Atlas éco 2023

MADE IN AUBE

GREEN POWER

Entrepreneur et même pas peur !

De quel bois sont faits les entrepreneurs ? D’un bois bien particulier fait d’optimisme, d’audace et d’envie. Envie de gagner de l’argent, bien sûr, mais envie aussi de faire quelque chose, d’oser et d’aller jusqu’au bout du projet. Un entrepreneur, ça s’engage ! Et c’est surtout à ça qu’on le reconnaît.

Leur esprit, souvent, ne connaît pas de repos. Ils imaginent, ils échafaudent et… ils passent l’acte. Là où beaucoup conjuguent au conditionnel - « franchement, ça pourrait marcher » - eux conjuguent au futur. Même pas peur !

Certains n’ont même peur de rien. Pas même d’entreprendre en série, et même parfois en parallèle ! On les retrouve à la tête, ou au soutien, de plusieurs créations ou reprises d’entreprise. Des entrepreneurs, au sens propre du terme, qui font germer sur le territoire des réussites qui entraînent emplois, activités, recettes et, même, fierté collective.

Ces entrepreneurs sont la condition indispensable à la revitalisation du tissu économique. Pierre Veltz, économiste et sociologue de renom, venu à Troyes

en 2019 à l’initiative de Business Sud Champagne, l’agence de développement économique, faisait observer à ses interlocuteurs que tout territoire pouvait rebondir. Même avec la mondialisation, même avec la métropolisation en cours. « Tous les territoires ! », assurait-il. À une seule condition toutefois : compter en son sein des entrepreneurs. Et, pour en avoir, malheureusement, il n’y a pas de graines miraculeuses pour les faire pousser. Il faut disposer d’une culture entrepreneuriale. Une culture qui, souvent, a des origines familiales, mais qui est encore plus forte quand cette culture est partagée par la société, les collègues, les voisins et les amis.

À travers cet Atlas consacré aux serial entrepreneurs – il en manque, et pas des moindres ! -, c’est un peu de cette culture, bien vivante dans l’Aube, qui est partagée avec tous les lecteurs. Un petit acte entrepreneurial en soi.

Entreprise de service pour le rebobinage et le négoce de moteurs, variateurs et pompes validé par plus de 75 ans d’expérience

Bruno Dumortier

Atlas économique de l’Aube édité par SAS et SA :

B.P. 532 10081 TROYES CEDEX Tél. : 03 25 71 75 75

Espace Regley1, bd Charles-Baltet 10000 TROYES

Président, Directeur de la publication : Daniel Picault

Éditeur délégué : Nicolas Fostier Associé unique : New pole CAP (NPC)

Tirage : 30 000 exemplaires Commissions paritaires : n° 0425C86412 n° 0524C86491 n° ISSN : en cours

Rédacteur en chef délégué : Bruno Dumortier

Rédaction : Yann Tourbe Stéphanie Munier Thierry Péchinot Christophe Levert Anne-Claire Gross Ludovic Matten

Publicité : Global Est Médias 03 25 71 81 95

Concept et réalisation : Pré-Médias l’Est éclair 03 25 71 81 95

Impression : Roularta, 33, Meiboomlaan, 8800 Roeselare, Belgique.

SERIAL ENTREPRENEURS

Marvin Chazelon, entrepreneur et investisseur ..................... 6 et 7 David Moreau, le touche-à-tout ....................... 9 Jean-Marie Bailly, de l’idée à l’entreprise .......................... 10 et 11 Rémi Andres, la box pour la ferme ................ 12 Michel Dufau, l’autodidacte .................. 14 et 15 Clément Meunier, l’homme qui ne dort jamais .................. 16 et 17 Julien Crozat, l’entreprise pour entreprendre ......................... 18 Patrick Gublin, restaurateur et entrepreneur .......................... 19 Didier Glais, le couvreur qui voit toujours plus haut ................................ 20 et 21 Fabrice Provins, entreprendre avec la fibre sociale ........ 22 et 23 Didier Maroilley, de Festilight à Festi-Watt ............................... 24 Jean-Pierre Merle, l’aménageur de Romilly ......................... 26 et 27

Ourson câlin, le brodeur malin ...................... 37 Sedis, la chaîne de la qualité ............... 38 et 39

Larbaletier, l’innovation comme ADN ............. 40 Bugis, le tricoteur voit plus grand .................. 41 Astel, un menuisier aux grandes ambitions ..................................................... 42

So fast So good multiplie les pains ............. 43 AG Net, toujours plus grand ................. 44 et 45 Tecma Aries, exportateur à 85 % ........ 46 et 47 IVB, le verre XXL ................................. 48 et 49

GREEN POWER

Garnica déroule à Troyes ............................... 50 Melliat dans son usine .................................. 51

In Vivo, le repreneur de Soufflet ............ 52 et 53 Bois déroulés de Champagne, les Français du contreplaqué .............. 54 et 55

Petit Fontenay, la ferme aux frites ..... 56 et 57 Union auboise, la fusion XXL .......................... 58 IsoHemp, le chanvre en blocs ......................... 60

MADE IN AUBE

Pok, l’innovation gravée à jamais .......... 30 et 31 Hoverall, la glisse urbaine ............................. 33 Coved, le recyclage d’abord .................. 34 et 35

HALL OF FAME

Le classement des entreprises de l’Aube ................................................ 62 à 74

À la une : Marvin Chazelon, fondateur de Web’Up. Photo : Sylvain Bordier.

Provenance du papier : Couverture CB SB 200 gr. provenance Belgique. Intérieur CB TB 80 gr. provenance Finlande

www.business-sud-champagne.com

Et pourquoi pas aller au-delà ?

Je me nourris de l’expérience des autres. Quand j’échange avec Thierry Deltour par exemple, on sait qu’il y a des bascules. Une première à dix, une autre à 20. Et quand je les écoute, on va rester à 10. Et ça n’a rien à voir avec les seuils légaux.

Pourquoi s’être engagé très tôt vers l’extérieur, notamment dans le Club des créateurs ?

Parce qu’on rencontre des personnes qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes problématiques que nous. Et puis, j’ai découvert ce qu’est un réseau. C’est une communication soft, c’est un réseau commercial sans avoir à être dans la vente. On répond aux besoins.

structure. On est tout petit. On va investir de 100 000 à 200 000 euros par an, mais on va augmenter d’année en année.

Web’Up a fait le choix d’acheter ses locaux. Ce n’est pas banal pour une jeune pousse. Qu’est ce qui fait qu’on met de l’argent dans les murs ?

Oui, c’est vrai. Mais pourquoi payer un loyer ? Autant fi nancer nos locaux. On est totalement libre aussi de les aménager. Et puis, avoir de l’immobilier, ça renforce la structure de l’entreprise. C’est une garantie.

Et là, je vais acheter 400 m² à côté pour mes autres projets. C’est un peu comme dans le jeu vidéo. J’ai fait ma base et maintenant je fais des extensions (rires). Mon projet, c’était de 20 à 30 ans, je développe mes agences, je me stabilise. Et de 30 à 40 ans, je pars dans l’investissement et je démultiplie ce que j’ai appris. J’en suis là.

Parce qu’il n’y a pas que Web’Up et Adverti... Non, je lance une structure par an. C’est un vraie passion ! Déjà j’ai une structure en indépendant. Je suis consultant, je fais de la formation et des conférences. C’est une activité qui sécurise mes revenus. J’ai par ailleurs lancé une structure d’investissement qui réunit cinq autres investisseurs locaux. Je rencontre des porteurs de projets. J’échange avec eux et, si on les sélectionne, on leur apporte de l’argent et des compétences. On n’est pas un fond d’investissement. On vient plutôt en renforcement. On va là où les banques ne vont pas forcément. C’est ce que je faisais depuis plusieurs années au coup par coup. Là, j’ai centralisé tout ça avec cette

Quelle type d’entreprise soutenez-vous ?

Des sociétés qui sont au démarrage. Moi, d’expérience, je défends l’importance d’avoir des associés. Et c’est ce qu’on va être avec les créateurs qu’on soutiendra. On vient au moment où le créateur est un peu trop seul et on lance le projet avec lui. Plutôt dans la tech, plutôt à Troyes, parce c’est ce que je connais.

Et au total dans combien d’entreprises avez-vous investi ?

En direct, une quinzaine de sociétés. En indirect, vingt. Et, maintenant, il y en aura quatre ou cinq par an, mais ça deviendra anecdotique parce que ça passera par la société d’investissement. Ce ne sont pas des projets qui nous rendront millionnaires, mais qui vont en nourrir d’autres s’il réussissent.

Comment fait-on pour ne pas avoir peur de l’échec ? Parce que si ça ne marche pas, ce n’est pas grave. On a essayé. On arrête et on rebondira. C’est une expérience. Bon, autant l’éviter mais, par exemple, dans les boîtes dans lesquelles on va investir, il y aura forcément des échecs. Mais si tu n’es pas dépressif, si tu as toujours des projets, tu peux repartir. J’ai déjà connu deux échecs, dont un qui n’en était pas vraiment un. On a fait une bouffe et voilà. Attention, il faut aussi prendre son échec en main : on ne floue personne et on reste transparent.

Quel est l’objectif de long terme ? Mon objectif à long terme, c’est d’arriver à 40 ans à 10 millions d’euros de capacité d’investissement. Pas pour être riche mais pour pouvoir lancer des projets plus importants encore. Par exemple, je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais lancer une ferme verticale. Si tu arrives avec deux millions, tu peux réunir des associés et y parvenir. L’objectif, c’est de réussir à monter des projets comme ça.

Propos

recueillis par Bruno Dumortier

“C’est comme dans un jeu vidéo : j’ai fait ma base et maintenant je fais des extensions”

“Mon objectif de long terme, c’est d’arriver à 40 ans à 10 M€ de capacité d’investissement.”

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Nanterre. Crédit photo : Getty Images.

David Moreau, l’ex-pompier devenu serial entrepreneur

Le pompier est devenu châtelain et serial entrepreneur. Au crédit de David Moreau, des sociétés de ménage et nettoyage, une microcrèche et un château avec chambres d’hôtes et bulles haut de gamme

Plus grand, il voulait être footballeur. À 13 ans, il a même quitté le cocon familial troyen pour intégrer le Centre de formation du LOSC à Lille. « J’ai même été présélectionné en équipe de France junior, mais une blessure à la cheville m’a empêché de poursuivre. Et puis, j’étais devenu pompier volontaire », raconte l’ancien défenseur libero, avec à ses pieds Prada, son épagneul allemand. À 43 ans, l’ex-pompier devenu châtelain de Montabert à Montaulin, raconte son parcours atypique avec un calme olympien.

Chez lui, une passion chasse l’autre. Devenu pompier professionnel à Troyes en 1999, il se met en disponibilité le 1er avril 2016 pour un drôle de poisson. La naissance de sa dernière fille, atteinte d’une maladie génétique, et une opération au dos, qui l’aurait empêché de reprendre une activité chez les pompiers, le contraignent à changer de vie. « Ma femme Vanessa arrête son job. Et je me lance dans l’entreprenariat. Mais je n’avais ni argent ni compétences…»

« J’ai eu le coup de foudre »

En 2016, David Moreau ouvre à Troyes la franchise O2 (ménage, repassage, garde d’enfants) et lance Léon Nettoyeur Professionnel (LNP). Puis il enchaîne en 2018 par la franchise O2 Jardinage (entretien d’espaces verts). « La première boîte se développe bien, elle compte 35 personnes. Mais je me suis aperçu que ce qui me plaisait, c’était de créer et développer. Une fois que ça tournait, j’avais fait le tour… La boîte pouvait tourner sans moi.

En janvier 2022, j’ai donc vendu O2 Ménage au franchiseur et O2 Jardinage qui comptait 3 salariés à un particulier. Et j’ai arrêté dès 2021 Léon Nettoyage suite à un conflit avec un associé » raconte David Moreau qui s’est lancé dans une nouvelle aventure. « On m’a présenté en 2020 le château de Montabert et j’ai eu le coup de foudre. Mais j’avais un problème de liquidité car le bien coûtait cher ».

« On m’a présenté en 2020 le château de Montabert et j’ai eu le coup de foudre » raconte David Moreau qui gère sur place cinq chambres d’hôtes haut de gamme et deux « bulles » installées dans le parc.

Pour rendre le projet viable, l’ex soldat du feu peaufine son modèle économique. Lieu de résidence pour sa famille, le château abrite cinq chambres d’hôtes haut de gamme. Dans la foulée, avec trois associés, il crée la société « La route des bulles » avec laquelle il installe deux de ces hébergements insolites en plein cœur de son parc de 14 hectares. Le château s’est également enrichi d’un sauna jacuzzi et d’un gîte piscine dans les dépendances. En projet pour 2023, cinq lodges en bois…

Une microcrèche pour douze enfants

« Aujourd’hui, le château tourne bien. On a beaucoup d’étrangers, des Anglais, Hollandais, Suisses, Américains… » précise David Moreau qui vient de mener à bien un autre projet qui lui tenait à cœur. Celui d’une microcrèche de douze places à Rosières. « C’est une microcrèche sous franchise Chérubin. Elle tourne depuis le 24 août avec quatre salariés. C’est un projet que j’ai lancé en 2019. J’habitais Verrières et on n’avait pas trouvé les moyens de faire garder nos trois premiers enfants. Les crèches de Troyes nous refusaient. J’ai dû construire deux maisons sur Troyes avec une boîte aux lettres pour devenir résident troyen et bénéficier de la crèche. Maé a ainsi pu aller à la crèche pendant trois ans ».

Thierry Péchinot

MAAT Data, une start-up signée Jean-Marie Bailly

Lancée par la start-up MAAT data, l’application Savaoo renseigne sur le point de collecte pour les objets en fin de vie. Une nouvelle idée de Jean-Marie Bailly, véritable serial entrepreneur.

Jean-Marie Bailly fait partie de ceux qui réussissent à mener simultanément plusieurs vies. Président d’Aubelec, une belle entreprise d’installation électrique sous statut coopératif, il est le créateur et le développeur d’entreprises dont Aquilae, une start-up qui, à l’aide d’une intelligence artificielle, interprète les images de vidéosurveillance, mais aussi Artemise, une entreprise qui recycle les lampes et tubes néons. Et bien d’autres dont une nouvelle, en cours, sur le recyclage des batteries.

« C’est vrai que je n’arrête jamais de réfléchir, de chercher des solutions », explique-t-il. Et chez Artemise, un jour, il tombe sur une lampe dont personne ne connaît l’origine. Impossible donc de la recycler. « Cela m’a travaillé et si on pouvait l’identifier en la prenant en photo ? »

Et voilà comment il a lancé, avec Laure Clerget, son épouse, et directrice d’Artemise, MAAT Data, une startup qui vient de développer l’application Savaoo. Une application dont le concept est de prendre en photo un objet pour savoir aussitôt où le recyler.

« Aujourd’hui, il y a trop de logos. La poubelle barrée, ça va, les gens savent que ça ne va pas à la poubelle, mais au total il y en a 16 sur les produits. 70 % des consom-

mateurs sont perdus. Notre ambition, c’est de leur apporter une solution simple », explique Valentin Millot, le troisième cofondateur de MAAT data.

Une application disponiblE sur tous les smartphones Après deux ans d’efforts, l’application « Savaoo » vient d’être lancée. Elle est disponible pour tous les smartphones et elle n’est pas seulement gratuite : elle peut vous faire gagner de l’argent ! « On a tout fait pour que ce soit simple et que l’utilisateur trouve au plus vite une réponse avec le déchet qu’il ne sait pas éliminer », insiste Valentin Millot. Une fois l’application lancée, il suffit de photographier l’objet et le moteur de l’application fait le reste.

Avec la géolocalisation de l’utilisateur, les points de collecte sont immédiatement proposés sur une carte. À Troyes, les déchetteries de l’agglomération apparaissent aussitôt ainsi que les points de collecte des Intermarché ! Et chez eux, le retour offre droit à une gratification. « On est en phase de test pour s’assurer que tout se passe bien », souligne Valentin Millot. L’usager obtient un bon d’achat, qu’il peut utiliser tout de suite

ou cumuler en attendant d’avoir atteint une somme significative. Pour ce faire, un protocole permet de s’assurer qu’il n’y a pas de fraude. « On y a bien réfléchi. Là, on le teste pour de bon ».

La solution se veut gagnant-gagnant à tout point de vue. Gagnant pour Savaoo qui se rémunérera grâce aux partenariats avec les enseignes partenaires, mais aussi avec de la publicité et les données qu’elle accumulera. Gagnant aussi pour les magasins qui devraient voir leur trafic augmenter avec ce nouveau service. Gagnant encore pour les utilisateurs qui feront quelques euros d’économie et gagnant surtout pour l’environnement avec des objets qui finiront dans la bonne filière de recyclage.

Pour l’instant, 1 300 objets sont référencés par l’application et 20 000 points de collecte publics sont enregistrées. Une intelligence artificielle, celle développée par ailleurs par Aquilae, l’autre start-up de Jean-Marie Bailly, assure la reconnaissance des images. Le design de l’application a été réalisé avec Namkin, spécialiste basée lui-aussi à la technopole du marketing industriel.

L’une des clés des succès de Jean-Marie Bailly est d’avoir toujours su s’entourer. Dans ses projets, il a régulièrement travaillé avec l’UTT et des industriels du département. Le tout dans un environnement professionnel qui l’incite à se poser des questions un peu plus originales que celles que tout le monde se pose. Même si pour Savaoo, la bifurcation s’est faite vers les objets de tous les jours. Pour l’anecdote, la lampe extraordinaire de chez Artemise n’a toujours pas été identifiée.

Bruno Dumortier

Jean-Marie Bailly (à droite) aux côtés de Valentin Millot, son associé dans le développement de MAAT data.

Des labos modulaires pour le circuit court

Avec leurs labos alimentaires modulaires, les sociétés « Mon Labo Fermier » et « RS Modul » de Rémi Andres surfent sur le marché porteur de la vente directe et des circuits courts.

J’

ai créé AM Pro, une société de cuisine professionnelles à Bouilly en 2004. Je l’ai revendu en 2016.

J’ai tout vendu sauf une petite partie. J’avais bloqué « Mon Labo Fermier », un nom de domaine. Personne n’y croyait. C’est un site internet que j’ai monté et qui est très bien référencé : quand un agriculteur veut créer son labo de viandes, de charcuterie, de yaourt ou de fromage… il m’appelle et je le mets en place. J’apporte la solution clé en main. Le seul moyen pour que les agriculteurs gagnent bien leur vie, c’est de vendre leurs produits en direct », explique Rémi Andres.

« On fait du sur-mesure et du clé en main »

Autodidacte, Rémi Andres a la fibre de l’entreprenariat. Il commence à travailler à l’âge de 16 ans, d’abord à La Champenoise, le fabricant d’andouillettes de Jully-surSarce, où il finira responsable des cuissons. Puis il se reconvertit dans les assurances avant de devenir responsable commercial d’une société de location de linge, puis agent commercial chez un spécialiste de la cuisine pro. Créneau dans lequel il persiste en créant AM Pro en 2004. Quand il revend AM Pro pour créer Mon Labo Fermier, déclinaison de RS Modul, il sent l’air du temps. Celui de la vente directe, des drives fermiers et des circuits courts.

« Je suis allé voir Francky Offredi, le patron de la Sotramo à St-Parres-les-Vaudes. Sa société, rappelle-t-il, était spécialisée dans les bâtiments modulaires mais plutôt pour les bureaux. On a créé un labo alimentaire modulaire qu’on a présenté au salon de l’agriculture en 2017. Dans la foulée, j’ai vendu mon premier labo dans l’Eure chez des éleveurs. L’histoire a commencé comme cela. On fait du sur-mesure et du clé en main selon les demandes… Aujourd’hui, on va plus loin dans la démarche en apportant une certification CE ou PMS. La certification CE permet la vente à des restaurateurs et collectivités, des tonnages

« J’apporte des solutions pour le monde agricole. Le modulaire est facile à mettre en place, il est économique, souple, mobile... » souligne Rémi Andres

plus importants et des prestations de services. Le PMS (plan de maîtrise sanitaire) est une certification basique ».

« J’apporte des solutions pour le monde agricole »

Aujourd’hui, l’activité de RS Modul (modulaire pour snacking et locaux commerciaux) et de « mon Labo Fermier » (modulaire pour labo alimentaire) est florissante. « Sur mon site, j’ai 923 demandes qui viennent de toute la France, comme ce producteur de fruits et légumes qui veut un labo en Savoie. Des demandes comme cela, j’en ai tous les jours. On a aussi un super-référencement sur internet. J’apporte des solutions pour le monde agricole. Le modulaire est facile à mettre en place, il est économique, souple, mobile…En ce moment, Sotramo me fait trois modules à la fois pour trois clients. On tourne à plus d’un module par semaine. On a pour clients beaucoup de petits agriculteurs et de producteurs bios qui ont compris que la vente directe apportait une plus-value. Avec un labo, ils valorisent leurs produits et respectent l’environnement. Ils produisent mieux avec des produits valorisés ».

« Mais on fait aussi des aménagements sans modulaire, ajoute Rémi Andres. On a fait par exemple le labo du château de Padies à Lambeaux, près de Toulouse. C’est la première tuerie de porcs à la ferme en Occitanie agréé CE avec sept modules. On lui fait aussi l’aménagement d’un magasin et d’un resto bio face au marché de Revel. Au départ, il voulait avoir sa case sur le marché qui est le plus gros marché de foire aux bestiaux. Et comme il ne l’a pas eu, il a racheté le bâtiment en face », explique Rémi Andres qui travaille sur ce chantier avec Eurochef. « J’ai conclu un accord de partenariat avec Eurochef, c’est le premier réseau d’installateurs de cuisines pro en France. On leur apporte des clients et ils ont deux sala riés dédiés pour installer et suivre le chantier ».

Thierry Péchinot

MARTINE ROUSSEL VOYAGES L’art du Beau voyage !

Avec nos programmes dédiés au sport et à l’aventure pour tous les niveaux (même les novices !)...

Aventuriers, initiés, ou grands explorateurs, trouvez le voyage qui vous ressemble... (Observation animalière - Aventures motorisées Explorations & Terres lointaines Rencontres & Immersions Challenges).

Sport

Vous souhaitez vous remettre au sport, êtes déjà sportifs ou experts d’une discipline ? À chaque niveau son voyage. (Trek - Rando - Vélo - Multi-sports - Plongée Kite - Pêche - Équitation - Yoga…)

NOUS SOUHAITONS VOUS EMMENER PLUS LOIN DANS LE VOYAGE…

Nous vous ouvrons les portes d’un monde nouveau sous le thème du sport et de l’aventure. Enrichissez votre expérience d’aventuriers, de grands explorateurs, de sportifs avertis ou en devenir. Offrez-vous l’essence même du voyage : explorer en s’amusant.

