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N°235 – Février 2023Votre check-list pour l’hiver.
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Apeine arrivée et déjà sur le ring. Agée de 63 ans, Fabienne Buccio, nommée préfète de la Région Auvergne-Rhône Alpes, a pris ses fonctions lundi 30 janvier. Ex-préfète de Gironde et de Nouvelle Aquitaine depuis le 27 mars 2019, elle succède à Pascal Mailhos qui a rejoint Paris pour prendre la tête du renseignement après avoir fait ses adieux lors de ses vœux snobés par l’exécutif écologiste de la Mairie et de la Métropole. Comme le veut la tradition, le jour de son installation, Fabienne Buccio a rendu hommage aux morts de toutes les guerres au Parc de la Tête d’Or. L’occasion de se présenter au maire écolo qui n’en est toujours pas revenu. Accompagnée de nombreuses personnalités, elle s’est ensuite rendue à une seconde cérémonie organisée au Veilleur de Pierre, place Bellecour, là même où Grégory Doucet s’est fait huer dimanche 29 janvier par les Lyonnais venus se recueillir en ce jour anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz. Après son dépôt de gerbes, la séance recadrage n’a pas trainé.
Alors que la polémique au sujet de la réception de Salah Hamouri, risquait de dégénérer, la préfète s’est exprimée, sûre d’elle, face caméras. Elle a indiqué avoir enjoint Grégory Doucet d’annuler la table ronde sur la Palestine qui devait se tenir dans les grands salons de l’Hôtel de Ville sous peine de dégainer un arrêté d’interdiction pour troubles à l’ordre public. Confus et discrédité, le petit Doucet a été contraint de s’exécuter. Cette première fessée va donner le ton de leurs futures relations. Connue pour avoir géré, d’une main ferme, la crise des migrants à Calais, Fabienne Buccio n’entend pas se laisser victimiser d’autant qu’elle a été briefée par son prédécesseur Pascal Mailhos qui a été, ces trois dernières années, la cible permanente des attaques écologistes (sur la sécurité, le logement, les sans-abri...). Malgré sa bonne volonté, notre ancien préfet laisse derrière lui une métropole fracturée. Son successeur a du pain sur la planche alors que dans tous les quartiers, les diktats écologistes sont contestés par la population et les commerçants. Elle devra également faire preuve de fermeté afin d’éviter que les axes de grande circulation (rive droite du Rhône, et tunnel de la CroixRousse, notamment) ne soient transformés en pistes cyclables ou en chemins communaux.
Bienvenue à Lyon, et bon courage, Madame la Préfète !
Marco Polisson Rédacteur en chefSON PREMIER GESTE FORT, ALORS QU’ELLE VIENT TOUT JUSTE DE POSER SES VALISES, RESTERA DANS LES ANNALES DE LA PRÉFECTURE DU RHÔNE.
LA VIE LYONNAISE 10 LA VIE POLITIQUE
14 LA VIE PATRIMONIALE
16 LA VIE ÉCONOMIQUE
20 LA VIE JURIDIQUE
22 LA VIE CULTURELLE
24 LA VIE GASTRONOMIQUE
CAFÉ
Lyonpeople.com n°235 - Février 2023
Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler
Couverture : Alla Poedie par Saby Maviel (Mandrak Studio)
Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com
Directeur de la rédaction Marc Engelhard
Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com
Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com
Journalistes Fanny Suteau, Christian Mure
Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com
Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04
Chef de publicité Sophia Jeannot - sophia@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43
Responsable du dévelopement TOP 500 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com
Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com
Assistante commerciale Adèle Rochas - adele@lyonpeople.com
Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com
Photographes Saby Maviel, Fabrice Schiff, Didier Michalet, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard
Ont collaboré à ce numéro Laurette, Alexandra Carraz, Nadine Fageol, Philippe Lecoq, Julien Sanglier, Franck Girardet, Bernard Gouttenoire et Ornella Offroy.
Diffusion Agence Coyote Diffusion
Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique à partir du site www.lyonpeople.com
Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.
100 000 lecteurs
tous les mois Etude Médiamétrie 05/2005
Lyon People est certifié par l’OJD 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78
M LYON UNE NOUVELLE TOUR
HORS NORME POUR LA PART-DIEU
Un immeuble magnifique et complexe ! » C’est un projet emblématique qui lui tient particulièrement à cœur depuis... 20 ans ! Et qui va enfin voir le jour à l’horizon 2026 à la place de l’immeuble M+M, à l’angle de la rue du docteur Bouchut et de la rue Garibaldi. Didier Caudard-Breille est ravi : M Lyon va enfin sortir de terre au cœur de la Part-Dieu. Il s’agit d’un projet exceptionnel pour DCB International. L’ensemble immobilier va en effet s’élever sur près de 30 000 m2 comprenant des commerces en rez-dechaussée, puis des plateaux de bureaux du R+2 au R+8, organisés autour d’un atrium central éclairé par une large verrière. Les bureaux ont été acquis par l’investisseur BlackRock Alternatives, une grande première à Lyon pour ce groupe américain. Encadrant cette verrière, 36 logements viendront se développer du R+9 au R+15. Dans le projet initial, ces logements de luxe devaient être intégrés dans une copropriété haut de gamme avec piscine, mais les Verts sont passés par là, et c’est finalement in bailleur social — Alliade Habitat, filiale du groupe Action Logement — qui a récupéré les appartements. Dessiné par le cabinet
d’architecture new-yorkais KPF et l’agence française Soho Architecture, l’édifice réinterprète la forte signature architecturale et historique du quartier Part-Dieu en se dotant de marqueurs contemporains sous influence « smart building » « La façade des bureaux s’étire sous une forme architecturale en analogie avec le moirage de la soie » se drape l’architecte Patrick Mitton, heureux de concevoir un immeuble intégrant une démarche bioclimatique qui permet d’atteindre un objectif de 20% inférieur aux normes actuelles. Inauguration annoncée pour le 4 septembre 2026. MP
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L’agence immobilière du mois
Angélique Grasso Bazin, directrice d’Avenir Investissement est « heureuse et honorée d’avoir trouvé un logement à un grand Monsieur : Laurent Blanc plein de souvenirs sur cette année incroyable de 1998 et tous les espoirs maintenant sur l’Olympique Lyonnais ! »
Zone à Faibles Emissions
Les écologistes ont réussi une nouvelle fois à souder les organisations socio-professionnelles contre leurs méthodes dogmatiques. L’étau se resserre, alors que la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) s’épaissit d’année en année jusqu’à supprimer l’accès à la ZFE à tous les véhicules diesel d’ici 2026. Force est de constater que la résistance prend de l’ampleur. À commencer par la Chambre des Métiers de l’Artisanat (CMA) Auvergne Rhône-Alpes, qui réaffirme sa volonté de lutter contre l’amplification de la ZFE souhaitée par l’exécutif écologiste de la Métropole de Lyon (soit les 9 arrondissements de Lyon, Caluire, Villeurbanne, Bron et Vénissieux et le périphérique). Elle a été suivie dans la foulée, par la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne, et la Chambre d’Agriculture du Rhône, soutenus par le Medef Lyon-Rhône et la CPME du Rhône.
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Du 23 au 26 Février 2023
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LA RUE ÉMILE ZOLA MENACÉE DE PIÉTONNISATION
Obsédée par sa volonté de limiter la circulation des voitures en Presqu’île, la Mairie de Lyon s’est engagée dans un projet de piétonnisation de la rue Émile Zola. Une mesure rejetée par les commerçants qui espèrent profiter d’une réunion avec l’exécutif pour tenter d’infléchir cette décision. Sans grand espoir. Texte : Morgan Couturier -
Puisque le mois de janvier est couramment mis à profit pour formuler ses vœux, les commerçants de la rue Émile Zola auraient volontiers exprimé des attentes bien différentes de celles partagées par la mairie de Lyon. À l’aube d’une année 2023 où la question du pouvoir d’achat sera à nouveau au cœur des interrogations, les commerces concernés s’inquiètent en effet, du devenir de leur rue, alors que les rumeurs actuelles font état d’une piétonnisation prochaine. Et si la municipalité botte en touche en assurant qu’aucun projet n’est arrêté, la présence de marquages au sol, préalable à l’organisation des travaux, laisse imaginer une tout autre perspective.
À juste titre, tant le déploiement d’une entreprise spécialisée en septembre dernier, et donc le financement de son déplacement, n’a pu être ordonné sans arrière-pensée. « Ils ont également organisé une analyse des passages dans la rue. Pour eux, il y a une cohabitation trop importante avec les véhicules », révèle un commerçant, craignant un réaménagement
total de son espace d’activité. « Ils aimeraient mettre un potager partagé, des bacs à compost. Pour eux, il faut que ce soit un lieu de rencontres. Mais le commerce, ils s’en fichent », poursuit ce dernier, dont la clientèle haut de gamme, principalement issue de l’Est lyonnais, limite déjà ses visites, faute de places de stationnement disponibles. Dès lors, la perspective d’appâter un public totalement différent, pas forcément en adéquation avec la cible visée, pourrait également causer du tort à ces commerces.
UN POTAGER PARTAGÉ BIENTÔT IMPLANTÉ AU CŒUR DE LA RUE ?
Pire, ces derniers redoutent une baisse de leur fréquentation, la faute à des travaux pouvant s’étendre sur une année. « La question d’une
compensation financière a été balayée d’un revers de la main. Quand on les rencontre, on a l’impression d’être des gros capitalistes et qu’eux, sont des philanthropes », exposet-on, en dépit d’une certaine ouverture à un dialogue, voire à un certain compromis que pourrait être l’aménagement d’une voie semipiétonne. « Le changement, ça fait toujours peur. Il peut être positif, mais il faut que l’on soit tous dans la même direction. Et nous, on est tous d’accord pour dire que l’on ne veut pas d’une rue piétonne », avance de concert la trentaine de professionnels impliqués, encore moins favorables à la végétalisation annoncée. Un point sensible, sur lequel les commerçants se veulent inflexibles, bien que les réunions organisées ne s’avèrent guère productives. « Le projet n’est pas encore sur papier glacé, mais il existe », regrettent-ils. Alors qu’une nouvelle concertation doit être organisée, les marchands de la rue Émile Zola veulent encore croire aux promesses du Nouvel An. Celles d’un changement de pensée de la part des écologistes. Pour le bien de leur activité. Et de leur prospérité.
Les vœux de pierre oliver MAIRE DU 2ÈME
Carton plein pour le jeune maire LR de Lyon 2ème qui a réuni 500 personnes pour sa première cérémonie de vœux dans l’amphithéâtre de l’Université Catholique de Lyon. Une assistance venue en nombre, de longs applaudissements… Pierre Oliver a pu constater avec plaisir que sa cote de popularité grimpait dans son arrondissement conquis en pleine vague écolo-covid. Depuis 2 ans et demi, le successeur de Denis Broliquier sillonne son nouveau fief en tous sens, mettant en difficultés les soldats de la secte verte. La piétonisation de la rue Grenette, la suppression de 1700 places de stationnement souterrain, la hausse de 9 % de l’impôt foncier ont animé l’assistance venue pour en découdre avec le maire écolo présent ce soir-là. MP
> Reportage complet sur lyonpeople.com
LES VŒUX TRÈS PUNCHY DE JÉRÉMIE BREAUD, MAIRE DE BRON
Plus d’un millier de personnes sont venues applaudir Jérémie Breaud et l’équipe municipale de Bron qui organisaient leur première cérémonie de vœux depuis leur élection en juin 2020.
Cela fait trois ans que Jérémie Breaud a remis Bron sur de nouveaux rails, alors que la commune était dans la spirale du déclassement en matière de sécurité et d’habitat. » Le compliment d’Alexandre Vincendet, dont c’était aussi les premiers vœux en tant que député, est venu couronner en beauté 2022, une année en or pour Bron avec un Prix Goncourt (Brigitte Giraud), une championne de tennis (Caroline Garcia) et un ballon d’or (Karim Benzema). Par le biais d’une vidéo, Laurent Wauquiez a lui aussi adoubé le nouveau maire de Bron avec lequel il est quotidiennement engagé dans la lutte contre l’insécurité. « La Région Auvergne Rhône-Alpes sera à vos côtés en 2023 pour donner un nouveau visage à Bron et poursuivre le rétablissement de la ville ». Le président du Département Christophe Guilloteau avait également fait le déplacement.
Jean-Jacques Sellès (Chassieu), et Lucien Barge (Jonage), Christophe Quiniou (Meyzieu). Et c’est sous des applaudissements nourris que Jérémie Breaud a pris la parole, entouré de son conseil municipal adulte et enfants. « Cette soirée, je l’ai rêvée et votre présence en nombre me fait chaud au cœur ! » a démarré le maire de Bron rappelant « qu’en juin 2020, 194 petites voix d’avance ont changé ma vie et celle de mon équipe. 194 petites voix qui ont mis fin à 49 ans de gestion par la même famille politique ». La sécurité a été le fil conducteur de son discours, et il faut dire qu’en la matière Bron revenait de loin : « En deux ans, nous sommes passés de 70 caméras à 248. Et encore, sur les 70 caméras, la moitié ne fonctionnait pas ! Et pire, il n’y avait personne pour regarder les images en temps réel ! Nous avons maintenant 5 agents au centre de supervision urbain qui visionnent les images quasiment 24h sur 24h. »
un aéroport d’affaires, un hippodrome, la dernière Ecole de Santé des Armées de France, deux universités, un fort militaire pour lequel nous avons un beau projet, un extraordinaire pôle hospitalier avec Neuro, Cardio, HFME, le Vinatier... » Un bel exemple qu’on aimerait voir dupliquer ailleurs... À Lyon, par exemple et pas uniquement à la Guillotière et à la Duchère : « Sans m’immiscer dans la vie lyonnaise, mais je dois en tenir compte, car nous avons des frontières communes, quand on entend Madame le maire d’arrondissement du 7ème dire qu’elle change de trottoir quand elle va à la Guillotière car elle a peur, on est où ? Moi dans les quartiers difficiles à Bron quand j’y vais, je ne change pas de trottoir, il faut du courage en politique, une colonne vertébrale. Si vous n’êtes pas fait pour le job et bien changez de job ! Il faut le dire, il y a un dépôt de bilan total sur la sécurité à Lyon ». a-t-il décoché en mode punchline sous l’œil bienveillant de Michel Forissier : « Il a été très bon, Jérémie » dodeline l’ancien maire de Meyzieu, résumant à lui seul le sentiment général. À trois ans de l’élection métropolitaine, Jérémie Breaud a marqué les esprits.
Des préambules qui ont chauffé la salle au premier rang de laquelle une bonne dizaine de maires de la Métropole n’étaient pas les derniers à faire la claque : Gilles Gascon (Saint-Priest), Laurence Fautra (Décines), Sébastien Michel (Ecully), Philippe Cochet (Caluire et Cuire), Paul Vidal (Toussieu),
Sortir Bron du cyclone de l’insécurité, était le premier objectif de Jérémie Breaud qui a pu ensuite faire fructifier les atouts innombrables de la 6ème ville de la Métropole : « Bron, c’est
“UN MAIRE QUI A LE COURAGE DE DIRE ET DE FAIRE”
“À LYON, IL Y A UN DÉPÔT DE BILAN TOTAL EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ”
VŒUX DE LAURENT WAUQUIEZ
IMPÔTS, PATRIMOINE ET SÉCURITÉ AU MENU
Devant la presse, le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes s’est exprimé sur ses ambitions pour le territoire et envoyé plusieurs scuds aux écologistes de Lyon et de Grenoble. Coup de gueule et grandes annonces ont en effet rythmé le discours de Laurent Wauquiez. « Dans notre pays, les choses vont mal et cette dégradation s’accélère », déplora-t-il. Ce dernier se dit « choqué » de « l’absence totale de réponse politique ». Il souhaiterait donc mettre en place des solutions concrètes dans différents domaines pour améliorer le quotidien des habitants de la Région en cette période de crise.
Les finances publiques
« Le gaspillage de l’argent publique n’est pas une fatalité. En sept ans, nous n’avons pas fait un euro de dette supplémentaire pour nos enfants, nous n’avons pas augmenté une seule taxe », s’est réjoui le Président de la Région, en taclant indirectement les élus écologistes lyonnais qui ont augmenté la taxe foncière de 9% début janvier.
