Diffusion ACTES SUD
![](https://assets.isu.pub/document-structure/230328135129-12f0e4d7a3f28c65935752f592a89901/v1/396b6d1c4ae85b0110d619ab21ef12d4.jpeg)
Poches
TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
Roman
Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l’Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles, et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réussi. Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté le bled où il a grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l’âge des choix. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible.
Connemara, c’est cette histoire des comptes qu’on règle avec le passé et du travail aujourd’hui, entre PowerPoint et open space. C’est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l’envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
“Un livre puissant, follement romanesque et terriblement politique.”
Alexandra Schwartzbrod, Libération
“Nicolas Mathieu n’est pas de ces hommes qui vous assomment de discours. Loin de là. Il cherche ses mots, hésite. Sa lenteur se révèle une patience : il prend du temps pour écrire, et creuse, de livre en livre, cette géographie intime, peuplée des mêmes visages, des mêmes destins, de la même langue.”
Oriane Jeancourt, Transfuge
“Avec Flaubert et Steinbeck pour modèles, l’écrivain s’attache à raconter les vies humbles. Au plus juste.”
Vincent Rémy, TéléramaNé en 1978, Nicolas Mathieu vit à Nancy. En 2014, il publie son premier roman, Aux animaux la guerre, couronné de nombreuses récompenses. En 2018, son deuxième livre, Leurs enfants après eux, remporte le prix Goncourt. Également disponible chez Actes Sud, la novella noire Rose Royal, suivie de La Retraite du juge Wagner (Babel n° 1749).
u Une fresque sociale et politique, à la fois ironique et tendre
u Connemara : 190 000 ex. en édition courante
u Leurs enfants après eux : 625 000 ex. (AS + Babel)
u Aux animaux la guerre : 70 000 ex. (AS + Babel)
Roman traduit du japonais par Sophie Refle
Au Japon, sur la ligne Hankyu Imazu, reliant Takarazuka à Nishinomiya, au gré des huit gares desservies, plusieurs passagers montent et descendent, chacun avec son histoire, chacun perdu dans ses pensées et dans les nœuds de son existence. Nous les rencontrons à l’aller, nous les retrouverons quelques mois plus tard au retour. Dans ce décor invariable et pourtant mouvant, des vies vont ainsi s’entrechoquer et être profondément changées… pour le meilleur. À chaque arrêt, de nouveaux passagers s’installent, se parlent, se lient. Et, d’un trajet à l’autre comme d’une saison à l’autre, le lecteur se fait l’observateur des paysages nouveaux et des multiples trajectoires qu’auront prises ces destins croisés. Tels les wagons attachés les uns aux autres dans l’alignement parfait des rails, le livre se construit sur une chaîne d’événements où tous les personnages finissent par être durablement connectés d’une manière ou d’une autre. Plus qu’une ode au voyage, ce roman choral de Hiro Arikawa est une invitation à l’arrêt sur soi-même, en même temps qu’un éloge de l’imprévisible. Et de ces rencontres qui, si l’on ne s’en défend pas, font que des êtres de passage peuvent bouleverser le cours de nos vies.
“Hiro Arikawa offre des instantanés délicats de l’existence de ses personnages mais aussi de la société nippone, ses rites, ses paysages. Et nous invite, non sans grâce, à nous tenir toujours prêts, toujours ouverts à un nouveau destin, un nouveau possible.”
-:HSMDNA=V\^UYZ:
“Comme une magicienne de la psychologie humaine, l’autrice parvient à capturer parfaitement les petits détails qui nous rendent ses personnages proches et criants de vérité. Avec leurs défauts, leurs doutes, parfois leurs erreurs, ils nous apaisent, comme une main sur l’épaule, et nous indiquent la direction dans laquelle avancer.”
Victoire Vidal-Vivier, Librairie La Manufacture (Romans-sur-Isère), Page des libraires
Hiro Arikawa est née en 1972 dans la préfecture de Kochi, dans le Sud du Japon. Elle est l’autrice d’un premier roman traduit dans de nombreuses langues et qui a rencontré, depuis sa parution en France en 2017 chez Actes Sud, un immense succès : Les Mémoires d’un chat.
u Roman savoureux et tendre sur les rencontres fugaces mais essentielles
u Une ode au temps suspendu, celui des déplacements, ouvert à l’inconnu
u Au prochain arrêt : 27 500 ex. en édition courante
u Les Mémoires d’un chat : 165 000 ex. (dont 110 000 en Babel)
ROMAN
BABEL N° 1747
11 × 17,6 CM
336 PAGES
REMISE EN VENTE
3 MAI 2023
PRIX
9,20 € 978-2-330-12000-9
-:HSMDNA=VWUUU^:
Roman traduit du japonais par Jean-Louis de La Couronne
Un changement dans la vie de Satoru fait qu’il doit se séparer de Nana, son chat adoré. Débute alors une série de voyages chez des amis d’enfance, aux quatre coins du Japon, pour lui trouver un nouveau foyer. Mais le rusé matou, narrateur de ce savoureux roman, ne l’entend pas de cette oreille : il fera tout pour rester avec Satoru et prolonger l’aventure.
“Avec sa prose de velours, Hiro Arikawa délivre un poétique portrait du Japon à faire ronronner de plaisir.”
u Les Mémoires d’un chat : 165 000 ex. (dont 115 000 en Babel)
u Parution simultanée d’Au prochain arrêt en Babel
Olivier Mauriac, Madame FigaroHiro Arikawa est née dans la préfecture de Kochi, dans le Sud du Japon, en 1972. Traduit dans de nombreuses langues, Les Mémoires d’un chat (Actes Sud, 2017) est son premier roman.
EXTRAITS DE PRESSE
“Ces mémoires, qui nous attirent en différentes rencontres et régions, saisissent les émotions de manière instinctive et poignante.”
Virginie Boucrelle, Planète Japon
“L’histoire tendre de deux orphelins qui se sont trouvés au bon moment.”
Christine Sallès, Psychologies magazine
“Les Mémoires d’un chat, suite d’aventures brillamment servie par la traduction de Jean-Louis de La Couronne. Le roman d’Arikawa se lit entre sourires et larmes.”
Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise
Un chat de gouttière au franc-parler et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble de Tokyo. Pour rien au monde il ne troquerait sa liberté contre le confort d’un foyer. Mais le jour où une voiture le percute, il est contraint d’accepter l’aide de Satoru, un locataire de l’immeuble, qui le soigne, lui attribue un nom – Nana – et lui offre la perspective d’une cohabitation durable.
Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers
d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors pour les deux compères une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d’occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler – à sa manière féline – maints aspects de la société japonaise.
Prenant et surprenant, profond et plein d’humour, Les Mémoires d’un chat est un beau roman sur l’adoption, l’amitié, et la force des liens qui unissent l’homme et l’animal.
-:HSMDNA=V\^UZW:
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Chabin
À bientôt quarante ans, Dawn Edelstein voit son existence basculer en quelques minutes. Elle est assise à bord d’un avion lorsqu’une annonce retentit dans la cabine : l’appareil doit se poser de toute urgence. Contre toute attente, ce n’est pas à son mari qu’elle songe mais à l’homme qu’elle a laissé derrière elle en Égypte quinze ans plus tôt…
Wyatt Armstrong conduit des fouilles archéologiques dans la nécropole de Deir el-Bersha, au sud du Caire. Étudiante, Dawn se destinait à la même carrière mais le destin en a décidé autrement. Elle qui s’était spécialisée dans l’étude du Livre des deux chemins – première carte de l’au-delà jamais découverte – côtoie toujours la mort au quotidien puisqu’elle est devenue accompagnatrice de fin de vie. Mais lorsque vient le moment de la seconde chance, qu’en est-il des choix qu’on a fait ? Est-il alors possible de ranimer la femme qu’on a renoncé à être, de bifurquer, de prendre une orientation nouvelle ? Avec le talent qu’on lui connaît, Jodi Picoult nous embarque dans un voyage émotionnel entre États-Unis et Égypte, entre royaume des morts et royaume des vivants, entre terre et eau, et livre un roman puissant sur le pouvoir en chacun de nous de changer de trajectoire.
“Entre explorations philosophiques sur la fin de la vie, le corps, les mondes parallèles, les jeux de séduction entre anciens amants, Jodi Picoult, foudroyante de style et d’intelligence, nous offre un vertige littéraire et l’envie de croire qu’en cultivant le « jardin des peut-être », une deuxième chance est possible.”
Lauren Malka, CausetteJodi Picoult est née en 1966 à Long Island, dans l’État de New York. Son œuvre, traduite dans une quarantaine de langues, compte plus de vingt-cinq romans, parmi lesquels, chez Actes Sud, La Tristesse des éléphants (2017), Mille petits riens (2018) et Une étincelle de vie (2019).
u Un roman qui nous pousse à nos interroger sur nos propres choix de vie, sur notre cheminement intime
u Un passionnant traité d’égyptologie en prime
u Parution simultanée du nouveau roman de Jodi Picoult, J’aimerais tant que tu sois là
u Le Livre des deux chemins : 9 000 ex. en édition courante
u Mille petits riens : 92 000 ex. (dont 65 000 en Babel)
u La Tristesse des éléphants : 60 000 ex. (dont 43 000 en Babel)
-:HSMDNA=VWYW^]:
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie Chabin
Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C’est une employée modèle, appréciée de tous. Une mère dévouée. Au matin d’une belle journée d’octobre, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer.
Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la naissance de leur premier enfant. Pourtant, dans quelques jours, ils repartiront de la maternité en deuil.
Kennedy est avocate de la défense publique. Le jour où elle rencontre une sage-femme noire accusée d’avoir tué le bébé d’un couple raciste, elle se dit qu’elle tient là sa première grande affaire. Mais ce n’est pas un combat gagné d’avance. Émouvant et captivant, Mille petits riens aborde de front les questions du racisme et du vivre-ensemble dans une Amérique rongée par son histoire. Mais il montre aussi que c’est à travers les petites choses et les mains tendues qu’il est possible de trouver l’apaisement en vue d’une rédemption.
“La force de Mille petites riens consiste à déployer la mécanique d’un page-turner au service d’une réflexion ambitieuse sur les rouages du racisme […]. À travers un dispositif implacable, Jodi Picoult expose le vrai enjeu de son livre : montrer le fonctionnement du racisme institutionnel aux États-Unis et dessiller le regard du lecteur sur la place de chacun. Ce qu’elle réussit, indéniablement.”
Gladys Marivat, Le Monde des livres
“Du racisme aux États-Unis ne nous parviennent finalement que des scènes de violence, souvent réduites à de simples dérapages. Mais le mal est profond, ses conséquences plus sourdes. C’est ce que dit sans manichéisme ce roman, tout en émotion contenue.”
Éliane Girard, PrimaJodi Picoult est née en 1966 à Long Island, dans l’État de New York. Son œuvre, traduite dans une quarantaine de langues, compte plus de vingt-cinq romans, parmi lesquels, chez Actes Sud, La Tristesse des éléphants (2017), Une étincelle de vie (2019) et Le Livre des deux chemins (2021).
u Remise en vente à l’occasion de la parution du nouveau roman de Jodi Picoult, J’aimerais tant que tu sois là et du Livre des deux chemins en Babel
u Mille petits riens : 92 000 ex. (dont 65 000 en Babel)
u La Tristesse des éléphants : 60 000 ex. (dont 43 000 en Babel)
Roman
Jessica les connaît depuis toujours : Juliette, Camille, Boucle d’Or, Broussaille. Au milieu des années 1980, l’atmosphère est à l’insouciance pour cette bande de copines de vingt-trois ans ; les projets ne sont pas urgents, d’autant qu’ils restent raisonnables, à la mesure de leur petite ville. Alors elles se lancent un défi fou : pour le concours de talents de la fête de printemps, les cinq filles vont présenter un défilé de mode. Ce qui veut dire courir les magasins de fripes, créer et coudre des tenues, mais surtout oser monter sur scène, marcher comme un mannequin, rouler des hanches, entrer dans la lumière, n’avoir plus peur de rien.
Envisager cette audace, c’est déjà changer, et aucune ne sortira la même de cette expérience. Surtout pas Jess, qui rêve depuis toujours d’autre chose et qui va voir s’ouvrir de nouveaux horizons en entrant au service de Madame Barnes, une vieille dame nostalgique et fantasque.
En quelques mois, sans s’en apercevoir, Jess découvre un monde plus vaste et s’autorise à être enfin elle-même. Sur les rencontres décisives et les renoncements nécessaires, un roman de la métamorphose, plein de promesses d’avenir.
“Ce n’est pas un roman initiatique, plutôt la découverte d’une existence qui se forge au gré des événements, des rencontres, des humeurs de l’instant. […] En plus de cinq cents pages, Claudie Gallay profite aussi de la longueur pour créer une ambiance particulière, laisser les sentiments ambivalents se frotter au quotidien, pour dire enfin au gré des événements ce qu’est l’amitié, la vie adulte, et le cœur des femmes. […] D’une plume précise et attendrie, l’autrice des Déferlantes nous fait entrer dans l’intimité de ses héroïnes de village.”
Christophe Henning, La Croix
“Un véritable roman de copines tour à tour joyeux, léger, tendre, grave, avec une justesse dans les émotions et les sentiments d’une jeunesse qui ne demande qu’à vivre et s’épanouir ! Une échappée littéraire idéale pour les vacances où l’envie d’ailleurs côtoie l’étroitesse d’esprit, où l’amour et l’amitié, toujours sur le fil, s’entremêlent et se défont au profit d’un avenir et d’une génération à construire.”
Katia Leduc, Librairie L’Embarcadère (Saint-Nazaire), Page des libraires
Née en 1961, Claudie Gallay vit dans le Vaucluse. Elle a notamment publié Seule Venise (Le Rouergue, 2004), Les Déferlantes (Le Rouergue, 2008, grand prix des Lectrices de Elle) et La Beauté des jours (Actes Sud, 2017).
u Un roman intime et juste sur l’amitié, l’insouciance, et les espoirs de l’émancipation au féminin
u Avant l’été : 20 000 ex. en édition courante
u Les Déferlantes : 335 000 ex. (Rouergue + Babel)
Anzu est céramiste. Elle habite seule avec son fils depuis son divorce et ne souhaite pas se remarier. Elle s’épanouit pleinement dans un quotidien calme rythmé par la pratique de son art. Sa douceur naturelle est à l’image de sa vie, dans une petite ville au bord de la mer du Japon et au pied du mont Daisen. Sa sœur aînée, célibataire et séductrice impénitente qui vient de se fiancer, annonce qu’elle viendra de Tokyo présenter à sa famille l’heureux élu.
“Avis aux adeptes : réjouissez-vous, Aki Shimazaki entame ici une nouvelle série […]. Message pour les néophytes : bonne nouvelle, vous allez découvrir l’extraordinaire Aki Shimazaki […]. Rappel pour les deux groupes : l’œuvre d’Aki Shimazaki constitue un cadeau sûr. [...] Écriture sèche et vibrante, émotions contenues à ras bord mais bouillonnantes : Suzuran apporte une nouvelle pierre à un édifice romanesque d’une infinie singularité.”
Marine Landrot, Télérama
“Écrivaine nippo-québécoise au talent exceptionnel, Aki Shimazaki […] entame un nouveau cycle romanesque qui s’annonce aussi fascinant que les précédents. La force de la tragédie alliée à la magie du conte.”
Claire Julliard, L’ObsNée au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Suzuran fait partie de son quatrième cycle romanesque, Une clochette sans battant. Toute son œuvre est disponible chez Actes Sud, notamment ses trois autres pentalogies, Le Poids des secrets, Au cœur du Yamato et L’Ombre du chardon.
u Parution simultanée de Niré, quatrième volet du cycle Une clochette sans battant
u No-no-yuri : 23 000 ex. en édition courante
u Sémi : 28 000 ex. en édition courante
u Suzuran : 29 500 ex. en édition courante
u Cycle Le Poids des secrets : 370 000 ex. (AS + Babel)
u Cycle Au cœur du Yamato : 160 000 ex. (AS + Babel)
u Cylce L’Ombre du chardon : 172 500 ex. (AS + Babel)
Roman traduit du japonais par Sophie Refle
Majimé, jeune employé d’une maison d’édition, se voit confier la réalisation d’un nouveau dictionnaire du japonais, un projet titanesque baptisé La Grande Traversée. L’un des premiers termes sur lesquels il est amené à travailler n’est autre que le mot “amour”. Mais comment définir ce dont on n’a pas fait l’expérience ? À vingt-sept ans, aussi maladroit avec les gens qu’il est habile avec les mots, Majimé n’a jamais eu de petite amie.
Bientôt, sa rencontre avec Kaguya, une jeune apprentie-chef, qui éprouve la même ferveur lorsqu’elle cuisine que lui lorsqu’il se plonge dans les infinités de la langue, va lui apprendre à définir le plus grand des sentiments, avec toute sa palette d’émotions.
Et cette fois-ci, Majimé entend bien ne pas laisser passer sa chance. Aidé par ses nouveaux collègues, il va tout faire pour vaincre sa timidité et ouvrir son cœur à celle dont il s’est éperdument amouraché, tout en se consacrant corps et âme à sa mission première : éditer le plus grand dictionnaire de tous les temps.
“Si La Grande Traversée a été un tsunami éditorial au Japon, c’est à cause de l’irrésistible nostalgie qui s’en dégage : nostalgie d’un temps où la civilisation pouvait tout entière tenir dans un livre, sorte de forteresse imprenable qui protégerait son contenu des atteintes de l’histoire et du temps.”
Didier Jacob, L’Obs“Qu’ils soient cuisiniers, papetiers ou lexicographes, les personnages de Shion Miura donnent une leçon de vie parfaite, dans ce qui devient un délicieux et profond conte philosophique. […] Si de prime abord l’ouvrage aurait pu paraître charmant et négligeable, il devient un de ces livres qui ont quelque chose d’essentiel.”