Aussi, notre OBJECTIF va au-delà de ces leitmotivs. Engagés pour un tourisme responsable, nous sommes convaincus qu’il est temps de voyager mieux, de manière plus solidaire et en toute sécurité.

Avec nos programmes dédiés au sport et à l’aventure pour tous les niveaux, nous nous engageons à faire d’un voyage une expérience unique aux 4 coins du monde. Vous irez au bout de vous-même, se redécouvrir, être surpris et aller sereinement à la rencontre d’autres populations.

Michel Dufau, l’entrepreneur tout terrain

Michel Dufau, actuel coprésident du SUMA, est surtout un entrepreneur touche à tout et de grand talent. Un autodidacte aussi formé chez Bahlsen à l’époque où la marque mettait en avant le célèbre « Monsieur Plus ». Tout un programme !

Michel Dufau, entrepreneur de talent, revient toujours chez lui, à Troyes, là où tout a commencé, où il a ses repères. Né en 1947, de parents fonctionnaires, qui travaillaient à la préfecture, il a grandi dans la cité tricasse.

« Jusqu’à l’âge de 23 ans, je suis resté sur Troyes. » Avant de s’offrir une parenthèse de dix ans loin du département, dans le Nord, d’abord, où il a occupé le poste de chef des ventes, chez Bahlsen, puis à Paris, comme responsable des comptes clés, toujours pour Bahlsen.

« Ne jamais avoir de regrets »

« Bahlsen, vous vous rappelez ? demande-t-il, la marque de biscuits connue avec la pub ‘‘Monsieur Plus’’? C’est là-bas que j’ai fait toute ma formation, avec un formateur exceptionnel. J’avais 24 ans, lui une cinquantaine. Ce mec m’a boosté. Il est aujourd’hui décédé. Je pense encore régulièrement à lui. Car c’est de chez Bahlsen que tout est parti. »

Michel Dufau se définit comme autodidacte. « J’ai bien obtenu un CAP de comptabilité... mais ce diplôme ne m’a jamais servi à rien », sourit-il. Notre homme a su saisir les opportunités, entreprendre, « oser », pour « ne jamais avoir de regrets ».

« Ma vie a été faite de rencontres »

« Ma vie a été faite de rencontres, insiste-t-il. Ces rencontres m’ont ouvert des portes. » Qu’il a su franchir, avec le talent qu’on lui connaît, que ses amis lui reconnaissent.

« C’est un homme qui veut sans cesse aller de l’avant, témoigne Sébastien Varoumas, l’entraîneur du SUMA. Ce qu’il fait à son âge m’épate. Si certaines personnes, plus jeunes, freinent parfois des quatre fers, lui est toujours dans l’innovation. C’est un rouleau compresseur. »

« Sans trop me tromper, je pense que Michel a réussi tout ce qu’il a entrepris, souligne Frédéric Serra, adjoint aux Sports à la Ville de Troyes. C’est quelqu’un de jusqu’au-boutiste, un interlocuteur privilégié pour la commune. Il a un certain flegme ; il sait faire, s’entourer. Il sait que le chemin le plus court n’est pas toujours une ligne droite. Une expression le définit plutôt bien : une main de fer dans un gant de velours. Michel sait où il va. Il défend les intérêts de son club (et de ses sociétés, NDLR). Il ne faut pas le chatouiller. »

Appétitfrais, la Clinique de Champagne...

Michel Dufau, formé à l’école Bahlsen (« Monsieur Plus est lui aussi décédé, raconte Michel Dufau. Il est tombé dans la Seine... ») est ensuite rentré à la maison,

Michel Dufau dans le stade Gaston-Arbouin où le SUMA, qu’il copréside depuis 2015, a renoué avec le succès et élargit son public.

dans l’Aube, où il a débuté sa carrière d’entrepreneur. « J’ai d’abord créé CDPC, puis une société de marketing, avant de monter, en 1990, Appétifrais, à Saint-Benoistsur-Vanne », conte-t-il. Appétifrais, son premier très gros coup, revendu au groupe Bonduelle en 1995.

Michel a continué sur sa lancée, racheté des concessions Hertz sur Troyes qui avaient fait faillite, puis la Clinique de Champagne, avec Michel Mézerette. « Comme je vous l’ai dit, ce sont les rencontres qui m’ont fait bifurquer, appuie-t-il. Jamais je n’aurais imaginé monter un jour une usine, poser des panneaux sur le toit de l’usine, alors que je ne suis pas du tout bricoleur. Jamais je n’aurais pensé acheter une clinique ! Daniel Cassis, le frère de Carlos, nous a appris que la Clinique de Champagne était au bord du dépôt de bilan. J’ai toujours été quelqu’un de curieux. Quand une structure allait mal, je me demandais ce que je pouvais faire pour la remettre sur les rails. La Clinique, on l’a sauvée. »

Jamais n’a-t-il échoué ? « (il réfléchit) Non... Ah si ! On avait repris une société qui importait des pavés de Chine. Je n’étais pas le gérant, mais j’estime être le responsable. J’aurais dû mieux faire. »

Sur une vingtaine de créations ou de reprises de sociétés, Michel Dufau n’a connu qu’une grosse déception. « Mais je suis passé rapidement à autre chose. Des erreurs, j’en ai évidemment fait quelques-unes. On en fait toujours. Mais c’est de ces erreurs que l’on apprend. Suite au dépôt de bilan de cette entreprise d’importation, j’étais ensuite plus méfiant », mieux armé surtout.

« On apprend des erreurs »

Il s’est construit seul, a su s’entourer, devenir un entrepreneur respecté sur la place. Sans le soutien d’un père parti trop tôt. « J’avais 30 ans quand il est décédé. C’est forcément un regret de ne pas avoir partagé cette réussite avec lui. J’ai perdu rapidement mon guide. » Mais il a su, comme toujours, trouver la parade, rebondir.

Aujourd’hui gérant de sa holding, de plusieurs sociétés immobilières, actionnaire chez Distrame, il occupe une partie de ses semaines avec le SUMA, devenu l’une de ses passions. « J’ai toujours été passionné de sport, surtout de football, explique-t-il. Gamin, je passais mon temps à jouer dehors avec mon copain, mon voisin, Guy Formici. On a porté le même maillot, à l’AGT. Sauf que lui avait du talent, pas moi. »

Le papa de Guy Formici était gardien de but au SUMA. « C’est Guy qui m’a emmené voir mon premier match, un SUMA – Camaret », se souvient-il. Le papa de Michel, Jacques Dufau, a occupé lui aussi la présidence du club troyen. « Comment ? Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment, avoue Michel. Il a rejoint le club en tant que dirigeant, avant d’occuper, deux années durant, le poste de pré sident. Il n’était pourtant pas issu de ce milieu. Et moi, si, chaque jeudi, je venais nettoyer les motos, à l’essence et au pinceau, je n’étais pas passionné de mécaniques. » En 2015, Michel Dufau a retrouvé le SUMA, que son père, jadis, avait guidé. « Quand Inacio est parti, se rappelle Michel Dufau, le club a cherché un successeur. Cela ne m’intéressait pas. Cela n’intéressait pas plus Yvan (George). Mais on s’est concerté. Et on a décidé, à deux, de relever le challenge. »

Lorsqu’ils ont accepté le poste, George et Dufau avaient pour objectif de faire grandir le club, de lui offrir une nouvelle dimension. Malgré le Covid, malgré les im pondérables, le SUMA a grandi. En six ans, il est passé d’un club de bas de tableau d’Elite 1 à un club solide financièrement, impérial sportivement. « En six ans, on a gagné 12 titres, se félicite notre homme. Oui, c’est une petite fierté. Au-delà des titres, ce qui me plaît, c’est tout ce que l’on a monté ; une équipe B, des commissions. On a repris le club qui évoluait devant 300 ou 500 personnes. Aujourd’hui, grâce aux efforts de tous les bénévoles, des gens formidables », le club attire régulièrement plus de 2 000 spectateurs. Les espaces VIP ont fleuri partout dans le stade, une école de pilotage est en gestation, une boutique aussi.

Ludovic Matten

La guinguette MBeach de Mesnil-Saint-Père a attiré plus de 60 000 personnes l’été dernier. Un vrai succès que Clément Meunier entend dupliquer sur la plage de Dienville l’été prochain.

Du Troyes Fois Plus au MBeach, Clément Meunier ne dort jamais

« Nous faisons jusqu’à 300 couverts certains samedis soir » précise Clément Meunier qui enchaîne les dîners-spectacles et les soirées cabarets dans son Troyes Fois Plus, un caféthéâtre-resto qui tourne avec une quinzaine de personnes.

Son moulin va décidément trop vite. L’ex journaliste et humoriste a créé coup sur coup le café-théâtre du Troyes Fois Plus, et le MBeach, une guinguette de plage amarrée à Mesnil-St-Père.

En 2017, il était élu Troyen de l’année par les internautes de L’Est-Eclair. Le journaliste de métier et humoriste avait osé et réussi le pari un peu fou d’ouvrir une nouvelle salle de spectacle en plein cœur de Troyes. Dans une petite salle de la rue de la Monnaie avec bar branché au rez-de-chaussée et salle de spectacle voûtée en sous-sol, le Troyes Fois Plus se revendiquait comme un café-théâtre moderne et 100 % local. Le seul café-théâtre en Champagne a vite su trouver ses marques. L’hyperactif Clément Meunier avait de quoi s’occuper : de la gestion administrative des contrats à la programmation des artistes (près de 100 soirées par saison) en passant par la communication et le marketing. « Je n’aime pas trop me poser », confesse Clément Meunier qui semble toujours en perpétuelle activité. « Clément Meunier, ne dort jamais ! » : tel était d’ailleurs le titre prémonitoire de son one man show qui l’a essaimé sur 120 dates depuis sa création en octobre 2013.

60 000 visiteurs l’été dernier

Papa d’un Léopold en 2016 et d’un Lucas en 2019, le jeune Troyen s’est lancé un nouveau défi. Créer une guinguette de plage branchée et décontractée sur le plus gros spot touristique de la Champagne du sud. Depuis l’été 2019, sa guinguette amarrée sur la plage de Mesnil-Saint-Père, en plein cœur du lac de la forêt d’Orient, affole les compteurs : de 35 000 visiteurs le premier été à 60 000 estivaliers l’été dernier. De quoi générer un chiffre d’affaires qui dépasse désormais 1 million d’euros. Sa recette ? Des concerts, des animations, un Food truck « Drink & Food » ... « Il s’agit de notre meilleure année depuis notre installation il y a quatre ans de cela, témoigne Clément Meunier. Nous avons profité du beau temps en continu depuis le début du mois de juin. À l’heure où la restauration est devenue une affaire un peu compliquée, cette guinguette est un modèle plutôt simple et efficace. C’est un concept qui plait », souligne Clément Meunier qui gère une vingtaine de saisonniers sur la saison.

Une nouvelle guinguette de plage à Dienville

Mais Clément Meunier ne dort décidément jamais. Exit le café-théâtre de la rue de la Monnaie. Le trentenaire a trouvé pour son Troyes Fois Plus un lieu plus vaste et plus emblématique, en déménageant d’un site de 120 à 1 200 m2. Après avoir été un cinéma (Le Français de 1912 à 1987), puis une brasserie (Le Bistroquet de 1992 à 2016), l’établissement troyen de la plage Langevin revit depuis septembre 2021 avec un resto relifté qui a gardé son patronyme de Bistroquet et une salle de spectacle toute neuve. Si la jauge de spectacle a doublé en passant de 90 à 180 places, le côté restauration s’est également sensiblement agrandit et étoffé. « Avant, nous faisions de la petite restauration de planches. Maintenant, nous avons un vrai chef et nous faisons jusqu’à 300 couverts certains samedis soir. La clientèle de groupes est devenue importante, en particulier les groupes d’entreprises qui trouvent chez nous une solution tout compris », précise Clément Meunier qui enchaîne les dîners-spectacles et les soirées cabarets. Son Troyes Fois Plus a changé de braquet : de 4 salariés, son café-théâtre-resto tourne désormais avec une quinzaine de personnes sans compter une poignée d’extras. Mais, à 37 ans, le Troyen a déjà d’autres projets en tête. Celui de créer une seconde guinguette sur la plage de Dienville. « L’objectif, résume Clément Meunier, est d’ouvrir un 2e MBeach dès cet été ».

Thierry Péchinot

104 avenue du Général Leclerc, 10 200 BAR-SUR-AUBE Tél : 03 25 57 47 10 - Mail : barsuraube@expertjardin.com

« Autant bouger pour soi-même »

Comment devient-on entrepreneur ?

Déjà, quand j’étais étudiant, je me suis aperçu que je préférais gérer et lancer des projets au bureau des sports, puis celui des étudiants de l’UTT. Puis, j’ai fait un stage dans une administration et je me suis aperçu que bouger n’était pas forcément bien vu. Ça a été très formateur. Autant bouger pour soi-même quitte à ne pas bouger grand-chose plutôt que d’agacer tout le monde.

Et pourquoi créer dès l’UTT ?

On voit Internet arriver. On est en 2000. Tout commence, on veut faire un Meetic entre les parents qui cherchent un babysitting, un petit service, et les étudiants. Ça va se développer dans toute la France. En marge, on a un site qui est un Facebook bis.

On le développe, toujours un peu plus, et on se retrouve chez le patron de BNP monde pour le développer. On nous parlait en millions, on était étudiants et des entreprises locales étaient prêtes à nous embaucher. On a plutôt répondu à cette demande.

Et le développement se fait comment...

On a gagné Graine de boss sur M6. On passe sur Capi tal. A l’époque, c’est mal vu par l’UTT. Pourtant, on continue et on embauche et tous ceux qu’on a emmenés à l’époque sont devenus des entrepreneurs. Quand on a goûté à la liberté…

Puis vient le développement de l’entreprise hors UTT ?

Oui, on continue, on lance EA Création, une agence de communication. On fait EA Agency, une agence d’hôtes et d’hôtesses. On ouvre la première salle de vi sio à Troyes. On grossit gentiment. Et on se dit qu’il faut franchir un pas, sortir du département et entrer dans le monde de nos clients. Et c’est Ze Truc.

Et financièrement, entreprendre, c’est facile ?

Cinq ans de galère avant de trouver l’équilibre ! Mais on a jamais fait de résultat négatif et on n’était pas là pour gagner de l’argent, on était là pour s’offrir le droit de faire.

On voyait la pertinence de ce qu’on proposait, notamment sur les réseaux sociaux, mais on avait trop d’avance. On vendait Facebook à des maisons qui n’avaient pas de site Internet...

Le décollage arrive quand ?

Quand le marché va mûrir, à partir de 2014. Maintenant, on a maintenant les moyens. On est 18 dans l’agence, on a deux ou trois personnes extérieures qui travaillent régulièrement avec nous. On embauche qui on veut, on travaille avec des clients magiques, de la start-up à la multinationale.

On est légitime pour mettre en place nos solutions. On est toujours créatifs. Et on peut même se permettre de lier nos intérêts à ceux de nos clients. On est payé aux résultat. Et là, on n’est plus astreint à faire, on fait. Je ne regrette rien !

recueillis par Bruno Dumortier

Propos

Julien Crozat avec les valeurs de Ze Truc affichées dans l’accueil de l’entreprise.

Créateur de Ze Truc, agence globale de communication qui n’hésite pas à innover et à casser les codes depuis 18 ans, Julien Crozat revient sur son parcours d’entrepreneur. En toute franchise.

Patrick Gublin, le self-made-man de Mesnil

Le chef de L’Auberge du Lac a repris l’ancien restaurant du Cygne pour le transformer en Brasserie du Lac, une table bistrotière à l’ancienne dans la pure tradition des plats d’antan.

En moins de quarante ans, il a réussi à transformer un banal bistrot rural qui servait des steak-fritessalade- en hôtel-restaurant haut de gamme. Mais loin de regarder dans le rétroviseur, le chef restaurateur qui travaille avec sa fille Anne-Aymone, voit toujours devant lui. En juin 2021, Patrick Gublin ouvrait une nouvelle brasserie à l’entrée de Mesnil-Saint-Père. « C’est un bel emplacement à l’entrée du village. Patrick en rêvait depuis toujours. C’est un investissement de 1 M€. On souhaite satisfaire notre clientèle de L’Auberge du Lac qui n’a pas forcément envie de manger du gastronomique tous les jours. Avec la Brasserie du Lac, on veut sédentariser nos clients sur plusieurs jours et en capter de nouveaux. La demande est là », explique Jocelyne Gublin.

Pour ce nouvel établissement, les Gublin n’ont pas fait les choses à moitié. La brasserie peut servir 90 couverts dans les deux salles et 120 en extérieur avec une terrasse côté rue et une autre sous les canisses d’une pergola côté champs. « C’est une brasserie authentique et

généreuse. Avec des plats aux saveurs d’antan comme la poule au pot, le potjevleesch, les bouchées à la reine… On souhaite aussi un accueil à l’ancienne où on reconnaît le client », insiste Jocelyne Gublin, qui a peaufiné une décoration sobre aux tons carmin et cendrés. « C’est une déco chic et authentique, pas bling-bling. Tout le mobilier est français : les tables en chêne viennent de Charmont-sous-Barbuise, les auges-jardinières de ma belle-mère, les sièges de chez Jean-Pierre Besse à Neufchâteau…», précise Jocelyne, qui a habillé les murs de quelques tableaux modernes humoristiques.

Côté cuisine, outre la carte et le plat du jour, la brasserie propose un menu unique d’une trentaine d’euros renouvelé toutes les trois semaines. L’établissement qui fonctionne uniquement en saison propose aussi un service bar et petite restauration (crêpes, gaufres et planches).

Pour ce nouveau restaurant, Patrick Gublin a embauché dix personnes qui s’ajoutent aux 15 salariés qui font tourner l’Auberge du Lac (un hôtel 3* de 20 chambres), son spa et son restaurant gastronomique du Vieux pressoir, « Table distinguée » depuis 2015, un label réservé aux meilleurs restos des Logis.

Poule au pot, bouchées à la reine, potjevleeschle…

Jocelyne et Patrick Gublin et toute l’équipe de la Brasserie du Lac

Didier Glais, le MOF qui retourne à l’usine

Couvreur, meilleur ouvrier de France, Didier Glais a remarquablement développé son entreprise avant de ses lancer dans d’autres aventures. Et, dernièrement, de racheter pour le compte de Cibbios l’usine Vermont à Montiéramey qu’il veut transformer en pôle de développement

En 2010, Didier Glais se trouve sur le toit de l’église de Pargues. Un des chantiers qui va lui permettre d’obtenir le titre de meilleur ouvrier de France. Là, tout en martelant des feuilles de plomb, il dévoile ses ambitions. Le développement de son entreprise qui compte déjà une douzaine de personnes se fera tous azimuts. « Avec moi, ça avance », prévient-il. Il a tout en tête. Il a tout réalisé.

Douze après, son entreprise est devenue une référence dans l’Aube et bien au-delà. On la retrouve sur tous les chantiers d’importance, de la cathédrale de Troyes à la collégiale de Villemaur-sur-Vanne ainsi qu’au château de Fouchères. Et surtout, il ne s’est pas arrêté là. Il s’est lancé dans la maison passive. Et, de là, dans le mur préfabriqué en béton de chanvre avec Cibbios. Une société qui promet de concrétiser les promesses du béton de chanvre qui a un immense défaut sur les chantiers : son séchage est lent, très lent, trop lent. Installée dans un premier temps dans l’ancienne usine

Simpa à Vendeuvre-sur-Barse, Cibbios avait besoin de grandir. C’est chose faite avec le rachat d’un bâtiment remarquable : l’ancienne usine Vermont à Montiéramey. « C’est un bâtiment remarquable. C’est dommage de voir un site comme ça se détruire », se désole Didier Glais, tombé sous le charme du site dès sa première visite. En juillet dernier, le voilà qui le rachète pour mettre Cibbios au large. Surtout en hauteur : « les locaux manquaient de hauteur. On avait quatre mètres, ici on a huit mètres sous charpente ».

De la place pour Cibbios !

Depuis quelques semaines, la production est désormais à Montiéramey, dans un espace de 2 000 m². Une superficie nettoyée en priorité afin de pouvoir accueillir l’entreprise dans l’immédiat, mais qui a vocation à s’agrandir très vite puisque Cibbios devrait occuper 5 000 à 6 000 m² – contre 4 000 m² jusqu’alors à Ven-

Didier Glais, devant l’usine Vermont de Montiéramey, qu’il veut transformer en pôle d’activités.

deuvre-sur-Barse. Et avec cette montée en puissance sur le plan de l’espace, Cibbios devrait aussi voir grossir ses rangs et passer de trois salariés actuellement à une quinzaine dans un an. L’ancienne usine Vermont, malgré le temps passé, a été parfaitement conservée et ne nécessite pas de dépollution, mais il faut tout de même « réhabiliter le site, nettoyer ». Car la végétation avait repris ses droits, les « arbres s’étendaient sur le bâtiment », décrit Didier Glais. Seules les souches des arbres laissent désormais deviner combien la façade était cachée auparavant. Si les abords de l’usine ont rapidement été rafraîchis, restent des travaux de peinture, des carreaux à rempla cer car détruits, le raccordement à l’eau, etc. « Le bâtiment est en très bon état, il y a eu du vandalisme, mais pas sur le gros œuvre. La charpente n’a rien » – et sur cette question, Didier Glais s’y connaît. Dans un premier temps, une enveloppe de 300 000 € va être investie pour redonner au site de son éclat.

Transformer les lieux en pépinière accueillante

Un détail épineux reste cependant à régler pour pouvoir exploiter l’ensemble du site: « Il y a encore un gros stock d’ampoules et de verre pilé ». Et c’est un euphémisme. Dans les immenses bâtiments de l’ancienne verrerie, qui s’étend sur 12 000 m² de surface plancher, difficile d’oublier le passé: des cartons et des cartons empilés, remplissant certaines salles, contenant des ampoules orange, rouges, bleues... Le tout, prêt à être expédié dirait-on. Mais ces palettes sont là depuis la fin de l’histoire Vermont. Par endroits, des bris de verre jonchent le sol, comme pour rappeler le déclin de l’usine dont les ampoules avaient fait leur temps. Ailleurs, des monticules de verre pilé attendent en vain une nouvelle destinée.

Ce détail de taille ne l’empêche pas de se projeter et de construire l’avenir de Cibbios ici. Les murs en béton de chanvre s’érigent au cœur du bâtiment industriel. Et il se projette plus loin : il n’y aura pas que des murs en béton de chanvre dans ce qui sera le Pôle d’activités Montiéra-

mey. C’est le nom qu’a choisi l’Aubois pour l’ensemble du terrain de 9 ha qui donne, à l’arrière, sur la digue du lac d’Orient.

