L’écriture de cet édito se fait le jour du lancement du Salone del Mobile. L'événement phare de la scène milanaise où design, architecture et intérieur font leur show. Cet heureux clin d'œil fait ainsi écho à notre dossier Spécial Habitat Design, défini comme un voyage captivant nous transportant dans un monde où le design est la quintessence de l'esthétisme, de la créativité et de l'intelligence.
L'architecture, en tant que grand livre de l'humanité, reflète sous bien des aspects l'âme d'une époque, comme le disait si justement le grand nom du design américain Frank Lloyd Wright. Les bâtiments sont bien plus que de simples structures, ils sont le témoignage de notre histoire passée, présente et à venir, de notre culture et de notre créativité. Le design, c'est aussi l'intelligence qui s'amuse, comme le rappelait Albert Einstein. C'est une approche créative et ludique de la résolution de problèmes, où l'innovation et l'esthétisme se rejoignent pour créer des solutions uniques et originales. Selon le plus célèbre des poètes hongrois Sandor Petrovics : “Le design est la poésie des objets du quotidien”, rappelant ainsi que c’est par le design que de simples objets du quotidien se métamorphosent en œuvres d’art... à la manière de PREMIUM sublimant toujours les sujets de ses articles pour garantir, à chaque numéro, l’extraordinaire revendiqué de sa ligne éditoriale.
Imaginez-vous dans une maison de vacances d'exception, nichée dans un paysage à couper le souffle, ou passant la tête entre les portes discrètes des clubs privés s'ouvrant sur un monde exclusif de luxe et de raffinement, où l'élite et les passionnés se retrouvent en toute intimité. Même dans les moindres détails intimes, les astuces de décoration de salle de bains s'inspirent des palaces les plus prestigieux, créant ainsi un sanctuaire de bien-être digne des plus grands établissements. Les villes du futur se dessinent, conçues par des constructeurs automobiles visionnaires, alliant innovation et design avant-gardiste pour façonner un nouvel horizon urbain. Le design devient une véritable poésie, éveillant nos sens et nourrissant notre imaginaire. Un numéro spécial qui vous donnera l’occasion de vous réinterroger sur la question de Lamartine : “Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?”
Fondateur et rédacteur en chef
David Bail
Tél. +352 691 598 720
Email : david@magazinepremium.lu
Responsable de publication et publicité
Anne Ciancanelli
Tél. +352 691 644 007
Email : anne@magazinepremium.lu
Conseillère commerciale
Louise Koehler
Email : louise@magazinepremium.lu
Conception - réalisation
MHM, My Home Mag Sàrl
44, Avenue John F. Kennedy
L-1855 Luxembourg
Tél. +352 691 598 720
Email : contact@magazinepremium.lu
Rédacteurs et contributeurs
Annie Esch
Dean Boyd
Louise Koehler
Antonio Da Palma Ferramacho
Sophie Christiani
David Furcajg
Impression
Tirage Luxembourg : 8 000 exemplaires
Fréquence : 4 numéros par an (2 numéros doubles H/F)
Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu
Premium sur les réseaux sociaux
www.facebook.com/premiumluxembourg www.linkedin.com/company/magazinepremium www.instagram.com/magazine-premium
Abonnement
55 euros les 4 numéros/an (deux numéros doubles masculin/féminin)
L’abonnement en 1 clic
Pour souscrire à un abonnement, rendez-vous sur la rubrique magazine/abonnement de notre site et réglez par virement ou via Paypal : www.magazinepremium.lu
p. 6 Edito
12 LIFESTYLE
p. 12 Explosion de talents
p. 14 Wonderfair 2023 : du rétro dans l'air
p. 16 Polo fiesta !
p. 18 Jake Gyllenhaal, star fighter
24 SAVEURS
p. 24 Couteaux gratinés du Domaine de la Gaichel
26 CULTURE
p. 26 Kings of cool
p. 32 Rêves mécaniques
34 ÉVASION
p. 34 Au plus haut degré du plaisir
p. 36 Histoire Belge
p. 39 Locations de rêves
44 MASTERCLASS
p. 44 Des hommes d'exceptions
106
48 CAPITAL
p. 48 AXA Wealth Europe : le modèle hybride qui carbure
50 FASHION
p. 50 Rayon de soleil
p. 52 King size
54 DOSSIER SPÉCIAL HABITAT & DESIGN
p. 54 La folie des grandeurs
p. 58 En route vers le futur
p. 62 Design for the planet
p. 68 Mot de passe requis
p. 74 Une salle de bains de palace
p. 78 Plein Air
p. 80 Désert surprise
86 WATCHES
p. 86 Retour à la source
p. 88 Watches and Wonders Geneva
101 CULT
p. 101 Scarface : pas une ride
102 SPORT
p. 102 Henri Leconte, enfant de la balle
106 HIGH TECH
p. 106 Aqua toys
p. 108 Design de pointe
110 POWER
p. 110 La nouvelle vague du yachting
p. 112 L'âge de glace
p. 116 F1, the next generation
117 LUXGEARS
p. 118 Maserati Grecale : avis de tempête
p. 120 GT-R, la légende de godzilla
Informations environnementales : bmw.lu
18,4-19,6 KWH/100 KM • 0 G/KM CO2 (WLTP)
Bilia-Emond Luxembourg 7, Rue Christophe Plantin L-2339 Luxembourg www.bilia-emond.bmw.lu
Muzzolini 6, Rue Romain Fandel Zi Um Monkeler L-4149 Esch-sur-Alzette www.muzzolini.bmw.lu
Schmitz 21, Rue de la Gare L-7535 Mersch www.schmitz.bmw.lu
Schweig 6, Haaptstrooß L-9806 Hosingen www.schweig.bmw.lu
p.18
Dans l'intimité de l'un des acteurs les plus professionnels de Hollywood
The all star squad Giannis Antetokounmpo Chloe Kim Erling Haaland
En mars, l'équipe de Premium était au gardeà-vous pour le team building organisé par Tribe Management pour célébrer son département Creative. Une manière originale d'officialiser notre partenariat avec cette agence spécialisée dans le marketing digital et la création d'événements et de campagnes sur-mesure sur les réseaux sociaux. Ce rapprochement va permettre de connecter des influenceurs de premier plan à des marques et des commerces au Luxembourg. À cet occasion, l'agence a invité une douzaine de talents et de créateurs digitaux du Luxembourg et d'ailleurs, qui se sont pliés aux épreuves d'un team building au grand air. Au programme, rires et souffrances... Mais fort heureusement, la journée s'est achevée dans un registre plus glamour, par une belle soirée de prestige dans le magnifique Bar le 18 de l'Hôtel Le Place d'armes.
Grâce à ses différentes zones de températures, le braséro-plancha d’OFYR autorise la cuisson combinée de la viande, du poisson, des œufs, des légumes ou encore des fruits. Performant et intuitif, OFYR est le partenaire gastronomique idéal pour réaliser simultanément, de manière saine et originale, une grande variété de préparations tout en conservant intacte le goût de chaque aliment !
Le Big Green Egg monte en température et est prêt à cuisiner en quelques minutes seulement. Il ne rouillera jamais, ne se bloquera jamais et ne s’usera jamais - il est garanti à vie ! Lorsque vous investissez dans un Big Green Egg, vous emportez chez vous le meilleur fourneau d’extérieur jamais fabriqué...
Les 28 et 29 juin prochain se tiendra la nouvelle édition de l’événement phare de notre magazine, la Wonderfair, véritable ode à l’art de vivre. Dans cette attente, on vous dévoile déjà quelques Maisons inédites qui seront présentes.
La Wonderfair est un événement qui a été pensé pour les esthètes. En un seul et même lieu, lors de moments suspendus, il est possible de rencontrer des maîtres d’excellence : belles mécaniques, horlogerie, joaillerie, art et métiers d’art.
Sur le Domaine de Belenhaff, dans un esprit gardenparty et sur le thème de la Belle Époque, nous y réunirons le nectar de l’art de vivre. Aux côtés de marques phares comme Bentley ou encore Alpine, on accueille un petit nouveau, tout droit venu du sud de la France : Devinci Cars. Véritables objets mécaniques de collection, ces voitures électriques à la tenue de route exceptionnelle charment par leur look rétro, chic et intemporel. Nous y accueillerons bien entendu de l’horlogerie, de la joaillerie - représentés par certains des principaux détaillants de la place ainsi que des manufactures - auprès desquels l’art et l'artisanat d’exception se tailleront une place de choix. Nous aurons le plaisir de retrouver la Maison Ephtée qui imagine et réalise des objets en cuir sur-mesure. Du coffret pour montres aux exceptionnelles malles à complication, chaque création exige un travail d'orfèvrerie. Il faut dire qu’au travers de ses collaborations avec Baccarat, le Byblos de Saint-Tropez, les Maisons Van-Cleef & Arpels, Perrier Jouët ou encore Rolls Royce, le savoirfaire et la créativité de ce Maître artisan malletier côtoient l’exception. Pour l’occasion, le créateur Franck Tressens réalisera des malles uniques pour l’événement, à découvrir sur place !
L’art aussi s’expose au milieu de ce cadre qui se voudra champêtre et élégant. Il est possible d’y rencontrer entre autres Jérôme Bienvenu, qui crée et propose un nouvel art décoratif qui marie automobile de luxe et ébénisterie haut de gamme. Toutes ses œuvres sont en séries limitées ou en pièces uniques, signées et numérotées, plébiscitées par les amateurs d’art, les passionnés de sport mécanique et d’automobiles de luxe, et par les esthètes de tous horizons.
De nombreux autres partenaires et surprises seront à découvrir sur le Domaine de Belenhaff, les 28 et 29 juin prochain. Événement uniquement accessible sur invitation ou inscription. www.wonderfair.events
En 2016, Jean Philippe Dayraut imagine la première voiture de collection Devinci Cars. Dessinée et réalisée par un homme passionné, discret, au parcours hors norme, alliant une carrière de pilote automobile professionnel avec celle de créateur constructeur de voitures. Ses automobiles sont des véhicules électriques homologués et des plus écologiques : 10Kw pour 100KM.
La Maison Ephtée et son créateur fondateur Franck Tressens, Maître Artisan Malletier d'Art basé à Bordeaux en France, font revivre dans son atelier un savoir-faire d'excellence, apprécié en tant qu'Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Toutes les créations d'Ephtée sont réalisées sur mesure, la malle étant un contenu merveilleux dont la seule limite reste l'imagination. La société propose des malles à complications, des coffrets, des vanités et des mallettes.
À gauche : Valise de voyage Brendon
À droite : Malle Wonderfair
Créateur et designer, Jérôme Bienvenu est le fondateur de l'atelier 3 GJB 17 installé à La Rochelle. Ce passionné de déco et d'automobiles, accompagné de son équipe d'artisans sélectionnés composés d'ébénistes, de menuisiers, de chaudronniers et de carrossiers chevronnés, invente et conçoit des meubles et des objets décoratifs à partir de pièces mécaniques et d'éléments de carrosserie automobile. Mariage du bois et de l’acier, rencontre de savoir-faire pour produire des pièces uniques, des mini-séries, signées et numérotées. Le client amateur n'a plus qu'à choisir les couleurs, les essences de bois et les différentes solutions d’éclairage. Ou l'art de faire entrer l'automobile dans son salon...
L'été sera placé sous le signe du polo et de la fête au Luxembourg. Les 7, 8 et 9 juillet 2023, le Polo Club Luxembourg organise le 10th BARNES Luxembourg Polo International, présenté par INTEGRA SMILE. Ce tournoi, qui jouit désormais d’une belle renommée auprès des joueurs de Polo internationaux, rassemblera 6 équipes supportées par leurs mécènes : BARNES INTERNATIONAL REALTY (France), INTEGRA SMILE (USA), AUGUSTINUS BADER (Argentine), CDCL (Luxembourg), VAUBAN PATRIMOINE (Allemagne), POM’POTES (Italie).
Les matchs de qualification seront joués le vendredi 7 juillet, puis les équipes disputeront le samedi 8 juillet The Integra Smile Cup. À l’issue de la grande finale du dimanche 9 juillet, la Coupe du Luxembourg - Birger Strom et The Barnes Cup seront remises. Le meilleur joueur du tournoi recevra le Trophée de l’AMCHAM Luxembourg.
Lia Salvo, une des meilleures joueuses au monde, défendra pour la 2ème année consécutive les couleurs de l’Argentine, son pays d’origine, avec une équipe 100% féminine dans un tournoi mixte.
Durant ce long weekend, vous pourrez assister confortablement aux matchs le long du terrain, déjeuner et dîner sur le terrain de Polo grâce au bar et restaurant aménagé par le célèbre Come à La Maison, soit en Public Area soit en VIP Area. Les diverses animations avant ou après matchs vont rythmer les journées : show équestre, parade de voitures anciennes, défilé exhibition de sublimes chapeaux, jeux pour enfants, live music, performances d’artistes... et bien d’autres surprises.
Une équipe américaine pour la première fois au Luxembourg
Cette équipe 100% américaine, ayant pour capitaine le Président de la Gay Polo League (elle-même présente dans 14 pays), jouera sous les couleurs de l’arc-en-ciel, symbole de la fierté LGBTIQ+ et des mouvements sociaux LGBTIQ+.
L'équipe USA – INTEGRA SMILE sera encouragée par l’AMCHAM, American Chamber of Commerce à Luxembourg. Ces joueurs américains seront les premiers ambassadeurs de la cause LGBTIQ+ que le Polo Club Luxembourg, après avoir soutenu l’Ukraine en 2022, a choisi de défendre cette année.
Une vente de ONE LOVE GOODIES sera proposée en ligne et sur place. Les bénéfices seront reversés à Rosa Lëtzebuerg asbl, l’organisation LGBTIQ+ du Luxembourg qui défend les intérêts et les droits de la communauté LGBTIQ+ locale depuis sa création en 1996. Cette action caritative vaut au 10th BARNES Luxembourg Polo International d’être intégré comme un rendezvous incontournable, au programme de la Luxembourg Pride 2023.
Le vendredi 7 juillet au soir, rendez-vous chez Come à La Maison, pour le fameux PINK & WHITE POLO GALA DINNER & MUSIC animé par les performances artistiques... Extravaganza ! Places limitées.
Uniquement sur réservation : www.poloclubluxembourg.com
Après le match de polo, dès 18h, c'est l'heure de la fête avec les joueurs, les fans et tous les amis du Polo. Un DJ set autour de l'Asado Grande (BBQ argentin), une belle soirée en plein air, des artistes ambulants.
Réservation : www.poloclubluxembourg.com
Lieu : Écurie de la Petrusse - 66 rue des Celtes - Luxembourg Merl. Online booking & Information : https://poloclubluxembourg.com/10-thluxembourg-polo-international-tournament/
Le très professionnel Jake Gyllenhaal, l’inoubliable cowboy de Brokeback Moutain, va revenir cette année dans un remake du film culte Roadhouse. L’acteur de 42 ans s’est encore une fois transformé physiquement pour jouer son rôle de combattant de MMA, une routine pour celui qui aime s’imprégner de ses personnages.
l serait difficile de trouver un acteur qui parle avec autant d'éloquence de sa profession que Jake Gyllenhaal. Il répond à chacune de nos questions avec une grande attention, parfaitement conscient du statut exagéré des acteurs dans le contexte de la culture actuelle de la célébrité. Mais il croit aussi à l'importance du cinéma, à sa capacité à toucher les gens et à explorer la condition humaine, les questions importantes et les événements cruciaux.
L’enchaînement des succès commerciaux sur grand écran jusqu'à Spider-Man : Far From Home en 2019 a préparé l'acteur de 42 ans à une sorte de pause, mais il est revenu en force au cours de l'année écoulée avec une ribambelle de projets, à la fois en tant qu'acteur et producteur, qui semblent d'une ampleur pharaonique.
La liste des prochains rendez-vous de Gyllenhaal - projets annoncés, rumeurs ou en préproduction - dépasse largement les deux chiffres, allant des thrillers (The Interpreter, The Division, Road House, Snow Blind) aux drames (Francis et The Godfather), en passant par des films d'action (The Anarchists vs ISIS et Combat Control).
Deux mini-séries sont également prévues : The Son, dans laquelle il incarne un détenu évadé, et Lake Success, où il joue le rôle de Barry Cohen, un gestionnaire de fonds spéculatifs qui cherche à se défaire des chaînes de la routine.
L'acteur s'est également remis au théâtre en jouant le rôle principal dans Sunday in the Park with George au Savoy Theatre.
En tête se trouve Road House, un brillant remake du film de Patrick Swayze de 1989. Gyllenhaal y incarne Elwood Dalton, un ancien combattant de l'UFC qui se retrouve à travailler dans un relais routier à Florida Key, où les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être.
Le film renvoie Gyllenhaal au sommet du box-office, même si l'acteur tient à préciser qu'il ne se limite pas aux productions à gros budget. Il est à un stade de sa carrière où il semble ne pas avoir grand-chose à prouver... et s'il a quelque chose à prouver, c'est uniquement à lui-même.
: Avec Road House, vous revenez dans un rôle physique. Avezvous dû vous préparer physiquement pour ce rôle ?
Jake Gyllenhaal : Je me suis un peu musclé mais, d'une manière générale, j'ai essayé de garder la forme depuis que j'ai joué dans La rage au ventre (Southpaw) et Prisoners. J'ai pris soin de moi et je suis satisfait de mon apparence, de la puissance et de la concentration que me procure le fait d'être en forme, alors il n'a pas été trop difficile de me mettre dans le bon mode pour ce rôle. La rage au ventre a nécessité six heures de travail par jour - je ne pense pas que je pourrais recommencer pour n'importe quel film !
: Beaucoup considèrent le film original Road House comme une icône...
J. G. : Je pense qu'il représentait un moment où Patrick [Swayze] était au sommet de son art. Il avait fait Dirty Dancing et Ghost allait suivre, il y avait quelques films à cette époque qui exprimaient vraiment son talent en tant qu’acteur, cette période de la fin des années 80 / début des années 90 où l’univers du cinéma avait commencé à évoluer vers quelque chose de plus grandiose.
: Cela signifie-t-il beaucoup pour vous de reprendre un rôle rendu célèbre par quelqu'un de si respecté et regretté ?
J. G. : Bien sûr, il n'y a aucun doute sur l'importance de Patrick, même toutes ces années après sa mort. Il y a beaucoup de lui dans le remake - beaucoup de sa personnalité et de sa présence. Ce serait une erreur de refaire toute l'histoire sans reprendre certains de ses traits dans le rôle. Je pense que c'est pour cette raison que ce film m'a semblé particulièrement spécial.
En fin de compte, lorsque j'incarne un personnage, la chose la plus intéressante et la plus excitante pour moi est de pouvoir m'exprimer différemment et intensément - me voir ressentir et me comporter de la même manière que mon personnage sans même en être conscient. Je pense que cela a ramené mon interprétation de James Dalton (rebaptisé Elwood pour ce remake) à un niveau parfois plus contrôlé, et c'était donc une dynamique intéressante à mettre en place.
: Vous vous investissez à l’extrême dans vos rôles et vous êtes réputé pour ça dans la profession...
J. G. : En tant qu’être humain, j'ai un regard différent sur le monde quand je travaille sur un film - je vois les choses du point de vue de mes personnages, je ressens constamment le besoin de me remettre en question et je veille à écouter mon instinct, en poursuivant toujours des projets qui me plaisent tant sur le plan artistique que sur le plan personnel.
J'aime travailler avec des personnes qui partagent la même vision et la même approche artistique que moi, tout simplement parce que cela rend le processus beaucoup plus agréable, et dans ce cas, avec le réalisateur Doug Liman, j'ai certainement eu cette chance.
En fin de compte, j'ai développé de merveilleuses relations créatives au cours des dernières années et je veux continuer à travailler avec des gens qui m'aident à être aussi créatif et expressif que possible.
: Vos collègues vous décrivent comme quelqu'un de très exigeant dans votre travail...
J. G. : [Rires] Je prends mon travail très au sérieux, à tel point que les personnes étrangères au métier pourraient ne pas apprécier ou ne pas juger cela particulièrement intéressant. Ce qui me motive à faire l’acteur, c'est ma curiosité. Je suis beaucoup moins aventureux dans ma propre vie que dans mon travail, il me donne la possibilité de dépasser mes limites et d'en apprendre plus sur moi-même que si je ne le faisais pas.
Il y a quelque temps, j'ai pris la décision de mettre tout le reste de côté et de considérer le métier d'acteur comme un vrai métier... ce qui semble un peu extrême [rires], mais si vous regardez les plus grands, ils s'engagent à fond. C'est une priorité pour moi, car c'est en se forçant à sortir de sa zone de confort que l'on grandit en tant qu'individu. Pour moi, la vie est faite de découvertes, de risques et d'exploration de nouveaux aspects de ma personnalité et du monde en général.
: Vous arrive-t-il de faire une pause ?
J. G. : Je n'ai pas le tempérament pour cela. J'ai très peu de patience, ce qui est typique du Sagittaire. Je n'aime pas rester assis très longtemps, voire pas du tout. >
“ J'ai très peu de patience, ce qui est typique du Sagittaire. Je n'aime pas rester assis très longtemps, voire pas du tout.
Avec l'âge, je me suis rendu compte que ce métier n'est pas seulement une question de talent, d'habileté ou de compétence. Il faut y consacrer une énorme quantité de travail et se préparer, ce qui permet d'être percutant quand il le faut, quel que soit le moment.
: Vous avez dit que vous n'aviez jamais eu l'intention de devenir acteur.
J. G. : Je ne sais toujours pas si je veux être acteur [rires]. Non, je suis très reconnaissant pour ce que je fais, mais il y a toujours la crainte qu'on ne me laisse pas continuer à le faire. Mais j'adore ça, et ce que j'aime probablement le plus dans ce métier, c'est jouer avec de grands acteurs.
: Comme votre sœur Maggie. Quand pensez-vous la retrouver à l'écran après le film Donnie Darko ?
J. G. : Pas dans un avenir proche... parce que nous avons une excellente relation [rires]. Parce qu'elle fait partie de la famille, je l'aime, c'est ma sœur, et nous voulons profiter de notre relation familiale au lieu d'en faire quelque chose d'autre. Le travail - et c'est toujours quelque chose que mes parents nous ont enseigné, enfants et adultes - passe après la famille. Nous ne voulons pas que le travail s'immisce dans la famille. Nous n’en parlons pas du tout.