Le coût de l’énergie
Grâce à l’investissement de la Région, la consommation énergétique des lycées du territoire a diminué de 15% en moins de quatre mois. Mais ce n’est pas tout. « Il faut que nous venions en aide à un certain nombre de nos acteurs économiques qui sont très fragilisés », indiqua le Président de la Région. Ce dernier a déjà débloqué une aide de 6 millions d’euros pour la survie des boulangers.
Le patrimoine
Le projet « Renaissance du Musée des tissus » a été revu en tenant compte des problématiques soulevées par les riverains. Cette concertation terminée, le chantier va pouvoir démarrer. En parallèle, la Région s’attelle au sauvetage de la maison d’Antoine de Saint-Exupéry d’ici l’été : Laurent Wauquiez a rappelé l’importance du patrimoine. « N’oubliez jamais que le Petit Prince est la personnalité française la plus connue au monde et qui incarne en plus de belles valeurs », ajouta-t-il. Par ailleurs, ce dernier a été interpellé par les propos de Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Culture, qui proposait de détruire des églises. En réaction, la Région a décidé d’intensifier ses partenariats avec la Fondation du patrimoine.
La santé
« Le groupement d’intérêt public que nous constituons avec un certain nombre de départements va nous permettre d’embaucher des médecins, vraisemblablement d’ici mars », a annoncé Laurent Wauquiez. La Région va également mettre en place des consultations mobiles sur les secteurs les plus frappés par les déserts médicaux et renforcer son soutien aux hôpitaux de proximité délaissés.
Les tarifs de la SNCF et la sécurité dans les gares
Laurent Wauquiez a également émis de vives critiques à l’égard de la SNCF. « Les montants qu’elle demande sont pharaoniques et scandaleux. Je n’accepterai pas que la SNCF se paie par des augmentations folles du prix du TER », s’indigna-t-il. Le président souhaite renforcer les équipes de sécurité et les équipes ferroviaires et également le nombre de caméras de surveillance dans les gares. Ce dispositif a déjà été déployé à Valence et se poursuivra cette année à Clermont-Ferrand puis l’année prochaine à la gare de Perrache.
Le communautarisme
« Tant que le maire de Grenoble sera dans une gestion de rupture avec la laïcité française, telle qu’il l’a incarné avec son projet clientéliste sur le port du Burkini dans les piscines, il n’y aura plus aucun partenariat entre la Région et la Ville de Grenoble », a déclaré Laurent Wauquiez. A Albertville, la Région est parvenue « à arrêter le projet de l’installation d’une école communautariste » et a investi plus de 1,1 millions d’euros pour faire renaitre « une école publique de quartier ».
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À Lyon comme partout en France, Milleis Banque Privée témoigne d’un modèle différenciant, à l’image de ses services de gestion privée. Milleis garantit tout à la fois la qualité relationnelle avec chacun de ses clients, des interlocuteurs experts, ainsi que des circuits courts et rapides de décision.
Rencontre avec Charlène Pierot, la toute nouvelle directrice de l’Espace Patrimonial Milleis, à Lyon.
En France, la Banque Privée Milleis se distingue parmi les établissements bancaires référents en matière de gestion patrimoniale. L’héritière de l’expertise et de la clientèle Barclays, dans l’Hexagone, défend en effet un engagement : chaque client bénéficie de l’accompagnement sur mesure d’un banquier privé et des meilleures solutions d’investissement de la place. La Banque Privée patrimoniale fonde ainsi sa valeur ajoutée sur son aptitude à privilégier une relation singulière et globale avec chacun de ses clients. De fait, Milleis raisonne sur l’intégralité du cercle familial, dans une approche humaine
et systémique de la gestion de patrimoine. Pour cela, chaque banquier privé Milleis se voit doté d’un portefeuille contenu de 200 à 250 foyers afin de favoriser, plus qu’ailleurs, une réelle relation de proximité.
UNELYON,ÉQUIPE JEUNE ET EXPERTE PROCHE DES CLIENTS
La nouvelle directrice de l’Espace Patrimonial de Lyon entend poursuivre en ce sens. À tout juste 32 ans, Charlène Pierot a la tête sur les épaules et une expérience solide chez Milleis « J’ai tout fait avant les autres », plaisante celle qui, en quatre années d’exercice sous la bannière Milleis, a été tour à tour banquière privée puis directrice adjointe. Aujourd’hui, cette entrepreneure est bien décidée à conserver ce qui fait la force de l’enseigne : la proximité avec le client et son accompagnement. « Je ne veux pas être dans ma tour d’ivoire. Je tiens à garder le quotidien d’une banquière, à me déplacer chez les clients. L’objectif, c’est de maintenir la qualité de service », précise-t-elle.
DES SOLUTIONS CIBLÉES ET UNE QUALITÉ DE SERVICE AU RENDEZ-VOUS
« On ne fait jamais dans l’identique. Je souhaite montrer que nous avons un accompagnement sur mesure assuré par dix banquiers privés et des experts. Nous avons également une gamme de produits et de services qui est exceptionnelle, tout en restant accessible (à partir de 100000 €, nldr). On se doit d’être le médecin généraliste qui oriente vers les spécialistes en marchés financiers, en fiscalité... », explique Charlène Pierot, épaulée dans son entreprise par sa nouvelle adjointe, Stéphanie Rousset, ainsi qu’une équipe récemment renouvelée. Et renforcée.
L’objectif ? Accroître le dynamisme de la Banque Privée Milleis et conquérir par ricochet, de nouveaux profils. « On veut que les clients nous recommandent », soutient la nouvelle directrice. Choses dîtes, reste désormais à cette dernière de vanter les mérites d’une jeunesse prompte à multiplier les efforts et les déplacements pour répondre aux besoins d’une clientèle exigeante. « Notre force, c’est que l’on s’adapte très rapidement. Nous proposons du sur mesure à nos clients et un accompagnement personnalisé », conclut Charlène Pierot.
DIDIER PARISET,
DIRECTEUR DE LA NOUVELLE BANQUE SG AUVERGNE
RHÔNE-ALPES.
Depuis le 1er janvier 2023, le Crédit du Nord et ses entités régionales, dont fait partie la Banque Rhône-Alpes, ont fusionné avec la Société Générale, pour donner naissance à une nouvelle banque, baptisée SG. Nommé délégué général du groupement SG Auvergne Rhône-Alpes, Didier Pariset dresse le portrait d’une entité amenée à être au plus proche de ses clients. Si une telle mutualisation n’impliquera que peu de changements pour les adhérents, celle-ci entraîne toutefois l’abandon du siège historique de la Banque Rhône-Alpes, campé sur le cours Lafayette. Place à une nouvelle aventure, dessinée autour du quartier de Gerland. Non sans émotion, mais avec de grandes ambitions. Explications.
- Photo DR
Depuis quelques jours, la Banque RhôneAlpes et la Société Générale ne font plus qu’un. Pourquoi ce rapprochement ?
Pour être tout à fait précis, ce rapprochement dépasse le cadre même de la Banque RhôneAlpes, puisqu’il concerne toutes les entités du groupe Crédit du Nord (soit la banque Nuger et Laydernier dans la Région AURA), lesquelles ont rejoint la Société Générale au 1er janvier. La raison ? C’est d’abord un projet mûrement réfléchi sur lequel nous travaillons depuis plus de deux ans. Il a été coconstruit par quelque 2000 collaborateurs des deux enseignes, de façon à ce que l’on soit vraiment au plus près des problématiques des territoires pour construire le modèle de notre nouvelle banque.
Cette décision n’est donc pas motivée par des raisons économiques ?
L’ensemble des entités du Crédit du Nord sort de très bons résultats et est rentable depuis de très nombreuses années. Leur avenir était assuré. Il n’y a donc pas de difficultés économiques spécifiques. Mais il y a le poids du contexte réglementaire (et des conformités aux directives de la BCE) qui fait que la taille critique du groupe Crédit du Nord était insuffisante pour mutualiser les coûts. Ces derniers devenaient de plus en plus lourds au niveau des banques et mobilisaient un nombre de personnes de plus en plus important. Tout cela nous obligeait à avoir une base de clients très large pour pouvoir amortir ces coûts liés au réglementaire.
Il est même question d’investir massivement ? Oui, les investissements sont très importants, notamment dans le digital. Aujourd’hui, le canal digital est devenu incontournable. Mais jusqu’à maintenant, le groupe Crédit du Nord et la Société Générale avait deux systèmes d’informations différents. Nous étions obligés de développer deux fois nos applicatifs digitaux. Désormais, en ayant tout regroupé sur une même plateforme informatique, on va davantage concentrer nos investissements sur un seul système d’information, ce qui coûtera évidemment moins cher.
UNE MIGRATION PROGRESSIVE, CONCLUE AU MOIS DE MARS PROCHAIN
Comment s’organise le regroupement de deux banques aussi influentes ?
Il y plusieurs sujets. Il y a d’un côté le sujet juridique et de l’autre, un sujet technique, mais également un sujet culturel. D’un point de vue juridique, il y a toute une série d’autorisation à obtenir des instances de tutelle, de la Banque de France ou de la BCE, pour faire en sorte que les entités du Crédit du Nord fusionnent avec la Société Générale. Il y a toute une préparation pour mener à bien ces modalités juridiques.
> Entretien complet a retrouver sur lyonpeople.com/business news
“ON CHANGE DE DIMENSION !”
SOPHIE BARDOL
: Morgan Couturier – Photos © Didier Michalet et Karen FirdmannUne recrue de choix, alors que la Lyonnaise tient pour elle, une expérience certaine dans l’univers juridique, en atteste son passé d’assistante juridique chez Quincy Requin & Associés ou son passage par l’ENADEP (école nationale de droit et de procédure pour le personnel des avocats). Et s’il fut un temps question d’entrevoir une carrière de juriste, certaines aptitudes commerciales prirent finalement le dessus, au point de diriger l’experte vers le quotidien régional, Le Progrès, en qualité de chef de pub. « J’ai été bien formée. En 11 ans, j’ai pu apprendre tous les process », glisse cette femme de terrain, animée par l’échange avec les experts-comptables. Et depuis peu, avec les avocats et les notaires.
DES MÉTIERS DU CHIFFRE ET DU DROIT”
Une réponse propre à la personnalité de Sophie Bardol, galvanisée par ce « besoin d’être au contact des gens ». « C’est ce qui me motive, je travaille à l’affect. C’est un métier de relations publiques, où l’on se base essentiellement sur un engagement moral. Alors les clients, je les soigne, jusqu’à en faire parfois, des relations solides et fidèles. Ils ont un métier prenant. Par le biais de mon activité, on leur amène un peu de détente via des événements et des moments passés ensemble », avance la nouvelle directrice des annonces légales. Séduite par l’esprit familial et la ligne éditoriale de Lyon People ainsi que sa proximité avec les forces actives de la ville, Sophie Bardol entend ainsi se démarquer par ce lien singulier. Une manière aussi, de pousser les prospects vers « une plateforme ergonomique ». Telle est sa mission pour ses clients.
Contact : sophie.bardol@lyonpeople.com – Tél. 06 29 66 41 04
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Le cabinet Active Avocats présente un effectif renforcé par l’arrivée du cabinet Monod-Tallent. Un regroupement de deux entités spécialisées en droit des affaires, dont l’objectif est d’accroître l’assistance et les conseils aux entreprises. Créé en 1993, l’ancien cabinet du 74 rue de Bonnel a en effet, décidé de renforcer l’escouade de Vincent Durand et ses associés. Une bonne nouvelle pour les entreprises et les particuliers, alors que les deux entités rivalisaient jusqu’alors dans l’univers du droit des affaires. « Nous étions adversaires, mais on s’apprécie beaucoup. On se rejoint en termes d’éthique, de dynamique. Thierry Monod s’apprête à partir à la retraite (à l’horizon 2024), alors ça faisait sens de se regrouper », expose Vincent Durand. Et si Michel Tallent rejoint lui, le capital social d’Active Avocats, cette nouvelle force de frappe tend surtout à mettre en commun les forces et atouts de chacun, l’objectif étant « de répondre avec plus de compétences aux besoins d’assistance, de conseil et de défense des intérêts de la clientèle », assure le cabinet. Surtout, il devrait permettre au cabinet MonodTallent de profiter des technologies avancées d’Active Avocats. « Ce regroupement va nous donner de nouveaux challenges. Nous sommes tous motivés », ponctue Vincent Durand. Dès lors, si la meilleure défense reste l’attaque, Active Avocats l’est plus que jamais en 2023 !
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Voici un peintre singulier que l’on ne peut qu’aimer et qui ne rivalise dans l’histoire de Lyon (et carrément dans l’histoire de l’art) avec aucun artiste, parmi les plus connus, malgré — et surtout — en ayant choisi un patronyme pareil, Déméter, déesse de la terre. Pas étonnant que la femme aux apparences sulfureuses (mi-ange et mi-démon) se soit attaquée aux éléments de charme, puisés dans la nature et avec un long ruban au charme décisif. C’est bien évidemment, un travail précis et précieux, autant que l’Amour en puisse porter. Avec une ombre déposée sur les choses, elle dit la vie en douceur, comme s’il lui suffisait de frôler l’indicible. La fusion entre la naissance et la dormition existe, si l’on en croit les esprits supérieurs et fragiles. Il est désormais permis
de se faufiler entre les broussailles acérées et épineuses et les hautes herbes balancées au gré des vents propices qui sans cesse murmurent leurs saisonnières musicalités. Déméter est bien reine de la métamorphose de toutes les choses vivantes.
Exposition DEMETER
Galerie l’Œil Ecoute
3, quai Romain Rolland - Lyon 5e (en bord de Saône)
Tél. 06 09 75 71 98
À LIVRES OUVERTS
la Confrérie des Poulardiers de Bresse
Dans le spectacle «La Bleue», partant dès début 2023 en itinérance, le comédien Bertrand Soulier évoque une série de portraits champêtres dont la MarieLouise qui emmenait chaque mercredi au marché de proximité, dans une épinette, ses poulets, poulardes, chapons, dindes pour le volailler... Ce présent livre a cette juste saveur d’un terroir (Ain, Jura, Saône-etLoire) jalousement préservé par des éleveurs de poulets qui, dès 1957, obtinrent une Appellation d’origine Contrôlée. Tout, tout, vous saurez tout sur la Volaille de Bresse et last but not least, une soixantaine de recettes dont celles des triplement étoilés Georges Blanc et Anne-Sophie Pic donnent au lecteurs les conseils avisés et les audaces culinaires de circonstances pour préparer et présenter ces mets de roi tout en nous contant cette quête effrénée de l’excellence.
Éditions M&G / 132 pages / 29 €
“Lettres de Lyon” de Denis Hannotin
Durant la seconde guerre mondiale et alors que Lyon est encore en zone dite libre, l’École Polytechnique s’installe entre Rhône et Saône. Un élève, un «X» entretient en 1941 une riche correspondance avec proches et amis et ose des considérations et jugements circonstanciés sur ces temps de guerre... et cela étudié, annoté, présenté et remis en son contexte historique comme politique par Denis Hannotin, donne un livre qui se lit comme un pur roman et nous donne à réfléchir sur les affres d’une période qui semble malheureusement chercher à se reproduire dès les portes de l’Europe... Un livre témoignage poignant et indispensable.
Éditions du Poutan / 186 pages / 27 €
de Maryannick Chalabi et Violaine Savereux-Contin
Lyon a une histoire autant inspirée qu’inspirante avec l’art Sacré et cet ouvrage de référence sur le travail du maître-compagnon Jean François Ferraton est un pur bijou. Outre l’approche esthétique et spirituelle de l’artiste, disciple du peintre-verrier René-Maria Burlet et du grand Albert Gleizes, un véritable pèlerinage nous est proposé en cet ouvrage, autant œuvre de réflexion sur l’aspiration ultime de l’artiste que catalogue raisonné de son œuvre en le répertoire de 400 de ses réalisations dans de nombreuses églises et chapelles dont une carte dresse l’inventaire géographique et nous invite à la découverte. Le poète chrétien Louis Pize écrivit «par le simple mouvement de ses mains, l’homme capte en la lumière voix et voies de Dieu»... Ce livre exclusif y invite avec une grâce quasi divine.
