Quel est le plus beau moment que vous avez vécu avec ce métier ?

La recherche de léopards des neiges dans l'Himalaya indien, c'était incroyable. Une des expériences les plus PREMIUM 30

dures de ma vie. Vivre dans les maisons des villageois locaux, sans bain ni douche pendant 10 jours. Le 9ème jour, nous avons vu un léopard, si loin que je n'ai même pas pu prendre de photo. Mais cette expérience a changé ma vie et j'ai hâte d'y retourner ! Cela peut sembler fou de traverser tout ça sans même prendre une photo. Mais c'est ce défi qui rend l'expérience si spéciale et qui me donne encore plus de raisons d'y retourner.

PREMIUM : Comment êtes-vous devenu un ambassadeur de Panerai ? Qu'est-ce que signifie l'horlogerie pour vous ?

J'ai entendu parler de Panerai pour la première fois en 2009 par un de mes amis et invité, lui-même collectionneur avide de montres Panerai. J'ai appris à connaître l'histoire de la marque et, depuis, je suis tombé amoureux de tout ce qu'elle représente. Je sais que Panerai se concentre davantage sur l'océan, mais les montres sont tout aussi à l'aise dans les régions sauvages d'Afrique, je peux vous l'assurer.

C'est pourquoi j'adore changer les bracelets. Le cuir marron sur une submersible en titane est incroyable en safari, il est tout à fait adapté. J'ai rencontré Panerai en Afrique du Sud en 2019, et depuis lors, nous sommes partenaires. Je ne peux pas être plus heureux, travailler avec Panerai est un rêve devenu réalité !

Il y a des raisons évidentes, mais c'est aussi pour moi un rappel à ce que je fais, et que mon temps a de la valeur.

Panerai pense que vous devez "posséder votre temps". Ma montre, chaque fois que je la regarde, que je l'utilise, que je la mets à mon poignet, me donne envie de voyager, de travailler plus dur, de découvrir de nouvelles destinations, d'être un homme meilleur, un meilleur père, un meilleur mari. Je ne peux pas l'expliquer, mais c'est plus qu'une simple montre. Pour moi, Panerai est un style de vie. Elle me rappelle mes capacités intérieures, que je peux rêver plus grand et me pousser à faire de plus grandes choses.

C'est ce qu'elle signifie pour moi. Cela va certainement audelà du simple fait de porter une montre.

L’HÔTEL DES VENTES DU LUXEMBOURG

DIMANCHE 05.12.2021 | 14H30 LIFESTYLE AUCTION GRANDE JOAILLERIE, MONTRES DE COLLECTION ET BAGAGERIE DE LUXE Grace à vous, Lux-Auction est la maison de vente aux enchères Luxembourgeoise de référence pour les montres vintages et modernes ainsi que dans les grands cru de vin de prestige. Vous détenez peut-être notre prochain record !

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Adrien Denoyelle, expert agréé par la C.E.C.O.A (Chambre Européenne Des Experts Conseil en Œuvres d’Art) vous propose d’estimer gratuitement sur RDV vos objets d’Art et bijoux.

Lieu de vente et d’exposition de 400 m2 : 6, rue Pierre Risch L-5450 Stadtbredimus, LUXEMBOURG | info@lux-auction.com

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LIFESTYLE

PSYCHOLOGIE | PRÉPARATION MENTALE

UN MENTAL D'ACIER Dans un monde toujours plus en quête de performance, la préparation mentale est un puissant outil de transformation qui aide athlètes, managers et dirigeants à gérer leurs émotions et optimiser leurs ressources mentales. Échanges avec David Sensiquet, fondateur du cabinet Sensi-Coaching. Par Anne Ciancanelli

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elon sa définition, la Préparation Mentale est « un entraînement qui consiste à développer les habiletés mentales et cognitives dans l’objectif d’optimiser la performance personnelle (ou collective) du (des) sportif(s) tout en favorisant le plaisir de la pratique et l’autonomie ». « Elle permet d’accéder à ses ressources et de gagner dans sa tête avant de réaliser la performance dans la réalité. » La Préparation Mentale est la partie psychologique (versant psychoaffectif) de la préparation d'un athlète compétiteur. Elle s’inscrit au même titre que le développement des qualités physiques et des habiletés technico-tactiques ou physiques car c’est bien le mental qui va déterminer de quelle manière le sportif va tolérer la douleur et la fatigue, va réussir à rester attentif, va gérer son aptitude à renverser une situation défavorable, et va gérer la pression. Il a d’ailleurs été scientifiquement prouvé que de combiner un entraînement physique et une Préparation Mentale permettait d’accélérer considérablement l’évolution positive de la performance : le sportif a une progression plus rapide.

Depuis quelques années, cette puissante trousse à outils (encore trop méconnue) qu’est la préparation mentale apporte également aux managers et dirigeants des méthodologies pour mieux gérer les enjeux auxquels ils sont confrontés dans leur métier et les accompagne dans un savoir mieux-être.

DANS QUELLE(S) SITUATION(S) FAIRE APPEL AU COACHING MENTAL ?

Dans le sport, nous parlons de Préparation Mentale/Coaching Mental. Mais dans le monde de l’entreprise, le terme n’est pas encore complètement banalisé, nous parlons plus facilement de « Coaching » au sens large, à l’inverse des pays anglo-saxons, où le Coaching Mental est reconnu et considéré comme un réel atout chez les leaders d’entreprise.

Le Coaching permet d’accompagner les changements, d’acquérir une meilleure maîtrise de soi, d’élever son potentiel, de gérer son stress, ses émotions et les conflits, d’améliorer la prise de parole en public, d’affirmer son leadership, de motiver ses collaborateurs...

Grâce au Coaching, les managers et les dirigeants pourront mieux répondre aux situations difficiles, délicates, parfois même bloquées et ainsi tirer le meilleur d’eux-mêmes. À savoir que chaque accompagnement est spécifique et différent selon la personne, sa demande, sa situation, ses objectifs, ses besoins.

Le coach de manager et dirigeant est un architecte qui apporte au Décideur un espace de travail comportant un maximum de portes sur différents changements dans sa manière de diriger. Lui seul décidera de franchir ou non une ou plusieurs de ces portes. Lui seul dessinera ce qui se trouve derrière.

ÉTUDES DE CAS

POUR QUI ?

La Préparation Mentale s’adresse en priorité aux sportifs amateurs ou professionnels. Mais actuellement le monde de l’entreprise impose les mêmes exigences que le monde du sport de haut niveau : performance, gestion du stress, gestion des conflits, atteinte des objectifs... d’où le besoin d’accompagnement des managers et des dirigeants. Dans mon approche avec ces derniers, j’emploie plus le terme de Coaching. Grâce à mes formations en hypnose Ericksonienne, en Sophrologie, en PNL (Programmation Neuro-linguistique) ; je dispose d’un large choix d’outils que j’utilise dans l’accompagnement des sportifs, managers ou dirigeants.

COMMENT CELA S’APPLIQUE-T-IL EN ENTREPRISE ?

Dans le milieu de l’entreprise, les outils utilisés en Préparation Mentale des sportifs sont aussi efficaces et adaptés dans l’accompagnement de managers et de dirigeants. Les maux et les causes de la sous-performance des sportifs de haut niveau sont souvent identiques aux maux auxquels sont confrontés les leaders d’entreprise au quotidien. Les méthodes employées chez les sportifs peuvent être mises en œuvre dans pratiquement toutes les situations professionnelles.

Lorsque je rencontre des managers ou des dirigeants, j’évoque facilement l’exemple d’un ordinateur ; celui-ci peut être le plus performant des ordinateurs, doté du meilleur processeur, avec les derniers logiciels du marché, et bien, si UN virus informatique venait à entrer dans le système, alors tout pourrait être remis en question : l’efficacité, la rapidité, voire l’utilité même de cet ordinateur. Tous les moyens auraient beau être mis en œuvre et déployés, rien n’y ferait, ceux-ci seraient inefficaces ; l’ordinateur ne pourrait plus fonctionner correctement. Réaliser qu’il y a un virus qui altère le bon fonctionnement de l’ordinateur, le détecter, l’enlever et ensuite effectuer une mise à jour permet de relancer le système et rend à nouveau l’ordinateur rapide, performant et efficace. Le coaché assimile des faits, développe de nouvelles compétences et adopte de nouveaux comportements qui ne lui ont pas été imposés mais qu’il a découvert de l’intérieur, stimulé par le coaching. Le coaching s’intéresse aux possibilités futures, et non aux erreurs passées.

J’ai accompagné des sportifs professionnels lors de l’arrêt de championnats dû au Covid. Le fait de ne plus s’entraîner et de ne plus jouer les ont amenés à se poser de nombreuses questions sur leur sport, qui est à la fois leur passion et leur métier. Certains d’entre eux sont même allés jusqu’à envisager une reconversion. Le peu ou le pas de visibilité de reprise a alimenté un état de stress nouveau auquel aucun sportif au monde n’avait été confronté auparavant.

Par la suite, la reprise des entraînements avec les nombreux gestes barrières, les nombreux tests PCR à fournir et l’absence de public ont également laissé des traces chez les athlètes.

Face à un tel désarroi et de telles inquiétudes, j’ai accompagné les athlètes qui m’ont sollicité dans cette période compliquée. J’ai essentiellement travaillé avec eux sur leur confiance en soi, leur motivation et leur anxiété. Nos outils en hypnose, en sophrologie et en PNL ont permis de répondre efficacement aux nombreuses demandes. Malgré l’inactivité ou le peu d’activité sportive des athlètes, l’objectif majeur a toujours été de les préparer à la reprise pour être au top mentalement le jour J. Le monde du sport n’a pas été le seul touché par les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid, le monde de l’entreprise a également été confronté à de nouvelles problématiques. Certains départements de société ont été mis à mal : la non-activité, le télétravail, les mesures sanitaires imposées et le peu de visibilité sur leur business ont engendré des conséquences importantes chez les managers et dirigeants. En peu de temps, ils ont dû repenser leur organisation et gérer un nouveau fonctionnement au sein de leur entreprise afin de faire face à cette situation inédite. Tous ces nouveaux paramètres sont venus rajouter du stress, des tensions et des angoisses supplémentaires. Grâce aux outils proposés, les managers et dirigeants ont pu aborder la gestion de leur quotidien avec une plus grande sérénité. J’ai également proposé de la sophrologie en entreprise pour accompagner l’ensemble des collaborateurs. Le dirigeant d’entreprise en s’ouvrant et en ouvrant son entreprise au Coaching élargit grandement ses possibilités de performance, pour lui et ses collaborateurs.

À PROPOS DE DAVID SENSIQUET

Après avoir occupé durant une vingtaine d’années différents postes à responsabilités, riches d’enseignements dans le monde l’entreprise, il a pris conscience que son épanouissement dans le travail était ailleurs. Aujourd’hui hypnothérapeute, praticien en PNL et en Sophrologie, conférencier, fondateur du Cabinet Sensi-Coaching, mais aussi passionné de sport depuis sa tendre enfance, le métier de Préparateur Mental et le Coaching sont devenus pour lui une évidence, un choix de cœur et de valeurs. www.sensi-coaching.com

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LIFESTYLE

ÉVÉNEMENT | EXPO 2020 DUBAÏ

CAP SUR DUBAÏ

Photo : GIE LUX @ expo 2020 - Keller Fotografie

Reculée d’un an tout en conservant son précieux intitulé, l'exposition universelle de Dubaï 2020 accueille 191 pays de toute la planète depuis octobre dernier, et ce jusqu’au 31 mars 2022. La première Exposition Universelle depuis l’arrêt forcé par la pandémie se devait être pleine de promesses. Le Luxembourg prouve fièrement qu'il est "plein de ressources".

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Photo : GIE LUX @ expo 2020 - Amir Maljai

LIFESTYLE

vec son thème "Connecting Minds, Creating the Future" (Connecter les esprits, construire l’avenir), un "lien" entre les peuples, les pays, les cultures et les idées que la pandémie a rompu semble enfin se retisser. Cette exposition pharaonique est aussi une occasion donnée pour faire rayonner le Luxembourg dans le monde entier.

Son Pavillon a été soigneusement conçu pour être un espace qui promeut l'économie, le tourisme et la culture du Luxembourg.

PARTENARIAT DE LONGUE DATE Depuis sa première participation recommandée par la Chambre de Commerce à une Exposition Universelle en 1851 à Hyde Park (Londres) au Crystal Palace, le Luxembourg a été présent à chaque fois que le thème de l'exposition correspondait parfaitement à son ADN. Dubaï est la 24e participation du Grand-Duché à une Exposition Universelle, dont l'existence remonte à la Grande Exposition tenue à Londres en 1851. L'Expo 2020 de Dubaï ne fera pas exception. La participation du Luxembourg à cet événement prendra de l'ampleur en tant que vitrine unique au cours de 173 jours pour montrer au monde comment le Luxembourg a continuellement réussi à se réinventer, et comment cela a bénéficié à tous ses partenaires. En décembre 2016, la Chambre de Commerce du Luxembourg a décidé de rejoindre cette aventure en devenant partenaire du Partenariat Public Privé en charge de la conception, de la construction et de l'exploitation de la présence luxembourgeoise. En plus de sa contribution financière au sein du GIE, et conformément à la stratégie de promotion économique qui réunit de multiples acteurs sous la bannière "Trade & Invest", la Chambre de commerce entend organiser un programme économique pour ses ressortissants pendant l'Exposition Universelle, comme elle l'a fait à Shanghai en 2010.

Le gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, par l'intermédiaire du ministère de l'Économie et du ministère de la Mobilité et des Travaux publics, s'est associé à la Chambre de Commerce du Luxembourg, à POST et à SES pour mettre en œuvre la présence du Luxembourg à l'Expo 2020 de Dubaï.

S'AFFIRMER SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE Le Luxembourg a réussi à transformer son économie au cours des dernières décennies du XXe siècle, passant d'une économie fortement dépendante de l'acier à l'un des principaux centres bancaires et financiers euro-

péens. Aujourd'hui, le Luxembourg considère l'activité spatiale comme l'un de ses futurs moteurs de développement économique et de prospérité. En moins de trois décennies, le secteur de l’ICT représente plus de 8% du PIB du Luxembourg et celui de l'espace et des satellites représente désormais près de 2 %. Les objectifs de cette participation seront de faire connaître le Luxembourg, de promouvoir ses valeurs d'ouverture, de dynamisme et de fiabilité, ainsi que de présenter le Luxembourg comme un pays concentré sur la recherche de solutions aux défis de l'avenir. "L'Expo 2020 Dubaï est le terrain idéal afin de raconter l'histoire de notre pays et de montrer au monde entier comment nous avons réussi à nous réinventer tout au long de notre histoire et quelle est notre vision pour l'avenir et les générations futures.

Selon notre nouvelle revendication nationale, "we will make Expo 2020 Dubai happen"."

UN PAVILLON DESIGN Il va sans dire que l’ensemble des nations représentées ont fait preuve de créativité et de certaines prouesses pour donner vie et bâtir leur projet. "Resourceful Luxembourg" (Le Luxembourg, plein de ressources), voici le thème si représentatif du pavillon du Luxembourg à l'Expo 2020 Dubaï. Étendue sur 3,650 m2 et 3 étages, la conception du pavillon est basée sur l'idée du ruban de Möbius, une forme infinie qui symbolise l'ouverture et le dynamisme du pays. Réalisé par le cabinet Metaform Architects, sa silhouette, à l’image de l’économie circulaire, symbolise l’ouverture et le dynamisme du pays. "Notre principale inspiration pour la conception du pavillon vient de notre désir de transmettre un véritable reflet de l'histoire, du présent et de l'avenir du Luxembourg tout en présentant les valeurs du pays : petit mais ambitieux, intrigant tout en rassurant, et surtout généreux et ouvert. Quelle meilleure inspiration qu'un ruban/ boucle de Möbius, une surface unique tordue sans début ni fin, symbolisant l'infini et, surtout, l'économie circulaire et la diversité réunies en une seule entité. "Autre originalité, du point le plus haut du pavillon, les visiteurs peuvent choisir de descendre au rez-de-chaussée par des escaliers ou un toboggan géant, un clin d'œil à la « Schueberfouer », la foire traditionnelle du Luxembourg qui remonte à 1340."

LA GASTRONOMIE Au niveau local et régional, la réputation gastronomique du Luxembourg n’est plus à faire. C’est également cette culture qui est valorisée sur le Pavillon. En son sein, on PREMIUM 36

retrouve le restaurant appelé Schengen Lounge, belle référence à son accord historique découlant sur l’ouverture de frontières, mais aussi zone vinicole emblématique du pays. Le Pavillon luxembourgeois est d’ailleurs l’un des très rares pavillons de l’EXPO 2020 de Dubaï à avoir un chef étoilé au Michelin. C’est le chef luxembourgeois Kim Kevin de Dood, principal chef exécutif du restaurant Saint-Pierre à Singapour, qui dirige le Schengen Lounge, et propose une cuisine fusion mettant en valeur l’excellence du Luxembourg dans ce domaine tout en reflétant sa diversité. À ses côtés, 31 étudiants de l’École d’Hôtellerie et de Tourisme du Luxembourg – EHTL, et 4 chefs invités : Archibald De Prince, cuisinier et sous-chef à la Distillerie du Château de Bourglinster ; Clovis DeGrave, chef et propriétaire de l’Hostellerie du Grünewald au Luxembourg ; Caroline Esch, chef et propriétaire de l’Eden Rose Pavilion à Kayl ; Aurélien Fontaine, le cuisinier et le chef de fête du Traiteur Niessen à Troisvierges. Évidemment, l’offre gastronomique du Pavillon fait la promotion de la culture vinicole du pays.

Sur la carte du restaurant Schengen Lounge, on retrouve une sélection spéciale de vins et de crémants luxembourgeois - en collaboration avec l'Institut Viti-Vinicole tous sélectionnés à partir d’une dégustation à l’aveugle des produits de plus de 30 producteurs et d’une centaine de vins et crémants. On peut ainsi y déguster l’Auxerrois 2018 du Domaine Thill, le Pinot Blanc 2018 Molaris du Clos Mon Vieux Moulin – DUHR-Frères, le Pinot Gris 2018 Puits d’Or du Domaine Madame Aly Duhr, le Riesling 2017 Ahn Palmberg,des Caves Berna, le Pinot Noir 2018, du Domaine viticole Krier-Bisenius et le Crémant Cuvée Spéciale Blanc de Noirs, de Pundel Vins Purs.

