PUBLI-COMMUNIQUÉ
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OUTRE-MER grandeur Nature
LA FLOTTE OCÉANOGRAPHIQUE FRANÇAISE, PRÉSENTE SUR LES TROIS OCÉANS L a F lotte océanographique française (FOF) opérée par l ’I fremer sillonne les mers du monde , des côtes au large et des abysses à la surface , pour explorer et observer , pour mieux connaître et protéger notre océan fragile . Seule flotte unifiée en Europe, fruit de siècles d’histoires d’explorations, la FOF tire sa singularité de sa capacité à explorer les trois grands océans du globe (Atlantique, Indien et Pacifique), mais aussi de la diversité de ses missions, de ses usagers et de ses partenariats. L’Ifremer opère cette flotte unifiée avec l’aide de sa filiale Genavir. La FOF se compose notamment de quatre navires hauturiers (Marion Dufresne, Pourquoi pas ?, L’Atalante, Thalassa) et de sept navires côtiers opérant en métropole et en outre-mer, dont l’Antéa. Elle est également équipée d’engins plongeant à 6 000 mètres (robot Victor 6000, sous-marin habité Nautile , engin autonome Ulyx), et de systèmes mobiles (sismiques pour visualiser les structures géologiques, système Penfeld pour mesurer des paramètres du sous-sol sous-marin). Depuis 2018, la FOF est une très grande infrastructure de recherche dont la gestion est confiée à l’Ifremer par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Sa gouvernance associe aux côtés de l’Ifremer, le CNRS, l’IRD et le réseau des universités marines, au profit d’une communauté de plus de 3 000 scientifiques français. Chaque année, environ 350 publications se nourrissent des données récoltées lors des campagnes en mer.
L’ANTÉA, NAVIRE ULTRAMARIN PAR EXCELLENCE Arrivé à Nouméa fin 2022, l’Antéa a pris la suite de l’Alis dans le Pacifique Sud. Ce navire de 35 mètres est capable d’opérer à la fois près des côtes, grâce à son faible tirant d’eau, et au-delà du plateau continental avec 18 jours d’autonomie. Il peut accueillir jusqu’à neuf scientifiques et dispose de deux laboratoires pour effectuer un large éventail de missions scientifiques en mer. Grâce au robot hybride Ariane à son bord, l’Antéa étudie les fonds marins, analyse les courants, ou encore prélève du plancton. En 2023, l’Antéa aura assuré près de 160 jours de mission en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et en Papouasie Nouvelle-Guinée. Un second navire, L’Atalante, bateau hauturier, assure également une présence ultramarine régulière. Il navigue en moyenne une année sur quatre dans le Pacifique. Le Pourquoi pas ? y fera aussi des incursions en 2024. + d’info ici : Découvrir la FOF en quatre minutes https://www.flotteoceanographique.fr/ www.ifremer.fr/fr/flotte-oceanographique-francaise (Re)lire le communiqué de presse sur l’Antéa
De gauche à droite : le navire amiral Pourquoi pas ? © Ifremer / Olivier Dugornay | L’Antéa dans les eaux calédoniennes. © Ifremer