: Il est étrange que des frères et sœurs travaillant dans le même secteur ne parlent pas de leur travail.
J. G. : Nous ne le faisons pas.
: Vous arrive-t-il de la féliciter pour son travail ?
J. G. : Oui, bien sûr, et je suis un grand admirateur de son travail - elle est extraordinaire et m'inspire.
: Ce n'est un secret pour personne que la célébrité n'est pas la partie de votre travail que vous préférez. Avec l'âge, commencez-vous à l'accepter ?
J. G. : Cela fait partie du métier, je ne l'aime pas, mais je ne la déteste pas. Je suis plus qu'heureux de prendre des photos si c'est au bon moment, mais pas
quand je suis avec un ami dans le métro et que quelqu’un m'interrompt au milieu d'une conversation. Je lui dis alors : « Oui, mais pas maintenant, si ça ne te dérange pas ». Et il pense : « C'est un connard » [rires].
Je trouve que lorsqu'ils viennent prendre des photos, c'est toujours par rapport à eux. Par exemple, si quelqu'un vient me voir pour me dire qu'il a détesté ce que j'ai fait dans ce film, ou qu'il l'a aimé, j'aime en parler, j'aime l'interaction. Mais ce n'est pas ce que les gens veulent - ils ont tendance à se concentrer sur les ‘likes’ des photos. J'aime communiquer, je me souviens que Paul McCartney disait la même chose. Venez pour discuter, pas pour une photo ou une signature.
: Spider-Man vous a ramené dans le domaine des superproductions, mais malgré cela, vous avez continué à poursuivre des projets plus profonds avec de la substance. Y a-t-il un moment où votre agent vous dit : « Très bien Jake, il nous faut quelque chose de gros... il faut que nous gagnions beaucoup d'argent » ?
J. G. : Ce n'est jamais ce qui me vient à l'esprit. Ce n'est pas une discussion que j'ai envie d'avoir à ce moment de ma vie. Il faut que cela naisse de quelque chose en quoi je crois, qui a quelque chose à dire, que ça plaise à mon instinct, ce qui peut paraître vague, mais c'est là où j'en suis.
: Y a-t-il une leçon à tirer du fait d'être trop serein ou de ne pas être assez critique dans la façon dont nous menons notre vie ?
J. G. : Je pense que ce qui est vrai dans la vie, c'est qu'à chaque fois que vous pensez suivre une voie conventionnelle, quelque chose vient vous mettre en échec. Je pense que la vie nous pousse à rester vigilants, et c'est une bonne chose.
: Quelle impression cela procure d'avoir autant d'influence dans la vie des autres ?
J. G. : L'influence, ce n'est pas de jouer dans un film. Tout ce que vous faites, c'est présenter une histoire - il peut s'agir d'une histoire réelle, d'un biopic, d'un aperçu de la vie de quelqu'un, mais ce n'est pas de l'influence. Cela ne devrait pas aider quelqu'un à vivre sa vie différemment. N'oubliez pas que la plupart des films sont destinés à divertir.
Bien sûr, si les gens se sentent inspirés par ce qu'ils voient à l'écran, c'est une bonne utilisation de l'expérience, si vous voulez mon avis ; mais j’en resterais là. Je ne pense pas que les gens devraient s'inspirer davantage des personnages que j'incarne.
: Le métier d'acteur n'est donc pas si important ?
J. G. : C'est important pour moi, mais je ne m'attends pas à ce que les autres en retirent quelque chose de profond. Il n'y a aucune obligation à cet égard. Je repense aux choses les plus importantes que j'ai faites dans ma vie. Bien sûr, il y a quelques-uns de mes films, mais il y a aussi des choses très ordinaires... comme la fois où, à l'école, nous devions écrire des lettres de réclamation. J'ai donc décidé d'écrire à Kentucky Fried Chicken pour leur dire que j'étais contrarié qu'ils aient décidé d'arrêter les Chicken Littles, qui étaient un type particulier de mini-hamburgers avec du poulet frit.
Cela m'a vraiment bouleversé à l'époque, et j'ai pensé qu'ils devaient les ressortir. Et je pense qu'indirectement, je les ai aidés à le faire ! [rires]. C'est ça l'influence : écrire des lettres, faire campagne, demander du changement.
: Êtes-vous sérieux ?
J. G. : Bien sûr, écrire des lettres de réclamation donne du pouvoir et j'encourage tout le monde à s'exprimer et à reprendre ce qu'ils pensent qu’on leur a enlevé dans leur vie. Dans mon cas, il était très important que Kentucky Fried Chicken ramène les Chicken Littles - sérieusement !
: Et vous avez réussi...
J. G. : J'ai réussi. Nous avons réussi !
“
Je suis beaucoup moins aventureux dans ma propre vie que dans mon travail, il me donne la possibilité de dépasser mes limites et d'en apprendre plus sur moi-même que si je ne le faisais pas.
RECETTE
Né au Maroc en 1988, Ali El-Hassib grandit à Agadir où il obtient son diplôme d’hôtellerierestauration.
Arrivé au Luxembourg en 2012, il rejoint les brigades du restaurant Bonifas.
En 2018, son parcours professionnel l’amène au « Jardin de la Gaichel ».
Après 4 ans au poste de second de cuisine, il devient chef en septembre 2022.
Sa cuisine repose sur la qualité des produits, la précision des cuissons et l’équilibre des condiments, des épices d’ici et d’ailleurs.
À l’écoute de la clientèle et des saisons, sa cuisine répond à ce que le « Jardin de la Gaichel » veut proposer en termes de saveurs et de découvertes. Il nous fait découvrir aujourd'hui sa recette de couteaux gratinés.
Ingrédients pour 4 personnes :
1 kg de couteaux
3 gousses d’ail
Un demi bouquet de persil plat
150 gr de beurre
200 gr de chapelure panko
Sel Thym
2 feuilles de laurier
Préparation :
1. Hacher le persil plat puis le réserver.
2. Laver les couteaux à l’eau claire puis les découper grossièrement avant de les remettre dans leur coquille.
3. Plonger les couteaux dans l’eau bouillante aromatisée avec 3 gousses d’ail, une branche de thym et 2 feuilles de laurier. Compter 4 min de cuisson puis les refroidir directement avec de l’eau glacée pour stopper la cuisson.
4. Mettre dans un batteur : le beurre, 2 gousses d’ail, 200 gr de chapelure, une pincée de sel et le persil préalablement haché. Mélanger le tout pendant 1 min.
5. Ajouter le beurre à l’ail persillé sur les couteaux.
6. Avant la dégustation, passer les couteaux au four pendant environ 3 min à 180°C sur la fonction grill pour les gratiner.
UNE RÉPUTATION NE SE FAIT PAS EN UN JOUR, FAITES L’EXPÉRIENCE D’UN LIEU AU CADRE CHALEUREUX ET D’UNE CUISINE GASTRONOMIQUE AUTHENTIQUE.
Photo : Bertrand Berhin
On le dit d’une personne, d’un objet, d’une situation… Le “Cool” est partout, et pourtant cette notion fortement appréciée nous reste souvent très floue. L’entrepreneur et éditeur Michael Köckritz s'est penché sur la question et nous livre un ouvrage blindé d’icônes, de références et d’instants précieux. Relax, take it easy.
Texte Annie Esche livre, qui regorge de nombreuses pépites, nous partage sa vision de la “coolitude”, ou “Coolness”. Car, en somme, c’est quoi être cool ? Cette perception collective du mot cool reste particulièrement étonnante quand on connaît la racine de ce dernier. Avant de devenir ce terme tant couru, « cool » désignait une température idéale, ni trop chaude ni trop froide... Comment ce sujet a-t-il tant évolué ?
C’est ce qu’a cherché à comprendre Michael Köckritz, rédacteur en chef et directeur de magazines lifestyle ; en résulte son livre Coolness, véritable hommage à l'élégance de la liberté. Au travers de ce projet audacieux, à la fois documentaire et œuvre d'art, à l'exécution visuelle époustouflante et débordant d'énergie créative, Köckritz met en lumière des icônes et des personnalités qui façonnent de manière si frappante notre image moderne de la “coolitude”. Au fil des recherches, collages historiques et entretiens avec des experts qu’il partage, le livre Coolness se révèle être un plaidoyer impressionnant en faveur de la coolitude.
- The Coolness book
Car c’est une notion que l’on peut coller sur une personne, un objet, une situation... À cette question, quelques visages nous apparaissent naturellement, comme Steve McQueen. Dans les années 60, il était sans doute l’acteur le plus cool d’Hollywood, relève assurée du regretté James Dean. Aujourd’hui encore il est considéré comme l’une des personnes les plus cool de la planète. En parlant de planète, il faut juste parfois que les étoiles s’alignent ; lorsque la personnalité d’un homme, quelques histoires passionnantes et
une multitude de chouettes photos se réunissent, cela forme un idéal du mot ‘cool’, où tout devient authentique, iconique, abstrait. De son côté, comme le mentionne Köckritz, le professeur Caleb Warren voulait savoir pourquoi les gens achetaient certaines choses. La raison principale invoquée : ils pensaient que c’était cool. À cela, on identifie spontanément une panoplie d’objets : la GameBoy de Nintendo dans les années 90, la Vespa de Piaggio, les lunettes RayBan, le perfecto, le frigo Smeg, etc. Toute une multitude de choses qui ont modelé notre mode de consommation. Car être cool de nos jours est aussi lié à cela : le consumérisme. Quoi qu’il en soit, si vous voulez découvrir des anecdotes à la pelle, des références iconiques et du contenu documenté, craquez pour cet ouvrage ‘cool’ richement illustré. Et souvenez-vous : “Vous n’avez pas toujours besoin d’un plan. Parfois, vous avez juste besoin d’une paire de coui****”, dixit l’affranchi “Coolness” book.
Coolness. 60 € aux Éditions TeNeues.
-
Cary Grant
Vous n’avez pas toujours besoin d’un plan. Parfois, vous avez juste besoin d’une paire de coui****.
« Tout le monde veut être Cary Grant. Même moi je veux être Cary Grant. »
Pure et racée, l’Alpine Eagle est une réinterprétation contemporaine d’un de nos modèles historiques. Son boitier de 41 mm est équipé d’un mouvement automatique certifié chronomètre, le Chopard 01.01-C. Façonné en Lucent Steel A223, un acier exclusif et ultra résistant résultat de quatre années de recherche et développement, ce garde-temps d’exception, fièrement conçu et fabriqué par nos artisans, témoigne du meilleur de l’expertise et de l’inventivité de notre Manufacture.
« - Danny : C’est quand la dernière fois que tu as été à Vegas ?
- Rusty : Quoi, tu veux braquer un casino ?
Danny bouge sa tête et lève trois doigts : - trois casinos. »
- Ocean’s Eleven
OUVRAGE | ULTIMATE COLLECTOR MOTORCYCLES
L'éditeur TASCHEN sort Ultimate Collector Motorcycles sous la direction des auteurs Charlotte et Peter Fiell. Un recueil de trésors jamais publiés auparavant. La bible collector pour les passionnés de deux roues.
Après leur précédent succès Ultimate Collector Cars qui a reçu le grand prix du plus beau livre au Festival Automobile International, les deux auteurs, Charlotte & Peter Fiell, spécialistes du design et du transport sous toutes ses formes, cosignent cette bible pour tous les passionnés. 100 des motos les plus légendaires et convoitées de tous les temps. De la Hildebrand & Wolfmuller de 1894 à l’Aston Martin AMB 001 de 2020, cet ouvrage expose superbement les plus belles motos à avoir jamais fait vrombir l’asphalte. Premières briseuses de records, luxueuses voyageuses, bolides des routes ou des circuits de Grands Prix, légendaires superbikes de production et customs exotiques, cet ouvrage célèbre ce que le design et l’ingénierie moto ont produit de meilleur. Nombre de modèles sont issus de collections privées renommées et n’ont été montrées que rarement. D’autres sont les vedettes incontestées des plus grands musées de la moto, comme la Brough Superior “Golden Dream” de 1938 ou la MV Agusta 500 4C de 1957, qui emporta John Surtees jusqu’à la victoire en championnat du monde. Les reliques étonnamment bien conservées côtoient une écurie de sportives mythiques chevauchées par des pilotes comme Dario Ambrosini, Tarquinio Provini, Mike Hailwood, Giacomo Agostini, Barry Sheene et Kenny Roberts.
Les histoires captivantes associées à ces motos fabuleuses sont racontées en détail et illustrées par les clichés des plus grands photographes du genre, réalisés spécialement pour cette publication, ainsi que des bijoux tirés de diverses archives, des affiches promouvant les premières courses aux photos prises dans le vif de la course. Cet ouvrage contient également de nombreux interviews des plus grands spécialistes : George Barber (Barber Vintage Motorsports Museum), Sammy Miller (Sammy Miller Motorcycle Museum), Ben Walker (Bonhams), Paul d’Orléans (The Vintagent) et Gordon McCall (Quail Motorcycle Gathering). Une abondance de bijoux sur deux roues et un livre incontournable pour tous les fanatiques de moto.
Ultimate Collector Motorcycles
Charlotte & Peter Fiell, Taschen 2 vol. sous coffret, 940 pages, 250 € Ainsi qu'une édition Collector de 1000 exemplaires
Il est encore temps pour goûter à la neige et prendre un bol d'air pur, direction Val Thorens, la station la plus haute d'Europe et l'hôtel °Fahrenheit Seven.
Texte David BailPour les plus sceptiques, oui, il est encore possible de skier au printemps. Parmi ces rares lieux qui peuvent encore offrir leur pistes enneigées aux skieurs, la station de Val Thorens est un spot prisé. Niché à 2300m d'altitude, le village-station fermera ses portes courant mai, ce qui nous laisse encore un peu de temps pour profiter du grand air des Alpes.
La station a de beaux arguments, notamment son domaine skiable, les 3 Vallées, considéré comme l'un des plus vastes au monde. Ce royaume de neige propose le plus grand nombre de pistes reliées ouvertes d'Europe. Les chiffres suffisent à prendre la mesure de ce terrain de jeux : 600 km sur plus de 1500 hectares de pistes maillent le seul domaine qui englobe à lui seul les cinq plus grands domaines skiables des Etats-Unis !
Grâce à cette étendue skiable d'une telle envergure, les mauvaises conditions météorologiques ne sont plus un frein. Protégé par les sapins sur les bas du domaine skiable pour contourner brouillard ou neige, ou, au contraire, privilégié sur les sommets et glaciers quand une splendide mer de nuage s'invite au menu du jour. En fin de saison, c'est le versant nord qu'il faut privilégier pour bénéficier de la meilleure qualité de neige, ou au contraire, au cœur de l'hiver, le versant sud les jours de grand froid. Pour séjourner dans ce paysage de carte postale, l'hôtel °Fahrenheit Seven nous a ouvert ses portes, un boutique hôtel à l’état d’esprit décalé et chaleureux, idéalement niché aux pieds des pistes. Le °Fahrenheit Seven représente le dynamisme de la station de Val Thorens. Une architecture contemporaine,
où la décoration, née de l'imagination de sa propriétaire, mêle habilement style art déco, clins d'œil rétro et pièces iconiques de designers. Comme ces enceintes Marshall connectées disposées dans les chambres, ou ces vieux téléphones à cadran vintage, et ces photos noir et blanc que l'on retrouve un peu partout.
Une attention toute particulière est accordée aux couleurs. En montagne, les tons sombres se marient aux chatoyants et contrastent avec la blancheur des pistes, quelques mètres plus bas.
Les matières sont chaleureuses : les têtes de lits sont réalisées sur mesure, dans un alliage de bois massif et de cuir ou de velours bleu nuit, et la palette des couleurs du mobilier et des peintures est riche : jaune moutarde, orange vif, rose poudré, bleu canard, bleu pastel...
Cet établissement né de la rénovation de l’ancien hôtel Mercure de Val Thorens abrite 108 chambres de 23 à 46m2, un spa avec Hammam et sauna, un skiroom avec accès direct aux pistes, 3 bars, et côté table, deux restaurants aux cartes très diversifiées, constamment renouvelées par le chef : La Rôtisserie et le Zinc. Ce dernier est par ailleurs le seul à proposer une programmation musicale avec des artistes internationaux dans une ambiance très showcase : Joey Starr, The Avener, Passi, Synapson, Feder, Ofenbach, Kavinsky, etc. Un établissement pour une clientèle en recherche d'un endroit familial et branché mais plutôt haut de gamme.
Comme pour célèbrer les 50 ans de la station et sublimer son esprit visionnaire, cet hiver a ouvert en plein cœur de station le tout nouveau centre sportif et de congrès “Le Board” ainsi que sa gare routière intégrée au bâtiment. 13795m² intérieur dédiés aux pratiques sportives, ludiques, aquatiques, mais aussi à l’accueil d’évènements BtoB et grand public. Une partie aquatique de 1000m²avec piscine, balnéothérapie, hammam, sauna, etc. Un espace polyvalent de 1385m² pour les sports collectifs (volley, tennis de table, badminton). Un espace fitness et musculation, un fun park, et surtout son rooftop qui offre une vue imprenable sur le domaine skiable et pourra accueillir jusqu’à 3000 personnes pour tout type d’événements. Un vrai lieu de vie moderne et central à Val Thorens pour entretenir son corps et son esprit !
Point de chute des stars de passage et d’une clientèle exigeante, l’hôtel Amigo incarne le nec plus ultra de l’hospitalité belge.
Texte Anne CiancanelliL’Hôtel Amigo a bien plus en commun avec Bruxelles que sa simple localisation. À y creuser davantage, nous nous rendons vite compte qu’ils sont tous deux chargés d’art et d’excentricité. Lorsque la capitale belge affiche fièrement des peintures murales de bandes dessinées sur ses murs en briques et qu’elle élève le Manneken-Pis en emblème le plus connu de la ville, il est difficile de croire que les autres hauts lieux de la capitale soient “lisses”. Et il est vrai qu’ils ne le sont pas !
C'est probablement l’hôtel le plus mythique de Bruxelles. En pénétrant dans ce bâtiment sophistiqué et historique, situé à quelques pas de la Grand Place, on ne peut s’imaginer qu’il fût, il y a 500 ans, la prison de la ville. Et pourtant, l’histoire nous raconte bien que les autorités ont décidé de construire une maison de détention à côté de l’hôtel de ville peu avant 1521. Pendant quelques siècles, ce lieu a hébergé bandits, malfrats et opposants politiques, avant de devenir cet établissement glamour.
C’est dans les années 1950 que la famille d’entrepreneurs Blaton jette son dévolu sur ce bâtiment pour en faire un hôtel digne d’accueillir les familles royales et aristocratiques du monde entier venues assister en nombre à l’Exposition universelle organisée à Bruxelles en 1958. Depuis, l'Hôtel Amigo n’a cessé d’être ce lieu prisé par les célébrités qui, de par leurs passages, vont étendre sa réputation dans le monde entier. Accrochés sur les murs de son bar s'exposent les grands qui y ont séjourné : Hugh Jackman, David Bowie, Beyoncé, Woody Allen, Sean Connery, Coldplay...
Au milieu de toute cette modernité et son confort luxueux, l’hôtel Amigo ne renie pas l’histoire. Au contraire. Il a même conservé une partie des dalles originales datant du 17e siècle dans son hall d’entrée, comme une empreinte de l’authenticité de ce lieu et de son accueil. Alors même qu’il a été aux mains de la famille fondatrice Blaton pendant quelques décennies, il a été repris par une autre famille hôtelière en 2000, les Rocco Forte. Hormis leur coup de cœur pour ce bâtiment atypique, les deux familles partagent aussi l’amour de l’art, que l’on retrouve dans presque chaque recoin de cet hôtel. Leur impressionnante collection d’art et d’antiquités, compte notamment plusieurs œuvres originales de Magritte ainsi que des tapisseries du 18e siècle des Flandres et d’Aubusson, Dansaert, des écoles italiennes et hollandaises. Ce qui
en fait non seulement un point de chute pour les grands de ce monde mais aussi des collectionneurs, galeristes, antiquaires, et tout autres amateurs d’art. Afin de lui rendre toute sa gloire, la Famille Rocco Forte entreprend une rénovation totale de la bâtisse et parvient à faire intégrer cet iconique hôtel cinq étoiles de Bruxelles dans le célèbre consortium de The Leading Hotels of the World.
Aujourd’hui, c’est une décoration moderne et élégante qui habille l’endroit, où des lignes épurées, des motifs floraux et rectilignes, des matières nobles et chaleureuses, viennent conférer cette atmosphère chaleureuse à leurs 173 chambres et suites. La Suite Tintin mesure 80 m2 et accueille ses clients dans l’univers du célèbre reporter imaginé par Hergé. La Suite Présidentielle mesure quant à elle 110 m2, et la Suite Grand Place de 180 m2 dispose d’une terrasse privative sur le toit offrant une vue privilégiée sur la tour de l’hôtel de ville. Loin du classique moules-frites omniprésent dans la ville, leur restaurant Bocconi propose une savoureuse cuisine italienne préparée par leur maestro Fulvio Pierangelini. De source sûre, vous y mangerez des plats gourmands notamment, les Linguine alle vongole, desquelles nos papilles gardent un délicieux souvenir ! La convivialité ne se trouve pas seulement dans ces plats généreux mais aussi dans la déco, qui se veut définitivement cosy et les objets déco Fornasetti que l’on retrouve distillés ici et là.
Aux côtés de tout cet art de vivre qui est fourni avec excellence, c’est assurément l’art de recevoir qui hisse l’Hôtel Amigo au rang d’adresse privilégiée. Leur service de conciergerie propose à leurs visiteurs des offres créatives, en parfaite résonance avec la capitale belge. L’établissement a créé “The Comic Concierge” et “The Art Concierge”, des parcours de découvertes artistiques très loin des circuits classiques. Des conseils pointus, des secrets livrés, des chasses au trésor ou des explorations uniques de la ville plongeront de manière inédite les amateurs dans ce monde de l’art.