Éditions Lieux-Dits / 112 pages / 19 €
“Le dernier jour” d’Arthur Rogé
Un sacré polar que celui-ci et la démonstration que Lyon est non seulement terre d’auteurs inspirés par le noir et le thriller mais source d’inspiration. Léo-Paul Julianne se remet d’un choc qui le rendit inconscient après une agression à son domicile et découvre sa femme assassinée et constate aussi la disparition de ses enfants de 15 et 3 ans. Georges Verchère, inspecteur à la brigade criminelle, ne va pas le ménager et entre mensonges, non-dits, faux-semblants, prégnance d’un inconscient et secrets trop bien enfouis, il n’a que 24 heures pour démêler le faux du vrai, réembobiner l’écheveau d’un passé singulier et retrouver les enfants... L’auteur se plaît et se complaît à nous entraîner de pistes en pistes jusqu’à notre propre reflet en l’histoire. Du très grand art. Éditions du Gros Caillou / 288 pages / 19 €
“Les secrets gourmands de la volaille de bresse” par
“Jean-François Ferraton, la lumière apprivoisée”Texte : Jacques Bruyas Texte : Bernard Gouttenoire - Photos © Gérard Gasquet
DANIEL ANCEL
SIGNE SON RETOUR AVEC LE DAB
« Je veux envoyer une trentaine de couverts pour faire de la qualité » est le credo de Daniel Ancel dans son nouveau restaurant Le DAB sur les pentes de la Croix-Rousse.
Son repaire a pris la place de l’ancienne Mandarine de Daniel Perrier... Il est la concrétisation du rêve du chirurgien Roger Badet qui voulait un super chef avec un vrai savoir-faire. Un fou de montagne et de nature qui lui rapporte des paniers de champignons chaque lundi. « Il s’est illuminé lorsqu’il a retrouvé sa cuisine alors qu’il s’ennuyait pendant les six mois de travaux » nous confie ce praticien de la Clinique orthopédique Saint Charles associé avec le comédien Pasquale d’Inca. Inventer un plat n’est pas à la portée du premier chef venu... Il faut être Paul Bocuse avec sa soupe aux truffes VGE ou les frères Troisgros avec leur saumon à l’oseille. Daniel Ancel a réussi cet exploit avec son homard aux lentilles qui lui a valu une étoile Michelin en 1988 au Passage. Ayant débuté comme boucher
charcutier dans les Vosges... il a ensuite gravi les échelons apprenant son métier entre Lille (Bardot), Strasbourg (Jung), Antibes (Rostaing) avant de trouver la consécration à Lyon aux Quatre Saisons, place Maréchal Lyautey. Au DAB, les sourires de Cellia 25 ans et de Patrick Rive venu du Temps perdu nous mettent tout de suite dans l’ambiance... On reconnait immédiatement le style de Daniel Ancel avec son sublime pâté en croûte et ses petites salades de roquette et pourpier que l’on trouve le dimanche matin au marché de la Croix-Rousse. Sa côte de porc noir ibérique avec une fricassée de champignons et un gratin dauphinois crémeux à souhait ou bien sa poitrine de veau farcie de pain d’épices et foie gras vous emmèneront directement au paradis des gourmets...
LE DAB
10, rue Rivet - Lyon 1er
Tél. 04 78 28 01 74
Fermé le dimanche. Service jusqu’à 21h30
ALBERT DRAY 30 ANS D’AMITIÉ PRINCIÈRE
Début d’année placée sous le signe de la fidélité et de l’amitié pour Albert Dray qui s’est vu remettre par Lyon People un magnifique pêlemêle retraçant ses 30 dernières années gourmandes et festives. De La Passerelle à L’Affaire du 6, en passant par le Café du Pond, 1 m2 de photos collector et déjantées avec les 3 maires du 6ème, et celui qui aurait tant aimé le devenir, les encartés Safar, Betoule, nos amoureuses Edith, Chrystelle, Anne… les lascars Ratatouille, Philippette, Fabrice et la grande famille de l’Amicale réunie autour du prince Albert, assis sur son trône, en couverture de notre magazine n° 87 de mai 2009. MP L’affaire du 6 63, cours Vitton - Lyon 6e
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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE TOQUES BLANCHES LYONNAISES
Menu copieux pour les adhérents des Toques Blanches Lyonnaises à l’occasion de l’Assemblée générale 2023 qui s’est tenue dans l’hémicycle de l’Hôtel de Région AURA.
Aquelques jours du SIRHA, l’assemblée générale des Toques Blanches Lyonnaises avait des airs de répétition générale de la grand’ messe de la gastronomie grâce à la présence de chefs prestigieux comme Michel Roth et Thierry Marx. Cet aéropage étoilé confirme la montée en puissance de l’association présidée par Christophe Marguin qui rayonne désormais sur l’ensemble de la Région AURA. En témoigne également la mise à l’honneur de Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, à l’origine du salon Toquicimes, dans lequel les Toques Blanches Lyonnaises sont très impliquées.
Après Baptiste Pignol, l’an dernier, c’est au tour de Marie-Victorine Manoa, chef du restaurant Aux Lyonnais (Groupe Ducasse à Paris) et fille du célèbre viking de la rue Mercière, ainsi que de Jeff Têtedoie, le petit prince du Café Terroir, et fils des chefs Christian Têtedoie (Christian Têtedoie) et Florence Perier (Café du Peintre) de rejoindre les rangs de l’association sous les applaudissements des doyens Gérard Senelar, 91 ans, chef du Carpe Diem, et de Pierre Orsi, 83 ans, toujours en activité derrière leurs fourneaux. Un mix intergénérationnel qui s’inscrit dans l’esprit de tradition et d’innovation de l’association.
AUTRE MOTIF DE SATISFACTION, L’INTRONISATION DE LA NOUVELLE GÉNÉRATION DES CHEFS LYONNAIS
Christophe Marguin (Président TBL), le chef Davy Tissot (Bocuse d’or 2021) et le chef Joseph Viola (Daniel & Denise)
IntronisationS côté salle
De gauche à droite avec leurs parrains : Fabrice Bonnot (Cuisines et dépendances), Maxime Valéry (Sommelier restaurant Paul Bocuse), Verena Castel (Castel Châteaux et grands Crus), Frédéric Masse (Masse), Thierry Jandard (La Table de Guy, à Bron), Hervé Bal (Edition HB), Frédéric Chopin (Restaurant le Théodore), Frédéric Fass-Thoulé (Restaurant F2)
Jean-Marc Montegottero (Huillerie Beaujolaise), Emmanuel Tachon-Foley (Restaurant M), Philippe Ferrari (Chomette) et Julien Gautier (chef Restaurant M).
IntronisationS côté cuisine
De gauche à droite avec leurs parrains : Nicolas Vernay (Chef La Table de Guy, Bron) intronisé par Danone.
Stephan Kucharek (Chef, L’histoire continue Lyon 6) intronisé par Weiss.
David Pouly (Chef du Café de Lyon, Chambéry) intronisé par Royans
Jérémie Crauser (Maison Crauser-Bello, Lyon 2e) intronisé par Banque SG AURA.
Laëtitia Rivet (Chef La Gamm’Elles à Amplepuis) intronisée par Caffe Costadoro.
Pieter Riedijk (Chef Le Montgomerie*, Le K2 Collection, Courchevel) intronisé par GL Events.
Mise à l’Honneur Félicitation des deux meilleurs ouvriers de France 2022
Philippe Rispal (Institut Paul Bocuse), Gaëtan Bouvier (MOF Sommelier, Seasons Ecully), Anne Cazaufranc (Sommellerie, Saison Ecully) et Pierre Orsi (Restaurant Pierre Orsi)
Luc Dubanchet (Dir. de division Sirha Food) et Mathieu Viannay (La Mère Brazier)
Jérémie Crauser, Maison Crauser-Bello et Yannick Fressenon (MOF Primeur Maison Fressenon)
Caluire et Cuire) et Joseph Viola (restaurant Daniel et Denise).
Christophe Marguin (Président TBL) accueille un nouveau partenaire, la maison Martinon, représentée par Xavier Ricoux et Pierre Morel
Michel Roth (Chef, Restaurant Bayview* Hôtel Président Wilson, Genève), entouré de Xavier Ricoux (Martinon), et de ses parrains Clément Lattier (Chef, Histoire sans Faim, Rochetaillée-sur-Saône) et de Baptiste Pignol (Maison Pignol)
Catherine Jullien-Brèches (Maire de Megève depuis 2014) mise à l’honneur pour le salon Toquicimes
Frédéric Berthod (33 Cité), Eugénie Guillermin (Elles Bistrot, Megève), Philippe Bernachon (Maison Bernachon) et Julie Domec (Sysco)
SIRHA FOOD
LA GRANDE SOIRÉE DU BOCUSE D’OR
Pour la seconde fois, les partenaires et concurrents du Bocuse d’Or se sont retrouvés dans le village réceptif du LOU Rugby pour une troisième mi-temps festive et gourmande.
Une troisième mi-temps d’autant plus appréciée qu’elle vient clôturer plusieurs mois de travail pour chacune des 24 équipes venues des 4 coins du monde. Après deux jours de compétition marqués par une pression intense, les équipes de chefs ont été reçues avec chaleur par plusieurs centaines de passionnés invités par le groupe GL events, organisateur du Sirha Lyon qui a accueilli 210 000 professionnels cette année. Au cours de son allocution, son président Olivier Ginon a chaleureusement félicité les équipes danoises, norvégiennes et hongroises, qui forment le podium 2023, sans oublier l’ensemble des finalistes et la team France, emmenée par Naïs Pirollet qui finit très honorablement à la 5ème place du premier concours gastronomique du monde.
ACDC-KINGA UNE ASSOCIATION FESTIVE ET GOURMANDE EN PLEIN SIRHA
S’accordant sur la date d’ouverture du Sirha, Au Comptoir de la Caisse (ACDC) et le restaurant Kinga ont livré une prestation remarquée dans les allées d’Eurexpo. Réunies sur le même stand, les deux entités n’ont pas manqué d’animer le salon lyonnais et de régaler les passants.
En dépit des flocons et des bouchons du jour, l’autoroute de l’enfer se sera finalement détournée d’Eurexpo et du Sirha. Mieux, sur le stand...d’ACDC, « vivre facilement et vivre libre », fut un refrain largement entonné, à l’heure de célébrer l’ouverture du salon de la gastronomie. L’explication d’une telle allégresse tient alors dans la douce ambiance jouée ce jour, avec la complicité du « restaurant festif », Kinga, d’Arthur Donjon. « Une osmose » entre les deux entités, dixit Karim Omri et Grégoire Diaz, alors que cette association de forces vives ne fit plus qu’une pour animer vivement l’ouverture du salon de la gastronomie. Fort de ses DJ, de ses serveuses et de son chef, le divertissant établissement du 6e arrondissement sut ainsi dévoiler aux yeux du grand public, toutes les forces de son équipe. Une manière aussi d’ouvrir la voie à cinq jours intensifs d’exposition pour Au Comptoir de la Caisse. Et de donner goût aux visiteurs de retrouver le Kinga, bon nombre de visiteurs et chefs ayant retrouvé l’antre d’Arthur Donjon, quatre jours plus tard, pour un closing officiel du salon évidemment... très animé !
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KATHIE
WERQUIN-WATTEBLED
Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Equipe des Lyonnes — un réseau de plus de 1800 membres qui encourage les femmes à prendre place dans le débat public — nous propose de découvrir une Lyonnaise au parcours remarquable, invitée du « Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, nous allons à la rencontre de Kathie WerquinWattebled, la première femme à Lyon à occuper le poste de directrice régionale de la Banque de France.
ACC : Pensez-vous être une femme engagée ?
KWB : Effectivement, je suis une femme engagée, et je considère d’ailleurs que c’est la qualité première d’un collaborateur. C’est ce que je regarde en priorité dans mes recrutements. Finalement, les autres compétences peuvent s’acquérir, mais l’engagement, c’est ce qui fait la différence. C’est primordial car lorsqu’on est engagé, on pense que l’on peut faire évoluer les choses et on est dans l’action. C’est ce qui fait pétiller les yeux le matin en allant au travail, c’est ce qui fait que l’on ne compte pas ses heures, on ne sent plus la fatigue et on s’engage totalement dans un projet.
Comment cela se concrétise-t-il chez vous ?
Bien sûr d’abord dans mon travail, mais je m’engage aussi beaucoup dans le management. J’essaie toujours de faire en sorte, lorsque je pilote des équipes, de me poser la question de savoir comment ils vont être meilleurs avec moi que sans moi. Cela passe par mon engagement, par le modèle que je peux donner à mes équipes en termes de management. En externe, je m’engage aussi dans plusieurs d’associations, parce que là aussi j’ai cette croyance forte que je peux apporter ma petite pierre à l’édifice, qu’en croisant mes compétences avec d’autres, on peut vraiment faire « 1+1=3 »
La place des femmes est-elle une question à laquelle vous pensez lorsque vous faites vos recrutements ?
Objectivement, je ne fais pas de différence. C’est vrai que lorsque je recrute quelqu’un, ce que je vois d’abord ce sont les compétences, le savoir-être, l’envie de travailler, l’envie que l’on me donne d’être recruté, et c’est a posteriori que je réalise que j’ai plutôt recruté un homme ou une femme.
Vous êtes la première femme à occuper le poste de directrice régionale de la Banque de France en Auvergne-Rhône-Alpes ; cela signifie-t-il qu’aujourd’hui encore peu de femmes accèdent à des postes à responsabilité dans le secteur de la banque ?
“QUAND JE RECRUTE, JE VAIS RECHERCHER DES COMPÉTENCES, PAS UN QUESTIONNEMENT HOMME/FEMME”Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photos © Saby Maviel et DR
Alors je n’ai pas de statistique sur l’ensemble du secteur financier, en revanche je peux parler d’une maison que je connais bien — la Banque de France — puisque notre Gouverneur est très engagé sur le sujet pour faire bouger les choses. Lorsque l’on regarde les statistiques de DG/DGA/Directeurs régionaux, adjoints, directeurs départementaux, nous visons aujourd’hui les 35%, et nous sommes à 33%, ce qui est déjà une bonne performance, même si nous ne sommes pas encore à 50/50. En même temps, il faut laisser un peu de temps pour faire évoluer les équipes, car en toute logique, on ne devient pas DG ou DGA à 25 ans.
Que manque-t-il aux femmes pour réussir ? Pourquoi sontelles si peu nombreuses ? Elles ne manquent de rien du tout, il suffit de regarder les résultats des femmes lorsqu’elles sortent des écoles : elles sont souvent plus brillantes, elles ont de meilleures notes que les hommes. Elles manquent simplement de « role models », d’images. Aujourd’hui, ce qui nous pénalise c’est notre passé. L’image que nous avons d’un banquier, c’est celle d’un homme, plutôt quinqua, en costume, pas très rock n’roll, idem pour d’autres professions -par exemple je n’ai jamais vu un électricien qui était une femme, cela veut dire que si je suis une jeune fille, je vais avoir du mal à me projeter dans une profession pour laquelle je manque de modèle.
Pour progresser dans le milieu de la banque, il n’y a selon vous, pas de freins, pas de plafond de verre ? Non, il n’y a honnêtement aucun frein. La période est plutôt faste d’ailleurs pour les femmes, avec un taux de chômage très bas, et des problématiques de recrutement qui font que si je suis un chef d’entreprise, j’ai besoin de monde, j’ai besoin de recruter, et je vais rechercher des compétences, pas un questionnement homme/femme. Donc aujourd’hui il ne faut pas avoir peur, il faut y aller.
Quand vous étiez petite, rêviez-vous d’être banquière ?
Quand j’étais petite, je voulais être avocate. Après j’ai fait science-po, et j’ai eu la chance de croiser un économiste de la Banque de France qui a vu mon appétence pour les sujets liés à l’économie et qui m’a dit : « Pourquoi ne pas rentrer à la Banque de France ? ». Et là encore, c’est un message à retenir : quand le train passe, il ne faut pas le rater, il faut y aller. Il ne faut pas réfléchir ni se poser trop de questions. Il faut faire confiance.
Comment accède-t-on aux postes de la Banque de France ?
J’ai passé un concours d’adjoint de direction ; on rentre cadre sur un bon positionnement en tant que chef de service. Ensuite j’ai fait beaucoup de mobilités, qui aussi une passion chez moi : Strasbourg, Dijon, Chambéry, Brest, Afrique du Sud, Paris, Lille, puis Lyon maintenant. Toujours à la Banque de France, en exerçant plein de métiers différents : RH, analyse financière, suivi de dossiers de surendettements...
savoir ce que je ferais si je n’avais pas peur. Et cela fonctionne très bien. D’ailleurs quand je vois certains collaborateurs hésiter quand je leur propose un poste, je leur pose la question de savoir de quoi ils ont peur ? Et souvent, on découvre que ce sont les peurs et les pensées limitantes qui entraînent les hésitations.
