2.1 Le recours aux mobilités douces : L’exemple des « coronapistes » Motivée par les enjeux écologiques, la question des mobilités a suscité aussi bien l’intérêt des collectivités territoriales que celui des entreprises et des individus qui n’ont pas cessé de proposer des alternatives pour une mobilité plus durable, plus inclusive surtout dans les territoires les plus attractifs. L’enquête « Mobilités des personnes » conduite par le ministère de la transition écologique montre une évolution de 2008 à 2019 dans les pratiques de mobilité : le recours à la voiture recule légèrement (-1,8 point) au profit de la marche à pied, deuxième mode de déplacement (+1,2 point) et des transports en commun (+0,8 point). Avec 2,8% des modes de déplacement, la part du vélo quant à elle reste stable sur la même période. La métropole du Grand Paris a participé au financement de 71 projets de mobilité douce pour un montant global de 36,9 millions d'euros au profit de 50 communes. Elle inscrit la promotion de la mobilité durable au cœur de son programme de développement afin de lutter contre la pollution de l’air et de favoriser la transition énergétique pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Dans le cadre du plan métropolitain de relance, la métropole du Grand Paris met en place un Plan vélo métropolitain avec un investissement de 10 millions d’euros par an. Ce plan permet de rassembler les circuits cyclables déjà existants et identifier les continuités cyclables à aménager afin de garantir une desserte complète du territoire.
Figure 26 : Plan vélo métropolitain du Grand Paris
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