Hôtel Amigo
Rue de l'Amigo, 1-3
B-1000 Bruxelles
www.roccofortehotels.com/hotel-amigo
Louer une villa de luxe, c’est choisir un lieu privilégié pour profiter de doux moments en famille et entre amis, en toute intimité. C’est se créer un cocon, une parenthèse préservée avec des personnes que l’on a choisies. Alors que l’offre est de plus en plus étoffée, voici deux sites qui ont retenu notre attention.
Mas "L'Étoile des Baux", Le Charme de la Provence "L'Étoile des Baux" est située au cœur des Alpilles, dans le splendide village des Baux-de-Provence, l'un des plus beaux de France. Un point de chute rêvé pour profiter de la région.
Dissimulée au sein d’un magnifique parc verdoyant au cœur du Val d’Enfer, nichée sous les immenses falaises calcaires des Baux-de-Provence, la propriété jouit d’une situation exceptionnelle. Elle s’émancipe pour devenir une maison de vacances idyllique, pensée comme un refuge d’artistes et de caractère. Le décor a été entièrement repensé de manière organique par Joséphine Fossey, décoratrice d’intérieur et curatrice d’art. À l’Étoile des Baux, on pénètre l’intimité d’un esprit créatif, la maison d’un artiste imaginaire. C’est un lieu incarné, singulier et immersif.
La propriété, à louer dans son intégralité, dévoile huit suites dissimulées dans trois bâtisses, dont deux incroyables chambres troglodytes uniques, construites dans les falaises. À cela s’ajoutent une superbe piscine posée à fleur de roche, un cinéma en plein air, un théâtre de verdure, une salle de sport, un boulodrome, une cabane réservée aux enfants... À l’Étoile des Baux s’amoncèlent des équipements incroyables dans un écrin naturel unique. Les services proposés sont ceux d’un grand hôtel : petit-déjeuner frais servi le matin, ménage quotidien, services de conciergerie privée, accueil et attentions Kids Friendly... Il est également possible de s’offrir les services des meilleurs chefs proposant une cuisine locale et responsable, valeurs centrales de la Collection.
Tous ces services sont supervisés, organisés par un House Manager originaire du lieu, passé par les plus grands établissements. Il connaît parfaitement la région pour proposer un service de conciergerie sur mesure et des expériences signatures, exclusives, et immersives. À L’Étoile des Baux, il sera possible de passer un journée en immersion dans une manade camarguaise d’ordinaire fermée au public au plus près des gardians, de sillonner les Alpilles à bord d’une voiture de collection, de profiter d’un soin exclusif dispensé depuis le Mas, imaginé autour de plantes locales, ou de s’initier à la forge depuis le jardin de la maison.
Jusqu’à 16 personnes, 8 suites, 8 salles de bain sur 650m2 De 16 000 euros à 33 000€/semaine fr.iconic.house/letoile-des-baux
La sensation agréable de consommer des fruits frais et croquants, de sortir des légumes du réfrigérateur sont désormais encore meilleures. Les nouveaux réfrigérateurs-congélateurs Liebherr pensent plus loin en matière de fraîcheur : grâce à une meilleure efficacité énergétique et à des technologies garantissant la fraîcheur, vous bénéficiez doublement de la qualité et longévité de vos produits. Découvrez maintenant tous les modèles à efficacité énergétique sur: home.liebherr.com
Résistant. Durable. Efficace.
Dans les plaines accidentées de Parasporos, près de Parikiá à Paros, est nichée la sublime Villa Madoni. Dans un design contemporain et bucolique à la fois, cette villa est un parfait prétexte pour séjourner sur l’île grecque la plus raffinée et bohème de toutes.
Madoni est une propriété spectaculaire. De composition cubique, passant du style cycladique classique blanchi à la chaux à la pierre naturelle, la villa s'étend sur une vaste terrasse dont le moindre centimètre est une invitation à la détente. À l’intérieur, une lumière naturelle abondante envahit chaque pièce décorée avec soin : meubles en bois naturel, tissus aux couleurs chaudes ou dans des motifs ethniques, détails minéraux... Le ton est chaleureux, moderne, et tout autant typique.
La maison comporte cinq chambres, réparties sur le niveau supérieur et inférieur, ainsi qu’une chambre pour le personnel au rez-de-chaussée, qui fournit entre autres le ménage quotidien. Elle se complète de trois guest houses entièrement séparées, qui offrent une intimité totale aux autres participants au séjour. Côté activités, la Villa Madoni propose une salle de sport bien équipée ainsi qu’un hammam pour se ressourcer après l’entraînement.
À la villa, on cohabite avec la mer. Elle s’observe au travers de nombreuses pièces, de par ses fenêtres, ses balcons, encadre toute la propriété et accorde à ce lieu une vue époustouflante sur la mer Egée. D’ailleurs, pour se baigner en toute tranquillité dans la mer cristalline - dans une intimité toute autre que celle de la plage organisée de Parasporos située à 5 min à pied - un chemin privé depuis la villa donne un accès direct à une petite crique naturelle. Le véritable spectacle de cette maison reste la terrasse, imposante, sublime, et qui offre de toutes parts une vue imprenable sur la mer. C’est à cet endroit que vous aimerez le plus vous prélasser, échanger avec vos amis ou votre famille. Une vaste pergola abrite un coin bar, un immense salon lounge, ainsi qu’une table table à manger pouvant accueillir les 16 convives bien entendu. À ses côtés, une piscine à débordement de 115 m2 qui semble être, sous certains angles, l’extension de la mer s’étendant un peu plus en bas.
Jusqu’à 16 personnes, 5 chambres, 3 guest houses, 8 salles de bain et 1 concierge À partir de 4 928€/nuit www.villanovo.fr/location-villas/europe/grece/paros/parasporos/villa-madoni
Élargissez vos horizons de placement au Luxembourg
AXA Wealth Europe est une entité luxembourgeoise adossée à la 1ère marque mondiale de l’assurance.
En 2022, « Décideurs Magazine » a distingué AXA Wealth Europe parmi les 4 acteurs « Incontournables » de la catégorie « Assureurs Vie Luxembourg » qui compte 26 sociétés participantes. Une récompense obtenue pour la 3ème année consécutive.
Et « Gestion de Fortune » a accordé pour la 2ème fois « l’Oscar de l’Assurance Vie » à AXA Wealth Europe.
axa-wealtheurope.lu
« La façon de manager ou gérer une entreprise peut tout à fait être comparable à nos parcours et avec beaucoup de similitudes dans les difficultés rencontrées. »Teddy Palassy, ex Commandos Marine aujourd'hui Sport Project Manager chez Crosscall France et Co-fondateur de Endonora. Chris Rinaldi, ex négociateur au GIGN et Teddy Palassy, ex Commandos Marine, à la conférence organisée à l'exposition Bond in Motion à Bruxelles.
Teddy Palassy et Chris Rinaldi ont en commun leur parcours dans les forces spéciales, mais sont aussi les co-auteurs d'un ouvrage qui raconte leur parcours d'exception. Rencontre avec des hommes extraordinaires dans un cadre extraordinaire.
Interview et illustration David Bail
Le décor est fantastique : pas moins d’une cinquantaine de véhicules originaux en taille réelle (motos, voitures, avions, sous-marins, hovercrafts, hélicoptères, ...), tout droit sortis des 25 films de James Bond, se dévoilent sous nos yeux dans les 6 000 m2 du Palais 1 de Brussels Expo à l'occasion de l'exposition “Bond in Motion”. Henri Prevost, le fondateur et CEO du cabinet de conseils en stratégie BSPK, a judicieusement choisi ce cadre exceptionnel pour accueillir les deux invités de la conférence de cette soirée “Forces spéciales et unités d’élite pour inspirer le management” devant un public de chefs d’entreprise, décideurs, managers. Teddy Palassy et Chris Rinaldi sont visiblement tout autant émerveillés que nous par le décor qui les entoure. Mais le sujet principal est ce soir le parcours de ces hommes et la manière dont ils se servent aujourd'hui de leurs compétences dans un monde en perpétuel changement. Entretiens avec Teddy Palassy, ancien commando de marine, aujourd'hui cadre formateur sportif dans une grande entreprise, et Chris Rinaldi, excommando de marine et négociateur au GIGN.
: Quel est le déclencheur qui vous a incité à vous engager dans les commandos de marine ?
Teddy Palassy : En voyant une affiche dans un camion de recrutement de la Marine Nationale, je me suis dit : c'est ce que je veux faire ! L'image parlait d'elle-même, avec 4 hommes sur un Zodiac, arborant le fameux béret vert porté à l'anglaise avec le badge à gauche ; seule unité de l'armée française à le porter ainsi en souvenir de la constitution des commandos français en Écosse en 1942. Cette valeur ajoutée des Commandos de marine réside dans leur spectre d'emploi qui est l'un des plus complets au niveau des Forces Spéciales, car ils maîtrisent les actions en Air, Terre et Mer. À partir de ce moment, j'ai caressé l'espoir de devenir un jour Commando Marine, chose réussie en 1998.
: Est-il nécessaire d'avoir une force mentale hors du commun pour intégrer une unité d’élite ?
T. P. : Bien évidemment, le mental fait partie des qualités requises, mais il se travaille également au fur et à mesure du temps. Notamment avec du drill, qui correspond à une répétition de procédures et qui permet de s'adapter aux différentes situations. La capacité d'analyse, la remise en question permanente, le perfectionnisme, l'esprit de groupe et l'abnégation font partie intégrante du savoirfaire et savoir-être d'un Commando marine.
: Votre mission la plus périlleuse ?
T. P. : Je pense que, curieusement, la plus difficile fut la première mission ! Tout fraîchement embarqué au commando de Penfentenyo, je suis arrivé en Afrique, à Djibouti pour relever le Commando Trepel qui venait de passer 7 mois sur le camp. J'avais l'impression d'arriver dans une fosse aux lions, avec des hommes hors gabarit, moi qui venais de sortir du stage Commando avec un poids de 68 kg tout mouillé. Je me suis retrouvé avec des hommes aguerris.
J'ai dû prouver à cette nouvelle famille que je méritais ma place parmi eux. J'avais 19 ans, j'étais encore au lycée l'année d'avant et me voilà au fin fond de l 'Afrique, dans un endroit spartiate, où chaque jour, pendant 6 mois, j'étais testé sur différentes compétences que je me devais de maîtriser. Un moment inoubliable et très dur qui m'a fait entrer dans le monde des Forces Spéciales.
: Le péril oui, mais certainement aussi des souvenirs... Quel est le meilleur de votre carrière ?
T. P. : Mon meilleur souvenir est la polyvalence des activités qui deviennent pour nous normales alors qu’elles sont juste extraordinaires. Monter dans un hélicoptère de combat comme prendre un uber, sauter d'un avion à 4 000 m de nuit et amerrir dans l'océan Indien, utiliser des armes que j'avais utilisées dans des jeux vidéos plus jeune, tout cela est ancré dans ma tête et contribue à ce que je suis devenu aujourd'hui... »
: Votre nouvelle vie est celle d’un coach sportif et instructeur TRX pour les employés d'une grande entreprise, comment avez-vous géré cette reconversion ?
T. P. : En quittant le groupe d'action spécialisé du Commando Jaubert en 2006, je suis parti faire le cours moniteur de sport au Centre national de la défense. J'ai donc fini ma carrière en tant que responsable de la préparation physique et sports de combat à Lorient chez les Commandos Marine. Après ma retraite en 2013, je me suis retrouvé à Prague pour devenir formateur instructeur TRX Force pour l'armée, la police, les pompiers et les sportifs de haut niveau. Suite à cela et à différentes rencontres, j'ai été recruté par Cyril vidal, PDG de la société Crosscall basée à Aix-en-Provence, avec comme but de développer le sport en entreprise et créer un vrai concept autour de la qualité de vie au travail. Chose réussie, car nous avons plus de 70% du personnel qui participe aux différentes séances encadrées et qui pratique, sur leur lieu de travail, 2 fois plus d'heures de sport que ce que recommande l'OMS.
: Comment avez-vous découvert que vous aviez les qualités pour exercer ce métier ?
Chris Rinaldi : Très sincèrement, je ne le savais pas, j'ai purement et simplement tenté ma chance et passé les tests. Les ayant réussis, j’ai continué. Le reste s'apprend en formation et au fil des opérations, et de l'expérience acquise.
: Quelle est la négociation la plus tendue que vous ayez vécue au GIGN ? Cette expérience est-elle une valeur ajoutée pour les chefs d’entreprise ?
C. R. : C'était avec un homme seul, en phase dépressive, fermé et qui ne voulait strictement rien entendre. Il voulait très clairement en finir ! Une situation complexe. Malgré toutes les tentatives, vous vous retrouvez face à un mur avec un homme qui préfère mourir que de profiter de la porte qui lui est offerte. Maintenant que je suis sorti de l’unité, toutes ces expériences, je les offre et les propose au monde des entreprises avec un programme de développement personnel adapté. J’utilise les différentes formes de persuasion dans les ateliers de formation pour les apprendre aux autres afin qu’ils les utilisent en communication non-violente et sous forme de bienveillance.
: Comment avez-vous géré votre reconversion du GIGN à la vie civile ?
C. R. : L’importance capitale de la préparation. Je m’y étais préparé. En reconversion depuis plusieurs mois, cela m’a offert l’opportunité de me mélanger à une autre population. J’ai pu constater tout le potentiel qu’il y avait à l’extérieur dans le domaine de la préparation mentale. Tous les stagiaires viennent d’horizons divers et d’un peu partout ! J’ai été formé à des aspects du développement personnel qui m’ont préparé à cette sortie vers la vie civile.
Pour terminer, je dirais que nos parcours paraissent toujours mythiques ou intouchables, alors qu’en réalité nous ne sommes à la base que des gamins un peu plus motivés que les autres. Notre livre le décrit : avec un minimum de volonté on peut y arriver ! Tel est le message. La façon de manager ou gérer une entreprise peut tout à fait être comparable à nos parcours et avec beaucoup de similitudes dans les difficultés rencontrées.
En plus des projets historiques de construction de villas de luxe en Floride sous la marque La Vie Est Belle, Pierre Thomas et son groupe Eurocom ajoutent un nouveau pilier de projets US avec la possibilité d’investissement en « club deal » dans les projets immobiliers de Multi Family US d’Invest Capital Group. Explications.
Le groupe dispose en effet d’une solide connaissance du marché local en Floride et au Texas, travaille avec des entreprises à l’expérience éprouvée, et a eu le temps d’optimiser le modèle par leur expérience avec un excellent track-records de plus de 700 000 m2 réalisés. La création d’un fonds régulé dont le sous-jacent serait uniquement des projets américains est également envisagée.
Face à la difficulté de trouver des placements qui rapportent, l’investissement « tangible » dans le Private Equity immobilier US intéresse à présent une clientèle plus large, et notamment des investisseurs avertis qui y trouvent de plus en plus d’intérêt. Les investissements sont inscrits dans l’économie réelle et non-soumis aux fluctuations boursières. Cela offre donc une grande sécurité aux investisseurs, qui deviennent co-actionnaires directs de ces projets avec un excellent « couple rendement-risque ».
Pour l’investisseur européen, cela a aussi l’avantage de permettre une diversification géographique de son portefeuille d’investissement sur une zone moins impactée par le contexte géopolitique, avec des actifs US concrets offrant des rendements décorrélés de ceux des marchés financiers.
L’investisseur averti peut aussi placer son argent dans plusieurs projets de
Multi-Family US à travers ce partenaire local INVEST CAPITAL GROUP, ce qui lui permet de minimiser davantage son risque. Ce secteur de l’immobilier US offre une meilleure rentabilité qu’en Europe avec ce type de placement à court terme, puisque chaque projet est revendu en bloc à un institutionnel dès la fin de sa construction et de la location de ses unités, en moyenne en quatre à cinq ans. L’investisseur récupère donc plus rapidement qu’un placement classique son capital augmenté d’un rendement très attractif. Investir dans l’immobilier US est une stratégie courante, mais il est toutefois appréciable de pouvoir s’appuyer sur un partenaire local assurant aussi le suivi opérationnel des projets financés. INVEST CAPITAL GROUP dispose d’un track-record d’une quinzaine de projets finalisés et vendus, et possède aussi une connaissance du marché en Floride depuis 20 ans.
Dans un contexte de prix immobiliers très élevés et d’un retour de l’inflation, les acquéreurs individuels diffèrent souvent leurs projets d’achat et recherchent des biens locatifs. INVEST CAPITAL GROUP propose des projets de construction de résidence Multi-Family permettant de répondre à cette tendance de marché de location, et se positionne ainsi en phase avec les perspectives économiques actuelles, en surfant sur les fortes hausses démographiques en raison essentiellement de la fiscalité avantageuse des deux seuls états de Floride et du Texas sur lesquels le groupe opère. Nous estimons que les valorisations et les loyers dans le Multi-Family suivront une tendance à la hausse dans les prochaines années, car il devient souvent plus cher d’acheter un bien que de le louer, et cette tendance est renforcée par les dernières hausses des taux d’intérêt.
« Le secteur de l’immobilier US offre une meilleure rentabilité et ces projets permettent un placement à court terme. »
- Gabriel AMIEL, président du groupe Invest Capital GROUP
« Les USA servent des rendements bien plus intéressants qu’en Europe et sont loin du contexte géopolitique actuel ! »
- Pierre THOMAS, Administrateur du Groupe Eurocom, en charge des relations investisseurs EuropeDavenport / Orlando (Phase 2) : Permis obtenu et début des travaux Q2, 2023. Pierre Thomas Daytona : Permis obtenu et début des travaux Q2, 2023.
Structure agile adossée à la première marque mondiale de l’assurance, AXA Wealth Europe sait apporter, sur un marché assurantiel très concurrentiel, une réponse appropriée à une clientèle haut de gamme dont les besoins en termes de mobilité, de sécurité et de diversification géographique ne cessent de croître.
Texte Laurent Gayet - Deputy CEO AXA Wealth Europe
Nani gigantum humeris insidentes : un nain juché sur les épaules d’un géant ; c’est la formule iconique qu’ AXA Wealth Europe pourrait reprendre de Bernard de Chartres.
En 2016, nous décidions de mêler le meilleur des deux mondes, celui de la start-up et celui de la marque leader mondiale de l’assurance, avec une ambition : devenir rapidement un acteur incontournable autour d’un mantra totémique : la qualité de service.
Le pari est réussi puisque, 7 ans plus tard, la barre des 2,5 milliards d’euros d’actifs sous gestion est franchie avec 75 pourcents d’unités de compte, preuve que la qualité n’a pas seulement été décrétée et chartée mais prouvée et éprouvée par nos partenaires et clients.
Partis à deux expatriés d’AXA France, nous sommes à ce jour 20 collaborateurs dédiés à AXA Wealth Europe, auxquels s’ajoutent les forces de frappe du ONE AXA, qu’elles soient françaises, belges, luxembourgeoises...
Le groupe AXA : La notation qui assure et rassure
Dédiée à une clientèle internationale mobile ou recherchant la diversification, la stabilité et une meilleure sécurisation des actifs, le co-branding AXA / Luxembourg présente la meilleure notation du secteur de l’assurance avec un cumul de A (5 A pour les agences de notation). Le binôme rassure donc par l’excellence et par la solidité engendrant ainsi la confiance des clients dans un monde caractérisé par le mouvement brownien de cygnes noirs qui sont facteurs d’anxiété. L’assurance-vie est un placement long terme, et se projeter avec un assureur financièrement solide est un gage de pérennité de la fidélité clients, notamment avec une approche holistique patrimoniale. Or nous entrons dans un moment unique de l’histoire où le plus grand transfert intergénérationnel de patrimoine venant des baby boomers est en train de se préparer : il conviendra d’être là et nous serons présents pour la next génération récipiendaire.
Le contrat d’assurance : viatique de la résilience patrimoniale
Le contrat d’assurance luxembourgeois reste le Mozart des contrats dans le « chant » des possibles par sa flexibilité, sa portabilité, sa neutralité fiscale et par l’expertise qu’il incarne. Il dispose des avantages du contrat français
auquel on ajoute tous les atouts du Grand-Duché. Le contrat d’assurance est le viatique de la résilience patrimoniale, et les crises que nous vivons sont un creuset de (ré)invention des modèles auxquels le Luxembourg n’échappe pas. Le succès du self care du client géré à distance dans un cadre de libre prestation de services tout en préservant le take care assureur luxembourgeois en termes de conseil, de compliance et de stratégie digitale opérationnelle, est la meilleure réponse durable que peut apporter le secteur financier luxembourgeois.
Le digital encadré par une sécurisation accrue : le JANUS patrimonial
Lorsque l’on parle des générations X, Y, Z, on vit digital...
Le digital est définitivement entré et ancré dans les process de relations de clients hyperconnectés de plus en plus zoomer, zappeur et consom-acteurs entraînant corrélativement une modification créatrice schumpétérienne de la fonction commerciale classique... La souscription en ligne et la multiplication des évènements phygitaux ont permis de répondre avec succès à l’oxymore disruptif de la proximité distancielle. AXA Wealth Europe en a fait un totem dans la qualité de service drivée par une charte d’engagement de respect de délais, désormais un risque majeur en termes réputationnel et financier. Pour autant, la vigilance s’impose quant au risque viral que représente le digital pour une clientèle fortunée très attachée au label discrétion. La collecte, le traitement, l’analyse, le stockage des données constituent désormais un risque majeur en termes réputationnel et financier, pour AXA Wealth Europe cela se traduit notamment par une organisation de sécurité centralisée au niveau du siège d’AXA (Group security) qui pilote, supervise et contrôle le déploiement des programmes de sécurité pour l’ensemble des entités. À l’ère des ransomware(1), AXA se doit d’être pionnier pour en faire un avantage concurrentiel et de communication afin de conjuguer digitalisation et sécurisation.
Aujourd’hui, les labels ESG / ISR avec le flagship luxembourgeois qu’est l’agence Luxflag, et demain l’avènement des labels CYBER protection, seront indispensables pour garantir confidentialité et intégrité des données et assurer la pérennité d’une relation.
(1) Piratage avec demande de rançon.
“Le contrat d’assurance luxembourgeois reste le Mozart des contrats dans le « chant » des possibles par sa flexibilité, sa portabilité, sa neutralité fiscale et par l’expertise qu’il incarne.”
