donne une idée du nombre de détection pour chaque molécule. De plus, le délai de publication des données est long. C’est la raison pour laquelle l’état quantitatif dans le tableau ci-dessous est donné globalement et de manière indicative sur ces 2 principaux paramètres.
Stations/Cours d’eau
Etat qualitatif global
Actions agricoles
ARMANCON à Cheny et Vergigny
Médiocre à mauvais
CREANTON à St Florentin
Mauvais
Les actions menées sur les parcelles agricoles pour la protection des cours d’eau sont majoritairement réglementaires et concernent tous les cours d’eau du territoire du Grand Auxerrois.
CURE à Accolay
Bon
SEREIN à Chemilly s/ Serein, Maligny et Pontigny
Mauvais
THOLON à Champvallon
Mauvais
RAVILLON à Champlay
Mauvais
VRIN à la Ferté-Loupière
Mauvais
YONNE à Auxerre, Appoigny, Bassou, Laroche-St-Cydroine
Médiocre à mauvais
Des bandes enherbées de 5m de large sont obligatoires le long des écoulements d’eau
YONNE à Prégilbert
Bon
classés par le Préfet, pour protéger les eaux superficielles contre l’érosion et les ruissellements induisant des transferts de nitrates ou de produits phytosanitaires
Ru de Baulche à St Georges sur Baulche
Mauvais
Des règles spécifiques encadrent l’utilisation de
chaque produit phytosanitaire commercial dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché. Il s’agit de Zones de Non Traitement (ZNT) ou de dispositif végétalisé permanent (DVP) de largeurs variables mais au minimum de 5m, le long des cours d’eau.
Un arrêté préfectoral de programme d’action spécifique nitrate s’applique sur ce bassin versant, en plus de la réglementation générale détaillée ci-dessus.
Tableau 3 : sources réseaux de mesure EauFrance et données internes chambre d'agriculture de l'Yonne
5. L’eau souterraine Sur le territoire du Grand Auxerrois, l’eau souterraine est la ressource utilisée pour l’alimentation en eau potable (AEP). La quantité d’eau souterraine prélevée par l’agriculture sur ce territoire n’entre pas en concurrence avec l’AEP. En effet, les prélèvements agricoles dans les puits ou forages dans les nappes phréatiques sont peu nombreux et les volumes prélevés sont faibles. Dans le Grand Auxerrois, 13 exploitations agricoles prélèvent l’eau des nappes phréatiques pour irriguer.
Le secteur du Tholon est le plus concerné par ce type de prélèvement, avec 8 exploitations qui irriguent des cultures et des légumes : 435ha irrigables pour un volume d’eau maximal pompé de 680000m3 par campagne. La nappe utilisée est la Craie du Gâtinais HG210 (Cénomanien).
Sur les secteurs de l’Armançon et du Serein, 5 exploitations irriguent des cultures, légumes et des plants forestiers : 130ha irrigables pour un volume d’eau maximal pompé de 137000m3 par campagne. Les nappes utilisées sont la Craie du Senonais et Pays d’Othe HG209 (Turonien), l’Albien-Néocomien libre entre Yonne et Seine HG216 (sables et argiles du Barrémien) et le Calcaire Tithonien karstique entre Yonne et Seine HG304 (Portlandien). L’enjeu majeur pour l’agriculture vis-à-vis des ressources AEP est celui de la qualité, avec des risques de transferts diffus de nitrates et de produits phytosanitaires. Les captages AEP ont été historiquement (19ème siècle) situés en priorité sur des territoires ruraux pour limiter les grandes épidémies humaines. Sur le territoire du Grand Auxerrois, à l’exception de quelques captages en zone urbaine ou industrielle le plus souvent fermés, la grande majorité est située sur des territoires agricoles. L’élément important pour comprendre SCoT du Grand Auxerrois / diagnostic agricole / version projet mars 2022 122