LE MADE IN LUXEMBOURG Selon les derniers chiffres, 40 000 PME emploient 229 000 personnes au Luxembourg. Puisque l’ambition et la mission d’une telle exposition sont de faire rayonner un pays et son savoir-faire, le Grand-Duché a organisé une semaine Made in Luxembourg du 31 octobre au 6 novembre. On retrouve exposants et partenaires représentatifs des différentes compétences du pays : Aerodesign, artistes et créatrices de produits (meubles, déco, objets publicitaires, etc) réalisés à partir de pièces d'avions originales, Gold&Wood, marque de lunetterie haut de gamme mondialement reconnue et fabriquant artisanalement, les joailliers Schroeders et Fabienne Belnou, ainsi que Smell Marketing qui a créé - sur mesure - la signature olfactive du Luxembourg pour son Pavillon.

Photo : GIE LUX @ expo 2020 - Amir Maljai

Aerodesign, bureau Mirage III

Gold&Wood, lunettes Vanessa Azar

Photo : GIE LUX @ expo 2020 - Amir Maljai

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Photo : GIE LUX @ expo 2020

Photo : GIE LUX @ Expo 2020 - Keller Fotografie

LE MAGAZINE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES

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ÉVÉNEMENT | CALENDRIER PREMIUM 2022

ÎCONES ET TAPIS ROUGE Les personnages féminins qui ont marqué le cinéma, c'est le thème choisi par le photographe Moja pour le calendrier Premium 2022.

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CRÉDITS Photographer : MOJA, Stylist : Cassandre Lebrun, Lighting : broncolor.swiss, Fashion Designers : Danilo Forestieri, Isabel Fargnoli, Models : Sara Croce, Laura Marosi, Lidia Corja, Maylin Aguirre, Alicja Ruchala, Heidi Lushtaku, Isabel Fargnoli, Special thanks to : Teresa Gerardin for her beautiful villa

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Monsieur DAB X Burberry moto Limitée en 20 exemplaires, cette superbe moto électrique au design contemporain est réalisée en collaboration avec la maison de luxe Burberry. Fabriqués à partir de cuir italien monogrammé, le siège et les poignées du Concept-E RS sont rembourrés selon les normes Burberry. La carrosserie, la lunette avant et les roues affichent l’identité visuelle de Burberry. 29900€

Polar Grit X Pro Titan noir montre multisport Alliant solidité et légèreté, cette montre multisport outdoor offre un design premium, des fonctionnalités d'entraînement haut de gamme et le potentiel de l'application de fitness ultime, Polar Flow. Elle est dotée d'un GPS intégré, d'une boussole et d'un altimètre en mode entraînement, ainsi que des fonctions exclusives Polar Smart Coaching qui vous préparent à vos prochaines aventures. 599€ (Chez Freelander's)

Stil-Fit rameur Flow-One (couleur walnut) En collaboration avec WaterRower, ce rameur simule parfaitement l'aviron. La résistance est générée par une hélice dans le réservoir. Il est commandé via un écran tactile pourvu d'un ordinateur d'entraînement.

2699€ (Chez Freelander's)

Off-White High Vulcanized Sneakers Les baskets Vulcanized, l'un des modèles les plus emblématiques d'Off-White, sont mises à jour en une silhouette haute. Instantanément reconnaissable grâce à leur patch Arrow et leur étiquette Zip Tie, cette version est présentée en coloris blanc et rouge et finie avec des détails rayés Diag sur la semelle. 490€ Polaroid X Keith Haring Série limitée du Now de Polaroid en collaboration avec Keith Haring. « Inspirée par un esprit partagé de créativité démocratique », explique la marque, « la collection honore l’esprit pionnier de Keith Haring en rendant son art accessible à tous. » Haring photographiait souvent son art et lui-même sur des pellicules Polaroid au sommet de sa carrière.

De quoi s’inspirer pour créer vos propres œuvres avec la collection.

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Montblanc Meisterstück Around The World in 80 Days La plume faite à la main du Meisterstück Around The World in 80 Days Édition Solitaire est en or massif 18 K bicolore, avec une partie rhodiée et une autre couleur champagne. En référence au premier roman de Jules Verne, Cinq Semaines en ballon, la montgolfière gravée sur la plume rend hommage à l’esprit aventurier de cet auteur. On peut également y voir les dates marquant les 18 jours du voyage de Phileas Fogg entre Londres et Bombay (02/10-20/10), qui constituent la première partie de ce périple autour du monde. 1790€

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SAVEURS

Photo DR

CIGARES | SÉLECTION

SMOKING SUITS

C'est le moment de se faire plaisir avec un bon cigare et la sélection Premium de Zito Gomes de la boutique Liberté 56.

1. PDR Roasted Coffee Ce cigare est le coup de coeur d'Isabel, la femme de Zito Gomes. C'est elle qui commande ces cigares doux aromatisés au café, mais après les avoir goûtés, Zito en demandera finalement l’exclusivité pour le Luxembourg. Un an plus tard, le cigare PDR Roasted Coffee est en tête des ventes avec la Furia, 1ère exclusivité de Zito.

Notre conseil : un super cigare pour partager avec des amis autour d’un café ou d'un rhum sucré.

4. Furia Megaera Ce cigare originaire du Nicaragua, délivre une puissance moyenne avec des épices bien équilibrées. Le nom de la ligne rend hommage au mythe grec des « Furies » du monde souterrain. Existe en trois modules différents : « Alecto », « Magaera » et « Tisiphone » dont les bagues ont été remplacées par des bouts de fil de laine ; chaque module a sa couleur. C'est l’exclusivité majeure de Liberté56 à retrouver chez tous leurs clients Horeca.

Notre conseil : un super cigare pour l’apéritif ou en soirée.

2. Arturo Fuente Opus X 20 anniversary Cette série de cigares dominicains très rares a été créee dans les années 1992 par Arturo Fuente. L'Opus X 20 anniversary est un cigare élégant et parfait qui démontre toute l'ampleur du travail d’excellence de Fuente.

Bien que son accès soit limité en Europe, il est disponible en 4 modules différents : robusto/toro/pyramide et Torpédo.

5. Davidoff Grand Cru Robusto et Toro Une excellente Vitole de Davidoff avec un excellent tirage et une puissance de doux/moyen à moyen. Ce cigare intéressera surtout les amateurs de cubains (Cohiba Robusto ou Siglo Vl). Davidoff est une expérience à faire dans le monde des cigares où chaque amateur y trouvera son module préféré.

Notre conseil : un super cigare pour l'après-midi ou après le dîner.

3. Arturo Fuente Gran Reserva Rothschilds Des petits robustos parfaits pour un après-midi relax autour d’un dessert salé ou bien d’un rhum pas trop sucré. Existent en deux différents modules : Nature et Maduro établis en petite production. Une nouvelle preuve de l’excellence de Fuente.

6. Inca Rojo Corona Ces nouveaux cigares d’origine Péruvienne au goût assez atypique sont surprenants.

Notre conseil : à découvrir avec un café sur la terrasse de Liberté56 par exemple...

Chez Liberté 56, 56 Aenue de la Liberté à Luxembourg PREMIUM 50

SAVEURS

CHAMPAGNE

BOUTEILLES | SÉLECTION

LIQUID ASSETS À l'approche des fêtes de fin d'année et de ses belles tablées, Premium a dressé sa liste des plus belles bouteilles de champagne et spiritueux. De quoi combler les amateurs de bons breuvages.

La Grande Dame Veuve Clicquot X Yayoi Kusama L’iconique artiste japonaise Yayoi Kusama imagine une création unique pour la Maison Veuve Clicquot, qui célèbre son nouveau millésime, La Grande Dame 2012.

Cette création originale est un hommage à l’emblématique « grande dame de la Champagne », Madame Clicquot. Yayoi Kusama s’inspire de ses signatures emblématiques, les pois et la fleur, pour réinterpréter le nouvel étui et le flacon.

Cette fleur symbolise ses notes florales, évoque la puissance et la délicatesse de cette cuvée, ainsi que l’esprit visionnaire et la détermination de Madame Clicquot.

Chacune des 100 éditions est numérotée et habille La Grande Dame 2012 en Magnum.

Prix conseillé : 190€

LIQUEUR

COGNAC

PROSECCO

WHISKY

Cuir Lointain de H. Theoria H.THEORIA assemble les arômes, chahute les sens, distille et compose des histoires de liqueurs inédites, personnelles et follement aromatiques. Liquides, pigmentés, évocateurs. Dans ces jus d’un genre original, sensible et sophistiqué, le nez et la bouche font un pacte audacieux, à la recherche d’arômes intrigants. Chaque note convoque mille images.D’abord, les notes encaustiques du chêne américain, aussitôt désarmées par le goût miellé de l'orange qui se mêle au jasmin et au rooibos. Rondeur ancienne et patinée. Au nez, des notes de fruits cuits, tanniques et agrestes. En bouche, une longueur boisée couplée d’agrumes.

Prix conseillé : 60 euros

Louis XIII 40% de Remy Martin Dégustez les arômes du temps. Chaque carafe est l’accomplissement d’une vie pour des générations de maîtres de chai. LOUIS XIII est un assemblage complexe contenant jusqu’à 1 200 eaux-de-vie provenant exclusivement de Grande Champagne, le premier cru de cognac. Fabriquée en cristal depuis des générations, l’emblématique carafe LOUIS XIII est soufflée à la bouche par les plus grands maîtres-verriers. Avec des notes et des arômes évoquant la myrrhe, le miel, la rose séchée, la prune, le chèvrefeuille, la boîte à cigare, le cuir, la figue et le fruit de la passion, Louis XIII a le parfum des eaux-de-vie d’exception.

L’arôme du Temps.

Prix conseillé : 3150€

Gold Prosecco Doc Spumante Brut de Bottega Dans son élégante bouteille dorée, cet élégant Prosecco est un "Pétillant Glamour".

Conçu à partir de raisins Glera cueillis à la main, cultivés dans les collines de la province italienne de Treviso, il se distingue par sa brillance, sa couleur jaune paille et son perlage fin et persistant. Son bouquet est typique et raffiné avec des notes fruitées (pommes vertes, poires et agrumes) et florales (fleurs blanches, acacia, glycine et muguet), puis des notes de sauge et épicées sur la fin. Le goût est souple, harmonieux et élégant, avec un corps léger et une acidité vive mais équilibrée.

Prix conseillé : 18,51€ (drinx.lu)

Azuma Makoto X 18 ans d’âge de Glenmorangie en Edition Limitée L’iconique whisky 18 ans d’âge de Glenmorangie est au cœur d’une collaboration inédite entre la Maison écossaise et le sculpteur botanique Azuma Makoto.

Séduit par la richesse des notes florales de ce single malt qui s’expriment en bouche grâce à l’alliance des notes de chèvrefeuille, de pois de senteur, de jasmin et de géranium avec celles de fruits secs et du miel, l’artiste décida de réimaginer le whisky grâce au langage des fleurs. Azuma Makoto souhaitait que ce design apporte autant de joie que les délicieuses saveurs qui l’avaient inspiré.

Prix conseillé : 15€

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SAVEURS GASTRONOMIE | BRUNCH

SUPER BRUNCHS

Parce que le dimanche est fait pour se lever tard, profitez-en pour aller bruncher dans un endroit cool de la capitale.

LE ROYAL Un univers luxueux ouvre ses portes aux clients de l’espace restauration Amelys de l’Hôtel Le Royal, qui porte définitivement bien son nom. Et qui dit décor premium, dit mets de haute qualité pour une clientèle qui le vaut bien. Aussi plaisants pour les yeux que pour les papilles, ce sont des plats hauts en couleur qui sont fraîchement mis en assiette par des chefs talentueux, pour notre plus grand plaisir. Entre amis ou en famille, prenez le temps de bruncher au Royal, l’adresse en vaut le détour ! À partir de 12h30 12, Boulevard Royal à Luxembourg

LE PETIT BOHÈME

MAMA SHELTER

COME À LA MAISON

La nouvelle réussite de la Maison Mazelier, c’est elle ! Récemment ouverte sur deux étages à l'intérieur de Monoprix, la brasserie à la déco pop et funky vous propose d'alléchants brunchs sur-mesure chaque week-end. Jus frais pressés minute, oeufs Bénédicte, viennoiseries au choix et granola maison vous attendent à la carte. La recette de ce succès ? Des produits de saison issus des cultures de producteurs locaux, de la bonne humeur, et l’amour de la bonne cuisine, rien que ça !

Sur place, en salle et en terrasse, ou à emporter, selon les envies, c’est une carte en constant renouvellement à des prix plus que raisonnables que proposent Valentin et Maxime.

« Être heureux pour rendre les gens heureux », tels sont les mots du chef alsacien Jean-Erden Hurstel pour expliquer le succès de sa cuisine aux accents méditerranéens. Et dans les locaux luxembourgeois du restaurant déjà présent sur deux continents, la bonne humeur est certainement au rendez-vous. Quoi de mieux que de se détendre un dimanche, après une semaine chargée, autour d’un baby-foot ou d'un terrain de pétanque tout en partageant un brunch entre amis ? Ce rêve devient réalité au Mama Shelter, où une équipe rayonnante vous recevra avec le sourire pour un rendez-vous dominical mémorable.

Come à la maison, ce n’est définitivement pas un restaurant italien parmi tant d’autres. Dans son antre aux 49 couverts, Séverin Laface transmet avec amour les saveurs de son enfance qu’il chérit tant, héritées de son patrimoine familial et culturel calabrais. C’est un buffet grandeur nature qui attend les clients du restaurant chaque dimanche dès 11 heures.

Charcuterie, produits de la mer, pâtisseries et viennoiseries, fromages en tous genres... Absolument tout est fait main par et pour des amoureux de la bonne cuisine.

Bien plus qu’un client, vous deviendrez un membre de la famille, et chaque visite à Come à la maison est une expérience sociale et culinaire incomparable.

De 11H30 à 17H00 2, Place Guillaume II à Luxembourg

De 12h30 à 16h 2, Rue du Fort Niedergruenewald à Luxembourg

À partir de 11h 1, Rue Nicolas van Werveke à Luxembourg

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SUPER CHRONOMAT

TAKE CARE SOINS | ROUTINE

LA CRÈME DES STARS Photo : House 99

Photo : Hubimagery

Mais comment font les célébrités pour paraître moins que leur âge ?

Elles ont souvent recours à des routines redoutables.

JOUE-LA COMME BECKHAM

Gérer sa vie de famille, sa vie professionnelle et sa vie sentimentale n’est décidément pas de tout repos ! La superstar David Beckham en fait également les frais.

L’ancien joueur du Manchester United, aujourd'hui retraité, est sur tous les fronts : homme d'affaires passionné, il s’implique également dans son rôle de papa poule et de mari attentionné. Et pourtant, aucun signe de vieillesse ou de fatigue ne se lit sur son visage. Aurait-il plongé dans la fontaine de Jouvence ? En réalité, ce n’est que par les soins corporels que jure David Beckham. Acupuncture, massage des tissus profonds, cupping... tous ces soins ont pour but de délier les muscles, et de retrouver calme, sérénité et apaisement. Leurs effets sont d’ailleurs cliniquement prouvés ; après une séance, accompagnée d’une bonne nuit de sommeil réparatrice, le corps est comme vidé de son énergie négative, et cela se ressent sur les traits du visage.

Beckham prône donc un retour au naturel en matière de bien-être, à la portée de tous. À consommer (presque) sans modération !

SUN CREAM, WHAT ELSE ?

À 57 ans, l’acteur américain aux cheveux longs incarne pour beaucoup l’idée de la réussite. Travailleur acharné, acteur moult fois salué par la critique et père de 6 enfants, on en vient à se demander comment la fatigue ne se lit pas sur les traits de son visage ! La réponse est simple : il protège sa barrière cutanée afin d’en préserver l’élasticité, en employant des produits non nocifs et doux. Ce geste beauté n’est pas anodin, et accessible à tous. La peau subit des agressions extérieures quotidiennes (pollution, exposition au soleil, tabagisme et consommation d'alcool, stress...), et Brad Pitt en est pleinement conscient. C’est pourquoi il l’hydrate régulièrement grâce à des crèmes et sérums enrichis à l’acide hyaluronique, qui offrent à sa peau ce rendu si lisse, rebondi et éclatant. Adopter ce geste dans sa routine de soin visage, c’est l’étape clé pour un lifting rapide, efficace et fait maison !

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Photo : Shutterstock

BRAD SOUS ACIDE

Malgré sa notoriété à Hollywood, George Clooney est un homme simple. Sa routine anti-âge est probablement similaire à la vôtre : une bonne hydratation du visage, la réduction d’aliments sucrés, et, surtout, l’application d’une protection solaire à chaque saison !

Protéger sa peau des rayons à UV est le geste à adopter nécessairement pour anticiper et ralentir le vieillissement cutané, mais également pour limiter les facteurs de risque d’un cancer de la peau.

Faites comme George Clooney, dites adieu aux ridules indésirables en optant pour une crème solaire hydratante : votre peau ne vous remerciera jamais assez !

LIVING

ICÔNE | LA SAMARITAINE PARIS

VOYAGE INTEMPOREL

Ce bâtiment incontournable du paysage parisien, c’est une icône française ! Ancrée au cœur de la ville, dans un quartier en pleine mutation, la Samaritaine a un pied dans son passé Art Nouveau et Art Déco, et un autre dans la modernité. Après de longues années de rénovation, voici la nouvelle Samaritaine Paris Pont-Neuf, un lieu où se mêlent le chic de l’avenue Montaigne et le souffle contemporain du Marais, où se rencontrent une architecture historique grandiose et une extension contemporaine audacieuse. Par Annie Esch

P

lus qu’un espace de vente, la Samaritaine a été pensée comme un lieu de découvertes, de surprises et d’expériences où les clients peuvent repérer l’avant-garde de la création et goûter à la cuisine d’un jeune chef, s’offrir une pièce de luxe et déguster un espresso préparé par un barista expert, dénicher un bijou de créateur artisanal et se détendre au spa, rencontrer de jeunes artistes et discuter de l’architecture du lieu avec une guide historienne...