Une ceinture décontractée, idéale pour un jeans ou bermuda Ceinture Adan tressée en toile élastique de Tommy Hilfiger 54,90 €
Une belle paire de lunette stylée et intemporelle Lunettes de soleil CD Diamond S3F de Dior 570 €
Une pochette en soie ou en lin, pour réhausser son costume et même son teint ! Pochette double face en soie de Brunello Cucinelli 195 €
Un beau sac pour partir en vadrouille Sac Keepall 25 City Bag de Louis Vuitton 1 850 €
Un cheche ou une étole pour se parer de la brise Étole Watercolour Graffiti a liseré pour homme en ivoire/ multicolore de Alexander McQueen 275 €
Voici quelques accessoires indispensables pour
Le monde de la mode est en constante évolution, et chaque saison apporte avec elle son lot de nouvelles tendances. En ce qui concerne les pantalons, le printemps et l’été vont être marqués par l'arrivée de formes très spécifiques qui promettent de s'imposer dans les rues. Les coupes slim, qui ont été très populaires ces dernières années, semblent tenter un retour en grâce, mais elles sont confrontées à une concurrence de taille : les coupes oversize. Leur style ample et confortable séduit de plus en plus alliant mode et praticité. Les pantalons oversize ont ainsi conquis les podiums des défilés de mode, mais aussi les rues de nombreuses villes à travers le monde.
Comme une grande histoire, le vin que nous aimons est encore meilleur lorsqu‘il atteint sa maturation.
Pour exploiter au maximum le potentiel de chaque bouteille, nous présentons une nouvelle génération d‘armoires de stockage à vin indépendantes, optimisées pour relever tous les défis du vieillissement du vin, afin que vous puissiez déguster votre vin comme il se doit, arrivée à sa maturation.
Un véritable trésor du goût.
Découvrez les nouvelles gammes GrandCru et GrandCru. Selection sur : home.liebherr.com/winefreestanding
Luxembourg, petit par la taille mais grand par les prix de son immobilier. Un marché qui connaît actuellement de profonds bouleversements.
Si le Luxembourg ne figure qu'à la 47ème place du classement du TOP 50 des villes lauréates les plus recherchées par les UHNWI, « Ultra High-Net-Worth Individuals » établi par Barnes cette année, il demeure toujours un pays où les prix de l’immobilier sont parmi les plus élevés. Cependant, le marché national connaît actuellement un ralentissement conjoncturel ; 3 bureaux immobiliers nous donnent leur avis sur la situation.
Michael Colonello, Head of residential
Nous constatons ces derniers mois un ralentissement général du marché immobilier résidentiel au Luxembourg. Toutefois, il subsiste des opportunités pour les acheteurs et les vendeurs prêts à s'adapter à cette nouvelle réalité.
Bien que le marché immobilier luxembourgeois subisse un ralentissement, dû à la conjoncture économique difficile, les biens proposés à des prix justes et compétitifs trouvent toujours preneurs, témoignant de la persistance d'une demande pour des logements de qualité. Nous avons pu constater cela grâce à des transactions ayant eu lieu ces derniers mois, notamment pour certains biens immobiliers en VEFA (Vente en l'État Futur d'Achèvement) qui se démarquent. L'immobilier neuf demeure une option prisée par les acheteurs en quête de flexibilité sur l'aménagement intérieur et d'un bon rapport qualité-prix.
Un autre atout majeur est donc la flexibilité offerte par les promoteurs immobiliers ou les agents en termes d'aménagement intérieur. C’est une des raisons pour lesquelles nous avons ouvert un service dédié, Design & Build, au sein de Savills Luxembourg.
Nous estimons également que les pouvoirs publics peuvent avoir une influence déterminante sur le marché. En effet, les paramètres économiques pouvant potentiellement encore se détériorer, une intervention des autorités pourrait contribuer à stabiliser la situation. En mettant en œuvre des mesures incitatives ou des dispositifs d'aide à l'accession à la propriété pour favoriser la dynamique du marché immobilier résidentiel, comme cela a été le cas par le passé, les autorités pourraient contribuer à soutenir l’activité immobilière et le secteur de la construction. Malgré le ralentissement général, nous nous attendons à une stabilisation des prix pour les biens immobiliers proposés à des tarifs justes et compétitifs. Cette tendance s'explique en partie par la volonté des acteurs du marché de maintenir l'activité et de s'adapter aux attentes des acheteurs. En outre, la spéculation immobilière semble connaître un certain recul, avec une prise de conscience accrue de la nécessité d'offrir des logements de qualité à des prix accessibles pour soutenir la demande. Cette évolution est susceptible de contribuer à une meilleure régulation du marché et à une dynamique plus saine et durable. >
« En mettant en œuvre des mesures incitatives ou des dispositifs d'aide à l'accession à la propriété pour favoriser la dynamique du marché immobilier résidentiel, comme cela a été le cas par le passé, les autorités pourraient contribuer à soutenir l’activité immobilière et le secteur de la construction. »Photo : film Rising High / Netflix
In ever-changing markets, we know that making the right real estate decisions depend on accurate insights.
Savills. Leading the conversation.
Savills is one of the world’s leading multi-sector property advisors. Through our strong global network and our local Luxembourg expertise, our innovative approach to real estate enables us to provide world class advice and a seamless service for all of our clients.
savills.lu
Le marché de l’immobilier au Luxembourg tourne au ralenti depuis plusieurs mois déjà. Les prix n’ont pas cessé de progresser depuis des années. Ils atteignent désormais des plafonds. Et ça bloque. Bon nombre de logements sont désormais inaccessibles en termes de prix, y compris pour ceux qui gagnent bien leur vie. L’inflation qui rogne le pouvoir d’achat, les prix de l’énergie qui s’envolent, les taux d’emprunt qui grimpent, ce qui a pour effet de rendre les banques toujours plus exigeantes, laminent un peu plus encore les espoirs de devenir un jour propriétaire. De plus, le contexte international n’invite guère à se lancer dans des projets de longue haleine. Conséquences, les biens trouvent plus difficilement acquéreurs. Et cela vaut aussi pour le neuf. Les projets peinent à se faire, faute de candidats. Tant et si bien que les entreprises de la construction qui doivent de plus composer avec des pénuries de main-d’œuvre et des hausses des coûts des matériaux, ont des difficultés à remplir leurs carnets de commandes. Des centaines de logements qui devaient être construits ne le sont pas. Une situation ubuesque quand on sait combien le pays manque de logements.
La belle machine est pour l’heure détraquée. Certes, le contexte a pour effet de booster le marché de la location qui n’est pas extensible. La demande est croissante et les prix des loyers progressent. En théorie, cela devrait donc alimenter l’appétence
des investisseurs, même si, on l’a dit, emprunter coûte plus cher et qu’il importe d’avoir un dossier « béton ». Mais là encore, quelques nuages invitent à ne pas se précipiter. La réforme du bail, dont le vote est annoncé pour cette année et qui vise à donner une meilleure protection au locataire du marché privé, alimente le trouble. Elle s’accompagne, notamment, d’un plafonnement des loyers à hauteur de 3,5% du capital investi par le propriétaire, contre 5% actuellement. Dans un autre registre, il est aussi envisagé de réduire la garantie locative demandée avant toute entrée pour la ramener de trois mois de loyer à deux mois. Et cela alors, qu’en cas de dégâts, le propriétaire verra sa facture augmenter pour réaliser les travaux nécessaires. De quoi refroidir celles et ceux qui investissent non pas pour faire fortune mais avec pour ambition de se dégager un complément de retraite. Le malheur des uns...
Toutes ces données – ajoutons-y encore le foncier qui fond à vue d’œil – font que l’immobilier luxembourgeois traverse une sérieuse période de turbulences. Reste à souhaiter qu’elle ne s’éternise pas. Avec le temps, la situation pourrait sérieusement se dégrader, les tensions s’attisant les unes les autres. Cela pourrait aussi alimenter les rangs des Luxembourgeois et résidents qui sont déjà de plus en plus nombreux à partir s’installer (et / ou investir) au-delà des frontières. Les difficultés du marché immobilier grand-ducal ont d’ailleurs des répercussions sur les marchés immobiliers des voisins qui « rayonnent ». Le malheur des uns fait le bonheur des autres... Avec un bémol tout de même, les prix progressant, dans le nord mosellan par exemple, les ménages les plus modestes peinent désormais aussi à se loger sur ce territoire et voient leur rêve de devenir propriétaires, s’éloigner... Eux aussi.
Kim Felten, Managing Partner
Quelles solutions pour relancer l’accès à la propriété ?
La situation sur le marché immobilier luxembourgeois est de plus en plus tendue ces derniers mois en raison de la forte hausse des taux d'intérêt, de l'augmentation des coûts de construction et de la proposition de réforme de la loi du bail à loyer.
De nombreuses personnes à la recherche d'un logement ne peuvent actuellement plus se permettre d'acheter et devront se tourner vers le marché locatif. Actuellement il y a déjà un grand manque de logements à louer, et cette situation va certainement s'aggraver dans les mois à venir vu que l’investissement dans des appartements
à louer est devenu moins intéressant, suite à la hausse des taux d’intérêt en relation avec les prêts hypothécaires, l’annonce d'une réforme de la loi du bail à loyer, et la nouvelle réglementation de l’application de l’amortissement accéléré pour immeubles locatifs.
Actuellement, on a donc une situation où, d’un côté, les personnes pouvant se permettre d’acheter un logement sont rares et, de l’autre côté, on ne construit pas assez de logements à louer.
Si, par le passé, il manquait déjà au moins 1 500 nouveaux logements par an, alors ce déficit annuel de construction de nouveaux logements va encore augmenter prochainement.
Pour que le marché immobilier luxembourgeois reprenne rapidement sa dynamique et que l’offre de logements soit boostée, le gouvernement luxembourgeois devra enfin prendre ses responsabilités et mettre en place au plus vite une série de mesures cohérentes.
Quelques propositions de Kim Felten, managing partner du Bureau immobilier HEKTAR :
- Augmenter le plafond du taux super-réduit de TVA (3%) sur la résidence principale de 50 000€ à 150 000 €. Ceci diminuerait fortement le coût d'acquisition pour les propriétaires occupants d’une résidence principale.
- Augmentation du crédit d'impôt (Bëllegen Akt) à 50 000 € par personne afin de diminuer les frais d'enregistrement pour les propriétaires occupants.
- Pour les VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) en cours de construction, abolition des frais d'enregistrement sur la quote-part des constructions déjà existantes, afin de rendre plus intéressant l’acquisition d’appartements en VEFA qui sont en cours de construction ou déjà achevés, et afin d’éviter qu’il y ait des appartements achevés qui ne sont pas occupés.
- Pendant une durée limitée de 18 mois, application du taux super-réduit de TVA (3%) pour des personnes investissant dans un bien immobilier destiné à la location. Par cette mesure, le nombre de logements destinés à la location pourra être augmenté à moyen terme.
- Densification urbaine dans les quartiers urbains et le long des axes routiers bien connectés au transport public.
Le classement Barnes
Établi sur la base de critères pratiques, émotionnels et financiers constatés en 2022, le BARNES City Index 2023 est le reflet direct des profonds bouleversements traversés depuis trois ans. Dans le haut du classement se tiennent cinq villes qui ont su rassurer les investisseurs durant cette période incertaine : outre Paris en tête de liste, trois métropoles américaines s’imposent aux 2e, 3e et 4e places pour leur vigueur économique, il s’agit de Miami (Floride), New York (New York) et Austin (Texas). Suit en 5e position Dubaï, qui rejoint le club très fermé des valeurs sûres mondiales, notamment grâce à son attractivité pour les entrepreneurs et les familles d’expatriés.
« Pour que le marché immobilier luxembourgeois reprenne rapidement sa dynamique et que l’offre de logements soit boostée, le gouvernement luxembourgeois devra enfin prendre ses responsabilités et mettre en place au plus vite une série de mesures cohérentes. »
SPÉCIAL HABITAT & DESIGN | VILLES
Exit écrous, rondelles, tiges, moteurs ainsi que chaînes de productions et ateliers d’assemblage. Les constructeurs automobiles se lancent désormais dans un domaine qui requiert les mêmes précision et ingéniosité : l’architecture. Dans des projets grandioses en Asie, Toyota et Pininfarina dévoilent leurs villes de demain.
138,4 km2, 51 000 habitants, au pied du Mont Fuji : Susono, ville japonaise de la Préfecture de Shizuoka. Une ville que l’on pourrait qualifier de petite commune sans prétention si ce n’est sa vue imprenable sur la plus haute montagne du pays du Soleil-Levant. Une ville qui va maintenant abriter le dernier projet architectural en date de Toyota : Woven City. Pour comprendre le choix de cette implantation, il s’agira de remonter soixante ans en arrière, quand le constructeur japonais érige son Automotive Performance Test Center en novembre 66, et une dizaine d’années plus tard le Toyota School Program où 40 000 enfants ont pu apprendre les rudiments de l'industrie automobile ainsi que des industries locales. Il était donc tout naturel que le constructeur japonais pose une nouvelle fois ses valises dans cette petite ville pour construire sa ville test nommée Woven. Annoncée en janvier 2020 lors du CES à Las Vegas, la construction a déjà commencé et les expériences devraient prendre place dès 2024. Toyota transfère le concept du sandbox en grandeur nature, voyant les choses en grand. Très grand. 175 hectares dédiés à l'innovation, à la mobilité, à la robotique, à l’intelligence artificielle, alimentés par ce fil rouge de l’entreprise qu’est le “bien-être pour tous”. Par son architecture traditionnelle japonaise, utilisant une majorité de bois et une végétation abondante, elle se fondera ingénieusement dans le paysage... même si chacun de ses bâtiments aux allures “d’apato”, ces immeubles typiques, regorgera de capteurs et autres technologies pour traquer santé, habitudes et utilisations des ses habitants. Des habitants, employés de Toyota et d'entreprises partenaires, développeurs indépendants ou simples résidents ordinaires, qui seront d’une manière ou d’une autre tous des inventeurs : autant de personnes qui éprouvent le désir d’impacter positivement la vie des autres. Les chercheurs testent les idées en grandeur nature : un terrain d'essai réel à échelle réelle, en phase avec la vie réelle. Des améliorations progressives peuvent être apportées sur la base d'un retour d'information répondant aux problèmes sociétaux au fur et à mesure qu’ils apparaissent. Dans un environnement propice à l'innovation : du partage des connaissances à l'aide à la création et à l'expansion d'entreprises, un large éventail de ressources matérielles et numériques sera mis à disposition. Woven se met ainsi en avant comme une ville en constante évolution confrontée à sa propre modernité et ses besoins.
Pininfarina, ou le créateur de rêves depuis plus de 90 ans. Les férus d’automobile vous parleront de la Peugeot 403, de la Dino Berlinetta Speciale, de la Ferrari Daytona ou encore de la Testarossa comme de petits bijoux d'antan. Même si le carrossier emblématique est plus amplement connu dans le monde des belles cylindrées, sa division Architecture n'a pas à pâlir de son ingéniosité et de la beauté de ses projets. Du design d'intérieur aux bureaux et sièges sociaux en passant par les bâtiments résidentiels, les centres de recherches et les boutiques : ses champs d’actions possibles sont vastes et s’épanouissent sur un éventail complet de compétences et d’idées. Le dernier en lice : une ville, Blue Loop, au cœur de la Chine. Pininfarina a été sélectionné par le gouvernement populaire de la ville de Taozhuang pour concevoir le plan directeur d'une nouvelle ville qui verra le jour dans le delta du fleuve Yangtze, près de la métropole chinoise de Shanghai. Le nom du projet, Blue Loop, provient du système de voies d'eau entourant la zone du projet, conçu pour soutenir le tissu agricole et productif local, ainsi qu'une infrastructure de mobilité pour relier le site aux villes voisines. Le projet est divisé en trois écosystèmes urbains différents, chacun ayant un rôle bien particulier dans cette nouvelle société. L’Italy-City, un espace principalement résidentiel conçu comme une ville d'eau, qui rappelle la spatialité des centres urbains italiens historiques tout en s’inspirant de la tradition chinoise. Une ville d’eau qui s’étendra sur 2 000 000m2, répartis en quatre districts. Marina, inspiré par l'architecture italienne contemporaine; Lungo Lago, caractérisé par des bâtiments à portiques qui rappellent une typologie de construction typiquement italienne, Old Town, un quartier flottant relié par un réseau de canaux, et Lagoon, où l'environnement naturel s'intègre au paysage urbain. Puis l'écosystème axé sur les structures
de gestion, les centres de recherche et l’université est lui appelé Innovation Valley. Il présentera un nouveau centre d'excellence scientifique lui donnant la possibilité d’expérimenter de nouveaux modèles de mobilité durable, le tout à un emplacement stratégique dans le nord de la Chine. Le dernier des trois écosystèmes est Energia. Comme son nom le laisse entendre, il sera le pôle de production d'énergie à partir de sources renouvelables, avec une usine de valorisation énergétique des déchets de plus de 250 000 m2 et un centre d'agriculture expérimentale.
« Le nom du projet, Blue Loop, provient du système de voies d'eau entourant la zone du projet, conçu pour soutenir le tissu agricole et productif local, ainsi qu'une infrastructure de mobilité pour relier le site aux villes voisines. »
Nos banquiers privés et nos experts sont à vos côtés pour écrire l’avenir de votre patrimoine et lui donner toujours plus de sens.
Nos mandats discrétionnaires labélisés LuxFLAG ESG répondent à votre volonté d’investir de manière responsable pour une transition vers une économie plus durable
Parlons-en !
bgl.lu/fr/banqueprivee
Une démarche éthique, humaniste et écologique s’empare désormais du design, sous tous ses angles. Le célèbre designer Philippe Starck l’affirme : “L'avenir se dessine. L'écologie n'est pas un choix mais une obligation. Elle est urgente”. Place à un cercle vertueux dans la création.
Philippe Starck, le designer que l’on ne présente plus, a lancé la collection Andreu World, basée sur l'intelligence du contreplaqué, la recherche du minimum, entièrement durable et respectueuse de l'environnement. Philippe Starck a privilégié l'utilisation d’un minimum de matériaux possible afin de créer des meubles en bois sans tuer inutilement des arbres. Le contreplaqué 2D est très écologique, abordable et démocratique, et cette collection est faite pour exister en harmonie avec la nature. Tous les bois utilisés sont 100 % FSC® qui, par le biais de sa chaîne de contrôle, protège les forêts grâce à un modèle régénératif qui préserve les forêts et les reboise. La collection est certifiée à 100% par Cradle to Cradle®, tous les designs étant intégrés dans une économie circulaire vertueuse, utilisant des matériaux intelligents, recyclés et recyclables, et donnant une seconde vie aux meubles en les réparant sans qu'ils perdent de leur valeur.
Noma Editions se présente comme la première maison d’édition française d’avant-garde de mobilier contemporain haut de gamme et responsable. L’éco-conception, de A à Z, fait partie de leur philosophie. En travaillant essentiellement à partir de matières recyclées et biosourcées, ils parviennent à créer de sublimes pièces pour les intérieurs contemporains, notamment en collaborant avec des designers de renom. Parmi tous leurs beaux objets, responsables et vertueux, on craque entre autres pour le fauteuil ART.77,5 qui est composé à 77,5% de matières recyclées !
De son côté, la célèbre marque de luminaires Luceplan a imaginé une pièce design et durable aperçue dans de nombreux magazines déco : la suspension Illan. Composée de bois issu de forêts gérées durablement, certifiées FSC®, elle diffuse une lumière LED à basse consommation énergétique. Sa fabrication est optimisée grâce à une découpe laser qui permet de n'avoir aucune chute puisque chaque anneau s'imbrique dans le précédent.
La maison Bolia, récemment installée au Luxembourg, fait elle aussi un effort sur le sourcing de ses matières premières. Fabriqués en Europe, le bois utilisé pour ses meubles est du bois certifié FSC® qui, on le rappelle, est un label international garantissant que les bois utilisés se conforment aux procédures de gestion durable des forêts. Toute sa ligne Cana est élaborée à partir de matériaux naturels, dans le respect de l’artisanat. Les éléments déco s’y mettent aussi sans lésiner un instant sur l’esthétique et la qualité. La marque Oohh fabrique notamment des vases fabriqués à partir de verre 100% recyclé. Faite main en Espagne, la collection PALMA révèle un harmonieux aspect mat et texturé.
La marque Sollen promet du mobilier créé par des artisans en France dans le respect de l’environnement. Sa gamme NUAGE propose justement de se reposer sur un nuage ! Avec une structure bois garantie à vie, toute la ligne, notamment le lit de jour, est conçue à partir de 100% de laine recyclée.
« Tous les bois utilisés sont 100 % FSC® qui, par le biais de sa chaîne de contrôle, protège les forêts grâce à un modèle régénératif qui préserve les forêts et les reboise. »En haut : La suspension Illan de Luceplan est composée de bois issu de forêts gérées durablement, certifiées FSC®. Sa fabrication est optimisée grâce à une découpe laser qui permet de n'avoir aucune chute puisque chaque anneau s'imbrique dans le précédent. En bas : Sollen créé du mobilier dans le respect de l’environnement, le lit de jour nuage est conçue à partir de 100% de laine recyclée. A droite : La marque Noma Editions travaille essentiellement à partir de matières recyclées et biosourcées, le fauteuil ART.77,5 est composé à 77,5% de matières recyclées.
Des projets innovants et des urbanistes avantgardistes tentent d’apporter un remède pour préparer les villes en expansion à l'avenir et les rendre vivables. Ils abordent des sujets tels que le mouvement “slow flower” (respecter la saisonnalité des fleurs), l'utilisation agricole des toits urbains, la végétalisation d'anciens sites industriels et la restauration de parcs classés. De l'aéroport Tempelhof de Berlin, devenu un espace public florissant, à l'ancienne décharge transformée en parc Al-Azhar du Caire, en passant par la ferme urbaine de l'université Thammasat de Bangkok, la plus grande ferme biologique sur toit d'Asie, les parcs et projets présentés dans ce livre visuellement époustouflant sont tous une source d'inspiration. Tout ce thème est d’ailleurs illustré richement dans le livre Urban Oasis publié aux éditions TeNeues.
