8 La mystérieuse lettre
E
n me réveillant le lendemain, il n’était plus question de proverbe. C’était le moment de poser des actes concrets pour ajuster ma vie. L’enfant manquait à l’appel depuis des jours qui me semblaient être des mois. Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas eu de ses nouvelles. Elle me manquait terriblement et ce n’était pas en attendant qu’elle se manifeste que je comblerais le vide qu’elle avait créé dans mon univers par son absence. J’ai donc décidé de faire comme si elle était là et de lui parler. J’allais l’appeler Bobo Djina, ce qui veut dire «enfant esprit». En arrosant la plante que j’avais achetée pour elle, comme je le faisais maintenant chaque matin, je lui ai parlé :
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