Thierry Guinhut, Le Matricule des anges
Née à Tokyo en 1976, Shion Miura est l’autrice d’une vingtaine de romans et recueils d’essais. Véritable phénomène éditorial, La Grande Traversée a reçu en 2012 le prix des Libraires japonais.
u Amour, gastronomie et lexicographie : tels sont les ingrédients de ce roman léger et attachant
u Un manga a été adapté de La Grande Traversée, paru en août 2022 aux éditions Le Lézard noir, mis en dessins par le mangaka Haruko Kumota, doté d’excellentes critiques de lecteurs
u Un animé intitulé Le Grand Passage est également disponible sur Amazon Prime
u La Grande Traversée : 3 700 ex. en édition courante
Une fable barbare, une histoire cruelle qui superpose les époques et les lieux, en tissant des liens entre les mondes visibles et invisibles, entre le récit et la fiction.
Une femme, terrorisée par la violence du régime dictatorial qui tient son pays, fait le choix du silence, un choix qui sera lourd de conséquences…
En Allemagne, au lendemain de la Première Guerre mondiale, les Gruber sont retrouvés massacrés à coups de pioche dans leur grange ; quelque temps auparavant, les manifestations d’un esprit malveillant affolaient le patriarche…
Le 24 décembre, par une nuit glaciale, le père Noël pénètre dans la maison d’un petit garçon pour réaliser son vœu le plus terrible…
Au cœur de l’Ardèche, à l’abri des saules, l’ange Gabriel se délecte devant le spectacle d’un
drame collectif…
À Paris, un adolescent s’éveille dans une chambre mansardée, découvre avec stupeur une ville silencieuse, et des cadavres plein les rues…
À la fin du XIXe siècle, Ambre Valdenaire a fait de son manoir le refuge d’une poignée de survivants à la fin des temps.
Et si le fil rouge qui relie toutes ces vies, tous ces destins, se trouvait être une vedette hollywoodienne ?
Jérémy Fel entraîne son lecteur dans l’imaginaire le plus sombre et le plus transgressif : violence, pouvoir, trahison et cruauté sont les ingrédients d’un cocktail explosif.
• Empruntant aussi bien au roman gothique qu’aux séries américaines – le chapitre Rage d’une pensée captive pourrait être un épisode de Black Mirror –, Jérémy Fel démontre une nouvelle fois la richesse de son univers, son impressionnante maîtrise dramaturgique et son sens exceptionnel du suspense, dans une prose moderne et addictive.
• Jérémy Fel dépeint des hommes et des femmes, profondément humains et empêtrés dans leurs contradictions, qui viennent agrandir la galerie de personnages touchants et réalistes qui ont fait la renommée de l’auteur.
• En quittant les États-Unis et en jonglant avec les époques, Jérémy Fel élargit avec un brio remarquable son univers fictionnel.
• Ses deux premiers romans ont été acclamés par la presse et par les libraires. Nous sommes les chasseurs également : « Jérémy Fel mêle siècles et genres littéraires pour rendre le mal patent et quotidien. Démoniaque. », «Un vortex horifique» Le Monde des livres ; « Dans un troisième roman gore et hanté, l’écrivain français poursuit son exploration vertigineuse du mal. Pour mieux nous rappeler l’infinie fragilité du vivant. Une réussite. » Les Inrockuptibles ; « Jérémy Fel, le nouveau maître de l’horreur à la française », «Plonger dans la nuit la plus noire pour acquérir la certitude que la lumière existe encore.» Le Point.
• Les Loups à leur porte est traduit en allemand et en russe.
• Helena est traduit en russe.
ISBN : 978-2-743-66006-2
Jérémy Fel est l’auteur de deux romans publiés aux éditions Rivages, Les Loups à leur porte (prix du Polar en série 2016) et Helena (2018). Également scénariste de courts-métrages, il travaille actuellement à l’adaptation au cinéma de son premier roman.
• Malgré toute ma rage (TP) sortira à la prochaine rentrée littéraire.
u Chiffres GFK d’Helena : 23 000.
u Chiffres GFK des Loups à leur porte : 26 000.
« Qu’est-ce qui peut bien faire qu’une femme soudain abandonne celle à qui elle vient de dire, Quels merveilleux moments j’ai passés auprès de toi, aujourd’hui encore : je veux ça tous les jours de la vie ? » Tel est le questionnement auquel est confrontée Jenny après le départ d’Ève. Toutes deux apprendront qu’« on peut vivre une même histoire de deux façons totalement différentes ». Livrant en alternance les points de vue des deux femmes, Fanny Chiarello et Wendy Delorme interrogent de manière sensible et incarnée la possibilité d’une relation durable, la compatibilité de modes de vie a priori opposés, la nécessité d’affronter les fantômes du passé afin de rendre le présent possible, tandis que s’ébauche en contrepoint une subtile réflexion sur les pouvoirs et les limites de la création littéraire.
Romancière, Wendy Delorme a publié Quatrième Génération (roman, Grasset, 2007), le recueil Insurrection ! En territoires sexuels (Au diable vauvert, 2009), La Mère, la Sainte et la Putain (roman, Au diable vauvert, 2012), Le corps est une chimère (roman, Au diable vauvert, Prix Joseph 2018), Viendra le temps du feu (roman, Cambourakis, 2021). Membre du collectif d’autriX RER Q, elle est aussi enseignante-chercheuse à l’université.
• Passage en poche de ce roman à quatre mains vendu à plus de 4500 exemplaires en grand format.
256 pages / 115 x 175 mm
11 euros TTC
ISBN 978-2-36624-778-7
et sa part vampirique, sur le danger de voir sa vie transposée en fiction à son insu. (…) L’Évaporée est à la fois un roman et une passionnante réflexion sur la création littéraire. »
Sophie Joubert, L’Humanité
Fanny Chiarello écrit des romans, de la poésie, et de la littérature jeunesse. Elle aime changer d’univers, de forme et de tonalité dans chaque nouveau texte. Pour nourrir son travail, elle explore les villes et les campagnes, en courant ou à vélo, avec son appareil photo. À ses heures perdues, elle constitue un répertoire de créatrices sonores underground du monde entier.
« La rupture a quelque chose d’humiliant en cela qu’elle est à la fois extrêmement douloureuse et pourtant si banale. Quitter, être quitté, c’est le jeu; et pourtant se nouent là des enjeux existentiels qui peuvent constituer, comme c’est le cas ici, un matériau littéraire d’une grande vitalité formelle. »
Marie-Ève Lacasse, Libération
• L’histoire d’une rupture dans un couple de femmes, subtilement abordée du point de vue alterné des deux protagonistes, mettant ainsi en relation l’incompréhension de celle qui est quittée sans raison et le nécessaire besoin de prise de distance de l’autre.
• Un roman à la construction parfaitement maîtrisée, qui offre une réflexion sur la création, sur les pouvoirs et les limites du territoire littéraire autant que sur la conciliation de choix de vie différents et le statut des créatrices.
« Chemin faisant surgissent des questionnements sur l’écritureFanny Chiarello et Wendy Delorme
« Ce livre parle d'amour, d'amour total, absolu, qui vous habite, vous pénètre, vous submerge. Celui qui vous quitte, vous hante, vous révèle. »
Librairie-café Les Déferlantes
« Les autrices nous confient avec beaucoup de pudeur un récit traitant de la rupture amoureuse. Roman à deux voix, sensibles et complémentaires, laissant la parole aux douleurs, à la tristesse puis à l’après comme un renouveau ou un retour. »
« Quelle délicatesse, quelle sensibilité, quel livre. »
Librairie La Régulière
Librairie Les Villes invisibles
« Deux femmes s'aiment, se déchirent, se manquent. Chacune de leur côté elles reviennent sur leur relation, les non-dits comme les gestes tendres, en se demandant si nos liens passés ont une influence sur nos amours d'aujourd'hui. Le texte est d'une rare intelligence émotionnelle, et vise juste. Bravo. »
Librairie de Paris
« Dans ce roman éblouissant, les deux autrices explorent les forces de vie qui sous-tendent et travaillent une relation amoureuse sincère, le deuil, la perte et l’insupportable attente ainsi que la force magnifique des mots, de la création littéraire. Le tout avec une justesse et une intelligence folles. À lire absolument ! »
Librairie Club
« L'écriture est cathartique, on sent que Wendy et Fanny sont des âmes soeurs littéraires qui se sont trouvées. Coup de cœur de cette rentrée littéraire. »
Librairie La Forge
« Un roman introspectif et sensible à l'écriture aussi brute que poétique. Le récit est rythmé par des chapitres courts qui alternent le point de vue de chacun des deux personnages ; une façon pour Ève et Jenny de se rencontrer autrement. »
« L'histoire de l'errance nécessaire à la suite de toute absence, écrite avec finesse, sensibilité et émotion. »
Payot Neuchâtel
« Un procédé littéraire très stimulant et une écoute épatante entre les textes qui permet de dévoiler les vérités de chacune, toutes deux très belles et profondes. L'Évaporée ou comment transformer une rupture en poésie. Un immense merci. »
La Petite Ourcq
Librairie Coiffard
« Un grand roman d’amour, au style incandescent, ou réalité et fiction se répondent et se complètent sans cesse pour tenter d’apporter des réponses à l’inexplicable. »
Librairie du Channel
« Jenny et Ève sont amoureuses, d’un amour évident, lumineux et solide. En tout cas, c’est ce que pensait Jenny, juste avant qu’Ève ne prenne la suite sans dire un mot. Dans ces conditions, comment se reconstruire quand l’autre vous refuse le droit à une explication ?
L’autre moitié de l’histoire se déroule devant nous et le lecteur alternant entre les points de vue peut colorer l’image en noir et blanc d’une centaine de nuances. L’Évaporée est une belle et douce romance. »
Librairie La Galerne
« À la fois histoire d’une rupture et interrogation sur l’écriture, ce texte nous porte magnifiquement au gré de l’histoire d’Ève et de Jenny… »
Librairie La Carline
« Une magnifique réflexion sur l’amour mais aussi sur la création et la façon dont les différentes parties d’un couple concilient des choix de vies divergents. »
Librairie Un livre et une tasse de thé
« Une histoire d’amour lesbienne écrite à 4 mains, le récit d’une rupture où l’on peut entendre les deux voix, les deux versions de l’histoire, pour réparer les cœurs brisés… »
Librairie Le Monte-en-l’air
« Sublime récit lesbien à deux voix et quatre mains, L'Évaporée est tour à tour touchant, introspectif, mélancolique, aimant... Et une réussite fond comme forme. C'est un des coups de cœur de la rentrée ! »
« Dans ce très beau dialogue à l'écriture épidermique, Fanny Chiarello et Wendy Delorme vont fouiller les ruines d'une relation amoureuse pour mettre au jour les racines de sa fin. Superbe ! »
L'Arbre à lettres
Les Mots à la bouche « Une expérience littéraire exaltante et poétique. Ou comment transformer la douleur d’une rupture incomprise et soudaine en un livre beau et doux. »
Librairie-café Le Murmure
« On se reconnaît dans les pensées, les actions et dans les tourments de ces deux femmes. Et L'Évaporée, c'est aussi et surtout un texte qui tient par ses deux magnifiques plumes, complètement différentes mais qui ajoutent de la richesse et de la profondeur au texte. »
Librairie du Tramway
« S'il s'ouvre sur une rupture, une évasion, le roman de Fanny Chiarello et Wendy Delorme est bel et bien une histoire d'amour. Et les autrices dépeignent l'état amoureux, ce qui le génère et ce qui l'entrave, avec une grâce et une justesse infinies. »
L'Atelier
Roman traduit du finnois par Anne Colin du Terrail
République eusistocratique de Finlande, 2013. La nation a pris en compte ses erreurs historiques. La stabilité sociale et la santé publique sont désormais les valeurs prédominantes. Tout ce qui procure du plaisir ou est susceptible de causer une quelconque dépendance est formellement interdit. À une exception près – le sexe. Afin que sa distribution soit aussi efficace que possible, le corps scientifique gouvernemental a généré une nouvelle sous-espèce humaine réceptive et soumise : autrefois, on les appelait les femmes.
Les éléments de la population féminine jugés trop indépendants et difficilement domesticables, nommés morlocks, sont stérilisées dès leur plus jeune âge et constituent un réservoir de main-d’œuvre. Vanna, sous les traits d’une docile créature, en fait partie. Elle est cependant parvenue jusque-là, aux prix de mille efforts, à se faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Mais pour combien de temps encore ? L’intelligence et la curiosité se laissent difficilement dompter…
Avec beaucoup de finesse, Johanna Sinisalo nous invite dans ce thriller dystopique aussi troublant que ludique à nous interroger sur les mécanismes de la manipulation des masses et sur la place réservée aux femmes dans nos sociétés.
“La charge est féroce : elle montre à quel point la société est imprégnée de stéréotypes sexistes, cultivant l’art de la séduction à travers le maquillage, le vestimentaire, tous artifices cherchant à accroître le potentiel érotique de la femme. Même si le constat n’est pas neuf, la piqûre de rappel est plaisante, délivrée avec une ironie distanciée et un humour pince-sans-rire […].”
Claude Ecken, Bifrost“Dans cette terrifiante dystopie, Johanna Sinisalo met sa formidable imagination au service d’une critique résolument féministe des démocraties occidentales et de leurs dérives idéologiques.”
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs
Êtes-vous docile ?
En annexe, faites le test !
Née en 1958, à Sodankylä, en Laponie finlandaise, Johanna Sinisalo s’est imposée sur la scène littéraire avec Jamais avant le coucher du soleil (Actes Sud, 2003), pour lequel elle s’est vu décerner le prestigieux Finlandia Prize. Actes Sud a également publié Oiseau de malheur (2011), Le Sang des fleurs (2013) et Le Reich de la Lune (2018).
u Sous ses airs de thriller exotique, ce roman est un véritable appel à résister aux dérives virilistes en vogue un peu partout dans le monde u Jamais avant le coucher du soleil : 18 000 ex. (AS + Babel)
République eusistocratique de Finlande, 2013. La nation a pris en compte ses erreurs historiques.
La stabilité sociale et la santé publique sont désormais les valeurs prédominantes. Tout ce qui procure du plaisir ou est susceptible de causer une quelconque dépendance est formellement interdit, y compris le café. À une exception près – le sexe. La distribution de sexe – un produit de consommation essentiel à la paix sociale – doit être aussi efficace que possible. À cet effet, le corps scientifique gouvernemental a généré une nouvelle sous-espèce humaine – les éloïs. De type blond, réceptive et soumise, l’éloï est jugée apte pour le marché de l’accouplement et sera vouée à favoriser par tous les moyens le bien-être de son époux. Les autres femmes sont stérilisées dès leur plus jeune âge et constituent un réservoir de main-d’œuvre affectée à des tâches de nature répétitive.
Née en 1958, à Sodankylä, en Laponie finlandaise, Johanna Sinisalo s’est imposée sur la scène littéraire avec Jamais avant le coucher du soleil (Actes Sud, 2003), pour lequel elle s’est vu décerner le prestigieux Finlandia Prize. Actes Sud a également publié Oiseau de malheur (2011), Le Sang des fleurs (2013) et Le Reich de la Lune (2018).
Illustration de couverture : © Chez GertrudL’interrogation aura lieu lors de la préparation à la confirmation
Comment accueilles-tu ton mari à la maison quand il rentre des champs ou de son travail ? Choisis l’une des réponses suivantes.
1. Je l’invite à se laver et à passer à table.
2. Je lui rappelle les tâches qui l’attendent.
3. Je lui demande de participer à une tâche domestique, telle qu’admonester les enfants, préparer le repas, faire le ménage, etc.
4. Je lui souhaite la bienvenue chez lui et je lui donne un baiser.
1. J’accepte ses avances si je n’ai pas de raison menstruelle ou médicale de refuser.
2. Je lui demande d’attendre que j’aie couché les enfants et terminé mes tâches ménagères.
3. Je lui rappelle qu’il y a déjà dans la famille un nombre conséquent d’enfants et que l’abstinence pourrait être une bonne solution.
4. Je me donne à lui avec joie et docilité.
Qui, selon toi, est le mieux placé pour te guider et te diriger dans la vie ?
1. Mon père, mon frère, ou le pasteur de ma paroisse.
2. Ma mère, ma sœur ou ma tante.
3. Je pense que je suis capable de décider seule de ma vie.
4. Mon mari ou mon fiancé.
Si ton mari t’approche dans un but charnel, comment réagis-tu ? Choisis l’une des réponses suivantes.
Directives à l’intention de l’examinateur : Les réponses n° 1 et 4 sont acceptées. La n° 2 peut être jugée recevable si la jeune fille a par ailleurs bon caractère.
N° 3 : inadmissible.
Dans un monde d’après l’effondrement soumis à un régime ultra-autoritaire, un groupe de résistantes s’affranchit des hommes pour retrouver la terre et la liberté. Une contre-utopie féministe exaltante.
Traduit de l’anglais par Éric Chedaille
10 mai 2023
11 × 17 cm
304 pages 9,90 €
ISBN : 978-2-743-66009-3
-:HSMHOD=[[UU^X:
Dans un avenir proche et désolant, la crise environnementale a ravagé l’Angleterre. Un régime autoritaire organise le rationnement de la population dans des villes exsangues, et le droit à la reproduction est rigoureusement contrôlé. Une femme décide de s’enfuir pour rejoindre une ferme utopique dans la région des Grands Lacs, où des résistantes renouent avec une vie rurale autonome, en excluant les hommes et l’ordre officiel. Mais face aux pressions de l’Autorité, cette communauté « idéale » peut-elle échapper au choix de la violence et de la lutte ? C’est le témoignage de
la dernière rebelle à avoir rejoint les rangs de cette armée de femmes qui est ici livré – du fond de sa cellule.