Vincent Callebaut, architecte visionnaire, a pensé et repensé des “green projects” complètement ahurissants partout dans le monde, que ce soit en Europe, aux États-Unis, en Asie ou aux ÉmiratsArabes. Souvent abandonnés parce que sans doute trop progressistes, ces projets semblent placer la nature en plus grande cohabitation avec le monde urbain. Deux projets fous ont retenu notre attention. Tout d’abord les Oceaniums. Pensés avant tout pour la Coupe du Monde FIFA de 2026, Callebaut propose de construire des pôles culturels et sportifs destinés au nomadisme en mer, plutôt que de construire perpétuellement de nouveaux
stades pour chaque nouvelle Coupe du monde et Jeux olympiques. Mi-bateaux, mi-stades, ces pôles communautaires sobres en carbone navigueraient grâce aux énergies renouvelables en utilisant le rayonnement solaire et la force des vents dominants, ainsi que les courants marins froids du Labrador et chauds du Gulf Stream. Dans cette vision nomade des nouvelles pratiques sportives et culturelles, ce ne sont plus les supporters qui vont dans des stades obsolètes, mais des stades durables et écologiques qui vont vers les supporters. Ces Oceaniums, véritables stades des océans, seraient construits uniquement avec des matériaux biosourcés et recyclés tels que le bois massif, l'aluminium recyclé, les algues vertes et les déchets plastiques du 7ème continent concentrés dans les cinq gyres océaniques. Ces déchets plastiques deviendraient de nouveaux matériaux de construction alimentant des imprimantes 3D connectées à des processeurs d'intelligence artificielle orchestrés par l'homme. Sur le plan architectural, les géométries organiques de ces stades flottants s'inspirent du biomorphisme, leurs structures optimisées de la bionique et leur cycle de vie écosystémique du biomimétisme. Ressemblant à des récifs coralliens en cours de calcification, à
des squelettes de cétacés filtrant l'eau de mer et à des organismes bioluminescents, ils sont des havres de biodiversité dédiés à l'épanouissement de la faune et de la flore océaniques.
Le dernier projet qui a fait parlé de lui : la capitale française. L’architecte a revisité le Paris de Haussmann grâce à l’intelligence artificielle ! Il aborde ainsi le concept de solidarité climatique et énergétique entre les bâtiments haussmanniens énergivores et les architectures biomimétiques à énergie positive inspirées par la nature. Dans ce projet, il imagine des îlots de fraîcheur urbains en rapatriant la nature, la biodiversité et l’agriculture urbaine en permaculture au cœur de la cité. Il y intègre aussi massivement les énergies renouvelables au sein de bâtiments construits en matériaux biosourcés et géosourcés (comme le bois lamellé-croisé, le pisé, le béton de chanvre, la pierre massive structurelle, le bambou, les microalgues, le mycélium et la paille), produisant leur propre énergie et recyclant leurs propres déchets en ressources, pour atteindre l’objectif national de neutralité carbone en 2050. Le résultat ? Un Paris résilient, respirant, en meilleure adéquation Homme-nature.
« Pensés avant tout pour la Coupe du Monde FIFA de 2026, Callebaut propose de construire des pôles culturels et sportifs destinés au nomadisme en mer. »Les Oceaniums de l'architecte Vincent Callebaut, seraient construits uniquement avec des matériaux biosourcés et recyclés tels que le bois massif, l'aluminium recyclé, les algues vertes et les déchets plastiques du 7ème continent concentrés dans les cinq gyres océaniques.
« Le club a accueilli des membres et leurs invités, notamment des membres de la famille royale britannique, la Reine Elizabeth II elle-même, des stars de la musique telles que Frank Sinatra, les Rolling Stones et les Beatles... »
Endroits aux décorations éclectiques et dessous mirobolants. Endroits où l’élite se rencontre en petit comité “trié sur le volet” comme dans un culte secret où l’entrée nécessite un sésame. Les clubs privés font leur show et ouvrent leurs portes le temps d’un article pour les yeux du commun des mortels.
Annabel's au 46 Berkeley Square : le club de membres le plus emblématique du monde
Depuis 1962, Annabel's s'est forgé une réputation mondiale en tant que club privé de membres le plus élégant au monde. Au cours des cinq dernières décennies, Annabel's a été au cœur de la vie nocturne londonienne et le club a accueilli des membres et leurs invités, notamment des membres de la famille royale britannique, la Reine Elizabeth II elle-même, des stars de la musique telles que Frank Sinatra, les Rolling Stones et les Beatles, ainsi que des célébrités hollywoodiennes telles que Jack Nicholson, Elizabeth Taylor et Leonardo DiCaprio, pour n'en citer que quelques-unes. En 2018, Annabel's a ouvert les portes de sa nouvelle maison très attendue, une maison de ville géorgienne classée Grade I au 46 Berkeley Square. Répartie sur 2 416 mètres carrés et située à deux portes de l'endroit où tout a commencé en 1962, ce bâtiment du XVIIIe siècle a fait l'objet d'une restauration approfondie et minutieuse afin de ressusciter son style architectural palladien, avec des cheminées et des moulures de style rococo ainsi que de grands plafonds en plâtre. Le Club comprend cinq restaurants, des bars, des salles à manger privées et un salon de cigares, répartis sur quatre étages spacieux et conçus par Martin Brudnizki Design Studio. Le Thenightclub est situé au sous-sol de la maison de ville, et rend hommage à l'essence éclectique ainsi qu’à l'énergie débordante de l'Annabel's des années 60. À l'extérieur, sur la terrasse, un jardinrestaurant enchanteur permet de manger toute l'année grâce à un toit rétractable.
En 2019, le club a ajouté un restaurant italien, Matteo's, situé au troisième étage du Mews House. Avec ses intérieurs décadents, l'espace est un hommage frappant à l'Annabel's d'origine, et a même vu le retour de l'emblématique Bouddha et d'une sélection d'œuvres d'art de l'ancien Club. Le restaurant propose une sélection des meilleurs plats, vins et apéritifs italiens. Avec des plats classiques comme les Linguine Alle Vongole Veraci, les Plin Ravioli Sugo d'Arrosto et le Tiramisu, Matteo's propose également la plus grande sélection au monde de Sassicaia, Monfortino et Dom Pérignon : une collection de vins fins élaborée par le chef sommelier, Clement Roberts. >
En juillet 2022, Annabel's s'élargit en lançant son sixième restaurant, The Japanese. Situé au premier étage, il propose une expérience culinaire exceptionnelle mettant en valeur le meilleur des ingrédients et des styles de cuisine japonais. Parmi les plats vedettes, le succulent faux-filet de Wagyu grillé avec du Wasabi frais, le bar en fines tranches et sa vinaigrette à la truffe de Yuzu, et pour finir, les éclairs au Matcha et aux cerises.
Situé au troisième étage, les salles de bains d'Annabel sont devenues un phénomène mondial et un véritable spectacle à voir. Loos in the Mews présente des intérieurs à couper le souffle, inspirés par les forêts tropicales et les jungles. Plus de quatre millions de carreaux de verre en mosaïque ornent les sols, les murs et les plafonds des salles de bains, et l'apparition d'animaux et de flore dans l'ensemble de l'espace crée un environnement naturellement immersif. Une vasque en crocodile de 500 kg, sculptée à la main, constitue la pièce maîtresse des salles de bains masculines, soigneusement fabriquée à partir d'une seule pièce d'onyx vert. Dans les toilettes pour dames, un thème de lagune estuarienne inonde l'espace avec de superbes vasques en onyx rose sculptées à la main dans des têtes de fleurs de Bergenia.
2023 marque le 60e anniversaire de l'Annabel's, célébrant ainsi ses six décennies de présence sur le devant de la scène sociale et culturelle londonienne. Le club est avant tout un lieu où l'on se divertit et où l'on est diverti. Annabel's offre à ses membres des expériences de luxe exclusives, en collaborant avec des leaders mondiaux de l'art, de la culture, du design, de la mode et de la musique. Avec une combinaison intemporelle de confort, de glamour et d'intimité, il s'efforce continuellement de créer une atmosphère aussi inoubliable et festive que jamais, pour des membres divers et cosmopolites. Des capitaines d'industrie
internationaux, des femmes entrepreneures dynamiques, des célébrités et des membres de différentes générations font partie intégrante de l'esprit d'Annabel's aujourd'hui. L'adhésion au Club se fait uniquement sur invitation. Les nouveaux candidats à l'adhésion doivent être proposés et appuyés, et l'élection se fait strictement par le comité.
« Les salles de bains d'Annabel sont devenues un phénomène mondial et un véritable spectacle à voir. Loos in the Mews présente des intérieurs à couper le souffle, inspirés par les forêts tropicales et les jungles. »Loos in the Mews men's, les incroyables salles de bains tropicales d'Annabel's Le jardin-restaurant extérieur Jungle bar
Dans le type “club privé des plus prisés”, Yellowstone Club semble bien détenir la palme d’or. Le resort de ski privé s'étend sur pas moins de 1 090 hectares, un des seuls endroits où il est possible de “hit the slopes” avec Mark Zuckerberg ou Bill Gates. Les 864 membres du Yellowstone Club, qui se présente comme la “seule communauté privée de ski et de golf au monde”, se réunissent souvent pour organiser des voyages en jet privé vers son site isolé du Montana. L’unique moyen d’obtenir sa carte de membre, ce Graal ultime pour explorer cette poudreuse d’élite, parait presque, à première vue, relativement simple pour cette jet set dorée : acquérir une propriété sur place; et pourtant... La liste d'attente pour acheter un condo au modeste prix de 22 millions de dollars semble aussi longue que celle de chez Hermès pour un Birkin. Après avoir obtenu une maison, les membres doivent payer un droit d'entrée et des frais annuels. Une fiche d'information publiée en 2018 sur le site web indique que les frais sont de 300 000 dollars pour l'initiation et de 41 500 dollars par an, des montants qui ont sans doute augmenté en 5 ans... Mais la bonne nouvelle : les forfaits de ski ne sont pas nécessaires au Yellowstone Club, et les membres et les invités ont un accès illimité à 2 700 acres de ce que la station a baptisé Private Powder, à travers 18 remontées mécaniques et plus de 100 pistes. Et puis il y a les stations de confort, familièrement appelées Sugar Shacks. Neuf d'entre elles sont disséminées sur le domaine et offrent de la nourriture gratuite, chacune avec sa propre spécialité de nourriture chaude, comme le chili et les nachos, les ramens ou le chocolat chaud. De quoi se dépayser de manière privilégiée.
« La liste d'attente pour acheter un condo au modeste prix de 22 millions de dollars semble aussi longue que celle de chez Hermès pour un Birkin. »Yellowstone Club s'étend sur pas moins de 1 090 hectares
L’ambiance si particulière des salles de bain d’un hôtel de luxe s’apprécie tant au niveau du décor que du soin des détails. Des serviettes molletonnées aux matériaux de premier choix, voici comment faire de votre salle de bain une pièce de palace.
1. Stimulez vos sens
N’hésitez pas à faire de votre salle de bain une expérience. Avant toute chose, on soigne son linge de bain. Pour vous envelopper après la douche ou le bain, investissez dans un ensemble peignoir et serviette somptueusement doux et assortis (issu des meilleures qualité de coton). Misez sur les senteurs, l’ambiance. Des huiles essentielles, des bougies, des produits de bain parfumés. Une lumière qui peut se tamiser. Ce sont des touches qui transformeront votre routine en véritable pause détente dans votre salle de bain.
2. Faites entrer la nature à l'intérieur
La plupart des plantes vertes d’intérieur sont des plantes tropicales qui ont d’ailleurs plus de facilité à s’épanouir dans une salle de bain grâce à la chaleur et à l’humidité de cette pièce que dans le reste de la maison... surtout si elle est pourvu d'une fenêtre. Placez une orchidée, un bonsaï, des fougères ou même un palmier.
Le minéral fait son grand retour dans nos intérieurs, et notamment dans nos salles de bain. Éternellement synonyme de luxe, le marbre apporte une touche d’élégance intemporelle à cette pièce d’eau. Il peut être utilisé sur les murs, au sol (avec option antidérapante), mais également pour façonner des lavabos, des vasques, des plans vasques, des receveurs de douche...
En haut :
1. Le Grand Hôtel Tremezzo sur le lac de Côme
En bas :
2. The Mandrake Penthouse Hôtel Suite, Londres
Robinetterie de Villeroy&Boch
La nouvelle collection Antao de Villeroy&Boch bientôt exposée chez
GASPERICH
39, rue Jacques Stas
L-2549 Gasperich
Tél. 401 40 701
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h
BERTRANGE
74, route de Longwy
L-8080 Bertrange
Tél. 401 40 700
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h & samedi de 9h à 18h
ESCH-SUR-ALZETTE
6, rue Portland
L-4281 Esch-sur-Alzette
Tél. 401 40 304
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h & samedi de 8h30 à 12h
4. Travaillez avec le bois Tout d’abord, il est faux de croire que le bois dans une pièce d’eau est une mauvaise idée. S’il est bien traité, il est tout à fait adapté à ces zones. Posés au sol, les parquets en bois apportent une source de confort merveilleuse pour nos pieds, en plus d’une atmosphère chaleureuse. Vous pouvez ajouter d’autres accents subtils de bois par des accessoires ou du mobilier qui donneront texture et authenticité à la salle de bain.
5. La baignoire comme point central Encastrée, surélevée ou en version îlot, la baignoire est la pièce maîtresse. Véritable objet décoratif et temple de la détente, il est indéniable qu’elle donne du style à la pièce tout en garantissant sa fonctionnalité première.
6. La douche XXL
Pour une salle de bain digne d’un palace, prévoyez soit la grande baignoire, soit la douche XXL, soit les deux ! La douche en version extra large renforce cette sensation de bien-être au sein de cette pièce d’eau. Le détail à considérer : les verrières ou parois vitrées qui soulignent les beaux volumes de la pièce. Enfin, pour accentuer sur cet élément épuré, misez sur un revêtement comme le béton ciré, la mosaïque, le marbre, un carrelage élaboré ou même un papier peint hydrofuge !
7. Accessoirisez
Pour une salle de bain pensée dans les moindres détails, au style luxueux et raffiné, pensez à chacune des finitions : la robinetterie, les miroirs, et tous les autres accessoires comme les portesavons, porte-serviettes, brosses WC, corbeilles, etc. Les nouvelles tendances nous offrent un choix plus large, adapté à tous les styles : fini le seul chrome, place au noir mat, au doré brossé, au cuivre...
Un esprit de méditerranée vient s'installer dans notre aménagement extérieur. C’est la tendance 2023. Des matières naturelles et des couleurs chaleureuses mettent à l’honneur cet espace de vie saisonnier, que l’on s’approprie pendant quelques mois pour des instants détente et conviviaux.
2. Prendre ses repas à l’air frais Table et chaises Cruise Teak de Talenti, chez SD Project, la table 2,40mx1,10m 5 469 € HT, la chaise 2023 € HT
3. Se protéger du soleil quand on a trop chaud Parasol Umbrosa, chez Via Milano, à partir de 2563 €
4. Profiter d’un feu ouvert même à l’extérieur Brasero Drop Design Fire chez Nordic Design Shop, 1950 €
5. Préparer de bons petits plats dehors Cuisine outdoor Pure de Openair Kitchen, www.openair-kitchen. com. À partir de 26 500 € HT.
6. Exploitez votre extérieur même à la nuit tombée Lampe sphérique Bolleke de Fatboy chez Sichel, Carré Rouge, Buro Trend ou Smets Color Center, 89 €
7. Pour un air de vacances et de plages, le bleu ciel et turquoise s’invite dans la déco Canapé outdoor Mah Jong de chez Roche Bobois, selon composition, prix sur demande
8. Poufs Trilogie de chez Roche Bobois, à partir de 560 € pour la petite version
9. Fleurir par-ci par-là Jardinière Suave Macateros de Vondom, chez Via Milano, à partir de 307 €
Face à ce décor aride digne des plus grands films sur l’Ouest américain, trois demeures détonnent dans ce paysage désertique. Faisant presque office d’OVNIs architecturaux en plein cœur du parc naturel de Joshua Tree, ces trois édifices cachent bien leur jeu, contrastant avec le paysage ocre par leur palette de couleurs acidulées.
Kellogg Doolittle house
La “Doolittle House” devrait être, théoriquement, difficile à manquer : s’étendant sur plus de 600 m2, 26 vertèbres en béton s’élevant dans le paysage, le tout entouré d’une clôture de lames métalliques... pourtant elle se confond astucieusement avec les roches. Une maison planant dans le désert californien comme un OVNI sur le point de se poser. Sur le papier, cette demeure est des plus menaçantes, froides, sans aucun soupçon d'âme, comme une simple pierre parmi tant d'autres ; pourtant l’intérieur y est presque étonnamment, confortable. Elle est commandée par l’artiste Bev Doolittle et son mari Jay en 1988 à l'architecte Kendrick Bangss Kellog, un disciple du grand Frank Lloyd Wright. Alors en plein essor pour la création de maisons sculpturales se déployant toujours de manière spectaculaire sur le paysage qui les entoure, celle-ci est l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre. Les grands bâtiments exigent à la fois des clients exceptionnels et des architectes doués. Les Doolittle semblent être nés pour être des clients de Kellogg. Le couple s'est rencontré à l'école d'art, et tous deux ont poursuivi une carrière de peintres. Dans l'intention de construire la maison de ses rêves, Jay a acheté à son père, dans les années 1970, un terrain rocheux de 4 hectares. La question s'est alors posée : Quel type de maison devraient-ils construire ? La réponse est venue alors que le couple parcourait une librairie de Palm Springs au milieu des années 1980 et a vu un projet de Kellogg dans un magazine consacré à l'architecture biologique. Ils se sont mis à la recherche de l'architecte. L'architecte
d'intérieur John Vugrin a travaillé conjointement avec lui sur presque tous les détails, et il a fallu 20 ans pour terminer la construction, et 26 pour terminer l’intérieur. À l'intérieur, il n'y a pas de fenêtres traditionnelles, mais la lumière s'infiltre par les interstices du toit nervuré. Des rochers et des parties du terrain rocheux sont intégrés dans les murs. La salle de bains principale est adossée à la colline et possède une cascade qui coule le long des rochers. Tous ces détails se mélangent pour créer un sentiment unique d'être à la fois à l'intérieur et à l'extérieur. Chaque meuble, élément encastré, luminaire et porte a été fabriqué à la main par Vugrin. La chambre principale est, elle, équipée du plus grand lit Hästens jamais fabriqué au cours des 170 ans d'histoire de l'entreprise et, étant orienté directement vers le sud, il offre une vue sur la Voie lactée lors des nuits étoilées.
« La “Doolittle House” devrait être, théoriquement, difficile à manquer : s’étendant sur plus de 600 m2, 26 vertèbres en béton
s’élevant dans le paysage, le tout entouré d’une clôture de lames métalliques... pourtant elle se confond astucieusement avec les roches. »
Le plus grand lit Hästens jamais fabriqué au cours des 170 ans d'histoire de l'entreprise trône dans la chambre principale, orienté directement vers le sud avec la vue sur la voie lactée les soirs de nuits étoilées.
Invisible house
Inspirée du classique de science-fiction sorti en 1968 “2001 : L’Odyssée de l’espace”, l’Invisible House reflète le paysage désertique environnant et semble se fondre dans le paysage. Ce chef-d'œuvre unique en son genre a été conçu par le designer Tomas Osinski et le producteur de films de Los Angeles Chris Hanley pour ressembler à un gratteciel new-yorkais sur le côté. Une véritable boîte à miroirs de 510 m2 parfaite pour le Narcisse qui sommeille en chacun de nous. Le verre Solarcool, qui réfléchit la chaleur, confère à la maison son aspect unique et permet de garder l'intérieur tempéré, malgré le climat rude du désert, et de filtrer les rayons UV nocifs. Un toit en mousse écologique et un système électrique solaire font de la maison un modèle de durabilité. Située sur 20 hectares de désert tranquille, la maison permet de s'isoler dans un havre de paix luxueux et de vivre au plus près de la nature. Exploration des contrastes, ce gratte-ciel horizontal de 22 étages présente une façade entièrement réfléchissante qui absorbe son environnement. La juxtaposition d'un minimalisme épuré et d'un terrain désertique ancien fait de l'Invisible House une structure singulièrement définitive dans la fusion de l'architecture moderne et du monde naturel. La construction écologique fait appel aux matériaux, à l'ingénierie et aux technologies les plus avancés, avec une empreinte carbone proche de zéro. Une piscine intérieure chauffée de 30 mètres de long pour s’immerger complètement dans le décor. Avec des apparitions dans de nombreux projets de films et une couverture plus étendue dans l'émission “The World's Most Amazing Vacation Rentals” de Netflix, la villa a été disponible à la fois comme lieu de tournage et comme séjour Airbnb de luxe avec un prix par nuit de 2 500 US$. Elle est désormais disponible à la vente pour la première fois pour la somme de 18 millions de dollars. Un bon mélange de maison et de nature, la propriété est bordée par un parc national : 36 hectares de paysage désertique privé comprenant son propre pic montagneux, de multiples sentiers de randonnée à travers de gigantesques rochers, et un accès direct à la zone de conservation Desert View du parc national Joshua Tree.
« Exploration des contrastes, ce gratte-ciel horizontal de 22 étages présente une façade entièrement réfléchissante qui absorbe son environnement.
La juxtaposition d'un minimalisme épuré et d'un terrain désertique ancien fait de l'Invisible House une structure singulièrement définitive dans la fusion de l'architecture moderne et du monde naturel. »
Monument house
Son extérieur rose, bleu et vert, a été la star de nombreux clichés furtifs sur les réseaux sociaux, mais les admirateurs peuvent désormais passer une nuit à la Monument House de Joshua Tree. L'architecte Josh Schweitzer a conçu cette propriété californienne - sa première œuvre d'architecture résidentielle - comme une retraite pour les amis et la famille, et ne l'a que récemment mise à la disposition du public pour la location. Située à proximité de l'entrée du parc national Joshua Tree, la maison postmoderne se compose d'un trio de cubes ponctués de fenêtres et de portes inhabituelles, de formes géométriques. Chacun est peint d'une couleur différente, apparemment choisies pour évoquer les nuances du cactus, de la roche du désert et du ciel. «Tout le monde pense que le désert est monochrome. Mais quand vous regardez attentivement, il y a toutes ces couleurs étonnantes : un lichen vert vif qui pousse sur un rocher, une fleur rouge vif et le ciel incroyablement bleu. Ce composé prend ces couleurs et les construit à l'échelle de l'homme, qui est plus grand que la fleur, mais beaucoup plus petit que les rochers », a déclaré l’architecte dans un communiqué.
