10
CONTRIBUTRICES
JOURNALISTE
Elle s’est rendue à Biarritz pour l’article sur la nouvelle collection de montres de Breitling.
PHOTOGRAPHE
D’OÙ VENEZ-VOUS ?
Elle a photographié nos six guests afro-belges et signé la couverture avec K.ZIA.
POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?
Je vis à Bruxelles depuis plusieurs années. C’est la ville où vivent mes amis, où je travaille, où je suis allée à l’école et où je sors. Mon déménagement de Vilvorde vers la capitale était une étape logique qui m’a permis de me rapprocher de mon cercle privé et professionnel.
Je suis née et j’ai grandi à Mons. J’ai vécu à plusieurs reprises à Paris et j’ai adoré chacune de mes expériences là-bas. C’est une ville dans laquelle j’aime retourner très souvent, que ce soit pour visiter une expo ou découvrir la nouvelle adresse du moment.
J’ai toujours été passionnée par cet univers. Déjà très jeune, je collectionnais les magazines de mode. Je compilais les articles sur mes créateurs favoris dans un classeur. Aujourd’hui, j’adore ce que je fais au quotidien et je suis très heureuse des opportunités et rencontres incroyables qu’offre ce métier. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LA RÉALISATION DE CE MAGAZINE ?
D’OÙ VENEZ-VOUS ?
POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?
La photographie m’a rapprochée des gens. C’est une façon de repousser mes limites et de ne jamais cesser d’apprendre. J’aime aussi raconter des histoires. C’est à travers les images que j’y arrive le mieux. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE SHOOTING POUR CETTE COUVERTURE ?
L’événement Breitling auquel j’ai participé à Biarritz. J’ai tenté de surfer pour la première fois de ma vie, entourée de champions du monde de surf. C’était surréel ! Et j’ai eu l’occasion de discuter en toute décontraction avec Álvaro Morte, le célèbre Professeur de la Casa de Papel. Un moment inoubliable !
J’aime l’idée de photographier les liens qui se tissent entre les gens. J’ai donc aimé avoir K.ZIA et sa mère, la chanteuse de Zap Mama, devant mon objectif. J’ai pu observer une mère qui a su transmettre sa passion et son amour du métier à sa fille. J’ai essayé de traduire cet amour en image.
QUI VOUS INSPIRE ?
QUI VOUS INSPIRE ?
Toutes les femmes qui osent se lancer et font ce qui les fait vibrer. Ça peut aller de Rihanna à des entrepreneuses belges comme Gaëlle van Rosen ou la chanteuse Lubiana.
À titre personnel, ma mère. Professionnellement, tout le monde. Dès que je croise une personne, ma créativité est nourrie.
Caroline Gladys Ferro Laurent-Simon HAIR & MAKEUP ARTIST
GRANDE REPORTER
Au Texas, où l’avortement est devenu illégal, elle a rencontré des patientes, soignant·es et militant·es qui luttent pour que ce droit soit rétabli. D’OÙ VENEZ-VOUS ?
Je suis née en Lorraine, puis j’ai grandi à Marseille et Paris, dans une famille aux origines socioculturelles multiples. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?
Parce que le journalisme est une université permanente où l’on apprend sans cesse et remet en question les a priori et les clichés. Pour les rencontres humaines, par goût de l’enquête, pour tenter de comprendre ce qui se joue et témoigner. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE REPORTAGE ?
Chaque rencontre que nous avons faite avec Laura Morton, la photographe, a apporté beaucoup de sens à notre reportage, que ce soit le personnel si dévoué de la clinique de Houston, les femmes venues faire une IVG et les manifestantes pro-choix si déterminées d’Austin. QUI VOUS INSPIRE ?
Tant d’anonymes inspirantes rencontrées dans mes reportages. Mes deux filles Julie et Charlotte. Germaine Tillion, Anna Politkovskaïa et Ruth Bader Ginsburg pour leur humilité et leur courage.
Avec Madma Silla, elle a maquillé nos guests afro-belges. D’OÙ VENEZ-VOUS ?
La question qu’on pose en premier à toutes les personnes de couleur (elle rit). Je suis née et j’ai grandi à Anvers, là où je me sens vraiment chez moi. La ville est colorée, multiculturelle, créative et accueillante. Exactement comme moi. POURQUOI FAITES-VOUS CE MÉTIER ?
Je suis issue de cette génération où les parents martelaient à leurs enfants qu’ils ne devaient absolument rien faire de créatif. Le manque de sécurité d’emploi, etc. En 2022, je pense de toute façon que plus rien n’est sûr. J’ai donc pris le parti de faire des choses qui me plaisent et je suis reconnaissante de pouvoir vivre de ma passion. VOTRE MOMENT PRÉFÉRÉ PENDANT LE SHOOTING ?
Je suis dans le métier depuis quinze ans, mais je continue à constater que ni les mannequins ni les photographes ne sont vraiment représentatifs de la société. En tous cas, pas assez. Je suis heureuse que Marie Claire fasse le choix de mettre en valeur notre communauté et les nombreux talents qui la composent. QUI VOUS INSPIRE ?
Ma ville, mon enfant intérieur et ma famille de cœur. Les artistes et les créatifs avec qui je travaille tous les jours. Mes pairs, mais aussi les conversations les plus banales que j’ai à l’intérieur et à l’extérieur de ma communauté.
VINCENT CATALA. COLLECTION PERSONNELLE.
Malvine Sevrin Agneskena Visuals