Dans la lignée de La Servante écarlate de Margaret Atwood ou Les Fils de l’homme de P.D. James, Sarah Hall aborde avec une remarquable originalité les questions d’écologie, de genre et de défense des libertés individuelles, et propose une vision décapante du pire des mondes à venir.
• Écrit en 2007, un roman incroyablement en avance sur son temps, mêlant avec intelligence écologie, féminisme et politique.
• Une écriture nerveuse et poétique, une voix évoquant la rage et la détermination de personnages guidés par des idéaux.
• Des portraits de personnages forts, des femmes puissantes qui marquent l’esprit du lecteur.
• Une description envoûtante des paysages sauvages du nord de l’Angleterre, autour des Grands Lacs – d’où est originaire Sarah Hall.
• Parution du nouveau roman de Sarah Hall, L’Atelier, aux éditions Christian Bourgois en janvier 2023.
L’AUTRICE Née en 1974 dans le comté de Cumbria en Angleterre, à la frontière de l’Écosse, Sarah Hall est une auteure acclamée et multirécompensée. En France, elle a publié quatre romans et un recueil de nouvelles aux Éditions Christian Bourgois, dont La Frontière du loup et La Belle Indifférence. Elle a été en lice pour le Man Booker, l’Orange Prize et le Femina.
PRESSE
• « Dès les premiers mots, la voix, tout en intensité retenue, de cette héroïne anonyme agrippe le lecteur avec une force qui ne se relâchera pas un instant. » Adrienne Boutang, Le Monde
Un roman d’aventures d’une impressionnante maîtrise, explorant avec mæstria les contradictions de l’âme humaine.
Sur une île au large du Chili, à la fin du XIXe siècle, des hommes battent la terre pour extraire le guano, un fertilisant à base de fiente d’oiseaux marins. Leur vie ne tient qu’à ce substrat boueux avec autour le ciel obstrué une espèace de brouillard épais et qui semble paralyser le monde.
Cette île est organisée en une société de classes où des Lords propriétaires exploitent des carriers miséreux. Joseph est l’un d’eux. Il est amoureux de Catalina, la bonne d’un lord l’abusif Lord et l’ami de Vald, un jeune ambitieux prêt à prendre tous les risques pour s’élever parmi la noblesse de l’archipel. Bientôt, les Fêtes du guano donneront à chacun l’occasion d’infléchir le cours de son destin.
Quand le capitaine Moustache quitte l’île, son vraquier empli de guano, lui aussi vogue vers de grands projets. Bien décidé à en finir définitivement avec son passé de révolutionnaire. Seul marin à fendre ces eaux indomptables, il compte profiter de ce monopole pour s’enrichir plus encore, quitte à pactiser avec cette fripouille de Riffi Stuart, le directeur local de la société minière. Pour ce faire, Moustache s’apprête à trahir ses anciens frères d’armes, José et Jojo ainsi que sa maîtresse, la belle Lady Sue.
Mais rien ne va se produire comme prévu. Personne ne triomphera de la fiente, il ne reste plus qu’à fuir.
• Un roman d’aventures, plein de passion, de pittoresque et de péripéties, aux rebondissements inattendus qui font avant tout de ce texte un véritable plaisir de lecture.
• Un univers du voyage, de la navigation et du suspense à la Robert Louis Stevenson ; on y rencontre des personnages truculents à la Joseph Conrad ; on y reconnaît un imaginaire proche de celui de Miguel Bonnefoy.
• L’auteur joue avec les codes du genre et mêle à son récit des références historiques fortes : il est question de la colonisation occidentale de l’Amérique du Sud ; du guano, un engrais à base d’excréments d’oiseaux de mer, source de richesse mais aussi du déclin de toute une région. Édouard Jousselin décrit sans détour l’avidité, la vanité des hommes qui s’entredéchirent et s’entretuent pour une ressource si repoussante.
• Par une ambiance inquiétante – notamment due à la présence d’un brouillard épais qui ne disparaît que quelques heures du jour dans ce coin abandonné du monde – et l’imbrication de récits, de légendes et de mythes enchâssés par un narrateur malin, ce texte flirte avec le fantastique et le conte.
368 pages 9,90 €
ISBN : 978-2-743-66007-9
L’AUTEUR Édouard Jousselin est né à Montargis en 1989. De son enfance dans le Loiret, il a gardé le goût de la nature et le plaisir des virées à vélo. Après l’obtention du baccalauréat, il part étudier en région parisienne. Il est diplômé de l’École normale supérieure de Cachan, de l’université de Nanterre et de Sciences Po Paris. En 2012, il est affecté par la relégation en deuxième division de l’A.J. Auxerre, son équipe de cœur. Depuis janvier 2015, il travaille pour une institution publique. Il a toujours voulu écrire, Les Cormorans est son premier roman.
• L’auteur multiplie les clins d’œil littéraires : on croise dans son roman deux lords ayant régné successivement sur une île du Pacifique qui portent les prénoms d’Agamemnon et Ménélas ; la belle Hélène ; ou encore Catalina, une gouvernante digne de celles des tragédies de Corneille, etc.
• Une dérision, une malice émanent de ce roman, notamment via une galerie de personnages hauts en couleur et cocasses : le capitaine Moustache, navigateur sans foi ni loi au centre du roman ; Jojo Nozo, le maire d’Agousto, un aveugle aux yeux incrustés d’agates qui a le don de clairvoyance ; le jeune Juan José Simango, avide d’aventures et de femmes, victime d’une machination diabolique, etc.
Avec une énergie joyeuse et tenace, Barbara Kingsolver raconte sa propre conversion écologique : de l’Arizona aux Appalaches et de la junk-food à l’autonomie alimentaire.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Claire Buchbinder
Avec Steven L. Hopp et Camille Kingsolver
10 mai 2023
11 × 17 cm
512 pages 11,00 €
ISBN : 978-2-743-66000-0
C’était l’aventure de notre vie, écrit Barbara Kingsolver : quitter les confins de Tucson, Arizona, pour une existence rurale dans le sud des Appalaches. Retour au pays, rapprochement familial et grand chambardement. Après 25 ans dans le désert, la décision est fondée sur la conscience de l’urgence climatique. Et le but est clair : se soustraire à l’empoisonnement de la junk-food, à la toute-puissance de l’industrie alimentaire et, par extension, à l’emprise du capitalisme. Et donc, devenir producteur de sa propre consommation : locavore et autonome.
Plein d’élan, d’enthousiasme mais aussi de lucidité et de colère, ce livre initialement publié en 2007 est le récit d’un passage à l’acte. Il raconte, au quotidien, avec une humilité sincère, souvent émerveillée, l’apprentissage de l’essentiel : le respect de la nature et des saisons, l’inscription de l’humain dans un paysage habité avec les animaux. Entre manifeste, partage d’expérience et guide pratique, c’est l’histoire d’une écrivaine majeure qui, en harmonie avec sa famille, met sa vie en conformité avec ses convictions.
• En marge de ses romans, Barbara Kingsolver partage ici la réalité – intime, familiale, concrète – de son engagement politique.
• Honnêteté et humilité président au récit : tout ne coule pas de source, échecs et découragements jalonnent la formation du néorural.
• Barbara Kingsolver parvient à rester pédagogue (et de bonne humeur) tout en fustigeant notre ignorance de la nature…
• La gravité du propos (et des conséquences évoquées) n’empêche ni la drôlerie ni la légèreté légendaires de B.K. de faire merveille.
• Vous avez dit « concret » ? Le livre fourmille de recettes : pour une cuisine saine, simple et de saison.
• Si l’expérience décrite est profondément américaine, la démarche est universelle et d’une actualité toujours brûlante.
Barbara Kingsolver est née aux États-Unis en 1955. Poète et romancière à succès, connue pour son engagement écologiste, elle a écrit une dizaine de livres, tous publiés aux éditions Rivages, dont L’Arbre aux haricots (1995), Les Cochons au paradis (1996), Les Yeux dans les arbres (2001), Un été prodigue (2002), Dans la lumière (2013) ou, plus récemment, Des vies à découvert (2020).
• Une affaire de famille : le mari signe de très sérieux encadrés sur tel aspect économique ou sur les effets secondaires de l’industrie, la fille apporte un témoignage sans fard.
• Un jardin dans les Appalaches (GF + poche) : 18 000 ex.
• Des vies à découvert (GF + poche) : 16 600 ex.
Porté par un souffle romanesque digne d’un Jules Verne moderne, Le Champ de glace fait résonner les légendes surgies du Grand Nord et célèbre le charme magnétique des glaciers.
En 1898, le docteur Edward Byrne chute dans une crevasse lors d’une expédition sur le glacier Arcturus, dans les Rocheuses canadiennes. Là, suspendu la tête en bas, dans un état de semi-conscience, il voit une silhouette humaine aux ailes déployées, une sorte d’ange pris dans la glace. Sauvé par ses camarades de cordée, il n’ose parler de sa vision à personne, hormis Sara, une autochtone qui le soigne après sa chute et lui raconte l’histoire de Jasper, le village où il se trouve, au pied de la montagne.
Littéralement obsédé par l’apparition énigmatique, le Dr Byrne n’aura de cesse de retrouver sa crevasse. Entre expéditions solitaires et rencontres avec les esprits libres capables d’habiter les montagnes, cette quête changera sa vie, faisant de lui le pionnier d’une science alors balbutiante : la glaciologie.
• Redécouverte du fonds Rivages : premier roman de Thomas Wharton, qui lui a valu entre autres prix le Commonwealth Writers Prize for Best First Book.
• Un grand roman d’aventures, évoquant les débuts de l’alpinisme dans les Rocheuses canadiennes.
• Des personnages marquants d’explorateurs pionniers, portés par une quête plus intime que physique.
• Un magnifique hymne à la beauté des montagnes et à ces cathédrales en voie de disparition que sont les glaciers.
• Un manifeste contre la toute-puissance de la rationalité. Les cimes comme espace de rêverie et de féérie : un thème d’époque, comme le confirme le tout récent film de Thomas Salvador, La Montagne.
Traduit de l’anglais (Canada) par Anne Damour
3 mai 2023
11 × 17 cm
256 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-65999-8
-:HSMHOD=[Z^^^]:
Situé dans cette période charnière où trappeurs et Indiens ont cédé la place au tourisme des cimes, Le Champ de glace témoigne du rapport de l’homme aux grands espaces, entre goût du sublime et avidité dévorante.
• Publication simultanée du nouveau roman de Thomas Wharton, La Messagère (Rivages/Imaginaire).
PRESSE
Thomas Wharton a été publié au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en France, en Italie, au Japon et dans d’autres pays. Son premier roman, Le Champ de glace (Rivages, 2000), a remporté le Commonwealth Writers’ Prize de 1996 et son livre suivant, Un jardin de papier (Alto, 2006), a été sélectionné pour le Prix du Gouverneur général en 2001. Thomas vit actuellement près d’Edmonton, en Alberta.
• « Le Champ de glace est un roman d’une beauté cristalline, écrit par un écrivain à suivre absolument », Ronald Wright, Times.
• « Le talent de Thomas Wharton a consisté à écrire un roman d’autrefois aujourd’hui qui ressuscite des charmes de lecture anciens », Mathieu Lindon, Libération
ISBN : 978-2-743-65997-4
« Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos. »
(Makenzy Orcel)Quels sont les non-dits, les fuites ou les lieux ratés par ce qui est dit, scandé, murmuré ?
De quoi est faite l’image poétique ? Est-elle intarissable ? Si elle devait être reprise, que raconterait-elle d’inédit, quel autre infini chercherait-elle à atteindre ? Toutes ces questions sont au cœur de ce recueil. Chaque poème est conçu comme à la fois le point de départ, la limite et le recommencement d’un
autre, son double ou son prolongement. Ils se lisent dans la jonction des distances qui les séparent ici pour (mieux) les rapprocher ailleurs. L’un va chercher dans l’autre le nécessaire de langage, de profondeurs et d’harmonie pour s’accomplir. Mais par-dessus tout, Mûres Métamorphoses est une poésie du temps qui passe, se fige, se renouvelle, celle des rêves et du rapport à l’autre.
• Recueil de poèmes inédits avec une présentation de l’auteur.
• Un auteur bien identifié par les médias (suite à sa sélection au Goncourt) qui fait de la poésie et du travail sur la langue le cœur de son œuvre. « La poésie c’est une saisie dans le temps, une comète qui surgit. On peut rater un paragraphe ou un chapitre dans un roman, on ne peut pas rater un vers dans un recueil de poésies. » (Makenzy Orcel, Libération, 2016)
• Bonnes ventes des œuvres de Makenzy Orcel : Une somme humaine : 8 800 ex. ; L’Ombre animale : 2 300 ex. ; Les Immortelles : 4 500 ex.
L’AUTEUR
Né en Haïti, Makenzy Orcel est l’auteur d’une œuvre composée de romans très remarqués, dont L’Ombre animale (Zulma, 2016, prix Littérature-monde et LouisGuilloux) ou encore Une somme humaine (Rivages, Finaliste du Prix Goncourt, 2022), et de recueils de poèmes.
En librairie le 3 mai 2023
12 x 18 - 304 pages environ - 8,80 e environ
ISBN : 978-2-8126-2474-2
Abandonnée à l’âge de trois ans, Jeanne a passé toute son enfance et sa jeunesse à l’orphelinat Notre-Dame, à Rodez. Elle ne sait rien de ses origines. Cette jeune fille aurait été assez intelligente pour poursuivre ses études, mais elle ne rêve que d’une chose, devenir couturière ou brodeuse. Découvrir enfin la vraie vie, elle qui n’a connu qu’une atmosphère confinée, auprès des religieuses de l’orphelinat. En 1905, à l’âge de dix-sept ans, elle est acceptée comme apprentie aux Nouveautés Parisiennes, à Millau, le magasin le plus chic de la ville. Elle y apprend son métier, pour lequel elle est plutôt douée, mais renvoyée injustement par sa patronne, on la place cette fois-ci comme bonne sur un domaine agricole du Lévézou, un plateau isolé et froid de l’Aveyron…
Jeanne va connaître bien des péripéties avant de trouver enfin chaleur et soutien auprès d’un jeune couple de notables d’Espalion, chez qui elle travaille comme nourrice. Car entre-temps, elle a donné naissance à une petite Angèle. Devenue mère à son tour, son bonheur serait complet si elle retrouvait la trace de celle qui lui a donné le jour et parvenait enfin à éclaircir le secret de ses origines…
rayon / Littérature poche
mots-clés / Identité - Naissance - Mère
Filiation - Grossesse - Fille-mère
Historien et romancier, Daniel Crozes est l’auteur de près de cinquante ouvrages publiés aux Éditions du Rouergue. Profondément attaché à son Aveyron natal, il s’en est fait le chroniqueur et le conteur.
• 9 000 exemplaires vendus en grand format.
• De très beaux portraits de femmes qui séduiront les lectrices.
• Parution simultanée du nouveau roman de Daniel Crozes : Les Maîtres sans dieu.
Une mère à aimer est un très beau roman sur le destin des femmes au début du XXe siècle. On y découvre la difficile condition des filles-mères, celle des orphelines soumises à leurs employeurs, souvent pour le pire. De Rodez à Espalion, en passant par Millau et le Lévézou, on arpente des paysages aveyronnais contrastés et des milieux très variés, que l’auteur décrit avec toujours autant de bonheur, pour le plaisir de ses lecteurs.
Parfaitement composé, dans une langue élégante et précise, ce court roman évoque la rencontre d’un jeune homme, le narrateur, jeune magistrat fraîchement nommé dans une bourgade, et du mystérieux boyard Manole, dont la longévité exceptionnelle et le mode de vie supposé excentrique et débauché excitent la jalousie de toute la bonne société provinciale. Par ses qualités d’âme, sa droiture, son goût pour la lecture – la poésie française en particulier – le jeune homme gagne l’amitié et la confiance de Maître Manole, qui va peu à peu lui révéler ses secrets de vie, dont la teneur explique l’isolement auquel le vieil homme se tient.
tzigane. Dans un ultime moment de révélation, le vieil homme partagera avec son ami un verre de ce vin de longue vie, qui le renvoie aux heures les plus intenses mais aussi les plus dramatiques de sa jeunesse.
Publié en 1931, Le Vin de longue vie est à la fois une merveilleuse fable hédoniste et un impitoyable tableau de la société rurale moldave au début du xx ème siècle.
L’AUTEUR
128 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-779-4
« Se garder des sots » est en effet l’un des préceptes fondamentaux d’une forme de sagesse approfondie tout au long de son existence, de même qu’une attention de tous les instants apportée aux beautés de la nature, libérée de tout mysticisme. Enfin, Manole conserve dans sa cave une cuvée toute particulière, fruit de ses amours fulgurantes avec une jeune
« Quand on a connu le vin de longue vie, les gens peuvent bien médire de vous, quelle importance ? Une leçon d’humilité pour un livre magnifique. À consommer sans modération ! »
Librairie Millepages
Écrivain roumain, auteur de nombreux romans, de nouvelles et de pièces de théâtre, Nicolae Dumitru Cocea (18801949) fut aussi traducteur du français, introduisant en Roumanie les œuvres de certains de ses contemporains comme Anatole France ou Marguerite Audoux. Il est également connu dans son pays pour son engagement antifasciste : il fut le créateur et le directeur de plusieurs revues, et défendit ses opinions courageuses et progressistes à travers ses écrits politiques jusqu’à la fin de sa vie.
« Cocea, écrivain culte en Roumanie, dépeint avec humour et finesse la campagne moldave des années 30.
[…] Un petit bonheur de lecture ! »
Librairie Comme un roman
« Un conte délicieux et sensuel déroulé dans le cadre du monde viticole roumain d’autrefois. »
Le Rouge & le Blanc
• Après La Guerre des Salamandres et L’Oiseau Canadèche, les éditions Cambourakis continuent à publier quelques-uns des textes phares de leur catalogue poche dans une édition collector.