« Tout le monde pense que le désert est monochrome. Mais quand vous regardez attentivement, il y a toutes ces couleurs étonnantes : un lichen vert vif qui pousse sur un rocher, une fleur rouge vif et le ciel incroyablement bleu. Ce composé prend ces couleurs et les construit à l'échelle de l'homme, qui est plus grand que la fleur, mais beaucoup plus petit que les rochers. »
Après une riche carrière au service des plus grandes manufactures, Jean-Claude Biver et son fils Pierre dévoilent leur propre marque, une ode à l'art horloger.
Comme pour mieux ancrer les valeurs qu'ils veulent transmettre, c'est dans une ferme suisse du 18e siècle, proche de Genève, que JeanClaude Biver et son fils Pierre ont lancé leur marque de montres et leur premier modèle en présence des médias internationaux et des personnalités du secteur. Un acte symbolique, puisque cet endroit est aussi le cadre de leurs bureaux et ateliers.
Le patriarche souhaite que ses garde-temps transmettent l’âme de l'horlogerie à leurs propriétaires. « Je veux que ma marque s’occupe non pas seulement de la technique horlogère, mais aussi de l’art horloger. Or l’art horloger, tout comme l’art, porte en lui une âme et cette âme est transmise à l’objet par l’artiste. Il y a cinquante ans, lorsque je travaillais pour Audemars Piguet, on parlait des “mains du miracle”. On disait que ce sont les mains qui donnent naissance à l’âme. Cette philosophie est la principale raison d’être de la marque Biver, parce que mon ultime souhait est de me reconnecter aux mains du miracle que j’ai appris à connaître il y a cinquante ans. Elles ont été au début de mon émerveillement horloger. ».
Le premier chapitre de cette histoire qui ne fait que commencer est dédié à une complication horlogère qui leur tient à cœur : une répétition minutes. Ou plus exactement une répétition minutes carillon dotée d’un tourbillon et d’un micro-rotor.
D'un point de vue physique, le son est une vibration. Il déclenche chez nous des émotions et nous permet de vivre une montre avec tous nos sens, tout en oubliant le temps. Cette merveilleuse et exigeante complication, à la fois utile, mais surtout poétique, donne le son de l’éternité.
« Afin que les collectionneurs soient attirés par de nouveaux sons, nous avons ajouté un troisième marteau, ce qui donne à la montre une sonorité inédite et différente. Cela demande un réglage très fin du tempo, afin que le son soit juste. » explique Pierre Biver.
Et c’est ainsi que, pendant le processus de création, le père et le fils ont fait évoluer le concept même de répétition minutes vers un carillon. « Nous avons également voulu ajouter un tourbillon avec une cage en titane, ce qui la rend plus légère mais plus difficile à décorer, des ponts modernes, et nous avons animé la montre avec un micro-rotor. » poursuit-il.
Il faut prendre le temps de regarder tous ces détails qui font l’unicité de la répétition minutes Biver pour comprendre le niveau d'exigence qui anime les Biver. Les plus infimes éléments, y compris ceux qui ne se voient pas, ont été décorés à la main dans les règles de l’art ; ils ont été polis, satinés, perlés, bleuis à la flamme. C’est dans les finitions que l’on reconnaîtra leur signature, dans cette quête d’une beauté invisible. « Nous avons décidé de décorer l’intégralité des composants du mouvement sur toutes leurs faces, expliquent les Biver. Pour y parvenir, il a fallu pousser nos partenaires à trouver des techniques pour décorer certaines parties des pièces qui, à la base, ne sont pas faites pour être décorées. Le dessous des ponts, par exemple, sont perlés à la main, ce qui se fait très rarement.»
Ce premier modèle est un concentré de culture horlogère qui s’adresse à un amateur éclairé. Chaque élément, du cadran aux aiguilles en passant par le mouvement et le bracelet, raconte un pan de l’histoire de l’horlogerie, en créant un pont entre le passé, le présent et le futur.
Faire autrement, dans l’esprit du collectionneur de montres, du génie de l’horlogerie qu’est Jean-Claude Biver, et dans celui de l’amateur de montres historiques qu’est Pierre Biver, c’est revenir aux sources de l’horlogerie. Faire autrement, c'est aussi placer la qualité au centre, sans compromis, et relever de vrais défis dès le départ.
Pour parvenir à cette quintessence, les deux entrepreneurs ont travaillé avec les meilleurs spécialistes dans chaque domaine (cadrans, aiguilles, bracelet, boîtier, etc.) afin de réaliser des pièces d’un très haut niveau et d’une qualité dite de musée. Une marque hyper exclusive de prestige qui a un prix en conséquence. Il faudra donc compter sur des tarifs à partir de 520 000 CHF / 520 000 EUR / 550 000 USD (H.T.).
Disponible en boîtier titane ou or rose ou or rose/titane.
« Je veux que ma marque s’occupe non pas seulement de la technique horlogère, mais aussi de l’art horloger. Or l’art horloger, tout comme l’art, porte en lui une âme et cette âme est transmise à l’objet par l’artiste. »
Le sommet de l'horlogerie de luxe s'est déroulé du 27 mars au 2 avril à Genève. Pour sa deuxième édition, riche de la présence de 48 marques, ce rendez-vous des professionnels et amateurs de belles montres a connu un beau succès avec une affluence record. Coup d'œil sur les nouveautés et entretiens avec quelques belles Maisons.
Classics Tourbillon Manufacture de Frederique Constant
À l'occasion de ses 35 ans, la Maison dévoile une interprétation inédite d’une création qui illustre son expertise et son esprit : la Classic Tourbillon Manufacture. Entièrement développé en interne et assemblé à la main au cœur de ses ateliers, son tourbillon est ici proposé dans sa livrée horlogère la plus pure, à trois aiguilles abritées par une boîte en or rose 18 carats, de 39 mm. Une série limitée à seulement 150 exemplaires.
Prix : 25 995 €
MONSIEUR de Chanel Tourbillon
météorite
Chanel a imaginé cette version de sa montre
MONSIEUR comme un cadre de tableau. Le boîtier en céramique noire met en lumière les 2 éléments singuliers de la montre. Le lion, emblème de la Maison, est logé au cœur de la cage de tourbillon et tourne sur lui-même au rythme des secondes. Le cadran météorite, fragment minéral, fait de chaque pièce un modèle unique. Pour la première fois, la montre
MONSIEUR abrite un mouvement tourbillon volant, le Calibre 5.1, conçu et assemblé par la Manufacture de CHANEL. Édition limitée à 55 pièces.
Prix : 120 000 €
Patrimony jour-date rétrogrades de Vacheron Constantin
Depuis sa fondation en 1755, la Manufacture cultive le raffinement de ses montres comme un art, répondant à l’un des principes du Bauhaus voulant que « le moins est un plus ». La nouvelle
Patrimony jour-date rétrogrades avec sa combinaison rare de complications rétrogrades évoquant les affichages iconoclastes des années 1920 et 1930 en est le reflet. Elle est dotée d'un mouvement automatique manufacturé dans la plus pure tradition de la haute horlogerie.
Prix : 49 500 €
La collection Cartier Privé célèbre et explore les modèles mythiques de la Maison au travers de séries limitées numérotées. Cette année, Cartier a imaginé une version heure / minute de la Tank Normale créée en 1917, qui reprend les proportions et la glace saphir biseautée de l’originelle. À cette forme emblématique de l’histoire horlogère de la Maison, Cartier ajoute l’une de ses complications signature avec un mouvement squelette. Il s’accompagne d’une complication 24 heures indiquée par un soleil et un croissant de lune, eux aussi squelettés. Éditée en série limitée et numérotée à 50 exemplaires, cette Tank squelettée existe en or jaune et en platine, et dans une version avec boîtier serti de diamants taille brillant éditée en série limitée et numérotée à 20 exemplaires. Prix (version platine) : 74 500 €
Née en 1931, la Reverso s’affirme comme l’une des premières montres-bracelets jamais développées spécifiquement pour le sport. Son ingénieuse boîte réversible a été conçue à l’origine pour protéger la montre lorsqu’elle était portée sur les terrains de polo. Néanmoins, l’attrait de la Reverso s’étend immédiatement après son lancement bien au-delà de la scène sportive. En 2023, la nouvelle Reverso Tribute Chronograph rend hommage aux origines de la Reverso avec la complication sportive par excellence : le chronographe. En s’inspirant de la première Reverso Chronographe de 1996, le nouveau Calibre 860 associe un chronographe à un double affichage de l’heure.
Prix sur demande
Tentagraph de Grand Seiko
Premier chronographe automatique chez Grand Seiko, le Tentagraph est animé par le nouveau calibre 9SC5 qui utilise le calibre révolutionnaire High-Beat 9SA5 comme base. Avec 72 heures d'autonomie, c'est le chronographe à 10 alternances par seconde avec la plus longue réserve de marche disponible sur le marché en 2023. Le boîtier de 43.2 mm ainsi que son bracelet sont réalisés en titane haute intensité, alliage 30% plus léger et plus résistant aux rayures que l'acier inoxydable, tandis que sa lunette, elle, est en céramique inrayable. La teinte bleue du cadran reprend le motif Mont Iwate, véritable source d’inspiration pour les horlogers du Grand Seiko Studio Shizukuishi qui l’aperçoivent depuis les fenêtres de leurs ateliers.
Prix : 14 300 €
Perpétuelle Extraleganza de Piaget
Piaget Polo adopte le quantième perpétuel dans sa version extra-plate signature. L’iconique Piaget Polo atteint des sommets inédits avec la Piaget Polo Quantième Perpétuel Extra-Plate alimentée par le calibre 1255P. Ce nouveau modèle extraordinaire abrite l’une des complications horlogères les plus emblématiques, accompagnée d’un affichage phases de lune des plus évocateurs.
Prix : 40 000 €
Alpine Eagle 41 XPS de Chopard
Freak ONE de Ulysse Nardin
Quintessence de la Freak, la Freak ONE s'inspire de la Freak de 2001 et en reprend les trois caractéristiques : pas de cadran, pas d'aiguilles, pas de couronne. Le mouvement est roi, car il donne l'heure. C'est la première Freak dotée d'un bracelet en caoutchouc intégré, fabriqué à partir de 30% de caoutchouc recyclé provenant des déchets de production. Aujourd'hui, la Freak ONE devient la montre phare d'Ulysse Nardin et le centre de gravité de la Maison qui définit sa nouvelle indépendance.
Prix sur demande
Après un mouvement chronographe à retour en vol, un calibre haute fréquence et un tourbillon volant, l'Alpine Eagle se décline avec ce modèle extra-plat doté de l’indication de la petite seconde, et un cadran texturé couleur « Mont Rose ». Son mouvement, d'une épaisseur de seulement 3,30 mm, compte parmi les prouesses des artisans horlogers de la Manufacture. Grâce à la technologie Chopard Twin, celle-ci garantit 65 heures de réserve de marche. L'Alpine Eagle est entièrement fabriquée en Lucent Steel A223, un alliage exclusif et ultra-résistant d’une remarquable brillance, fabriqué avec 85% de matériaux recyclés. Chopard est la première Maison de luxe à utiliser ce procédé pour toutes ses montres en acier, réduisant ainsi son empreinte carbone. Ses finitions, respectueuses des meilleurs standards de la belle horlogerie, valent à ce nouveau gardetemps la reconnaissance du très convoité Poinçon de Genève.
Prix : 24 400 €
Ce nouveau modèle automatique reprend les codes esthétiques audacieux de l’Ingenieur SL Référence 1832, conçu par Gérald Genta dans les années 1970. La collection se compose de trois références en acier inoxydable et une en titane. L’Ingenieur Automatic 40 est entraîné par le calibre 32111 de manufacture IWC qui lui offre une réserve de marche de 120 heures. Étanches jusqu’à 10 bars, les nouveaux modèles sont équipés d’un boîtier interne en fer doux qui protège le mouvement des champs magnétiques.
Prix : 12 500 €
Pour son 60ème anniversaire, la gamme Daytona se voit renouvelée et son design unique repensé. Le cadran notamment présente un nouvel équilibre graphique et, grâce à un harmonieux jeu de couleurs, le contraste entre le fond et les compteurs – ou leurs anneaux – est accentué. Équipé du nouveau mouvement, le calibre 4131, il intègre certaines innovations majeures, parmi lesquelles l’échappement Chronergy. Il permet de mesurer un intervalle de temps grâce à la fonction chronographe en plus d’afficher les heures, les minutes et les secondes. Le Cosmograph Daytona en platine 950 arbore désormais un fond transparent saphir ainsi qu’une masse oscillante réalisée en or jaune 18 ct.
Prix : 14 400 €
TUDOR présente un nouveau modèle dans la ligne Black Bay. Réinterprétation moderne de la première montre de plongée produite par la marque, la référence 7922 de 1954, le modèle Black Bay 54 est équipé d’un Calibre Manufacture dans un boîtier de 37 mm de diamètre.
Prix : 3 650 €
Nouveau modèle dans sa collection urbaine BR 05 Gold, cette montre est entièrement finie en or 5N 18 carats avec un cadran vert au ton étincelant et lumineux obtenu par de nombreuses couches de laque verte teintée. Bracelet intégré en or brossé satiné ou en cuir de crocodile.
Prix : de 23 900 € à 35 900 €.
Rolex fait preuve de fantaisie en dévoilant trois nouvelles déclinaisons inédites de l'Oyster Perpetual Day-Date 36. Façonnées en or jaune, gris ou Everose 18 ct, elles arborent un visage original. Le guichet en arc de cercle à 12 h est détourné de sa fonction et affiche l'humeur du jour – « Happy », « Eternity », « Gratitude », « Peace », « Faith », « Love », « Hope » – plutôt que le jour de la semaine. Quant au guichet de date à 3 h, il dévoile l’un des 31 emojis exclusifs qui remplacent les quantièmes. Entièrement réalisé en émail champlevé, le cadran est inspiré d’un puzzle. Ce décor est constitué de pièces colorées imbriquées les unes dans les autres qui symbolisent l’un des moments forts d’une vie. Les heures sont matérialisées par dix saphirs taille baguette de six teintes différentes et dont l’agencement varie selon la couleur dominante du cadran.
Prix sur demande
1858
La Iced Sea se pare d'une nouvelle couleur de cadran, dans une élégante nuance de gris. Le motif glacier gris s'inspire de la glace de l'un des plus grands glaciers du Mont-Blanc, la Mer de Glace. Le boîtier en acier inoxydable de 41 mm présente une gravure en 3D d'un iceberg et d'un plongeur sous-marin explorant les eaux glaciales. La Maison dévoile également une nouvelle édition Boutique avec un cadran vert glacier.
Prix : 3 180 €
Hommage absolu à la Radiomir originale, les nouvelles références Radiomir Otto Giorni adoptent une esthétique vintage et un esprit rétro. Elles s'inspirent du tout premier prototype Radiomir en 47 mm de diamètre datant de 1935. Chaque boîtier eSteel™ est poli à la main pour créer un aspect vintage unique et comporte des éléments distinctifs de la Radiomir originale, créée pour la Marine royale italienne : boîtier en forme de coussin, fines cornes à fil et cadran sandwich signature.
Prix : 9 900 €
Chronograph
Voici la nouvelle génération de chronographes
Carrera inspirés de la Heuer Carrera originale de 1963. Disponibles avec un cadran bleu ou noir, un boîtier en acier inoxydable et un bracelet en cuir de veau, ces deux pièces se caractérisent par un boîtier rond simple, des cornes intégrées fluides et des poussoirs de chronographe ergonomiques.
Prix : 5 800 €
Un chronographe arrive dans la collection Pilot. En matière de performance, le nouveau calibre à haute fréquence El Primero 3652 ajoute au chronographe 5 Hz deux fonctions parfaitement adaptées à la Pilot : la grande date et la fonction flyback. Sa fonction flyback (retour en vol) permet la remise à zéro et le redémarrage de la seconde de chronographe par simple pression sur un bouton. Son calibre est visible à travers le fond transparent.
Prix : 12 300 €
La MP-13 de 44 mm est entièrement en titane brossé, dotée de deux complications pour la première fois associées au sein d’une même pièce : le tourbillon et l’affichage rétrograde. Le premier possède deux axes. Hublot est l’une des rares maisons capables de produire, 100% en interne, un tourbillon bi-axial. Il effectue une rotation complète par minute pour le premier axe, en 30 secondes pour le second. Cette double vitesse appliquée au même organe lui confère une perspective aussi hypnotique que technique.
Prix : 165 000 €
Monovortex™ Split-Seconds
Chronographde Roger Dubuis
Fidèle à son concept d’Hyper Horlogerie™, Roger Dubuis pousse la révolution horlogère avec ce chronographe d'une nouvelle ère. La gravité est une force qui peut altérer la précision, mais aussi générer de l’énergie. Avec cette montre concept pionnière, Roger Dubuis a exploité les deux effets. D’un côté, la Maison a réinventé la régulation de la gravité, de l’autre, elle a pris le contrôle total de sa force. On y retrouve un tourbillon et une masse oscillante réinventés, ainsi qu’une complication de haute horlogerie traditionnelle complexe : le chronographe à rattrapante.
Prix sur demande.
Une Maison historique et un homme féru de belles histoires, c'est l'alchimie qui s'est créée entre Montblanc et son CEO. Entretien au sommet avec Nicolas Baretzki.
: Vous avez été l'initiateur de collaborations originales chez Montblanc (BAPE, Naruto, etc.), avec quelles autres marques aimeriez-vous collaborer dans le futur ?
C'était plus des hommages que des collaborations. Aujourd'hui on recherche des collaborations qui nous élèvent, comme l'exemple récent avec Ferrari, avec lesquels nous avons codessiné un instrument d'écriture ; c'était une première. La question n'est pas de savoir avec qui nous aimerions collaborer, je dirais plutôt quels seraient les critères de sélection. J'ai besoin d'associer Montblanc à une maison qui a une histoire, qui a la même philosophie. Je crois beaucoup aux collaborations avec des talents, comme l'alpiniste Reinhold Messner qui a gravi les 14 sommets les plus hauts du monde en 6 mois en se disant que « rien n'est impossible ». C'est ce que j'aime, une histoire vraie, un personnage important, comme Enzo Ferrari.
: Vous avez travaillé pour Cartier et JaegerLeCoultre, qu'est ce qui vous a poussé à rejoindre Montblanc ?
J'ai commencé chez Jaeger avec Jérôme Lambert, et quand il est parti chez Montblanc, il m'a demandé de venir avec lui. Montblanc, c'était la synthèse d'une grande marque multi-catégories comme Cartier et la spécificité d'une marque mono-catégorie comme Jaeger. C'est une Maison qui est extrêmement complexe et j'aime ce qui est difficile.
: Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ? Je suis reconnaissant mais jamais content. La Maison a été transformée, grâce à la Montblanc House qui symbolise le handwriting, l'arrivée d'un nouveau directeur artistique qui a révolutionné la partie maroquinerie de luxe, et nous retrouvons depuis deux ans une pente ascendante dans l'horlogerie avec des montres différenciées. On a la chance d'avoir une manufacture comme Villeret et l'expertise Minerva qui nous ont permis de faire cette révolution dans le monde du chronographe.
: Après le lancement de la collection sur les 14 sommets les plus hauts, quel autre sommet allez-vous gravir ?
Nirmal Purja (alpiniste et ambassadeur de Montblanc) me disait justement lors d'un dîner : « Il faut absolument que tu viennes au basecamp de l'Everest avec moi. » Ce sera mon challenge personnel ! [Rires]. Pour l'entreprise, mon objectif sera d'élever la maison, moins de références, plus d'expérience. On a ouvert un flagship à Paris, aux Champs-Elysées ; c'est une bonne façon de montrer comment la Maison évolue. On peut aller encore plus loin dans la maroquinerie, dans l'écriture on a encore de belles innovations sur lesquelles on travaille...
: Les gens aiment donc encore écrire ?
Ce n'est pas qu'ils aiment écrire encore, mais ils aiment écrire encore plus. Je ne sais pas si c'est lié à la crise du Covid, mais la résilience dans le monde de l'écriture a été plus forte durant cette période.
Frédérique Constant ou l’histoire de deux néerlandais férus de savoir-faire horloger. Rencontre avec Niels Eggerding, le Managing directeur, pour une interview où le temps semble filer à toute vitesse...
: L’identité de la marque s’est souvent définie par la création de montres de bonne facture à prix abordable ; comment défendez-vous votre production de grande qualité avec des tarifs bien en dessous de ceux pratiqués par nombre de vos confrères ?
Une réponse assez simple : nous prenons moins de marché ! Un prix plus élevé s’explique aussi par l’application d’une plus grande marge. A contrario de la politique de notre Manufacture qui applique une plus petite marge mais avec un plus grand volume : ce qui est normal au final. La marge est nécessaire pour investir dans la manufacture, pour développer des projets, etc.
: Le premier succès de la Maison est la Heart Beat, la première montre avec une ouverture du cadran pour laisser apparaître le cour de son mouvement mécanique. En oubliant de protéger le concept, vous avez été copié. Etesvous sensible à la protection de vos créations à présent ?
Effectivement, avant 2004, nous n’avions pas breveté notre création. À partir de 2004, quand nous avons lancé notre Manufacture, nous avons bien évidemment appris de nos erreurs et nous avons breveté chaque mouvement. D’une manière, être copiés par les plus grands était aussi une réussite pour nous.
: Cela fait presque 11 ans que vous avez rejoint la Maison Frédérique Constant ; quels sont les plus grands enjeux auxquels vous avez dû faire face lors de cette expérience ?