UNE ARCHITECTURE À LA FOIS HISTORIQUE ET CONTEMPORAINE Ici, c’est la Samaritaine Paris Pont-Neuf ! Une Madeleine de Proust des habitants qui ont grandi avec cette bâtisse iconique plantée au cœur de Paris, à la croisée entre la

bouillonnante rive droite et la bourgeoise rive gauche.

Quand Ernest Cognacq s’y installe en 1870, rejoint très vite par sa femme Marie-Louise Jaÿ, il en a tout de suite compris l’atout géographique. Ils commencent avec une échoppe au coin des rues de la Monnaie et du PontNeuf puis s’étendent petit à petit dans les boutiques mitoyennes. En 1910 est inauguré un bâtiment Art Nouveau signé Frantz Jourdain dont les ambitieux volumes, la structure métallique et les ornementations travaillées en font un chef d'œuvre du genre. Vient s’ajouter en 1928 un édifice Art Déco conçu par Henri Sauvage.

Des prouesses architecturales qui montrent bien la vision avant-gardiste du couple. La Samaritaine devient rapidement le lieu où l’on vient acheter les robes à la dernière mode, dîner au bien nommé Le Toupary ou tout simplement flâner et être vu. En 2005, pour des quesPREMIUM 58

tions de sécurité, la Samaritaine doit fermer ses portes.

Le groupe LVMH, son nouveau propriétaire, décide alors de lancer un ambitieux projet de rénovation qui s’inscrit dans la transformation de ce quartier parisien, devenu un poumon vert de la capitale, piétonnisé en partie, mais aussi une plateforme arty avec l’ouverture de nombreuses galeries. Aux édifices Art Nouveau et Art Déco d’origine entièrement restaurés a été adjoint, côté rue de Rivoli, une nouvelle construction moderne de l’agence d’architecture japonaise Sanaa. A l’intérieur, à côté d’un hôtel Cheval Blanc, de bureaux, de logements sociaux et d’une crèche, la renaissance de la Samaritaine, ce grand magasin parisien mythique, dont les 20 000 m2 ont été confiés au groupe DFS. Loin d’un espace fermé sur lui-même, la Samaritaine, ancrée dans la ville, est baignée de l’éclairage naturel qui filtre par plusieurs

points : la mythique verrière du bâtiment Art Nouveau (désormais appelé Pont-Neuf), les baies vitrées d’origine percées dans la structure Eiffel mais également deux nouveaux puits de lumière pensés par l’agence Sanaa. A l’intérieur, les espaces font écho au principe architectural, à la fois ancré dans son l’histoire et tourné vers l’avenir. Ainsi côté Pont-Neuf : une esthétique chic et raffinée, sol en terrazzo, ferronnerie repeinte en grise et détails Art Déco et Art Nouveau pour accueillir les grands noms du luxe ; côté rue de Rivoli : une modernité au style industriel avec une proposition plus urbaine.

5 GESTES ARCHITECTURAUX Des laves émaillées sur l’édifice Art Nouveau aux prouesses techniques du nouveau bâtiment, retour sur cinq éléments incontournables de la Samaritaine.

La verrière et sa structure Eiffel Porté par une ossature métallique très visuelle, cet élément d’architecture spectaculaire qui date de 1907 a demandé un soin particulier pour sa restauration. Après avoir été modifié, même caché au fil du temps, le toit rectangulaire vitré d’une emprise de 37 m par 20 m retrouve sa forme et ses couleurs d’origine choisies par Francis Jourdain. Seule concession moderne : le verre électrochrome qui se teint en fonction de la luminosité.

La fresque des paons Avec 3,5 mètres de haut et 115 mètres de long, cette peinture qui entoure la verrière est considérée comme l'un des chefs d’oeuvre de l’Art Nouveau. Signée Francis Jourdain, fils de l’architecte du bâtiment Art Nouveau Frantz Jourdain, la toile de 425 m2 vient d’être restaurée et a retrouvé ses couleurs et son éclat d’antan.

Les ondulations de verre Nouveau visage de la Samaritaine côté Rivoli, ce bâtiment signé par les architectes japonais de l’agence Sanaa incarne la modernité, la fluidité et la poésie du grand magasin. Finement exécutée, la façade extérieure reprend une forme irrégulière ondulée, à la fois épurée et vibrante. Au total, 343 panneaux de verre sérigraphié de 2,70 m x 3,50 m pesants de 600 kg à 1 250 kg et qui semblent comme tenir en équilibre.

La façade art Nouveau Promoteur du modernisme, Frantz Jourdain utilise au début du XXe siècle une ossature métallique pour ga-

gner de la place et de la lumière dans le magasin. Pour adoucir la structure, des décorations en lave de Volvic émaillée ont été dessinées par son fils Francis Jourdain et l’affichiste Eugène Grasset afin d’attirer le chaland.

A l’occasion de la rénovation du grand magasin, 675 mètres linéaires ont été rénovés dont plus de 42 m2 reconstitués grâce aux archives iconographiques.

Le grand escalier A la fois fonctionnelle et esthétique, cette partie centrale du bâtiment Pont-Neuf est l’un des emblèmes de l’histoire de la Samaritaine. Pour restituer toute la grandeur de cet escalier mythique, le garde-corps a été rénové avec un soin tout particulier apporté aux 16 000 feuilles d’or, aux céramiques Art Nouveau sous les paliers ainsi qu’aux 270 marches en chêne d’origine.

UNE OFFRE MODE "MIX AND MATCH" La Samaritaine décloisonne les univers de la mode pour une offre hétéroclite en constante évolution. Une sélection avisée de pièces des grands noms du luxe statutaire, des marques françaises incontournables mais aussi des pièces exclusives de créateurs émergents.

Des vêtements aux souliers en passant par les sacs, chaque étage est l’occasion de piocher dans les différents univers pour créer une silhouette originale.

Le bâtiment en verre de la rue de Rivoli se veut un terrain de jeu pour le visiteur, invité à découvrir les dernières tendances de mode urbaine, tout en dégustant un espresso devant des oeuvres de street artistes.

On retrouve également 5 espaces beauté (le SPA Cinq Mondes, Beauté Pure, le Bar à Maquillage, le Studio de Beauté Samaritaine et la Maison du Parfum), la Boutique de Loulou, un genre de caverne d’Ali Baba pour dénicher un cadeau original, ainsi qu’une véritable offre gastronomique. Toute la journée, de l’aube à la nuit tombée, la Samaritaine se prête aux envies des Parisiens en pause déjeuner comme à celles des touristes en quête du goût à la française. Douze lieux de restauration s’adaptent à toutes les envies : une salade gourmande à emporter, une cuisine créative à déguster face aux toits de Paris, un café de très bon goût, un gâteau délicat, un croissant confectionné sur place, un dîner d’exception... Chaque espace est le fruit d’un concept exclusif imaginé par de grands chefs étoilés, des pâtissiers de talent, des boulangers primés mais aussi les meilleurs partenaires : Dalloyau, Maison Plisson, La Brûlerie des Gobelins, Bogato...

KRUG STUDIO En exclusivité pour la Samaritaine, la prestigieuse Maison Krug a imaginé des accords musicaux et gastronomiques d’exceptions pour solliciter tous les sens de dégustation autour de ses cuvées de Champagne. Caché dans les cuisines de Voyage, une expérience immersive inattendue révèle le savoir-faire unique de la Maison.

Une horlogerie-joaillerie exclusive : Ici, le collier d’un grand nom de la joaillerie (comme Chaumet ou Tiffany), là, une montre d’exception (à trouver parmi les manufactures comme Blancpain, Vacheron Constantin ou Breguet), plus loin, la pièce unisexe d’un jeune créateur…

La Samaritaine défait les codes de l’horlogerie et de la joaillerie en regroupant les grands noms et les jeunes pousses. A l’image du "mix and match" qui anime la mode, on peut aussi bien craquer pour un bijou précieux que se faire plaisir avec une pièce fantaisie.

Le plus grand espace beauté d'Europe : 3 400 m2, soit la totalité du sous-sol de la Samaritaine. En sous-sol ? Oui mais baigné par l’éclairage naturel qui perce à travers les verrières et les larges puits de lumière. La sélection de 200 marques fait écho à l’architecture avec un "mix and match" réussi.

Ci-dessus : le Spa Cinq Mondes et le restaurant Voyage

DATES CLÉS 1870 Ouverture de la Samaritaine rue du Pont-Neuf qui, cinq ans plus tard, dépasse le million de francs de chiffre d’affaires.

1930 Franc succès de la "Samar" comme l’appellent les Parisiens, qui s’étend désormais entre un bâtiment Art Nouveau signé Frantz Jourdain et une structure Art Déco de Henri Sauvage.

2001 Acquisition de La Samaritaine par LVMH à hauteur de 55%, 100 % en 2010.

2005 Fermeture du magasin pour des questions de sécurité.

2015 Début des travaux en vue de rénover l’ensemble de la Samaritaine.

2021 Réouverture de la Samaritaine Paris Pont-Neuf sous la houlette de DFS.

La façade en verre dessinée par le bureau d'architecture japonais Sanaa.

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LIVING

IMMOBILIER | INTERVIEWS

L'AVIS DES EXPERTS Après une hausse constante des prix de l’immobilier au Luxembourg depuis de nombreuses années (près de 9% par an), le marché ne cesse d’essayer d’offrir des opportunités... À moins de se tourner ailleurs et d'opter pour l’étranger. Il tient à chacun de trouver ses placements "pierre".

NEUF VS ANCIEN

NEUF. Par Margaux Duriez, Responsable commerciale de Espace Immo Il y a encore quelques temps le choix des acquéreurs s'orientait principalement sur des biens anciens du fait de la disponibilité immédiate et de la possibilité de visites réelles sans avoir à se projeter sur plans. Grâce à l’innovation et les nouvelles technologies telles que les visites virtuelles et les logiciels d’aménagement, la balance s’inverse.

Mais quels sont les avantages du neuf ?

Le premier avantage, et non des moindres, reste celui des droits d’enregistrement réduits. En effet, un client qui achète un bien en VEFA (vente en état futur d’achèvement) au début de la commercialisation, ne paiera ses droits d’enregistrement que sur ce qui existe au moment de l’acquisition, c’est-à-dire sur la partie « terrain » qui représente généralement +/40% du prix de vente. Concrètement, un client qui achète en VEFA verra ses frais d’enregistrement réduits par plus de la moitié en comparaison avec un achat dans l’ancien pour lequel il paiera ses frais sur la totalité du prix de vente. Deuxièmement, en achetant un bien neuf, vous avez la possibilité de faire vos choix pour les finitions (sols, portes,...) et de confi-

Margaux Duriez

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gurer le bien comme vous le souhaitez. La crise sanitaire a réveillé l’envie aux ménages de réaménager leur espace en fonction de leur mode de vie. Dans de l’ancien, il vous faudra prévoir des travaux de rénovation qui s’ajoutent au prix d’acquisition et avec le risque de surprises.

Troisièmement, les garanties. En effet, quand vous achetez un bien en VEFA, vous bénéficiez d’une part de la garantie d’achèvement qui permet d’assurer la bonne réalisation du projet jusqu’à son achèvement et, d’autre part, des garanties décennales et biennales à partir de la remise des clés.

Dernièrement, la valorisation. Acheter un bien en VEFA demande certes de la patience car les délais de construction peuvent paraître longs, mais lorsque vous achetez un bien neuf, le marché continue d’évoluer pendant toute la période des travaux. Une fois la construction achevée, vous réceptionnez donc un bien neuf pour première occupation, avec toutes les garanties et de plus, vous bénéficiez d’une plus-value garantie suite à l’évolution constante du marché immobilier.

Les avantages d’un achat dans le neuf sont donc nombreux, reste plus qu’à être patient. Nous avons la chance d’avoir un marché attractif qui permet de satisfaire les besoins des acquéreurs tant dans le neuf que dans l’ancien, mais afin de bien orienter sa recherche, il est important de prendre en considération tous ces éléments.

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Ancien. Par Thomas Fairfax, Fondateur de Fare La question se pose puisque les deux options affichent des avantages et des inconvénients. Petit tour d’horizon pour mieux se décider.

Les prix dans l’ancien ont pour intérêt d’être plus accessibles que dans le neuf, un différentiel de 20% environ est généralement observé au Luxembourg. Autre atout, il va rapidement prendre de la valeur surtout s’il est situé dans une zone particulièrement attractive, à proximité des commerces, des services, et qu’il bénéficie d’un accès facile aux différents modes de transport, notamment aux transports en commun. D’où l’importance en la matière de sélectionner avec soin sa localisation.

L’ancien a également pour intérêt de permettre une judicieuse rénovation visant à valoriser son cachet tout en lui apportant une touche de modernité et de confort. Là encore avec pour priorité de pleinement profiter de son bien, au quotidien, tout en générant de la plus-value lors d’une potentielle revente. C’est aussi cela l’avantage de l’ancien : des biens moins stéréotypés avec une note de charme en plus qui se loge dans les parquets, la hauteur sous plafond ou bien encore la taille des chambres à coucher. Bien entendu, pour bien investir dans un tel produit, il importe d’appréhender au mieux le coût des éventuels travaux à réaliser. À noter sur ce point précis que des aides financières sont accordées par l’État, sous certaines conditions. On ne peut que conseiller aux amateurs de biens dans l’ancien, à rénover, de se renseigner en amont pour bien ficeler leur projet d’acquisition.

L'AVIS DES EXPERTS

Thomas Fairfax

Et le neuf ?

Comme indiqué supra, l’immobilier neuf est sensiblement plus cher. Et de tels logements loués au cœur des villes, à proximité des commerces, sont un peu plus coûteux encore car ils sont plus rares. Ces biens affichent également des atouts. L’assurance, tout d’abord, de ne pas avoir de mauvaises surprises impliquant de gros travaux liés à des malfaçons, grâce à la garantie décennale apportée par le constructeur. Ensuite, les nouvelles constructions satisfont à des normes de construction d’une maison passive, c'est-à-dire des classes d’efficacité AAA. Autrement dit, les factures énergétiques sont bien plus légères que dans l’ancien, à l’usage. Autre atout, en achetant un bien immobilier avant même sa construction, il est possible de le personnaliser en puisant dans le catalogue des finitions du constructeur. Enfin, dans le neuf, les possibilités de trouver un appartement avec une terrasse digne de ce nom sont aussi plus nombreuses.

LES QUARTIERS EN RENAISSANCE

Redessiner les lignes du Sud Plus au sud du pays, à Esch-sur-Alzette, le développeur et aménageur luxembourgeois, IKO REAL Estate, a réussi à relever le défi de redessiner les lignes de l’ancien bassin minier, lentille Terres rouges.

Ancré dans son histoire et son patrimoine industriel, ce projet se veut fondamentalement tourné vers l’avenir avec le développement d’un quartier totalement axé sur la qualité de vie de ses habitants et les modes de vie de demain. Alliant à la fois confort, environnement et mobilité, le projet a la volonté de créer des synergies indispensables à l’épanouissement des futurs usagers du quartier, de l’habitant au visiteur de passage dans le logement insolite.

Et n’oublions pas Belval. Inutile de préciser que ce nom résonne telle une renaissance au Luxembourg. Chancre industriel suite à la fermeture du site qui appartenait à Arbed, puis Arcelor Mittal, c’est aujourd’hui devenu un nouveau quartier très prisé dont nous sommes experts. Après tout, nous y avons contribué avec la vente des appartements Belval Plaza I et II et les célèbres Capelli Towers.

D’autres quartiers s’apprêtent également à se vêtir de leurs plus beaux costumes pour vous séduire mais nous aurons l’occasion de vous le dévoiler ultérieurement.

L’IMMOBILIER EN EUROPE ET À L’INTERNATIONAL

Fernand Hornung

Par Fernand Hornung, Fondateur et Co-directeur de l'agence Unicorn Real Estate Depuis quelques années, les quartiers du Luxembourg renaissent de leurs cendres tel un Phoenix. Tour à tour, promoteurs, architectes et développeurs s’arment de nouveaux projets de relance de quartiers plus ambitieux les uns que les autres. Une évolution et des changements emblématiques en adéquation avec l’approche de notre agence immobilière Unicorn.

Réveiller les quartiers endormis Trop longtemps cachée par le bitume, Hollerich s’apprête à sortir de terre grâce au projet « Porte de Hollerich ». La ville explose et ses quartiers endormis renaissent avec une nouvelle vitalité et un nouveau désir de briller. Bref, un changement radical de l’entrée sud-ouest de la ville de Luxembourg. Sortant de son lit de béton, La Pétrusse d’eau va devenir un axe central de Hollerich rejoignant le cœur de l’hypercentre. À terme, le projet complètera donc la vallée et donnera à Luxembourg un visage beaucoup plus vert, presque bucolique.

Vers une mue profonde du quartier d’Howald Un autre quartier en pleine renaissance est Howald, dont la rue des Scillas et ses abords vont connaître une mue profonde avec un développement urbain en bordure de la nouvelle N3, où passera le tram. C’est sur ce tracé que notre partenaire de longue date Capelli a imaginé South Village, un projet d’envergure commercialisé par notre agence Unicorn.

Véritable ville dans la ville, ce sont 21 000 m2 qui s’apprêtent à apporter un énième souffle au quartier grâce à la création d’un nouveau lieu de vie qualitatif. Une belle contribution au développement de l’offre résidentielle luxembourgeoise à laquelle nous sommes fiers de participer.

Lucien Douwes

Vers l’Infinity et au-delà Urbanisé en 1965 pour la première fois avec l’Immeuble Robert Schumann, ce n’est qu’avec l’arrivée du célèbre projet d’Immobel que la renaissance a véritablement eu lieu. Par son ampleur, sa mixité et sa durabilité, Infinity Living a eu un impact considérable sur le dynamisme du quartier Kirchberg. En tant que première tour résidentielle de grande hauteur du Luxembourg, dont les appartements ont été commercialisés par Unicorn, elle réinvente aujourd’hui l'art de vivre au Luxembourg.

Après tout, un quartier vit uniquement s’il y a de la vie.

