2.2.1. Les groupes sociaux Les classes sociales Selon les statistiques de 2004, 8,1 % de la population de la préfecture de sidi Belyout est en dessous du seuil de pauvreté alors que le reste appartient à la classe moyenne (Haut-commissariat du plan s.d.). Ces deux classes représenteront alors les catégories socio-économiques en plus de la classe aisée qui ne se rend au site que rarement afin de bénéficier d’un des services comme celui d’un médecin ou encore d’un avocat par exemple. Concernant les habitants, la classe dite pauvre est celle qui habite dans les extensions alors que la classe moyenne réside dans des appartements. Une corrélation a aussi été ressentie entre l’état du bâtiment et la classe sociale ; plus les habitants sont « aisés », plus ils s’occuperont du bâtiment. Les tranches d’âge Naturellement, les pratiques de l’espace d’un enfant de cinq ans ne sont pas les mêmes que celles d’un adulte. Afin de pouvoir comprendre le vécu des usagers, il faudrait prendre en compte les différentes tranches d’âge qui, afin de simplifier le travail, seront présentés comme ceci : Les enfants de 0 à 13 ans, les adolescents de 13 à 18 ans, les jeunes de 18 à 26 ans, les adultes de 27 à 60 ans et les ainés +61. Le type d’usage C’est les différents cadres qui lient les usagers au site. Ce cadre peut être soit le travail pour toute personne exerçant une profession légale ou illégale dans le site, soit l’habitat pour ceux qui y résident, soit le passage quand le site n’est pas la destination, ou encore la visite pour les usagers externes. Le genre La société marocaine, tout comme les autres sociétés du monde, avait un passé dominé par la gent masculine. Aujourd’hui, même si la situation s’est améliorée, il reste encore des traces de ce passé qui impose des pratiques différentes pour chaque genre. Les groupes ethniques Les casablancais forment une société hétérogène, elle est connue comme étant une ville construite par les étrangers et ses habitants proviennent de toutes les régions du Maroc ; les « vrais Casablancais » sont alors inidentifiables. Cette mixité est familière et ne cause plus autant de friction qu’auparavant, en revanche, une nouvelle catégorie ethnique commence à s’installer dans la ville ; il s’agit des immigrants subsahariens. Une nouvelle mixité à laquelle la ville ne s’est pas encore habituée.
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