• Un magnifique récit initiatique, sur l’amour et l’alcool, et qui exalte les vertus de la passion comme de la contemplation.
• L’une des œuvres les plus attachantes et originales de la littérature roumaine du xx ème siècle.
« Il est des livres qui vous marquent à vie, qui entrent dans votre panthéon personnel et s’y installent pour toujours.
[…] C’est le cas avec Le Vin de longue vie de Cocea […] Ce roman est un grand cru exceptionnel. Il est à consommer sans aucune modération et dans l’extase. »
Initiales
Mariée à un médecin de la petite bourgeoisie romaine, Checchina passe ses journées chez elle, s’efforçant de tenir son logis le mieux possible malgré les chiches crédits que lui octroie son mari. Elle est en cela aidée par Susanna, une bonne bigote et très soucieuse du qu’en dira-t-on. Son morne quotidien est éclairé par les fréquentes visites de son amie Isolina, son extrême opposée, qui multiplie les aventures amoureuses et les dépenses vestimentaires.
Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Angélique Lévi
126 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-782-4
Lorsque son mari invite à dîner le riche marquis Ugo d’Aragon, Checchina doit redoubler d’inventivité pour donner à ses mets et à sa table une allure digne de son rang. Après le repas, tandis que son mari s’éclipse pour s’accorder un petit somme digestif, le marquis, célibataire et entreprenant, embrasse Checchina et l’invite à lui rendre visite le vendredi suivant. Dès lors, le désir de Checchina est réveillé et la jeune femme se trouve tiraillée entre l’envie de se rendre à ce rendez-vous galant et la crainte des rumeurs qu’une simple sortie seule dans la rue pourrait faire éclore.
Écrit en 1884, la même année que Le Ventre de Naples, ce texte dévoile une dimension beaucoup plus intime de l’écriture de Matilde Serao, qui témoigne ici du poids des conventions pesant sur les jeunes femmes et la difficulté pour elles de s’émanciper, ne serait-ce que sentimentalement.
Matilde Serao (1856-1927) est née à Patras, en Grèce, d’un père napolitain en exil et d’une mère grecque. Elle grandit à Naples, où elle obtient un diplôme d’institutrice. Très vite, elle fait ses débuts en littérature et dans le journalisme, publiant d’abord sous pseudonyme. Elle s’installe à Rome en 1882, collabore à plusieurs journaux et fait la connaissance d’un journaliste célèbre, Edoardo Scarfoglio, qu’elle épouse en 1885. Ils auront quatre enfants et ont fondé Il Corriere di Roma, puis Il Corriere di Napoli, devenu Il Mattino. Le couple se sépare en 1904. Matilde Serao se remarie avec un avocat et fonde Il Giono di Napoli, qu’elle dirigera jusqu’à sa mort en 1927. Également autrice de nouvelles et de romans, elle a ouvertement critiqué une forme de nationalisme exaspéré et la guerre, s’attirant de nombreuses inimitiés, notamment du gouvernement fasciste.
• Après le succès de la redécouverte du Ventre de Naples, réédition d’un court texte fictionnel, considéré par nombre de critiques italiens comme son meilleur.
• Une touchante réflexion sur la condition de la femme à la fin du xix e siècle en Italie, doublée d’une exploration de l’institution du mariage.
• Rappelant les romans de Maria Messina, La Vertu de Checchina souligne le poids des conventions sociales et la difficulté pour les femmes d’échapper à leur milieu et de s’autoriser quelque liberté au début du xx e siècle en Italie.
Une journée de désir fou dans la vie terne d’une femme mal mariée : l’un des plus grands succès de Stefan Zweig.
Une seule fois Mrs C. a cédé, surprise, à l’envie subite d’aimer un inconnu. L’homme était jeune et se noyait dans les jeux d’argent. Elle voulut le sauver. Son histoire, magnifique, incandescente, est celle des pulsions et des passions qui nous forcent, nous portent ou nous
dévastent, celle aussi des blessures intimes, des culpabilités, des hontes qu’une parole, parfois, peut soigner dans la pénombre d’une chambre d’hôtel. À sa lecture, Freud n’aura qu’un mot : « Un chef-d’œuvre. »
Ҍ Un des récits les plus connus de Zweig, adapté au cinéma dès
1931. Parmi les actrices ayant incarné Ms. C. : Ingrid Bergman, Danielle Darrieux, Agnès Jaoui.
Ҍ Un thème intemporel.
Ҍ Plus de 20 titres de Zweig dans la PBP.
Yannick Ripa est historienne, spécialiste de l’histoire des femmes et du genre, professeure à l’université Paris-8, collaboratrice à Libération.
ISBN : 978-2-228-93343-8
VOYAGEURS
Quand le prince des reporters saisit l’âme de Marseille, ville-monde ouverte sur l’ailleurs.
LE LIVRE
1926 : Albert Londres se pose à Marseille, où il ne faisait jusqu’alors que passer quand il partait en reportage. Il veut comprendre pourquoi il aime tant cette ville-monde. Le résultat, c’est ce livre qui reste l’un des meilleurs qui aient été écrits sur Marseille, une véritable ode à la gloire du Vieux-Port et de la Canebière, du quartier Noailles, lieu de passage de toutes les immigrations (à l’époque, c’est une Little Italy),
de la Grande Jetée et du célèbre bassin de la Joliette, des docks, un éloge de l’ouverture sur l’ailleurs, du cosmopolitisme et de la diversité humaine, de l’énergie, de la puissance (le port de Marseille représentait en 1913 le quart du commerce extérieur de la France), de la fierté des Marseillais – et une invitation au voyage : « Faites votre choix, ici on embarque pour toutes les mers. »
Ҍ Un des meilleurs livres consacrés à Marseille.
Ҍ Un texte qui a la force d’un long poème en prose à la Cendrars.
Ҍ Avec Albert Londres, la PBP s’ouvre aux classiques du grand reportage et du récit journalistique : après Terre d’ébène, qui dénonçait la poursuite de l’esclavage, et ce Marseille, nous publions en juin Les Forçats de la route, qui est sans doute « la » référence du journalisme sportif.
DIVERSITÉ CULTURELLE
PORT MÉDITERRANÉE VILLE-MONDE
10 mai 2023
11 × 17 cm 112 pages 7,00 €
ISBN : 978-2-228-93339-1
Père du grand reportage moderne, Albert Londres (1884-1932) a multiplié les scoops et les reportages fracassants. Journaliste, écrivain et poète, il considérait que la mission du grand reporter était notamment de « prêter une voix à ceux qui n’ont pas le droit de parler ».
QUELQUES CHIFFRES
Ҍ Seul concurrent poche : Arléa (2008) : 8 000 ex. GfK, dont 600 ex. en 2021 et 700 en 2022. À noter que ce texte existe aussi en grand format chez Jeanne Laffitte (édition en reprint et illustrée, 164 p., 17€, 2006) : 8 000 ex. GfK.
Préface et nouvelle traduction de Pierre Deshusses
L’adultère comme accomplissement de l’amour dans le mariage ?
• Un texte toujours aussi dérangeant sur l’amour, le mariage et l’adultère.
« Sans l’adultère, que seraient toutes nos littératures ? Elles vivent de la “crise du mariage” », écrivait Denis de Rougemont. Avant lui, Robert Musil avait offert une possible réponse avec L’accomplissement de l’amour (1911). Dans cette nouvelle méconnue, l’adultère n’y est pas synonyme de crise du mariage mais, au contraire, comme un prolongement de cette
union. La triangulation de la relation amoureuse va ainsi à rebours de la norme occidentale.
L’auteur y expose le problème de l’amour comme une équation mathématique qui ne correspond en rien aux données classiques.
C’est dire à quel point ce livre d’une rare beauté est étrange et dérangeant.
• Nouvelle traduction de Pierre Deshusses, professeur émérite de traduction à l’université de Strasbourg, Prix de la traduction européenne en 2009, collaborateur du Monde pour la littérature allemande. Fin connaisseur de la littérature autrichienne.
• Texte disponible uniquement dans le recueil Trois femmes (Points, 4 000 ex.) sous le titre Claudine.
L’AUTEUR
11 × 17 cm
110 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-65996-7
Écrivain, essayiste, ingénieur, Robert Musil (1880-1942) est le grand auteur d’un empire en déclin. Inconnu de son vivant, il faudra attendre les années 1950 avant que son œuvre, notamment le roman inachevé et inachevable L’Homme sans qualités, soit célébré comme l’une des œuvres majeures de la littérature contemporaine.
Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy
C’est par des vidéos transmises sur Snapchat à tous les contacts de la victime que la police islandaise est avertie d’un crime. On y voit la jeune Stella, terrifiée, demander pardon avant sa mise à mort. Quelques jours plus tard, près du corps, un papier sur lequel est seulement écrit le chiffre “2” sera retrouvé.
L’inspecteur Huldar est chargé de l’enquête, et la psychologue pour enfants, Freyja, doit l’aider à mener les interrogatoires des amies de l’adolescente. Très vite, tous deux comprennent que Stella était loin d’être l’ange que beaucoup décrivent. Mais qui aurait pu en vouloir à une lycéenne au point de la tuer ?
Peu après, un jeune homme est enlevé chez lui, en l’absence de ses parents. Là encore une feuille est découverte sur les lieux de la disparition : y est inscrit le chiffre “3”. Jusqu’où la série se poursuivra-t-elle ? Et qu’en est-il de la victime numéro 1 ? Dans cette nouvelle enquête haletante, Yrsa Sigurðardóttir met en lumière un drame terriblement actuel, qui touche tous les pays, tous les pans de la société et toutes les classes, celui du harcèlement en milieu scolaire et, plus difficile encore, sur les réseaux sociaux.
“L’essentiel est ailleurs : dans les rapports humains tordus que peuvent entretenir entre eux les ados et les parents, qui ne savent pas trop quoi faire pour protéger leur progéniture harcelée ou harceleuse. […] L’autrice, une fois de plus, excelle à nous faire languir, usant de la même cruauté envers son lecteur qu’avec ses protagonistes.”
Thierry Coljon, Le Soir
“C’est un ouvrage poignant et bouleversant que nous propose Yrsa Sigurðardóttir et qui pose des questions autour de la violence des réseaux sociaux. Il est aussi question de la vengeance, irrationnelle et incontrôlable, qui se réveille et explose une fois que l’humain n’est plus capable d’absorber la souffrance.”
Anaïs Serial Lectrice
Yrsa Sigurðardóttir est née à Reykjavík en 1963. Son œuvre, traduite dans une trentaine de langues, a été maintes fois récompensée. Chez Actes Sud, ont également paru Indésirable (2016) et trois autres volets de la série mettant en scène Freyja et Huldar : ADN (2018), Succion (2019) et Le Trou (2022).
u Un drame très actuel (et sanglant) sur les dérives des réseaux sociaux et du cyberharcèlement
u Absolution : 10 000 ex. en édition courante
u ADN : 60 000 ex. (dont 40 000 en Babel)
u Succion : 30 000 ex. (AS + Babel)
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Mercier
17 mai 2023
11 × 17 cm
384 pages 10,50 €
ISBN : 978-2-743-66010-9
Pour sa 23e apparition, Dave Robicheaux se retrouve au cœur d’une haine entre deux familles et doit combattre un adversaire absolument hors du commun, venu du fond des âges.
Deux familles de criminels de la région de New Iberia, les Shondell et les Balangie, se haïssent, à l’instar des Capulet et des Montaigu.
Mais leurs enfants, Johnny Shondell et Isolde Balangie sont amoureux. Ils jouent de la musique et veulent vivre leur amour. Cependant la malédiction est là : Isolde Balangie doit être livrée en pâture à l’oncle de Johnny pour, dans les faits, devenir son esclave sexuelle. Les deux jeunes gens prennent la fuite. Dave Robicheaux veut savoir de quoi il retourne, raison pour laquelle il se rapproche de la famille
Balangie et en particulier de la mère d’Isolde. Mais son mari, qui est maladivement jaloux, lance un tueur aux trousses de Dave et de son vieux complice Clete Purcel. Ce tueur n’a rien à voir avec quoi que ce soit de connu. C’est un être quasiment surnaturel, qui est capable de provoquer des visions terrifiantes et semble se déplacer à travers le temps et l’espace…
• Un auteur toujours en tête des meilleures ventes aux États-Unis.
• Un talent de conteur qui trouve son apogée dans un roman caractérisé par l’audace narrative. Burke flirte avec l’horreur et le fantastique.
• Une histoire poignante portée par une superbe prose.
• Un sens des rebondissements et de la tension dramatique qui caractérise toute la saga Robicheaux.
• Une série qui a fédéré une communauté de lecteurs fidèles.
• 6000 exemplaires vendus du grand format.
L’AUTEUR James Lee Burke est l’un des auteurs les plus prolifiques du roman noir américain contemporain. Deux fois lauréat du prestigieux Edgar Award, il poursuit les sagas qui l’ont rendu célèbre, celle de l’enquêteur Dave Robicheaux (héros de Dans la brume électrique que Bertrand Tavernier a porté à l’écran) et de la famille Holland. Unanimement loué pour le lyrisme avec lequel il évoque la nature dans ses livres, engagé dans la défense de l’environnement, Burke continue à explorer de livre en livre, les ambiguïtés du bien et du mal, une quête puissante qui l’a fait comparer à Faulkner. Il partage son temps entre la Louisiane et le Montana où il vit aujourd’hui.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Catherine Richard-Mas
3 mai 2023
11 × 17 cm
250 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-66042-0 -:HSMHOD=[[UYWU:
Des années 30 à la fin des années 50, Clyde « Viper » Morton règne sur Harlem au rythme du jazz et dans la fumée des joints de marijuana. Mais dure sera la chute.
Clyde Morton croit en son destin : il sera un grand trompettiste de jazz. Mais lorsqu’il quitte son Alabama natal pour auditionner dans un club de Harlem, on lui fait comprendre qu’il vaut mieux oublier son rêve. L’oublier dans les fumées de la marijuana… qui lui ouvre des horizons et une autre carrière. La drogue,
qui inspire les musiciens de jazz, se répand à toute vitesse et Clyde sera son messager. Il est bientôt un caïd craint et respecté dans tout Harlem. Jusqu’au jour où arrive la poudre blanche qui tue. Et qui oblige à tuer.
• Sélection Le Rivages des Libraires.
• Une recréation brillante de Harlem, des années 30 aux années 60.
• Une narration très cinématographique.
• Un roman d’apprentissage entre mélancolie et humour.
• Un roman qui utilise les codes du feuilleton avec de nombreux rebondissements, scènes d’action et personnages hauts en couleur.
• Un hommage à Chester Himes et à la musique noire, du jazz des origines au be-bop. (on y voit Thelonious Monk et Charlie Parker entre autres) . Un régal pour les amateurs de jazz.
• Sélection finale du Grand Prix des Lectrices de ELLE.
Jake Lamar est le plus français des Américains. Né dans le Bronx, dans une famille afro-américaine, il se passionne pour l’écriture dès ses années d’études à Harvard. Il devient journaliste et collabore à Time Magazine pendant plus de six ans. En 1993, inspiré par ses illustres prédécesseurs Richard Wright et James Baldwin, il a l’occasion de venir en France. Il s’y installera et y publiera ses premiers romans noirs (chez Rivages). Il écrit par ailleurs des articles et des pièces de théâtre tout en donnant des cours à Sciences Po. Son roman Viper’s Dream, qui inaugure la série
« New York Made in France » dans la collection Rivages/noir, a connu une version radiophonique sur France-Culture, saluée par Télérama.
• Chroniques ou entretiens sur plusieurs radios : France Musique, RFI, France Inter (Popopop)
• Une presse très élogieuse : « Un polar qui swingue » Frantz Hœtz L’Obs (3 étoiles)
• L’auteur a été invité dans tous les festivals de l’année 2021-22, du Livre sur la place à Etonnants Voyageurs et America. Lauréat du prix du festival de Lamballe « Noir sur la ville. »
Marin au long cours depuis des années, Brynjar apprend la mort soudaine de sa mère et décide de rentrer en Norvège. Son père, soupçonné de l’avoir tué, a été incarcéré, puis relâché faute de preuves, et se refuse désormais à parler. Mû par la volonté de prouver l’innocence de son père et de protéger la réputation de sa mère, Brynjar entreprend d’aller rencontrer tous ceux qui les ont côtoyé et que luimême n’a pas vus depuis si longtemps. Rapidement toutefois, ressurgissent des doutes qu’il avait refoulés quant à la véritable identité de son père biologique. Son enquête revêt dès lors une dimension beaucoup plus personnelle et introspective. Doublant cette recherche de vérité et d’une quête des origines, Olav Duun élabore ainsi une redoutable étude de mœurs, qui prend place dans un village reculé où la proximité entre voisins attise les jalousies, propices à la diffusion des rumeurs et des persiflages.
L’AUTEUR
Né en 1876 dans une région rurale de la Norvège, Olav Duun a d’abord été chevrier avant de se lancer à 25 ans dans des études pour devenir professeur. Il a publié ses premiers romans dès 31 ans, fortement marqué par la lecture de Dostoïevski et développant une grande méditation sur la condition humaine. Considéré comme l’un des plus grands auteurs norvégiens du xx e siècle, aux côtés de Sigrid Undset et Knut Hamsun, il est mort en 1939.
• Épuisé en France depuis des années, La Réputation est le premier titre traduit du norvégien à rejoindre la collection Agonia.
• Conçu comme un thriller psychologique, ce roman distille un incontestable suspense et constitue une remarquable étude de mœurs.
• Une enquête pour féminicide doublée d’une quête du père dans une famille finalement peu conventionnelle de la Norvège du début du xx e siècle.