Et vous, vous n’avez jamais eu peur ?
En tous cas, quand j’ai peur, je fais ce travail et je me pose la question, au moment de prendre la parole ou de prendre une décision.
Observez-vous une différence entre homme et femme quand vous proposez des postes ou des avancements à des collaborateurs ? Effectivement, nous avons souvent moins de femmes qui candidatent sur des postes à responsabilité et nous devons souvent aller les chercher. Et je constate que parfois les hommes candidatent, sans toujours cocher beaucoup de cases des attendus pour le poste, mais ils n’ont pas peur, tandis que les femmes sont souvent plus peureuses et nous flèchent tout ce qu’elles ne savent pas bien faire, elles veulent souvent être plus parfaites. Et ça, évidemment, c’est un frein, puisque lorsque l’on change de poste, on passe d’un poste confort, à de l’inconfort, avec des choses à apprendre. Donc elles se lancent moins facilement.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent s’engager dans ce secteur ? Je me suis toujours posé la question suivante, quand on m’a proposé un poste : « qu’est-ce que je ferais si je n’avais pas peur ? » Parce que souvent la peur n’est pas toujours bonne conseillère, en tous cas pour les femmes, elle reste un frein, et fait partie des pensées limitantes que l’on peut avoir. Donc c’est vraiment de se mettre dans la posture de
Si vous aviez une baguette magique, quelle mesure prendriez-vous pour permettre aux femmes d’être plus engagées dans la société ? Objectivement, il faut voir les choses de manière positive, nous sommes dans un pays où on a beaucoup de chance, où on a fait beaucoup de choses pour les femmes. Il ne faut pas du tout être parano, on peut tout faire quand on est une femme, il n’y a plus de frein. En revanche, on manque peut-être de role models, même s’il ne faut pas retenir que les role models extraordinaires et exceptionnels sur papier glacé – à l’exemple de Delphine Ernotte, Michèle Obama, Christine Lagarde, au risque de rendre les projections inatteignables. Donc, je pense que l’on doit sur-jouer les postes de femmes à responsabilités ou plus modestes, et on doit multiplier les roles models, et pas seulement les têtes d’affiches.
> Retrouvez cet entretien dans son intégralité sur la chaîne « L’équipe des Lyonnes »
“CE SONT LES PEURS ET LES PENSÉES LIMITANTES QUI ENTRAÎNENT LES HÉSITATIONS”
Alla Poédie
L’UKRAINE DANS LES VEINES
La vie de cette Lyonnaise d’adoption a explosé, il y a un an, le 24 février 2022. Du jour au lendemain, son univers s’effondre. Repérée par les télévisions, là voilà expert ; à l’arrière, elle mobilise son réseau lyonnais dans l’aide humanitaire. Travaille déjà sur la future reconstruction de son Ukraine... Itinéraire d’une blonde de l’Est qui en a sous le pied.
“JE N’AI PLUS PEUR. JE SUIS DANS LA GUERRE, JE N’AI PAS DE TEMPS
POUR AUTRE CHOSE.”
Le 24 février 2022, au réveil, Alla Poédie découvre son téléphone saturé de messages certains comprenant le mot, condoléances !!! À l’instar du monde entier, la jeune femme apprend avec effroi les premiers bombardements russes sur son pays. Et le terrible constat, la guère est là. « Bien sûr, qu’il y avait des signes avant-coureurs avec ces concentrations de blindés russes à la frontière... C’était tellement difficile à croire ; on vivait dans une forme de déni ». Passée la stupeur, sa vie explose, quand une journaliste de BFM en quête d’une spécialiste lui demande de venir témoigner à l’antenne.
Arrivée à Lyon pour faire ses études supérieures de droit international, Alla est devenue consultante de développement international et a, dans la foulée, construit un solide réseau professionnel. Alla qui n’est plus à un avatar près, crée et édite en 2013 le premier guide de Lyon en langue russe dont le déploiement est stoppé net par le début des offensives russes en Ukraine et l’annexion illégale de la Crimée en 2014. Depuis ces événements, elle n’a plus travaillé avec la Russie. « Un choc psychologique, le premier mois les Ukrainiens étaient abasourdis, le pays a basculé en mode survie. Je passais d’un plateau à l’autre et dans les taxis je m’effondrais en larmes, tellement c’était injuste et douloureux de voir les destructions que subissait mon pays, tous ces morts. Les chauffeurs me donnaient des mouchoirs. À un moment, j’ai eu le sentiment que tout s’écroulait alors qu’initialement 2022 se présentait très bien professionnellement ».
SON PREMIER CONTRAT D’EXCLUSIVITÉ AVEC LCI
Effectivement, pour la consultante, les répercussions sont immédiates, la filiale de l’entreprise suisse en Ukraine pour laquelle elle opère est détruite les premiers jours par les bombardements russes. Outre BFM, c’est aussi France 24 qui la sollicite alors elle s’installe provisoirement à Paris chez son fils, compositeur de musique électronique. Si en France son réseau est d’ordre associatif et économique, en Ukraine, elle compte beaucoup d’amis, photographes, journalistes, artistes, leaders d’opinion, activistes devenus militaires pour plusieurs d’entre eux avec qui elle échange via la messagerie sécurisée Telegram. Quant à ses proches, sa maman et la famille de son frère, ils refusent de quitter le pays.
Alla est désignée interprète officielle de Michael et Raissa
Gorbatchev lors de leur venue à Lyon en 1996. À sa droite, Eve Barre, épouse du maire de Lyon Raymond Barre
Didier CaudaRD Breille
L’UKRAINE EN CHANSON
Le ciel s’est assombri sur Kiev
Pourtant le soleil se lève
Les bruits des bottes et de la haine
Ne tairont pas les champs d’Ukraine
Moscou nous étions tous des frères
Quelqu’un a dit faisons la guerre
Les raisons ne sont pas d’ici
Soi-disant pour la grande Russie
Laissez-nous la liberté
Laissez-nous rire et chanter
Travailler nos champs de blé
Simplement vivre et travailler
Notre drapeau est jaune et bleu
Laissez-nous la liberté
Car nous l’avons bien payée
Tous ensemble l’on exhorte
L’Ukraine n’est pas encore morte
Alla, tu dois prendre la route
Ils ne nous laissent plus de doute
Prends nos enfants, loin des combats, Mon cœur sera bien avec toi
Tu trouveras j’en suis bien sûr
Des gens pour panser nos blessures
Au fil des années, elle devient une consultante appréciée pour l’accueil des délégations officielles en provenance de l’ex Union soviétique. En 1997, elle accompagne les officiels de Kazakhstan lors de leur visite du site de RhônePoulenc Agro (maintenant Bayer)
Mais s’il te plaît ne pleure pas
Tu seras fiere de ton soldat
Laissez-nous la liberté
Nous ne voulons plus pleurer
Malgré nos larmes et nos peines
Vous n’aurez jamais l’Ukraine
En mai 2022, la chaîne LCI du groupe TF1 lui propose un contrat d’exclusivité en tant qu’experte régulière ; elle intervient trois à quatre fois par semaine plus particulièrement dans l’émission d’Eric Brunet, leader sur la tranche de 22h à minuit. Les débuts sont laborieux, elle a même essuyé des relents de machisme aigu. « En France, l’Ukraine n’était pas connue, surtout de certains généraux à la retraite qui intervenaient sur les mêmes plateaux, ignorants de la situation de l’armée russe et encore plus de celle de l’armée ukrainienne ». Ce qui a donné lieu à des batailles verbales houleuses. « On m’a reprochée d’être dans l’émotion, on m’a souvent ramené au cliché de la blonde ukrainienne qui pleurniche sur son pays alors que je travaille sur certaines questions depuis plus de 20 ans. Bien avant la Covid, j’avais déjà creusé la question de la destructive propaganda russe et son influence abrutissante non seulement sur la population en Russie, mais aussi en Europe et dans d’autres pays du monde, notamment en Afrique ».
Mais au fil du temps se noue ce qu’elle appelle des « amitiés de plateaux », « Chacun a sa vision et certains ont encore une vision magnifiée de la Russie. La disparition de l’URSS a donné naissance à une Russie agressive, totalitaire avec à sa tête un dictateur manipulateur avec une vision impérialiste ». Elle parle vite, très vite. « Je suis totalement imbibée des questions géopolitiques jusqu’à humanitaires. Pas d’illusions, pas de déception. Je n’ai plus peur. Je suis dans la guerre, je n’ai pas de temps pour autre chose. Ce n’est pas un travail mais un mode de vie ».
LA CHAINE DE SOLIDARITÉ LYONNAISE
Alors elle néglige souvent les invitations aux soirées parisiennes pour se concentrer à l’élaboration des plusieurs projets, dont l’un qui concerne la légitimité de la Russie à l’Onu, avec son association FUVI, dont elle est la Présidente d’Honneur, et un groupe d’experts juristes internationaux. Et plutôt que de compatir, elle agit, appelant à la rescousse amis et partenaires lyonnais quelle n’a de cesse de remercier : Joel Chalvet répond à sa demande et organise une collecte des financements auprès des entrepreneurs lyonnais tels que Gilbert Giorgi, le Club des Clubs de Marc Jean, GL Events, le CAFAL de Pierre Nallet... Les sommes offertes par les généreux donateurs, sont converties en achat de 130 groupes électrogènes, une aide vitale pour les Ukrainiens, qui restent privés d’électricité suites aux bombardements des stations électriques par l’armée russe. Accueil et prise en charges des familles qui fuient la guerre en France, collecte de fonds pour acheter des vivres, des médicaments, des produits d’hygiène. Le groupe Rossignol offre des vêtements chauds aux civils ukrainiens. Le tout acheminé en Ukraine via le FUVI et le Business Club Franco Ukrainien, structure unique en France qu’elle a créée en 2018.
DÉBUT JANVIER, ELLE A PILOTÉ LE TRANSPORT
DE 130 GROUPES ÉLECTROGÈNES DEPUIS LYON JUSQU’À LVIV, grâce à la mobilisation de Joel Chalvet et Jean-Philippe Niewenglowski, du CAFAL et du Club des Clubs.
« Mon exposition médiatique me facilite les contacts et la mise en place des projets. Nos actions doivent être efficaces ; il va falloir passer l’hiver alors que l’armée russe en déconfiture n’avance plus et il manque cruellement des armements lourds et les missiles de longue portée de type ATACMS aux Ukrainiens pour libérer leurs terres des envahisseurs et accélérer la fin de la guerre »
Emerge au fil de la discussion une femme, passionnée, impliquée, d’une rare lucidité. Drôle quand elle raconte en riant que sur Google, une recherche sur son nom donne en deuxième position « Alla Poédie mari » et en troisième « jambes ». Alla en a sous le pied, et dans la tête, à ce jour, elle est devenue le visage ukrainien le plus reconnu en France, après le Président Zelensky et son épouse
Olena ZelenskaMobilisée sur plusieurs fronts, on se demande comment elle affronte la situation moralement, « Je m’applique les méthodes que j’ai développé en tant que coach en intelligence comportementale ». Elle répond à la gestion du stress en vivant le moment présent. Au point d’avoir développé cette rare capacité à travailler où qu’elle soit et dans n’importe quelle situation. Une approche très saine qui lui permet de garder l’équilibre entre le corps et l’esprit. « La peur n’est pas constructive d’autant qu’il faut penser le futur. Gérer la
L’un des groupes électrogènes a été donné à la communauté monastique d’Univ, près de Lviv, bien connu des Lyonnais de l’Action Lyonnaise pour l’Ukraine qui ont contribué à la restauration de ce monastère au début des années 90.
reconstruction ». De sa vie privée, elle va comme pour le reste à l’essentiel, « J’ai un ami proche à Lyon qui, depuis 15 ans, est mon vrai mon soutien ». Alla Poédie est un modèle de discrétion, de résilience ; résistante forcenée engagée depuis l’étranger, elle transmet à la France les informations en provenance du pays ; déclenche assistance humanitaire, s’engage dans la défense des valeurs, envisage un futur meilleur. Avant de l’interviewer, les témoignages décrivaient une autre personne, jolie, arriviste...
« LA BLONDE » SE REBIFFE ET TIENT TÊTE AUX GÉNÉRAUX
Sur les plateaux TV, elle s’est analysée perçue au début comme une blonde parmi les autres des pays de l’Est. Elle se révèle, combattante, maitrisée, discrète d’une rare intelligence. Même si son analyse, sur la suite des événements est assez dramatique, somme toute correspondant à une forme de paralysie
En parallèle de ses prestations télévisées, elle s’investit pour les Ukrainiens accueillis à Rillieux-la-Pape en mobilisant ses réseaux lyonnais
de la géopolitique mondiale, elle croit dur comme fer en la victoire ukrainienne. « Nous pourrions gagner cette guerre plus vite si nous disposions des armes nécessaires. J’adresse toute ma reconnaissance à l’Occident pour l’aide, l’assistance, la présence. Le cœur du problème reste Poutine. Quelle Russie après lui ? C’est la question et la crainte des USA ». En l’absence d’opposition, de médias plongés dans l’obscurité et quand la corruption fait loi. En face, Volodymir Zélensky, le président révélateur de l’identité ukrainienne que l’Occident toujours ignorant présentait comme acteur fantoche pour découvrir un résistant de premier ordre. Selon Alla, « audelà du comédien et de l’homme d’affaires réussi, il fait preuve de force et d’intelligence. Il change le monde, il a installé un autre style de relations internationales. Il ne va pas enfiler un costume cravate pour mobiliser. Nous sommes en guerre et l’Ukraine a la chance d’avoir à sa tête une intelligence très fine appuyée à l’arrière du général Zaloujny, le Chef d’Etatmajor de l’armée ukrainienne ».
Absolument fascinante, la relation nouée grâce à Alla, créatrice de liens indéfectibles entre la France et l’Ukraine.
JOSEPH PIANZOLA JOJO LES ANNÉES FOLLES
Le décès, fin novembre, de Joseph Pianzola, figure incontournable des quais de Saône a bouleversé le petit monde de la nuit lyonnaise. Agé de 76 ans, Jojo s’est éteint après avoir lutté pendant 6 semaines contre la maladie dans un hôpital lyonnais. Flash-back sur son parcours à l’âge d’or de la fête.
Au début des années 50, Lyon est surtout renommé pour son brouillard et ses soyeux du quartier d’Ainay qui fréquentent le Café Neuf et le Bar américain. Tout éclate dans les années 1970, époque à laquelle la nuit lyonnaise est passée du noir et blanc à la couleur grâce à de nouveaux établissements et des jeunes gens intrépides comme Joseph Pianzola surnommé Jojo. Situés dans le Vieux Lyon, Le Pique-Assiette, propriété de Roger Rambosson (où Jojo démarra comme plongeur à 16 ans), Le Pub et Le Kobdo (fréquentés par le juge Renaud) ont lancé ce mouvement...
UN PRÉCURSEUR TOUJOURS EN MOUVEMENT
Jojo saisit la balle au bond en ouvrant sur le quai Romain Rolland, ce qui restera sans doute comme le premier restaurant festif de Lyon, baptisé Le 21 où l’on servait jusqu’à deux heures du matin. Il revend le resto à John(1) en 1980 avant d’enchaîner avec Le Chantaco puis les Années folles qui font le plein avec tous ceux désirant participer à la fête ! Galvanisé par sa formidable réussite, Jojo reprend la Brasserie de l’Etoile (avec Max), lance le
Café de la Mairie (44, quai Pierre Scize, revendu à Philippe) tenu par sa jolie femme Martine(2) puis par sa sœur Jacqueline (lors de sa séparation avec Martine), Le Petit Zinc (tenu par Laurent) ; le Colonial Café (quai Saint Antoine, avec Daniel Perrache)... Son dernier magnifique coup de poker gagnant
SA MARQUE DE FABRIQUE : DES ÉTABLISSEMENTS DÉCORÉS AVEC GOÛT ET TOUJOURS UNE TOUCHE D’EXCENTRICITÉ
se nomme le Pago Pago (avec Gilles) : un immense bar tropical avec palmiers et sable fin, situé quai Pierre Scize comme dans la forêt tropicale attirant tous les noctambules de l’époque : c’était chez lui que se tenait la troisième mi-temps des matchs de l’ASVEL d’avant l’Astroballe.