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Par Lucien Douwes, Managing Partner de Immopartner Les résidents luxembourgeois et les travailleurs frontaliers pensent que les prix au Luxembourg sont très chers par rapport aux pays alentour tels que la Belgique, la France et l’Allemagne.

Cependant, un pays comme le Luxembourg n’est pas comparable avec ces états car il est tellement petit qu’on doit le comparer au niveau des prix immobiliers avec les grandes villes européennes. Or, cela ne veut pas dire que les prix ne sont pas conséquents et qu’il est certes difficile, voire impossible, de les payer pour la plupart d’entre nous.

En effet, on remarque que l’inflation des prix de l’immobilier est fort semblable aux grandes villes européennes comme Amsterdam, Paris, Londres, Munich,... La grande différence est que le Luxembourg apporte de nombreux avantages que l’on ne retrouve pas dans les autres capitales et pays. En effet, le pouvoir d’achat élevé, la stabilité du pays, son infrastructure et la qualité de vie en général au Luxembourg ne sont vraiment pas négligeables.

Point de vue location, le Luxembourg est un des pays européens où les loyers ont le moins augmenté sur ces 10 dernières années. Ceci s’explique par le fait que les luxembourgeois ont une brique dans le ventre et que le but de beaucoup d’entre eux est d’un jour avoir sa propre maison.

De ce fait, les investisseurs et propriétaires ne peuvent pas se permettre de demander des loyers comme dans les grandes villes d’Europe vu la demande beaucoup moins forte.

On peut donc dire que le pouvoir d’achat d’un locataire au Luxembourg est bien plus élevé grâce au montant des salaires plus conséquents, aux taxations moindres et donc à des loyers modérés.

De manière générale, les prix de l’immobilier flambent partout dans le monde mais surtout en Europe. En discutant avec mes confrères étrangers, nous constatons que les prix sont assez similaires et que l’augmentation est bien plus élevée chez nos voisins qu’ici au Luxembourg.

Toutes les grandes villes en Europe se battent contre ce problème de logement et cela devient toujours plus difficile d’année en année.

Il reste encore des pays intéressants à découvrir au niveau international tels que l’Europe de l’Est et les États-Unis.

LUXEMBOURG - LIEGE - ESHOP

Crédit photo : Victor Humblet

www.vincentverlaine.com

And more...

En collaboration avec

12, Grand-Rue Luxembourg

CULTURE

LIVRE | GOAT

L'OEIL DU TIGRE Prenez place à côté du ring avec le champion incontesté de la photographie de boxe, Neil Leifer, pour l’hommage qu’il rend au légendaire Muhammad Ali à travers une collection de tirages d’art exclusifs. Puissante, nuancée et adepte des ouvertures que les autres ne voyaient pas : c’est la touche Leifer, reconnaissable entre mille !

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// NEIL LAFER EST DEVENU LE PREMIER PHOTOGRAPHE À ACCÉDER AU HALL OF FAME DE LA BOXE INTERNATIONALE //

Neil Leifer a photographié quasiment tous les matchs de boxe marquants de ces 60 dernières années, du premier combat entre Patterson et Johansson en 1959 à la revanche Wilder-Fury de 2020.

Il a pris sa première vraie photo de boxe depuis un siège à cinq dollars du Yankee Stadium. Nous sommes en 1959 et Leifer, âgé de 16 ans, immortalise l’affrontement entre Floyd Patterson et Ingemar Johansson sur le ring, au centre du stade baigné de lumière, envahi par les spectateurs fascinés. Le cliché est granuleux, pris de loin avec « le Rolleiflex du pauvre », un Yashica-Mat à 75$, mais il porte déjà la marque si distinctive de Leifer : une puissance toute en nuances et cette capacité à trouver l’angle que les autres ne verront jamais. Avec cette première photo, Leifer découvre combien il aime photographier la boxe. Un an plus tard, il couvre la revanche entre Patterson et Johansson, à l’issue de laquelle le premier reconquiert son titre. En 1961, photographe accrédité par Sports Illustrated, il travaille aux côtés de ses idoles, Hy Peskin et John Zimmerman, et couvre la belle entre les deux hommes, à Miami et une de ses photos atterrit en couverture du magazine. À 25 ans, il a déjà pris parmi les clichés les plus célèbres de Cassius Clay/ Muhammad Ali, qui donnent le ton, spectaculaire, de sa carrière et de celle d’Ali. Ses photos de 1965 et 1966 montrant Ali, triomphant, qui toise Sonny Liston et la vue d’en haut de Cleveland Williams KO sont considérés comme deux des plus belles photos de sport de tous les temps. Champion indiscutable du genre particulier qu’est la photo de boxe, Neil Lafer est devenu le premier photographe à accéder au Hall of Fame de la boxe internationale. Avec plus de 160 couvertures pour Sports Illustrated et plus de 40 pour Times, ainsi que 17 livres publiés, il est l’un des deux principaux photographes du livre édité par TASCHEN en hommage à Muhammad Ali, GOAT—Greatest Of All Time et de l’édition illustrée de The Fight de Norman Mailer. A découvrir, ses Impressions par sublimation thermique en édition exclusive et limitée.

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CULTURE

ARTISTE | SUMO!

L'ANNÉE DU SUMO!

Sumo! alias Christian Pearson, a été très prolifique cette année. L'artiste graffeur luxembourgeois a surtout signé de belles collaborations avec de grandes maisons. Par David Bail

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Ses deux dernières collaborations, avec l'enseigne de prêt-à-porter Bram et Porsche Luxembourg.

Q

uand Bram m'a invité au vernissage de la collection Capsule de Sumo, je n'ai pas hésité un instant.

Comme moi, Sumo est un enfant de la pub et du graphisme, même si par la suite nous avons choisi d’autres voies, cette expérience nous a forgés et sans doute procuré une approche différente de ce que nous faisons aujourd'hui, l’art pour lui et l’édition pour moi.

Chez Bram, je le découvre attablé dans l’espace VIP qui a été aménagé pour l'occasion au fond du magasin, en train de siroter un cocktail. Nous bavardons comme de vieux amis qui viennent de se retrouver.

son œuvre a duré 5 mois. « C’est la première voiture que je peins ! J’aurais pu le faire en une semaine ou un week-end. Mais j’ai peint la voiture comme sur une toile, à même la carrosserie. C’était un honneur, je voulais créer une œuvre de qualité à l’image de la marque ».

L’assiduité est une valeur primordiale pour ce grand nom de l’art contemporain, qui déclare « je soigne mon rapport à l’image, tout en me faisant plaisir ». L’amour du travail bien fait est une valeur que nous partageons, et je prend plaisir à discuter avec un chef d’entreprise authentique, fidèle à ses convictions.

CRÉER DES OEUVRES D’ART A TOUJOURS ÉTÉ UNE ÉVIDENCE « J’ai été graphiste de 2000 à 2006, et j’ai par la suite ouvert un concept store avec petite galerie, durant 4 ans, avec deux associés. Mais je sentais que je devais prendre mes propres décisions. ». Sa vie professionnelle a donc toujours été orientée vers l’art, sa plus grande passion. Il avoue toutefois que son but originel n’était pas de devenir artiste, « On m’a toujours dit que ça ne rapporte pas, que ça ne vaut pas le coup d’essayer. ».

Christian Pearson - aka Sumo - a finalement écouté son instinct, et a pris la décision de troquer son emploi dans la publicité pour celui d’artiste. Il a donc poursuivi l'exposition de ses œuvres en galerie. Petit à petit, son nom s’est fait connaitre, et ses œuvres teintées d'optimisme lui ont permis de vivre de son talent. « Je voulais m‘amuser en travaillant », me révèle-t-il ; n’est-ce pas la clé du bonheur ? Pour Sumo, tout n’est qu’une question de volonté. Acharné du travail, son atelier est devenu son lieu de vie : « Il faut se donner les moyens de parvenir à ses fins. Si d’autres survivent avec de l’art, alors moi aussi ».

Je me retrouve dans les mots de Christian Pearson.

Lui aussi a monté sa propre entreprise, et nous avons échangé sur les avantages et inconvénients de cette situation : « Faire son marketing, construire son réseau et sa clientèle, la médiatisation... c’est compliqué si tu es seul ». Mais rien n’est plus gratifiant que de vivre de sa passion, et c’est un Sumo épanoui qui prononce ces mots : « Je me suis révélé »..

DES PARTENARIATS SOUS LE SIGNE DE LA RÉUSSITE Qu’est-ce qu’un avion Luxair, une Porsche Taycan et une collection de vêtements streetwear ont en commun ?

Une collaboration avec Sumo ! Durant notre entretien, Christian me raconte les détails de sa collaboration avec Porsche Luxembourg. Visiblement très fier de sa création - à juste titre ! -, il m’explique pourquoi la réalisation de

a privilégié la propreté et l’esthétique, d’où son choix d’offrir une imposante toile à Bram. L’utilisation d’un spray et d’une peinture avec acrylique facilite le travail de l’artiste. « Ce sont des matières qui sèchent très vite.

Je suis un grand impatient, je déteste attendre ! Et pourtant, je peux travailler des mois sur une même œuvre (rires). J’aime le processus et voir apparaître un résultat qui me plait, mais ça dure une éternité ». Le projet a mené à la création d’une collection capsule éphémère que j’ai eu le plaisir de découvrir, mêlant l’univers pop et contemporain de l’artiste à celui plus minimaliste de l’enseigne.

Désireux d’élargir ses partenariats et sa clientèle, sans pour autant aspirer à la célébrité, Sumo me fait savoir qu’il espère collaborer avec l’enseigne Nike. « J’adorerais créer un modèle qui serait reproduit numériquement et que je pourrais moi-même porter, c’est très tendance ! », un projet qui n’en est encore qu’à un stade embryonnaire, mais qui fait rêver l’artiste.

LA FORCE DE SON ART QUI SÉDUIT LE PUBLIC

// QU’EST-CE QU’UN AVION LUXAIR, UNE PORSCHE TAYCAN ET UNE COLLECTION DE VÊTEMENTS STREETWEAR ONT EN COMMUN ? UNE COLLABORATION AVEC SUMO ! // Sumo me parle également de ses intentions lorsqu’il travaille en collaboration. Pour lui, l’essentiel est de conserver ses idées et son identité ; il ne s’adapte pas aux enseignes avec qui il travaille, car il souhaite que ses œuvres reflètent sa personnalité et véhiculent ce message positif qui le caractérise. Si des marques le contactent, c’est parce qu'elles désirent transmettre son discours dans leur projet.

Pour sa collaboration avec Bram qui a rendu possible cette rencontre, le cheminement est le même. L’enseigne a approché Sumo, car elle souhaitait occuper un espace vide de leur vitrine et le style de l’artiste concordait avec l’image de la marque. Sumo m’indique qu’il PREMIUM 67

J’ai découvert un artiste réellement bienveillant visà-vis de sa clientèle. Lorsque je lui demande quel est son rapport à la vente de ses œuvres, il me répond humblement : « Depuis que je ne travaille plus dans la communication, je cherche à rendre des choses fondamentalement bien, je ne veux plus vendre de produits qui ne sont pas réellement ce qu’ils valent ». L’artiste s’est également livré à moi concernant la vente de ses créations. « Leur coût onéreux s’explique : mes œuvres demandent du temps et des moyens. Mais cela ne dérange pas mes clients d’attendre leur bien ; je pense que les gens ont confiance en mon travail, j’ai probablement fait mes preuves ! ».

La notoriété de Sumo est en constant développement ; la demande ne cesse d’augmenter, et les collectionneurs raffolent de ses œuvres contemporaines aux messages joyeux. C’est donc pour son public, ses proches, mais également pour son bien-être personnel que Sumo voit la vie en rose. Ces good vibes qui constituent sa signature, il les compare paradoxalement à un « virus » qui se propage. Et selon lui, « observer un tableau coloré a un impact sur notre journée, comme un effet boule de neige. On se sent mieux, on oublie nos soucis et on relativise ». Les projets de Sumo s’insèrent dans une ligne d’horizon bien précise, il explique « les pièces que je crée font partie d’une œuvre géante ». Ces pièces se complètent à l’infini, et chaque toile renferme une histoire passionnante.

Avant de nous quitter, Sumo me lâche « Je suis heureux aujourd’hui, et vis de mon art, et je m’éclate même si je travaille énormément. On ne sait pas de quoi demain est fait, je vis au jour le jour, et pour l’instant tout va bien. »

TRAVEL

RESORT | CLUB MED

LE SKI EN FAMILLE, CÔTÉ CHIC Des établissements chic à la montagne, avec tout le confort pour vous mais aussi pour votre progéniture, c’est précisément ce que Club Med propose aujourd’hui depuis sa montée en gamme hôtelière. Destination Pragelato Sestriere et la Rosière.

PREMIUM 68

// LE PREMIER DÉTAIL - ET PAS DES MOINDRES QUI FAIT TOUTE LA DIFFÉRENCE, C’EST L’ENTIÈRE MISE À DISPOSITION DE L’ÉQUIPEMENT SPORTIF. //

PRAGELATO SESTRIERE ITALIE À quelques 8 heures de route du Luxembourg, le Resort Club Med Pragelato Sestriere accueille les passionnés de montagne, loin de la frénésie du quotidien. En duo ou accompagné de votre tribu, une escapade montagnarde à Pragelato vaut le détour. Laissez-vous guider, on vous y emmène !

Dès l’arrivée, on comprend immédiatement pourquoi ce site est récompensé de 4 Tridents. C’est dans un univers premium hors de la réalité que l’on évolue. La jolie place piétonne s’offre aux visiteurs, accompagnée de ses terrasses typiques et des 82 hameaux de chalets à l’architecture traditionnelle. Un décor apaisant pour des vacances sous le signe du bonheur.

Le personnel du Resort, aux petits soins pour chaque client, nous a alors dévoilé notre suite supérieure.

C’est avec plaisir que nous avons découvert une suite spacieuse à la vue imprenable sur la montagne voisine, aux boiseries chaleureuses et à la décoration contemporaine et cosy signé Rémy Camoin.

Fidèle aux valeurs des Resort Club Med, le club du Pragelato Sestriere a mis en place un environnement sain adapté aux enfants comme aux parents, où l’on s’y sent comme dans son chez-soi. Chacune des spacieuses suites du complexe - jusqu’à 82m² ! - comprend une pièce séparée pour les parents et les enfants, afin qu’ils disposent d’un espace personnel. Le plus qui fait la différence pour les plus jeunes : un accès direct à l’exté-

rieur, pour créer son propre bonhomme de neige au pied du chalet.

Une fois les bagages déposés, nous avons quitté le confort de notre suite pour débuter l’aventure Club Med, et découvrir ce que réserve le forfait allinclusive. Le premier détail - et pas des moindres - qui fait toute la différence, c’est l’entière mise à disposition de l’équipement sportif. Une source de tracas en moins non négligeable, qui permet de goûter aux plaisirs des sports d’hiver en un rien de temps. Et si vous n’êtes pas familier avec ce domaine, les cours de ski de fond, de ski alpin et de Snowboard sont disponibles à la carte, et assurés par des moniteurs passionnés qui sauront être à l’écoute de vos besoins singuliers.

Avec plus de 200 pistes, 70 remontées mécaniques et une vue panoramique imprenable, la montagne n’a jamais été aussi attirante au domaine skiable de la Via Lattea !

Soucieux de libérer les parents des contraintes de garde des enfants, trois clubs enfants (de 2 à 17 ans) sont mis à disposition ; une veillée est également comprise dans la formule all-inclusive, pour profiter d’un repas entre adultes en toute sérénité. Et pour aider à la reconnexion familiale tout en douceur, le programme Amazing Family comblera petits et grands : concours de bonhomme de neige, peinture sur neige... Tout est prévu pour s’amuser en famille.

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Ateliers créatifs, jeux collectifs, activités sportives encadrées et spectacles pour les plus jeunes... Pragelato Sestriere est le lieu idéal pour tous les parents qui souhaitent faire vivre à leur tribu un séjour hivernal mémorable et stimulant !

Récemment agrandi de plus de 100m² et toujours aussi chic, le restaurant de renom La Trattoria nous a accueilli pour notre plus grand plaisir. Agrémenté d’une terrasse, c’est l’endroit idéal du resort pour profiter de la vue tout en dégustant un Sprtiz basilique. Trois autres restaurants tout aussi charmants à l’ambiance montagnarde ouvrent leurs portes aux clients du Resort. Tous proposent des cartes aux spécialités locales piémontaises pour tous les goûts qui ont ravi nos papilles ; charcuterie et fromages locaux d’excellente qualité ou vin honorant la culture italienne, les gourmets seront enchantés !

TRAVEL

LA ROSIÈRE FRANCE Chez Premium, on croit au dicton qui affirme que la première impression est la bonne ; et en ce qui concerne les Resort Club Med, on ne s’est jamais trompé, leur réputation est méritée.

Et parce que l’hiver est propice à l’évasion et à la découverte de l’inconnu, nous vous proposons de découvrir le Club Med de la Rosière, un nouveau site prometteur.

Né de l’union entre la culture française et italienne, le Club Med de la Rosière ouvrira ses portes pour sa première saison hivernale le 12 décembre prochain, après plus d’une année de travaux fortement impactés par la crise sanitaire. C’est sur le domaine skiable bi-culturel de San Bernardo, long de 152 kilomètres et culminant jusqu’à près de 2000 mètres d’altitude, que les premiers voyageurs pourront bientôt goûter aux plaisirs hivernaux. Ce Resort premium eco-friendly à la double certification (BREEAM pour son éco-construction, GREEN GLOBE pour sa protection de l’environnement au quotidien) tient sa promesse d’offrir à ses clients une escapade montagnarde revigorante au plus proche de la nature.

Savant mélange de luxe et de convivialité, ce coin de paradis honore le style traditionnel savoyard. Dès la réception franchie, l’immense frise retraçant le parcours d’Hannibal dans les montagnes alpines accompagné de ses éléphants, 3 siècles avant notre ère, nous a permis de nous imprégner de l’histoire locale. Les couleurs chaudes et vives qui habillent les murs créent une atmosphère chaleureuse.

Les 395 chambres Supérieures offrent un panorama à couper le souffle sur la chaîne de montagne des Alpes.