264 pages / 115 x 175 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-781-7
Romans traduits de l’anglais (États-Unis) par
Yoann Gentric et Laure ManceauSilo : Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l’abri d’une atmosphère devenue toxique. Seul un écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l’un des siens, celui-ci est envoyé dehors, vers une mort certaine. Et pourtant tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras.
BABEL N° 1283 / 11 x 17,6 CM / 640 PAGES / PRIX PRÉV. 10,40 € / MEV 3 MAI 2023 / 978-2-330-03737-6
Silo Origines : Deuxième volet en forme de préquel, Silo Origines revient en 2049, alors que le monde est encore tel que nous le connaissons. Mais la vie sur Terre est menacée. La construction d’un immense abri anti-nucléaire est alors décidée, afin de protéger une poignée de privilégiés. Trois ans plus tard, le jour de l’inauguration de ce complexe architectural, la panique s’empare de la foule et les sirènes d’alerte au bombardement se déclenchent : le temps est venu de se réfugier sous la surface terrestre…
BABEL N° 1352 / 11 x 17,6 CM / 640 PAGES / PRIX PRÉV. 10,40 € / MEV 3 MAI 2023 / 978-2-330-05691-9
Silo Générations : À la suite d’un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d’autres appréhendent l’inconnu. Personne n’est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Mais les arrêter n’est qu’une première bataille, la guerre pour l’humanité ne fait, elle, que commencer… Et c’est avec l’espoir d’un renouveau que va se jouer le grand finale de la trilogie culte.
“ Silo est un Objet Littéraire Non Encore Identifié. Un projet littéraire grouillant et hors normes. Une révélation.”
Hubert Artus, Lire
Né en 1975, Hugh Howey s’est fait connaître avec la trilogie Silo, au succès retentissant et traduite dans plus de quarante pays. En France, il est publié par Actes Sud, où sont également disponibles : Phare 23 (2016), Outresable (2019) et Une colonie (2020)
u Silo : 90 000 ex. (dont 66 000 en Babel)
u Silo Origines : 52 000 ex. (dont 40 000 en Babel)
u Silo Générations : 48 000 ex. (dont 37 000 en Babel)
Romans traduits de l’anglais (États-Unis) par
Yoann Gentric et Laure ManceauSilo : Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l’abri d’une atmosphère devenue toxique. Seul un écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l’un des siens, celui-ci est envoyé dehors, vers une mort certaine. Et pourtant tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras.
BABEL N° 1283 / 11 x 17,6 CM / 640 PAGES / PRIX PRÉV. 10,40 € / MEV 3 MAI 2023 / 978-2-330-03737-6
Silo Origines : Deuxième volet en forme de préquel, Silo Origines revient en 2049, alors que le monde est encore tel que nous le connaissons. Mais la vie sur Terre est menacée. La construction d’un immense abri anti-nucléaire est alors décidée, afin de protéger une poignée de privilégiés. Trois ans plus tard, le jour de l’inauguration de ce complexe architectural, la panique s’empare de la foule et les sirènes d’alerte au bombardement se déclenchent : le temps est venu de se réfugier sous la surface terrestre…
BABEL N° 1352 / 11 x 17,6 CM / 640 PAGES / PRIX PRÉV. 10,40 € / MEV 3 MAI 2023 / 978-2-330-05691-9
Silo Générations : À la suite d’un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d’autres appréhendent l’inconnu. Personne n’est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Mais les arrêter n’est qu’une première bataille, la guerre pour l’humanité ne fait, elle, que commencer… Et c’est avec l’espoir d’un renouveau que va se jouer le grand finale de la trilogie culte.
REMISE EN VENTE
“ Silo est un Objet Littéraire Non Encore Identifié. Un projet littéraire grouillant et hors normes. Une révélation.”
Né en 1975, Hugh Howey s’est fait connaître avec la trilogie Silo, au succès retentissant et traduite dans plus de quarante pays. En France, il est publié par Actes Sud, où sont également disponibles : Phare 23 (2016), Outresable (2019) et Une colonie (2020).
u Silo : 90 000 ex. (dont 66 000 en Babel)
u Silo Origines : 52 000 ex. (dont 40 000 en Babel)
u Silo Générations : 48 000 ex. (dont 37 000 en Babel)
u La double exploitation LGF est en écoulement des stocks avant arrêt de commercialisation, Babel restera l’unique édition de poche de la trilogie
Romans traduits de l’anglais (États-Unis) par
Yoann Gentric et Laure ManceauSilo : Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l’abri d’une atmosphère devenue toxique. Seul un écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l’un des siens, celui-ci est envoyé dehors, vers une mort certaine. Et pourtant tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras.
BABEL N° 1283 / 11 x 17,6 CM / 640 PAGES / PRIX PRÉV. 10,40 € / MEV 3 MAI 2023 / 978-2-330-03737-6
Silo Origines : Deuxième volet en forme de préquel, Silo Origines revient en 2049, alors que le monde est encore tel que nous le connaissons. Mais la vie sur Terre est menacée. La construction d’un immense abri anti-nucléaire est alors décidée, afin de protéger une poignée de privilégiés. Trois ans plus tard, le jour de l’inauguration de ce complexe architectural, la panique s’empare de la foule et les sirènes d’alerte au bombardement se déclenchent : le temps est venu de se réfugier sous la surface terrestre…
BABEL N° 1352 / 11 x 17,6 CM / 640 PAGES / PRIX PRÉV. 10,40 € / MEV 3 MAI 2023 / 978-2-330-05691-9
Silo Générations : À la suite d’un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d’autres appréhendent l’inconnu. Personne n’est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Mais les arrêter n’est qu’une première bataille, la guerre pour l’humanité ne fait, elle, que commencer… Et c’est avec l’espoir d’un renouveau que va se jouer le grand finale de la trilogie culte.
REMISE EN VENTE
“ Silo est un Objet Littéraire Non Encore Identifié. Un projet littéraire grouillant et hors normes. Une révélation.”
Né en 1975, Hugh Howey s’est fait connaître avec la trilogie Silo, au succès retentissant et traduite dans plus de quarante pays. En France, il est publié par Actes Sud, où sont également disponibles : Phare 23 (2016), Outresable (2019) et Une colonie (2020).
u Silo : 90 000 ex. (dont 66 000 en Babel)
u Silo Origines : 52 000 ex. (dont 40 000 en Babel)
u Silo Générations : 48 000 ex. (dont 37 000 en Babel)
u La double exploitation LGF est en écoulement des stocks avant arrêt de commercialisation, Babel restera l’unique édition de poche de la trilogie
Deux essais
Un nouvel outil pour mieux agir contre les inégalités.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuelle Delanoë
Recueil inédit
7 juin 2023
11 × 17 cm
200 pages 8,00 €
ISBN : 978-2-228-93344-5
En 1989, Kimberlé W. Crenshaw, alors juriste et enseignante à l’université de Californie, publie un article (« Demarginalizing the Intersection of Race and Sex ») dans lequel elle fait un constat : les mouvements féministes et antiracistes sont menés respectivement par des femmes blanches et par des hommes noirs. Les femmes noires, touchées par une double discrimination, peinent à faire entendre leur voix au sein des luttes et sont d’autant plus marginalisées. Immédiatement, l’article
fait date. Féministe, noire, engagée dans le Black Feminism dans la droite ligne d’Angela Davis, bell hooks ou Audre Lorde, Kimberlé W. Crenshaw crée le concept d’intersectionnalité. Deux ans plus tard, un second article, « Mapping the Margins », tout aussi important, vient développer sa thèse sur les dominations plurielles. Ce sont ces deux essais fondateurs de l’approche intersectionnelle que l’on trouvera ici pour la première fois rassemblés et dans une traduction inédite.
Ҍ Les deux textes fondamentaux de l’intersectionnalité, par la créatrice de l’approche intersectionnelle.
Ҍ Un livre de fonds pour un public plutôt jeune, féministe et engagé sur les questions de racisme.
Ҍ Seul recueil sur le marché.
Kimberlé W. Crenshaw, juriste et professeure à la UCLA School of Law et à la Columbia Law School, est spécialiste des questions de race et de genre. Figure mondialement connue du féminisme, elle a développé et popularisé le concept d’intersectionnalité.
Ҍ Qu’est-ce que l’intersectionnalité (PBP) : 2 200 ex. en 15 mois.
Ҍ Eléonore Lépinard et Sarah Mazouz, Pour l’intersectionnalité (Anamosa, 2021) : 10 000 ex. GfK.
10 mai 2023
11 × 17 cm 96 pages 5,00 €
ISBN : 978-2-228-93341-4 -:HSMCMI=^XXYVY:
Suivi de : C’est aux jeunes que je parle
Mieux que la compétition et la lutte pour la survie propres au modèle capitaliste, il existe un modèle qui a fait ses preuves d’efficacité depuis que les sociétés (humaines ou animales) existent : l’entraide.
Avec le refus des relations de domination, l’entraide est l’un des thèmes de l’anarchisme qui rend cette pensée si utile et attirante aujourd’hui, notamment auprès des jeunes. Kropotkine lui a consacré en 1910 sous ce titre un volumineux ouvrage, devenu un classique, et dont le titre
fut trouvé par son ami Élisée Reclus. Nous en publions des extraits. L’ensemble est suivi d’une adresse aux jeunes, un texte de 1881 paru dans Paroles d’un révolté, et qui porte sur l’injustice sociale et la question du sens et de l’utilité concrète des études qu’on fait.
Ҍ Une thématique qui « parle » aux jeunes.
Ҍ 5e titre de notre série sur les grandes voix de l’anarchisme, qui est identifiée et s’installe en librairie.
Ҍ Nada a publié en 2020 le livre entier à 20€, 1900 ex. (GfK) ; les Éditions du Sextant ont sorti sous ce titre des extraits, à 7€, en 2010 : 5900 ex. (GfK).
Né à Moscou, Piotr Alexeïevitch Kropotkine (1842-1921) est issu de l’une des plus vieilles familles de l’aristocratie russe. Militaire, explorateur en Sibérie et géographe de renom en Russie, il s’intéresse aux idées socialistes et lit les textes de Bakounine, Proudhon. Lors d’un premier voyage en Suisse en 1872, il se convertit à l’anarchisme puis mène, en Russie, une vie de révolutionnaire. Il est notamment l’auteur de La Morale anarchiste (dans la PBP).
Paru en grand format sous le titre : Des fins du capitalisme.
Préface de Martin Rueff
Traduction de Martin Rueff et Maxime Rovere
17 mai 2023
11 × 17 cm
220 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-66005-5
Le capitalisme est-il indépassable ? Comment retrouver aujourd’hui le sens des possibles ? Un ouvrage indispensable pour notre époque.
Comment le capitalisme a-t-il fini par imposer son mode de vie au point de paraître naturel ?
Peut-on décrire ses fins ? Peut-on penser sa fin ? Pour répondre, un homme se dresse, irréductible et inventif. Son objectif : ouvrir les possibles de la pensée et de l’action. Son arme : l’anthropologie comparée. Son style : l’étude archéologique.
Contrairement à ce qu’il prétend, le capitalisme n’est pas une évolution indépassable. En quatre essais novateurs où il explore et dénonce les hiérarchies, le travail salarié, la consommation et le fétichisme, qui se lisent comme autant d’aventures, David Græber reconsidère les fondements du capitalisme et élargit nos horizons.
• Une thèse : le capitalisme n’est ni naturel ni un absolu. Un appel : imaginer de nouvelles formes d’organisation.
• Une archéologie minutieuse et provocante des fondamentaux du capitalisme.
• Postface éclairante de Martin Rueff.
• Vendu à 3 100 exemplaires.
• Græber est l’auteur de plusieurs best-sellers : Bullshits jobs (LLL, 45 000 ex.), Au commencement était… (LLL, 35 000 ex.) ou Dette : 5000 ans d’histoire (LLL/AS, 35 000 ex.).
Anthropologue anarchiste et activiste, David Græber (1961-2020) était professeur à la London School of Economics. Il fut l’un des leaders d’Occupy Wall Street et son œuvre a marqué une génération de militants et d’intellectuels. Il est notamment l’auteur de Dette : 5 000 ans d’histoire, de Bullshit jobs et d’Au commencement était…
ÉGALEMENT
Poche + : parce qu’un livre n’est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, Bon pour la casse, sera précédé d’une préface inédite.
Voici l’ouvrage de référence sur un phénomène stupéfiant et de plus en plus connu, devenu quasi consubstantiel de l’économie capitaliste : l’obsolescence programmée.
Nous avons tous l’expérience, qui avec sa machine à laver, qui avec son poste de télévision ou son ordinateur, d’appareils et d’équipements tombant en panne par suite de la défaillance d’un élément. Nous avons donc tous, à un moment ou un autre, été confrontés, fût-ce sans le savoir, au phénomène de l’obsolescence programmée. Or, si cette pratique est désagréable et coûteuse pour le consommateur, elle est désastreuse pour l’écosystème. Cependant, autant l’expérience concrète de la chose est relativement familière, autant le mot et le sens du phénomène restent largement méconnus du grand public. De quoi s’agitil exactement ? Quelle est son origine, son histoire et son ampleur ? Quelles en sont les limites et les conséquences ? Quelles solutions peuton proposer pour y remédier ? Le présent opuscule s’est donné pour objectif de tenter de répondre de façon simple et claire à ces questions.
Serge Latouche, professeur émérite d’économie à l’université de Paris XI-Orsay, objecteur de croissance, est l’auteur de nombreux livres parmi lesquels Le Pari de la décroissance (Fayard), Pour une société d’abondance frugale (Mille et une nuits) ou Sortir de la société de consommation (LLL).
Parution : mai 2023
ISBN : 979-10-209-2485-8
Prix provisoire : 9,90 €
Poche + : parce qu’un livre n’est jamais clos, mais toujours dans le mouvement du monde, Les tisserands, sera précédé d’une préface inédite.
« Je suis, tu es, vous êtes, nous sommes Tisserands », c’est-à-dire de ceux qui œuvrent aujourd’hui à réparer telle ou telle pièce du grand tissu déchiré du monde humain : fractures sociales, conflits religieux, guerres économiques, divorce entre l’homme et la nature, etc…
Abdennour Bidar a décidé de mettre à l’honneur et de « relier tous ces relieurs » qui réparent et construisent le monde de demain.
Face à la morosité ambiante, les Tisserands ont décidé d’agir. Partout, chacun à son niveau, chacun avec son réseau, ils ont répondu à l’urgence cruciale de recréer tous les liens nourriciers de la vie humaine, notamment trois : le lien à soi, avec son moi profond, le lien de fraternité et de coopération avec les autres, le lien d’émerveillement et de méditation à la nature. Au cœur même de notre époque désenchantée, ils préparent ainsi le réenchantement : leur tissage patient, souvent modeste, toujours vital, ébauche enfin le projet de civilisation que nous attendons tous. Mais ces Tisserands ont-ils conscience de leur force, de leur nombre, et de l’ampleur de la grande réparation du monde humain qu’ils ont commencé silencieusement d’initier ? Ce livre est né de la volonté de «relier tous ces relieurs» en leur offrant ici l’un de leurs premiers points de ralliement et d’union.
Abdennour Bidar, est docteur en philosophie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, notamment Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel) et Lettre ouverte au monde musulman (LLL).
Parution : mai 2023
ISBN : 979-10-209-2490-2
Prix provisoire : 9,90 €
10 mai 2023
11 × 17 cm 96 pages 5,00 €
ISBN : 978-2-228-93340-7
« Retenir ce qui n’est déjà plus, anticiper sur ce qui n’est pas encore » : quatre textes incontournables d’un des plus grands philosophe du XXe siècle sur la conscience, l’intuition, et la mémoire.
Ҍ Renouveau de l’intérêt pour Bergson, penseur du temps et de l’intuition.
Ҍ Auteur et thème au programme de philosophie en terminale.
« Considérez la direction de votre esprit à n’importe quel moment : vous trouverez qu’il s’occupe de ce qui est, mais en vue surtout de ce qui va être. » Telle est la conscience selon Bergson. Ce recueil propose les pages
les plus significatives du philosophe sur ce thème : « La conscience et la vie », bien sûr, mais aussi des extraits de l’Essai sur les données immédiates de la conscience, un chapitre du Rire, et un texte sur la pensée intuitive.
QUELQUES CHIFFRES
Ҍ L’âme et le corps (PBP, 2019) : plus de 3 000 ex. et 700 réassorts en 2022.
Le plus intime et fragile des sentiments Un livre peut-il remplacer des antidépresseurs ? Une alternative non anxiogène à la « dépression ».
LE LIVRE « À vous dont le sentiment d’exister a été attaqué, ébranlé ou détruit, la société ne propose plus que cette issue banalisante : la “dépression”. De victimes de la vie, vous vous retrouvez “malades”.
Il y a pourtant des alternatives. Elles sont libératrices. Elles redonnent une
L’AUTEUR
Nouvelle édition revue et augmentée 10 mai 2023 11 × 17 cm
160 pages 8,00 €
ISBN : 978-2-228-93345-2
Ҍ Une explication aussi originale et importante de la dépression que le fut en son temps La fatigue d’être soi du sociologue Alain Ehrenberg.
Ҍ Un livre qui fait du bien, déculpabilisant.
Ҍ Un des rares auteurs à atteindre aussi bien le grand public que les praticiens.
Ҍ Plus de 10 titres chez Payot, la plupart ayant dépassé les 10 000 exemplaires.
Ҍ À noter : la tendance du social fitness, portée par la grosse étude Harvard qui vient de paraître et qui affirme que le lien social est à l’origine du bonheur.
dignité. » (Robert Neuburger). Face à la « dépression », il est le plus souvent moins efficace de prendre un antidépresseur, qui ne rafistole rien, que de tisser à nouveau des appartenances pour renouer avec le sentiment d’exister.
