fruit riche en vitamine C (ou jus), thé ou café. Au déjeuner : une belle assiette de viande, de poisson ou des œufs, avec moitié légumes (crus ou cuits) et moitié féculents ; pain et fromage, ou laitage ; fruit frais. L’après-midi : fruit frais et amandes. Au dîner : un peu de viande ou poisson ou œufs, avec surtout des légumes (crus ou cuits), laitage et fruit frais. Sans oublier de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour, que ce soit du thé, du café, des tisanes ou des soupes. À noter que les personnes avec des symptômes d’infection, ayant alors moins d’appétit, doivent manger de façon plus fractionnée, répétitive, en privilégiant les aliments précités.
Le Covid-19 est une urgence sanitaire majeure. Respectez les mesures barrières, protégez-vous. Mais rester en forme au quotidien, ça compte aussi. D’où ces quelques conseils de notre rubrique historique.
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QUELQUES ASTUCES EN PLUS
Faut-il prendre des suppléments de vitamines ? Oui pour la vitamine C. Le besoin quotidien d’ordinaire est de 100 mg et est couvert par un verre de jus d’orange le matin et deux agrumes dans la journée. « Mais pour booster les défenses immunitaires, il faut une dose bien plus importante. On prend un comprimé de 500 mg chaque jour en période d’épidémie », conseille le Dr Plumey. La vitamine D joue aussi un rôle dans le système immunitaire. Le médecin ou pharmacien peut conseiller un complément, faute d’exposition au soleil (qui en fournit), et sans consommation de poissons gras deux à trois fois par semaine et de laitages enrichis en vitamine D. Et les probiotiques ? Ces bactéries sont essentielles à la flore intestinale, acteur clé de l’immunité. Il est démontré que lorsque la flore est optimale, elle peut augmenter le nombre de cellules immunitaires dans les poumons. Une alimentation riche en légumes et en yaourts est importante. Si chacun peut prendre un complément de probiotiques, la nutritionniste le conseille notamment aux personnes à la flore instable (dont le transit est souvent perturbé) : les souches pouvant varier, on juge de leur efficacité au bout de 2 à 3 jours, quand le transit est plus serein. Il faut faire des cures d’au moins un mois et, en cas de diarrhées, y ajouter de l’Ultra Levure. Il existe d’autres compléments adaptés en prévention antivirale, utilisables au choix : huile essentielle de ravintsara ou tea tree (2 gouttes trois fois par jour sur du miel, du sucre ou un comprimé neutre), extraits de pépins de pamplemousse ou encore échinacée. Enfin, n’oublions pas l’importance d’un bon sommeil pour des défenses au top ! Il faudrait dormir au moins 7 à 8 heures par nuit, et ne pas se coucher trop tard afin que le corps récupère au mieux. Et à cela, on ajoute un peu d’activité physique : elle aussi renforce le système immunitaire. ■ Annick Beaucousin AFRIQUE MAGAZINE
I
404 – MAI 2020
COMPRENDRE LES DOULEURS DE CROISSANCE NOMBRE D’ENFANTS S’EN PLAIGNENT, MAIS C’EST EN GÉNÉRAL BÉNIN. BRÈVES OU DURANT QUELQUES HEURES, les douleurs dites de croissance touchent l’avant des jambes, parfois d’une seule, et rarement les bras. Elles surviennent plutôt en fin de journée ou à la suite d’une activité physique plus intense que d’ordinaire, voire la nuit. Mais rien ne prouve en fait que ces douleurs soient dues à la croissance. On a longtemps pensé qu’elles venaient du fait que les os grandissaient plus vite que les muscles et les tendons, mais ce scénario a finalement été écarté. On évoque désormais davantage un apport insuffisant en calcium et vitamine D, éléments dont le squelette a grand besoin quand il grandit. Il faut donc que l’enfant ne boude pas les produits laitiers. Pour la vitamine D (qui permet d’absorber le calcium et de le fixer sur les os), la prescription d’une supplémentation est conseillée durant les saisons sans soleil. À savoir : les douleurs ne doivent pas faire cesser le sport, car cela pourrait les accentuer. Et en cas de plaintes fréquentes, on consulte pour rechercher une autre cause. ■ A.B. 87