Ces chambres élégamment sobres, aux murs ornés de bois évoquant l’univers des chalets sont l’endroit idéal pour se prélasser après une séance intense de ski alpin.

Pour les familles, ce Resort propose des chambres communicantes modernes et raffinées, et cette intimité inPREMIUM 70

dispensable aux parents comme aux enfants assure un confort absolu.

Ce Resort dispose de deux restaurants typiques qui embrassent la culture du terroir local (le "Mont Valaisan", et le "San Bernardo Gourmet Lounge").

Les cartes proposent des mets traditionnels italiens ou français rappelant la double nationalité du lieu, un détail qui nous a particulièrement plu. Polenta traditionnelle, célébrissime raclette ou fondue savoyarde, les chefs maîtrisent chaque recette locale et promettent une expérience culinaire inoubliable ; de quoi mettre l’eau à la bouche !

Ce Resort honore son statut haut de gamme : outre le ski alpin ou le snowboard, à La Rosière, vous pourrez pratiquer d'autres activités sportives. De clairières en forêts, découvrez la magie des grands espaces préservés, raquettes aux pieds ou lors des sorties de Nordic Walking, où le rythme s’écrit à la pointe de vos bâtons.

Et pour relâcher vos muscles, essayez-vous à un cours de Vibhava Yoga, ou dirigez-vous vers l’espace Wellness, avec sa piscine intérieure et son SPA exclusif. Détente et relaxation assurées après une journée sportive.

Pour vivre des vacances relaxantes, trois Clubs enfants et ados (de 4 à 17 ans) sont ouverts en accès libre ; quant au Club pour les tous-petits et à l’option baby-sitting, la réservation est disponible pour les nourrissons dès 4 mois. À la Rosière, la charge mentale n’existe plus : une biberonnerie dispose de tout le matériel nécessaire au bienêtre de bébé, et il est possible de réserver avant votre départ du matériel de puériculture, sans supplément.

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Raiffeisen, en partenariat avec la Fondation Hëllef fir d’Natur de natur&ëmwelt et Friendship Luxembourg, s’engage à planter 1 arbre toutes les 200 transactions réalisées avec ses nouvelles cartes de crédit Visa durables afin de lutter contre les effets négatifs du changement climatique.

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PREMIUM X LES HOMMES D'AMSTERDAM

Photo : Raoul Somers

PRÊT-À-PORTER | LES HOMMES D'AMSTERDAM

THE GENTLEMEN DISTRICT

Installé depuis septembre dernier dans la Grand Rue de Luxembourg-ville, Les Hommes d’Amsterdam est le nouveau magasin multimarques haut de gamme dédié aux plus belles griffes italiennes pour hommes et au sur-mesure.

L

es Hommes d’Amsterdam, c’est la nouvelle adresse de prêt-à-porter et de sur-mesure pour Homme. Installée au 74 Grand Rue, la boutique propose une sélection ultra-variée et pointue, principalement axée sur le tailoring et le sartorial. Des produits élégants, de qualité, essentiellement Made In Italy. Après avoir constaté une offre dépourvue dans le vêtement de luxe pour Homme au Luxembourg, les deux jeunes entrepreneurs néerlandais Laurens Krekels et Bram ter Harmsel ont décidé de combiner leurs expériences respectives (l’un dans la finance, l’autre dans l’habillement masculin haut de gamme auprès de Corneliani) pour créer un magasin de prêt-à-porter smart casual et de sur-mesure pour Homme, qui se concentre sur l’excellence tant au niveau du service que de la qualité des produits.

LE CONCEPT

Parquet, couleurs naturelles, touches de noir et tissus chaleureux décorent l’intérieur du magasin. Cette atmosphère de luxe informel permet au client de se sentir bien, tout en profitant d’un service raffiné. Tout en découvrant l’ensemble des marques, de l’habillement couture à celui informel en passant par les accessoires, le client peut se détendre dans l’un des fauteuils confortables ou déguster un café ou un verre de Crémant auprès du bar. À chaque saison, la boutique des tailleurs et des cordonniers d'Italie à confectionner des costumes, des vestes, des chemises et des chaussures sur-mesure et à partager leur expertise des techniques artisanales italiennes traditionnelles. Tout en conservant les traditions vestimentaires, Les Hommes d'Amsterdam aiment combiner l'artisanat italien traditionnel avec une touche moderne et sophistiquée. C'est pourquoi le magasin et sa collection se caractérisent par une esthétique contemporaine et une élégance intemporelle.

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ALPHA STUDIO BERWICH CARUSO LES MARQUES

La collection de prêt-à-porter se compose d'une série de marques italiennes renommées : Alpha Studio, Berwich, Caruso, Corneliani, Finamore, Lardini, MooRER, Richard J. Brown, Santoni, Traiano Milano, Wahts.

Par ailleurs, les deux jeunes entrepreneurs fabriquent leur propre marque de prêtà-porter : Les Hommes d'Amsterdam Made in Italy ; une sélection de vêtements élégants et décontractés en tissus durables haut de gamme tels que la laine vierge et mérinos, le cachemire, la vigogne, le coton et le lin.

LES SERVICES

Le sur-mesure Chez Les Hommes d'Amsterdam, l'artisanat italien traditionnel se mêle aux préférences personnelles des clients afin de créer des ensembles uniques, contemporains et sur-mesure. Ici, tout est question de personnalisation et d'ajustement parfait. Découvrez une sublime sélection de tissus de haute qualité provenant de maisons textiles renommées telles que Loro Piana et Zegna pour concevoir des costumes, des chemises, des manteaux et des vestes. Leurs vêtements sur-mesure sont prêts en 3 semaines !

CORNELIANI FINAMORE LARDINI LES HOMMES D’AMSTERDAM MOORER RICHARD J. BROWN SANTONI TRAIANO MILANO WAHTS

Baskets personnalisées En plus des vêtements sur-mesure, il est possible de personnaliser des baskets.

Les clients peuvent choisir leur modèle, le tissu, les couleurs et peuvent customiser leur paire de chaussures avec leur nom ou leurs initiales.

Service d'entreprise de tailleur itinérant Dans le cadre de leur offre sur-mesure, la boutique propose une séance d'essayage sur place au bureau, tout en offrant les mêmes choix de tissus et les mêmes options de personnalisation que si vous étiez en magasin. Ils fournissent aux clients le même service d’excellence et les clients gagnent du temps en ne devant pas se rendre au magasin.

74, Grand-Rue • Luxembourg • Tel : +352 661 121 214 www.leshommesamsterdam.com leshommesamsterdam

FASHION

STYLE | MAROQUINERIE

LA MAIN DANS LE SAC Dans sa vie trépidante actuelle, l’homme veut du pratique, emporter ses effets personnels sans tracas mais avec style si possible ! Le sac a donc parfaitement sa place dans le vestiaire masculin. Entre sac à dos, mallette, sac de voyage et autre format, Premium partage ses coups de cœur.

Bally Sac à dos Cliford en nylon mélangé vert mousse 1590€

Bottega Veneta Serviette en cuir Intrecciato avec bandoulière amovible 2990€

Berluti Sac de Voyage Jour Off Moyen Modèle En Cuir Scritto 3100€

Moshi Treya Lite - Sacoche cartable/ Sac à dos en noir de Jais 229,95€

PREMIUM 74

junglinster luxembourg-limperstberg

Louis Vuitton Sac Plat en cuir Ombre 2600€

info@cenaropromotion.lu 28 99 15 79

luxembourg-kirgchberg

Résidence marco polo

Dior Sac Mini Saddle Dior and Sacai en nylon et cuir 2900€

Résidence halie

Résidence flores

Montblanc UltraBlack Sac à dos, 1520€

munsbach

Résidences William - Celka - LYLIA

Retour sur 2021

FASHION

PREMIUMCLASS

STYLES EN FÊTES

Cette année, brisez les codes ! Entre le pull de noël et le smoking, faites votre choix.

+ TRADITIONNEL ET DÉCONTRACTÉ

+ FORMEL ET ÉLÉGANT

Osez le fameux pull de noël ! Néanmoins, pour une question de bon goût, nous sélectionnerons une pièce dans cet esprit mais plutôt stylée. On opte toujours pour une belle maille de qualité et on peut le porter sur une chemise impeccablement repassée. On y ajoute un joli pantalon décontracté de type chino ou jeans, de jolis boots ou sneakers et le tour est joué. Un look à réserver pour la période de noël bien entendu.

Pour être chic, l’option qui fait toujours son effet c’est le smoking ! Peu importe sa couleur, noir, bleu marine, comme ici bordeaux, ou même imprimé, il y a peu de chance que vous fassiez fausse route.

Osez les beaux tissus pour peaufiner davantage la tenue, comme le velours, et complétez d’un nœud papillon bien ajusté. Pour les chaussures, optez pour des mocassins, des souliers élégants ou bien des sneakers classiques (simples et efficaces) si vous souhaitez un peu "casser" le côté trop formel.

Un look adapté à toute la période des festivités, également pour célébrer la Saint-Sylvestre.

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T H E F U T U R E O F S W I S S WATC H M A K I N G S I N C E 18 6 5

T I M E TO R E AC H YO U R S TA R

CIT Y CONCORDE ROU T E DE LON GW Y 8 0 L- 8 0 6 0 B E R T R A N G E +3 5 2 2 74 4 9 5 9 1

CHRONOMASTER SPORT

PREMIUM 78

DOSSIER

SPÉCIAL MONTRES

THE WATCH MEN Partenaires : Daniel Gérard Joailliers, Isabelle Kass, Les Ambassadeurs Luxembourg, Montblanc, Schroeder Joailliers, Windeshausen Joailliers. Photos : Sabino Parente, Décors : Sofitel Luxembourg Europe

PREMIUM 80

Omega Speedmaster Chronoscope 8300e TTC - Chez Les Ambassadeurs Luxembourg

PREMIUM 81

DOSSIER

Garmin Marq Golfer 1850e - Chez Daniel Gérard Joailliers

Baume & Mercier Chronographe en acier noir 4050 TTC - Chez Isabelle Kass

Reservoir Kanister automatique, inspirée du compte tour de la Porsche 356 4200€ - Chez Daniel Gérard Joaillerie

Panerai Luminor Marina 1950 Acier poli sur bracelet alligator noir 7700e - Chez Schroeder Joailliers

PREMIUM 82

BRM V6 sport série limitée Martini (édition limitée 100 exemplaires) 5300€ - Chez Daniel Gérard Joaillier

Ebel Chronographe en acier 1900e TTC - Chez Isabelle Kass

PREMIUM 83

DOSSIER

K&F Eight Spirograph Tourbillon Prix sur demande - Chez Windeshausen Joailliers

PREMIUM 84

Franck Muller Vanguard Titanium mat 9800€ TTC - Chez Isabelle KASS

IWC New Big Pilot 43mm 8700€ - Chez Windeshausen Joailliers

PREMIUM 85

DOSSIER

Louis Moinet Metropolis Fossile de palmier datant de 70 millions d'années (Edition limitée à 12 pièces) 14760€ - Chez Windeshausen Joailliers

Breitling Superchronomat 44 mm, 4 year calendar, acier or rouge 14 745€ - Chez Windeshausen Joailliers

March Lab AM2 automatique 1345€ - Chez Daniel Gérard Joailliers

PREMIUM 86

Zenith Defy extrem titane 17600€ - Chez Windeshausen Joailliers

Montblanc Star Legacy Orbis Terrarum 43mm 6400€ - Chez Montblanc Luxembourg

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DOSSIER

MONTRES | EMMANUEL BREGUET

UN HOMME HORS DU TEMPS

Le 28 septembre, les Ambassadeurs Luxembourg recevait Emmanuel Breguet, Vice-président de la Maison Breguet, en charge de son patrimoine et de son développement stratégique. Rencontre avec un homme hors du temps. Par David bail et Anne Ciancanelli

L

'homme à l'élégance toute parisienne se tient face à nous dans l'un des salons chics de la boutique Les Ambassadeurs Luxembourg. Il incarne les traditions de cette Maison fondée en 1775, synonyme d’excellence horlogère, que les plus grandes figures de l'histoire ont porté.

PREMIUM : Vous êtes historien de formation, quel est votre rôle au sein de la maison Breguet ?

Emmanuel Breguet : Je travaille pour une maison qui n’appartient plus à ma famille depuis fort longtemps.

Mon rôle est de veiller sur le patrimoine de l’entreprise, qui est tout à fait exceptionnel. Le fondateur de la maison est un grand homme de l’horlogerie, tous les historiens le disent depuis longtemps et le disaient de son vivant. Il possède une oeuvre majeure, le rêve pour un historien ! Il y a énormément d’éléments et de matériaux pour étudier son oeuvre. Je travaille donc sur des archives privées de famille et d’autres plus publiques. Elles retracent toute sa vie, et sont incroyablement fournies : on sait ce qu’Arnaud

Breguet faisait chaque jour de sa vie, avec quelles personnes il était en contact... Néanmoins, certaines archives datent de l’époque de la Révolution Française, durant les premières années de sa carrières à la fin du XVIIIe siècle, et ont malheureusement disparu. Elles sont conservées Place Vendôme à Paris, et il est possible de venir les observer !

Dans ce rôle d’historien, j’ai eu la chance de débuter lorsque la maison a été rachetée par le groupe Swatch, dirigé par son patron charismatique, Nicolas Ayec, qui est un immense personnage de l’horlogerie Suisse. Nicolas a d’ailleurs prononcé ces mots, « devant une histoire pareille, on doit faire un musée ». Pour lui, cela signifie représenter des pièces qui honorent à la fois le génie du fondateur et la longévité de à maison. J’ai eu la chance de créer ce musée, c’est à dire de racheter dans des ventes aux enchères tout ce qu’on avait envie d’acheter et le présenter au public.

C’était la volonté principale de monsieur Ayec, pour qui cette collection n’a de sens que si il y a un partage et une immédiateté. C’est pour ces raisons que des trésors de l’horlogerie sont présents dans la boutique conventionnelle PREMIUM 88

au premier étage du musée. Ce sont des pièces majeures incroyables à étudier lors d’une visite (simple ou guidée).

Mon rôle est d’écrire cette belle histoire, d’écrire des livres, de voyager, et de la raconter dans tous les pays où nous sommes implantés. En gros, c’est très intéressant et je ne m’ennuie pas (rires).

PREMIUM : J’ai entendu dire que vous avez participé à des enchères pour retrouver ces archives, avezvous utilisé d’autres moyens (des rencontres avec des collectionneurs ou des anciens propriétaires) ?

Pour écrire l’histoire de Breguet, j’ai utilisé les archives de la maison, les quelques unes qui sont encore dans la famille, et qui jouent un rôle majeur. J’ai été dans toutes les institutions, les bibliothèques et les centres d’archives où Breguet est mentionné. Arnaud Breguet a énormément marqué son époque, son nom est donc présent dans les archives nationales, dans les académies des sciences, au British Museum... Il y a des choses partout, en Russie, aux Etats-Unis, c’est impressionnant ! J’ai également eu la

« JE SUIS PERSUADÉ QUE LES GENS SERONT TOUJOURS SENSIBLES À LA HAUTE HORLOGERIE. C’EST UNE SORTE DE RÉSUMÉ DE SCIENCE, DE TECHNIQUES ET D’ART. » chance de mettre la main sur des objets placés en vente, que j’ai pu racheter. Il y a un patrimoine extrêmement riche à exploiter, sur lequel je pourrai encore beaucoup écrire.

J’estime que ce que j’ai fait est bien mais il reste encore beaucoup à faire, et il y a de la matière pour d’autres historiens après moi.

PREMIUM : Quelle est la pièce qui vous tient le plus à coeur dans ces archives ?

Nous avons racheté plus de 300 pièces. Ce que nous voulions faire en reconstituant la collection, c’est illustrer les différentes facettes du génie du fondateur ainsi que la longévité de la maison. Le défi était de ne pas racheter de pièces d'avant uniquement les années 1800 et 1830, mais également des pièces du milieu du XIXe et de l’entre deux guerres, du courant 'art déco'. En ce moment, nous rachetons des pièces de l’époque dite 'vintage', datant des années 1950 à 1970. C’est très intéressant de poursuivre la collection et de continuer à prouver le génie du fondateur, mais aussi comment la maison parvient à traverser les siècles, avec des produits qui illustrent chaque époque.

PREMIUM : Y-a t il une découverte que vous ayez faite vous même durant cette recherche sur l’histoire du fondateur ou de la marque ?

Oui, bien sûr ! Avant moi, des études sur Breguet sont parues concernant le côté technique de ses créations, des collectionneurs ont écrit des livres sur leur collection personnelle, certains écrivent sur la dimension scientifique de la création d’Arnaud Breguet... En tant qu’historien, ce qui m’intéresse et qui constitue un chapitre central dans mes écrits, c’est la diffusion de l’oeuvre. Breguet possédait trois grandes qualités qui lui ont permis d’exercer son influence : il est à la fois un grand ingénieur, technicien et scientifique, mais il était aussi un réel pionnier dans le domaine artistique, et il a finalement su intégrer les codes qui lui ont permis d’avoir autant de clients de multiples origines. Mes écrits se sont donc orientés sur la manière dont il a fait pour être présent dans autant de pays, en tant qu’horloger suisse vivant à Paris. C’est cet aspect qui m’a passionné, j’ai donc mis en lumière par quel moyen quelqu’un de l’époque pouvait se faire connaitre en Russie, en Turquie, en Angleterre, en Italie... J’ai découvert la manière dont Breguet s’y est pris : il s’est entouré d’amis (professionnels ou non), mais il a également rencontré des ambassadeurs d’Alexandre Ier en Russie, qui ont eu un rôle capital dans l’expansion de sa marque. Pour rappel, les ambassadeurs, en voyageant, faisaient remonter les normes et les modes étrangères dans leur pays d’origine. C’est le comment qui me tient à coeur et que je tente d’exploiter autant que possible.

PREMIUM : Quelles sont vos méthodes pour recueillir autant d’informations de ces archives ?

A force de tourner les pages des registres, il y a des faits que j’ai mis en lumière, et qui étaient oubliés. C’est le cas de la première 'montre bracelet' pour Caroline Muras, la soeur de Napoleon Ier et la Reine de Naples. C’est le travail d’un long dépouillement d’archives systématique.