ANGOISSE DE MORT APPARTENANCES
REFUS DE LA PATHOLOGISATION DES ALÉAS DE VIE
QUELQUES CHIFFRES
Ҍ Ventes : 17 000 ex., dont 10 000 ex. en poche.
Ҍ Quelques autres livres de Neuburger chez Payot : L’art de culpabiliser (15 000 ex.) ; Les Paroles perverses (12 000 ex.) ; Les Rituels familiaux (11 000 ex.) ; On arrête ? on continue ? (38 000 ex.).
Robert Neuburger est psychiatre, psychanalyste, thérapeute de couple et de famille. ÉGALEMENT
Sur Arendt, la nation, les droits humains et le langage
Deux stars de la philosophie féministe discutent de la nation, des réfugiés, du « droit d’avoir des droits » et de la pensée d’Hannah Arendt.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Françoise Bouillot
10 mai 2023
11 × 17 cm
112 pages 8,00 €
ISBN : 978-2-228-93342-1
-:HSMCMI=^XXYWV:
À l’ère des migrations permanentes dues à des pressions économiques, culturelles, militaires ou climatiques, l’État devient de plus en plus transitoire, temporaire, et ses habitants sont de plus en plus des apatrides. Qu’est-ce que la philosophie contemporaine, à commencer par celle de Hannah Arendt, peut nous dire
sur ce phénomène qui concerne aussi bien les Palestiniens que les membres de l’Union Européenne ? Qui exerce le pouvoir aujourd’hui ?
Avons-nous toujours le droit d’avoir des droits ?
Comment peut-on encore avoir le sentiment d’appartenir à une nation ?
Ҍ Deux figures de la philosophie contemporaine éclairent l’un des principaux thèmes de l’œuvre d’Arendt.
Ҍ Une actualité : la guerre en Ukraine, le régime taliban en Afghanistan, ou encore la crise climatique multiplient les exils forcés et remettent au jour les débats qui en découlent.
Ҍ Judith Butler, Qu’est-ce qu’une vie bonne ? (Rivages, 2020) : 5 000 ex.
Ҍ Hannah Arendt, Il n’y a qu’un seul droit de l’homme (Payot, 2021) : 8 700 ex.
Judith Butler, 66 ans, professeure à Berkeley, philosophe du genre, de l’homosexualité et de la théorie queer, autrice d’un classique : Trouble dans le genre (La Découverte), et chez Rivages de Qu’est-ce qu’une vie bonne ? ; sa réflexion porte également sur les violences politiques. Gayatri Chakravorty Spivak, 80 ans, professeure à Columbia, activiste et principale théoricienne du postcolonialisme (avec Saïd, Bhabha et Appadurai, chez Payot), a introduit la pensée de Derrida aux Etats-Unis en traduisant De la grammatologie.
ouvrage broché isbn : 978-2-330-15283-3 septembre
Une forêt primaire est une forêt qui n’a été ni défrichée, ni exploitée, ni modifiée de façon quelconque par l’homme. C’est un joyau de la nature, un véritable sommet de biodiversité. Ses bénéfices sont inestimables : captation du CO2, régulation du climat, réserve de biodiversité, reconstitution des ressources hydriques… sans oublier la beauté, qui nous est indispensable.
Sous les tropiques, les dernières forêts primaires subissent un déclin alarmant. En Europe, elles ont quasiment disparu depuis 1850 et la seule qui subsiste encore, en Pologne, est elle aussi en grand danger. Des forêts secondaires “gérées” par l’homme, dégradées, les ont progressivement remplacées. Pourtant, d’autres pays des zones tempérées ont su conserver une partie de leurs forêts primaires et les considèrent comme un trésor. Pourquoi l’Europe devrait-elle se satisfaire de banales forêts secondaires ? Ce n’est cohérent ni avec notre tradition culturelle, ni avec notre exigence de beauté des paysages.
C’est pourquoi, à l’initiative du botaniste, l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire agit pour la création d’un vaste espace (environ 70 000 hectares, soit un carré de 26 kilomètres de côté) dans lequel une forêt évoluera de façon autonome, renouvelant et développant sa faune et sa flore sans aucune intervention humaine, et cela sur une période de plusieurs siècles. Cette zone, restant à localiser, sera transfrontalière, avec une base française. Ce projet va se prolonger pendant plusieurs siècles, car on estime qu’il faut entre huit cents et mille ans pour que renaisse une forêt primaire. Ce projet suscite un très vif intérêt du public, pour des raisons à la fois écologiques et philosophiques. Il s’accompagnera de la mise en place, à proximité de la forêt, d’installations scientifiques, d’équipements à vocation culturelle et sera aussi un bel atout local de développement durable. Comme l’expose ce manifeste, l’Association souhaite susciter un large mouvement d’opinion, pour faciliter l’obtention des accords politiques et administratifs nécessaires. Il est urgent d’agir !
Botaniste et biologiste, Francis Hallé est spécialiste des arbres et des forêts tropicales. Il est l’auteur de nombreuses publications, dont, chez Actes Sud, Plaidoyer pour l’arbre (2005), La Condition tropicale (2010), Il était une forêt (avec Luc Jacquet, 2013), Plaidoyer pour la forêt tropicale (2014) et Mais d’où viennent les plantes ? (avec Roland Keller, 2019). En octobre 2021, nous publierons un autre ouvrage auquel il a participé, Le Radeau des Cimes. Trente années d’exploration des canopées forestières équatoriales.
Repères
Points forts
• Francis Hallé est l’auteur de nombreux ouvrages chez Actes Sud, dont Du bon usage des arbres, vendu à plus de 12 000 ex.
• La presse en parle : articles parus dans Le Monde, Libération, L’Obs, Elle et entrevues radio.
• Reportage ARTE disponible en replay jusqu’au 10/11/2021 : https://www.arte.tv/fr/videos/100729001-A/sylvain-tesson-et-francis-halle-recreer-une-foretprimaire-en-europe/
• Ici commence un projet qui se prolongera pendant des siècles.
Mots clés :
• Plaidoyer / Environnement / Nature / Développement durable / 70 000 hectares / 700 ans / Grand œuvre pour le vivant / Forêts et arbres
L’Association Francis Hallé pour la forêt primaire a été fondée en 2019, à l’initiative du botaniste, de scientifiques, de naturalistes, de cinéastes, de photographes et de simples citoyens, tous convaincus de la nécessité de faire renaître une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Forte aujourd’hui de plus de 2 500 membres appartenant à 13 pays, elle est reconnue d’intérêt général à vocation environnementale. Pour plus de renseignements : www.foretprimaire-francishalle.org
Photographies d’Henri Cartier-Bresson
Introduction de Jean Clair
Croiser les destins tragiques des Républicains espagnols, accompagner la Libération de Paris, capter la lassitude de Gandhi quelques heures avant son assassinat ou encore témoigner de la victoire des communistes chinois –l’histoire d’Henri Cartier-Bresson est celle d’un infatigable promeneur du monde.
Né en 1908, il est le maître du reportage photographique, le père du photojournalisme. Son regard déambule tout au long du XX e siècle. Œil témoin de grands événements d’actualité, il s’ancre à Paris, dans ses rues qu’il ne cesse de redécouvrir.
Avec une harmonie entre le fond et la forme, un équilibre de géométrisation et du nombre d’or dans la composition, Henri Cartier-Bresson développe sa théorie et sa méthode photographiques sous le terme d’“instant décisif ”. Surnommé “l’œil du siècle”, il révolutionne la technique photographique en utilisant un appareil léger et au plus proche de l’œil humain : un Leica 50 mm. Il fixe pour l’éternité les traits de ses contemporains en saisissant notamment les portraits de Mauriac en lévitation mystique, Giacometti, Sartre, Faulkner ou Camus et figure ainsi parmi les grands classiques de la photographie.
En 1947, il cofonde l’agence Magnum avec Robert Capa, David Seymour, William Vandivert et George Rodger. Pour la première fois, des photographes s’unissent pour contrôler leurs choix de reportage, défendre leurs intérêts artistiques, politiques et économiques. Aujourd’hui, l’agence Magnum reste la référence mondiale du photoreportage.
Points forts
• “Photo Poche” Henri Cartier-Bresson (Actes Sud), oct 2004 : 32 000 ex. vendus.
• Photo Poche n°2 d’Henri Cartier-Bresson fait partie des meilleures ventes de la collection.
• Fondateur de l’agence Magnum en 1947.
Mots clés :
• maître de la photographie – instant décisif – Leica –photoreportage – agence Magnum – photojournalisme –classique – événements – dans le monde
Jean Clair est un conservateur général du patrimoine, écrivain, essayiste et historien de l’art français. Il a dirigé le musée Picasso à Paris de 1989 à 2005. Auteur de nombreux livres sur l’art, commissaire entre autres de l’exposition à succès “Mélancolie” au Grand Palais en 2005, il a publié en 2006 Journal atrabilaire et Malaise dans les musées en 2007. Depuis 2008, il est membre de l’Académie française.
10 mai 2023
11 × 17 cm
300 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-228-93346-9 -:HSMCMI=^XXY[^:
Marche, vis, respire. Le retour à la vie de Linda, qu’un homme avait voulu tuer.
Victime en 2019 d’une agression sexuelle d’une violence inouïe alors qu’elle parcourait seule, en Turquie, le trek du Chemin des Soufis, Linda Bortoletto a décidé de se lancer quelques mois plus tard dans un périple de résilience et de purification en affrontant l’un des treks les plus difficiles de la planète, le Greater Patagonian Trail, dont on dit qu’il humilie les
orgueilleux, et qui, depuis Santiago du Chili, traverse les Andes sur 3 000 kilomètres non balisés, absolument sauvages, dangereux, où règnent les quatre éléments (volcans en activité, torrents déchaînés, apocalyptiques tempêtes, végétation parfois infranchissable), et qui va la conduire au bout du monde, là où renouer avec la vie.
Ҍ Un récit initiatique, mêlant flashbacks, marche et réflexions. Exemples : comment Linda assèche sa colère dans le désert volcanique ; la place des rituels de deuil ; l’utilité relative des sagesses accumulées ; et plus largement combien une agression pollue sa victime au plus profond d’elle-même, au point de ne plus pouvoir méditer, d’être effrayée par tout homme croisé, de ne plus être elle-même : ne plus sourire, ne plus penser, ne plus parler, disparaître, solitaire… déshumanisée.
Ҍ Une autrice avec un style, un univers, et une œuvre en construction.
PATAGONIE MARCHE VIOLENCES SEXUELLES
RÉSILIENCE NATURE
Ҍ Ventes du GF (mars 2021) : 3 500 exemplaires.
Ҍ Ventes du poche du Chemin des anges (mars 2021) : 5 700 exemplaires.
Exploratrice, conférencière, écrivaine, Linda Bortoletto se consacre depuis près de dix ans à des régions méconnues, souvent sauvages, toujours spirituelles, avec un objectif : éveiller les consciences. Elle est l’autrice, chez Payot, du Chemin des Anges et d’une nouveauté, Le Miroir de Bali, qui paraît simultanément en GF.
Nouvelles traduites de l’espagnol par Marie Vila Casas
Un gamin des rues découvre le pouvoir des mots quand ses histoires font briller les yeux de la petite fille riche qui a volé son cœur, un architecte fuit Constantinople avec les plans d’une bibliothèque invraisemblable qui deviendra mythique, un étrange cavalier incite un tout jeune écrivain (nommé Miguel de Cervantes) à composer un roman inégalable…
On retrouve dans ce volume posthume, voulu par l’auteur et qui rassemble l’intégralité de ses nouvelles, une atmosphère et des thématiques qui seront familières aux lecteurs de Carlos Ruiz Zafón : des écrivains maudits, des bâtisseurs visionnaires, des identités usurpées, une Barcelone gothique et certains des personnages phares de la tétralogie du Cimetière des Livres oubliés.
Autant de récits qui constituent d’émouvantes miniatures d’un talent narratif incomparable et dégagent un charme profond et envoûtant, dans un halo de mystère et de vapeur. Le dernier hommage à un monstre sacré de la littérature.
“Les groupies de Zafón retrouveront ici ou là les personnages de la fameuse tétralogie du Cimetière des Livres oubliés , […], les autres découvriront dans ces textes courts l’univers enchanté et labyrinthique, mêlant récits et légendes, romans populaire et historique, thriller et histoire d’amour, du virtuose espagnol.”
Marianne Payot, L’Express
“Dans ce modeste recueil de onze nouvelles fantastiques inédites en France, publiées à titre posthume, le lecteur averti retrouvera avec plaisir certaines connaissances. Le néophyte, lui, ouvrira la porte d’un univers singulier et ténébreux dépourvu de toute sortie de secours. Toutes ces histoires envoûtantes, poignantes pour certaines qu’elles soient courtes ou plus développées, déploient une plume élégante et épurée. Cet ultime opuscule de Zafón est intensément habité.”
Victor Battaggion, HistoriaCarlos Ruiz Zafón est né à Barcelone en 1964 et s’est éteint en 2020 à Los Angeles. On lui doit la saga du Cimetière des Livres oubliés, entamé avec L’Ombre du vent, le Cycle de la brume et Marina.
Il a été, et est toujours, l’auteur espagnol de ce début de xxi e siècle le plus lu à travers le monde.
u Les adieux émouvants à la littérature du grand écrivain de l’imaginaire
u La Ville de vapeur : 18 500 ex. en édition courante
u Le Labyrinthe des esprits : 80 000 ex. (AS + Babel)
u Le Cimetière des Livres oubliés : 80 000 ex. rien qu’en Babel
Roman traduit du suédois par Anne Karila
Amies depuis l’enfance, Veronica, professeure de musique, est charismatique et envahissante tandis que Marieke, écrivaine, reste dans l’ombre. Elles ne se sont plus parlé depuis dix ans. La rupture remonte au voyage qu’elles effectuèrent à Langkawi en Malaisie puis à San Francisco, initié par Veronica à la mort de Klara, sa tante tant aimée, afin de découvrir qui était vraiment cette dernière : pourquoi s’y rendait-elle deux fois par an ? Quelle vie menait-elle là-bas ? Lorsque Marieke décide de reprendre contact, les souvenirs de ce moment qui a changé le cours de leur amitié affluent. Bien plus que les secrets de Klara, elles avaient alors fait face à ce qu’elles étaient devenues. Et la rencontre de James, énigmatique et séduisant pianiste, au bar de l’hôtel de Langkawi avait fini de bouleverser violemment leurs vies et fait vaciller leurs certitudes.
Subtil roman sur les émotions qui traversent une amitié, de la rencontre à la déchirure, Le Pianiste blessé invite aux pas de côté, à la guérison des blessures d’enfance, et à la liberté de vivre, parfois, “comme si personne ne nous regardait”.
“ Le Pianiste blessé est un roman libérateur, galvanisant, à la fois audacieux et envoûtant. Subtil et dense, il examine en profondeur les relations humaines et d’amitié, s’interroge sur la création, l’amour, la liberté et les limites qu’on pose. L’air de rien, très délicatement, il invite à une introspection personnelle réellement stimulante. Ce livre possède un vrai pouvoir révélateur.”
Cécile Pellerin, Actualitté
Maria Ernestam est suédoise et vit à Stockholm. Artiste éclectique, elle est l’autrice de nombreux romans parmi lesquels on retrouve notamment Les Oreilles de Buster (Gaïa, 2011 ; Babel n° 1149, prix de littérature traduite du festival Lire en Poche), Patte de velours, œil de lynx (Gaïa, 2015 ; Babel n° 1619) et Jambes cassées, cœurs brisés (Gaïa, 2019 ; Babel n° 1794).
u Des personnages tout en nuances, avec leur complexité, leurs blessures et leur cheminement
u Un roman pudique sur les micro-changements intimes qui finissent par nous constituer
u Les Oreilles de Buster : 53 000 ex. (dont 40 000 en Babel)
u Patte de velours, œil de lynx : 40 000 ex. (Gaïa + Babel)
u Jambes cassées, cœurs brisés : 12 500 ex. (dont 8 500 en Babel)
Roman traduit du suédois par Esther Sermage
“J’avais sept ans quand j’ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j’ai finalement mis mon projet à exécution.” C’est ainsi que commence le journal intime d’Eva, qui mène une vie bien réglée entre Sven, quelques amis, des enfants et petits-enfants, une vieille dame acariâtre dont elle s’occupe, et ses rosiers qu’elle choie. Depuis que sa petite-fille préférée lui a offert un carnet vierge pour ses cinquante-six ans, Eva écrit la nuit, dans l’atmosphère feutrée de la maison endormie. Enfant délaissée et humiliée par une mère fantasque et égoïste, elle a appris tôt à se débrouiller toute seule. Comme avec Buster, le terrible chien des voisins, dont il a bien fallu qu’elle s’occupe pour qu’il cesse de l’effrayer…
Les souvenirs douloureux d’Eva, narrés avec une ironie mordante, mêlent candeur et perversion au fil d’un récit plein de rebondissements qui s’avère une émouvante variation sur la difficulté de combattre les démons du passé.
“Une lecture qui vous accompagnera longtemps, très longtemps. Absolument fantastique !”
Camilla Läckberg-:HSMDNA=UVYYZW:
“Un texte dense, puissant, intense, plein d’arômes et de sentiments contradictoires, parfois tendre, sucré, mais aussi amer, âcre. […] Un roman remarquable et passionnant.”
Coline Hugel, librairie La Colline aux livres (Bergerac), Page des libraires
Maria Ernestam est suédoise, elle vit à Stockholm. Artiste éclectique, elle a multiplié les expériences dans le champ de la création, puis l’écriture s’est imposée naturellement comme son moyen d’expression privilégié. En France, ses romans sont disponibles aux éditions Gaïa et en Babel, notamment Le Peigne de Cléopâtre (2013), Patte de velours, œil de lynx (2015), Le Pianiste blessé (2017) et Jambes cassées, cœurs brisés (2019).
u Prix “Lire en Poche” de littérature traduite
u Les Oreilles de Buster : déjà 40 000 ex. en Babel
u Patte de velours, œil de lynx : 50 000 ex. (Gaïa + Babel)
u Jambes cassées, cœurs brisés : 17 000 ex. (Gaïa + Babel)
Tour de France, tour de souffrance
Les coulisses du Tour de France par le prince des reporters : un texte devenu la référence du journalisme sportif.