Séduire des entreprises biosourcées

Avec 12 000 m², le potentiel est grand et l’entrepreneur souhaite louer les espaces. « L’objectif, c’est de faire venir des entreprises propres : biosourcées, du stockage logistique, des bureaux, des salles de réception. Pas quelque chose de bruyant. » En dehors de ces impératifs, toutes les propositions seront étudiées. « La coque est là, à l’intérieur, on fait ce qu’on veut. » L’aile du bâtiment devrait être nettoyée d’ici à la fin de l’année et prête à la location. «Il faut que les gens puissent se projeter. »

Les idées fusent : de la logistique dans les grands hangars ; à l’étage, avec vue sur l’entrepôt, une plateforme pour un centre d’appel ; et pourquoi pas un restaurant. Tout reste à récrire.

Dans les anciens ateliers sont encore indiquées des dates, sans doute inscrites par les ouvriers de l’époque – ils ont été jusqu’à 300 – et des panneaux « Vermont » rappellent encore l’activité passée. Si bien que, pour l’instant, le repreneur souhaite les conserver ainsi. « La brique ne bougera pas, la tuile non plus, mais ce serait dommage de perdre le patrimoine de l’ampoule. » Il rêve ainsi d’un coin à vocation pédagogique et mémoriel dans ces anciens ateliers.

À l’extérieur aussi, l’aménagement sera revu pour le confort des salariés. Le terrain comprend un étang qui pourrait constituer un lieu idéal de pause méridienne aux beaux jours. « On amène un cadre de vie », dans un secteur «à quinze minutes de Troyes, près de la vélovoie et avec les lacs à côté », vante Didier Glais, persuadé qu’une fois né, le Pôle d’activités de Montiéramey ne cessera de grandir. Et avec lui, il en a fait la preuve, « ça avance ! »

Anne-Claire Gross avec Bruno Dumortier

Aider les gens à traverser un deuil, à se reconstruire après un cancer ou mieux gérer un proche malade, comme ici au château de Montaulin… C’est ce que propose Fabrice Provin avec son Relais du Bien-Être

Relais du Bien-être : Fabrice Provin réinvestit le social

Aider les gens à traverser un deuil, à se reconstruire après un cancer, les accompagner dans la gestion d’un proche malade… Trente ans après avoir créé L’Âge d’Or Services, le Troyen Fabrice Provin, avec son Relais du Bien-être, renoue avec sa fibre sociale.

Voilà 30 ans, il lançait L’Âge d’Or Services pour aider les personnes âgées, malades ou handicapées. La première société privée d’aide à domicile se répand alors comme une traînée de poudre avec 150 franchisés dans toute la France. En 2001, il revend son réseau à succès à CNP Assurances avant de se lancer dans une autre aventure. Celle du château de Bignicourt-sur-Saulx, près de Vitry-le-François. Il restaure cinq ans durant cette superbe villa néopalladienne avant d’en faire un lieu d’hébergement et de séminaires. Mais le Troyen ne s’y retrouve pas vraiment.

« C’était sympa, tous ces touristes étrangers. Mais ce n’était pas mon public, analyse Fabrice Provin. On était dans le tourisme haut de gamme. Beaucoup de nos visiteurs nous disaient qu’ils se sentaient transportés et qu’ils lâchaient prise… C’est là qu’est née l’idée. Pourquoi ne pas créer des séjours au château qui permettraient à des publics en situation difficile de se ressourcer ».

Recréer de la confiance et des perspectives

En créant le Relais du Bien-être en 2016, Fabrice Provin

renoue ainsi avec sa fibre sociale de L’Âge d’Or. « On a commencé à travailler sur l’accompagnement pour les gens en situation de deuil de conjoint avec un séjour de 4 jours. La commission régionale de l’Ag2r La Mondiale a validé notre projet en accordant une aide à ses ressortissants pour accéder à ce séjour. Mais notre activité a vraiment décollé en 2019. On a fait une trentaine de séjours d’accompagnement au deuil. Et on a lancé d’autres séjours pour les gens en fin de traitement de cancer, sur le bien-être au travail, sur les aidants familiaux… Les sujets ont été déterminés par mon expérience à l’Âge d’Or et par les besoins identifiés avec les caisses de retraite et sur le terrain. »

« À chaque fois, poursuit Fabrice Provin, il s’agit de recréer de la confiance en soi, du lien social, des perspectives de vie… Il se crée une cohésion de groupe autour de leur situation qui les rassemble et les fait échanger. On choisit toujours des châteaux à proximité des participants, à deux heures maximum. On prend aussi en charge des malades pour les aidants familiaux. Nos séjours permettent de rebooster des gens qui en ont besoin. Et quand les gens vont mieux, il y a moins de

prise en charge sociale », justifie Fabrice Provin en rappelant quelques chiffres oubliés. « En France, chaque année, le cancer touche 400 000 personnes. La mort d’un proche, c’est 2 à 3 millions de personnes. Et les aidants familiaux, ce sont 11 millions de Français qui aident un proche malade ou handicapé. Le besoin d’accompagnement social est très fort. »

« Ces demeures permettent le ressourcement »

Pourtant, le marché reste encore émergent. « La Ligue contre le cancer fait des ateliers de sophrologie mais pas de séjours packagés. On a créé l’une des premières sociétés privées dans ce domaine. C’est une activité à visée sociale. Sur les séjours après-cancer et aidants familiaux, on est les seuls à déposer des dossiers », précise Fabrice Provin.

À 53 ans, l’ex « Jeune Troyen 1989 » entame ainsi une troisième vie professionnelle. Sa petite équipe troyenne compte déjà 8 personnes, et il a déjà réussi à créer dans chaque région des équipes d’intervenants spécialisés et à sélectionner une vingtaine de demeures historiques. « Ces demeures offrent un lâcher-prise et permettent le ressourcement. Les personnes ont besoin de ce cadre-là », précise le Troyen, qui est devenu une tête chercheuse en partenariats. Car si les besoins sont réels, encore faut-il trouver les financements pour payer le séjour et les intervenants.

Vers un déploiement national

Outre la Carsat Nord-Est et certaines caisses de retraite, certains départements comme la Haute-Marne, la Marne

« Notre objectif, c’est un déploiement national », résume Fabrice Provin.

ou la Meuse ont déjà décidé de financer ces Relais Bienêtre. « Cela nous offre un effet levier car on peut solliciter d’autres partenaires. Le Département de l’Aube finance 15 000 € par an avec lesquels on peut organiser trois sessions. Demain, on peut répondre à la demande rapidement. Le problème, ce sont les dossiers de financement qui prennent de 6 mois à 1 an. Il nous faut une reconnaissance nationale et des partenaires qui nous accompagnent avec des dotations sur toute la France. Notre objectif, résume Fabrice Provin, c’est un déploiement national. »

Thierry Péchinot

Didier Maroilley, de Festilight à Festi-Watt

Fondateur de Festilight, Didier Maroilley vient de lancer Festi-Watt, une société qui propose l’installation, la gestion, et le service après-vente de bornes et stations de recharge pour les véhicules électriques et hybrides.

Il y a 25 ans, Didier Maroilley, avec son associé, Laurent Ruelle, fondait Festilight. Un quart de siècle après l’entreprise, spécialisée dans l’éclairage festif à base de Leds, a tellement grandi que ses locaux, à Villechétif, sont presque toujours trop petits. L’entreprise, devenue Festigroup avec plusieurs entités, emploie une centaine de personnes et s’est diversifiée dans la prise en charge globale des décorations et même des animations de Noël avec les bulles. Et à l’heure où il passe tranquillement les rênes de Festilight à ses enfants, le voilà aux manettes du lancement de Festi-Watt, une toute jeune société sur le marché des bornes et stations de recharge pour véhicules électriques et hybrides dont il est le président.

Là-aussi, ce sera une « course sur le long terme » sur un marché porteur. Comme d’autres il propose d’installer des bornes et des stations de recharge de la marque Wellborne auprès des entreprises, comme au domicile des particuliers.

« Un marché colossal »

« Nous avons la volonté d’aller loin. Ce marché qui s’ouvre est colossal, observe l’entrepreneur. Actuelle-

ment, près de 60 000 bornes sont déjà installées en France, et l’objectif national à 2030 est de passer à 7 millions. Si nous parvenons à capter 0,01 % de ce marché, nous serons satisfaits. »

La gamme de produits que distribue Festi-Watt est très large. L’équipe de Festi-Watt, composée de deux salariés, Baptiste Merlin, chargé de projet et Fannie Soares, travaille avec un réseau d’électriciens installateurs qualifié IRVE (Infrastructure de recharge de véhicule électrique). Un service de proximité qui permet de « s’adapter aux besoins et aux priorités des clients. Nous les conseillons en amont pour l’installation, et le choix des bornes. Nous assurons aussi les dossiers de demande d’aide financière auprès de l’État et de la Région Grand Est, souligne le chef d’entreprise. Notre proximité est un atout. » L’entreprise accompagne également les clients dans le pilotage et la gestion via leur logiciel et l’application smartphone…

Un système totalement orienté vers le client. Comme les premières guirlandes de Festilight, qui étaient connectables entre elles et qui ont permis à la marque de s’imposer. Cette fois, c’est Festi-Watt.

Vincent Gori

Didier Maroilley et Baptiste Merlin devant l’une des bornes de Festi-Watt qui veut se distinguer par la qualité de ses services pour s’imposer dans un « marché colossal ».

CDER EST UNE ENTREPRISE CRÉÉE EN 1956 ENTRE DES EXPLOITANTS AGRICOLES ET DES ORGANISATIONS AGRICOLES ET PARAAGRICOLES DU DÉPARTEMENT DE LA MARNE. DEPUIS SON ORIGINE, L’ÉVOLUTION DE SON ACTIVITÉ A ÉTÉ LIÉE AU DÉVELOPPEMENT DU CONSEIL DE GESTION PUIS DE LA COMPTABILITÉ AGRICOLE AVEC NOTAMMENT L’INSTITUTION DE LA TVA.

UNE ENTITÉ, UNE VISION D’AVENIR

Depuis plus de 60 ans, CDER accompagne les agriculteurs, les viticulteurs, les artisans, les commerçants, PME et professions libérales dans le développement de leurs projets économiques, stratégiques, patrimoniaux et financiers. Véritable partenaire, il leur apporte des conseils innovants, les aide à voir plus loin, à se projeter.

Plus qu’un simple cabinet d’expertise comptable, CDER propose une prise en charge globale des différentes problématiques que peuvent rencontrer les créateurs et chefs d’entreprise. « Nous pouvons aussi bien ac compagner les repreneurs et créateurs d’entreprise sur l’élaboration d’un prévisionnel, que proposer un suivi conseil à nos adhérents tout au long de leur vie de chefs d’entreprise », explique Damien Piecq, ingénieur conseil dans un site CDER dans l’Aisne. Implanté essentiellement sur le Grand-Est, CDER dé ploie son expertise sur 17 sites différents. Depuis sa création, il a toujours veillé à répondre au plus près des attentes de ses adhérents chefs d’entreprise. C’est pour cette raison que la palette de ses services ne cesse de se développer : comptabilité, gestion, stratégie, droit, fis calité, ressources humaines, RSE… 700 collaborateurs s’engagent ainsi chaque jour aux côtés des chefs d’entreprise en fonction et en devenir. Une équipe d’experts, aux champs de compétences toujours plus nombreux, qui permet à CDER de développer une vision élargie à 360° de l’entreprise et d’apporter des solutions indi vidualisées. « Nous nous adaptons aux besoins et aux

ressources que les entreprises possèdent en interne. Notre expertise conseil est essentielle, tout comme celle en optimisation fiscale ou en veille juridique et réglementaire, puisqu’elles offrent une vraie plus-value à nos adhérents », souligne Damien Piecq.

Aujourd’hui, CDER est devenu la plus importante Asso ciation de Gestion et de Comptabilité (AGC) de France. Leader sur son marché, il accompagne environ 12.000 structures adhérentes. « Quel que soit le stade de votre entreprise, de la création à la cession, vous trouverez toujours un expert CDER pour vous aider à faire les meil leurs choix ! », confirme Damien Piecq.

51000 Châlons-en-Champagne

Complexe Agricole du Mont Bernard Route de Suippes - CS 10511 Tél. 03 26 66 76 00 - ww.cder.fr

Jean-Pierre Merle, l’infatigable aménageur de Romilly

Jean-Pierre Merle, ancien PDG du centre Leclerc, n’en a pas terminé avec Romilly-sur-Seine. Il a décidé, en effet, de poursuivre ses efforts visant à l’aménagement commercial et même une usine sur l’ensemble de la zone Aéromia.

Pour avoir l’opportunité de rencontrer Jean-Pierre Merle, il faut prendre rendez-vous à l’avance et se lever tôt. L’homme d’affaires, dans son vaste bureau situé au premier étage du centre Leclerc de La Belle Idée, son vaisseau amiral, affiche une étonnante vitalité, se jouant ainsi des années qui passent et du temps qui s’écoule irrémédiablement.

À bientôt 77 ans, il porte un regard toujours dynamique sur Romilly-sur-Seine, une ville pour laquelle il a beaucoup investi ces dernières décennies. « On m’a souvent pris pour un illuminé compte tenu des investissements que j’ai réalisés à Romilly, admet en souriant JeanPierre Merle. Aujourd’hui, je n’entends plus aucune critique... »

Il faut dire, que depuis 2005, l’Est de l’agglomération s’est profondément métamorphosé puisque ce sont désormais 88 enseignes qui se sont installées à La BelleIdée et la zone Aéromia. Les esprits chagrins lui promettaient le chaos et la faillite, perplexes à l’idée qu’il

Jean-Pierre Merle, dans son bureau, d’où il continue, avec bonne humeur, à imaginer de nouveaux investissements.

puisse investir sans compter (ou presque) dans une ville à l’image souvent ternie mais une ville à laquelle il voue une passion toute particulière.

Près de 800 places de restauration supplémentaires

Depuis près de deux ans, le paysage économique et commercial s’est profondément transformé à l’Est de l’agglomération. Une dynamique largement impulsée par un Jean-Pierre Merle, sûr de ses choix et de ses prérogatives, prêt à mettre sur la table des investissements et il va encore investir quelque 8 M€ pour accompagner un redéploiement des enseignes commerciales au travers d’un vaste plan d’aménagement prenant place sur 9 000 m2. Durant le deuxième trimestre 2023, la chaîne Wafu ouvrira, ainsi, un espace de restauration comprenant 530 places.

Cette enseigne propose un voyage culinaire asiatique avec des spécialités chinoises, japonaises, thaïlandaises et vietnamiennes. L’offre de restauration va également s’étoffer avec l’ouverture d’une brasserie pouvant accueillir 250 couverts. C’est, en effet, l’été prochain que l’enseigne Le Comptoir du Malt va illuminer l’espace remodelé de la zone Aéromia.

« J’ai encore des terrains et des idées... »

Situés l’un à proximité de l’autre, en plein cœur du nouveau pôle commercial porté par Jean-Pierre Merle, ces deux établissements devraient rebattre les cartes en matière d’offre culinaire dans tout le Nord-Ouest aubois mais aussi le sud de la Marne.

La redynamisation du secteur économique, enclenchée depuis plusieurs années à Romilly-sur-Seine, va connaître un nouvel élan avec, cette fois, la construction d’une nouvelle usine, dans la partie située plus au sud de la zone Aéromia.

Porté par Jean-Pierre Merle, ce projet qui verra le jour en janvier 2023 va permettre d’accueillir sur le bassin vingt-

Outre l’enseigne Wafu, avec un restaurant de 530 couverts, la brasserie Le Comptoir du Malt (250 couverts), va également s’installer sur la zone Aéromia.

cinq nouveaux emplois. Spécialisée dans la découpe de tôle, une activité liée en partie à l’industrie nucléaire, cette entreprise va occuper un bâtiment d’une surface 1 500 m2

Jean-Pierre Merle n’entend pas ranger ses cartons. « J’ai encore des terrains et des idées, explique en souriant le septuagénaire. Romilly a bien des atouts et ce territoire n’a pas encore dit son dernier mot...»

Ancrés dans une certaine forme de vitalité économique, ces espaces sont aujourd’hui en proie au renouveau avec l’ouverture de multiples magasins, le dernier attendu étant Burger King, qui promet la création de soixante emplois pour assurer le fonctionnement de son établissement.

Christophe Levert

Document à caractère publicitaire sans valeur contractuelle. Garanties selon conditions,

Manufacture Vincent-Petit : les orfèvres du vitrail

Entrée comme simple stagiaire dans un atelier verrier, Flavie Vincent-Petit est devenue une référence sur le marché du vitrail en France. De Notre-Dame de Paris à la Cité du Vitrail, sa Manufacture concentre un savoir-faire d’exception.

On lui doit les cives soufflées du Centre des congrès de Troyes, la restauration flamboyante des verrières XVIe de l’église d’Ervy-le-Châtel, ou encore le vitrail géant de la postérité de la Maison Rachi. Cette fille d’agriculteurs de Barberey est aujourd’hui l’une des rares femmes maîtres-verriers en France. Restauratrice hors pair et créatrice inspirée, elle est aussi, à 48 ans, une entrepreneuse féconde. Avec près de vingt salariés, sa manufacture troyenne est devenue en moins de dix ans l’un des acteurs majeurs du vitrail en France. « C’est André Vinum qui avait fait les Arts Déco avant la guerre, qui m’a appris à peindre », rappelle volontiers Flavie Serrière-Vincent-Petit qui a travaillé 18 ans durant avec Alain Vinum au sein de l’historique atelier.

Calibrée pour restaurer les cathédrales « Nous avons créé la manufacture en juillet 2012 comme une continuité de l’Atelier Vinum », précise Emmanuel Serrière, son mari, qui est aussi le directeur général. Le marché du vitrail est une niche de l’artisanat d’art qui ne dépasse pas 50 M€ par an. Il y a de nombreux petits ateliers dédiés à la création et à la restauration ou la réparation. Et il y a, comme nous, les plus grandes maisons structurées autour de 20 personnes pour faire de la création et restaurer aussi de grands édifices ». Calibrée pour ces gros chantiers, la Manufacture s’est dotée de plusieurs tonnes d’échafaudages, d’un atelier de serrurerie-métallerie pour la création des châssis et d’un atelier de menuiserie pour fabriquer les caisses sur-mesure de transport des œuvres. Outre une chambre coffre-fort pour protéger les vitraux et des fours électriques, elle possède aussi une petite miroiterie équipée d’une découpeuse au jet d’eau qui lui permet de traiter les grands panneaux de verre livrés par les industriels comme AGC ou Saint-Gobain.

Une double extension en projet

Mais les 800 m2 de ses ateliers installés à Troyes sur la zone des Écrevolles sont désormais saturés. L’entreprise doit pousser les murs. « On va certainement devoir rehausser le bâtiment actuel pour développer notre capacité de traitement des verres industriels. Et on envisage d’installer notre atelier de restauration-création à la campagne », précise Emmanuel Serrière qui doit gérer une croissance continue. « On travaille à 95 % sur des marchés publics. En quatre ans, on a doublé notre chiffre d’affaires : de 712 000 € en 2018 à

Restauratrice hors pair et créatrice inspirée, Flavie Vincent-Petit est aussi, à 48 ans, une entrepreneuse féconde. Avec près de vingt salariés, sa manufacture troyenne est devenue en moins de dix ans l’un des acteurs majeurs du vitrail en France.

MADE IN AUBE

Le maître verrier doit coller les pièces cassées et supprimer si besoin les plombs de casse, comme c’est le cas ici pour ce vitrail de l’église Saint-Merri.

1,4 M€ en 2021. Notre carnet de commandes est quasiment plein jusqu’à fin 2023. Mais on garde un peu de capacité pour nos gros clients et les maires des communes de l’Aube. Le plan de relance de l’Etat a fait avancer certains chantiers mais qui se font en 18 mois au lieu de 3 ans. On risque de voir retomber le soufflé dans deux ans sauf pour ceux qui auront le personnel capable de faire des travaux d’excellence. »

Cela tombe bien : les travaux d’excellence, la Manufacture troyenne en a fait son quotidien. De Notre-Dame de Paris à l’incroyable verrière XXL de la cathédrale Saint-Paul à Liège, le savoir-faire du maître-verrier est désormais réputé. Il faut dire que Flavie Vincent-Petit n’a pas lésiné sur sa formation : maîtrise d’histoire médiévale à Nanterre, CAP de maître-verrier à Vannes-le-Châtel, master de Sciences et Techniques du vitrail de Conservation-restauration des biens culturels à la Sorbonne, master « Verre, design et architecture » à l’École d’Architecture de Nancy... Et elle poursuit aujourd’hui encore une thèse de doctorat sur le traitement de la lacune dans le vitrail. Ajoutez à cela des expériences dans la restauration de vitraux Tiffany à New York ou encore à l’Institut Royal du Patrimoine artistique en Belgique. La « peintre sur verre », comme elle se qualifie elle-même, a été distinguée en 2018 par la Légion d’honneur pour « 22 ans au service du patrimoine et de la création ». Une distinction, pour le coup, pas vraiment usurpée.

Thierry Péchinot

L’Aube, fief mondial du vitrail XVIe

Villeret, Aulnay, Ervy-leChâtel, Nogent-sur-Seine, Avirey-Lingey, Eaux-Puiseaux, Fontenay-de-Bossery, Bernon, Rumilly-les-Vaudes, Bar-surSeine, Bar-sur-Aube… On ne compte plus les verrières d’églises restaurées ou créées par la Manufacture troyenne. Il est vrai que l’Aube possède le plus foisonnant patrimoine de vitraux du XVIe siècle au monde. À Troyes, la Cité du Vitrail qui ouvrira en décembre sera son musée porte-étendard. Du recollement inventaire initial aux grandes baies de la chapelle de l’Hôtel-Dieu, la Manufacture troyenne a participé étroitement à ce chantier d’envergure.

GARAGE DU MÉNILOT

Photos : Manufacture Vincent-Petit/ Christophe Deschanel

POK, L’innovation au service de la sécurité

Leader dans la fabrication de matériel incendie, l’entreprise de Nogent-sur-Seine vient de se doter de graveuses nouvelles générations et d’une nouvelle imprimante 3D.

Quand on entre dans la salle des gravures à l’entrée de l’entreprise POK à Nogent-sur-Seine, on entend à peine le bruit des machines. « C’est parce qu’on est sur de la gravure laser, expliquent Dominique et Damien, les deux salariés du service. Quand on fait tourner les machines à micro-percussion, c’est plus bruyant que ça ! »

C’est dans cette salle que passent toutes les pièces usinées qui sortent des ateliers de POK. Outre la marque et le nom du produit, ce sont des informations capitales qui doivent apparaître sur les éléments qui seront assemblés pour créer les lances et autres produits de l’entreprise-leader de matériel sécurité-incendie. Un QR code donne toutes les informations permettant d’identifier la pièce mais surtout des instructions d’utilisation pour les soldats du feu : des diamètres de débit d’eau, des puissances de pression. « Comme nous avons une vaste gamme de produits et de référence, c’est un challenge de positionner la gravure au bon endroit et s’assurer que ça reste lisible et esthétique. Mais ce n’est pas non plus une simple gravure, ce sont des informations importantes. Le laser a apporté précision et régularité », poursuivent les deux salariés.