J’ai également mis les compétences traditionnelles d’un historien à profit : j’ai regardé ce que j’avais à disposition avec intérêt, j’ai énormément lu, sans pour autant dénicher systématiquement la perle rare. J’ai également trouvé les

Le musée Breguet de Paris au premier étage de la boutique sur la Place Vendôme, présente une centaine d’objets prestigieux parmi les quelques 200 pièces historiques que possède Breguet. Il s’agit de la plus grande exposition permanente de pièces Breguet au monde.

travaux d’Antoine-Louis Breguet, fils du fondateur, sur le bouton de remontoir. Comme pour la Reine de Naples, nous trouvons les premières traces d’un fait ancien documenté, qui débouche sur une invention trop novatrice tombée dans l’oubli. Le bouton de remontoir qui remplace la clé s’est généralisé plus tardivement, 50 ans après son invention. C’est très satisfaisant de découvrir ce genre d’archives, elles sont tant dissimulées que leur secret est réservé aux gens qui cherchent. On tombe également sur des détails oubliés, qui n’ont pas connu la réussite recherchée. L’oeuvre de Breguet était très largement connue avant que je l’écrive, mais si j’ai pu apporter une contribution, j’en suis très honoré !

J’ai aussi beaucoup étudié Breguet sur le plan humain, ce qui a rendu sa connaissance possible. Sa vie est une aven-

Montre de souscription Breguet no. 1287 vendue en 1803. AbrahamLouis Breguet a créé les montres les plus simples de son temps.

Un succès commercial qui attira de nouveaux clients qui acquirent ensuite des pièces plus compliquées.

ture humaine, auparavant jamais décryptée ; j’ai essayé de le faire du mieux que possible. Les archives permettent d’observer qu’une certaine élite communique beaucoup, les frontières étaient débridées et cela a eu un impact capital sur la popularité internationale de la marque.

PREMIUM : Qu’est ce qui permet de reconnaitre immédiatement une montre Breguet ?

Certains signes distinctifs ont été crées par le fondateur, qu’on retrouve encore aujourd’hui. Je porte par exemple une montre aux caractéristiques d’une signature esthétique nettement identifiable. Certes, on retrouve un cadrant guilloché et excentré, une certaine disposition des fonctions, des carrures cannelées... Mais le style Breguet, c’est un tout : il est sobre, élégant, discret. On reconnait les montres PREMIUM 89

Breguet par un ensemble de choses qui ont presque 250 ans, notamment le guillochage et le cadran à email blanc qui traversent les siècles sans vieillir. Breguet a simplifié l’esthétique des montres, aujourd'hui on appellerait ça le design. Il y a un coté minimaliste dans le style Breguet, il a été à l’essentiel.

PREMIUM : Quels sont les plus illustres clients de la maison Breguet ?

Breguet vit presque 77 ans, ce qui est assez âgé pour un homme de sa génération. Une de ses clés pour réussir assez rapidement, c’est la Cour de France. Louis XVI et Marie Antoinette sont devenus ses clients fidèles. Il était celui qui dictait la mode, et les plus puissants s’arrachaient ses créations. Napoléon achetait aussi des montres et des pendules signé Breguet bien avant d’être empereur, puis sa famille également. C’est tout à fait fascinant d'observer son influence chez les classes privilégiées. Il y a l’idée d’un réseau international, d’une dimension hors des frontières, mais aussi des relations franco-suisses qu’il entretenait.

Breguet a su se défaire des contraintes de sa double-nationalité ; ce n‘était pas évident pour des monarques et des empereurs de porter au poignet un objet de collection d’un créateur franco-suisse ! A son époque, l’horlogerie anglaise était très avancée : il est parvenu à apporter quelque chose que les plus grands horlogers anglais n’avaient pas, et son originalité a plu au roi d’Angleterre et à ses prédécesseurs.

La vente de montres Breguet aux familles royales et aisées sont très documentées, on sait exactement la date à laquelle il a contacté les rois, quand il a été payé, et quand ses clients ont reçu leur commande. Cela relève de l’exceptionnel, pour l’époque. Les diplomates et scientifiques de renoms portaient également ses créations, tout comme le Tsar de Russie, Winston Churchill... C’était une impulsion qui ne s’arrêtait pas, tous les souverains d’Europe succombaient à la mode Breguet. Pour l’anecdote, Churchill a porté toute sa vie une montre Breguet, retrouvée dans l’héritage d’un de ses grands oncles. C’était une montre compliquée, chronographe et à répétition minutes. Il a toujours refusé d’acheter d’autres montres neuves, et insistait pour qu’elle soit entretenue uniquement par la maison Breguet.

PREMIUM : Quel avenir imaginez-vous pour l'horlogerie ?

Je suis persuadé que les gens seront toujours sensibles à la haute horlogerie. C’est une sorte de résumé de science, de techniques et d’art. Il y a très peu de domaines qui sont à ce point à la rencontre des arts décoratifs et des sciences techniques. La haute horlogerie, c’est tout à la fois. Elle n’est plus dans l’âge utilitaire, mais on la porte pour le plaisir, parce qu’elle représente quelque chose de culturel et qu’elle représente des siècles de recherche. C’est de la micro mécanique aussi bien que de l’ingénierie, de mécanique et du design. L’horlogerie est ce que les philosophes appelaient au XVIIIe siècle un microcosme, une représentation minuteurisée de l’univers. Le goût pour l’horlogerie ne peut que se perpétuer, il est très parlant, et je ne suis pas inquiet pour son devenir. L’horlogerie traditionnelle continuera à parler aux gens, Breguet en particulier avec l’art de la technique et du design qui est perpétué avec un style bien particulier et singulier.

DOSSIER

MONTRES | FANTAISIES

Il semblerait que le monde de l’imagination soit sans frontières. Les manufactures en rivalisent et nous créent des pièces follement techniques et esthétiquement débridées.

Astronomia par Alec Monopoly de Jacob&Co

L'artiste de rue Alec Monopoly a prêté son style inimitable au garde-temps phare de Jacob & Co., l'Astronomia, pour une nouvelle collaboration en édition limitée. Neuf pièces reprenant les thèmes et les personnages récurrents de l'œuvre de Monopoly.

HM10 Bulldog TI de MB&F

Le concept est apparu à Maximilian Büsser alors qu’il voyageait au Japon : l’idée de la HM10 Bulldog a surgi comme un chiot fidèle qui saluerait le retour de son maître. Il n’est pas étonnant que les créations MB&F inspirées par le monde animal - comme l’Horological Machine N°3 « Frog » et l’Horological Machine N°7 « Aquapod » - figurent parmi celles qui ont provoqué les plus vives réactions. Avec ses grands yeux, sa gueule articulée expressive et son cœur mis en valeur, la HM10 Bulldog reprend leur style évocateur.

Space Revolution de Louis Moinet

Cette montre représente l’évolution du tourbillon. Son mécanisme est totalement inédit et présente trois innovations : un tourbillon tourne dans le sens horaire ; l’autre dans le sens anti-horaire ; ceci à des vitesses différentes ; et également à des hauteurs différentes. 8 : c’est le nombre d’exemplaires construits pour cette édition limitée. En réalité, chaque pièce est rendue unique par la météorite positionnée sous le centre des aiguilles. Une fois la Lune, une autre fois Mars, ou encore la plus ancienne roche connue du Système solaire, ou un fragment de météorite contenant des acides aminés.

PREMIUM 90

Minotaur de Konstantin Chaykin

Au fil de ses réflexions, Konstantin Chaykin a progressivement créé l'image d'une montre - un boîtier en bronze, un cadran aux tons bronze, un bracelet en cuir de buffle brutal et un décor de montre avec le motif de la Labyrinthe de Knossos, où, selon la légende, vécut le Minotaure. Ce motif se retrouve sur le cadran, la boucle du bracelet et sur le système de remontage automatique. Les pattes supérieures sont fabriquées en la forme de cornes de taureau et les deux narines du Minotaure, évasées de colère, sont utilisées comme ouvertures dans son grand indicateur du jour de la semaine.

CONÇUE PAR INDIA . WHISKEY. CHARLIE.

Grande Montre d’Aviateur 43. Ref. 3293:

une présence remarquée à votre poignet et un confort

La Grande Montre d’Aviateur doit son statut d’icône à

sans précédent. Cette montre de sport extrêmement

son design fonctionnel, qui se distingue par la grande

polyvalente est également dotée du calibre de manu-

lisibilité du cadran et une couronne conique caractéris-

facture IWC 82100, d’un fond en verre saphir et du

tique. Pour la première fois, elle est désormais

système de bracelet interchangeable EasX-CHANGE.

proposée dans un boîtier de 43 millimètres mariant

IWC . MAN U FAC TU RE DE RÊVES DEPUIS 1868 .

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DOSSIER

La dernière création de la marque horlogère, la LAB PERIPHERAL DUAL TIME BIG DATE.

MONTRES | PERRELET

TURBINE ET ROTOR Perrelet, manufacture suisse au prestigieux héritage de plus de 240 ans, se distingue par la création de garde-temps présentant l'emblématique "Turbine" développé en hommage à son fondateur, Abraham Louis Perrelet, précurseur du premier mouvement automatique. Plus de deux siècles plus tard, l’innovation fait toujours partie de son ADN. Par Annie Esch

UNE MAISON HISTORIQUE L'histoire de Perrelet commence avec Abraham-Louis Perrelet, né en 1729 au Locle, la capitale de l'horlogerie. Située dans la vallée du Jura, cette ville a vu naître le premier inventeur de la montre à gousset qui se remontait toute seule et avec une autonomie de 8 jours !

Perrelet a inventé ce que l'on appelle aujourd'hui la montre automatique ou plus précisément le mouvement à remontage mécanique, mouvement particulièrement apprécié des amateurs de montres mécaniques.

Les descendants du Fondateur se sont distingués tout autant que leur grand-père, en particulier son petit-fils Louis-Frédéric (1781-1854) ; après s’être installé à Paris vers la fin du XVIIIe siècle, où il poursuit sa formation à l'"École Breguet", il est rapidement remarqué par la famille royale pour qui il deviendra l’horloger.

Son savoir-faire se distingue lors de plusieurs concours et en 1827, il dépose une demande de brevet pour son invention, le compteur chronographe à rattrapante, un chronographe qui pouvait mesurer deux événements en même temps en ayant deux boules de secondes superposées et en pouvant en arrêter une à la fois.

Son utilisation dans le sport, pour mesurer le temps de deux événements qui ont le même début mais ne s'arrêtent pas en même temps, souligne l'utilité de cette invention. De nombreuses pièces du musée et de la collection privée signée Perrelet sont l'œuvre de

Louis-Frédéric et constituent des témoignages historiques de l'extraordinaire savoir-faire de l'époque. Après sa mort en 1854, son fils Louis, également horloger du roi, reprend l'entreprise de son père, perpétuant ainsi la grande tradition familiale et l'histoire de Perrelet. Avec une lignée qui compterait de nombreux horlogers, la tradition initiée par Abraham-Louis, dit "l'aîné", se poursuit au XXIe siècle.

Récemment, l'entreprise a été rachetée par un grand passionné d'horlogerie, qui a rendu hommage à Abraham-Louise Perrelet en faisant du mouvement "rotor" le point fort de l'entreprise. M. Rodriguez (patron du groupe Festina, qui détient Perrelet) donne à l'entreprise une grande liberté de manœuvre, tout en conservant la tradition - comme le rotor breveté - la qualité et l'histoire de la Maison.

LA LAB PERIPHERAL DUAL TIME BIG DATE, SA DERNIÈRE INNOVATION Animée d'une puissante créativité et d'un esprit d'innovation sans retenue, l'équipe technique de Perrelet a donné naissance au nouveau modèle LAB PERIPHERAL DUAL TIME BIG DATE. Il présente des fonctions utiles telles que le second fuseau horaire avec indicateur jour-nuit, très apprécié des globe-trotters, et un grand guichet de date. Une technologie de pointe glissée dans un style contemporain, qui fait de ce modèle un PREMIUM 92

must-have pour des connaisseurs de montres en quête d'exclusivité. Ce garde-temps reste fidèle aux valeurs et à l'ADN de la marque avec sa signature "Luxury in movement". Alors que les collections actuelles présentent le Double Rotor classique ou la Turbine, cette dernière création offre une animation plus discrète et raffinée sur le cadran et accueille le nouveau style "casual-chic" des collections Perrelet.

Une grande attention a été portée à l'architecture du cadran qui présente une construction originale. L'effet tridimensionnel est obtenu par la structure à plusieurs niveaux embellie par une variété de finitions et joue sur deux nuances de couleur : un bleu profond, gris ou noir selon la version associé à des détails de couleur argentée. Le cadran présente un élégant motif à lignes verticales avec, au centre, un bord métallique brossé circulaire entouré d'un anneau mat sablé.

A 12 heures, la date est affichée dans deux petits guichets en chiffres arabes noirs sur fond blanc pour une lisibilité optimale et inversement sur l’édition du cadran noir. La fonction vedette de ce nouveau garde-temps, le second fuseau horaire, prend place sur le compteur à 6 heures décoré de rainures circulaires et porte la double indication de l'heure avec un mélange de chiffres arabes et d'index appliqués. L'indication jour et nuit est affichée dans le petit guichet rond situé entre 10 et 11 heures.

Les aiguilles des heures et des minutes du double fu-

// PERRELET A INVENTÉ CE QUE L'ON APPELLE AUJOURD'HUI LA MONTRE AUTOMATIQUE OU PLUS PRÉCISÉMENT LE MOUVEMENT À REMONTAGE MÉCANIQUE. //

La « Turbine » est rapidement devenue le modèle emblématique de la maison Perrelet, offrant des effets optiques et visuels uniques dans l’univers de la haute horlogerie.

seau horaire sont traitées avec du Superluminova blanc.

Bien qu'elle soit généralement visible par le fond du boîtier, la montre LAB PERIPHERAL DUAL TIME BIG DATE permet aux amateurs d'observer le mouvement de la masse oscillante tout en lisant l'heure. Cette innovation technique a été rendue possible par la nouvelle génération de calibre manufacture P-421 à remontage automatique. La masse oscillante, un plateau à 180°, est fixée à une roue dentée (avec denture intérieure) dite "couronne", elle-même positionnée sur la partie extérieure du mouvement qui s'engrène avec un pignon placé sur la jante extérieure du mouvement. Le rotor, sur roulement, est orné d'une platine circulaire portant un décor de rainures gravées à 180º visible côté cadran.

Ce calibre automatique de nouvelle génération, composé de 302 pièces, bat à 28.800 alternances par heure et offre une réserve de marche de 42 heures. Le fond de boite avec verre saphir, fermé par 6 vis, révèle son balancier en action et les ponts rhodiés avec finition Côtes de Genève et gravures en or 3N. La montre est complétée par un bracelet en cuir de veau bleu foncé ou noir selon la version avec des surpiqûres blanches et une boucle déployante en acier inoxydable ornée du logo Perrelet.

Prix Public : CHF 4.980,00 www.perrelet.com

DOSSIER

Prix de l’Innovation Bernhard Lederer, Central Impulse Chronometer

Grand Prix de l’Aiguille d’Or Bulgari, Octo Finissimo

MONTRES | GPHG

UNE VICTOIRE TOUTE EN FINESSE Le palmarès 2021 du Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG) a été dévoilé jeudi 4 novembre et marquait le vingtième anniversaire de cette grande cérémonie. Conduite avec poésie par Edouard Baer, le GPHG 2021 a mis à l’honneur l'excellence et la créativité horlogère contemporaine en attribuant 19 prix, dont la récompense suprême pour Bulgari.

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Prix de la Montre Dame Piaget, Limelight Gala Precious Rainbow

Prix de la Complication pour Dame Van Cleef & Arpels, Montre Lady Féerie

Prix de la Montre Homme Grand Seiko, Calibre 9SA5 Hi-Beat 36000, 80 heures

Prix de la Complication pour Homme MB&F, LMX Titane

Prix de la Montre Iconique Audemars Piguet, Royal Oak « Jumbo » Extra-Plat

Prix du Tourbillon De Bethune, DB Kind of Two Tourbillon

Prix de la Montre Calendrier et Astronomie Christiaan Van Der Klaauw, CVDK Planetarium Eise Eisinga

Prix de l’Exception Mécanique Piaget, Altiplano Ultimate Automatic

Prix de la Montre Chronographe Zenith, Chronomaster Sport

Prix de la Montre de Plongée Louis Vuitton, Tambour Street Diver Skyline Blue

Prix de la Montre Joaillerie Chopard, Flower Power

Prix de la Montre Métiers d’Art MB&F, LM SE Eddy Jaquet 'Le Tour du Monde en 80 Jours'

Prix de la Petite Aiguille Tudor, Black Bay Ceramic

Prix Challenge CIGA Design, Planète Bleue

Prix Révélation Horlogère Furlan Marri, MR. Grey Ref. 1041-A

Prix de l’Audace Louis Vuitton, Tambour Carpe Diem

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HIGH-TECH

SIMULATEUR | LEGGENDA

REVIVEZ LA LÉGENDE Le designer Pininfarina a dévoilé son concept Leggenda, deux simulateurs de voitures historiques. Un rêve d'enfant pour les amateurs de voiture de collection. Par Margot Martagni

A

l'occasion du 90ème anniversaire de l'enseigne italienne Pininfarina, une édition limitée de deux modèles de simulateurs de véhicules historiques a vu le jour. Inspirés de la légendaire Cisitalia 202, la première voiture a avoir été exposée au MoMA (New-York), l’entreprise italienne reste fidèle à ses valeurs en proposant à son public des simulateurs dynamiques et élégants, pour des hommes qui le sont tout autant.

Ce projet est né de la collaboration idéale entre Pininfarina et The Classic Car Trust - bien connu des collectionneurs de voitures mythiques -. Tout le savoir-faire de ces grands noms

de l’automobile est mis à l’honneur, afin de créer des simulateurs de véhicules de course vintage aussi vrais que nature.

Confort absolu au volant de la Sportiva, avec sa banquette en cuir couleur tabac. Pour une expérience d’autant plus authentique, c’est avec un réel volant en bois ainsi qu’un levier de vitesse manuel que les conducteurs exerceront leur talent de pilote à même leur domicile.