Préface d’Antoine de Baecque
22 juin 1924 : la 18e édition du Tour de France s’élance. « Place ! Ils arrivent ! », écrit Albert Londres depuis Argenteuil, où il attend les concurrents pour le départ. Pour le Petit Parisien, il va raconter en direct les péripéties de chaque étape et le calvaire des frères Pélissier, Botecchia, Thys et les autres qui s’affrontent lors d’étapes longues de 400 kilomètres, pendant parfois plus de vingt heures d’affilée, sur des vélos peu résistants. Mais lui ne se contente pas, comme ses collègues, d’alimenter le mythe
7 juin 2023
11 × 17 cm
96 pages 6,00 €
ISBN : 978-2-228-93338-4
des surhommes. À la troisième étape, coup de tonnerre : les frères Pélissier abandonnent pour protester contre les conditions épouvantables qui sont faites aux sportifs. Albert Londres les retrouvent dans un café ; c’est le grand déballage (et le scoop) sur les dessous de la compétition et l’omniprésence du dopage. Le reporter crée l’expression « forçats de la route » et écrit là l’une des pages les plus célèbres de l’histoire du Tour.
Ҍ Un éloge de la « petite reine » et des coureurs cyclistes, et l’un des premiers reportage sur le dopage dans le sport.
Ҍ Sans doute le sport le plus français, et qui d’une année sur l’autre rassemble le plus (spectateurs, écrivains à la Blondin, amateurs).
MOTS-CLEFS
L’AUTEUR Père du grand reportage moderne, Albert Londres (1884-1932) a multiplié les scoops et les reportages fracassants. Journaliste, écrivain et poète, il considérait que la mission du grand reporter était notamment de « prêter une voix à ceux qui n’ont pas le droit de parler ».
ACTUALITÉ
Ҍ Tour de France 2023 en juillet.
Ҍ Seul concurrent poche : Arléa (2008, semble épuisé) : 9 000 ex. GfK.
Préface d’Andrea Schellino
14 juin 2023
11 × 17 cm 150 pages 9,00 €
ISBN : 978-2-743-65998-1 -:HSMHOD=[Z^^]V:
Le marquis de Sade de Guillaume Apollinaire : un écrivain dangereusement libre…
• Édition établie par Apollinaire, précédée d’une longue présentation qui réhabilite l’auteur maudit et éclaire d’un jour nouveau le surréalisme.
Lorsque Apollinaire se penche sur Justine et La Philosophie dans le boudoir, au début du XXe siècle, l’œuvre du marquis de Sade appartient à l’Enfer des bibliothèques. Le futur auteur d’Alcools entreprend en 1909 de rassembler des « pages choisies » de Sade et brosse le portrait de l’« esprit le plus libre
qui ait encore existé », ayant voulu la femme « aussi libre que l’homme ». Entre construction romanesque et analyse critique, son anthologie, que nous proposons de rééditer, ouvre la voie à la redécouverte surréaliste du Divin Marquis et à la nouvelle situation littéraire que le XXe siècle lui attribuera.
• Un plaidoyer passionné en faveur de la liberté totale de l’écrivain.
• Parfaite introduction à l’œuvre (souvent massive !) de Sade.
• Préface d’Andrea Schellino, spécialiste de littérature de la fin du XIXe siècle et de la décadence.
L’AUTEUR
Son œuvre sera censurée et interdite de publication. Son nom, synonyme de violence et de cruauté. Lui-même, Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814), passera plus de 27 années emprisonné. Il faudra attendre Apollinaire en 1909 pour que son génie sorte de l’ombre.
Traduction et préface de Fanny Quément
14 juin 2023
11 × 17 cm
96 pages 8,00 €
ISBN : 978-2-743-65995-0
-:HSMHOD=[Z^^ZU:
Une nouvelle qui est un petit bijou sur le remords et le regret signé Francis Scott Fitzgerald. LE LIVRE
Paris 1929. La ville Lumière n’est plus celle de tous les excès pour Charlie Wales, un émigré américain. Avant d’être ruiné par la crise, ce dernier a perdu sa femme, morte peu après une violente dispute, et sa fille, dont la garde a été confiée à sa belle-sœur, Marion,
qui le tient pour responsable de cette mort prématurée. Charlie, qui se plaisait à boire et dépenser en pure perte, tente de refaire sa vie à Prague. De retour à Paris, il espère prouver à Marion qu’il est digne de confiance, sobre et respectable, un nouvel homme...
• Une nouvelle aux forts accents autobiographiques.
• Une exploration des thèmes de la perte et de la culpabilité.
• Nouvelle traduction de Fanny Quément.
• Un texte court dans la même lignée que L’Effondrement paru dans la même collection (10 000 ex.)
L’AUTEUR
Chef de file de la génération perdue, auteur du célèbre Gatsby le Magnifique, Francis Scott Fitzgerald (1896-1940) sera hanté sa vie durant par ses aspirations de jeunesse déçues et la maladie mentale de sa femme, Zelda.
1re édition poche : mai 2010
Traduction et préface de Pierre Deshusses
14 juin 2023
11 × 17 cm
176 pages 8,50 €
ISBN : 978-2-743-66002-4
Qu’est-ce qui bout derrière la façade du couple parfait ?
• Le texte qui a inspiré Kubrick pour son dernier film Eyes Wide Shut (1999).
• Une exploration du désir et de la jalousie au sein du couple.
Vienne au début du XXe siècle. Albertine et Fridolin forment un couple en apparence uni. Cet équilibre qui paraît solide, cette harmonie qui semble durable vont basculer un soir de carnaval, où des inconnus derrière des masques révèlent de façon furtive à ce couple un instant
séparé par la foule qu’il existe une autre vie, plus risquée mais aussi plus scintillante que celle qu’ils mènent depuis des années : celle des désirs. Écrit en 1925, ce texte explore avec virtuosité la sensualité, le désir et l’autonomie de la sexualité.
• Traduction et préface de Pierre Deshusses, professeur émérite de traduction à l’université de Strasbourg, Prix de la traduction européenne en 2009, collaborateur du Monde pour la littérature allemande. Traducteur du prix Nobel Peter Handke.
• 2 600 exemplaires vendus, épuisé depuis plusieurs années.
Médecin, dramaturge et écrivain, Arthur Schnitzler (1862-1931) est l’un des plus brillants représentants de la littérature autrichienne de la fin du XIXe siècle. Son écriture, fortement imprégnée d’impressionnisme, explore les tourments de la pensée et accorde une place importante à l’élément érotique, à l’instar de son compatriote Freud.
Au début du xx e siècle, en Grèce, une famille bourgeoise déchue se trouve contrainte de déménager dans une campagne reculée. Si le donjon qui les accueille est censé faire office de refuge, il va rapidement accompagner la chute des trois sœurs qui en héritent et se retrouvent seules à y habiter. Confrontées à des paysans quelque peu bornés, des fonctionnaires mesquins et des bourgeois retors, ces trois sœurs (dont la ressemblance avec les héroïnes de Tchekhov n’est fortuite) longtemps immatures et quelque peu vaniteuses, femmes seules dans une société encore largement dominée par les hommes, luttent pour trouver leur place dans ce petit monde fonctionnant en vase clos, mais ne pourront éviter la ruine. Histoire de mœurs aussi cruelle que réaliste, Le Donjon d’Akropotamos est un chef-d’œuvre de roman naturaliste qui offre une critique sociale radicale, n’épargnant aucune mentalité et aucun mode de vie.
Aîné des sept enfants de riches propriétaires terriens, Constantin Hadzopoulos est né en 1868 à Agrignon, dans le centre de la Grèce. Il effectue des études de droit à Athènes. En 1891, il revient s’installer dans sa ville natale en temps qu’avocat mais y renonce en 1893 pour se consacrer à la littérature. En 1901, il séjourne en Allemagne où il se marie avec une Finlandaise. Ils ne cesseront ensuite de voyager entre Athènes et Munich et Hadzopoulos se consacre à la traduction de grands textes du répertoire littéraire européen, notamment germanique et nordique. En 1914, il commence à écrire en prose et publie successivement un roman naturaliste, Le Donjon d’Akropotamos, en 1915, un recueil de nouvelles Tasso, Dans l’obscurité et autres nouvelles, en 1916, et un roman symboliste, Automne, en 1917. Il meurt prématurément en 1920, d’une intoxication alimentaire.
• Avec la publication de ce roman, les éditions Cambourakis poursuivent leur volonté de faire découvrir des textes importants de la littérature grecque moderne.
• Inédit en français, ce roman est considéré comme un chef-d’œuvre du genre naturaliste, très en vogue en Grèce dès la fin du xix e siècle.
208 pages / 115 x 175 mm
11 euros TTC
ISBN 978-2-36624-780-0
• Loin de tout folklorisme, ce roman développe une forte critique sociale de la petite bourgeoisie déchue mais aussi de la condition des femmes dans une société entièrement dominée par les hommes.
Écrit en 1923 alors que Kazantzaki vivait à Berlin, Ascèse constitue la pierre angulaire de son œuvre. Dans cette Allemagne de l’après-guerre alors exsangue, il découvre le marxisme et le communisme, décide d’apprendre le russe pour bientôt se rendre en Russie, et se définit comme métacommuniste. Désireux de faire œuvre d’écrivain mais conscient qu’il manque encore un noyau à son travail, il décide d’écrire un manifeste qui constituera le socle du corpus idéologique dont il s’est doté.
Traduit du grec par René Bouchet
112 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-776-3
Ainsi en va-t-il d’Ascèse, qui se présente comme un manuel dans la lignée de celui écrit par Épictète, en même temps qu’un miroir de sa pensée. Constitué d’aphorismes dans le but qu’ils soient aisément mémorisés, il y offre sa vision du monde, fortement influencée par ses deux grands maîtres : Bergson et Nietzche. Un texte court qui porte en germe tous les personnages et les thèmes de ses écrits à venir, à commencer par L’Odyssée, qu’il considère comme son grand œuvre et qui est une mise en vers d’Ascèse, mais également Alexis Zorba, qui s’efforce de soustraire le personnage de l’écrivain à son mode de vie ascétique…
Auteur d’une œuvre considérable, qui embrasse tous les genres – romans, essais philosophiques, théâtre et poésie – Nikos Kazantzaki est incontestablement l’une des figures les plus marquantes de la littérature grecque moderne. Né en Crète en 1883, il étudie d’abord le droit à Athènes avant de se tourner vers la philosophie –il consacre une thèse à Nietzsche et est l’élève de Bergson, dont les idées l’influenceront durablement. Animé par une forte aspiration spirituelle, qu’il nourrit à la fois aux sources orientales (il s’intéresse au bouddhisme) qu’occidentales, Kazantzaki développe une puissante réflexion éthique, qui explore toutes les dimensions de l’expérience humaine. Artisan du renouveau de la langue grecque moderne, il publia plusieurs traductions d’œuvres majeures de la littérature mondiale en grec démotique : l’Iliade et L’Odyssée, La Divine Comédie, Le Prince de Machiavel, Faust de Goethe… Il meurt en 1957.
• Passage en poche de ce textemanifeste qui constitue la pierre angulaire de toute l’œuvre de Kazantzaki.
• Un texte emblématique de la pensée mais également du mode de vie de Kazantzaki, passé de l’ascèse imposée de sa jeunesse à l’ascèse délibérée, constitutive de sa pensée et de son action.
« Ascèse fut la graine d’où a fleuri toute mon œuvre. »
Nikos Kazantzaki
ROMAN
BABEL NOIR N° 296
11 × 17,6 CM
Roman traduit du danois par Terje Sinding
Base militaire de Thulé, Nord du Groenland, 1990. Une expérience scientifique est menée, visant à développer une pilule qui permettrait de mieux résister au froid. Les conditions deviennent de plus en plus difficiles et les tensions montent, jusqu’au drame. Deux cobayes sont retrouvés assassinés et le coupable semble s’être suicidé. Il s’agit de Tom Cave, le père de Matthew.
Vingt-quatre ans plus tard, alors que sa demi-sœur est portée disparue, ce dernier reçoit une lettre extrêmement déconcertante : l’auteur n’est autre que feu son père. Que s’est-il réellement passé sur cette base militaire ? Et y a-t-il un lien avec la disparition de sa demi-sœur ? Avec l’aide de la jeune chasseuse de phoques, Tupaarnaq, Matthew va parcourir le Groenland et tenter de déjouer de nombreuses embûches afin de découvrir la vérité avant qu’il ne soit trop tard. Car quelqu’un semble prêt à tout pour les en empêcher.
“C’est un thriller, aucun doute, l’inquiétude et la peur distillées à chaque page : enlèvements, tortures, mensonges et secrets d’état, politique et finance mêlées – jamais un bon tandem –, le tout dans ces paysages incroyables et ces villages fantômes groenlandais.”
En lisant en écrivant
Né en 1970, Mads Peder Nordbo est danois, mais il a vécu au Groenland pendant de nombreuses années. La trilogie entamée avec La Fille sans peau (Actes Sud, 2020), publiée dans une trentaine de pays, se poursuit avec Angoisse glaciale
MISE EN VENTE 7 JUIN 2023
978-2-330-17998-4 -:HSMDNA=V\^^]Y:
“Mads Peder Nordbo, tout en continuant de pointer du doigt la souffrance des enfants et la nonchalance du gouvernement et des forces de police groenlandais face à ce fléau, aborde également la politique et les enjeux militaires que représente le Groenland. Terre stratégique mais tellement inhospitalière que seuls les natifs peuvent y survivre, territoire danois convoité par les usa , un pays encore sauvage et pourtant en voie de désertification avec des villes entières devenues cités fantômes.” Évadez-moi
u Ce deuxième roman de la trilogie nous fait rencontrer plus particulièrement le personnage de Tupaarnaq, sorte de Lisbeth Salander chasseuse de phoques
u Sous le thriller se cache une analyse brutale de la violence groenlandaise, notamment celle faite aux femmes et aux enfants
u La Fille sans peau : 12 000 ex. (AS + Babel)
Trois portables sonnent dans le vide au cœur de Londres dans un appartement de luxe. Plus tôt en soirée, quatre amis finlandais se sont retrouvés pour dîner. Robert, l’hôte, est un banquier qui a empoché des millions par le biais de manipulations pas très éthiques de taux d’intérêt. Cela fait plus de dix ans qu’il n’a pas vu son meilleur ami, Mikko, un journaliste d’investigation qui a consacré sa vie à démasquer les politiciens et hommes d’affaires corrompus. L’épouse de ce dernier, Veera – avec laquelle Robert a eu une brève liaison –, et Elise, la nouvelle femme “trophée” du banquier, font également partie de la mêlée.
Mais personne ne connaît encore le menu des festivités. Un lourd secret pèse sur les convives, et leur réunion après toutes ces années est manifestement un jeu dangereux. Non seulement chacun a des comptes à régler, mais un arsenal d’armes mortelles se trouve à portée de main.
Karo Hämäläinen fait magistralement monter la tension jusqu’à la limite du supportable dans ce succulent huis clos hitchcockien. Derrière les formules de politesse et les sourires complaisants, chacun marche sur le fil du rasoir, bien conscient que le moindre faux pas risque d’être fatal.
“Ce vrai thriller – qui peut faire peur – multiplie les références littéraires. L’intrigue vit au rythme rapide des dialogues, régulièrement entrecoupés par les propos d’un mystérieux personnage en fuite. […] Exercice littéraire habile et séduisant, hommage subtil à Agatha Christie, entre humour, érudition, suspense et tragédie. On ne le lâche pas !”
Né en 1976, Karo Hämäläinen, ancien journaliste économique, est écrivain et directeur éditorial de Parnasso, le magazine littéraire le plus connu en Finlande. Une soirée de toute cruauté est son troisième roman et le premier à paraître en France.
u Un roman entre comédie noire et règlement de compte impitoyable
u Le lecteur est livré à la version de chacun des protagonistes, faisant de lui jusqu’au bout un observateur impuissant d’un huis clos tragique
Série « Millésimes »
Traduit de l’italien par Gérard Lecas
7 juin 2023
11 × 17 cm
864 pages 12,50 €
ISBN : 978-2-743-66003-1
Qu’est-ce qui relie le pharaon Aménophis IV « l’hérétique » à la physique des particules ? Et en quoi une telle spéculation scientifique intéresse tant l’Église catholique ? Un spécialiste de l’Egypte ancienne mène l’enquête.
Lorsqu’il meurt renversé par une voiture, le cardinal Vanko St-Pierre avait rendez-vous avec le pape. Il laisse à son frère Théo, égyptologue, des notes incomplètes et trois parchemins antiques qui l’entraînent dans une véritable chasse au trésor. Du Dôme de Florence aux îles grecques, du Louvre au désert d’Arabie, Théo remonte jusqu’à l’Egypte pharaonique et à l’un de ses souverains les plus énigmatiques, Aménophis IV. C’est finalement dans l’Exode biblique et la personnalité de son instigateur, Moïse, qu’il trouve la clé d’un secret qui aura
inspiré le monothéisme, la psychanalyse et… la physique quantique. Autant de révélations aux conséquences incalculables que l’Opus Dei voit d’un très mauvais œil. Et l’institution catholique est loin d’être la seule... Thriller à suspense, roman d’espionnage, enquête stimulante sur l’origine des religions, et réflexion sur la nature même de notre monde, L’Hypothèse de Copenhague se lit en apnée, entre action, suspense, poésie et fascination.