Une précision d’horloger

Trois types de gravures sont pratiquées : laser, mécanique et micro-percussion.

Autant dire que c’est un travail d’horloger suisse pour que l’inscription apparaisse à l’endroit exact. Et surtout que cette gravure ne s’efface pas ni ne s’abîme et reste visible dans les endroits sombres, enfumés et autres conditions extrêmes que rencontrent les pompiers en intervention. « On a des lances qui sont revenues après

C’est ici, dans le cœur de l’usine POK, que sont fabriqués des équipements pour les pompiers du monde entier.

10 ans d’utilisation et jamais les gravures ne se sont effacées », explique Alexandra Grandpierre, directrice générale de POK. C’est pour répondre à une demande de plus en plus croissante que l’entreprise a investi dans deux nouvelles graveuses venues de l’entreprise auboise Gravotech, portant ainsi à neuf le nombre de machines assurant la gravure des pièces.

Impression 3D

Actuellement, la salle des gravures dans laquelle passe chaque pièce usinée est équipée de 9 machines dont deux nouveaux modèles acquis chez Gravotech.

Mais l’innovation ne s’arrête pas à ces graveuses. POK a, en effet, décidé de se lancer dans l’impression 3D. Une première imprimante dite « à fil fondu » (FDM) est déjà en place et une nouvelle machine à impression « résine » est prévue. Pourquoi la 3D ? Certes, de nombreuses pièces sont en plastique mais quel intérêt sur des pièces en acier, bronze ou laiton ? L’innovation, répond Damien Cardon-Dubois, directeur du bureau d’études de POK : « L’impression 3D permet de gagner un temps considérable en termes de prototype. Avant, il fallait les faire fabriquer soit en usine, soit en sous-traitance. C’était long et pas toujours satisfaisant. En cas de problème, il fallait tout refaire. Avec la 3D, il suffit d’imprimer la forme. Cette technique permet de faire un modèle et vérifier d’emblée si l’assemblage des pièces se fait correctement. On peut même l’envoyer au fondeur qui peut apporter des corrections avant de lancer la fabrication du moule. Avec la méthode traditionnelle, il fallait 2 ans entre le dessin et la pièce finie. Avec la 3D, on est passé à 1 an. »

Créativité sans limite

Sans compter que cela permet aux ingénieurs de tester des produits, de faire preuve de création et d’innovation. « Si la pièce ne va pas, le coût est moindre. Il n’y a aucune limite pour l’utilisation de l’imprimante 3D. L’idée est de favoriser la créativité. Ça fonctionne très bien ! »

L’ordinateur sur lequel tous les modèles de gravure sont référencés permet de commander toutes les graveuses de la salle.

De quoi permettre à POK de laisser libre cours à ses idées et de poursuivre sur sa lancée, en développant de nouveaux produits de lutte contre les incendies. Et après les incendies qui ont embrasé la France cet été, l’entreprise n’est pas près de s’arrêter.

Stéphanie Munier

Système d’impression et de numérisation

Vente ou location

Papeterie

Gestion électronique de Documents Sauvegarde

Mobilier de bureau et collectivités

Gaming

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CRÉATEUR CULINAIRE ACHARNÉ ET EN CONSTANTE RECHERCHE DU MEILLEUR, JEAN-PAUL BRAGA EST À LA TÊTE DU QUAI DE CHAMPAGNE, RESTAURANT CHIC QU’IL A OUVERT À TROYES EN 2021. RENCONTRE AVEC UN SURDOUÉ DES FOURNEAUX

LE CHEF AUX MILLE ÉTOILES

Jean-Paul Braga, êtes-vous un patron et un chef heureux ?

JP Braga : Oh que oui ! (sourire). Les deux sans hésitation ! En tant que patron, on est en train de boucler un excellent exercice pour cette 1re année post-Covid. Et en tant que Chef, on est plein pratiquement tout le temps et j’ai de très bons retours-clients sur nos plats. Avec un double-objectif largement atteint voire dépassé, comment ne pas être heureux ?

Effectivement ! Que nous préparez-vous de bon pour ces fêtes de fin d’année ?

JP Braga : En cuisine comme partout ailleurs, il y a des modes. Mais au final, on en revient toujours à la tradition. Et comme je suis très attaché aux traditions, avec Mathieu Blandin, champion du monde pâtissier, nous avons retravaillé le Pâté Royal, qui est un pâté en croûte à base de foie gras, ris de veau et truffe noire. C’est la noblesse absolue d’un met d’autrefois. Nous avons aussi mis un focus particulier sur le Rafraîchi de Homard Bleu vinaigré Passion, le pigeon d’Onjon au crémeux de cèpes et pour adoucir les palais émoustillés, je vous propose par exemple un Praliné maison Chocolat du Vietnam. Accompagnés comme il se doit par la sélection de vins et champagne savamment élaborée par notre sommelier maison, Christophe Biot.

Jolis moments en perspective ! Et à qui s’adressent ces menus d’exception ?

JP Braga : À tous ceux qui poussent la porte de mon restaurant et à tous ceux qui commandent nos plats à emporter pour agrémenter des réunions stratégiques ou des séminaires, des grandes entreprises,

des groupes, des commerciaux. On a plusieurs menus à l’année dont les prix varient avec la composition des plats. Outre le restaurant traditionnel, nous proposons également beaucoup de prestations complémentaires dédiées au monde de l’entreprise : la privatisation de notre bar extérieur l’été, de nos terrasses, du restaurant lui-même, des salons particuliers en rdc et à l’étage... Bref, on met à disposition le cadre exceptionnel des lieux et la grande qualité de notre savoir-faire. N’hésitez surtout pas à nous consulter.

Quelle est votre capacité d’accueil ?

JP Braga : L’hiver, on tourne à 80-100 personnes et l’été avec les terrasses, on peut aller jusqu’à 150 personnes. Nos capacités d’accueil sont forcément supérieures l’été car nous pouvons aménager des espaces privatifs éphémères dans les jardins de l’établissement en toute sécurité.

Que pouvons-nous vous souhaiter pour l’année 2023 ?

JP Braga : Une année gourmande ! TRÈS gourmande !

1 bis, quai des Comtes de Champagne 10000 TROYES 03 25 42 08 98

www.lequaidechampagne.fr

Hoverall surfe sur la glisse urbaine

Créée par des passionnés de BMX, la petite société chapelaine s’est fait une place sur le marché du skatepark.

Un pilote overall, c’est un pilote BMX qui est bon partout », explique Baptiste Noble. Le gérant d’Hoverall sait de quoi il parle. Il a créé sa petite société en février 2010 avec d’autres riders pur jus comme lui, des passionnés de vélo BMX pratiquants et compétiteurs, tels Christophe Jacquemard ou Pascal Bacuet, qui œuvrent toujours au sein du fabricant chapelain de parks.

« On l’a appelée Hoverall pour signifier aussi notre vision globale. Chez nous, on s’occupe de tout : on conçoit, on fabrique et on installe des équipements pour toutes les pratiques de glisse : BMX, VTT, skateboard, roller, trottinette… On peut faire toutes les tailles, en fixe ou en mobile, en extérieur ou intérieur. On ne fait que du sur-mesure », insiste Baptiste Noble.

Marché de niche, la construction de skateparks a été impactée par le Covid-19. Hoverall, qui réalisait avant la crise sanitaire près de 500 000 € de chiffre d’affaires avec 5 à 10 skateparks par an, voit enfin le bout du tunnel. « La location et l’événementiel qui génèrent environ un quart de notre activité reprend depuis quelques mois. Ça repart vraiment », souligne le gérant, qui entend bien rebondir aussi avec de nouvelles installations, grâce à l’effet levier des Jeux Olympiques (JO).

Le plus grand bikepark d’Europe

« Avant le Covid, on refusait des demandes. L’arrivée du BMX Race aux JO de Pékin en 2008 puis celle du BMX freestyle et du skate aux JO de Tokyo l’an passé ont eu un effet levier. Les maires et les élus des communes, en voyant à la télé du BMX et du skate, ont vu que ce sont

des sports à part entière. L’image de la glisse urbaine associée aux banlieues et aux graffitis a évolué vers le sport. Les maires sont demandeurs aujourd’hui. Et nos clients sont à 90 % des communes. » Depuis quelques années, le fabricant chapelain, qui compte cinq personnes, enchaîne les réalisations. Sollicité pour le We Ride de Vaulx-en-Velin, un indoor privé dans un ancien bâtiment industriel d’Arcelor, Hoverall a également transformé en skatepark les bassins de l’ancienne piscine de Saint-Jean-de-Braye, près d’Orléans.

À Meudon, la société chapelaine a façonné un autre skatepark très technique avec rampes et corner. « Des corners, on en fait rarement », reconnaît Baptiste Noble, qui a participé en 2016 à la construction du plus grand bikepark d’Europe à Strasbourg : l’ancienne gare de fret SNCF a été transformée en 12 000 m2 indoor pour la pratique de tout type de vélo, puis ouverte ensuite aux autres glisses urbaines comme le skate, le roller ou la trottinette…

Après la mode du roller des années 2000, c’est en effet la trottinette qui tient désormais le haut du pavé urbain. « La trottinette, c’est aujourd’hui 70 % des utilisateurs des skateparks », précise Baptiste Noble. L’entreprise chapelaine s’est associée avec la société Hurricane Tracks de Montpellier pour développer des pumptracks. Ce sont des pistes de bosses et virages en enrobé qui sont plus accessibles aux novices. « On travaille par exemple, ajoute Baptiste Noble, sur un pumptrack fermé mobile et démontable pour Orléans ».

Thierry Péchinot

Le skatepark de Beinheim en Alsace, réalisé par les Aubois d’Hoverall. Photo Hoverall

Déchets : la mine d’or de la Coved

Depuis son rachat par le groupe Paprec en 2017, la vénérable Coved a changé de voilure. Chaque année, elle recycle 70 000 tonnes de déchets.

Depuis son rachat par le groupe Paprec en 2017, la Coved a passé la vitesse supérieure. « Quand je suis arrivé en 2017, le site comptait 90 salariés et faisait 11 M€ de chiffre d’affaires », rappelle le directeur du site. À 32 ans, Jean-Patrick Lesueur, ingénieur de formation, dirige l’une des pépites du groupe Paprec. « Aujourd’hui, ajoute le directeur, nous sommes 120 salariés et nous sommes en recrutement permanent. On recherche toujours des conducteurs d’engins et des chauffeurs, entre autres ».

Sur les 70 000 tonnes de déchets traités chaque année par la Coved, 23 000 T sont des déchets industriels banals : cartons, papiers, bois, plastiques, alu, ferraille, déchets verts… « Avec ces déchets, on fabrique des matières premières que l’on vend » précise le directeur du site chapelain Jean-Patrick Lesueur.

De gros pourvoyeurs de déchets comme Cémoi, Lacoste, Michelin ou l’hôpital de Troyes font partie des clients réguliers. « On s’est diversifié et on a progressé. On est aussi porté par les ventes de matières avec des prix meilleurs. Cela dope notre chiffre d’affaires en volume - nous sommes à 17 M€ aujourd’hui - mais pas forcément en résultat », ajoute encore Jean-Patrick Lesueur.

Si le site a si vite grandi, c’est pour une bonne part du fait des investissements conséquents réalisés. « Depuis 2017, plus de 6 M€ ont été investis ici, tant en immobilier qu’en infrastructures et qu’en investissements productifs, camions et chariots » résume Dominique Berthelin, directeur du Territoire Bourgogne Champagne de Paprec. « Chaque année, nous traitons plus de 70 000 tonnes de déchets », résume Jean-Patrick Lesueur devant les énormes balles de cartons qui seront réutilisés pour faire de la pâte à papier chez les industriels papetiers comme Saica à Nogent-sur-Seine. Sur ces 70 000 tonnes, 23 000 sont des déchets industriels banals : cartons, papiers, bois, plastiques, alu, ferraille, déchets verts… « Avec ces déchets, on fabrique des matières premières que l’on vend », ajoute le directeur. Après tri, lavage et broyage, les déchets plastiques (3 000 tonnes par an) serviront à fabriquer des gaines annelées pour les travaux publics, dans une usine du groupe à côté de Chalon-sur-Saône. La Coved collecte également 20 000 tonnes d’emballages, verres et papiers issus de la collecte sélective des particuliers. Mais aussi 10 000 tonnes de D3E, des déchets d’équipements électriques et électroniques qu’elle trie avant de les envoyer pour traitement chez des spécialistes comme Remondis à St-Thibault.

« Bientôt on pourra tout recycler »

Même si elle recycle 20 000 m³ de boues en compostage, l’assainissement, activité historique du site avec le curage des réseaux d’eaux, le débouchage de fosses septiques ou les nettoyages industriels, ne représente plus que 15 % du chiffre d’affaires, soit 2,5 M€.

En progression par contre, Recydis, la filiale du groupe créée en juillet 2021, collecte et trie 2 000 tonnes de déchets dangereux avant de les envoyer dans des filières spécialisées. Enfin, les déchets ultimes, non valorisables, représentent 12 000 tonnes. « Ils sont en voyés dans l’incinérateur Véolia à côté ou dans un de nos centres d’enfouissement. Ces déchets ne sont pas recyclés mais, précise le directeur, ils sont utilisés pour faire de l’énergie. »

Pour Stéphane Panou, directeur du Recyclage France du groupe Paprec, le métier du recyclage a fondamentalement changé : « les centres de tri sont devenus des vrais sites industriels. Les boulots ingrats sont faits par les machines aujourd’hui. Vous avez, par exemple, des trieurs optiques. Sur notre site de Lyon Chassieux, vous avez même un robot araignée qui vient chercher avec plusieurs bras les matières valorisables. On sait aujourd’hui recycler les bouteilles plastiques pour en faire d’autres. On sait recycler les plastiques colorés. Et on est en train de mettre en place des unités de recyclage chimique pour recycler les plastiques mélangés. Bientôt on pourra tout recycler ».

Thierry Péchinot

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L’arrivée des déchets à la Coved

Le Web Oursonpropulse câlin

Avec www.oursoncalin.com, l’Atelier champenois de broderie personnalise doudous, hottes de Noël, t-shirts, mugs… Avec plus de 2 000 envois postaux chaque mois, le site d’e-commerce est une vraie réussite.

Lorsqu’il reprend l’Atelier champenois de broderie en 2012, le site Ourson câlin est moribond. Le nouveau retraité, ex-cadre chez Soufflet, va en faire une réussite insolente. Spécialiste du marquage et de la broderie, la petite entreprise textile basée à La Rivièrede-Corps travaille alors surtout pour les professionnels. Pour redynamiser la société, Raoul Veit embauche son ex-stagiaire en alternance chez Soufflet. « Alexandra a fortement développé le site de vente en ligne. On est passé sur des doudous personnalisés puis sur d’autres produits. On a également enrichi les techniques. La moitié des articles sont encore personnalisés avec de la broderie, mais l’autre moitié, c’est de l’impression par sublimation, laser, UV, flocage, gravure...», explique Raoult Veit.

« Il a fallu tout revoir, raconte Alexandra Fontbonne. On a d’abord remis en place le service client en répondant aux mails et au téléphone. On a passé un an pour ré créer le site internet et on a étoffé l’offre de manière à personnaliser n’importe quel objet », ajoute la jeune troyenne formée au marketing et à la gestion à l’IUT de Troyes.

« On est devenu ce qu’on appelle un pure Player »

« Gérer un site d’e-commerce, c’est un métier, insiste Alexandra Fontbonne. La présence sur les réseaux sociaux est cruciale sur notre marché des objets personnalisés. On a fait sur Facebook et Google des pubs payantes, des campagnes ’AdWords’ qui améliorent le référencement. On a enrichi la mise en ligne avec des petites vidéos. On est présents sur Pinterest et sur Tik Tok, sur Instagram aussi qui est très important pour le bouche-à-oreille. On a mis en place une newsletter hebdomadaire et un système de fidélisation avec carte à points, code promos et jeux concours. On a aussi développé des partenariats avec des blogueuses et youtubeuses ».

« Sur 2 000 avis, on est noté 4,8 sur 5, souligne Raoul Veit. On est devenu ce qu’on appelle un pure Player.

« La présence sur les réseaux sociaux est cruciale sur notre marché des objets personnali sés » souligne Alexandra Fontbonne, responsable du site web.

Le client est livré dans un délai de quatre jours », ajoute le gérant qui supervise une dizaine de salariés dont six travaillent dans les ateliers de broderie et impression.

Adapter le site pour le mobile

« Les pics de vente, ajoute-t-il, c’est Noël mais aussi les fêtes des grands-mères, des mères, les anniversaires, la Saint-Valentin et tous les événements familiaux ». Avec plus de 2 000 envois postaux chaque mois, le site est une vraie réussite. De 30 000 € en 2014 à 1 M € en 2021, le chiffre d’affaires a explosé. « On a fait une croissance de 40 % par an de 2014 à 2018. Mais le Covid a freiné la dynamique », précise Raoul Veit qui voit déjà plus loin. « On va moderniser notre site oursoncalin.com, explique le gérant, pour améliorer l’ergonomie et le rendre plus simple, rapide, facile et attractif. Il faut en faire un site adapté au smartphone mobile. Aujourd’hui, 80 % des visites se font sur smartphone. On envisage aussi de développer la prévisualisation du produit final ainsi qu’une nouvelle gamme de produits avec étiquettes personnalisées. L’e-commerce évolue très rapidement. Il faut le mettre en permanence au goût du jour ».

Thierry Péchinot

Une partie du parc de machines qui ont été renouvelées dans l’usine historique de Sedis à Troyes.

Sedis, le chaînier qui vise l’Europe

Sous l’impulsion de son nouveau directeur, Lilian Noirot, la Sedis veut s’imposer en Europe comme le « chaînier de référence » et mise sur la qualité de son outil industriel pour y parvenir.

À

la sortie de la machine à découpe laser l’épaisse plaque de métal ressemble à un puzzle. L’opérateur appuie légèrement sur chaque pièce. Elles se détachent sans bavure et voilà comment les maillons de chaînes les plus complexes sont désormais fabriqués chez Sedis. La machine est l’une des toutes nouvelles acquisitions de l’entreprise de fabrication de chaînes installée rue des Bas Trévois à Troyes. Un bâtiment historique, une usine historique qui est en train d’investir massivement. « Plusieurs millions d’euros », confirme Lilian Noirot, son directeur général, sans

donner plus de précision. Outre la découpe laser, et sa tour qui permet de préparer plusieurs dizaines de plateaux à la découpe, de nouvelles machines d’usinage ont également intégré l’usine. Le tout aux côtés des machines, plus anciennes, qui donnent toujours satisfaction et qui sont d’ailleurs parfois plus rapides, mais nettement moins agiles.

Un ancien de l’UTT aux commandes

Et ce n’est pas fini. L’amélioration continue est devenue une seconde nature chez Sedis. Arrivée en juillet 2020, Lilian Noirot, fort d’une expérience dans l’industrie et diplômé de la première promotion de l’UTT, a démultiplié la culture de la qualité. « Notre ambition est d’être le chaînier européen de référence », répète-t-il. En France, c’est fait mais pas encore sur le continent. C’est l’ambition des années qui viennent.

Des chaînes de tout type

Sedis fabrique essentiellement des chaînes de levage et de manutention. Des chaînes qu’on retrouve dans les usines, dans les centres logistiques mais aussi sur des barrages ou dans des silos. En fait dès qu’il s’agit de transmettre une force. Ce qui multiplie les exigences pour les chaînes fabriquées par les chaîniers. Et sur ces exigences, Sedis entend bien être la première en termes de qualité. « On va jusqu’au bout », insiste Lilian Noirot.

Pour répondre aux besoins des clients, Sedis est prêt à les accueillir dans son usine. « Pour définir avec eux la chaîne qui répondra à leur besoin ». Sedis va aussi chez eux pour installer la chaîne. « Et ce sont vraiment des employés de l’usine qui vont chez le client installer la chaîne », assure Lilian Noirot qui ajoute : « On veut être irréprochable ».

Pour les chaînes de série, Sedis compte sur sa marque qu’il veut développer autour de quatre promesses, dans l’ordre qui sont : la sécurité, le délai, la qualité et le coût. Sedis restera sur le marché européen et l’Afrique. « Là où

on peut se déplacer très vite ». Et là où il peut garantir les quatre promesses.

Progression à deux chiffres

Avec les confinements, et les perturbations dans les chaînes mondiales, elles sont devenues plus que jamais d’actualité. « On connaît des progressions à deux chiffres », reconnaît Lilian Noirot. La stratégie « qualité-délai » paye d’autant plus que la concurrence du grand export n’arrive plus à livrer à temps et que ses coûts ont explosé. Le tout alors que les investissements en France et en Europe, avec le plan de relance, sont en pleine explosion, notamment avec le plan de relance européen. Plan, avec France Relance et Grand Est Compétitivité, dont Sedis a par ailleurs bénéficié.

Pour faire face à cette croissance, et à ses nouvelles ambitions, Sedis va aussi devoir recruter aussi. Sedis compte aujourd’hui 230 salariés sur deux sites : 160 à Troyes et 80 à Verrières-de-Joux dans le Jura.

Bruno Dumortier

Lilian Noirot, directeur général , devant les locaux de Sedis.

Larbaletier mise toujours sur son « génie »

Fabricant de mobilier innovant pour les fleuristes ou la grande distribution, fabricant de machines à collecter bouteilles ou canettes, l’entreprise continue de moderniser son usine et d’innover avec des idées, selon François Baroin, de génie.

Que fait-on chez Larbaletier ? Olivier Choiselat, président de Larbaletier, s’amuse des réponses qu’il entend et qui vont de « ils font de l’alu » à « ils font des Ecobox ». Ils font beaucoup plus et la formule qui résume le tout, c’est François Baroin, ami de longue date de la famille qui l’a trouvé : « Ces gens-là sont des génies ! ».

Des génies qui, après des débuts héroïques dans le garage de Robert Larbaletier il y a 45 ans, viennent d’acquérir un laser tube, investissement de 1,2 M€. Un laser qui permet de découper non plus des plaques de métal comme celui que possède déjà l’entreprise mais des tubes. Et des tubes c’est l’architecture de tout mobilier, que ce soit ceux qui vont finir chez les fleuristes, dans la jardinerie, la boulangerie, chez les primeurs et dans toutes les grandes surfaces.

Avec ce laser, le tube, qui est le plus souvent carré ou rectangulaire, n’est pas tronçonné, il est prédécoupé dans toutes les dimensions. Si bien que Pierre Larbaletier, le directeur général, peut jouer au camelot de foire devant les dizaines d’invités à l’inauguration en juin dernier. Il prend un tube, donne un petit coup de marteau pour faire sauter la découpe et le plie à la main pour lui donner la forme souhaitée. Plus besoin d’usinage, plus besoin de soudure !