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HIGH-TECH

DRONES | JETSON ONE

SCOOTER DRONE Avis aux fans de films futuristes : vos rêves vont bientôt devenir réalité ! Et ce ne sont pas des voitures volantes mais de réels drones monoplaces électriques que vous pourrez bientôt admirer dans le ciel. Par Margot Martagni

L

a startup Suèdoise Jetson va commercialiser son premier véhicule aérien nommé "Jetson One", d’ici 2022. Le concept est simple : transporter une personne jusqu’à 100km/h dans les airs ! Ce moyen de transport avant-gardiste accomplit des prouesses dans l’usage de l’énergie électrique : ses 8 moteurs se rechargent à une vitesse folle, et permettent au pilote en herbe de décoller, de planer et d’atterrir en toute sécurité. Et si un moteur ne fonctionne plus, le drone volera toujours sans mettre le pilote en danger. Il est également doté de radars qui détectent chaque obstacle, ainsi que d’un Joystick pour se diriger : la simplicité d’utilisation et la sécurité sont donc les composantes primaires de cet engin. Ultra léger, avec un petit gabarit, le Jetson One est actuellement réservé à un usage récréatif, mais il saura devenir l’élément indispensable des hommes modernes. Victime de son succès suite à la réussite du prototype en 2018, toutes les commandes sont épuisées pour l’année 2022. Mais vous pouvez d’ores et déjà réserver les pièces de votre futur drone pour un assemblage prévu en 2023. 79 000€, c'est le prix à payer pour vous envoler à ses commandes. jetsonaero.com

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Le stand Gentleman Car aux Spa Six Hours.

PREMIUM 100

CLASSIC CARS | GENTLEMAN CAR

COBRA KHAN

Le premier weekend d'octobre, nous avons pris la direction du circuit de Spa-Francorchamps et des Spa Six Hours, pour rencontrer Philippe Médart, le fondateur de Gentleman car. Photos : Sabino Parente, Texte : David Bail

L

es Spa Six Hours, c’est un prestigieux meeting de plusieurs centaines de voitures de course historiques qui s’affrontent sur l’illustre circuit de Spa-Francorchamps. Un spectacle de 4 jours avec des courses dynamiques, dont la mythique course d’endurance des Six Heures.

Ce sont des voitures exceptionnelles et leur pilote qui nous plongent au cœur de cette compétition qui débute en fin d’après-midi, pour se terminer à la nuit tombée, à la lueur d’une centaine de phares longue portée qui trouent la nuit ardennaise. Le spectacle permanent dans les paddocks et les nombreuses animations fascinent les curieux et les passionnés. Ce spectacle unique et réputé, attire chaque année des milliers de spectateurs toujours plus nombreux, avides de pouvoir apercevoir des machines mythiques qui continuent à faire rêver toutes les générations, telles les prestigieuses Ford GT40, Jaguar Type E, AC Cobra, Chevron B8, Brabham, Lola T70, Ferrari 250LM, et nous replongent dans l’atmosphère des années d’après-guerre.

GENTLEMAN CAR

Arrêt au stand Gentleman Car où son fondateur, Philippe Médart, nous raconte son parcours. Ce mécanicien de formation est devenu, entre 1995 et 2009, le premier importateur des véhicules de l’enseigne Hummer en dehors des États-Unis.

Son histoire avec Shelby commence lorsqu'il contacte la marque pour importer leurs véhicules en Europe. C'est Caroll Shelby luimême qui lui donnera son accord. Depuis, il importe pour l’Europe et d’autres continents des véhicules Shelby d’époque, mais également des véhicules plus récents ainsi que des Shelby Mustang GT 350 et 500. « Gentleman Car doit son succès au fait qu'elle n’assure pas seulement la vente, mais qu’elle offre aux clients un service après-vente authentique et irréprochable, homologue les véhicules, se charge du transport... C’est grâce à toutes ces petites intentions que nous nous démarquons des vendeurs de voitures traditionnels. Des célébrités comme Yannick Carrasco ou Thierry Boutsen nous font confiance. » Nous confie jovialement Philippe avant de repartir renseigner des clients.

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SPA SIX HOURS

"LE SPECTACLE PERMANENT DANS LES PADDOCKS ET LES NOMBREUSES ANIMATIONS FASCINENT LES CURIEUX ET LES PASSIONNÉS."

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POWER

E-BIKE | MOSCH/CHOPPER

E-CHOPPER VINTAGE L'été dernier, Harley Davidson a organisé une vente aux enchères d'un vélo customisé unique de sa gamme Mosch/Chopper. Par Margot Martagni

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ommés "Serial Number One", en hommage à la première moto mise en circulation par Harley Davidson, les e-bikes ont été conçus par des ingénieurs de l’entreprise homonyme. Avec leur design épuré, sobre et moderne, tout en alliant performance, sécurité et confort, les trois modèles mis sur le marché en Mars 2021 ont tout pour plaire ! Route traditionnelle ou off-road, rien ne les arrêtent. Proposant deux moteurs électriques, de 529 ou 706 Watt/heure selon les modèles, dotés de pneus épais, de freins à disques hydrauliques (de la marque TRP) et d’une lumière intégrée fidèle au style Harley, chaque performance est une réelle réussite. Mais la jeune entreprise désire avant tout offrir à ses clients des véhicules qui leur ressemblent intimement. « La personnalisation joue une part très importante pour les propriétaires d’une moto ; depuis des siècles, les conducteurs les modifient à leur guise pour refléter leur style et leur état d’esprit », décrète le directeur de la firme, Aaron Frank. Pour les ingénieurs de Serial 1, les vélos Harley se doivent de suivre cette même ligne de conduite.

C’est dans cette optique qu’ils ont mis en place une vente aux enchères en août dernier, afin de vendre un vélo unique de la gamme Mosch/Chopper. Ce véhicule au squelette tout droit tiré des années 60 est peint d’une couleur psychédélique qui ne passera pas inaperçue ! La marque a pour objectif de réaliser plusieurs ventes aux enchères, toujours dans l’idée de respecter les valeurs de la maison Harley, qui prône l’expression personnelle à travers la customisation de son véhicule.

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En collaboration avec l'Automobile Club du Luxembourg

Photo : Christian Wilmes pour PREMIUM

Sur les réseaux : www.luxgears.com www.facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/

Des supers traineaux pour noël C’est bientôt Noël ! Le temps de souffler un peu, de se retrouver parmi les nôtres et d’échanger les expériences accumulées au cours des derniers mois.

Chez Luxgears, c’est aussi l’occasion de clôturer l’année 2021 de belle façon avec des essais aussi divers que multiples. Dans les prochaines pages, on vous propose de découvrir les essais de 3 allemandes et 2 américaines. D’abord ce sont les deux grandes nouveautés électriques 2021 de BMW avec les i4 M50 et iX xDrive50 que nous avons pu tester à leur lancement près de Munich.

Ensuite nous avons eu la chance de découvrir, au propre comme au figuré, la nouvelle Chevrolet Corvette C8 qui étrennait l’exclusive ligne d’échappement Akrapovic (essai vidéo à visionner en mettant le son sur luxgears.com).

Finalement, on a profité de deux essais croisés pour vous proposer un comparatif peu courant entre 2 SUV sportifs... Comparatif particulier car l’un est à moteur essence et l’autre électrique ! Lequel aurons-nous préféré ?

Sur ces derniers mots, je vous souhaite de passer d’excellente fêtes, d’en profiter un max et je vous donne rendez-vous en 2022.

Ciao !

Ing. Antonio da Palma Ferramacho

PREMIUM 105

LUXGEARS ESSAI | BMW I4 ET IX

BLITZKRIEG

Après avoir lancé ses i3 et i8 au début de la dernière décennie, BMW revient en force avec deux nouveaux modèles 100 % électriques sous la forme d’une berline sportive et d’un SUV futuriste. Sont-ils en mesure d’inquiéter Tesla ? Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :

Pour le lancement de ces deux nouveaux modèles, BMW s'est associé à des stars des médias sociaux telles que Steve Aoki, artiste, DJ et producteur de musique nommé deux fois aux Grammy Awards (à droite) ; et Luka Sabbat, entrepreneur, modèle, acteur et artiste (ci-contre).

L

orsqu’en 2013 BMW avait lancé sa i3, la production de la Tesla Model S venait à peine de débuter et la concurrence était quasi inexistante. L’électromobilité tâtonnait alors et son avenir était des plus incertains mais aujourd’hui on assiste à la révolution des voitures électriques. Exit les modèles aux allures de prototypes et place à de vraies voitures pratiques pour rouler au quotidien avec les nouvelles i4 et iX que BMW a pensées dans les moindres détails.

La preuve ? Le moteur électrique est un pur produit BMW, développé de « A à Z » en interne. Et si la batterie utilise des cellules achetées en Asie, c’est chez BMW que les modules sont assemblés pour former le « battery pack » propre à chaque modèle.

Enfin, si la i4 a un look familier c’est qu’elle dérive de la nouvelle série 4 Grand Coupé non sans avoir été profondément modifiée pour accueillir la propulsion électrique. Quant au iX, il est 100 % nouveau ! Son style futuriste est à l’image de sa technologie avec une plateforme inédite qui adopte l’acier, l’aluminium et le carbone.

BMW I4 M50 – L’ANTI TESLA MODEL 3

En découvrant la i4 on croit juste voir une série 4 Grand Coupé mais en observant sa face avant de plus près on remarque une calandre pleine et l’absence de tout conduit d’échappement sur sa poupe... Des signes qui trahissent ses entrailles électriques ! Notre version est la M50, soit la i4 la plus performante avec au programme deux puissants moteurs électriques (xDrive) accouplé à une batterie de grande capacité et, surtout, un châssis et des trains roulants M Performance pour un comportement sportif.

Si son habitacle est semblable à celui des BMW thermiques, c’est-à-dire qualitatif et bien fini, une nouvelle instrumentation fait son apparition sous la forme d’une large dalle numérique intégrant 2 écrans avec les informations de conduite face au conducteur et l’info-divertissement au centre. Ce dernier est de type tactile mais BMW a eu la bonne idée de conserver des commandes physiques via son iDrive. Un bon point pour l’ergonomie et la sécurité ! Contact, on s’arrache en silence et, de suite, les performances impressionnent grâce au couple instantané qui reste à son maximum jusqu'à haute vitesse, le 200 km/h est atteint en un temps éclair sur l’Autobahn ! Cette caractéristique, spécifique au moteur PREMIUM 106

électrique BMW, rapproche la i4 d’une (très rapide) voiture thermique au niveau des sensations d’accélération.

Un sentiment renforcé par la simulation sonore "iconic sound" (commutable) qui participe à l'expérience de conduite. Le châssis bien équilibré est secondé par une direction directe, précise et naturelle. On sent bien ce qui se passe sur l'essieu avant, et la parfaite répartition des masses donne confiance en conduite rapide malgré son poids conséquent (2215 kg). Un embonpoint qui se fait sentir lorsque la route est bosselée ou sinueuse, et cela malgré l’excellente suspension active.

Question freinage, BMW introduit la régénération adaptative qui tient compte du trafic pour freiner le moteur plus ou moins fort et ainsi récupérer un maximum d’énergie tout facilitant la conduite au quotidien. Intelligent mais, en conduite sportive, il préférable d’utiliser le mode « B » pour une fluidité accrue entre les gros freinages.

La i4 M50 est une belle surprise qui se positionne comme l’une des meilleures berlines électriques grâce à ses performances, son comportement routier et ses côté pratiques (hayon et sièges rabattables). La tesla Model 3 Performance, voire la Porsche Taycan 4S ont des soucis à se faire !

BMW IX XDRIVE50 – L’ANTI TESLA MODEL X

Tant la i4 passe presque inaperçue, la découverte du iX est un véritable choc tant son esthétique est unique et son style clivant. On aime ou on déteste mais elle ne laisse personne indifférent. Sa face avant se pare d’une énorme calandre fictive en forme de gros haricots stylisés alors que sa face arrière et son profil font appel au style cubique qui lui confère un air futuriste à la « Star Wars » ! Les proportions du iX exploitent la longueur hors-tout du X5 alors que son empattement se calque sur le X7 en repoussant les roues aux 4 coins, de quoi présager d’un bel espace intérieur. Chose confirmée lorsqu’on pénètre dans l’habitacle dont le design nous plonge dans environnement aux saveurs « lounge & futurisme » prononcées. Cet ambiance se poursuit au niveau de la planche de bord recouverte d’alcantara sur laquelle est posée une large dalle numérique incurvée semblable à celle de la i4 dont elle reprend les mêmes fonctions.

A son volant, les sensations moteur se calquent sur la berline i4 avec des performances de haut vol alors que le châssis se montre plus confortable et moins dynamique, logique, on est à bord d’un lourd SUV qui ne bénéficie pas du traitement M Performance comme la i4 M50... mais notre petit doigt nous dit que quelque chose devrait arriver en 2022 ! En conclusion, nous avons beaucoup apprécier cet iX dont le look est à nulle autre pareil, sa qualité de présentation Premium, le tout avec un confort et des performances de haute volée.

Finalement on terminera avec l’autonomie de ces deux modèles qui se situe entre 500 km et 600 km sur le cycle WLTP, de quoi enfin envisager de longs voyages en toute sérénité d’autant que le réseau Ionity - auprès duquel les clients BMW bénéficient de tarifs avantageux – s’étoffe chaque jour.

FICHE TECHNIQUE

I4 M50

IX XDRIVE50

Moteurs

2 moteurs synchrones à excitation

2 moteurs synchrones à excitation

Puissance (ch/kW@rpm)

544 / 400

523 / 385

Couple (Nm)

795

765

Capacité batterie (kWh)

83,9 (lithium-ion)

111,5 (lithium-ion)

Boîte de vitesse

Automatique 1 rapport

Automatique 1 rapport

Entraînement

Intégrale

Intégrale

0-100 km/h (s)

3,9

4,6

Vitesse Max (km/h)

225

200

Consommation (kWh/100 km)

18,0 – 22,5

19,8 – 23,0

Autonomie (km)

520 – 416

630 - 549

Emissions CO2 (g/km)

0

0

Poids (kg)

2215

2510

Prix de base (EUR)

73.391

99.450

PREMIUM 107

LUXGEARS

ESSAI | CHEVROLET CORVETTE C8

RENAISSANCE D'UN MYTHE En passant à sa huitième génération, la légendaire voiture de sport américaine fait sa révolution en adoptant l’architecture à moteur central. Fini le long capot abritant le fameux V8 glougloutant, place à une silhouette de supercar taillée pour l’efficacité sportive. Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :

PREMIUM 108

L

a naissance de la Corvette date de 1953.

Apparue sous la forme d’un paisible cabriolet, elle précédait d’une décennie une autre légende, la Porsche 911. Depuis lors, que ce soit sur la route ou en piste, la Corvette n’a cessé d’affronter le maître étalon allemand. D’ailleurs, ces deux icônes de l’automobile sportive continuent aujourd’hui encore à se livrer de somptueuses batailles sur tous les circuits du monde et notamment aux fameuses 24H du Mans. La 911 RSR de compétition venant de passer au moteur central, la Corvette n’avait pas d’autre choix pour continuer la bataille... Mais ce faisant, on se dit que Corvette a changé de cible et lorgne désormais du côté de Maranello, voire de Woking, pour se confronter à une concurrence encore plus exclusive !

C8 - LA CORVETTE MODERNE Vous l’avez compris, le nom de code C8 désigne la 8ème génération de Corvette et cette dernière est une véritable surprise esthétique quand on la découvre pour la première fois. C’est simple, si les faces avant et arrière font référence à l’icône américaine, le profil renvoie plutôt aux supercars italiennes ou anglaises. En effet, le long capot avant a complètement disparu au profit d’une partie postérieure étonnamment rallongée... de quoi dérouter les fans du modèle, voire d’en choquer certains. Avouons que, mises côte à côte, une C7 et une C8 n’ont plus grand-chose en commun et ce changement radical d’architecture transfigure visuellement le modèle. Pourtant, comme on le verra plus loin, la raison de cette métamorphose n’est pas l’esthétique mais plutôt la performance. Pénétrer dans l’habitacle suscite une autre surprise, celle d’un cockpit taillé pour son pilote avec des instruments digitaux et des commandes exclusivement orientés vers lui. Le passager aura presque le sentiment d’être puni tellement il est relégué au second plan. Il se consolera toutefois avec des matériaux de qualité, une finition de belle facture et un souci du détail qui se hissent au niveau des réalisations européennes, enfin ! Terminons par l’espace à bord qui est moins gé-

néreux qu’auparavant, logique, le moteur central arrière repousse les passagers vers l’avant et empiète sur le volume du coffre qui perd son habituel hayon en verre.

Par conséquent la C8 est moins logeable et pratique que ses devancières, qu’on se le dise !

V8 À L’ANCIENNE ET CHÂSSIS MODERNE Si le moteur a changé de place, il en a aussi profité pour progresser puisque le nouveau LT2 (V8 6,2 L atmosphérique simple arbre) dérive du LT1 de la C7. Avec le pack optionnel Z51, il progresse de 40 ch et 14 Nm, tout bénéfice pour les performances. Un moteur qui est désormais accouplé à une boite automatique 8 rapports à double embrayage (fournie par Tremec) en lieu et place de l’ancienne boîte auto classique GM. L’ensemble moteur/ boîte est placé au centre du véhicule pour améliorer non seulement l’équilibre dynamique du châssis mais aussi la motricité. Le châssis se modernise avec une conception faisant appel à l’aluminium et non plus à l’acier de l’ancien châssis-poutre, ceci sans oublier les nouvelles suspensions de type « coil-over » qui remplacent avantageusement le fameux ressort à lame transversal du train arrière de la C7. Le tout devrait améliorer grandement l’équilibre de la C8 par rapports aux précédentes versions qui ont toujours souffert d’un comportement délicat à la limite et d’une motricité perfectible. Il est temps de passer à l’action pour vérifier cela !

FACILE, EFFICACE ET CONFORTABLE Bien installé à son volant, on profite d’une excellente position de conduite avec une vue plongeante sur les ailes avant délicieusement bombées. L’ergonomie est bien pensée avec la plupart des commandes se pilotant du bout des doigts sur l’écran tactile et quelques boutons physiques pour le volant et la climatisation.