Chineur passionné, Jojo partait au marché aux Puces à 6h du matin, après avoir fermé ses établissements pour déchiner des pin-up dont il possédait une impressionnante collection. Blagueur invétéré, il avait un sens inné de l’amitié. Au début des années 2000, il décide de confier ses affaires à ses collaborateurs et s’installe définitivement en Thaïlande à Patong sur l’ile ensoleillée de Phuket où l’eau est toute l’année à 30 degrés. Papa de deux enfants Billytis et Dylan et 4 fois grandpère, sans oublier sa sœur Jacqueline, Jojo revenait une fois par an en terre lyonnaise pour partager comme à chaque fois de magnifique moment avec sa famille et ses ami(e)s, et c’est ici qu’il a quitté la scène.
JOSEPH PIANZOLA UN “PERSONNAGE UNIQUE” raconté par ses amis
Deux mois qu’il les a abandonnés, sans farce, avec pour seul motif d’enjouement, la perspective de voir ses amis se retrouver à cet instant, à la table de son inconditionnel Café de la Mairie (quai Pierre Scize à Lyon 5).
L’ancien roi des Années Folles semble avoir veillé à laisser ses proches dans la joie et l’allégresse.
Il n’est pas question de pleurer, mais de rire. Encore. Résultat, voilà sa bande de toujours, prête à remonter le temps, à échanger souvenirs et clichés pour n’évoquer que les bons moments et s’accorder sur les mêmes points : il n’y en avait pas deux comme Jojo. Un personnage festif, toujours prompt à taquiner les autres.
BILLY « C’ÉTAIT LE MEILLEUR DES PAPAS »
« J’ai le souvenir d’un papa toujours joyeux, toujours là pour nous. C’est mon idole, un papa exceptionnel, un super papi. On disait souvent ‘‘c’est la fille de Jojo’’ et j’étais très fière. Cette dernière année passée en France nous a rapprochés et permis de partager plein de bons moments ensemble. Je lui dis Merci pour tout ! »
SA SŒUR JACQUELINE « IL ÉTAIT TOUJOURS LÀ POUR ME PROTÉGER »
DYLAN « ADMIRATION ET RESPECT »
« C’était un papa et un papi respecté et aimé. Je garde en mémoire sa joie de vivre et son sourire toujours présent au coin de ses lèvres. Je ne peux être qu’admiratif de ce qu’il a pu entreprendre durant sa vie. Un Grand Merci pour tout ce que tu m’as apporté et appris. »
« Je n’arrive pas à croire que je ne le reverrai plus. Il était toujours là pour me protéger. Puis c’était un bon vivant. C’est lui qui m’a appris le métier, que ce soit au 21 ou au Café de la Mairie. Aujourd’hui, ça me travaille énormément. J’en ai pour un moment ».
ENZO VALLUCCI (Flamenco Rock) « C’ÉTAIT UN MENEUR ! »
« Je l’ai connu au Pique Assiette, rue de la Baleine, où il était employé. Il avait bien accroché, avec mon beau-frère Jeannot. Puis avec moi. Je me souviens de tous ces dimanches soir, passés aux Années Folles. On y organisait des soirées costumées. C’étaient les premiers repas spectacles de Lyon. Jojo, il a tout fait sur les quais. C’était un meneur ! »
NATHALIE ET PHILIPPE “LE GORET”
(Café de la Mairie)
« NOUS RETENONS SA JOIE
DE VIVRE »
« Il était toujours au taquet. Nous retenons de lui sa joie de vivre et son esprit de fête. Il aimait rire. A Saint-Tropez, au cours d’une soirée tous ensemble, on a dansé la Macarena pour la première fois. Ce fut une soirée inoubliable. Avec lui, tu t’endormais sur la plage, il te repeignait le visage. C’était quelqu’un de taquin ».
JOËL « C’ÉTAIT VRAIMENT UN BON MEC. IL VA ME MANQUER »
MARC JEAN (ancien speaker de l’OL) « JOJO M’A TOUT FAIT DÉCOUVRIR »
« Je l’ai rencontré alors que je débutais dans la nuit. C’était au Quai Fleuri, où j’ai découvert toute la bande des quais. Cette bande m’a tout fait découvrir. C’était un autre monde. Moi, je commençais, j’étais jeune et j’étais leur petit protégé. Après, il me l’a dit à plusieurs reprises, son seul regret, c’est de n’avoir jamais pu monter un restaurant au concept original, où il faisait manger sur des cercueils ou dans des crabes. C’était ça Jojo ! »
« Jusqu’au bout, tous les jours, il m’envoyait des conneries par messagerie. Mais c’était vraiment un ami. Quand il rentrait de Thaïlande, j’étais le premier qu’il appelait pour aller manger un morceau. J’étais midi et soir avec lui. J’ai passé de vraies belles années, parce que depuis que je le connais, il a toujours été le même. Il n’a jamais changé. Il était toujours prêt à faire des blagues. Il avait rempli une Aston Martin de feuilles, mis des orties sur les essuie-glaces d’une voiture. Mieux, à l’époque des Années Folles, il était arrivé, un soir, déguisé en clochard. Les videurs n’avaient pas voulu le laisser rentrer dans son propre établissement (rires) ! »
Gilles Ghariani (Pago Pago), Jean-Pierre Gillin (Les Années Folles), Jojo Pianzola (Café de la Mairie).
Accroupis : Olivier Defour et Henri Parnet (Chabert)
ROBERT SABBADINI
(Hôtel de Paris)
« C’ÉTAIT CELUI QUI FAISAIT LE PLUS DE CONNERIES »
« C’est le plus gros merdier qui puisse exister (rires). Celui qui faisait le plus de conneries. Mais on l’aimait pour ça. Je me souviens, à un concours de coinche, il avait changé tous les lots. En 1986, toute sa bande avait muré la porte d’entrée de mon restaurant « Chez le Gros ». Jojo devait être dans le coup ».
PAUL OFFROY
« Je le connais depuis 50 ans. Je me souviens à l’époque, je vendais des boites de foie gras. Il s’amusait à me les voler et mon fils de 3 ans lui courait après dans la rue en criant ‘‘au voleur’’ ! Il était comme ça, il fallait toujours qu’il joue. Là-dessus, il était inépuisable. C’était un gros farceur. Il m’a tout fait. Un jour, il avait mis des photos pornos à la place de mon menu, je ne comprenais pas, tous les clients étaient morts de rire. Mais à côté de cela, c’est un mec qui a innové. Il était brillant et surtout, il avait un cœur énorme ».
BRUNO (ami de Thaïlande)
« TOUJOURS PRÉSENT
JEANNOT PLAZA (Le 42)
« C’ÉTAIT MON ACOLYTE »
« En 1978, je reprends l’Aquarius. Lui avait le 21. On s’est tout de suite lié d’amitié. Je suis le témoin de son mariage en 1980, le parrain de son fils, Dylan. C’était mon acolyte ! On avait la même façon de voir les choses. C’était un super mec. Avec lui, on ne s’ennuyait jamais. Un soir, on avait découpé les gonzesses du magazine Playboy et on les avait collées sur la façade du Café du Marché en écrivant ‘‘ouverture prochaine d’un Sex-Shop’’. Le lendemain, sur le marché, tout le monde en parlait ! »
GÉRARD VANNIER
(Le Panier à salades)
« C’ÉTAIT UN PRODIGE »
« Moi, j’aimais bien l’appeler Joseph, alors que tout le monde l’appelait Jojo. Avec lui, le mot qui revient, c’est “unique”. Il était imprévisible. Il ne se prenait jamais au sérieux. Et pourtant, Joseph, c’était un prodige ! Il avait toujours un coup d’avance sur tout le monde. Il savait s’associer ».
POUR TOUT LE MONDE »
« Jojo, tu es mon ami depuis plus de 20 ans. Tu me manques ainsi qu’à tous tes amis de Thaïlande. Tu étais une personne adorable avec tout le monde, toujours prêt à rendre service. On ne t’oubliera jamais. Tu resteras gravé dans mon cœur à vie. On se reverra « la haut » et on recommencera à faire la fête. Tous tes ami(e)s de Thaïlande t’embrassent très fort. »
JOJO SES ÉTABLISSEMENTS FÉTICHES
Textes : Christian Mure (Guide Lyon Gourmand)Le 21 EN MODE GASTRO FESTIF
Passer de la plonge du Pique Assiette, rue de la Baleine, à patron d’un resto de nuit à la mode fut l’exploit réalisé par Jojo au 21, quai Romain Rolland... On y voyait le juge Renaud surnommé le « shérif » déambuler avec son style de gentleman des colonies britanniques ! Servant jusqu’à 2 heures du matin salades lyonnaises, jambon à la crème, entrecôtes au roquefort... Jojo faisait le bonheur de tous ceux qui voulaient rentrer dans la fête qui se prolongeait au Pub, rue de la Baleine, pour finir au Kobdo qui était la boite de folie de la grande époque de Saint Jean dans les années 70... En 1980, Jojo revend Le 21 à John qui poursuit dans l’esprit du créateur.
Le Pago Pago
UNE FORÊT TROPICALE SUR LES QUAIS DE SAÔNE
Le ton avait été donné dès le jour de l’inauguration du Pago Pago par Henri Parnet (Le Chantaco) et Philippe Gamel venus en maillots de bain avec leurs serviettes et chaises longues... Jacques Le Brun avait déjà lancé le bar tropical Le Moana (20, quai Pierre Scize) mais là nous passions dans une tout autre dimension avec le Pago Pago qui allait devenir l’adresse incontournable de la nuit lyonnaise sous la dynamique impulsion de Jojo et Gilles Ghariani... Sable fin au bord de points d’eau pour abreuver les panthères dans une forêt tropicale digne du chef d’œuvre de Francis Ford Coppola : « Apocalypse Now » à tel point qu’un client venu avec son singe sur l’épaule avait mis plus de deux heures à le retrouver dans cette véritable jungle. Les rescapés de la jungle urbaine avaient trouvé au Pago Pago leur nouvelle adresse de folie... sur les musiques syncopées de Susie Q et de « Paint it Black » des Rolling Stones. À la fin de l’aventure, Guy Lai et Christiane prennent le relais avec le Quai Ouest.
Au p’tit zinc UN DÉCOR DE PUB
Ouvert depuis à peine trois mois, au 56 quai Pierre-Scize, le restaurant « Au p’tit zinc » s’est déjà constitué un joli fond de clientèle. Ce n’est pas étonnant car, tout d’abord, le décor est un exemple de réussite. Les murs et le plafond ont la chaleur des vieilles boiseries patinées que les vieilles lampes mettent magnifiquement en valeur. Une nouvelle fois, le célèbre « Jojo » Pianzola a réussi le tour de force de créer une atmosphère joyeuse et conviviale. Ce collectionneur né a, cette fois, réuni affiches et objets de « Pub » dont certains sont aujourd’hui introuvables. Boîtes anciennes, petits personnages insolites, dessins publicitaires... souvenir, souvenir : c’est sympa et attractif. Et puis, « Jojo » poursuit, côté cuisine, la tradition bien recommandable de faire simple et bon. En entrée (autour de 40 francs) les salades sont copieuses et attirantes : salades d’épinards aux foies de volailles, salade fermière, salade aux gésiers confits, mais on peut aussi choisir les œufs pochés en meurette (35 francs), l’omelette au saumon fumé (42 francs). Les recettes que cuisine Denis Buisson respirent la fraîcheur dans une présentation harmonieuse. Sans crainte, on appréciera ce plat tout simple qu’est la pintade aux choux (52 francs), le lapin à la motarde (55 francs), le pigeon à la bordelaise (68 francs), le magret de canard (68 francs). Avec une note toute particulière pour un plat amusant : la bouillabaisse de volailles avec croutons et rouilles (65 francs). Dans ce lieu qui respire la franche convivialité, les pots lyonnais à des prix concurrentiels se remplissent et se vident au rythme des conversations. À noter qu’« Au p’tit zinc » est ouvert sept jours sur sept mais le soir uniquement, et Francis en salle n’a pas peur d’accepter les clients tardifs. Une excellente adresse pour l’après-spectacle (désormais tenue
par Laurent Merle) ! Gérald Prévost Article paru dans Lyon Matin - Dimanche 2 février 1992QUAND LE QUAI PIERRE-SCIZE ÉTAIT L’ÉPICENTRE DE LA FÊTE
Les moins de 30 ans ont du mal à s’imaginer que, pendant une vingtaine d’années, le premier pôle festif de notre capitale se situait sur les quais de Saône : quai Romain Rolland et surtout quai Pierre Scize, avec une quinzaine d’établissements très courus tenus par des personnages hauts en couleurs comme Jojo, Jeannot, John, Guy, Max... Au début des années 2000, les aménagements de la voirie décidés par Gégé portent un coup fatal aux fêtards qui ne peuvent plus se garer. La fête déménage alors aux Brotteaux, avant de migrer vers la Confluence dès 2010. Le Guide de la Nuit édité par Lyon Poche en 1996 nous plonge dans la folle ambiance de cette époque encore bénie. MP
ENTRE TRADITION ET ÉVOLUTION SEREINE
Les quais de Saône, Quai Pierre-Scize en tête, continuent d’attirer une foule de fêtards infatigables. Et conservent de fait leur statut de pôle incontournable de la nuit lyonnaise. Sur la rive ouest de la Saône, se tient depuis des lustres déjà, la zone d’établissements nocturnes la plus dense de la ville : le quai Pierre-Scize. Certains n’y vont jamais, parfois par principe, parfois par goût. D’autres ne vont que là, par tradition, par habitude, fidélité... tous croient connaître ce quai bourré de pubs, de boîtes, de restos noctambules... Pourtant au statisme apparent de ce fief de la nuit lyonnaise, se substituent de plus en plus de valeurs nocturnes insoupçonnées. Contre toute attente, ces quais — grossièrement catalogués « Porsche diesel en double-file et warning avec blondasse et Weston livrés en série » — savent aujourd’hui se faire novateurs, cosmopolites, glamours ou franchement déconneurs. Le fêtard moyen s’est longtemps fait jeter comme un malpropre de toutes les portes auxquelles il se risquait à sonner, il peut aujourd’hui partir confiant à l’assaut du quai Pierre-Scize, sous réserve toutefois d’avoir une bonne dose d’énergie, d’esprit festif et de sociabilité (respecter un lieu nocturne, c’est aussi accepter de jouer le jeu : un look sympathique, une conduite amicale...). État des lieux.
De toutes les couleurs... Tavernes, pubs, clubs, restos dansants et karaokés... les accros de la nuit traditionnelle trouvent toujours leur compte de plaisirs nocturnes entre la place Gerson et le quai Chauveau. Une variété d’établissements qui s’organise néanmoins autour d’une répartition plus ou moins thématique. Constat, la première partie des quais de Saône, à partir de Saint-Paul, concentre essentiellement les établissements à vocation de spectacle, pubs et restos dansants. La Vie d’Artiste ou le Cupid’s Pub, le Tapas Club (Karaoké)... Puis on tombe sur le pub L’Iguaçu, le récent Pirate... Et retour à la case resto : à la carte, du cosmopolitisme (spécialités grecques au sirtaki, camerounaises
à la Roche...), du dansant (Papagayo, Taka... et nombre d’établissements aux attributs variés : Le Savagnin, La Boucherie, La Cannelle ou Le Pierscize. Changement d’horizon au niveau du Ness, nouveauté du quai Pierre-Scize, tendance bar à mezze. La seconde partie du quai rassemble les lieux plus « nocturnes », boîtes, pubs et clubs. Le Tropez (ex Aquatic), le pub Hot Road, le Quai Ouest, le Haute Tension, et bien sûr le Flamenco Rock, entrés dans les habitudes festives de nombre de Lyonnais depuis belle lurette. Les fumeurs pris au dépourvu profiteront d’une virée dans le coin pour se réapprovisionner en fumigènes
au Raid Café. Le reste des enseignes se partage entre restos et pubs, au sens large du terme. Dans la première catégorie, on signalera Au P’tit Zinc, Têtedoie, La Mairie (qui n’y est jamais allé ?) ou La Conciergerie. Entre table et fête : l’incontournable 42 ou le FBI café Côté pubs, une seule nouveauté, L’Estanco, mais également La Bodega ou un bar tropical, Le Moana. De toutes les couleurs, donc, et pour toutes les envies.