Trois grosses machines, devenues inutiles, ont quitté l’usine. « On gardera de quoi avoir une production de secours, mais on en retirera d’autres », assure Olivier Choiselat. Le gain de productivité est de 30 %. Un investissement rendu possible, en sortie de crise Covid, par le plan France Relance (40 % de subventions). Pour Larbaletier, l’investissement tombe à pic. Il permet de limiter l’impact des hausses de prix des matières premières et de l’énergie. « Ce n’est pas facile d’aller revoir ses clients tous les trois mois pour répercuter les coûts », se désole Olivier Choiselat.

Machines à recycler

Une difficulté conjoncturelle qui n’empêche pas Larbaletier de faire ce qu’il sait faire depuis 45 ans : imaginer, dessiner, découper, plier, assembler, souder mais aussi maîtriser le chaud, le froid, la nébulisation et les automatismes. Et surtout surprendre ! Larbaletier se doit de proposer chaque année à ses clients des nouveautés ou, à tout le moins, des réponses à leurs nouveaux besoins. Un défi réalisé en interne avec le bureau d’études et les équipes techniques. Et qui va du meuble au design renouvelé chez les fleuristes à la machine en libre-service à distribuer des glaçons. Une nouveauté qui concentre les savoir-faire de l’entreprise, à l’image des fameuses Ecobox, ces machines qui collectent intelligemment les bouteilles plastiques. Innovation qui vient d’ailleurs d’être complétée par une machine à collecter les canettes d’aluminium. Ce qui fait que chez Larbaletier, ce n’est plus si faux de dire : « ils font l’alu ». Ils contribuent désormais à en recycler !

La machine à découper les tubes : un investissement majeur qui permet d’augmenter la productivité de l’usine.

Bruno Dumortier

Bugis plus grand avec La maille verte vosgienne

Bugis, l’un des derniers tricoteurs indépendants de l’Aube, s’est dédoublé cette année en reprenant La maille verte des Vosges, une entreprise équivalente, spécialisée dans les textiles techniques.

Les métiers à tricoter de La maille verte vosgienne qui sont spécialisés dans les fibres synthétiques.

Bugis, tricoteur indépendant basé à La Rivière-deCorps, emploie 31 salariés et réalise 5,4 millions d’euros de chiffre d’affaires. A 70 % dans la mode et à 30 % dans les textiles techniques. La Maille verte des Vosges emploie 30 salariés et réalise 6 M€ de chiffre d’affaires. À 100 % dans les textiles techniques pour des applications industrielles mais aussi pour des vêtements professionnels. « Nous sommes vraiment complémentaires », insiste Bruno Nahan, le président de Bugis. À la barre du tribunal de commerce d’Épinal, il a repris cette année La maille verte des Vosges (MVV) à Saint-Nabord. « On se croisait de temps en temps sur les salons professionnels dédiés au textile technique et je m’étais déjà fait la réflexion. Ils sont forts où nous sommes faibles et réciproquement ».

Objectif relancer La Maille verte

Une complémentarité qui a également convaincu le tribunal de commerce. Bugis a en effet été préférée à quatre autres offres de reprises. « Nous n’étions pas les mieux disant financièrement mais notre offre avait plus de sens », assure Bruno Nahan. Les 30 salariés ont été repris. « Et j’ai assez d’expérience dans les grands groupes pour savoir que les opérations de fusion, séduisantes sur le papier, peuvent conduire à la catastrophe ». L’idée est donc de relancer La maille verte des Vosges. Elle change à peine de nom puisqu’elle devient La maille verte vosgienne pour ne pas désorienter les clients. L’idée est de profiter de ses forces sur les marchés du textile techniques.

La structure vosgienne a été victime de plusieurs retournements de marché (notamment un constructeur automobile qui a changé de fournisseur) qui l’ont asphyxié. « Les développements sont très longs dans le textile technique, souligne Bruno Nahan. Vous pouvez mettre deux ans à mettre au point une solution avec

votre client. C’est long mais quand ça s’enclenche, on a une belle visibilité ! ».

Une teinturerie intégrée pour les deux sites

Ce temps-là, La maille verte vosgienne va pouvoir le prendre. Elle va aussi pouvoir travailler en synergie avec Bugis. Les 50 métiers à tricoter vosgiens sont capables de traiter des plus grosses quantités que ceux de Bugis. Ils travaillent plutôt les fibres synthétiques. Là où Bugis, qui travaille à 70 % pour la mode, est plus à l’aise avec le coton ou le lin. Surtout, Saint-Nabord dispose d’une teinturerie et de machines pour traiter les tricots (grat tage, apprêts mécaniques…). Ce que Bugis, jusqu’ici, sous-traitait intégralement. Des optimisations industrielles sont donc possibles. Le reste se jouera surtout sur les achats qui seront évidemment mutualisés. Pour les commerciaux, en revanche, pas question de casser la confiance. « Il faut garder des interlocuteurs crédibles. La clientèle de la Maille verte est nouvelle pour nous », sou ligne Bruno Bugis qui répète: « Il n’a pas de doublons ». L’idée, à terme, n’est d’ailleurs pas à la fusion. Mais plutôt à avoir d’un côté Bugis, plutôt concentré sur le marché de la mode, et La maille verte, sur les tissus techniques. Le tout en combinant les ressources et les savoir-faire.

Pour La maille verte, 400 000 € d’investissements sont programmés, notamment dans une nouvelle machine à teinter. Pour Bugis, 300 000 € sont prévus, notamment dans le renouvellement des métiers qui commencent à vieillir.

Bruno Nahan est optimiste. Les textiles techniques sont très porteurs. Et la mode est en plein développement chez Bugis avec le retour en force du Made in France. « On est sur une très belle tendance ». La perspective désormais doublée !

Bruno Dumortier

Astel, menuisier de Paris à Marigny

Reprise par Jean-Sébastien Rousseau en 2019, Astel compte aujourd’hui 27 salariés et compte bien se développer à la fois sur Paris, où sont ses marchés, et sur l’Aube, où elle se redéveloppe.

Chez Astel, à Marigny-le-Châtel, tout est optimisé mais ça ne suffit pas. « Même la mezzanine est pleine », confie Jean-Sébastien Rousseau qui a repris cette menuiserie en juillet 2019. À l’époque, l’entreprise compte 14 salariés et génère un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros. Trois ans plus tard, malgré deux ans de crise Covid, la voilà avec le double de collaborateurs et 2,7 millions d’euros de chiffres d’affaires. Un surcroît d’activité qui se mesure par l’encombrement de l’atelier où les pièces prêtes à l’expédition sont rangées avec soin. Histoire de ne pas perdre de place.

Une diversification souhaitée et… subie

Et encore, le Covid a bien perturbé le décollage amorcé en 2019. « Notre cœur de métier, c’est la rénovation des grands espaces tertiaire. Entre septembre 2020 et septembre 2021, on a eu deux appels d’offres. Sur la même période, avant le Covid, on en avait eu 15 », souligne Jean-Sébastien Rousseau. Rien n’a été facile, mais Astel n’a rien lâché.

Une découpe automatisée en tête d’atelier

L’atelier a été réagencé. En tête, une machine à commande numérique a permis d’automatiser les découpes et les perçages. Un investissement qui permet à la fois de gagner du temps, en libérant les menuisiers, et d’optimiser les découpes dans les panneaux de bois. Il permet aussi, énorme gain de temps, d’aller directement

du logiciel de dessin à la coupe.

Chez Astel, on sait tout faire et on travaille aussi bien le bois massif que l’aggloméré. L’entreprise a une prédilection historique pour les espaces tertiaires au design soigné. À Troyes, ils ont ainsi réalisé la Maison Caffet aux Ecrevolles ou le siège de Desimo. À Paris, ils ont développé une compétence particulière sur les toits terrasses. Ce qui n’empêche pas l’entreprise de travailler pour des chantiers plus traditionnels. Du patrimoine historique à à l’extension à ossature bois, en passant par l’installation de coin cuisine, Astel ne s’interdit rien.

Un rééquilibrage qui a permis de réaliser plus de chantiers dans l’Aube. L’entreprise réalise désormais entre 60 et 70 % de son activité en région parisienne où elle ne néglige rien et se développe toujours. Là-bas, une équipe de maintenance et d’entretien a été mise en place. Ce qui permet à Astel d’être référencé chez de nouveaux clients, et éventuellement de gagner d’importants chantiers de rénovation, mais aussi de soulager les équipes d’installateurs pour les petits ajustements après livraison. Crucial, car si Astel a repris pied dans l’Aube, « à Paris, le marché est infini ».

Bruno Dumortier

Un toit-terrasse, une des spécialités très visuelle d’Astel.

So Fast So Good met les bouchées doubles

La PME de Romilly-sur-Seine vient de recruter une vingtaine de personnes pour multiplier les pains et les sandwiches. En prime, un nouveau pain IG bas pour les diabétiques, les seniors et les sportifs…

On vient de recruter une vingtaine de personnes et on devrait en recruter une autre vingtaine dans les mois qui viennent », lâche Patrick Féry. Spécialiste du pain sans gluten et du snacking, So Fast So Good retrouve enfin l’appétit. Pourtant, l’entreprise de Romilly-sur-Seine a frôlé l’anorexie. « On avait construit l’usine, installé les équipements, recruté et formé une quarantaine de personnes. On commençait à commercialiser. En février 2020, je signe un contrat avec Carrefour pour déployer du snack chaud à partir d’avril. Avec l’arrivée du Covid, cela n’a jamais démarré. Depuis mars 2020, on n’a rien fait. On était sur pause », raconte le PDG. « Aujourd’hui, ajoute-t-il, on vient de prendre des gros contrats sur le snacking. Notre croque-monsieur, avec une béchamel fournie par un petit faiseur, est notre

best-seller. On travaille sans additif ni conservateur… Le petit muffin œuf bacon est aussi une grosse vente, notamment chez French Coffee-Shop ».

Sandwiches, paninis et burgers sur mesure

So Fast So Good commercialise sous sa marque Labelvie ou sous celle du distributeur, une gamme complète de snacking surgelé et micro-ondable. Cette innovation brevetée lui permet de fournir les grandes surfaces en burgers, ciabattas, croque-monsieur, tartines, pizzas, kebabs… Une nouvelle ligne de snacking en frais est également en projet. Mais les sandwiches made in Romilly sont déjà présents chez Carrefour, Intermarché, Leclerc, Casino, Monoprix... So Fast So Good fournit également des distributeurs comme France Gourmet et France Kebab, ainsi que le marché de la restauration hors foyer avec de gros clients comme le zoo de La Flèche ou les parcs d’attractions de Disney, Astérix et Bagatelle.

Le pain IG bas : un marché colossal

« On va augmenter la production en même temps que les commandes » souligne le pdg Patrick Féry

« Cela redémarre de partout. On va augmenter la production en même temps que les commandes. Notre atelier est prévu pour faire des volumes », assure Patrick Féry, qui a profité de la crise sanitaire pour faire de la Recherche & Développement sur de nouveaux produits. « On commence, souligne Patrick Féry, à commercialiser notre nouveau pain à Indice Glycémique (IG) bas ». Devenu diabétique pendant la crise sanitaire, le PDG s’est en effet mis en tête de fabriquer un pain spécial à IG bas mais qui reste moelleux et bon. « Les pains à IG bas sont trop durs, ou fades et sans saveur. Il fallait trouver la bonne formule. On a travaillé pendant 18 mois. Et on y est arrivé en faisant beaucoup de mélanges de farines et des apports de graines et légumineuses ». Déjà vendu sur le site de la marque maison labelvie.net, le pain IG bas est déjà sur les rayons des hyper Carrefour et des Intermarché.

Thierry Péchinot

Les employées assemblent ici des sandwiches kebab pour France Kebab

AG Net, c’est du propre !

Création d’un centre de formation et d’une équipe innovation, nouveaux services, digitalisation, certifications RSE et environnement… AG Net a poursuivi sa croissance, malgré la crise sanitaire.

Comme on était dans une bonne dynamique, on a mieux traversé le Covid que d’autres. On a stabilisé notre chiffre d’affaires en 2020 et depuis l’an passé, on est revenu à la croissance », résume le pdg Yves Gour let. Peu touchée par la flambée du prix des matériaux (les fournitures ne représentent que 5 % du coût total), sa société de nettoyage affiche une belle croissance avec un chiffre d’affaires qui a bondi de 10 M€ sur les quatre dernières années. AG Net est finalement passé à travers les gouttes de la crise sanitaire. « C’était un challenge permanent, souligne Yves Gourlet. Il a fallu remotiver les équipes, mieux manager, accompagner, former, être plus proches de nos agents ». Pour être plus proche de ses 1 400 agents, AG Net a poursuivi ses cours d’alpha bétisation pour certains salariés et a créé un centre de formation interne en développant un catalogue de formation digitalisée. Depuis trois ans, la société auboise s’est d’ailleurs engagée dans une digitalisation de tous ses process, y compris auprès de ses clients.

« Nous réalisons des contrôles qualité digitaux. Nos clients ont ainsi accès au suivi de la propreté de leurs

locaux. Ils ont aussi accès à leur planning d’intervention, à la traçabilité documentaire, aux travaux périodiques, à la gestion des demandes, aux enquêtes de satis faction... », précise Yves Gourlet. À la demande de nos clients, on a créé et densifié la maintenance multitechnique. On a une équipe dédiée à la petite maintenance qui intervient par exemple chez Michelin ou au lycée Jeanne-Mance. Ce sont des petits travaux qui rendent service. Nous proposons aussi un service global de “Fa cilities” très vaste qui va de la propreté des espaces intérieurs aux espaces paysagers (y compris l’éco-pâturage), de l’accueil clients à la mise en place de fournitures sanitaires, jusqu’à la livraison de plateaux de fruits pour leurs collaborateurs ».

Rayonnement régional et innovation

Le leader aubois du nettoyage a par ailleurs renforcé son rayonnement régional, en reprenant fin 2019 Propreté Services à Charleville (Ardennes). « C’est une société qui

Le leader du nettoyage compte 1 400 salariés dont 80 % de femmes (photo Olivier Frajman)

« Il a fallu remotiver les équipes, mieux manager, accompagner, former, être plus proches de nos agents », souligne le pdg Yves Gourlet

travaillait comme nous sur la qualité et la réactivité. Chaque agence est indépendante, rappelle Yves Gourlet. Les clients ont à chaque fois en face d’eux des directeurs qui prennent les décisions. On est sur un management participatif : les chefs d’agence font partie du comité de direction. Notre logique du groupe se déploie sur les achats de matière, la gestion sociale. Tout le social est ici à Troyes, les contrats de travail, les payes, la maîtrise des coûts... Pour certains gros clients multisites, on a une personne dédiée pour répondre sur toutes les régions », indique Yves Gourlet. L’engagement en matière sociale et environnementale porte également ses fruits. AG Net effectue le tri sélectif des déchets chez ses clients, utilise des produits biodégradables et fait rouler 20 % de son parc automobile (150 véhicules) à l’électricité. La PME auboise vient d’obtenir en juillet le label inter Ecovalis RSE (ISO 26000) et l’ISO 14001 pour l’environnement. Et elle vient de créer une équipe pluridisciplinaire dédiée à l’innovation avec six personnes de plusieurs services. « On teste par exemple la robotisation avec deux robots qui fonctionnent déjà dans des centres administratifs et logistiques. On teste aussi le nettoyage avec de l’eau ozonée ou ionisée qui permet de désinfecter sans produit chimique ».

Thierry Péchinot

AG Net en chiffres

1 400 salariés, soit 750 équivalents temps plein dont 80 % de femmes et 35 % de temps plein

28 M€ de chiffre d’affaires en 2021

6 agences à Troyes, Auxerre, Sens, Charleville, Châlons, Reims.

3 500 clients réguliers

2 sociétés : AG Net et AG Ménagez-moi.

3 marques : AG Net Paysage, AG Net Car, AG Net Cryo

Tecma Aries : l’export en bout de ligne

Installé à Troyes et Coulommiers, le fabricant de fins de lignes d’emballage pour l’agro-alimentaire affiche une forte croissance tirée par l’export où il réalise 85 % de son chiffre d’affaires.

Le rachat d’Aries par Tecma en 2014 a permis de créer un groupe 100 % français et d’offrir une solution globale de fin de ligne d’emballage, rappelle Guillaume Richard. Maintenant, on peut répondre dès que le pot de yaourt sort jusqu’à la fin sur une palette. On est sur une solution complète avec des sites à Troyes et Coulommiers qui travaillent en proximité à 100 km de distance», ajoute le directeur du développement. Et ce développement est toujours en cours. « On n’a jamais cessé de grandir, explique-t-il. Il n’y a pas eu de suppres sions d’effectifs car l’objectif était d’être plus présent et plus fort. Avoir une structure conséquente nous permet de travailler sur des grands projets à plusieurs millions d’euros de sociétés multinationales ».

«

Nos machines vont très vite et sont très qualitatives »

L’activité de Tecma Aries peut se résumer en deux chiffres phares : 85 % de ses lignes partent pour l’export, et 70 % pour le secteur agro-alimentaire. Implanté sur deux sites de production à Troyes sur la Technopole (100 personnes) et à Coulommiers (120 personnes), Tecma

Aries possède une filiale à Dallas avec une trentaine de salariés. Une tête de pont pour partir à la conquête d’un marché américain très porteur sur lequel la PME française progresse de 20 % chaque année.

« On est réputé pour la technicité de nos machines. Elles vont très vite et sont très qualitatives. On a des clients plutôt premium. Notre dynamisme est porté par la reprise économique et par le besoin de mécanisation de nos clients qui ont des problématiques de maind’œuvre dans de nombreux pays développés. Notre chiffre d’affaires est passé de 40 M€ en 2019 à 50 M€ en 2021. On prend beaucoup d’alternants pour les for mer en interne. On en a une vingtaine. Et on continue à recruter pour une trentaine de postes. On recherche des profils techniques surtout, des ingénieurs, techniciens, monteurs, installateurs, shématiciens, automaticiens… Mais aussi des profils pour le commercial, les achats, les appros, la compta... »

Ce fort développement, Tecma Aries le doit au besoin croissant d’automatisation mais aussi au marketing et à certaines nouvelles contraintes... « Nos clients nous demandent de plus en plus d’adaptations avec des changements rapides de packaging et de formes pour

Du simple module à la ligne de 55 mètres, Tecma Aries réalise 150 à 200 commandes chaque année. Avec à chaque fois une constante : faire du sur mesure.

être différenciant… Les contraintes environnementales nous avantagent également car on fait des machines qui permettent d’emballer les produits dans du carton. On ne fait pas d’emballage plastique ».

Flambée sur les prix des matériaux

« Dans le secteur laitier où on est très présent, ajoute Guillaume Richard, vous commencez à avoir des pots de yaourts en carton. Cela va toujours aussi vite, mais les pots de carton sont plus fragiles. Il faut concevoir des machines avec des mouvements très précis et des gestuelles où on va contrôler en permanence qu’on ne vient pas altérer le produit. Dans l’alimentation pour les animaux (le pet food), qui est un marché assez porteur, on réussit à mélanger différentes saveurs de boîtes pour chats et chiens qui viennent de différentes lignes ». Si le Covid a eu un effet limité chez Tecma Aries, la flambée des prix des matériaux a eu, en revanche, un impact très fort : « on n’a jamais eu ces prix-là, notamment sur le métal, l’électronique, l’électrique… Sur l’acier par exemple, on a une augmentation de 20 % sur certaines pièces. On cherche à chaque fois des alternatives. Mais on a dû rallonger nos délais car on sait déjà à la commande que c’est plus long qu’avant. Avec la pénurie sur les composants, le délai moyen pour livrer une machine est aujourd’hui de 6 à 8 mois, constate Guillaume Richard. L’objectif est de poursuivre notre croissance, ajoute-t-il, en renforçant nos équipes et en stockant le moins possible les machines. On travaille beaucoup sur l’innovation et le 4.0 en renforçant le télédépannage, les systèmes de vision et de contrôle ».

Thierry Péchinot

«Subtilité et raffinement»

Où nous trouver :

27 Rue des Pressoirs, 10360 Fonte�e 03 25 38 31 00

h�p://charles-collin.com/fr Contact: info@champagne-charles-collin.com

Les verres « made in Méry-sur-Seine » modèlent l’architecture urbaine de Paris : de la tour Trinity à la Défense jusqu’à la façade du journal « Le Monde » avec ses 19 000 vitrages tous différents.

IVB leader français du verre XXL

Du journal Le Monde au Luma d’Arles, le verre made in Méry-sur-Seine habille les façades les plus prestigieuses. IVB, filiale du groupe AGC, investit même plus de 4 M€ pour faire des vitrages plus grands et complexes.

Ses verres modèlent l’architecture urbaine de Paris : tour Trinity à la Défense, Grand Palais éphémère, nouvelle ligne 14 du métro, triple vitrage anti-flammes de la Samaritaine, verres courbes de la Grande Poste du Louvre, sans oublier l’extraordinaire façade du journal « Le Monde » avec ses 19 000 vitrages tous différents. Le verre « made in Méry-sur-Seine » filtre aussi la lumière de la piscine olym pique à Dijon, du musée Confluences à Lyon et du Luma, la tour d’Arles conçue par l’architecte star Frank Gehry. Moins prestigieuses, les réalisations sur Troyes n’en sont pas moins emblématiques : les 116 ouvriers de Méry-sur-Seine ont façonné les vitres pare-balles de l’hôtel de police, l’im mense verrière de l’école de commerce YSchools, ou encore les panneaux XXL de l’ESTP, la nouvelle école d’ingénieurs en forme de vague géante.

Tous ces chantiers datent pour la plupart de moins de dix ans. Avant 2010, IVB faisait en effet surtout du double vitrage de fenêtre pour le compte de menuisiers industriels. « Nous étions trop loin des clients avec un coût de transport trop important. Nous n’étions pas rentables. On a perdu 8 M€ de chiffre d’affaires en laissant tomber ces menuisiers industriels. De 2011 à 2014, je les ai sortis un par un. En parallèle, on est monté en puissance sur la façade. On est devenu profitable dès 2014 », rappelle Frédéric Top.

Une nouvelle ligne feuilletée jumbo en 2023

En misant sur le verre de façade, sur la complexité et la proximité des grands programmes parisiens, le directeur du site de Méry-sur-Seine a fait le bon choix. Ce

changement de stratégie complet a fait d’IVB Méry-surSeine le leader français du verre de façade. « En France, on est les seuls à être capables de tout faire sur une façade. Il n’y a pas un seul vitrage qu’on ne saurait pas faire. On n’avait qu’un seul handicap, explique Frédéric Top, c’était la dimension du vitrage ». Ce handicap est en passe d’être effacé. La PME de Méry-sur-Seine investit plus de 4 M€ pour passer toute sa production en mode XXL. « Avant on n’avait que le vitrage isolant en 6 x 3,21m. Ce qu’on appelle le vitrage jumbo. On avait pour projet de sérigraphier, tremper, assembler en feuilleté dans ces mêmes dimensions. On a commencé en août 2021 en achetant une imprimante de sérigraphie avec la technologie digitale. On est passé ainsi en dimension jumbo et dans toutes les couleurs. C’est sans limite. On peut prendre une photo, l’imprimer sur les vitrages et la mettre sur une tour… Les architectes sont encore dans le blanc mais ils vont sans doute prendre goût à la couleur », ajoute le directeur de l’usine.