Le plus grand challenge a sûrement été la période de pandémie du Covid-19. J’ai commencé ma “Senior position” en 2018 en tant que Managing Director, et je devais préparer mon plan en 2019 pour les 3 années à venir. En 2020, le Covid-19 survient et tout est à l'arrêt. C’était compliqué non seulement financièrement, parce qu’il fallait avoir un certain contrôle de la situation et aussi devoir se séparer d’employés, mais aussi humainement car, après cette crise, il fallait s’en remettre. L'atmosphère, l’esprit, avaient complètement changé : il a été plus que nécessaire de discuter et de communiquer avec nos talents. De plus que le grand challenge des derniers temps est de réussir à les garder ! C’est très dur de rester attractifs, mais nous avons besoin d’eux dans notre croissance (qui s'élève à 26%).
: Nous avons vu vos collections NFT (classics worldtimer manufacture, Time To Travel); que pensezvous de l’univers de l’horlogerie dans le métavers ? Quelle vision en avez-vous pour Frédérique Constant ?
C’est la nouvelle génération qui s’impose avec la technologie. Cela va faire partie du futur, donc nous devons nous y intéresser mais nous ne sommes pas focalisés là-dessus.
Première marque à avoir intégré le titane et la céramique dans ses montres, IWC est une manufacture qui innove. La mission de Walter Volpers, son directeur technique, est prépondérante. Rencontre.
: Expliquez-nous votre rôle de Directeur Technique produits.
Je gère toutes les étapes de production d'à peu près 600 montres par an. C'est très difficile car, depuis 8 ans, on a changé notre façon de travailler, il faut être plus agile et plus rapide pour livrer à temps, car le marché et les tendances changent.
: Le succès du film Maverick a t-il eu l'effet que vous attendiez sur la collection Pilot ?
Oui, définitivement. Pour l'anecdote, la production nous a demandé des montres exclusives pour le film. Nous avons donc dû réaliser 47 montres en deux semaines, dont 17 différentes. Ça a boosté la Pilot et la Top Gun. En parallèle, nous avons un programme officiel pour les pilotes d'escadrille, des modèles sur mesure, qu’eux seuls peuvent acheter. Nous avons beaucoup de succès grâce à ça.
: Comment se décide l'entrée d'une nouvelle édition de la Big Pilot dans la collection ?
Ce n'est pas très excitant, c'est très administratif : on fait des analyses, des benchmarks, sur le positionnement, les matières, les tendances, les couleurs. Avant le luxe n'était pas très fashion, maintenant la montre est devenue un moyen d'expression au même titre que la mode. Une fois que les ventes diminuent, à ce moment, on doit rechercher de nouvelles complications dans le mouvement ou une nouvelle couleur de céramique pour relancer le produit.
: IWC est partenaire de Alauda Aeronautics, les inventeurs du Airspeeder. Pourquoi avoir choisi de vous associer à ces voitures de course volantes ?
On recherche toujours des partenaires qui ont le même état d'esprit que nous. C'est une start-up innovante qui développe de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux, c'est intéressant à ce niveau.
: Est-ce que vos ambassadeurs jouent un rôle dans la conception des modèles qu'ils portent ? Lewis Hamilton, Tom Brady ou les astronautes du programme Polaris...
Oui, pas seulement sur le design, il y aussi des facteurs de risques à prendre en compte. Par exemple, par rapport aux changements de température dans l'espace. La céramique est magnifique pour ça, car elle ne se modifie pas. On doit également veiller à ce que les couronnes des montres ne puissent pas sectionner le tissu des combinaisons. Ou savoir si le mouvement va fonctionner en l'absence de gravité, si la masse oscillante va tourner... Toutes ces décisions sont prises avec les astronautes de Polaris.
LA PASSION DES MONTRES
Deux ventes de montres de prestige par an !
Vous détenez peut être notre prochain record !
ESTIMATION/EXPERTISE GRATUITE PAR NOTRE EXPERT MAÎTRE HORLOGER
Expertise de vos montres de collection de façon confidentielle à domicile ou sur rendez vous au sein de notre maison de vente.
Lieu de vente et d’exposition de 400 m2 :
6, rue Pierre Risch • L-5450 Stadtbredimus
T. (+352) 621 777 101 •
ESTIMATION GRATUITE EN LIGNE
On ne le présente plus, le seul et l’unique, Monsieur Le Mans. Depuis plus de 30 ans, Jacky Ickx a travaillé avec Chopard pour créer des montres d'exception qui reflètent sa passion pour la course et l'horlogerie de luxe. Dans cette interview, il nous parle de son rôle en tant qu'ambassadeur de la marque et de l’histoire qu’elle cache. Un voyage passionnant au cœur de l'univers de l'horlogerie et de la course automobile vous attend.
: A quand remonte votre attachement à la Maison Chopard ?
A priori je me lance donc sur un exposé sur Chopard (rires). Ce n’est pas seulement une atmosphère Chopard : c’est aussi une âme. La raison pour laquelle c’est si différent c’est que c’est familial ; nous ne sommes pas dans une entreprise du CAC40 où vous avez des actionnaires qui viennent se mêler de tout. C’est familial, c’est-à-dire que c’est une histoire, c’est une tradition, c’est une culture et aussi le résultat d’une éducation, d’une succession. Les parents de Monsieur Scheufele sont là maintenant avec nous. Ce n’est pas le même contexte quand vous êtes dans un univers familial. Voici Monsieur Scheufele Père, l’homme qui a amené tout ça et ses enfants dans le contexte que vous connaissez aujourd’hui, et Madame Scheufele, maman, la moitié de ce Monsieur.
: Mais au final c’est aussi une belle histoire d’amitié...
Oui, c’est une belle histoire, une histoire d’amitié avec Karl. Nous nous sommes rencontrés un jour et on a construit à travers le temps une relation durable ; ça c'est absolument formidable. Nous sommes différents mais nous avons bon nombre de points communs. Nous aimons tous les deux les autos : je préfère les voitures modernes, il aime bien les classiques. C’est lui qui a permis de faire revivre les 1000 Miglia, ce qui a été une brillante idée car c’est l’occasion de mettre à l'honneur tous ces constructeurs et aussi tous ces passionnés de sport automobile.
: Et finalement vous êtes un peu devenu l’égérie, et vous l'êtes encore, de la marque !
C'est-à-dire que le hasard a fait la longévité : je suis proche, très proche de Chopard, à travers le temps, c’est 35-36 ans de “vie commune”. Donc maintenant je suis vraiment intégré, mon ADN est clairement ad vitam eternam Chopard.
: Participez-vous au développement des modèles ?
Des voitures ou des montres ? Non, je blague quand je dis ça. Il m’est arrivé régulièrement de pouvoir émettre une opinion, d’autant plus que nous avons fait ensemble 6 éditions de montres Jacky Ickx limitées : des grandes et des petites, et ça m'a appris que tout n’est pas techniquement faisable pour des montres. On peut donner des idées, mais il y a aussi le contexte réel, réaliste de la faisabilité, dans un créneau où il y a une multiplicité de modèles. L.U.C est la catégorie la plus compliquée, ainsi que celle qui s'appelle Berthoud en l’honneur de cet homme qui a fait les premières montres de marine. Des garde-temps commandés par Louis XIV pour les explorations avec Monsieur de Bougainville conduisent les bateaux censés découvrir d’autres horizons jusqu'à la Polynésie : l’astrolabe et la boussole. Sidérant comme ces montres de marine étaient d’une précision hors-norme alors que les outils pour réaliser de telles choses n'existaient quasiment pas. C’est un peu l’équivalent d'un peintre à l'époque qui devait non seulement peindre mais faire aussi ses pinceaux et ses couleurs, ce qui n’est quand même pas anodin.
: Quel est le modèle que vous préférez porter ?
Celui-là c’est l’avant dernier (il montre sa Mille Miglia à son poignet). Ils n’ont encore pas été très sympa avec moi. J’en avais une ce matin mais on me l’a déjà prise. Je ne leur en veux pas, je sais qu’on est amis, c’est le plus important. La montre est plus petite que celle-ci, elle est plus plate, c’est le chrono de l'année dernière. L’autre fait 40,5 mm et celle-ci 42 mm, elle est plus facile, plus légère, plus dans la tradition. Elle reprend l'idée géniale du bracelet en caoutchouc qui prend l’empreinte d’un pneu Air 6 R6 des années 60. Sauf que la gomme c’est un pneu de qualifications, c'est-à-dire qu'au lieu d'être le premier bracelet en caoutchouc un peu raide avec une matière plus dure, la gomme est toute souple. Elle a évolué, elle est exactement dans le style. Il y a cette fierté quelque part d'être conforme aux règles actuelles de l’environnement ou du respect d’autrui. Acier recyclé à 80%, plus solide, plus écologique. On devance l’exigence, on a toujours un coup d’avance.
PR
UNE SOIRÉE TRÈS SPÉCIALE À L’OCCASION DE LA FÊTE NATIONALE LE PROGRAMME SERA BIENTÔT DISPONIBLE...
STAY TUNED
« Vous êtes formidables, mais soyez prêts, parce qu'ils vont le détester à Hollywood; parce qu'il s'agit d'eux »
- Martin Scorsese s'adressant aux acteurs du film
Le film culte des années 80 souffle cette année sa quarantième bougie. Pourtant, Tony Montana, lui, ne semble avoir pris aucune ride sur nos écrans. Adulé par le monde entier et élevé au rang de phénomène culturel, Scarface n’a pas dit son dernier mot…
Décembre 83, le monde hollywoodien crie au scandale. Pour cause, ce film aux 42 assassinats, tous représentés on ne peut plus graphiquement, ainsi que les quelques 226 “fuck”, un record en la matière, prononcés à tout va : Scarface avec un Al Pacino à la performance hors norme dans son rôle de Tony Montana. Là où dans Le Parrain, qui fête également un bel anniversaire d’un demi-siècle, Al Pacino revêt le costume de Don Corleone, le mafieux élégant aux tailleurs toujours taillés à la perfection, Tony Montana se rapproche plus du Pablo Escobar sans aucun scrupule. Un rôle dans lequel il s'est complètement plongé : apprenant à manier le couteau comme une vraie crapule, faisant des entraînements avec le légendaire boxeur Roberto Duran, et ayant même endommagé ses conduits nasaux en sniffant des doses inconsidérées de “drogue” dans les différentes scènes du film.
Ce film qui avait défrayé la chronique, qui avait dû être coupé trois fois au montage et faire appel pour ne pas être catégorisé “X” dans les salles américaines, est maintenant devenu un véritable classique cinématographique. Une intrigue somme toute relativement simple autour d'un baron de la cocaïne contrôlant son territoire d’une main de fer, mêlant ainsi descentes de police, cartels de drogue colombiens et propre paranoïa : le mix était tout trouvé pour en faire un film explosif. Scarface, en plus d'être un grand nom à lui seul, en a aligné un lot lors de sa réalisation : des rumeurs de Martin Scorsese en réalisateur et Robert de Niro en Tony Montana, à Steven Spielberg ayant réellement mis sa patte sur la dernière scène. Steven Bauer, jouant le rôle du narcotrafiquant cubain Manolo Ribera dit “Manny”, a plus tard révélé ce que Scorsese lui aurait dit : “Vous êtes formidables, mais soyez prêts, parce qu'ils vont le détester à Hollywood; parce qu'il s'agit d'eux.”
Brian de Palma, le réalisateur, combine alors astucieusement ses deux grandes obsessions en tant que cinéaste : se baser sur des œuvres importantes qui l’ont précédé, le livre originel et la première adaptation de Scarface en 1932, ainsi que la critique de l’action politique américaine faisant le parallèle entre l’exode de Mariel et l’histoire de Montana. Oliver Stone, le scénariste, lui, a été jusqu'à rencontrer les barons de la drogue à Miami afin de s'immerger dans ce monde; avant de s'isoler à Paris pour écrire son histoire. Pourquoi la capitale française ? Stone était cocaïnomane, et bien qu’il n’était que trop bien concerné par le synopsis, il ne se pensait pas capable d’écrire aux États-Unis compte tenu de son addiction. Néanmoins, rien ne révèlera si ce script a bien été écrit sans ligne blanche pour éviter la page blanche.
Il est alors tout naturel, après un tel succès, de se demander pourquoi une suite n’a jamais vu le jour ? Comme si Scarface, s'élevant au rang de mythe, rencontrait la même problématique que Top Gun. Des bruits de couloir circulent dans Hollywood sur cette suite légendaire : premièrement annoncée en 2011 par le géant américain Universal, ayant changé maintes fois de mains de réalisateurs / directeurs. Aux dernières nouvelles, Luca Guadagnino dirigerait et aurait laissé la plume aux mains des frères Coen. Affaire à suivre...
Véritable personnalité internationale et grand-ducale, Henri Leconte a côtoyé les plus hautes sphères du tennis dans les années 80. Depuis, ce résident luxembourgeois s’engage dans ses projets et entretient avec cœur ses passions, comme le voyage, l’automobile, et surtout le golf. Échange avec ce fou de petites balles.
Henri Leconte est un personnage, dans tous les sens du terme. Personnalité connue, il possède l’un des plus beaux palmarès du tennis français. Au cours de ses quinze années passées sur les courts, il remporte, entre autres, Roland-Garros en double avec Yannick Noah en 1984, la Coupe Davis à Lyon avec l'Équipe de France en 1991, et se classe cinquième meilleur joueur au monde en 1986. Excusez du peu. Ceux qui ont pu croiser son chemin vous diront également, sans ciller, qu’il est un personnage du simple fait qu’il est difficile d’y rester indifférent. Avec sa générosité, son franc parler et son obstination, Henri Leconte embarque les gens dans son sillage. C’est sans nul doute grâce à ce tempérament de feu et de cœur qu’il fédère autant de personnes autour de ses projets, notamment son événement
Henri Leconte & Friends, un tournoi de golf qu’il organise une fois par an au profit d’une association caritative.
: Comment devient-on un passionné de golf lorsqu’on est déjà fou de tennis et qu’on a été aussi loin surtout ?
Henri Leconte : Parce que c'est un sport aussi fantastique que difficile. Lorsqu’on a eu une belle carrière dans le tennis, le foot ou peu importe, c'est un sport qui nous permet d'aller vers d'autres horizons. Le golf semble simple de prime abord, mais c'est l’un des sports les plus compliqués car il faut toujours se remettre en question. Puis c'est une activité qu'on peut partager avec tout le monde. Je me souviens qu’il était un sport très élitiste dans les années 80, et même s'il l’est encore un peu aujourd'hui, il s'est beaucoup démocratisé.
: Vous venez de parler brièvement de votre belle carrière au tennis, et c'est peu dire car vous avez quand même fait partie du top 5 des meilleurs joueurs au monde. Lorsqu'on a été aussi loin dans le classement mondial, est-il possible d'appréhender un autre sport sans un esprit de compétition ?
H. L. : On n’y parvient pas complètement car c'est ancré, ça fait partie de notre ADN. En ce moment, je modifie un peu mon swing, donc ça part un peu dans tous les sens, mais je le fais parce que je veux progresser, je veux être fier de moi. On dit « J'aime pas la compétition », mais au contraire, à l'intérieur, je veux sortir un index à un chiffre. Je crois que dans la vie de tous les jours, que ce soit dans le sport ou le business, il est important de se donner un but, de pouvoir se provoquer, avoir une détermination. On a besoin de ça dans la vie.
: Est-ce que la pratique du tennis et du golf demandent des qualités différentes ?
H. L. : Disons qu'au golf, comme au tennis, chacun a sa propre pratique. L'avantage du golf est que la balle ne bouge pas. On n'a pas besoin d'un physique extraordinaire pour y jouer. Même si le sport a énormément évolué et qu'il devient de plus en plus physique aujourd'hui, que ce soit dans le swing ou dans la percussion, il reste accessible à tous. C’est le mental qui fait toute la différence. Il m'arrive souvent de jouer avec des gens plus âgés que moi, qui ont un swing parfois hasardeux mais qui décrochent un putt, deux putts. Et toi de ton côté tu as un super swing, pourtant tu tapes souvent dans les arbres, à droite, à gauche. Mais c'est beau. Il y a beaucoup d'humilité dans le golf. Ce sport est une occasion de convivialité et de partage. Et ça, j’adore.
: Vous avez parlé de votre volonté constante de vous améliorer dans la pratique du golf ; est-ce que, pour ce faire, vous apportez une attention particulière aux outils ou instruments que vous utilisez ?
H. L. : Le club est très important, c'est comme une raquette. Cela engage une sensibilité, un feeling. Personnellement, j'ai la chance d’être avec Callaway. Toutefois, il n'y a pas de secret, il faut passer du temps, il faut être assidu. Ce n'est pas la raquette ni le club qui font le joueur, c'est quelque chose que vous devez travailler vous. Il faut s’entraîner sans relâche sur comment appréhender la pente, comment bien putter. C’est complexe. >
: Ça vous remet toujours en question.
H. L. : Tout à fait. Dans le golf, il faut avoir une très très grande humilité. Ce qui est fantastique avec ce sport, c'est qu'on peut jouer mal pendant 9 trous, puis revenir sur les 9 derniers et surtout faire un Birdie avec un coup fantastique... et là vous ne pensez qu'à ça. Vous oubliez totalement les coups précédents. A la suite de quoi, on parle, on échange sur les bons coups et les mauvais. C’est cette compétition et cette convivialité qui sont extrêmement agréables.
: Avez-vous des parcours de prédilection ?
H. L. : Le Golf de L'Isle Adam est exceptionnel, il est situé dans les Yvelines à Paris. Sinon j’aime beaucoup Le Prieuré à Paris. Ici, bien entendu, il y a Le Grand-Ducal, où je suis membre, mais aussi Junglinster ou Preisch. On a la chance d’avoir des parcours assez fantastiques.
: En nous parant continuellement de convivialité, de partage, difficile de ne pas faire le lien avec votre projet Henri Leconte & Friends. Pouvez-vous nous en parler ?
H. L. : C'est un projet que l'on a mis en place avec Barbara Forsy et Ludovic de Golf Planet Events il y a 3 ans. J'avais déjà organisé un événement de ce genre à Strasbourg avec Christophe Schalk sous le nom du Trophée des Personnalités, qui a très bien fonctionné. C’est pour cette raison qu’on a voulu se lancer dans quelque chose de similaire ici à Luxembourg. À chaque tournoi Henri Leconte & Friends, on invite entre 18 et 20 personnalités. L’édition de cette année se tiendra le 26 septembre prochain. C’est un événement qui permet de passer un moment agréable avec différentes personnalités du monde du sport, de la télé, du journalisme, des acteurs, etc, pendant une belle journée. Plusieurs prestations sont mises en place, notamment la possibilité d’avoir son propre trou à son effigie, pour différentes sociétés. Et surtout on partage ce moment-là. C’est extraordinaire car, chaque année, les personnalités parlent entre elles et reviennent avec un enthousiasme assez incroyable. C’est un moment de partage extraordinaire. Et surtout on rétrocède tous les bénéfices à la Fondation Kriibskrank Kanner qui vient en aide aux enfants atteints d’un cancer. C’est quelque chose de très important pour moi.
« Je crois que dans la vie de tous les jours, que ce soit dans le sport ou le business, il est important de se donner un but, de pouvoir se provoquer, avoir une détermination.
»Prochain tournoi de golf Henri Leconte and Friends Le mardi 26 septembre 2023 Au Golf de Luxembourg-Belenhaff à Junglinster
1. Visière de golf en nylon et bride réglable en cuir à l’arrière - 390 € Chez Berluti
2. Veste de golf créée par le rappeur Macklemore - 140 $ Vendu sur www.bogeyboys.com
3. Chaussures Premiere Series Tarlow - 239 € Chez FootJoy
4. Radar d'analyse du swing avec simulateur de jeu intégré Approach R10 - 599,99 €. Chez Garmin
5. Kit de golf Andrews - 645 € Chez Louis Vuitton
6. Chariot de golf électrique GT-R en acier inoxydable avec télécommande et 10 accessoires. Chez Golfted
7. Club driver Paradym Triple Diamond avec châssis en carbone de 360° et un nouveau système Jailbreak avec une nouvelle face conçus grâce à l'IA - 649 € Chez Callaway
8. Avec ses nouveaux algorithmes, la nouvelle version de la TAG Heuer Connected Golf Edition offre aux golfeurs des avantages sans précédents pour une expérience de jeu exceptionnelle. La nouvelle fonction « Full Shot Tracking » permet de suivre votre score instantanément. Tous les coups suivis sont associés à un club, de sorte que le club apprenne de vos performances. D'une légéreté sans pareille grâce à son boîtier en titanium noir sablé, elle permet des coups encore plus précis. 2 800 €
Embarquez sur les engins aquatiques les plus funs du moment !
La vague de l'électrique
C'est le surfeur Kai Lenny qui a popularisé cet engin et fait exploser le nombre de pratiquants grâce aux vidéos de ses exploits sur les côtes d'Hawaï. Lift Foils est le leader mondial des eFoils, des planches de surfs équipées d'une batterie en lithium-ion qui alimente un moteur électrique monté sur le mât d’un hydrofoil en fibre de carbone. Le tout est contrôlé par une manette Bluetooth sans fil. Le surfeur peut ainsi “voler” plus d’une heure à des vitesses allant jusqu’à 50 km/h. À l'origine, on se servait du foil pour voler au-dessus de l'eau en surf tracté. Cette dernière génération d’eFoils, le Lift4, est le plus silencieux jamais créé et présente une avancée technologique en matière d'autonomie de la batterie, permettant aux surfeurs de rester plus longtemps sur l'eau que jamais auparavant, avec une réduction du temps de charge qui passe désormais à 50 minutes.
Tesla des mers
U-Boat Worx, le fabricant néerlandais de submersibles de luxe, a amélioré les performances de son Super Sub, ce qui en fait désormais le plus rapide du marché. Ses futurs riches propriétaires pourront désormais atteindre la vitesse maximale de 10 nœuds. Ce qui représente 3 à 4 nœuds de plus que la vitesse de croisière maximale d'un grand dauphin, et 7 nœuds de plus qu'un submersible moyen. La vitesse et la maniabilité d'une voiture électrique est rendue possible grâce à ses quatre puissants propulseurs délivrant 60 kW de poussée. Combinés aux gouvernails, ils permettent des montées et des plongées à 30 degrés. Il en résulte l'expérience sous-marine la plus fluide et la plus exaltante qui soit, tout en conservant une vue à 360 degrés. Étudié pour embarquer jusqu'à trois personnes, l'engin peut plonger à une profondeur de 300 mètres. Le premier exemplaire vendu sera lancé en 2023.