Lyon Poche, le Guide de la Nuit 1996/97
Nos remerciements à Patrick Deschamps
Les Cuisines Bernollin
invitent Antonio Salvati
Un être vous manque et presque tout est dépeuplé. Le cuisiniste Arnaud Bernollin l’aura appris à ses dépens, alors qu’un rassemblement gustatif dans ses locaux lyonnais, devait permettre de célébrer ce nouveau millésime 2023, comme il se doit. Hélas pour lui, mais fort heureusement pour ses invités, la gastronomie tient pour elle, la force de réunir et d’exalter ces rendezvous. À plus forte raison, lorsque le marbre de la table s’habille de somptueuses assiettes et des mets préparés par l’équipe du Boscolo Lyon Hôtel et Spa.
Si bien qu’à la première bouchée d’un incroyable tartare de bœuf charolais à la truffe, cuisiné par le chef Antonio Salvati et Soukaina Shaitit, la troupe d’invités ne put s’empêcher de partager une pensée émue pour leur hôte. Indubitablement, tant cette mise en bouche lança les hostilités de manière
exquise. Mais ce ne fut là qu’un aperçu. Une infime partie de la carte proposée au restaurant Angelo du cinq étoiles lyonnais. Un plat « falto con amore » (fait avec amour en italien, ndlr) dont la touche de douceur ne manqua pas d’être relevée. Et pourtant, à en juger les truffes noires, laissées à la vue de tous, un tel met n’était en fait, qu’une introduction. Une première foulée vers l’Italie, les terres transalpines étant la source d’inspiration du chef du jour, adjoint du réputé Michele Tarantino. Alors comme Rome en son époque, un tel déjeuner ne put s’ériger en une seule fois. L’entrée digérée au bénéfice des bulles de la gamme RSRV servie par Laure Pinault (Pernod Ricard), la construction du repas bascula sur un nouveau délice : des pappardelle fraîches à la crème de truffe, soupoudrées de Parmigiano Reggiano de 34 mois d’affinage. De quoi faire fondre
Richard Devret (Richard Drevet Automobile), Sophia Jeannot (Lyon People), le chef Antonio Salvati (Hôtel Boscolo - Angelo), Yohan Mus (Cuisines Bernollin), Soukaina Shaitit (Hôtel BoscoloAngelo), Nicolas Winckler (Lyon People) et Laure Pinault (Pernod Ricard)
les invités, le concessionnaire automobile, Richard Devret, en tête, pourtant embarqué jusqu’alors, sur la thématique de la remise en forme. Celleci attendra finalement quelques jours. Car sur le chemin de cette escapade transalpine, les cuisiniers avaient prévu d’autres surprises. À commencer par ce pré-dessert, servi sous la forme d’un panettone arrosé d’une crème anglaise citronnée.
Tutto è bene ! Encore fallait-il garder une place pour le clou du spectacle, la dégustation du dessert de la maison : un envoûtant tiramisu. « C’est magique comme repas », se livrera ainsi Laure Pinault, dans une pensée largement partagée. Sur ce point, ce n’est pas Yohan Mus, appelé au pied levé pour remplacer Arnaud Bernollin, qui nous contredira ! Remerciements à Roberto Boscolo
Au Menu
Hôtel Boscolo
Restaurant Angelo
Restaurant
BIANCA
Emmanuel Faucon
LINGUINE ALLE VONGOLE
1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 78 41 68 10
Lun-dim 12h-14h Lun-jeu 19h30-22h. Ven-sam 19h30-22h30 www.bianca.rest Bianca
LE SELCIUS
Benjamin Lavorel et Sylvain Auclair
BRUNCH LE DIMANCHE - espaces et salons privés 43, quai Rambaud - Lyon 2e
T 04 78 92 87 87
Restaurant
Restaurant
BRASSERIE DES BROTTEAUX
Emmanuel Faucon
Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau 1, place Jules Ferry - Lyon 6e
T 04 72 74 03 98
Mar-ven midi et soir. Samedi soir. Dim midi (brunch) www.selciusrestaurant.fr
TOP 20 DES ADRESSES
LE PLATO
Frédéric Therriaud cuisine créative, faite maison avec des produits de marché 1, rue Villeneuve - Lyon 4e
T 04 72 00 01 30
Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux
Restaurant BAR lounge
ASPERR MOLUT FUGITATQUIS UPTATE NON PORENES EQUAT
LES OLIVIERS
Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon
Gourmandes 2023
Julien Ducoté
Restaurant Bistronomique aux nobles produits Golden Tulip - 145 Chemin de Paisy - Limonest T 04 87 74 10 10
Du lundi au vendredi : 12h-21h30 https://lyon-ouest.goldentulip.com/fr-fr/hotel-restaurants/
Restaurant
Restaurant
Odipsum est plam ipiet re, serati ommolorupta sum comnienimus apero beatatur molo mos eat maiorunti inctas escillorum ius, sitatur, et facitat. Dunt. Igent moditation plaborem repeditisit quia dolenis alistori ut rendicto dollatum reribus at velliquam, sunt quiaeptaqui to tet am.
Restaurant
LES GARÇONS BOUCHERS
33 CITÉ
LE PRÉSIDENT
Nicolas Miege, Catherine
David Mollard Steakhouse - Maître restaurateur Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 72 40 08 59
Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com
restaurant
MAMA CHOW
Sylvie Huynh
Cuisine créative inspirée du continent asiatique 111, rue Duguesclin - Lyon 6e
T 04 37 72 94 57
Du mardi au samedi : 12h-14h30 et 19h-23h www.mamachow.fr
Frédéric Berthod cuisine de saison / produits du marché 33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45
Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite
Restaurant Bar avec Rooftop
RN BEER
Philippe Gauvreau
Cuisine de saison et bières artisanales - parking 240 places 100, route de Paris - Charbonnières-les-Bains
T 04 28 70 45 88
Ouvert 7/7 au déjeuner, goûter, apéritif et dîner www.rnbeer.com RN Beer
Christophe Marguin cuisine du marché
11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e
T 04 78 94 51 17
Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h
www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident
Restaurant
L’ ACACIA
Alexandre Bonnefait (Chef)
cuisine traditionnelle DE SAISON
70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e
T 04 78 17 53 53
Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon
Restaurant
DOLCE by Sicilians
Vito et Paola Morreale
CUISINE sicilienne
44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e
T 04 78 52 22 29
Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30
www.bysicilians.com dolcebysicilians
LES VOILES DU GRAND LARGE
Julian Orduña (Chef toqué)
CUISINE CREATIVE AU BORD DE L’EAU 81, rue Victor Hugo - Meyzieu
T 04 78 31 42 16
Ouvert du lundi au dimanche midi www.lesvoilesdugrandlarge.com Lesvoilesdugrandlarge69
Restaurant
NANO
Jeremy Viale Champion du Monde de Pizza 2019
belle brasserie italienne
14-16, rue de la Navigation - Lyon 9e
T 04 74 01 75 67
ouvert 7/7 midis et soirs www.trattorianano.com Nano Trattoria Lyon
Restaurant italien
ANGELO
Michele Tarantino
Cuisine de tradition italienne
Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e
T 04 87 25 72 10
Ouvert 7/7 7h-15h brunch - 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant
Restaurant - BAR
LE CAFÉ DU MARCHÉ
Bénédicte
Cuisine du Marché au fil des saisons
25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e
T 04 26 28 12 46
Ouvert du mardi au dimanche dès 7:00 du matin www.lecafedumarchelyon.fr Le Café du Marché
LE THÉODORE
Marco Chopin
brasserie traditionnelle
34, cours Franklin Roosevelt - Lyon 6e
T 04 78 24 08 52
Lun-sam : midi et soir 12h-14h30 et 19h-22h45
Le Théodore
Restaurant
LA TABLE DE CHONCHON
Tomas Parisini
cuisine bistronomique et familiale, franco-italienne
Place de Poype - Montanay
T 09 73 50 18 50
Lun-ven : 7h-15h - Mer-ven 18h-1h - Dim : 8h-15h www.la-table-de-chonchon.fr Latabledechonchon
BAR - Restaurant
www.eos-conseil.com 04 72 40 40 40
bouchons
LE CÈPE
Claude Barbet
Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale
4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles
T 04 72 41 01 06
Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles
restaurant
LA ROTONDE
Jean-François Malle (Chef)
Mets délicats alliant terroir et touche marine
3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains
T 04 78 87 79 79
CELEST
Benoît Charvet (Chef)
Restaurant gastronomique & Panoramique (32ème étage)
Tour Part Dieu - 129, rue Servient - Lyon 3e
T 04 78 63 55 46
Ouvert du mardi au samedi inclus - Service du dîner www.celest-bar-restaurant.fr Radisson Blu Lyon
Ouvert mar-ven : midi et soir - Sam : soir - Dim : brunch www.pavillon-rotonde.com
larotondelyonvert
Restaurant – ecailler
CHEZ ANTONIN
Eric Giraud
restaurant de Fruits de mer & écailler
Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e
T 04 87 37 10 99
Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30
www.chez-antonin.fr
Brasserie
L’ AFFAIRE DU 6
Albert Dray et Raphaël Noblet
Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir) 63, cours Vitton - Lyon 6e
T 04 78 89 49 24
Tous les jours de 07h à 01h du matin (sauf le dimanche)
Megève LOIN
DU SKI, EXPLOREZ DES PISTES
D’ACTIVITÉS INSOUPÇONNÉES
Avec ou sans poudreuse, Megève conserve un charme incontestable. Une attirance justifiée par la mise en place de nombreuses occupations hors-ski, parmi lesquelles figurent des activités insolites à explorer.
Puisqu’il a été convenu un temps d’occuper nos journées autrement que par le ski, surfer sur le net permit d’accomplir bien des découvertes. Comme cette phrase faisant dire que « dans la grâce des flocons danse l’imagination ». Et tant pis si Megève eut, un temps, du mal à observer ces fins cristaux, la station haut-savoyarde n’aura jamais manqué d’inspirations pour animer ses rues. Ses pistes aussi, bien que les dernières giboulées aient permis de relancer l’activité. À ce jeu, le Palais fait évidemment office de destination
privilégiée. Pour autant, Megève cultive, en parallèle, une ribambelle d’activités inattendues, mais néanmoins passionnantes. Parmi elles, revient régulièrement l’idée d’explorer les sentiers raquettes aux pieds. La destination ? Des lieux insoupçonnés !
Car si la possibilité de partager un instant « hors du temps », relève de la pensée à approfondir, Megève ne saurait trop conseiller de se laisser border par la nature, de façon à ce que celle-ci ouvre la voie à
l’hospitalité rustique d’un véritable igloo. Un cadre dépaysant pour qui veut l’entendre, à l’intérieur duquel touristes, team buildings et autres aventuriers, pourront s’adonner à des apéritifs un peu spéciaux. Des « apérigloo » bien mérités, pour lesquels les prestataires proposent par moment, d’apporter une touche de complexité, en ouvrant aux participants, la possibilité de bâtir leur propre demeure en blocs de neige. Ou mieux, d’en prendre possession pour une nuit passée à la bougie.
MEGÈVE REGORGE D’ACTIVITÉS ATYPIQUES
« La construction d’igloos est une superbe activité d’équipe qui peut se vivre entre collègues ou en famille », conseille ainsi Aperigloo Megève, quand les plus frileux pourront se contenter de traverser les alpages enneigés pour rejoindre de plus conventionnels tipis canadiens, kotas finlandais et autres yourtes locales. Reste tout de même à retrouver, passé un temps, le chemin d’une vie normale. De reprendre bâtons et raquettes pour tourner le dos au Mont Blanc et regagner Megève. Sur le chemin, la perspective de découvrir d’autres surprises n’est pas à éluder, à l’image de ces
chats géants rencontrés actuellement dans les ruelles de la station (voir photo ci-dessus). Des « sculptures monumentales de l’artiste Patrick Villas », qu’il convient de chasser jusqu’au 8 mai prochain.
Et si ces... grandes bêtes, tiennent pour elles, cette force unique d’attirer la sympathie des passants, d’autres pourront pousser le plaisir d’un séjour par la découverte d’activités supplémentaires. On pense alors à la Giant Swing, cette balançoire géante prête à « envoyer en l’air » ses occupants à plus de 16 mètres de haut. Mais aussi au curling, ce bowling sur glace, que le public peut essayer sur la piste du Palais des Sports. Un sport méconnu et original. Comme Megève en somme. Après tout, « ce qui te rend différent, te rend unique » !
L’ALPE D’HUEZ
ET SA FOLIE DOUCE EN DÉLIRE !
La team de Lyon People était invitée à faire une tournée avec l’équipe régional de Pernod-Ricard France pendant le festival international du Film de comédie. L’occasion de déguster une coupe de champagne Mumm dans le restaurant le plus festif des pistes de l’Alpe ! Neige fraiche, froid glacial, l’hiver était enfin au rendez-vous. Texte
Accueilli par Florian (Responsable des VIP de la Folie Douce de l’Alpe) pour un déjeuner en compagnie de Margaux Montel (Propriétaire des Folies Douces de Megève et de L’Alpe d’Huez), de Vincent Verger (Directeur de la Folie Douce de l’Alpe), Mathieu Moreau (Manager des ventes Alpes Pernod-Ricard), Margaux Blanc (Responsable commerciale Pernod-Ricard) et Caroline Grotowski (Brand Manager Pernod-Ricard France) avec en « Guest star » les chevaliers aux grands cœurs échappés du Zoo bar, Thomas et Mawrick qui nous ont transporté dans leur Tiguan dernier cri sous des chutes de neige mémorable ! Une mention spéciale pour la Moma et son propriétaire Arno, le nouveau lieu branché et festif pour diner et danser avec un DJ et déguster des Sushi affalé dans un luxueux canapé. Sans oublier, notre fin de soirée à la Villa Schweppes où nous croiserons Karine Viard la présidente du festival un verre à la main. L’Alpe d’Huez confirme donc son statut de n°1 des stations « people » en Isère et se « Courchevelise »... avec une clientèle de plus en plus internationale.
Télésiège Marmotte, Le Plat des Marmotte - 38750 Huez Tél. 04 76 80 32 36
PORSCHE LYON À MÉRIBEL
Les 7 et 8 janvier, le Comité Porsche proposait à ses adhérents de venir découvrir le Porsche Taycan électrique à Méribel sur le domaine des Trois Vallées.
Texte et photos : Nicolas (Alpes People)
Pour l’occasion, le véhicule était exposé dans une box sur les pistes, la marque allemande ayant choisi l’une des plus belles stations françaises pour mettre en avant le futur de l’auto sportive.
Après avoir dévalé les pistes avec notre moniteur d’un jour, Jean-Rodolphe Guigonnet, directeur de Porsche Lyon, son équipe va nous transférer en ratrack jusqu’au Rok, le fameux restaurant d’altitude de Thierry Granger au premier tronçon de Pas du Lac.
Feu d’artifice, défilé de dameuses, DJ dans un décors lunaire, les soirées du Rok sont inoubliables. Un weekend à mille à l’heure, convivial et rafraîchissant, idéal pour commencer l’année 2023 !
Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche Lyon) et Fabrice Wodey (Porsche Montélimar) Nicolas et Ariane (Alpes People) Porsche Taycan 100% électrique Restaurant Le Rok 23h au premier tronçon de Pas du Lac Jean-Rodolphe Guigonnet (Porsche Lyon) et Thierry Granger du RokLDLC ASVEL - BARCELONE
EUROLIGUE DE BASKET
Devant au score jusqu’à trois minutes du terme, LDLC ASVEL a finalement chuté face aux Espagnols du FC Barcelone (75-82). Une défaite rageuse pour les hommes de TJ Parker, tant ces derniers ne sont pas passés loin d’une nouvelle performance majuscule.