Outre l’imprimante à 1 M€, IVB a déboursé 1,2 M€ pour s’équiper d’un four à grande dimension, un full convection où le verre est chauffé avec l’air, ce qui le rend plus homogène et plat. Ce four offre aussi l’avantage de mélanger plusieurs types de verres. « Depuis un an, on fait de la sérigraphie, de la trempe de la dimension jumbo. Mais il manque encore l’assemblage en feuilleté jumbo », précise Frédéric Top, qui a déjà programmé le nouvel investissement à venir. « En août 2023, on enlève la vieille ligne et on la remplace par une nouvelle ligne feuilleté jumbo ».

Thierry Péchinot

« On est passé en dimension jumbo et dans toutes les couleurs. C’est sans limite » souligne Frédéric Top, directeur d’IVB-Méry.

IVB façonne de plus en plus de verres « spéciaux » comme ces verres bombés. Ici, Cindy, la contrôleuse qualité, véri fie avec son appareil spark light qu’il n’y a pas de gaz dans la lame d’air.

Garnica déroule sur le parc du Grand Troyes

Garnica, le leader européen du contreplaqué en peuplier, vient de débuter le déroulage dans sa toute nouvelle usine de Sainte-Savine. Et ce n’est que le début d’un vaste projet.

est parti : Garnica a commencé à dérouler ses premiers peupliers dans sa toute nouvelle usine troyenne. La ligne de déroulage est encore en cours de réglage et devrait tourner à plein régime dès la fin de cette année. Objectif : 150 000 m3 de peuplier déroulés chaque année.

« La philosophie de Garnica, ce sont des usines au milieu des bassins populicoles », rappelle Pierre Dhorne, directeur de l’usine troyenne de Garnica. Pour exploiter le bassin de l’Aube et de la Marne, mais aussi celui des Hauts de France, le groupe avait pris la décision d’ouvrir une septième usine à Troyes avec l’ambition d’en faire une unité complète, allant du déroulage du peuplier à la fabrication de contreplaqué. Une solution d’autant plus logique que de grands clients de Garnica se trouvent aux Pays-Bas (construction de maisons) et en Allemagne (caravanes et camping-cars).

Une usine complète d’ici quelques années

Depuis la rentrée, c’est fait ! L’usine a commencé à dérouler ses premiers peupliers et monte tranquillement

en régime. Elle devrait dérouler, sur sa première chaîne de déroulage, 150 000 m3 de peuplier par an. Une deuxième chaîne suivra. Ainsi que des séchoirs et, plus tard, des presses pour enfin avoir une usine complète. Soit à l’arrivée une usine dix fois plus grande que celle aujourd’hui construite. Tout est prévu. Tout est modulable. Reste à déterminer le calendrier qui dépendra essentiellement du marché. L’usine, qui emploie aujourd’hui une cinquantaine de salariés, devrait en employer 300 à terme. Ce qui en fera l’un des plus grands employeurs de l’Aube. Pour l’instant, toute la production de feuilles de peupliers réalisée à Troyes prend la route de l’Espagne.

L’enjeu, en attendant, est de prendre sa part à la relance de la culture du peuplier dans la région. Une relance déjà amorcée par la filière et qu’il entend catalyser. « Durant ces vingt dernière années, 20 % de la récolte a été exportée », rappelle Pierre Dhorne. Un volume que Garnica entend exploiter désormais sur site. « La valeur du transport, aujourd’hui, on peut la donner à ceux qui exploitent le peuplier ».

Bruno Dumortier

L’unité de déroulage, toute neuve, va dérouler 150 000 m3 de peupliers par an.

Melliat ouvre une usine pour ses maisons en bois

Lancé en 2018, Melliat, constructeur de maisons à ossature bois, poursuit son développement et vient de s’installer dans une usine XXL où travailleront ses neuf salariés.

L’usine Melliat est encore jeune, mais se targue déjà d’avoir bien grandi, au propre comme au figuré. Auparavant dans moins de 200 m², la voilà dans 1 000 m² à Piney. Thomas Melling et Antoine Sourdillat, les deux créateurs de l’entreprise en 2018, spécialisée dans la construction en bois, ont été rejoints par 9 employés.

Le charpentier et l’ingénieur en chef ont su, depuis 2018, donner à Melliat une réputation qu’ils veulent désormais asseoir grâce à leurs nouveaux locaux dont ils ont définitivement pris possession il y a quelques semaines. Un grand espace qui donne « plus de crédibilité », appuie Thomas Melling, et fait office de vitrine de leur savoir-faire. Et ce grâce à un investissement de 600 000 € qui n’aurait pu se faire sans le soutien financier de fonds européens Leader et de la communauté de communes Forêt, lacs terres en Champagne.

Une usine cinq fois plus grandE

Ils n’ont déménagé que de quelques mètres, à proximité toujours de Portec à Piney, mais l’évolution est de taille. De « même pas 200 m² », les voilà dans 1 000 m² sur un terrain de 2 ha. Ces nouveaux locaux permettent de faciliter les travaux et de « tout faire ici ». Grâce à un pont roulant au sommet de cet immense atelier, le déplacement des murs est grandement facilité. « Au début, on voulait faire des maisons comme on fait des voitures, mais la maison, il faut l’emmener sur place et au final, faire à la chaîne, ça ne nous plaît pas. » C’est pourquoi Melliat entend « garder une taille humaine », alors que les effectifs se sont déjà renforcés. Thomas Melling et Antoine Sourdillat, 30 ans tous deux, ont démarré seuls.

Depuis, ils ont été rejoints par neuf personnes – la dernière tout récemment – qui travaillent 35 h sur quatre jours de la semaine.

Des constructions sur mesure Une taille humaine, dans un bâtiment XXL, et une volonté de ne pas se fermer de portes. S’ils construisent évidemment des maisons à ossature bois, ils répondent aux autres demandes des clients. Garages, extensions, tiny houses, carport, appentis pour piscine, sauna… « Il n’y a ni chantier ni client types. »

Malgré les craintes liées au Covid, Melliat a su remonter la pente. Deux mois d’arrêt, pour une jeune entreprise, le coup était dur. À cela se sont combinées une « hausse des prix des matières premières puis une chute des approvisionnements. » De cette crise, les entrepreneurs ont tiré des conclusions et travaillent sur de nouvelles possibilités à offrir à leurs clients. Face à la pénurie qui perdure, Melliat a fait le choix de l’anticipation. « Demain, si on est bloqué, on a un an de stock. Ça coûte cher, mais ça nous permet de bosser. »

Alors que la construction bois prend son envol, face à la hausse des matières premières, Melliat envisage aussi de miser sur d’autres bois, de ne pas compter que sur le douglas, afin de « sélectionner les bons bois aux bons endroits. » Pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure, « la maison en bois est un peu plus chère qu’une traditionnelle, mais les matériaux sont différents, c’est pas trop comparable ».

Anne-Claire Gross

La livraison d’une maison construite par Melliat. La nouvelle usine permettra de faciliter leur construction.

InVivo, les pieds dans l’Aube

Avec l’acquisition du Groupe Soufflet, l’union InVivo a pris position sur la carte mondiale des entreprises agroalimentaires et mis la main sur des métiers qu’elle ne maîtrisait pas encore.

C’est une révolution : le Groupe Soufflet, officiellement racheté par l’union InVivo le 9 décembre 2021, n’est plus la première du Top 100 des entreprises de l’Aube. Cristal Union, dont les bureaux sont dans la Marne mais le siège social à Villette-sur-Aube, a pris sa place, avec 1,76 Md€ de chiffre d’affaires. On est loin des plus de 4,6 Md€ affichés par le Groupe Soufflet dans le classement de l’Atlas 2021.

« Un Airbus de l’agriculture »

En rachetant le Groupe Soufflet, InVivo a mis la main sur le premier négoce français sur fonds privés, un groupe qui collecte les céréales de 13 000 clients agriculteurs et qui est un des acteurs majeurs du négoce international de céréales, avec un potentiel d’export de 3 milliards d’euros.

Désormais, InVivo se positionne comme le deuxième groupe agroalimentaire européen, avec un potentiel de chiffre d’affaires annoncé de 10 milliards d’euros, 85 sites industriels répartis dans 35 pays et, au moment du rachat, pas moins de 13 000 collaborateurs. Bref, « un Airbus » de l’agriculture. L’expression, utilisée lors de la conférence de presse parisienne qui officialisait le rachat, est de Thierry Blandinières, à la fois directeur général d’InVivo et président du directoire de Soufflet.

Vivien Paille, trop petit pour être seul Pourtant, ce n’est pas parce que le Groupe Soufflet a été racheté qu’il a disparu : dans les dix premières places du Top 100 des entreprises de l’Aube, on trouve encore quatre anciennes filiales de Soufflet, devenues

aujourd’hui des filiales d’InVivo. Certaines ont disparu : Soufflet négoce, par exemple, n’entre plus dans le classement. La filiale a été fusionnée avec l’activité négoce d’InVivo. Mais c’est Jean-François Lepy, le patron du négoce aubois, qui a pris la tête de l’ensemble. D’autres ont été revendues. C’est le cas de Soufflet alimentaire, que les clients de la grande distribution connaissent sous le nom de Vivien Paille. Le collecteur et conditionneur de légumes secs a été racheté par Avril le 30 juin 2022. Trop petit pour peser seul, Vivien Paille pouvait par contre entrer dans les plans d’Avril, anciennement Sofiproteol, qui y avait déjà 25 % des parts et dont les protéines végétales sont un des cœurs de marché. L’annonce de cette vente avait même eu lieu le jour-même du rachat officiel du Groupe Soufflet.

Le malt, roi des animaux Mais le reste des métiers, la vigne, les moulins, l’agriculture et, même, la boulangerie industrielle, qu’InVivo veut relancer, sont toujours là. Pour certains, agriculture et moulins, ce sont des métiers qu’InVivo ne maîtri-

saient pas. Pour d’autres, le commerce de détail et l’activité vigne, les synergies sont évidentes. Surtout, en rachetant le Groupe Soufflet, InVivo a mis la main sur un des tous premiers malteurs mondiaux. C’était même un des objectifs premiers de ce rachat. Ce n’est pas par hasard que deux des principales coopératives françaises, Vivescia et Axereal, sont également présentes en force sur ce marché, avec Malteurop et Boortmalt. Le malt, malgré la taille très limitée du marché mondial (une trentaine de millions de tonnes par an, tout compris, et une croissance de 2 à 3 % par an), est un axe stratégique, parce que c’est sur des marchés de spécialistes comme celui-là que l’agriculture a encore des marges à prendre.

Yann Tourbe

Les moulins de Nogent-sur-Seine, symbole de l’implantation locale de Soufflet. Maintenant, c’est InVivo qui est aux commandes.

À la sortie du séchoir, les feuilles de peuplier déroulées sont réception nées et prêtes à partir pour des usines de confection de panneaux contreplaqués.

BDC, le pionnier du déroulage dans l’Aube

Bois déroulés de Champagne (BDC), qui déroule des peupliers à Marigny-le-Châtel depuis cinq ans, vient d’inaugurer son usine. Elle fournit les deux groupes français qui l’ont fondée: Thebault et Drouin. Une unité qui pourrait s’agrandir si... tout va bien.

Cinq ans après son lancement, l’unité de déroulage de peuplier Bois déroulés de Champagne (BDC) a été officiellement inaugurée ce jeudi 7 juillet. Un retard à l’allumage dû à la discrétion des deux groupes fondateurs et au Covid. « Nous, on fait d’abord. On communique après », sourit Antoine Thebault, le président du groupe Thebault, dans une allusion à Garnica, dont l’usine annoncée depuis trois ans à Troyes vient juste de démarrer.

L’originalité de BDC, c’est d’être le fruit d’une association entre deux industriels français. Le groupe Thebault, d’un côté, fabricant de contreplaqué dans les DeuxSèvres, plutôt spécialisé dans les formats standardisés, et le groupe Drouin, de l’autre, basé dans la Sarthe et plutôt spécialisé dans les formats sur mesure. Une association à deux tiers-un tiers. Et la production de BDC, 70 000 m3 de peuplier déroulé par an, suit la même proportion : deux tiers pour Thebault, un tiers pour Drouin.

Nouvelle chaudière à biomasse

« Il a fallu tout créer sur un nouveau territoire », souligne

Antoine Thebault, qui s’est investi personnellement dans le projet. Tout mettre en place avec toutefois une belle opportunité: les locaux industriels, ceux de la SIRC, l’ancienne société de reliure qui faisait la fierté de Marigny, étaient disponibles.

Une chaudière à biomasse en projet

BDC a donc investi 8 000 m2 sur lesquels il a installé une dérouleuse puis un séchoir. Le tout, en se montrant malin, avec le réemploi de matériels déjà propriété du groupe et, même, le rachat d’un séchoir d’occasion en Malaisie. Soit 10 millions d’euros d’investissement au total auxquels vont s’ajouter prochainement 5 à 6 mil lions d’euros pour la transformation de la chaudière, aujourd’hui au gaz, en chaudière à biomasse. Une nouvelle écorceuse va également être mise en place. BDC, qui emploie aujourd’hui 35 personnes, va-t-elle encore grandir ? « Tout est possible », répond Antoine Thebault. Le parc, où les grumes de peuplier sont stoc kées, sera agrandi. Une deuxième ligne de déroulage d’ici quelques années? Pourquoi pas, c’est le plan. À plus

long terme, une ligne de production de produits finis ? Pourquoi pas non plus. Le marché du contreplaqué est aujourd’hui très tendu. La demande est là, mais Antoine Thebault et Hervé Drouin, à la tête de deux groupes familiaux, ont aussi la mémoire longue. Il y a 20 ans, on produisait 800 000 m3 de contreplaqué en France. On n’en fabrique plus que 260 000 m3. La faute aux importations venues de Chine et d’Amérique du Sud avec des prix défiant toute concurrence. Concurrence aujourd’hui absorbée par la demande mondiale, notamment nord-américaine. Mais pour combien de temps ?

Un marché sous tension

« Nous avons des activités très capitalistiques. On peut réindustrialiser la France mais il faut nous aider », explique Antoine Thebault. Entre une nécessaire protection européenne aux frontières, un soutien à l’investissement et, surtout, un plan de développement de la culture de peuplier, les besoins, et les incertitudes de l’industrie, sont trop nombreux. Alors, avec « l’humilité de l’industriel », les groupes Thebault et Drouin continuent à développer BDC mais sans bond en avant. Car s’il devait en avoir un, ça ne serait pas ici : « Nous pourrions créer des usines ailleurs dans le monde pour être plus rentables, mais ce n’est pas notre vocation », souligne Antoine Thebault, qui revendique « la fibre patriote » .

Une fibre qui a permis de recréer 35 emplois directs à Marigny, quelques mois après la chute de la SIRC et près de 150 emplois au total avec les activités induites par l’usine, notamment pour l’exploitation forestière, les transports et la maintenance.

La dérouleuse en action : en quelques secondes un peuplier se retrouve transformé en immense feuille.

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Bruno Dumortier

Le Petit Fontenay a la frite fraîche et locale

Deux amis qui s’associent pour produire des frites fraîches, destinées aux restaurants de la région ? C’est à Pars-lès-Chavange, à la ferme du Petit Fontenay, que ça se passe et c’est une des belles histoires de l’agriculture auboise.

est peut-être le record du monde de la frite qui a fait le moins de kilomètres avant d’être transformée ! » Et pour cause, les frites du Petit Fontenay, à Pars-lès-Chavanges, sont celle de la ferme du Petit Fontenay, de Pars-lès-Chavanges. Distance du frigo à la laveuse : 0 kilomètre. C’est le bâtiment d’à côté. Et Florian Debacker peut avoir la patate : avec son associé, Baptiste Veniant, ils ont monté une affaire qui roule. L’idée est simple : l’exploitation de Florian produit des pommes de terre (de variété agria, plus adaptée que l’omniprésente agata) et c’est l’entreprise qu’il a montée avec Baptiste qui les transforme en frites fraîches – non cuites, c’est important – et les livre ensachées sous vide aux clients.

Deux Briennois et une idée

Cette entreprise, la SAS du Petit Fontenay, c’est « un projet Covid ». Pour les deux Briennois d’origine, l’idée est venue pendant le premier confinement, celui de mars 2020. C’est au moment où la Terre s’est arrêtée que Florian Debacker a eu envie de revenir à la terre. Cette terre, c’est l’exploitation familiale. Comme son complice

Baptiste, il est cadre dans les hautes sphères parisiennes. Lui, il est « consultant en rémunération des dirigeants ». Maintenant, il est aussi exploitant agricole, puisqu’il a repris l’exploitation de son père. Baptiste, de son côté, fait les achats d’emballages primaires pour une grande entreprise de cosmétiques. Lors des échanges, son habitude des flux industriels est évidente. Elle explique sans doute la conception très modulaire de l’outil industriel, capable de fonctionner en séquentiel, avec une maind’œuvre réduite, comme en flux quasi-continu. Pour autant, aucun des deux ne veut « lâcher son job ». Pas pour l’instant, en tout cas. Cette entreprise, c’est leur aventure commune. « avec Florian, on est frères de lait depuis le collège », plaisante Baptiste. « On a été ensemble à Reims, à La Rochelle, à Paris pour travailler… on a cinq jours d’écart. »

50 restaurateurs… pour l’instant

Le père de Florian a toujours cru à la pomme de terre. En 1995, il s’est associé avec deux voisins pour construire ce qui était à l’époque un des plus grands bâtiments frigorifiques d’Europe. En tout cas, c’est ce que dit

Baptiste Veniant et Florian Debacker, ceux par qui la frite arrive, dans leur frigo. Les frites ensachées sous vide ont une date limite de consommation de huit jours.

Aller chercher la croissance

L’objectif, bien sûr, est de transformer l’intégralité de la production de la ferme d’ici à cinq ans. Et parce que les deux associés n’ont « pas les deux pieds dans le même sabot », pourquoi pas, à terme, fonctionner avec les deux associés du grand frigo ? Cela ferait 3 000 tonnes. Un paquet de clients en perspective. Rien qui puisse leur faire peur : « On n’est pas des philanthropes, plaisantent-ils, on veut que ça fonctionne… » Pas question, pourtant, de faire du démarchage : « On fait du recrutement, on veut du long terme ». Après l’Aube, les deux associés visent Reims, Dijon, Nancy et bientôt « l’Est parisien », dans une stratégie « en escargot », qui part du Petit Fontenay pour rayonner dans un circuit de livraison cohérent. Après, l’entrepreneuriat n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Les deux associés ont déjà été victimes d’un cambriolage. Leur camion frigo a été volé. Ils l’ont retrouvé, brûlé, en bord de route. Placides, ils constatent simplement : « On a gagné en compétence sur le système d’alarme ». Et le camion ? « On est repartis sur un camion plus gros. »

Yann Tourbe

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Union auboise, la fusion et le million

L’Union auboise n’est plus, vive l’Union auboise –Vignerons en Champagne ! Au bout d’un processus de presque deux ans, l’union de coopératives de la Côte des Bar a fusionné le 1er juillet 2022 avec six de ses coopératives adhérentes* pour former une coopérative régionale à la taille de la Côte des Bar : 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, 82 salariés, 520 vignerons et 1 060 hectares d’approvisionnements. 15 % des surfaces et 20 % des vignerons de l’Aube, pour une structure qui peut désormais jouer sur un pied d’égalité avec les grandes coopératives de la Marne et de l’Aisne et éviter que la valeur ajoutée quitte le département. D’ailleurs, en 2022 et pour la première fois de son histoire, la marque Devaux taquine le million de cols. Une belle performance pour une marque qui navigue dans le secteur premium. Emmanuel Mannoury, l’ancien président de la Coopérative vinicole de Neuville-Buxeuil, champagne Clérambault, est devenu celui de la nouvelle coopérative. Il est secondé par Fabrice Defert, l’ancien président de la coopérative de Fontette et d’Essoyes, champagne Charles-Collin, qui devient vice-président. Quant à la direction générale, c’est Pascal Dubois, l’artisan du projet de fusion, qui conserve le poste.

Fusion XXL

Le processus de fusion avait commencé à la fin de 2020, au terme d’une année marquée par la pandémie et un retrait des expéditions moins grave qu’attendu, mais assez préoccupant pour que les trésoreries des entreprises du champagne s’en ressentent. Alors qu’on attendait des phénomènes de concentration au sein du négoce champenois, c’est le vignoble qui a donné le la, avec la fusion XXL entre la Coopérative régionale des vins de Champagne (Castelnau) et le Centre viticole – champagne Nicolas-Feuillatte, puis avec l’annonce du projet de fusion aubois. Pour l’Union auboise, cette fusion est l’occasion de repenser toute une série de projets, sur la commercialisation, sur l’œnotourisme. C’est aussi le

moyen de fédérer toutes les stratégies de commercialisation des marques des différentes coopératives qui ont fusionné. Une synergie qui permettra d’aller chercher certains marchés jusqu’ici fermés ? Peut-être. C’est surtout le moyen d’exister au sein d’une appellation où les grandes structures, qu’elles soient du négoce ou de la coopération, pèsent d’un poids tellement lourd que rien ne peut se décider sans elles. Pour la Côte des Bar et pour toute la Champagne méridionale, une telle fusion est donc le moyen de s’assurer de ne pas disparaître dans des circuits de décision de plus en plus éloignés

*Les coopératives qui ont fusionné : Coopérative des vignerons de l’Union auboise, de Fontette-Essoyes (champagne Charles Collin), de Neuville-Buxeuil (champagne Clérambault), des Riceys (champagne Marquis de Pomereuil), de Riceys-Balnot et de celle d’Urville. Trois des coopératives adhérentes de l’Union auboise ont choisi de rester en dehors de la fusion: Arrentières, Colombé-le-Sec (champagne Charles-Clément) et Meurville (champagne GastonCheq). Baroville (champagne Barfontarc) et Villesur-Arce (champagne Chassenay d’Arce) ont quitté l’Union depuis 2002 et 2018.

Yann Tourbe

Emmanuel Mannoury (d.) et Pascal Dubois en juillet 2022, lors de l’annonce officielle de la fusion.

Riche année 2022 pour l’Union auboise, qui a fusionné avec six de ses coopératives adhérentes et atteint, pour la première fois de son histoire, le million de cols avec sa marque Devaux.

FIDAL TROYES EXPERTISES ET PROXIMITÉ

Pouvez-vous effectuer un résumé de votre parcours ?