Au démarrage, le V8 grogne dans notre dos en faisant vibrer nos poumons... c’est que notre voiture est équipée d’un échappement Akrapovic*. Quel son ! Les premiers kilomètres parcourus en mode « promenade » mettent en confiance avec une direction légère, une suspension conciliante et une réponse moteur souple. La C8 se

FICHE TECHNIQUE

CORVETTE C8 Z51

Moteur

V8 atmosphérique 16 soupapes injection directe

Cylindrée (cm3) 6162 Puissance (ch. / kW @ rpm)

502 / 369 @ 6450

Couple (Nm @ rpm)

637 @ 5150

Boîte de vitesse

Automatique double embrayage 8 rapports

Entraînement

Propulsion (autobloquant piloté)

0-100 km/h (s)

3,0

Vitesse Max (km/h)

311

Consommation (L/100 km)

12,4 (annoncé)

Emissions CO2 (g/km)

284

Poids (kg)

1603 (DIN)

Prix de base (EUR)

86.400 (coupé) – 92.800 (cabriolet) PREMIUM 109

conduit alors avec l’aisance d’une compacte et on réalise le travail réalisé par les ingénieurs de GM qui ont réussi à domestiquer cette bête autrefois capricieuse.

Ceci est d’autant plus appréciable que sur chaussée mouillée les réactions sont plus progressives et le grip étonnant (ndlr la voiture disposait de pneus hiver neufs).

Le moteur, coupleux en bas et rageur en haut des tours, étonne aussi par son allonge alors que la boîte double embrayage, douce et rapide, répond instantanément en mode séquentiel. Les deux autres modes de conduite « sport » et « piste » rajoutent une couche au plaisir que distille cette C8 mais, vu les conditions froides et glissantes, c’est finalement le mode « promenade » que nous avons le plus utilisé... mais rassurez-vous, on ne s’est pas promené !

LA MEILLEURE DE SA LIGNÉE

Le comportement dynamique est la grande surprise de la C8 et c’est même sa carte maîtresse lorsqu’on la compare à la C7. Cependant, ce n’est qu’ayant l’opportunité de tester ces deux modèles qu’il est possible de réellement apprécier l’étendue des progrès réalisée par le passage au moteur central. Ce changement d’architecture lui permet de gommer ses plus gros défauts qui en faisait une voiture délicate à mener très vite, on disait alors qu’elle avait un comportement viril et qu’il fallait beaucoup de « métier » pour arriver à la contrôler... ou beaucoup d’humilité pour cerner ses limites.

Aujourd’hui, la C8 nous donne enfin la possibilité de profiter des performances ahurissantes de son gros V8 sans craindre de la « perdre » en sortie de courbe dans un survirage excessif. Vivre les sensations d’un châssis précis et rigoureux avec la sonorité enivrante de son moteur – de surcroit cheveux au vent avec notre exemplaire découvrable - fut une expérience franchement jouissive !

EN PREMIÈRE MONDIALE, UN ÉCHAPPEMENT AKRAPOVIC SUR NOTRE C8 Notre essai était aussi l’occasion de tester en avantpremière l’échappement titane développé en exclusivité pour la C8 par Akrapovic. En effet, notre voiture d’essai a été envoyée chez le spécialiste slovène pour servir de cobaye et être la première C8 au monde à en être équipée ! Le résultat est à la hauteur des attentes avec un gain de 15,3 kg sur la balance mais aussi 3,4 kW et 8,2 Nm. Dernière info, vous pouvez commander et faire installer cet échappement sur votre C8 chez Autopolis.

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ESSAI | BMW X4 M COMPETITION VS FORD MUSTANG MACH-E GT

ÉLECTRIQUE VS THERMIQUE Avec l’arrivée en masse des voitures électriques, on attendait avec impatience de pouvoir confronter une de ses meilleures représentantes à une des références établies, celle des thermiques. C’est en quelque sorte le match entre le nouveau et l’ancien monde, et pour ce faire nous avons saisi l’opportunité d’avoir à l’essai deux des SUV’s compacts les performants. Lequel aura-t-il notre préférence ?

Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :

PREMIUM 110

D’

un côté la BMW X4M Competition et son fameux 3,0 L 6 cylindres biturbo et de l’autre la nouvelle Ford Mustang Mach-E GT boostée par 2 moteurs électriques et une batterie de 88 kWh. Toutes deux avancent des valeurs de puissance et de couple impressionnantes avec à la clé des accélérations à peine croyables ! Mais, au-delà de cette démonstration de force sur le papier, quelles sont les sensations distillées à leur conducteur aussi bien dans une utilisation quotidienne normale que plus délurée lorsque, quelques instants durant, ils se permettent de débrancher le fusible ?

MAISON, BOULOT, DODO…

Ayant eu la chance de pouvoir tester ces deux bolides au quotidien à deux semaines d’intervalle, cela nous a permis de les vivre en conditions réelles et ainsi nous rendre compte du véritable agrément procuré. Dans ces conditions, nous avons pu expérimenter le niveau de confort, les aspects pratiques mais aussi les performances dans le trafic habituel. A ce petit jeu, il ressort clairement que la facilité de conduite que procure la propulsion électrique est à nul autre pareil. Silencieuse, douce et onctueuse avec des relances instantanées sans la moindre hésitation, la Mustang Mach-E brille littéralement dans cet exercice. La X4M Competition lui emboîte le pas mais, la nécessité de laisser monter en température la mécanique le matin et de devoir gérer les 8 rapports de l’excellente boîte de vitesse, représente clairement un déficit face au côté instantané de la propulsion électrique. Bien entendu, nous considérons ici les déplacements de courtes ou moyennes distances et non des trajets autoroutiers qui demandent des recharges régulières qui défavoriseraient la Mach-E. Pour ce qui est du confort, de l’espace à bord et des aspect pratiques, nous avouerons que ces deux véhicules se valent pour la bonne raison qu’ils ont des gabarits et des équipements comparables. La BMW est logiquement plus richement équipée et présentée avec par exemple des éléments de carbone (option) sur son mobilier de bord mais la Mustang ne démérite pas avec des finitions correctes, une belle sellerie cuir et son système d’info-divertissement à écran central tactile géant façon Tesla... ça en jette un max !

A L’ATTAQUE DE L’AUTOBAHN

Si la raison du choix de ces versions hautes performantes est, pour certains, d’épater leurs voisins, pour d’autres, elle est surtout de pouvoir exploiter tout le

potentiel de leur mécanique quand les (rares) occasions se présentent. D’abord, au Luxembourg on a la chance d’avoir de belles routes de campagne qui permettent de nous faire une idée sur les qualités du châssis d’une voiture et, ensuite, la proximité de l’Allemagne représente une aubaine pour tester les performances moteur sur les Autobahn non limitées… Quel bonheur ! Avec leur niveau de puissance respectif, on se doute bien que les deux marques on fait le maximum pour doter leur bolide de suspensions et de freins capables de digérer les vitesses atteintes. Dans le registre des accélérations, les chiffres du 0-100 km/h reflètent à quel point ces 2 SUV sont proches même si la Mustang donne l’impression d’avoir une capacité de réaction supérieure lors des reprises… logique avec son couple monstrueux et l’absence de boîte de vitesse. Pourtant le X4M se rattrape grâce aux sensations sonores que son fabuleux moteur 6 cylindres distille en montant dans les tours tout en enquillant les rapports de sa boîte super rapide.

C’est que les à-coups et vibrations auxquels notre corps est soumis sont autant de sources de plaisir (ou de souffrance ?) qui ajoutent à l’expérience sensorielle !

Donc, avantage Mustang pour les accélérations mais seulement jusqu’au moment où la vitesse devient significative, soit environ 120 km/h, car le moteur électrique commence à s’essouffler au moment précis où le thermique reprend du poils de la bête et dépose littéralement les « électrons » à haute vitesse. De fait, n’espérez pas dépasser les 200 km/h avec la Ford quand ceci n’est qu’une formalité avec la BMW qui se rapproche des 300 km/h avec l’option M Driver Package !

ET TOURNE, ET FREINE…

Voilà qui est réglé pour les performances en ligne droite, mais qu’en est-il dès lors que la route devient sinueuse et que la qualité des freins et du châssis est mise à contribution ? Ici aussi les comportements sont différents et bien marqués. Autant la BMW semble à l’aise dans le sinueux avec une agilité étonnante et des freins très puissants pour son gabarit et sa masse, autant la Ford montre ses limites à cause de son poids nettement supérieur. Son châssis bien qu’efficace a du mal à « téléphoner » ses intentions et ses limites à son conducteur qui, de surcroit, a la désagréable impression de « naviguer » à l’aveugle par le manque de repères sonores et vibratoires. Ajoutons aussi que l’absence de boîte de vitesse de la Ford diminue fortement le frein moteur dont bénéficie la BMW pour se placer avec confiance et efficacité à l’approche des virages. Dans la même logique, la masse accrue de la Mustang rend les freinages et les prises d’appuis moins franches et efficaces. Bref, vous l’aurez compris, la plus sportive est la X4M Competition sans l’ombre d’un doute mais ce constat serait le même si on comparaît une excellente sportive thermique à son homologue électrique, la faute au surpoids des batteries et à l’absence de boîte de vitesse. Et de conclure que si les électriques sportives sont devenues aujourd’hui plus véloces que les thermiques en accélération, il reste à ces dernières la Vmax, le sinueux et surtout l’expérience sensorielle qui décuplent l’ivresse du pilotage.

FICHE TECHNIQUE

BMW X4M COMPETITION FORD MUSTANG MACH-E GT

Moteurs

L6 biturbo injection directe

2 moteurs électriques

Cylindrée (cm3) 2993

n.a.

Puissance (ch/kW@rpm)

510 / 375 @ 6250-7300

487 / 358

Couple (Nm)

650 @ 2600-5950

860

Boîte de vitesse

Automatique 8 rapports

Automatique 1 rapport

Entraînement

Intégrale + autobloquant

Intégrale

0-100 km/h (s)

3,8

3,7

Vitesse Max (km/h)

250 - 285 (M Driver package)

200

Consommation (L ou kW/100 km) 10,7 (annoncé)

20

Emissions CO2 (g/km)

244

0

Poids (kg)

1970 (DIN)

2273

Prix de base (EUR)

99.121

70.587

PREMIUM 111

SPORT

AVENTURE | MATTHIEU TORDEUR

Crédit photo : © Matthieu Tordeur

Le 13 janvier 2019, il atteint le Pôle Sud après 51 jours d’expédition en solitaire. À seulement 29 ans, il a mené des expéditions dans plus de 90 pays, à vélo, à ski, en voiture, à la voile ou en kayak. Qu'est-ce qui motive cet aventurier à se dépasser et quels vont être ses prochains défis ?

Par David Bail

PREMIUM 112

A

vec des études qui l'ont poussé du King’s College London à Sciences Po, Matthieu aurait sans doute pu embrasser une grande carrière, mais le destin en a décidé autrement.

Enfant, il rêve déjà d'une vie d'explorateur en lisant les aventures de Tintin. Puis jeune homme, avec le bac en poche, il décide de traverser seul à vélo l’Europe de l’Est jusqu’à Istanbul. Une première aventure à l’instinct, où il découvre les joies du voyage itinérant et de la rencontre avec l’autre. L’année suivante, après avoir postulé sur un site de « bourse aux équipiers », il embarque aux Caraïbes sur un voilier pour traverser l’Atlantique. En 2013 – 2014, il fait avec son ami d’enfance, Nicolas Auber, un tour du monde en 4L pour promouvoir la microfinance. Un voyage de 50 000 km à travers 40 pays à la rencontre d’une cinquantaine de micro-entrepreneurs, dont ils ont soutenu les activités par l’intermédiaire d’institutions de microfinance françaises et internationales (25 000€).

Son goût pour la photographie le mène vers des expéditions photographiques en Asie centrale, en Irak, au Pakistan, en Corée du Nord... Il aime également l’aventure lorsqu’elle se double d’un challenge physique. Il participe à la Transcontinental Race en 2015, une course cycliste à travers toute l’Europe au cours de laquelle il pédale 4000 km pendant 16 jours, ainsi qu’au Marathon des Sables en 2017, une course à pied en autosuffisance de 250 km. Une année plus tard, il retourne dans le Sahara pour le traverser du nord au sud en vélo électrique, du Caire à Khartoum.

Le 13 janvier 2019, il atteint le Pôle Sud après 51 jours d’expédition en solitaire. Il devient alors le premier Français et le plus jeune au monde à rallier le pôle Sud en solitaire, à skis et sans ravitaillement.

Membre de la Société des Explorateurs Français, il donne de nombreuses conférences aux entreprises et dans les écoles sur les thématiques du dépassement de soi, de la motivation, de la résilience et de la prise de risques, ou encore sur l’environnement et les mondes polaires.

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SPORT

PREMIUM : Est-ce que c'est compliqué à gérer cet instinct d'explorateur ? Comment occupezvous vos journées quand vous n'êtes pas engagé dans une aventure ?

Matthieu Tordeur : Ces aventures que je mène depuis plus de 10 ans sont le fruit d’une passion. Je n’ai pas l’impression d’exercer un métier, mais plutôt de suivre une envie profonde, de m’éprouver, de voyager, de me dépasser...

Ce n’est pas une difficulté de suivre cette voie, car c’était comme une évidence. Ça n’a pas toujours été facile, j’ai mis du temps à assumer que je voulais devenir un aventurier professionnel. Ça ne me semblait pas tangible, c’était comme un rêve. Désormais, je ne ressens plus de difficultés à assumer cette volonté, je suis profondément ancré dans ce quotidien d’explorateur. L’essentiel de mon temps, lorsque je ne suis pas en expédition, se passe en ville : j’y suis pour préparer mes voyages, ou bien pour les partager au public après mon retour. Par exemple, lors de mon expédition en solitaire en Antarctique, durant laquelle j’ai passé deux mois à skier sur la glace, il y a eu en amont deux ans de préparation physique et mentale, à chercher des sponsors, préparer mon équipement et mon alimentation, quelques départs en expéditions de préparation...

Je suis revenu il y a presque trois ans, et, depuis, je raconte mes aventures lors de conférences, mais également avec des récits écrits (j’ai d’ailleurs publié un ouvrage : Le Continent blanc aux éditions Robert Laffont), ou encore des documentaires télévisés. Je m’échappe assez régulièrement car j’ai besoin de vivre de nouvelles aventures. Mais les plus conséquentes prennent du temps pour être réalisées pleinement. La transmission, le partage, prennent donc place en ville, et sont aussi importants que l’aventure en elle-même, elles représentent une part conséquente de mon travail.

PREMIUM : Qu'évoque pour vous "l'horizon blanc" ?

M. T. : Je le rapprocherai du terme anglais "Whiteout ", qui peut être assimilé à un brouillard blanc à perte de vue qui brouille tout l’environnement. C’est un phénomène optique atmosphérique qui vient annuler tout sens de la perspective, du contraste, du relief... On est totalement aveuglé par le blanc, tous nos repères sont chamboulés, à tel point que l’oreille interne ne peut plus se repérer dans l’espace et donne une sensation de nausée. J’ai expérimenté plusieurs fois ce phénomène durant mon expédition : je ne parvenais plus à me repérer ni à maintenir un équilibre, et devait me servir d’une boussole.

L’horizon blanc que j’ai côtoyé durant mon aventure en Antarctique se réfère à ce phénomène scientifique.

PREMIUM : Quels sont vos projets pour le futur ?

M. T. : J’ai participé à la production de plusieurs docu-films, notamment sur la fonte des glaciers alpins, et l’équipe et moi nous sommes rendus sur place. Je suis également rentré récemment d’une expédition au Tadjikistan, afin de documenter l’accès à l’eau en Asie centrale en parcourant le glacier Fedtchenko, au cœur des montagnes du Pamir. Je ne suis pas un spécialiste de l’environnement ni du climat, mais je me donne pour mission de vulgariser la science par l’aventure auprès du grand public. Les documentaires sont un bon moyen pour porter des causes qui me tiennent à cœur. En les incarnant, je tente à mon niveau de faire bouger les choses dans le bon sens.

Marathon des Sables, tour du monde en 4L, Matthieu est un aventurier insatiable pour qui « La vie est une aventure audacieuse ou elle n'est rien ».

Crédits photos : © Matthieu Tordeur

PREMIUM : Qui sont les aventuriers ou les personnes qui vous ont inspiré ?

M. T. : Incontestablement, c’est Jean-Louis Etienne qui m’a ouvert la porte vers ces expéditions polaires. Il est un explorateur polaire émérite, un grand pédagogue, un activiste du climat... Je l’ai rencontré à la Société des Explorateurs Français, et il a eu la gentillesse de parrainer mon expédition en Antarctique ; c’était une forme de caution morale, un soutien non négligeable pour la bonne conduite de mon expédition. Jean Louis Etienne a d’ailleurs une formule parlante pour s’engager dans des projets ambitieux : « À force de travail, de temps et de persévérance, on arrive à tout ».

Les bandes-dessinées des aventures de Tintin ont également fait germer cette petite graine en moi. Je dévorais ces BD avant même d’être en CP et de comprendre leur message. Ça m’a permis de réaliser, très jeune, qu'il y avait d’autres cultures que la mienne, de sortir d’une sorte d’ethnocentrisme nocif. Je suis persuadé que ça m’a donné l’envie de découvrir le monde.

PREMIUM : Quel est le pays qui vous a le plus fasciné et pourquoi ?

M. T. : C’est très compliqué de faire un classement des pays que j’ai visités. Je pense que l’expérience d’un pays dépend des rencontres qu’on y fait, des saisons, d’un état d’esprit dans une période de vie spécifique... Le pays qui m’a le plus marqué est indéniablement l’Inde, où je suis retourné trois fois. C’est un univers à part, et c’est l’un des rares peuples qui ne nourrit aucune fascination pour l’Occident. Visiter l’Inde est désarçonnant de prime abord, on ne comprend pas tout à leurs rites uniques, et on peut se sentir déboussolé car tous nos sens sont étonnement stimulés. L’Inde, soit on adore soit on déteste. Une chose est sûre, elle ne laisse pas indifférent. C’est un pays vivant qui bouscule.

Le matériel du parfait aventurier.

Crédit photo : © Christophe Bouquet

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