On le savait, le sport peut être cruel et se jouer des émotions. Si bien qu’en sa compagnie, passer du rire aux larmes peut s’accomplir en un rien de temps. En une poignée de secondes. En quelques possessions. Alors que le sablier figé au plafond de l’Astroballe aura longtemps égrainé le temps en faveur d’une victoire de l’ASVEL, la conclusion de l’histoire n’en fut que plus douloureuse. Ce ne fut pourtant pas faute d’essayer, d’avoir sonné la révolte, à l’image d’un 8-0 infligé à l’adversaire à l’entame du dernier quart. Hélas, les partenaires de Youssoupha Fall (23 pts, meilleur marqueur du match) ne surent conclure. Résultat, alors que les dernières banderilles longues distances ne parvinrent pas à trouver la cible, la foule comprit rapidement que les ultimes espérances s’étaient envolées. L’ASVEL y a cru, a aperçu les contours d’une victoire, mais celle-ci s’est échappée, laissant la Green Team ruminer cette défaite atténuée par la signature d’un partenariat officiel avec l’Entreprise du Futur.
LOU RUGBY - ASM CLERMONT LES TRIBUNES VIP
Le match aura été en sens unique en faveur des Lyonnais avec une défense conquérante et des fulgurances en attaque de toutes beautés. Sorti du collectif par sa prestation du jour, Josua Tusisova, replacé au centre pour l’occasion, a été de toutes les batailles sur le terrain emmenant son équipe, de très belle manière, à la victoire sur un score de 34 à 24, glanant au passage le bonus offensif. Les Lyonnais se replacent à la 7ème place à égalité de points avec Bordeaux et Bayonne. Les amoureux du rugby se sont déplacés en masse malgré le froid, dans une ambiance chaleureuse et animée (qui devient une référence en France). À noter, la présence de Stéphanie Pernod première viceprésidente de la Région aux côtés d’Olivier Ginon et de son fils Marc-Antoine. Un petit clin d’œil du côté des anciens joueurs des deux camps : Julien Bonnaire et son épouse Coralie ont créé l’année dernière l’association Handi Move & Fun qui œuvre pour que chaque enfant en situation de handicap puisse goûter aux joies du sport adapté tout en se rééduquant de manière ludique (contact@handimovefun.com).
Prochain rendez-vous à Gerland
LOU Rugby — Montpellier
Samedi 18 février 2023 à 17h
Les tribunes VIP OL — STRASBOURG EN PRÉSENCE DE JOHN TEXTOR, NOUVEAU PROPRIÉTAIRE DE L’OL
Pour son premier match en tant que propriétaire de l’Olympique Lyonnais, l’Américain John Textor a connu un baptême agité et pluvieux comme la météo.
En effet, après un début de match à son avantage, l’OL a été sanctionné par 2 buts strasbourgeois en l’espace de 3 minutes (29ème et 32ème) dont il ne se sera jamais totalement remis malgré un penalty marqué par Alexandre Lacazette pour réduire le score avant la mi-temps (1-2). Hélas, malgré de bonnes intentions dans le jeu (28 tirs dans le match), les hommes de Laurent Blanc ne reviendront jamais faute de réalisme.
Côté réceptif, la President Box recevait en guest-star le nouveau propriétaire du club John Textor accompagné d’un Jean-Michel Aulas bien reposé après ses vacances aux Maldives. François Turcas était de la partie tout comme le maire de Bron Jérémie Breaud félicité par André Soulier et Marc Fraysse pour son excellente prestation lors de sa cérémonie des vœux, ainsi qu’un Richard Anconina en mode discret.
Texte : Franck Girardet – Photos © Fabrice Schiff Le colonel Serge Delaigue et Jean-Yves Sécheresse, conseiller municipalLes 15 Évènements
QU’IL NE FALLAIT
PAS RATER !
C’est une première dans les annales des vœux des arrondissements. Le maire de Lyon en exercice a boycotté la cérémonie du 6ème organisée par Pascal Blache. Autres temps, autres mœurs. Avant le COVID, au cours de son marathon de janvier, Gérard Collomb n’hésitait pas à pointer le bout de son nez dans pas moins de 3 cérémonies au cours de la même soirée. Mais n’est pas Gégé qui veut. Echaudé par l’accueil glacial que lui ont réservé les habitants du 2ème lors des vœux du maire LR Pierre Oliver, Doucet a prétexté les vœux du monde économique pour zapper ceux du 6ème. Or de nombreux participants à cette cérémonie ont rallié la salle Victor Hugo dans les temps. Ils ont donc pu écouter le discours de Pascal Blache avant d’être bercé par le concert offert par l’Orchestre Symphonique de Lyon. La musique adoucit les mœurs, même politiques... MP
ÉLECTION MISS GRAND LYON PRÉSENTATION DES FINALISTES
Réunies dans l’ambiance feutrée du Café 203, les 14 finalistes au concours 2023 de Miss Grand Lyon ont pu prendre la mesure de l’aventure qui les attend. Une première mise en bouche, avant de basculer dans la préparation de l’élection, prévue le dimanche 26 mars prochain, à l’espace Albert Camus de Bron. Une sympathique référence aux origines de la tenante du titre, Charlotte MirallesDussert, au cours de laquelle les candidates pourront également livrer divers hommages. Toutes vêtues d’une chemise blanche, à défaut d’une robe de même couleur, les 14 concurrentes ont donc pris soin de se prêter au jeu. De commencer à charmer aussi, alors qu’une seule d’entre elles épousera l’écharpe tant convoitée, et synonyme de qualification à l’élection Miss Rhône. MC
VŒUX DE L’ASVEL
TONY PARKER ADEQUAT ACADEMY
À l’heure d’accueillir leurs partenaires pour célébrer la nouvelle année, Gaëtan Muller et Stéphane Morot-Sir en ont profité pour raviver les souvenirs heureux de la saison 2022. Championne de France en titre, LDLC ASVEL espère conserver son bien, tout en s’appuyant sur son académie, théâtre de la soirée. Trônant déjà en haut du panthéon des clubs français les plus titrés (tous sports confondus), l’ASVEL en sait quelque chose. Mais alors que 2023 doit permettre de tourner la page d’un 21e titre de champion de France, le club villeurbannais n’entend pas s’échapper. « Même si c’est difficile cette année, l’objectif est d’aller gagner le titre », a ainsi déclaré le coach, TJ Parker, à l’occasion de vœux orchestrés dans « l’antre de la formation », qu’est la Tony Parker Adequat Academy. MC
Vœux du MEDEF LE MESSAGE « D’OPTIMISME ET D’ESPOIR » DE GILLES COURTEIX
Devant de nombreux dirigeants et dans le cadre ambitieux du Groupama Stadium, le président du MEDEF Lyon Rhône a envoyé un discours encourageant, sans toutefois se « livrer à tout pronostic » sur cette nouvelle année.
En tant que propriétaire des lieux, « enfin plus à 100% maintenant », plaisanta-t-il, Jean-Michel Aulas va finir par demander la recette du succès de Gilles Courteix, alors que chaque déplacement du patron du MEDEF Lyon Rhône, au Groupama Stadium se solde par un succès et une affluence grandissante. Trois mois après avoir acquis à sa cause, près de 1500 personnes pour l’événement « ça match », 1200 personnes avaient ainsi noté ce nouveau rendez-vous au sein de l’enceinte lyonnaise. Parmi elles, de nombreux politiques de tous bords s’étaient joints à la fête, pour écouter l’organisation patronale promettre d’être « aux côtés des entreprises et de défendre leurs intérêts ».
(1,2 milliards d’euros, dont 1 milliard sur la seule Métropole de Lyon), le Président a saisi l’occasion pour rappeler la considération et la concertation étroites qui s’imposent entre le monde économique et le monde politique. Gilles Courteix préféra alors se tourner vers l’avenir et son objectif de « poursuivre le développement et l’attractivité du territoire », tout en gardant à l’idée, l’ambition « d’embarquer la jeunesse dans l’aventure de l’entreprise ». En somme, « un message empli d’optimisme et d’espoir », dont le contenu laissa entrevoir une année 2023 particulièrement chargée. Mais ô combien dynamique.
Qu’à cela ne tienne, le discours formulé par le président du MEDEF Lyon-Rhône, surfa, de fait, avec la sobriété, à la grande surprise de certains convives. Un message fort : en revenant sur le montant de la contribution fiscale nette annuelle des entreprises du Rhône
“DES AIDES QUELLE QUE SOIT L’ ACTIVITÉ ET SANS DIFFÉRENCE DE TAILLE”Jean-Michel Aulas, Laurent Fiard et Gilles Courteix Edouard Villotte (Total Energies) Gilles Courteix, président du MEDEF Lyon Rhône
FÊTE DE L’ENTREPRISE CPME DU RHÔNE LE BAPTÊME DU FEU DE FRANCK MORIZE
Plusieurs milliers d’entrepreneurs ont rallié la Halle Tony Garnier le 26 janvier pour la 18ème Fête de l’Entreprise.
L’occasion pour Franck Morize de présenter « avec son cœur » ses premiers vœux aux adhérents de la CPME du Rhône depuis son accession à la présidence.
« L’histoire de la CPME du Rhône s’écrit depuis plus de 30 ans grâce à ses adhérents ; et je suis très fier de vous représenter désormais en tant que Président. À l’origine de ce récit entrepreneurial, un homme, François Turcas, nous a montré la voie de la solidarité et de l’optimisme. De ce mentor exceptionnel, j’hérite d’un combat noble en
faveur de la cause patronale. Animé par les mêmes convictions et par une admiration inconditionnelle à votre égard, je me battrai sans relâche pour réhabiliter la PME, qui n’est pas une grande entreprise en modèle réduit. Défendre votre réalité sera donc ma priorité pour vous permettre de jouer pleinement votre rôle dans notre pays et sur notre territoire. »
> Prochain rendez-vous le 6 avril 2023 à « META.MORPH.OSE », l’événement qui accompagnera toutes les transformations des entreprises, pendant une journée, aux côtés de 250 décideurs.
Trophée de la TPE remis à Quentin de Mauroy (Tranquille Emile), par Éric Luc, directeur de la communication Fiducial
Trophée de l’industrie remis à Philippe Brabetz (Meta Yachts), par Benjamin Galet, directeur AURA Bourgogne Grandes Entreprises CIC
Justine Hutteau (Respire), marraine de la Fête de l’Entreprise
Trophée de la transmission d’entreprise remis à Charles et Romain Jouffre (Ateliers Jouffre), par Etienne Piquet-Gauthier, directeur de la Fondation Saint-Irénée
Trophée du Made In Auvergne Rhône-Alpes remis à Paul Megroian (Mecanhor), par Sophie Blachère, conseillère régionale AURA
Trophée de l’Entrepreneur de l’Année remis à Fen Mi, présidente Advantelec, par Constance Gruy, directrice générale déléguée MAIA
Trophée de la Start-Up remis à Julien Barthes (3 Deus Dynamics), par Victoria Minicillo, attachée de direction IDRAC Business School. À sa droite, Mostefa Abdou (By Moss Electric Vehicles)
Trophée de l’Impact Environnemental remis à Roger Garrivier (Manufacture Bois Paille), par Frédéric Sarrazin, directeur EDF Rhône-Alpes
Trophée du commerce et de l’Artisanat remis à Xavier et Grégory Laurent (Les Étains de Lyon), par Justine Hutteau, cofondatrice de la marque Respire
Trophée de l’Impact Sociétal remis à Brigitte Poveda (GIE Flavien GCAT), par Thomas Fontaine, directeur général Keolis
Trophée du Meilleur Espoir remis à Etienne Millerioux (VIE.GNE), par Florent de Bengy, directeur du développement Alptis
Trophée Coup de Cœur du Jury remis à Thibaut Barral (Bivouac Catering), par Franck Morize, président de la CPME du Rhône
VŒUX DE LA COMPAGNIE RÉGIONALE DES COMMISSAIRES AUX
COMPTES
PASSATION DE POUVOIR ENTRE
SYLVAIN BOCCON-GIBOD ET OLIVIER ARTHAUD
Après deux années à restreindre pareille cérémonie à une simple vidéo, la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Lyon-Riom (CRCC) a profité du cadre de l’Intercontinental pour formuler ses vœux pour 2023. L’occasion pour Sylvain Boccon-Gibod de transmettre le flambeau à Olivier Arthaud. La mise en scène avait été soigneusement préparée, forte d’une introduction réussie, au cours de laquelle le conférencier Michaël Aguilar a invité la salle à basculer dans l’excellence. « On ne peut plus se contenter de faire correctement son boulot », a-t-il suggéré dans une séance de « motivation speaking » apprécié du public. Alors celuici fut entendu. Et puisque « la norme est ennuyeuse », la CRCC n’a eu d’autre choix que de s’illustrer par une cérémonie des vœux originale, riche en surprises. « Si on ne veut pas être comparé, ne soyons pas comparables. Soyons uniques », a d’ailleurs suggéré l’expert dans l’art de motiver. Chose faite, à l’heure où le président Sylvain Boccon-Gibod prit la parole. Après avoir longuement insisté sur la nécessité de « remettre l’humain au cœur des priorités », celui-ci sut réussir son coup, au point d’étonner la foule. La raison ? Son passage de témoin au profit d’Olivier Arthaud, déjà en poste 4 ans auparavant. L’occasion pour ce dernier de rappeler que les commissaires aux comptes « ont un rôle capital à jouer dans notre société » Pour l’intérêt général comme pour l’écologie. Le but : toujours faire la différence !
Adoptée le 17 décembre dernier, après de multiples remous, la Loi de Finances 2023 a suscité de légères réformes qu’Inelys s’est proposé d’exposer. Pour l’occasion, le cabinet de conseils aux entreprises avait choisi le cadre féerique de l’Abbaye
Paul Bocuse pour égayer des mesures parfois complexes.
Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard
Le temps passe, les souvenirs restent. Comme les lois. Une combinaison gagnante, à l’heure d’aborder le sujet délicat de la Loi de Finances 2023. Mais en spécialiste du conseil, Nicolas Priest, associé fondateur Inelys et les 3 intervenantes : la fiscaliste July Bailly, la responsable du pôle conseil social, Catherine Helle et la mémorialiste Stéphanie Vallon, surent ainsi trouver la bonne formule. Celle de raviver la mémoire des dix ans du groupe Inelys, célébrés en pareil lieu quatre ans auparavant. Un cadre toujours majestueux, propice à l’intérêt et l’attention du public, bien que cette « Loi de Finances très mouvementée en termes d’adoption », n’ait pas accouché de grandes mesures. Avant de succomber aux délices d’une dégustation de vins, à l’aveugle, l’assemblée sut ainsi s’intéresser aux mesures fiscales et sociales.
L’occasion aussi de profiter de la magie de Monsieur Paul pour présenter l’actualité Inelys : l’ouverture de 3 nouvelles agences sur Tassin-la-Demi-Lune, Gerland et Albertville, le rapprochement avec la société INPACT, (éditeur de solutions Paies) ou l’engagement pris par ce groupe de 220 collaborateurs, de devenir une entreprise à mission en 2023.
INELYS LA LOI DE FINANCES 2023
SERVIE SUR UN PLATEAU À L’ABBAYE PAUL BOCUSE
VŒUX DU DÉPARTEMENT LES ADIEUX DU PRÉFET
Ce mercredi 11 janvier 2023, Bruno Bernard a volontairement boudé les vœux conjoint du préfet de région Pascal Mailhos et du président du conseil départemental Christophe Guilloteau
L’assemblée était toutefois très largement fournie avec nombre de maires, de conseillers départementaux et régionaux, de parlementaires ; on pouvait également croiser une belle brochette de militaires, policiers, pompiers et représentants des cultes, de quoi faire déprimer un insoumis membre de la
secte melanchoniste. On pourrait encore citer quelques patrons prospères à l’image de Thierry de Latour d’Artaise, un quarteron de consuls massés autour d’Erick Roux de Bezieux. Sans oublier les responsables d’organisations patronales et consulaires que sont Franck Morize (CPME), Philippe Valentin (CCI) et Samuel Minot (BTP) venus raccompagner le préfet qui va rejoindre l’Elysée en tant que coordinateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme.
VŒUX DU CESER “TRACER DES LIGNES
D’HORIZON”
À
Social
Environnemental Régional Auvergne
&
Rhône-Alpes (CESER)
a décidé de sortir de l’ombre et de parler au grand public.