A.T : Au sein du cabinet d’avocats FIDAL que j’ai rejoint en 2000, je suis avocat associé et directeur du département Droit Social de la région Grand Est du cabinet, département qui regroupe 25 avocats et juristes.

P-A.J : Après une formation de droit des affaires tournée vers l’international notamment au Canada et à HongKong, mon activité professionnelle au sein de FIDAL Troyes m’a amené à obtenir un diplôme universitaire de droit rural délivré par l’université de Bourgogne.

Quels sont vos domaines d’intervention au sein du bureau de FIDAL Troyes ?

A.T : Avec Me Philippe LECOURT, j’accompagne les clients du cabinet dans leurs problématiques liées au droit social, en conseil et en contentieux. Mon parcours coïncidant avec le développement de la négociation collective dans les entreprises, notamment en matière de durée du travail, d’accompagnement des réorganisations et relations collectives, ce sont des domaines que j’ai développés dans l’industrie, puis dans d’autres branches d’activité et en particulier les secteurs agricole et agroalimentaire. Mes origines familiales m’ont conduit à m’en sentir très proche ! Nous animons également des formations notamment en droit social, en paye, etc.

P-A.J : Mon activité réside principalement dans l’accompagnement des clients dans leurs litiges commerciaux. Mon diplôme de droit rural obtenu au sein de l’université de Bourgogne me permet également d’accompagner les acteurs du monde rural dans leurs différentes problématiques juridiques, tant en conseil (accompagnement dans la rédaction de baux ruraux, accompagnement dans l’exécution et le suivi des obligations nées des lois EGALIM) qu’en contentieux (contentieux des baux, contentieux SAFER, contrôle des structures).

Outre l’aspect social et contentieux, quels sont les autres accompagnements que propose le bureau FIDAL Troyes à ses clients du milieu rural ?

A.T : Dans l’exercice de son activité quotidienne, un

acteur agricole, viticole ou lié à ces métiers fait face à une multitude de problématiques juridiques. Nos compétences à FIDAL Troyes permettent de répondre à l’ensemble de ces questions, que ce soit en droit social, en droit des sociétés (Maîtres Olivier HALLEY et Céline MILANDRE), en droit fiscal (Maîtres Stéphanie KLEIN et Sylvie VEYSSIERE), en droit immobilier (Me RICARD), pénal et commercial (Me BLONDELOT).

P-A.J : Outre l’accompagnement quotidien de nos clients, nous portons une attention particulière à les tenir informés de l’actualité juridique liée au droit rural. C’est pourquoi nous organisons des sessions de formation. Nous publions également un bulletin d’informations de droit rural adressé à l’ensemble de nos clients du domaine agricole ou viticole qui traite des principales actualités juridiques qui touchent le milieu rural.

A.T : Pour finir, cette année, notre cabinet fête son centenaire et nous en sommes fiers. Si Fidal existe depuis 100 ans, c’est parce que nous avons toujours su nous adapter et intégrer de nouvelles compétences.  Nous abordons l’avenir avec enthousiasme, donnant du sens à notre métier d’avocat, portés par les valeurs qui nous animent : l’audace, le sens du collectif, la recherche constante de l’excellence, l’engagement et la culture du service, la proximité avec nos clients. Fiers de notre passé, nous sommes résolument tournés vers l’avenir !

IsoHemp, le chanvre en blocs

Producteur de blocs de chanvre pour la construction et la rénovation, l’entreprise belge IsoHemp a choisi l’Aube pour installer sa succursale commerciale française. Avant une nouvelle usine ?

IsoHemp a choisi l’Aube pour installer sa succursale commerciale en France. Aujourd’hui, l’entreprise belge a la capacité de produire cinq millions de blocs de chanvre par an, grâce à son usine toute neuve de Namur. Un investissement de cinq millions d’euros, réalisé, entre autres, grâce à une levée de fonds de sept millions. Isolant thermique, acoustique et hygrométrique, résistant au feu, biosourcé, issu d’une plante économe en intrants et agronomiquement très intéressante, capable de répondre aux cahiers des charges les plus stricts et d’intégrer les chantiers de bâtiments à l’inventaire des Bâtiments de France, le béton de chanvre même bas carbone. N’en jetez plus ! Il ne présente, quasiment, que des avantages. Quasiment. Il a un souci, le séchage. Le séchage du béton de chanvre est long. Trop long ? Rien de grave : IsoHemp le prend en charge, en commercialisant des blocs prêts à l’emploi, déjà séchés sans apport énergétique (un plus indéniable sur le béton minéral). En proposant des blocs pour la construction comme pour l’isolation, l’entreprise s’assure d’ailleurs d’aller chercher le marché du neuf (30 % de son chiffre d’affaires) comme celui de la rénovation (70 % du chiffre d’affaires).

Objectif : quadrupler le chiffre d’affaires en cinq ans Maintenant, IsoHemp doit saturer son nouvel outil avec le marché du quart nord-est de la France et quadrupler

son chiffre d’affaires dans les cinq prochaines années, note son cofondateur Olivier Beghin, qui avoue un objectif à 20 millions d’euros (et donc un chiffre d’affaires 2021 à 4 millions). Sur le parc du Grand Troyes, la succursale est bien située, au cœur de leur marché français, avec des locaux qui permettent de former les artisans. Elle est aussi au cœur du plus important bassin de production de chanvre en Europe, à deux pas de la nouvelle usine de Saint-Lyé de la plus importante coopérative chanvrière de France.

L’entreprise belge truste la production de 3 000 hectares de La Chanvrière. Un quart de la surface : ce n’est pas rien. La question à quelques millions d’euros, maintenant, est de savoir si cette surface peut augmenter, quand l’usine de Namur sera saturée à son tour, et qu’il sera temps pour IsoHemp de songer à une nouvelle implantation industrielle. Dans trois ans, il y aura sans doute des surfaces disponibles non loi de La Chanvrière et, comme le résume Jean-Baptiste de Mahieu, « deux ans, c’est le temps qu’il faut pour concevoir une usine ». Deux plus trois égalent cinq, on revient à l’objectif de quadruplement du chiffre d’affaires en cinq ans. L’usine de Namur visera le marché allemand, où l’entreprise souhaite s’étendre et l’usine française, elle, reprendra le marché national. Un véritable circuit court du bâtiment.

Yann Tourbe

Présent sur le marché depuis dix ans, IsoHemp compte sur sa succursale auboise pour donner un coup d’accélérateur à sa croissance.

La marque d’attractivité touristique Troyes La Champagne est un étendard pour promouvoir notre territoire et sa notoriété. Une marque d’attractivité touristique, de loisirs et d’a aires, et surtout une identité, des valeurs d’accueil, un patrimoine, une gastronomie, des espaces naturels et de loisirs, des rencontres… dans lesquelles se reconnaître. En vous appropriant et en partageant la marque Troyes La Champagne, en tant que professionnel, entreprise, vous faites connaitre et rayonner le territoire comme destination touristique et de développement économique

RangSociété

1 CRISTAL UNION

Top 100

Voici le classement des 100 entreprises les plus importantes de l’Aube, classées par chiffre d’affaires. La plus grande d’un changement comptable, les chiffres sont exceptionnellement ceux de l’exercice de 2020.

Secteur d’activité Ville

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

Agroalimentaire VILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 11 00 1 760,000 2 00097,000

2 SOUFFLET AGRICULTURE Agroalimentaire NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 1 256,021 859

3 MALTERIE SOUFFLET Agroalimentaire NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 72 92 304,231 197

4 GROUPE AMPLITUDE Distribution BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 82 62 66 302,171 3342,204

5 MOULINS SOUFFLET Agroalimentaire NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 284,565 428

6 PETIT BATEAU Luxe, habillement TROYES 03 25 71 36 36 189,660 1 007-6,971

7 CEMOI CONFISEUR Agroalimentaire TROYES 03 25 82 51 89 177,455 1 053-8,487

8 PM PRO Distribution FEUGES 03 25 72 12 92 138,662 -2,388

9 LA MAILLE SOUPLE Distribution TROYES 03 25 71 36 36 99,842 5281,840

10 MALTERIES FRANCO BELGES Agroalimentaire NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 91,020 103

11 SODIROM Distribution ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 39 58 88 84,887 2882,180

12 BABEAU SEGUIN BTP CRENEY-PRES-TROYES 03 25 71 27 37 82,363 2123,482

13 MON LOGIS BTP SAINTE-SAVINE 03 25 73 94 94 74,601 1426,676

14 DISLAUB Agroalimentaire BUCHERES 03 25 41 64 30 70,794 964,551

15 SCARA Agroalimentaire VILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 81 05 69,142 -1,731

16 UNION AUBOISE Agroalimentaire BAR-SUR-SEINE 03 25 38 30 65 68,794 430,712

17 CIBETANCHE BTP BAR-SUR-AUBE 03 25 27 38 84 63,969 62

18 GROUPE BRODART INDUSTRIES Services ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 61,025 3054,001

19 GATICAR Distribution BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 80 02 70 59,369 1050,135

20 ACCURIDE WHEELS TROYES Mécanique LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 71 48 00 54,984 209-2,015

21 BRODART PACKAGING Distribution ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 54,579 240,328

22 PETITJEAN Métallurgie-Sidérurgie SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 32 00 51,731 2372,114

23 KEOS TROYES BY AUTOSPHERE Distribution TROYES 03 25 80 02 87 50,309 970,398

24 ETOILE 10 Distribution ROSIÈRES-PRÈS-TROYES 03 25 71 37 00 50,190 620,496

25 JEANNIN AUTOMOBILES 10 Distribution TROYES 03 25 76 95 89 48,103 -0,399

26 EST AUTOMOBILES Distribution BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 80 02 70 46,980 730,184

27 BARBOT Distribution SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 69 69 45,624 1221,601

28 LABORATOIRE DYNALAB Services TROYES 03 25 24 04 12 43,681 2409,209

29 CARBURANTS SOUFFLET Distribution NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 40 28 43,371 25 30 SUCASTAR Agroalimentaire NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 43,247 31 PISCINES MAGILINE BTP TROYES 03 25 45 12 40 43,083 764,975 32 PROLAC Agroalimentaire NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 42,435 633 AUTO BOULEVARD Distribution BARBEREY-ST-SULPICE 03 25 71 55 55 40,745 640,269

d’entre-elles, le groupe Soufflet, a disparu du classement après son rachat par In Vivo. Pour ses filiales, en raison

RangSociété

Secteur d’activité Ville

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

51 VALLEE Distribution CRANCEY 03 25 24 85 40 27,623 340,651

52 GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE Services TROYES 08 20 15 11 11 27,530 1970,664

53 TRACTEL Mécanique SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY03 25 21 07 00 27,418 1122,383

54 CHAMPAGNE DRAPPIER Agroalimentaire URVILLE 03 25 27 40 15 26,701 476,450

55 CONSEIL SERVICE AGRI Distribution PLANCY-L’ABBAYE 03 25 37 44 24 25,739 -1,110

56 REMONDIS ELECTRORECYCLING Services ST-THIBAULT 03 25 41 62 62 25,547 860,873

57 DISTRAME Distribution SAINTE-SAVINE 03 25 71 25 83 24,558 640,861

58 AMBIANCE AUTOMOBILES Distribution BARBEREY-ST-SULPICE 03 25 80 02 70 24,529 380,025

59 RAYMOND PONCELET Distribution PLANCY L’ABBAYE 03 25 37 12 22 23,902 -0,612

60 GAMBA & ROTA Services VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 93 22,910 1980,346

61 ACS AUTOMOBILES Distribution BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 41 16 01 22,651 210,149

62 ARIES PACKAGING Services ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 39 00 21,671 920,715

63 STTI Services ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 75 90 21,449 1120,327

64 AGRI CONDIMENTS Agroalimentaire SAINT-AUBIN 03 25 21 10 90 20,908 371,681

65 VEKA RECYCLAGE Services VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 06 20,871 434,785

66 ELECTROLUX PROFESSIONAL LAUNDRY SYSTEMS Mécanique ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 82 91 33 20,722 1101,518

67 CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE Agroalimentaire VILLE-SUR-ARCE 03 25 38 30 70 20,403 31-0,125

68 AGC IVB BTP MERY-SUR-SEINE 03 25 39 52 52 19,933 1111,472

69 VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY Agroalimentaire FONTENAY-DE-BOSSERY 03 25 39 54 20 19,859 43

70 TOP POMMES DE TERRE Agroalimentaire VILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 76 95 19,596 70,084

71 HUGUIER FRERES Agroalimentaire MAILLY LE CAMP 03 25 37 30 10 19,545 -0,556

72 DEVAUX DISTRIBUTION - SDUA Distribution BAR-SUR-SEINE 03 25 38 30 65 19,537 270,201

73 ROYAL VELO FRANCE Distribution TORVILLIERS 03 25 40 39 39 18,591 -0,174

74 POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE Services ST-ANDRÉ-LES-VERGERS 03 25 43 45 45 18,580 1712,016 75 PREMIUM AUTOMOBILES Distribution BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 82 56 87 18,335 180,298 76 SIPPA Métallurgie-Sidérurgie BAR-SUR-AUBE 03 25 27 34 02 17,883 350,991 77 SAVY TROYES Distribution ROSIÈRES-PRÈS-TROYES 03 25 82 03 76 17,723 240,227 78 SOGERDIS Distribution SAINT-GERMAIN 03 25 75 93 30 17,596 510,305 79 FESTILIGHT Distribution VILLECHETIF 03 25 83 23 00 17,509 870,812 80 POK Mécanique NOGENT-SUR-SEINE 03 74 95 30 00 17,355 832,371 81 CDM Distribution BUCHERES 03 25 71 20 71 17,237 551,084 82 MAISON ALEXANDRE BONNET Agroalimentaire LES RICEYS 03 25 29 30 93 17,075 -0,221 83 FILIX Textile SAINTE-SAVINE 03 25 76 22 70 17,050 1220,711 84 PHARMA 10 Services ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 24 85 06 16,487 -1,522 85 TECHNOPLAST GROUP Mécanique TROYES CEDEX 03 25 71 51 71 16,157 102 86 COLLIN ETANCHEITE BTP LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 79 33 23 15,963 20 87 NORELEM Mécanique FONTAINE-LES-GRES 03 25 71 89 30 15,844 45 88 AUBELEC BTP SAINT-JULIEN

RangSociété

Recrutement

La pandémie a obligé les laboratoires à embaucher massivement. Dynalab a répondu présent avec un doublement de ses effectifs ! Brodart va de l’avant. AG Net poursuit son développement.

Secteur d’activité

Ville

1 LABORATOIRE DYNALAB Services hospitaliers TROYES

Téléphone Effectifs 2021Effectifs 2020Variation en nbre

03 25 24 04 12 240 130 110

2 GROUPE BRODART INDUSTRIES Imprimeur, transformateur d’emballages ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 305 262 43

3 AG NET Nettoyage SAINTE-SAVINE 03 25 71 29 60 1 4111 380 31

4 L’ATELIER D’ARIANE Habillement LAVAU 03 25 80 76 99 99 70 29

5 BARBOT Commerce de gros en revêtement de mur et de solSAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 69 69 122 95 27

6 MALTERIE SOUFFLET Transformation d’orge en malt NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 72 92 197 171 26

7 TCP DEVELOPPEMENT Transports routiers, affrêtement, entreposage SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 25 25 343 320 23

8 C PARFUMS COSMETIQUES Conditionnements de parfums NOGENT-SUR-SEINE 03 25 24 13 17 70 49 21

9 STTI Messagerie, fret express ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 75 90 112 94 18

10 SEDIS

Fab. d’engrenages et d’organes mécaniques de transmission TROYES 03 25 76 29 50 237 220 17

11 ARTEMISE Récupération de déchets VULAINES 03 25 45 41 75 37 21 16

12 HITACHI ZOSEN INOVA FRANCE Ingénierie BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 45 32 31 30 15 15

13 TCP LOGISTIQUE Transport et logistique ST-ANDRE-LES-VERGERS 03 25 71 25 25 72 58 14

14 GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE Services hospitaliers TROYES 08 20 15 11 11 197 185 12

15 DEOUST ELECTRICITE Electricité, plomberie, chauffage, sanitaire, CVCTROYES 03 25 79 62 20 83 72 11

FONTES DE PARIS

Fabrication mobilier et luminaire urbain CHAVANGES 03 25 92 39 54 32 21 11

17 BABEAU SEGUIN Construction et vente de maisons individuelles CRENEY-PRES-TROYES 03 25 71 27 37 212 202 10

PAC DAMAS Fabrication de bloc-porte métal ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 39 52 10 68 58 10

19 COMPTOIR GENERAL DU BATIMENTCommerce de gros LAVAU 03 25 76 42 42 110 101 9

20 EST AUTOMOBILES Commerce automobile BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 80 02 70 73 65 8

21 BARDIS Commerce de détail BAR-SUR-AUBE 03 25 92 37 92 114 107 7

PISCINES MAGILINE Bâtiment TROYES 03 25 45 12 40 76 69 7 CAFFET ET COMPAGNIE Alimentation TROYES 03 25 73 35 73 69 62 7

24 ROUSSEY Travaux publics SAINT-ANDRE LES VERGERS 03 25 79 90 19 126 120 6

VEKA RECYCLAGE Recyclage PVC VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 06 43 37 6

ACR METAL Métallurgie ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 25 18 30 32 26 6 MARTINOT REALISATIONS Bâtiment TROYES 03 25 82 82 82 19 13 6

28 SODIROM Grande distribution ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 39 58 88 288 283 5

CDM Négoce de matériaux de construction BUCHERES 03 25 71 20 71 55 50 5

CHAPLAIN Matériaux de construction VINETS 03 25 37 98 93 42 37 5

SOTRAMO Construction métallique SAINT-PARRES-LES-VAUDES03 25 40 73 31 42 37 5

DEGOISEY Sous-traitance usinage montage SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 79 99 37 32 5

PRIAM ENTREPOT Commerce de détail SAINT-PARRES-AUX-TERTRES03 25 80 70 70 25 20 5 34

POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLEServices hospitaliers

ST-ANDRÉ-LES-VERGERS 03 25 43 45 45 171 167 4

MON LOGIS Immobilier SAINTE-SAVINE 03 25 73 94 94 142 138 4

FESTILIGHT

Conception, fabrication et commercialisation d’illuminationsVILLECHETIF 03 25 83 23 00 87 83

Effectifs

Les plus grands employeurs de l’Aube se trouvent ici. Tous leurs salariés, évidemment, ne sont pas basés dans l’Aube.

RangSociété

1 CRISTAL UNION

Secteur d’activité Ville

Téléphone Effectifs 2021Effectifs 2020CA 2021

Fab. et commerc. de sucre, alcools et bioéthanolVILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 11 00 2 000 2 0001 760,000

2 AG NET Nettoyage SAINTE-SAVINE 03 25 71 29 60 1 411 1 38028,770

3 CEMOI CONFISEUR Alimentation TROYES 03 25 82 51 89 1 053 1 099177,455

4 PETIT BATEAU Habillement TROYES 03 25 71 36 36 1 007 1 013189,660

5 SOUFFLET AGRICULTURE Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 859 8921 256,021

6 LA MAILLE SOUPLE Commerce d’habillement TROYES 03 25 71 36 36 528 53099,842

7 MOULINS SOUFFLET Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 428 441284,565

8 TCP DEVELOPPEMENT

Transports routiers, affrêtement, entreposageSAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 25 25 343 32036,300

9 GROUPE AMPLITUDE Commerce automobile BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 82 62 66 334 NC302,171

10 GROUPE BRODART INDUSTRIES Imprimeur, transformateur d’emballages ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 305 26261,025

11 SODIROM Grande distribution ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 39 58 88 288 28384,887

12 LABORATOIRE DYNALAB Services hospitaliers TROYES 03 25 24 04 12 240 13043,681

13 PETITJEAN Fabricant de mâts et candélabres SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 32 00 237 23951,731

SEDIS Fab. d’engrenages et d’organes mécan.de transmission TROYES 03 25 76 29 50 237 22032,798

15 BABEAU SEGUIN Construction et vente de maisons individuellesCRENEY-PRES-TROYES 03 25 71 27 37 212 20282,363

16 ACCURIDE WHEELS TROYES Fabrication et vente de roues LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 71 48 00 209 22754,984

17 GAMBA & ROTA Transport et logistique VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 93 198 19522,910

18 MALTERIE SOUFFLET Transformation d’orge en malt NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 72 92 197 171304,231

GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE Services hospitaliers TROYES 08 20 15 11 11 197 18527,530

20 POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE Services hospitaliers ST-ANDRÉ-LES-VERGERS 03 25 43 45 45 171 16718,580

21 LES COURRIERS DE L’AUBE

Transports routiers voyageurs TROYES 03 25 71 28 43 145 18210,439

22 MON LOGIS Immobilier SAINTE-SAVINE 03 25 73 94 94 142 13874,601

23 SOUFFLET TRANSPORTS Transports routiers NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 138 14238,561

24 ROUSSEY Travaux publics SAINT-ANDRE LES VERGERS 03 25 79 90 19 126 12034,439

25 BARBOT Commerce de gros en revêtement de mur et de solSAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 69 69 122 9545,624

- FILIX Fabrique de fils guipés SAINTE-SAVINE 03 25 76 22 70 122 12617,050

27 AUBELEC Equipements et installations électriques SAINT-JULIEN LES VILLAS 03 25 71 28 30 118 14215,722

28 BARDIS Commerce de détail BAR-SUR-AUBE 03 25 92 37 92 114 10740,034

29 TRACTEL Machines à usage général SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY03 25 21 07 00 112 11727,418 STTI Messagerie, fret express ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 75 90 112 9421,449

31 AGC IVB Transformation du verre plat MERY-SUR-SEINE 03 25 39 52 52 111 10919,933 32 COMPTOIR GENERAL DU BATIMENT Commerce de gros LAVAU 03 25 76 42 42 110 10137,220 ELECTROLUX PROFESSIONAL LAUNDRY SYSTEMS Machines à usage spécifique ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 82 91 33 110 11420,722 34 ESCAO ASSOCIES Fabrication d’escaliers LUSIGNY-SUR-BARSE 03 25 43 84 00 107 10913,393 35 GATICAR

RangSociété

Voici les champions de l’export. Les industriels tiennent leurs rangs. L’agriculture et le champagne assurent les volumes.