Conçu par les deux frères Bouvet avec la volonté de développer une machine exclusive, à contrecourant de la production de masse et sans limite budgétaire, le Supermarine MM01 est le jet ski ultime, une Lamborghini des mers. Son moteur de 300 chevaux atteint la vitesse de pointe de 120 km/h. Sa silhouette futuriste est née d'une collaboration avec des ingénieurs de l'aérospatial, et fabriquée à la main avec du carbone Kevlar léger, nécessitant des milliers d'heures d'usinage et d'assemblage.
Cet instrument d'écriture créé par Montblanc en collaboration avec Ferrari rend hommage au design de la nouvelle Ferrari Daytona SP3A.
Trransférer l'ADN du design iconique de Ferrari dans un instrument d'écriture est une prouesse artisanale que Montblanc est parvenu à relever avec maestria. Il aura fallu que Flavio Manzoni, le chef du design de Ferrari, co-supervise la création du Montblanc Ferrari Stilema SP3. Ce défi vise à traduire les proportions, la fluidité et l'aérodynamisme de la Daytona SP3, triple victorieuse des trois premières places des 24h de Daytona en 1967, dans ce stylo plume. Cet ADN est également connu sous le nom de “stilema”, qui fait référence à l'élément immédiatement reconnaissable d'un design qui révèle son identité et son créateur. Le Montblanc Ferrari Stilema SP3 est issu de la série Icona qui réinterprète le design intemporel des Ferrari emblématiques à l'aide de matériaux innovants et d'une technologie de pointe.
La forme fluide de la voiture est exprimée grâce à l'utilisation d'un seul matériau pour le capuchon et le barillet : le titane léger, rarement utilisé dans les instruments d'écriture Montblanc. L'angle du sommet du capuchon imite la façon dont le nez de la Ferrari Daytona SP3 fend l'air, tandis que les accents lignés sur la partie avant et le barillet sont dérivés des lames sur les pare-chocs de la voiture, où les lignes créent un jeu visuel de lumière et d'obscurité avec des barres qui semblent disparaître. Alors que le design extérieur est distinctement Ferrari, le “moteur” est assurément Montblanc. Le moteur V12 de la Ferrari Daytona SP3 et ici une plume en or blanc massif fabriquée à la main, et le mécanisme de remplissage caché fait circuler un autre type de pétrole dans ses veines : l'encre. Une édition limitée à 599 exemplaires au tarif de 30 800 €, le prix de l'exclusivité... comme chez Ferrari. La
plume faite à la main est en or blanc massif 18 carats et ornée d'une gravure SP3 originale
ORGANISÉ PAR
Réservation sur wonderfair.events
2023 est une année importante pour le chantier naval de Mondolfo, qui lance le premier Pershing GTX116. Ce modèle innovant, excitant et perturbateur, au concept et au design révolutionnaires, a été mis à l'eau le 7 février dernier à Fano, marquant ainsi le début d'une nouvelle ère pour la marque. Conçu pour le marché américain, il est le fruit d'une collaboration entre le comité stratégique produit du groupe Ferretti, dirigé par Piero Ferrari, le cabinet de design dirigé par Fulvio De Simoni et le département d'ingénierie du groupe. Le premier Pershing GTX116 confirme son ADN sportif et renforce le concept de confort en offrant de nombreux espaces ouverts, des zones conçues pour être en contact direct avec l'eau et une habitabilité exceptionnelle garantie par le nouvel agencement à cinq cabines.
« J'ai passé des années à chercher un yacht parfait pour Miami, mais je n'ai jamais pu en trouver un. Aujourd'hui, mon modèle idéal est enfin devenu réalité grâce au Pershing GTX116. Cinq suites, un toit ouvrant sur le pont supérieur, un immense jacuzzi, beaucoup d'espace pour l'équipage, un grand garage pour les annexes et la plus belle peinture argentée de tous les temps. Non seulement la beauté et le confort, mais aussi la qualité et la sécurité que seul un Pershing peut offrir », tels sont les mots du propriétaire américain du premier Pershing GTX116, qui a choisi de nommer le yacht “Caffeine” en l'honneur de l'ingrédient qui a fait sa fortune. Ce yacht vraiment unique, dispose d'un garage qui peut contenir une annexe de plus de 5 mètres de long, un jet ski et d'autres jouets nautiques, tandis que le beach club exclusif de 39 mètres carrés offre un pont en teck protégé par un taffrail
Le premier yacht de la nouvelle gamme du constructeur Pershing a été mis à l'eau en février. Accueilli comme une petite révolution dans le monde du yachting, le GTX116 brise tous les codes.
Texte Dean Boydélectro-hydraulique qui s'ouvre pour relier la zone de plage à la plateforme de baignade, créant ainsi un vaste espace au bord de l'eau. Le sundeck de 40 mètres carrés contient le second poste de pilotage et est conçu avec de généreux espaces pour socialiser et profiter du style de vie à bord, notamment grâce à l'abri fourni par le hard top en carbone. Côté motorisation, le yacht est équipé d'un triple système de propulsion à jet d'eau, qui peut être associé à trois moteurs MAN V12 2000 de 2 000 ch chacun (en option) pour une vitesse de pointe de 35,5 nœuds et une vitesse de croisière de 29,5 nœuds. Les moteurs standard sont trois MAN V12 1800 de 1 800 ch.
Contact à Luxembourg : Thomas Peltier - t.peltier@seastemia.com
« J'ai passé des années à chercher un yacht parfait pour Miami, mais je n'ai jamais pu en trouver un. Aujourd'hui, mon modèle idéal est enfin devenu réalité grâce au Pershing GTX116. »
ÉVÉNEMENT | THE I.C.E. ST-MORITZ
Le concours d'élégance automobile le plus rafraîchissant s'est déroulé les 24 et 25 février dernier sur le lac gelé de St-Moritz.
LLa plus huppée des stations de ski des Alpes suisses a accueilli en février le plus attendu des Concours d'Élégance automobile International. L'I.C.E. St-Moritz a réuni les plus belles voitures classiques dans le cadre pittoresque du lac gelé de St. Moritz. Deux jours de beauté et d'élégance qui ont enregistré le record de 11 000 participants, parmi lesquels pilotes, collectionneurs et passionnés unis par la plus pure passion automobile. Cette année encore, les montagnes de l'Engadine ont offert aux participants le plaisir de piloter leur voiture sur une scène des plus inhabituelles : la piste du lac enneigée, habituellement utilisée pour les matchs de polo et les courses de chevaux.
La première journée, le vendredi 24 février, le lac s'est transformé en un musée en plein air conçu pour célébrer 48 stars des meilleures voitures classiques et de course qui ont marqué l'histoire de l'automobile. Un jury d'experts et de personnalités éminentes a jugé l'histoire, l'originalité, l'authenticité et l'état des voitures, en interagissant avec les collectionneurs individuels et en évaluant également leur dynamique de conduite pendant les sessions.
Le niveau de ces vedettes n'a pas facilité la tâche du jury, qui a fini par décréter les gagnants de chaque catégorie:
Open Wheels - Maserati 420M/58 “Eldorado” de 1958 : de l'instant où le sport automobile a essayé d'unir les tendances européennes et américaines, le premier exemple de sponsoring commercial.
Barchettas on the Lake - Ferrari 500 Mondial Series II de 1955 : le triomphe de la conservation contre la restauration.
Le Mans 100 - Ferrari 250 Testarossa “Lucybelle” de 1958 : l'une des plus belles voitures de course jamais conçue.
Concept Cars & One Offs - Lancia Strato's HF Zero de 1970 : un concept qui a changé la conception des cartes pour toujours.
Queens on Wheels - Bentley S1 Continental Drophead Coupé de 1958 : une véritable reine de l'élégance.
Le prix “Best in Show” du concours d'élégance de Saint-Moritz a été attribué à la magnifique Lancia Strato HF Zero, une carrosserie futuriste conçue par Marcello Gandini.
« Nous sommes très satisfaits de cette édition 2023 qui confirme le choix du nouveau format conçu sur deux jours. 48 heures d'émotions où la scène du lac de Saint-Moritz a accueilli des passionnés venus du monde entier. Nous tenons à remercier les sponsors, partenaires, exposants et collectionneurs participants, qui ont cru en cet événement et nous ont renouvelé leur confiance », déclare Marco Makaus, créateur et parrain de l'I.C.E. St-Moritz.
« Nous sommes très satisfaits de cette édition 2023 qui confirme le choix du nouveau format conçu sur deux jours. 48 heures d'émotions où la scène du lac de Saint-Moritz a accueilli des passionnés venus du monde entier.
»
- Marco Makaus, créateur et parrain de l'I.C.E. St-Moritz
Les Formules 1 du ciel sont prêtes, elles n'attendent plus que leur pilote et l'ouverture des championnats prévue en 2024.
Texte Dean BoydDeepuis que la firme australienne Alauda Aeronautics et son PDG Matt Pearson ont fait voler leur premier airspeeder, des avions à décollage et atterrissage vertical électrique (eVTOL), les inoubliables courses de podracers vues dans Star Wars ne sont plus de la science-fiction.
Le Airspeeder embarque une technologie d'Intelligence Artificielle qui lui permet d'obtenir les qualités de maniabilité d'une voiture de Formule 1 ou d'un avion de chasse. Des performances également possibles grâce à son aérodynamisme avancé, son faible poids de seulement 950 kg, et son système de propulsion électrique sophistiqué, un turbogénérateur de 1 340 ch qui alimente les batteries et les moteurs. Spécialement conçue pour les eVTOL, cette technologie révolutionnaire permet d'utiliser de l'hydrogène vert comme carburant, fournissant ainsi une énergie sûre, fiable et durable sur de longues distances et durées de vol. Le Airspeeder Mk4 a une autonomie prévue de plus de 300 km tout en produisant des émissions quasi nulles.
Le moteur Thunderstrike d'Alauda Aeronautics intègre une chambre de combustion unique fabriquée à l'aide de techniques d'impression 3D développées dans l'industrie spatiale pour les
moteurs de fusée. Matt Pearson déclare : « Nous et le monde, sommes prêts pour les courses de voitures volantes avec équipage. Nous avons construit les véhicules, développé le sport, sécurisé les sites, attiré les sponsors et les partenaires techniques. Le moment est venu pour les marques automobiles, les équipementiers et les équipes de sport automobile les plus progressistes, les plus innovants et les plus ambitieux du monde, de participer à un nouveau sport automobile véritablement révolutionnaire. »
« Bonjour les amis et bienvenus chez Luxgears ! » Telle est la désormais traditionnelle formule utilisée en introduction de nos vidéos qui continuent de progresser sur notre chaîne YouTube. D’ailleurs n’hésitez pas à rejoindre notre communauté pour découvrir chaque semaine un nouvel essai et participer à nos discussions, donc... Abonnez-vous !
Dans ce deuxième numéro de l’année, nous avons testé la nouvelle Maserati Grecale Trofeo, le nouveau SUV compact de la marque au trident et aussi le plus puissant de la catégorie. En s’invitant dans ce segment, la Grecale compte bien se faire une place parmi les références que sont AMG, BMW et Porsche, y arrivera-t-elle ?
L’autre sujet de ce numéro concerne l’histoire de la fameuse Nissan GT-R, qui tire sa révérence en Europe pour cause de nouvelles lois d’émissions de CO2
Dans cet article, nous passons en revue les étapes marquantes de son histoire et nous faisons référence à la conférence que Luxgears a organisée avec le club luxembourgeois Car’Tell sur l’icône japonaise que certains ont surnommé Godzilla.
Cela nous ramène à l’édito de notre précédent numéro où nous évoquions le vote européen visant à bannir les voitures à moteur thermique à partir de 2035. Eh bien, comme nous le suggérions, les choses ne se passeront pas finalement comme prévu puisque l’Allemagne et 7 autres pays de l’EU27 s’y sont opposés et ont obtenu gain de cause avec une dérogation pour les véhicules thermiques fonctionnant avec des carburants neutres en CO2. Voilà donc une bataille gagnée pour maintenir la neutralité technologique et préserver l’existence des voitures passion. La conclusion de cette histoire : Never Give Up !
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
Sur les réseaux : luxgears.com facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/ youtube.com/luxgears Photo : Christian Wilmes pour PREMIUMÀ peine sortie, la nouvelle Grecale coiffe sa gamme d’une version hautes performances et devient le plus puissant des SUV compacts. Est-ce suffisant pour briguer la première place aux AMG GLC 63, BMW X3 M et autres Porsche Macan turbo ?
Depuis son entrée dans le giron de Stellantis, Maserati a entamé sa renaissance, comme en témoignent les introductions successives de la supercar MC20, du SUV compact Grecale et de la toute récente GT au long cours, la bien nommée Granturismo.
Classique
Lorsqu’on la découvre, la Grecale nous semble familière avec un profil et une poupe rappelant sa grande sœur Levante, alors que sa proue arbore le regard des derniers modèles sportifs MC20 et Granturismo. L’ensemble respire le classicisme, pour ne pas dire la classe, et contribue certainement à rassurer la clientèle conservatrice et huppée qu’elle a en ligne de mire. Si l’habitacle affiche une présentation haut de gamme en phase avec ses lignes extérieures, il ose innover avec une instrumentation entièrement digitale, au point que la traditionnelle horloge est, elle aussi, pixélisée ! Fini les boutons, ou presque, puisque ces derniers n’existent plus que sur les contre-portes et le volant. Finalement, l’ensemble s’intègre parfaitement dans un mobilier de bord où règnent des matériaux nobles comme le cuir aux surpiqûres contrastées, l’aluminium anodisé, ou le carbone tissé qui confèrent une ambiance à la fois sportive et luxueuse.
Mécanique de feu
Si ses entrailles sont puisées dans la banque d’organes du groupe Stellantis avec un châssis emprunté à l’Alfa Romeo Stelvio, son nouveau cœur n’est autre que le fabuleux V6 3 litres directement issu de la MC20. À peine dégonflée, sa puissance culmine à 530 ch et fait de la Grecale Trofeo le SUV compact sportif le plus puissant de la production actuelle. Accouplé à la transmission intégrale et à l'excellente boîte auto ZF 8 rapports, il bénéficie d’un différentiel piloté sur son train arrière pour parfaire sa motricité. Si la partie motrice est de haute volée, les trains roulants n’ont rien à lui envier avec une géométrie à double triangulation à l’avant et une suspension pneumatique pilotée, des attributs qui suggèrent d’excellentes aptitudes routières.
Performances bluffantes
Avec une telle fiche technique, la Grecale Trofeo frappe fort avec des chiffres d’accélération et de vitesse de pointe tout bonnement
ahurissants chez les SUV. De fait, les 3,8 secondes réclamées pour passer de 0 à 100 km/h sont parmi les plus envoûtantes de la catégorie, d’autant que la bande-son qui accompagne la poussée participe à cette expérience sensuelle unique...Elle nous donne la banane comme jamais. La puissance c’est bien mais, sans contrôle, elle devient futile, voire dangereuse, et c’est là qu’on découvre les capacités routières hors pair de la Grecale Trofeo. En effet, comme le laissait espérer sa définition châssis, son comportement nous a réellement bluffés avec un train avant précis et incisif, une suspension pilotée particulièrement bien calibrée, et un comportement routier sain et efficace. Cette nouvelle Grecale Trofeo est une révélation : avec elle, vous pouvez virevolter à travers les petites routes de campagne tout en vous délectant de la poussée et de la musique de sa mécanique... ou simplement aller faire les courses et partir en vacances ! Ses concurrentes n’ont qu’à bien se tenir, la marque au trident vient de nous concocter un petit chef d’œuvre !
Pour plus de détails, retrouvez cet essai en images sur la chaîne YouTube Luxgears ou en scannant le code QR présent sur la page édito.
FICHE TECHNIQUE
MASERATI GRECALE TROFEO
Moteur 6 cylindres en V biturbo injection directe
Cylindrée (cm3) 2999
Puissance (ch / kW @ rpm) 530 / 390 @ 6500
Couple (Nm @ rpm) 620 @ 3000
Boîte de vitesse Automatique 8 rapports
Entraînement Intégrale + autobloquant AR piloté 0-100 km/h (s) 3,8
Vitesse Max (km/h) 285
Consommation (L/100 km) 11,2
Émissions CO2 (g/km) 254
Poids (kg) 2027 (DIN)
Prix de base (EUR TTC) 113 700
Alors que la GT-R a récemment soufflé ses 50 bougies, on apprend que Nissan ne la diffusera plus sur le vieux continent pour cause de réglementation en matière d’émissions de CO2. Une bien triste nouvelle pour les fans d’automobile sportive, et l’occasion de clore ce chapitre en revenant sur l’histoire de cette icône.
Peu le savent, mais la GT-R a commencé sa carrière en 1969 sous la forme d’une berline familiale 4 portes qui répondait au doux nom de Skyline, un modèle lui-même issu de la marque japonaise Prince que Nissan venait d’acquérir en 1966. L’appellation emblématique GT-R pour « Gran Turismo Racing » signifiait qu’on avait affaire à une version particulièrement performante, comme en témoignait sa fiche technique avec un moteur 2 litres 6 cylindres en ligne de 160 ch et 180 Nm accouplé à une boîte 5 vitesses. Décliné de la voiture de course Prince R380, ce moteur avait pour mission de permettre à la berline de se battre au sein du très relevé championnat de voitures de tourisme japonais.
La naissance du mythe
Dès ses débuts, la première Skyline GT-R (nom de code C10) affolait les compteurs avec des victoires par dizaines. C’était au point qu’elle se permettait de battre régulièrement une certaine Porsche 911 ! Il n’en fallait pas plus pour déclencher les passions et la voir évoluer en une variante plus compacte et légère pour gagner encore en performance. La première Skyline GT-R coupé 2 portes voyait le jour en 1971 et initiait une longue lignée de voitures de sport capables de briller sur route comme sur circuit. C’est en 1973 qu’arrivait la dernière Skyline GT-R (C110) de première génération et, cette fois, son style se transformait en carrosserie « fastback » que les Japonais surnommèrent « Kenmeri » en référence à une publicité américaine. Malheureusement, la crise pétrolière allait avoir raison de sa carrière, tuée dans l’œuf, avec seulement 197 exemplaires produits. Ce qui explique qu’elle n’ait jamais été engagée officiellement en compétition.
Il faudra attendre 16 longues années pour que les 3 lettres magiques réapparaissent sur la carrosserie d’une Skyline avec le lancement de la R32 en 1989... Les spécifications de cette seconde génération étaient étourdissantes ; jugez plutôt : un moteur
2,6 L 6 cylindres en ligne biturbo de 280 ch, une transmission intégrale pilotée électroniquement en temps réel, et des roues arrière directrices ! Les performances étaient exceptionnelles, non seulement au niveau des accélérations, mais aussi en termes d’efficacité routière. Conçue pour être engagée en compétition, la R32 allait tout gagner au niveau international. C’est ce qui lui valut le surnom du monstre japonais Godzilla, donné par un magazine australien à la suite de sa domination sans partage de 1989 à 1991. C’était au point que les Australiens décidèrent de changer les règles de leur championnat pour rendre la GT-R R32 illégale dès 1992 !
Comme pour la première génération, la seconde donnera naissance à 3 itérations sous la forme des R32, R33 et R34. Toutes partageaient la même base aux différences techniques près qui marquaient leur évolution. Introduite en 1995, la R33 grandissait avec un empattement et des voies majorés pour plus de stabilité, d’espace et de confort car, oui, la GT-R est un coupé 4 places,ou plutôt un « 2+2 ». Elle évoluait aussi avec de plus gros freins, des roues arrière directrices à commande électrique, et un différentiel arrière piloté. Ce faisant, elle gagnait en confort ce qu’elle perdait en dynamisme, raison pour laquelle la R34, apparue en 1999, revenait à des proportions proches de la R32 et adoptait une boîte 6 vitesses pour améliorer sa vivacité. Sa carrière s’achevait en 2002, alors que Nissan faisait face à de sérieux soucis financiers.
d’évoluer à travers différentes versions, toujours plus performantes, pour aboutir à la Nismo qui établit le record absolu de la Nordschleife en 2013, avec un incroyable chrono de 7’08’’679. Aujourd’hui, la dernière évolution de la GT-R (MY24) vient tout juste d’être présentée, mais elle ne foulera probablement jamais le bitume des routes européennes.
La Conférence de Mr GT-R
Inconnu du grand public, Dirk Schoysman est l’un des 4 pilotes d’essai (et le seul non-japonais) ayant participé au développement des GT-R entre 1987 et 2007. Pendant près de 20 ans, il a eu la chance de limer l’asphalte de la Nordschleife pour optimiser les performances de cette fabuleuse machine. Ce faisant, il a accompli un petit exploit en étant le premier à descendre sous la barre des 8 minutes avec la R33 sur la fameuse Nordschleife. Si vous voulez découvrir son histoire et quelques anecdotes de cette épopée, branchez-vous sur notre chaîne YouTube @Luxgears pour consulter la vidéo de la conférence qui s’est récemment tenue en sa présence à Luxembourg, chez The Car’Tell.
La troisième génération présentée en 2007 marquait le redressement économique de Nissan, opéré par son emblématique PDG, Carlos Ghosn, qui la décrivait comme la supercar de monsieur Tout-le-monde, selon le slogan « The supercar for anyone, anywhere, anytime ». À la différence des précédentes GT-R qui étaient réservées au marché japonais, la R35 était une voiture globale disponible en conduite à gauche pour la première fois. La GT-R avait pour mission de battre la prestigieuse Porsche 911 turbo sur l’exercice du tour chrono de la fameuse Nordschleife au Nürburgring. Exploit accompli dès sa sortie, au grand dam de la firme de Stuttgart ! Au fil des ans, cette R35 continua
« The supercar for anyone, anywhere, anytime. »La première GT-R coupé de 1971 En bas : Le pilote d'essai Dirk Schoysman