• Un roman inclassable qu’on ne lâche pas tant l’auteur a le sens du mystère et des rebondissements.
• Une maîtrise narrative éblouissante, des fils multiples mais dans lesquels on ne se perd pas.
• Une histoire portée par un héros auquel le lecteur s’attache en dépit de ses failles.
• Une audace narrative qui permet à l’auteur d’intégrer l’irrationnel au récit avec naturel, et d’avancer des explications validées par les dernières recherches de la physique.
• Une brillante évocation de l’Egypte ancienne qui échappe aux clichés du genre par sa force poétique.
L’AUTEUR Oscar Caplan a une formation de chimiste et d’économiste. Après avoir travaillé dans la banque et la finance à Londres, Milan et Zurich, puis fondé une entreprise de cosmétiques en Nouvelle-Zélande, il se lance dans l’écriture avec ce premier roman inclassable dans lequel il revisite les mythes fondateurs des grands monothéismes et aborde les dernières découvertes de la physique quantique (la théorie des photons intriqués et de la non localité des particules, objet des recherches du prix Nobel de physique Alain Aspect).
• Une réflexion philosophique sur les origines des religions et la nature du monde physique, qui reste ludique et romanesque (cf Babelio : « Pour qui s’intéresse aux religions et à leur histoire, ce livre pose des questions qui sont matière à réflexion. »)
• Prix Nobel de physique 2022 décerné à Alain Aspect, dont les travaux sont mentionnés dans le roman.
Traduit par Pierre Bondil 7 juin 2023
11 × 17 cm
300 pages 9,90 €
ISBN : 978-2-743-66008-6
Anne Hillerman nous emmène aux quatre coins de la nation Navajo dans un roman captivant qui mêle crime, superstition et authentiques traditions amérindiennes.
Bien que retraité de la police, le Légendaire
Lieutenant Leaphorn n’a jamais été aussi occupé. Mrs Pinto, conservatrice du musée des traditions navajo, lui demande d’enquêter sur la disparition d’un biil, une robe traditionnelle du peuple navajo. Or la dernière personne à avoir eu connaissance de l’existence de cet objet meurt dans d’étranges circonstances; quant à Leaphorn, il reçoit des menaces anonymes.
De son côté la policière Bernadette Manuelito découvre un cadavre qui va bientôt attirer l’attention du FBI, tandis que son mari et collègue Jim Chee est sur une affaire de cambriolage. Trois enquêtes apparemment déconnectées qui vont trouver des points de convergence.
• Sélection « Rivages des libraires ».
• Suite des aventures des trois policiers Navajos créés par Tony Hillerman : Jœ Leaphorn, Jim Chee et Bernadette Manuelito.
• Le premier tome de la nouvelle série de Anne Hillerman, La Fille de Femme araignée, s’est vendu à 11 000 exemplaires (dont 6 800 poches).
Anne Hillerman est journaliste et a publié divers ouvrages de photos et de voyage consacrés à l’Ouest américain. Ayant décidé de poursuivre l’œuvre de son père Tony, en une sorte de dialogue post mortem, elle écrit La Fille de Femme-Araignée, où elle reprend les personnages emblématiques de son père. Férue de culture navajo, elle poursuit la saga avec Le Rocher avec des ailes et plusieurs autres aventures, dont La Longue Marche des Navajos, où elle associe la fiction policière aux tragédies de l’histoire du peuple Navajo.
7 juin 2023
11 × 17 cm
624 pages 12,00 €
ISBN : 978-2-743-66004-8
Premier tome de la célèbre trilogie mettant en scène Bäckström, enquêteur improbable et incompétent, envoyée prêter main forte pour résoudre le meurtre d’une jeune stagiaire de la police de Växjö.
Par un été caniculaire, une jeune stagiaire de la police de Växjö, Linda Wallin, est retrouvée assassinée chez sa mère. Une équipe d’enquêteurs de Stockholm, dirigée par le très controversé Bäckström, est envoyée en renfort par un directeur de la police au bord de la crise de nerfs. N’ayant guère confiance en ses collègues locaux, Backstrom met en place une stratégie d’investigation qu’il juge
imparable, mais qui est loin de faire l’unanimité. Avançant à tâtons dans les méandres de l’enquête, persuadé de toucher au but, il attend l’illumination qui le couvrira d’une gloire méritée, quitte à franchir quelques lignes jaunes. Mais les résultats se font attendre et sa hiérarchie s’impatiente.
• Premier roman de la série consacrée au très controversé Bäckstrom, mouton noir de la police par ses méthodes peu orthodoxes et son caractère impossible.
• La série a donné lieu à plusieurs adaptations télé, dont une version américaine avec Rainn Wilson.
• Un auteur star en Suède, criminologue de renom, et ancien conseiller à la direction centrale de la police suédoise.
• 10 000 exemplaires vendus de Linda.
L’AUTEUR
Leif GW Persson est un romancier et criminologue suédois, trois fois lauréat du prestigieux Grand Prix de littérature policière de l’Académie suédoise. Traduite dans de nombreux pays, sa série mettant en scène le commissaire Bäckström a été adaptée a la télévision par la Fox. Héritier de Sjöwall et Wahlöö, Persson se distingue par un propos politique et un humour dévastateur.
• Parution d’une nouveauté de l’auteur : L’enquêteur agonisant.
Traduit par Catherine Renaud7 juin 2023
11 × 17 cm
700 pages 12,00 €
ISBN : 978-2-228-93336-0 -:HSMCMI=^XXX[U:
Les textes essentiels de Simone Weil rassemblés en un seul volume de poche.
Philosophe, ouvrière, résistante, puis chrétienne, Simone Weil est incontestablement l’une des plus grandes penseuses françaises du XXe siècle.
Avec ce volume, nous rassemblons, outre un
choix de ses pensées, certains de ses grands textes portant sur la liberté et l’oppression sociale, la place des partis politiques, le travail, la religion, ou encore la dignité et le bonheur.
Ҍ Fort intérêt depuis quelques années pour l’œuvre de Simone Weil.
Ҍ Une philosophe au programme de terminale.
Ҍ Pas d’autre recueil de ce genre en poche.
Ҍ Le livre contient notamment : Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale ; La condition ouvrière ; Note sur la suppression générale des partis politiques ; Etude pour une déclaration des obligations envers l’être humain ; Pensées sans ordre sur l’amour de dieu ; Théorie des sacrements ; etc. ; ainsi qu’un choix de ses pensées.
Simone Weil (1909-1943), exacte contemporaine de Hannah Arendt (née en 1906), était selon Camus, qui conservait toujours sur lui une photographie de la philosophe, « le plus grand esprit de notre temps ».
ACTUALITÉ
Ҍ Août 2023 : 80 ans de la mort de Simone Weil.
Avons-nous vraiment besoin de la religion ?
Traduction inédite de l’allemand par Olivier Mannoni
7 juin 2023
11 × 17 cm
128 pages 5,00 €
ISBN : 978-2-228-93337-7 -:HSMCMI=^XXX\\:
LE LIVRE
Apaiser nos angoisses face à la fragilité de nos existences en offrant la possibilité d’une vie après la mort, dans l’au-delà : telle est la fonction de la religion. Mais, nous dit Freud,
c’est un cadeau empoisonné : ce n’est qu’une illusion. Dès lors, comment combattre cette peur sans tomber dans l’illusion de la religion ?
Ҍ Freud et le thème religion vs science sont au programme de philosophie en Terminale.
Ҍ Près de 40 titres de Freud dans la PBP.
MOTS-CLEFS
QUELQUES CHIFFRES
Ҍ L’Avenir d’une illusion (Flammarion, 2019) : 6 000 ex.
ÉGALEMENT
12,5 × 19 cm 144 pages
67 illustrations en couleur ouvrage broché photo poche no 113
isbn : 978-2-330-17889-5
juin 2023 prix provisoire : 13,90 €
Photographies de Saul Leiter
Introduction de Max Kozloff
On redécouvre avec enthousiasme ce photographe américain, peintre talentueux, contemporain de Robert Frank, ami d’Eugene Smith, pionnier de la photographie en couleur au sein de la fameuse New York School.
Né en 1923 à Pittsburgh, fils d’un grand talmudiste, il délaisse à 20 ans des études de rabbinat pour rejoindre New York afin d’y poursuivre sa carrière de peintre. Au tournant des années 19401950, New York est le centre trépidant d’une création artistique intense, où se croisent et s’expérimentent des influences et des recherches venues des horizons européens et américains. Willem de Kooning, Mark Rothko et les peintres de l’expressionnisme abstrait y exposent leurs travaux. En photographie émerge le bref mouvement de la street photography, porté par Louis Faurer, Sid Grossman ou Leon Levinstein. Rapidement exposée et appréciée par la critique, l’œuvre picturale de Saul Leiter ne rencontre pas le succès commercial escompté, mais ses travaux – et l’influence de personnalités comme Eugene Smith ou Alexey Brodovitch – le conduisent à découvrir le potentiel créatif de la photographie. En 1947, il découvre au MoMA la célèbre exposition d’Henri Cartier-Bresson et commence à photographier les rues de New York. Admirateur d’Édouard Vuillard, il impose sa maîtrise de la couleur dans des vues citadines non conventionnelles, où les reflets, les transparences, la complexité des cadrages, les effets de miroir se marient à l’usage du film inversible et du téléobjectif pour écrire une forme unique de pastorale urbaine abstraite.
Points forts
• Connue du grand public depuis les années 2000, l’œuvre de Saul Leiter a atteint une renommée mondiale.
• Un titre phare de la collection Photo Poche : 23 500 exemplaires vendus.
• Une réédition enrichie de 10 nouvelles photographies.
• Monographies parues chez Textuel : The Unseen Saul Leiter (2022) : 4 600 exemplaires vendus ; All About Saul Leiter (2018) : 7 500 exemplaires vendus.
Mots clés :
• photographie couleur – photographie de rue – mode –New York – ville – urbain
Max Kozloff est un historien de l’art américain, critique d’art moderne et photographe. Il a été rédacteur en chef à The Nation et d’Artforum. Son article “American Painting during the Cold War” (1973) est particulièrement important pour la critique de l’expressionnisme abstrait américain. Max Kozloff a reçu une bourse Guggenheim en 1968 et un Infinity Award for Writing de l’International Center of Photography en 1990.
Une exposition monographique sera présentée aux Rencontres d’Arles 2023.
événement
Photographies de Claude Cahun
Introduction de François Leperlier
Longtemps méconnue du grand public malgré sa reconnaissance parmi les surréalistes, l’œuvre de Claude Cahun (1894-1954) connaît, depuis le début des années 1990, un regain d’intérêt et de visibilité de la part de plusieurs institutions culturelles qui lui consacrent des rétrospectives. À raison, car cette artiste en tout point queer, tant par son expression de genre que par son union de toute une vie avec l’artiste Marcel Moore, explore, dès 1917, des réflexions sur l’identité aujourd’hui en pleine effervescence. Son autobiographie par l’image fait une large place à l’identité de genre : Claude Cahun préfère l’indéfinition. “Toute création est création de soi”, écrit l’artiste, rebelle à toute identification et considérant que “les étiquettes sont méprisables”.
Dans ses tableaux photographiques, comme dans ses autoportraits, Claude Cahun pratique la photographie comme une scénographie des apparences, comme si là se tenait son essence. Rompant avec l’art de la représentation – ou de l’illusion –, Claude Cahun a résolument engagé l’acte photographique dans une perspective de transfiguration de l’expérience sensible, dans une poétique de la métamorphose :
Points forts
• Une œuvre en résonance avec des sujets de société très actuels : représentation des personnes queer, identité et non-binarité de genre, relations amoureuses lesbiennes.
• Cet ouvrage fait redécouvrir une figure majeure du surréalisme.
• Une nouvelle édition enrichie de 5 nouvelles photographies.
• Jamais d’autre que toi de Rupert Thomson (traduction Christine Le Bœuf, Actes Sud, 2019), roman basé sur l’histoire d’amour de Claude Cahun et Marcel Moore.
Mots clés :
• surréaliste – autoportraits – collage – installation –théâtre – lgbt – queer
François Leperlier (né en 1949) est un écrivain, essayiste, poète, philosophe et historien de l’art français, connu notamment pour ses recherches sur Claude Cahun. Il a consacré une grande partie de sa vie à la réhabilitation et à la reconnaissance de son œuvre, redécouverte près de quarante ans après la mort de l’artiste en 1954. Il est l’auteur de Claude Cahun. L’Exotisme intérieur (Fayard, 2006) et a composé un recueil des écrits de Claude Cahun intitulé Aveux non avenus (Fayard, 2011).
“L’impossible réalisé en un miroir magique.”
Textes d’Elvire Perego
Choix des images par Robert Delpire et Elvire Perego
Pour son centième numéro, Photo Poche propose un volume double dans lequel Robert Delpire rend hommage à une pléiade d’artistes et de créateurs de tous horizons et disciplines qui ont entretenu une relation particulière avec la photographie.
Ils sont peintres, sculpteurs, poètes, écrivains, voyageurs, architectes, cinéastes, intellectuels, reconnus et admirés pour tels. En grands amateurs – dans le sens de celui qui aime, l’amoureux –, ces personnalités s’adonnent toutes à la photographie. Conçu sous forme d’une petite anthologie, le numéro 100 de la collection Photo Poche est destiné à rester, par définition, inachevé, à jamais ouvert…
Il entrecroise et confronte différentes pratiques photographiques : du simple hobby, jeu, divertissement à l’expérimentation des plus novatrices… C’est donc une invitation à un vagabondage où se jouent en arrière-plan les clivages photographe amateur, photographe professionnel, photographe artiste, toujours à l’œuvre, tel un mouvement de balancier, dans l’histoire de la photographie depuis ses origines. D’un créateur à l’autre, la photographie apparaît fondamentalement écriture, rite scripturaire lié au vécu, à l’identité individuelle, à la vie affective, à la vie de création et de pensée, essentiellement autobiographique. Nouveau langage de l’intériorité, nouvelle “écriture du moi” qui s’enracinent dans la culture “fin de siècle”, la photographie suggère à quel point ces passionnés de génie mettent en scène et stimulent des interrogations identitaires, fournissent des modèles de compréhension de soi et du monde, atteignant une dimension d’archétypes.
Elvire Perego est une spécialiste d’histoire de la photographie, chargée de mission au Centre national de la photographie (1989-1993) et au musée Alinari à Florence (1994-1998).
Points forts
• “Photo Poche” Je ne suis pas photographe (Actes Sud), oct 2006 : 7 000 ex. vendus.
• Vision transversale de la photographie par divers typologie d'artistes.
• “Photo Poche” n°100 Je ne suis pas photographe est cité par Sophie Calle dans son “Photo Poche” n°101 : "Il manquait le numéro 101 de la collection (...) Pourquoi, je ne sais pas, mais ça tombait bien. Ça me plaisait d'occuper cette place fantôme et de succéder à Je ne suis pas photographe… "
Mots clés :
• cinéastes – peintres – écrivains– sculpteurs –expérimentation – histoire de la photographie – fin du siècle – nouveau langage – interrogations identitaires
Photographies d’Harry
Gruyaert Introduction de Brice MatthieussentLa photographie en couleur ne s’est véritablement développée que tardivement dans l’histoire du médium, le noir et blanc exerçant une forme de magistère quant aux canons de l’art photographique. Si William Eggleston ou Joël Meyerowitz l’abordent avec attention, Harry Gruyaert en explore concrètement toutes les potentialités, s’attachant à défricher et à comprendre les problématiques nouvelles que la “matière couleur” impose au spectateur et à l’opérateur. Il dit lui-même : “La couleur, c’est un moyen de sculpter ce que je vois. La couleur n’illustre pas un sujet ou la scène que je photographie, c’est une valeur en soi. C’est même l’émotion de la photographie.”
Membre de l’agence Magnum, il effectue de fréquents reportages en Égypte, en Inde, au Maroc ou aux États-Unis, qui lui permettent de perfectionner sa technique des paysages urbains, maritimes ou ruraux, produisant des images d’une éclatante beauté, encore rehaussés par sa maîtrise de la composition et du cadrage.
Les photographies d’Harry Gruyaert accentuent, chez le spectateur, cette onde sensuelle et violente, cette perturbation inquiétante, déstabilisante, l’irruption brutale d’une étrangeté radicale, un effet de sidération qui vient redoubler la sidération propre à toute photographie. Cette nouvelle édition, entièrement remaniée, s’enrichit des relectures effectuées, depuis 2006, à l’occasion de ses monographies et expositions, ainsi que de ses derniers travaux.
Brice Matthieussent est un traducteur, écrivain et éditeur français. Depuis la fin des années 1970, il se consacre à la traduction en français de littérature anglo-saxonne, notamment américaine. Il a ainsi traduit de grands noms de la littérature contemporaine tels que John Fante, Jim Harrison, etc. Il est aussi professeur d’esthétique à l’École supérieure des beaux-arts de Marseille et il a écrit de nombreux textes critiques. Il collabore à diverses revues, notamment Art Press, Le Magazine littéraire, La Revue d’esthétique et Les Épisodes.
Points forts
• 2022 : 40 ans de la collection “Photo Poche” ; pour célébrer cet anniversaire et évoluer avec son temps, la collection se dote d’une nouvelle charte graphique.
• Membre de l’agence Magnum depuis 35 ans, Harry Gruyaert est un virtuose de la lumière et de la couleur ; il explore toutes les potentialités de la “matière couleur”, offrant des photographies couleurs remarquables, encore rehaussées par sa maîtrise du cadrage et de la composition, qui rendent magnétiques les lieux qu’il photographie.
• Nouvelle édition entièrement remaniée jusqu’aux derniers travaux photographiques d’Harry Gruyaert.
• Harry Gruyaert (Textuel) : 7 000 ex. vendus.