Texte : Marco Polisson – Photos © Saby Maviel
Mais tout d’abord, faisons les présentations. Le CESER est une assemblée consultative placée auprès du Conseil régional. Ses 190 membres, issus de la société civile, sont chargés d’émettre des avis pour épauler les élus régionaux lors de leurs prises de décision. « Ils servent l’intérêt général, par le biais d’un processus démocratique basé sur le discours et le consensus. Ils jouent également le rôle de de relais permettant de porter la voix et les attentes des citoyens à travers nos organisations » a rappelé son président Antoine Quadrini. À l’échelle de la Région AURA, le CESER a émis 15 avis, 11 contributions, 2 notes et 3 vœux votés en 2022. Des travaux qui sont désormais visibles sur c TV, la chaine TV du CESER proposant des interviews de présidents d’instances, de conseillers, d’organisations mandantes, d’experts, organisation de conférences, de colloques, de débats. L’intelligence artificielle, les mobilités et les aides européennes sont au programme du CESER en 2023.
Cécile Barrow, présidente de l’Année Lumière, Claire Bleton-Martin, fondatrice de l’Année Lumière et lauréate du prix du publique et Valérie Dunod-Malka (Année Lumière)
Discours d’Antoine Quadrini, président du CESER
et président du groupe LR à la Région et Marylène Millet, maire de Saint Genis Laval et conseillère régionale
Laurent Caruana, premier vice-président CESER, Sarah Dognin Dit Cruissat (CPME Auvergne-Rhône-Alpes, Société Calmeva) et Abdenour Ainseba (IT Partners)
Theo Tremsal, François Herry, président de la Jeune chambre Economique de Lyon et Thomas Bonnefoy (Jeune Chambre Economique)
présidente fondatrice de l’association Uncabaspour1etudiant et Isabelle Ramet, conseillère régionale
l’occasion de sa cérémonie de vœux, le Conseil Économique,Alexandre Aynié, co-président de l’Association Ants, Pierre Naudin, Daphné Cucumel (Association Unisoap) et Jules Gipouloux (Association Ants) Stéphane Flex, délégué général du MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes et Edouard Villotte (Total Energie) Antoine Quadrini, président du CESER entouré de Gilles Duboisset (MEDEF) et Jean-Luc Raunicher, président du MEDEF Auvergne-Rhône-Alpes Le général de Gendarmerie Laurent Tavel, Ingrid Ranchin, déléguée générale adjointe du CESER et Grégory Morel, délégué général du CESER Muriel Blanc (Mairie de Villefranche-sur-Saône), Jérome Moroge, maire de Pierre Bénite Franck Lebel, délégué général de la CPME et Gregory Morel, délégué général du CESER Lionel Flasseur, président de Essentiem et Pauline Grumel (Unisoap)
VŒUX DE L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES “ON PEUT ÊTRE FIER DE CE QUE L’ON FAIT”
Réélue à la présidence de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-RhôneAlpes, Odile Dubreuil s’est dit confiante en l’avenir de la profession. Au cours de ses vœux, elle a notamment rappelé l’importance du rôle de l’expert-comptable et de ses collaborateurs dans la viabilité des entreprises. Odile Dubreuil n’a pas mis longtemps à le rappeler : au sein de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne RhôneAlpes, « on aime faire la fête ». Il faut dire que les motifs de satisfaction se collectionnent au sein de la profession. Après avoir bouclé l’année 2022 par une réélection à la tête de l’institution, la présidente a ainsi profité du cadre « festif et mythique » de l’Abbaye Paul Bocuse pour prolonger l’euphorie ambiante. À juste titre, tant l’expertise de la profession est recherchée notamment à cause de la nouvelle Loi de Finances, de la fin des aides, du remboursement des PGE ou de la mise en place progressive de la facturation électronique pour les entreprises assujetties à la TVA. « On peut être fier de ce que l’on fait », glissa Odile Dubreuil, devant une assemblée conquise.
Virginie
CAFAL JOEL CHALVET À L’HONNEUR
Présidé par le promoteur Pierre Nallet, le Club des Amis Fidèles à Lyon (CAFAL), a organisé son premier déjeuner de l’année dans les salons du restaurant
Le Président (Lyon 6ème).
Décrit par nos confrères de Lyon Décideurs, comme « la bande des bons copains solidaires », le CAFAL repose sur deux piliers : la camaraderie et l’entraide. L’association, créée en avril 2020 par Pierre Nallet réunit sa centaine de membres (issus notamment des métiers de l’immobilier et du droit) une fois par mois « autour d’un déjeuner où chacun se mobilise en faveur d’actions solidaires ». Très actif durant le COVID, ce club d’affaires atypique a décidé de s’engager au côté de Joel Chalvet en faveur de la population ukrainienne privée d’électricité et de chauffage à cause des bombardements. Il a ainsi contribué à l’achat et au transport de 130 groupes électrogènes convoyés jusqu’à Lviv par Joel et JeanPhilippe, par l’entremise de la passionaria
Alla Poedie (son portrait page 34).
MARCHE OU COURSE CARITATIVE
INSCRIVEZ-VOUS DÈS MAINTENANT ! courirpourelles.com
DIMANCHE 14 MAI
2023
PARC DE PARILLY ET AUSSI DES FORMATS AUDIOGUIDÉS ET CONNECTÉS MIXTES DU 13 AVRIL AU 13 MAI
INAUGURATION DU CABINET BONAPARTE IMMOBILIER MISSION
: PROPOSER LES
BONS APPARTS !
Fruit d’une réflexion poussée sur plusieurs années, le cabinet Bonaparte a officiellement célébré l’ouverture de sa première agence immobilière. Épaulée d’un service de conciergerie, l’entité lyonnaise dirigée par Augustin Gautier et Valentin Lorente espère se démarquer par la qualité de ses prestations et redorer le blason d’une profession parfois écornée. La subtilité a longuement été réfléchie, mais dans le détail du mot « cabinet » se cache une volonté affichée de se débarquer. D’inspirer confiance aussi, alors qu’une telle dénomination tend à faire référence à des cabinets fidèles au loi. Au respect donc, alors que le Cabinet Bonaparte souhaite dénoter par « qualité de ses prestations » et l’accompagnement de ses clients.
Cabinet Bonaparte Immobilier 56, rue Smith - Lyon 2e
(étudiant ESCE), Valentin Lorente, directeur général du Cabinet Bonaparte, Tom BonnetBonnardel, apporteur d’affaire pour le Cabinet Bonaparte et la
Les fondateurs et associés Augustin Gautier et Valentin Lorente
TASSIN LA DEMI-LUNE
LES VŒUX DE PASCAL CHARMOT
Connue pour son cadre de vie privilégié (30% de sa superficie est constituée d’espaces verts), la commune de l’Ouest lyonnais s’est récemment vue distinguée comme la ville de plus de 20 000 habitants la plus sûre de la métropole de Lyon, selon le classement national du Parisien. Son dynamisme commercial s’exprime de la manière la plus concrète avec pas moins de 300 commerces de proximité. « TLDL est désormais reconnue comme une destination de choix pour le shopping, et cette renommée a été renforcée depuis la crise sanitaire — nous l’avons observé — avec la politique antivoiture menée par la municipalité de Lyon. Le chaland refoulé à Lyon est le bienvenu à Tassin la Demi-Lune. » a déclaré son maire Pascal Charmot. Autre point fort de Tassin, son patrimoine qui fait désormais l’objet d’une politique à part entière, afin de préserver l’identité de la ville. Un patrimoine que Lyon People mettra à l’honneur dans un numéro spécial conçu en partenariat avec le Groupe de Recherches Historiques présidé par Yves Mejat. Parution annoncée pour juin 2024.
DU BEAU MONDE POUR LES 10 ANS DU SITE HÔTELIER CENTRE GARE PART-DIEU
Dix ans après sa création, le site hôtelier Lyon Centre Gare Part-Dieu réussit le pari de figurer encore parmi les établissements les plus recommandés de la ville. Une véritable satisfaction pour son propriétaire, Olivier Pelat, lequel n’exclut pas d’apporter un léger relooking au site, dans les années à venir.
La poésie a donc cette force, celle de mettre de la couleur partout où elle est prononcée. Amateur de cet exercice, Olivier Pelat ne s’est donc pas fait prier, à l’heure d’habiller les 10 ans de son site hôtelier Lyon Centre Gare Part-Dieu, de quelques vers, devant une audience de plus de 400 personnes. « Il faut toujours mettre un peu de rêve dans ce métier, et essayer de transformer ce rêve en réalité », justifia-t-il. Une illustration originale d’une vraie passion pour l’hôtellerie que l’entrepreneur se satisfait d’exposer au gré de ses établissements (Mercure, Ibis Styles et Ibis Budget) de la rue de la Villette. « Recevoir des clients est un plaisir pour nous. On n’a pas le droit de les décevoir », exposa le président du groupe Europequipements, devant un parterre d’invités lyonnais et parisiens, du président de la Région Auvergne Rhône Alpes,
Laurent Wauquiez, à l’actrice Marie-Anne Chazel. Mais alors que la quête de clients est un éternel recommencement, le site hôtelier Lyon Centre Gare Part-Dieu tient pour lui, une place ininterrompue dans le Top10 des meilleurs établissements de la ville grâce à Alain Minéo, directeur délégué en charge de l’Hôtellerie - Restauration et à ses équipes qui ont grandement oeuvré à la réussite de cette soirée. Olivier Pelat poursuit : « Tous les hôtels que l’on construit, on les fait avec le même souci du détail pour satisfaire les clients. Un hôtel de gare, ce n’était pas du tout gagné. Mais il est excessivement bien tenu. On aime se remettre en question ». Malgré un taux de remplissage proche des 85%, ce dernier se donne en effet, pour « ambition de refaire prochainement toute la déco ». Un nouveau concept, pour durer encore... de nombreuses années.
(Eiffage Construction), Isabelle Bretin (Comtoo Solutions), Cécile Carrier (Association CREPI), Farouk Barchi (EAB Construction), Laurent Wauquiez (Président de la Région Auvergne Rhône-Alpes), Philippe Pieri (Balsan), Arab Hassaoui (Eiffage Construction), Alain Minéo (Directeur délégué multi-hôtels Référence Hospitality)
Christophe Gruy, Président du Groupe Maia, Carole Dufour, Bruno Tarlier, Vice-Président du Conseil Economique et Social d’Auvergne Rhône-Alpes
Discours d’Olivier Pelat, président du groupe Europequipements et Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne Rhône-Alpes
Kat
L’ANTONIN INAUGURATION CHIC POUR CE NOUVEAU BAR-RESTAURANT CHOC
Officiellement ouvert depuis le début de l’année 2023, le restaurantbar lounge l’Antonin aspire à devenir une adresse incontournable au cœur de la Presqu’île. Pour les festivités de sa soirée d’inauguration, l’établissement en a profité pour dévoiler ses nombreux atouts.
La créativité prend bien des formes et des définitions. De par ses passions et son passé, la propriétaire des lieux, Anna Totolaku en connaît pourtant les moindres aspérités. Dès lors, à pousser les portes de l’Antonin, rares sont les clients à ne pas succomber à ce décor chic et moderne, bercé de velours. Dans une atmosphère apaisante, la suite de la visite tient ensuite à ce choix : succomber à la cuisine étonnante du chef Jules Machecourt ou à la dégustation d’une riche carte de cocktails, réalisés sur mesure selon les goûts de chacun. Le tout, accompagnée d’une mise en scène des plus étonnantes lors de leurs créations. « L’Antonin n’est pas un simple bar restaurant, mais un lieu où l’on offre une expérience unique. Son challenge, c’est d’aller toujours plus loin dans la découverte d’une gastronomie et de cocktails toujours plus créatifs », complète Fanny Clety et Alexandre Billard, les chargés d’événements. Cela passe alors par la découverte plus profonde du « beau et du bon ». Une association alléchante propre à faire basculer l’Antonin parmi les adresses inévitables de la capitale des Gaules. Son secret ? Le cocktail maison : « une envie constante de créer et de faire plaisir » !
L’Antonin
Ouvert mar-sam : 12h-15h et 17h-00h
7, place Antonin Poncet – Lyon 2e Tél. 04 72 41 09 41
Nous créons leurs tenues :
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271, rue de la Croix du Meunier 69390 VERNAISON. Ralph Crolla : 06 07 55 59 00.
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DISPARITIONS
Dans nos intentions de prière, Monsieur Jean-François Bernatowicz ;
Madame Simone Charret (1), secrétaire du Général De Gaulle, maman de Pascal et Caroline ;
Madame Monique Gateau, maman d’Anne-Bénédicte, Benoît, Thierry, Christophe, Marie-Astrid, Nathalie et Damien ; Madame Françoise Ricard (2), maman de Dominique, Catherine, Pierre, Anne, Elizabeth, Didier ;
Madame Christiane Percy du Sert, maman de Sophie, Laurence et Gilles. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.
NOMINATION
FABIENNE BUCCIO NOUVELLE PRÉFÈTE DU RHÔNE
Fabienne Buccio est née à Gap. En 1998, elle devient sous-préfète de 2e classe en Corrèze et se fait remarquer par Jacques Chirac. Elle est ensuite nommée préfète pour la première fois en 2007 dans le département de la Mayenne. Aujourd’hui âgée de 63 ans, Fabienne Buccio a été nommée préfète de la Région AuvergneRhône-Alpes le 12 janvier et a pris ses fonctions lundi 30 janvier au matin. L’ex-préfète de Gironde et de Nouvelle Aquitaine succède à Pascal Mailhos, préfet du Rhône d’octobre 2018 à janvier 2023, qui rejoint Paris pour prendre la tête du renseignement et de la lutte contre le terrorisme.
COMMÉMORATION
MESSE POUR LOUIS XVI
Tradition respectée à Lyon, ville martyre de la Révolution française. 300 personnes ont participé à la messe célébrée à l’occasion du 230ème anniversaire de l’assassinat du Roi Louis XVI, à l’appel de l’association
Présence du Souvenir Bourbonnien. SAR le Prince Rémy de Bourbon
Parme a assisté à La messe, célébrée par le père Patrick Rollin, recteur de la basilique Saint Bonaventure, et l’abbé Hubert Lion de la collégiale Saint Just avec le concours des trompes de chasse de la Diane lyonnaise.
LA DISPARITION D’ALDO
LE DERNIER HUISSIER DU DÉPARTEMENT DU RHÔNE
Aldo n’est plus. Tout juste un an après avoir pris sa retraite, Gaspard Labbat (puisque tel était son sol à l’état civil) est décédé le 15 janvier 2023.
Entré en 1987 au Conseil général du Rhône (qui ne s’appelait pas encore Conseil départemental), il a occupé divers emplois au sein des services techniques avant de devenir chauffeur auprès du président Michel Mercier et des élus. Toutefois, c’est surtout comme l’huissier historique du département que l’on se souviendra de lui.
Il portait avec autant d’élégance que de naturel l’habit queue de pie, le gilet blanc, le nœud papillon et la chaîne désormais symbole républicain. C’est lui qui, pendant trente ans, a accueilli les visiteurs de marque au bas de l’escalier d’honneur menant aux grands salons de l’Hôtel du Département qui héberge la Préfecture du Rhône. De Jacques Chirac à Emmanuel Macron, en passant par Nicolas Sarkozy et François Hollande, tous ces présidents de la République ont croisé son éternel sourire lors de leurs multiples passages à la Préfecture. Aldo n’était pas seulement l’homme des grandes occasions officielles. Il était également présent lors de chaque séance publique du Conseil Général où il a officié sous trois présidents : Michel Mercier d’abord, puis Danielle Chuzeville et depuis bientôt sept ans Christophe Guilloteau Tout au long de ces années, il a su se faire apprécier par les très nombreux élus qui se sont succédé. Tous pouvaient compter sur lui pour faire circuler dossiers et messages pendant les séances publiques. Tous appréciaient la discrétion de celui qui connaissait souvent leurs petits secrets et qui ne répétait jamais rien des conversations qui se tenaient à la buvette. Certains faisaient même discrètement appel à lui pour transmettre une information à un journaliste. On ne s’étonnera pas des marques de sympathie émanant de nombreux anciens et actuels élus. Président de l’association des anciens conseillers généraux, Charles Bréchard n’oublie pas qu’Aldo fut le confident de nombre de ses collègues. Quant à Christophe Guilloteau, il a tenu à rendre hommage à celui qui était la mémoire du département et qui restera le dernier huissier en tenue du département. Il n’a pas été remplacé après son départ en retraite l’an dernier. En signe de témoignage de sa reconnaissance, le président Guilloteau a d’ailleurs décidé d’offrir à sa famille la chaîne qu’il a portée pendant toutes ces années.
Je préfère les produits de ma région
Quand Corentin mange le yaourt fabriqué dans la ferme de Bertrand, il partage avec lui le goût du bon et du local.
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