Secteur d’activité

Ville

TéléphoneCA export 21 en MeurosCA total 21Part en %

1 MALTERIE SOUFFLET Transformation d’orge en malt NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 72 92 229,196 304,23175,34

2 SOUFFLET AGRICULTURE Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 111,52 1 256,0218,88

3 PETIT BATEAU Habillement TROYES 03 25 71 36 36 69,301 189,66036,54

4 SUCASTAR Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 43,247 43,247100,00

5 PROLAC Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 37,939 42,43589,40

6 ACCURIDE WHEELS TROYES Fabrication et vente de roues

LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 71 48 00 26,359 54,98447,94

7 MALTERIES FRANCO BELGES Boissons NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 25,785 91,02028,33

8 CHAMPAGNE GRUET Elaboration et commerce de Champagne BUXEUIL 03 25 38 54 94 22,282 34,08765,37

9 MOULINS SOUFFLET Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 18,818 284,5656,61

10 TRACTEL Machines à usage général SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY03 25 21 07 00 15,018 27,41854,77

11 SEDIS

Fab. d’engrenages et d’organes méca. de transmissionTROYES 03 25 76 29 50 14,677 32,79844,75

12 TOP POMMES DE TERRE Producteurs et négociants en pommes de terreVILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 76 95 14,245 19,59672,69

13 CHAMPAGNE DRAPPIER Elaboration et commerce de Champagne URVILLE 03 25 27 40 15 13,841 26,70151,84

14 SOCOMAC Auxiliaires de transport NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 12,172 32,10537,91

15 ELECTROLUX PROFESSIONAL LAUNDRY SYSTEMS Machines à usage spécifique ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 82 91 33 11,934 20,72257,59

16 ARIES PACKAGING Ingénierie ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 39 00 11,155 21,67151,47

17 C PARFUMS COSMETIQUES Conditionnements de parfums NOGENT-SUR-SEINE 03 25 24 13 17 10,635 12,57184,60

18 GROUPE BRODART INDUSTRIES Imprimeur, transformateur d’emballages ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 10,116 61,02516,58

19 BRODART PACKAGING Commercialise le Groupe Bodart industrie ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 10,116 54,57918,53

20 REMONDIS ELECTRORECYCLING Traitement des déchets ST-THIBAULT 03 25 41 62 62 9,930 25,54738,87

21 FILIX Fabrique de fils guipés SAINTE-SAVINE 03 25 76 22 70 9,848 17,05057,76

22 PISCINES MAGILINE Bâtiment TROYES 03 25 45 12 40 9,083 43,08321,08

23 PM PRO Ventes et réparations de machines agricolesFEUGES 03 25 72 12 92 8,779 138,6626,33

24 POK Equipement mécanique NOGENT-SUR-SEINE 03 74 95 30 00 8,700 17,35550,13

25 PETITJEAN Fabricant de mâts et candélabres SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 32 00 7,630 51,73114,75

26 DISLAUB Achat vente régénération alcools solvants BUCHERES 03 25 41 64 30 7,572 70,79410,70

27 VEKA RECYCLAGE Recyclage PVC VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 06 6,345 20,87130,40

28 NORELEM Machines-outils FONTAINE-LES-GRES 03 25 71 89 30 5,418 15,84434,20 29 UNION AUBOISE Elaboration et commerce de champagne BAR-SUR-SEINE 03 25 38 30 65 5,113 68,7947,43 30 DEVAUX DISTRIBUTION - SDUA Commercialisation de vins de champagne et autresBAR-SUR-SEINE 03 25 38 30 65 5,113 19,53726,17 31 FESTILIGHT Conception, fab. et commercialisation d’illuminationsVILLECHETIF 03 25 83 23 00 3,311 17,50918,91

28 ans que Piscines Magiline conçoit, fabrique et commercialise des piscines enterrées Premium. Depuis 1994, plus de 50 000 piscines sont déjà sorties de son site industriel ultra-performant appliquant en exclusivité ses technologies exclusives de construction de piscines. Troyenne de cœur et avec un fort ancrage local, cette PME est en constant développement avec à la clé une vraie diversité de carrières dans la production, aux départements R&D, informatique, commercial, ADV, logistique, marketing, SAV, technique...

150 concessionnaires exclusifs : un vrai réseau de véritables partenaires professionnels, performants et compétents, qui sont initiés aux dernières réglementations et technologies dans son nouveau Centre de Formation de Troyes assurant expertise, disponibilité, efficacité et réactivité.

34 pays où est implanté ce fleuron de la piscine française dont, entre autres, le Japon, l’Allemagne, la Pologne, la Suisse, la Belgique, la République Tchèque, la Grèce, la Malaisie, la Thaïlande... On parle toutes les langues chez Piscines Magiline car le professionnalisme et le talent n’ont pas de frontières. Véritable vecteur de professionnalisme, le 100 % Label France s’exporte comme un business model performant et novateur en combinant croissance/durabilité/ impact positif dans un système d’économie circulaire validée.

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87

brevets et une offre de produits uniques sur le marché de la construction et de la rénovation des piscines. Parmi ces exclusivités, c’est une alliance de produits brevetés - structure, filtration, domotique… - et labellisés qualité-performance. C’est aussi l’assurance d’une garantie décennale qui protège ses clients pendant 10 ans contre les vices et malfaçons s’appliquant à la solidité et à l’étanchéité de leur piscine. Piscines Magiline est récompensée depuis 2014 pour son potentiel de croissance et d’innovation par la prestigieuse distinction BPI FRANCE EXCELLENCE

Enfin, c’est surtout une entreprise visionnaire pour qui l’humain est un facteur clé de réussite. À travers sa stratégie de Marque Employeur, elle s’engage pour sa centaine de collaborateurs présente au siège de Troyes et ses futurs talents en misant également sur la formation des jeunes par le recrutement d’alternants via un partenariat avec les écoles du territoire.

Avec pour credo quotidien la Passion et l’exigence de qualité, choisir Piscines Magiline, c’est opter pour un duo gagnant-gagnant dont l’ADN privilégie l’innovation et la prise en compte des enjeux environnementaux.

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Dynamisme

Sucastar, filiale du groupe Soufflet, est artificiellement en tête puisqu’il présente les mêmes chiffres qu’en 2020 (voir top 100). Toutes les entreprises qui vont de l’avant sont dans ce classement.

RangSociété Secteur d’activité Ville

1 SUCASTAR Alimentation

TéléphoneCA 21 en MeurosCA 20 en MeurosVariation en %

NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 43,24715,351 181,72

2 PM PRO Ventes et réparations de machines agricolesFEUGES 03 25 72 12 92 138,66252,125 166,02

3 LABORATOIRE DYNALAB Laboratoire d’analyses TROYES 03 25 24 04 12 43,68121,392 104,20

4 SAT MANAGER Bureau d’études, ingénierie BREVIANDES 03 25 49 94 25 6,6693,351 99,00

5 MAG 2 EQUIPEMENT Télécommunications

6 SYMPHONIE Instrumentation

LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 78 45 00 2,4171,301 85,89

NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 30,30816,600 82,58

7 C PARFUMS COSMETIQUES Conditionnements de parfums NOGENT-SUR-SEINE 03 25 24 13 17 12,5717,012 79,28

8 VEKA RECYCLAGE Recyclage PVC VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 06 20,87112,303 69,60

9 UNIBEO PISCINES Fabrication de piscines en béton SAINTE-SAVINE 03 25 40 39 11 6,8004,298 58,00

10 AUB’INOX Métallurgie SAINTE-SAVINE 03 25 74 93 95 3,3362,117 57,60

11 METAL STRUCTURES Métallurgie ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 82 35 12 4,6132,961 55,76

12 HITACHI ZOSEN INOVA FRANCE Ingénierie BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 45 32 31 4,6233,012 53,51

13 ICOA FRANCE Fabrication de plaques, tubes et profilés CRANCEY 03 25 39 59 10 40,36326,481 52,43

14 SIPPA Profilage à froid BAR-SUR-AUBE 03 25 27 34 02 17,88311,790 51,68

15 SOMABON Intermédiaires de commerce TROYES 03 25 82 46 76 2,4861,646 51,03

16 FONTES DE PARIS Fabrication mobilier et luminaire urbain CHAVANGES 03 25 92 39 54 6,3804,296 48,51

17 REMONDIS ELECTRORECYCLING Traitement des déchets ST-THIBAULT 03 25 41 62 62 25,54717,223 48,33

18 SPEC Equipements et installations électriques LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 78 45 00 2,2711,538 47,68

19 ARIES PACKAGING Ingénierie ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 39 00 21,67114,698 47,44

20 ROYAL VELO FRANCE Distributeur matériels pour cycles TORVILLIERS 03 25 40 39 39 18,59112,652 46,94

21 PISCINES MAGILINE Bâtiment TROYES 03 25 45 12 40 43,08329,773 44,70

22 OBS PLOMBERIE Bâtiment BREVIANDES 03 25 49 50 70 2,7271,911 42,74

23 WELDED LINERS Matières plastiques pour la construction, linerLA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 10 72 02 60 6,1634,329 42,37

24 PRO ARMATURE CHAMPAGNE Métallurgie BUCHERES 03 25 83 14 14 14,75810,373 42,27

25 BOIS DEROULES DE CHAMPAGNE Fabrication de placage et de panneaux de boisMARIGNY-LE-CHÂTEL 03 25 39 35 25 7,5595,326 41,94

26 REDEUILH Travaux publics VILLELOUP 03 25 76 89 79 4,6803,311 41,33

27 TOP POMMES DE TERRE Producteurs et négociants en pommes de terreVILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 76 95 19,59613,940 40,57

28 PRIMEVER TROYES Transports routiers BUCHERES 03 25 41 81 69 6,8154,860 40,23

29 BARBOT Commerce de gros en revêtement de mur et de solSAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 69 69 45,62432,957 38,44

30 CHAZELLE Récupération LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 82 46 67 6,8084,948 37,59

31 LOUIS LAIRE ET FILS Gestion immobilière TROYES 03 25 71 38 38 3,2402,364 37,05 32 SELYA Energie TROYES 03 25 70 64 65 5,1973,801 36,73 33 FESTILIGHT Conception, fab. et commercialisation d’illuminationsVILLECHETIF 03 25 83 23 00 17,50912,919 35,53 34 KÖRBER SUPPLY CHAIN SSII SAINTE-SAVINE 03 25 76 36 80 10,8668,031 35,30 35 BREGER SUD Plastiques ARCIS-SUR-AUBE 03 86 83 18 83 1,4841,099 35,08

TOP20_MECA_METALLURGIE_2022:MaquetteAgro0414/11/2211:48Page1

Métallurgie

C’est reparti ! 2020 avait fait plongé les chiffres d’affaires de l’industrie des métaux, un vrai savoir-faire dans l’Aube. Les voilà revenus à des bons niveaux.

RangSociété

Secteur d’activité Ville

1 ACCURIDE WHEELS TROYES Fabrication et vente de roues

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 71 48 00 54,984 209-2,015

2 PETITJEAN Fabricant de mâts et candélabres SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 32 00 51,731 2372,114

3 ICOA FRANCE Fabrication de plaques, tubes et profilés CRANCEY 03 25 39 59 10 40,363 601,811

4 FRAENKISCHE FRANCE Production de plastiques TORCY LE GRAND 03 25 47 78 10 36,300 661,371

5 SEDIS Fab. d’engrenages et d’organes mécan. de transmissionTROYES 03 25 76 29 50 32,798 2370,446

6 SYMPHONIE Instrumentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 30,308 -0,005

7 TRACTEL Machines à usage général SAINT-HILAIRE SOUS ROMILLY03 25 21 07 00 27,418 1122,383

8 ELECTROLUX PROFESSIONAL LAUNDRY SYSTEMS Machines à usage spécifique ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 82 91 33 20,722 1101,518

9 SIPPA Profilage à froid BAR-SUR-AUBE 03 25 27 34 02 17,883 350,991

10 POK Equipement mécanique NOGENT-SUR-SEINE 03 74 95 30 00 17,355 832,371

11 TECHNOPLAST GROUP Fab. pièces techniques matières plastiques TROYES CEDEX 03 25 71 51 71 16,157 102

12 NORELEM Machines-outils FONTAINE-LES-GRES 03 25 71 89 30 15,844 45

13 PRO ARMATURE CHAMPAGNE Métallurgie BUCHERES 03 25 83 14 14 14,758 -0,211

14 NEUT Appareillage orthopédiques, chaussures et matériel médical SAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 76 10 10 13,667 490,311

15 PAC DAMAS Fabrication de bloc-porte métal ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 39 52 10 13,100 68

16 RIDORAIL

Fab. et distribution de tringles à rideaux-petit mobilierESTISSAC 03 25 40 69 00 11,600 320,189

17 EURO MATERIEL SERVICES Mécanique générale LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 40 48 27 11,482 350,124

18 SAVIPLAST Equipements automobiles SAINTE-SAVINE 03 25 72 54 54 11,301 800,448

19 R PONS Equipement mécanique FONTAINE 03 25 92 31 00 9,819 730,777

20 SOTRAMO Construction métallique SAINT-PARRES-LES-VAUDES03 25 40 73 31 9,807 420,160

Source : L’Est-Eclair

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Distribution

Malgré les pénuries, la distribution se porte bien. Après une année 2020 marquée par la pandémie, la reprise s’est confirmée pour la plupart des entreprises.

RangSociété

1 GROUPE AMPLITUDE

Secteur d’activité

Commerce automobile

Ville

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 82 62 66 302,171 3342,204

2 PM PRO Ventes et réparations de machines agricoles FEUGES 03 25 72 12 92 138,662 -2,388

3 LA MAILLE SOUPLE Commerce d’habillement TROYES 03 25 71 36 36 99,842 5281,840

4 SODIROM Grande distribution ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 39 58 88 84,887 2882,180

5 GATICAR Commerce automobile BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 80 02 70 59,369 1050,135

6 BRODART PACKAGING Commercialise le Groupe Bodart industrie ARCIS-SUR-AUBE 03 25 74 78 30 54,579 240,328

7 KEOS TROYES BY AUTOSPHERE Commerce automobile TROYES 03 25 80 02 87 50,309 970,398

8 ETOILE 10 Commerce automobile ROSIÈRES-PRÈS-TROYES 03 25 71 37 00 50,190 620,496

9 JEANNIN AUTOMOBILES 10 Commerce automobile TROYES 03 25 76 95 89 48,103 -0,399

10 EST AUTOMOBILES Commerce automobile BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 80 02 70 46,980 730,184

11 BARBOT Commerce de gros en revêtement de mur et de solSAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 69 69 45,624 1221,601

12 CARBURANTS SOUFFLET Commerce de gros NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 40 28 43,371 25

13 AUTO BOULEVARD Commerce automobile BARBEREY-ST-SULPICE 03 25 71 55 55 40,745 640,269

14 BARDIS Commerce de détail BAR-SUR-AUBE 03 25 92 37 92 40,034 1140,799

15 COMPTOIR GENERAL DU BATIMENTCommerce de gros LAVAU 03 25 76 42 42 37,220 1100,653

16 AUB ALIMENT Fabrication et commercialisation aliments pour bétailVALLIERES 03 25 70 03 45 30,846 270,685

17 JUDIS Grande distribution SAINT-JULIEN-LES-VILLAS 03 25 71 50 00 30,269 770,050

18 SOCOBOIS Commerce de gros ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 35 77 28,656 -0,627

19 J.P. FROMENT Commerce automobile LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 45 14 45 28,290 -0,164

20 VALLEE Commerce automobile CRANCEY 03 25 24 85 40 27,623 340,651

21 CONSEIL SERVICE AGRI Vente et réparation de machines agricoles PLANCY-L’ABBAYE 03 25 37 44 24 25,739 -1,110

22 DISTRAME Négoce d’appareils de mesures électroniques SAINTE-SAVINE 03 25 71 25 83 24,558 640,861

23 AMBIANCE AUTOMOBILES Commerce automobile BARBEREY-ST-SULPICE 03 25 80 02 70 24,529 380,025

24 RAYMOND PONCELET Vente et réparation de machines agricoles PLANCY L’ABBAYE 03 25 37 12 22 23,902 -0,612

25 ACS AUTOMOBILES Commerce automobile BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 41 16 01 22,651 210,149

26 DEVAUX DISTRIBUTION - SDUA Commercialisation de vins de champagne et autresBAR-SUR-SEINE 03 25 38 30 65 19,537 270,201

27 ROYAL VELO FRANCE Distributeur matériels pour cycles TORVILLIERS 03 25 40 39 39 18,591 -0,174 28 PREMIUM AUTOMOBILES Commerce automobile BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 82 56 87 18,335 180,298 29 SAVY TROYES Commerce automobile ROSIÈRES-PRÈS-TROYES 03 25 82 03 76 17,723 240,227 30 SOGERDIS Supermarché SAINT-GERMAIN 03 25 75 93 30 17,596 510,305 31 FESTILIGHT Conception, fab. et commercialisation d’illuminationsVILLECHETIF 03 25 83 23 00 17,509 870,812

CDM Négoce de matériaux de construction BUCHERES 03 25 71 20 71 17,237 551,084

CORDIS Grande distribution ARCIS-SUR-AUBE 03 25 37 12 40 13,598 340,050 34 ODIL-OMNIUM Commerce de gros SAINTE-SAVINE 03 25 80 30 07 13,316 -0,197 35 CATEQUIP Commerce de gros BOUILLY 03 25 40 29 10 10,891 510,567

Agroalimentaire

La force de l’Aube se trouve ici. Avec les entreprises de première transformation qui tirent leur épingle du jeu. De la pomme de terre au champagne.

RangSociété

1 CRISTAL UNION

Secteur d’activité Ville

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

Fab. et commerci. de sucre, alcools et bioéthanol VILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 11 00 1 760,000 2 00097,000

2 SOUFFLET AGRICULTURE Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 1 256,021 859

3 MALTERIE SOUFFLET Transformation d’orge en malt NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 72 92 304,231 197

4 MOULINS SOUFFLET Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 284,565 428

5 CEMOI CONFISEUR Alimentation TROYES 03 25 82 51 89 177,455 1 053-8,487

6 MALTERIES FRANCO BELGES Boissons NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 91,020 103

7 DISLAUB Achat vente régénération alcools solvantsBUCHERES 03 25 41 64 30 70,794 964,551

8 SCARA Approv. achats, stockage et vente de céréalesVILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 81 05 69,142 -1,731

9 UNION AUBOISE

Elaboration et commerce de champagneBAR-SUR-SEINE 03 25 38 30 65 68,794 430,712

10 SUCASTAR Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 43,247

11 PROLAC Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 42,435 6-

12 CHAMPAGNE GRUET

Elaboration et commerce de ChampagneBUXEUIL 03 25 38 54 94 34,087 -2,480

13 COOPERATIVE AGRICOLE CAPDEA Deshydratation ASSENCIERES 03 25 42 62 62 31,146 82-0,731

14 CHAMPAGNE DRAPPIER

Elaboration et commerce de ChampagneURVILLE 03 25 27 40 15 26,701 476,450

15 AGRI CONDIMENTS Alimentation SAINT-AUBIN 03 25 21 10 90 20,908 371,681

16 CHAMPAGNE CHASSENAY D’ARCE Elaboration et commerce de ChampagneVILLE-SUR-ARCE 03 25 38 30 70 20,403 31-0,125

17 VAL LEGUMES FERME DE FONTENAY Prod. et commerc. toute production agricoleFONTENAY-DE-BOSSERY 03 25 39 54 20 19,859 43

18 TOP POMMES DE TERRE Producteurs et négociants en pommes de terreVILLETTE-SUR-AUBE 03 25 37 76 95 19,596 70,084

19 HUGUIER FRERES Viandes et charcuteries MAILLY LE CAMP 03 25 37 30 10 19,545 -0,556

20 MAISON ALEXANDRE BONNET Négoce champagne LES RICEYS 03 25 29 30 93 17,075 -0,221

21 RO.PA.MIL Alimentation SALON 03 25 37 05 36 10,892 --0,323

22 ENTREPOT GUERIN ET FILS Boissons ARCIS-SUR-AUBE 03 25 37 84 64 10,411 120,226

23 COOPERATIVE VINICOLE DE BAROVILLE Elaboration et commerce de ChampagneBAROVILLE 03 25 27 07 09 10,328 190,292

24 L’AUBE DES CHAMPS Alimentation ARCIS-SUR-AUBE 03 25 37 07 07 10,152 200,425

25 CAFFET ET COMPAGNIE Alimentation TROYES 03 25 73 35 73 9,127 690,493

26 HAUTS DE VILLIERS Alimentation VILLIERS-HERBISSE 03 25 37 85 10 9,124 40-0,647

27 SILOS SOUFFLET Alimentation NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 7,333 15

28 COOP LES COTEAUX DU LANDION Elaboration et commerce de ChampagneMEURVILLE 03 25 27 41 15 6,920 60,101

29 EUPHORBE Alimentation MAIZIERES GRANDE PAROISSE03 25 39 29 49 6,221 -0,140

30 GAGET Fabrication de produits aromatiquesNOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 59 59 5,704 -0,030 31 COOP VINICOLE COLOMBE LE SEC CHARLES CLEMENTVinification et commerce de ChampagneCOLOMBE-LE-SEC 03 25 92 50 70 5,160 50,010 32 CHAMPAGNE CRISTIAN SENEZ Elaboration et commerce de ChampagneFONTETTE 03 25 29 60 62 4,485 90,708 33 LE SUCHOT Boissons CELLES-SUR-OURCE 03 25 29 11 03 4,115 20,228 34 FORMONT

Services

Les services ont toujours le vent en poupe. Les champions aubois de la logistique font bonne figure. Le leader, Groupe Brodart, est aussi un industriel.

RangSociété

1 GROUPE BRODART INDUSTRIES

Secteur d’activité Ville

Imprimeur, transformateur d’emballagesARCIS-SUR-AUBE

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

03 25 74 78 30 61,025 3054,001

2 LABORATOIRE DYNALAB Services hospitaliers TROYES 03 25 24 04 12 43,681 2409,209

3 SOUFFLET TRANSPORTS Transports routiers NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 38,561 138

4 TCP DEVELOPPEMENT

Transports routiers, affrêtement, entreposageSAINT-ANDRE-LES-VERGERS03 25 71 25 25 36,300 3431,317

5 SOCOMAC Auxiliaires de transport NOGENT-SUR-SEINE 03 25 39 41 11 32,105 52

6 AG NET Nettoyage SAINTE-SAVINE 03 25 71 29 60 28,770 1 4112,140

7 GS CLINIQUE DE CHAMPAGNE Services hospitaliers TROYES 08 20 15 11 11 27,530 1970,664

8 REMONDIS ELECTRORECYCLING Traitement des déchets ST-THIBAULT 03 25 41 62 62 25,547 860,873

9 GAMBA & ROTA Transport et logistique VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 93 22,910 1980,346

10 ARIES PACKAGING Ingénierie ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 39 00 21,671 920,715

11 STTI Messagerie, fret express ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 71 75 90 21,449 1120,327

12 VEKA RECYCLAGE Recyclage PVC VENDEUVRE-SUR-BARSE 03 25 43 83 06 20,871 434,785

13 POLYCLINIQUE MONTIER LA CELLE Services hospitaliers ST-ANDRÉ-LES-VERGERS 03 25 43 45 45 18,580 1712,016

14 PHARMA 10 Centrale d’achat pharmaceutique ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 24 85 06 16,487 -1,522

15 C PARFUMS COSMETIQUES Conditionnements de parfums NOGENT-SUR-SEINE 03 25 24 13 17 12,571 700,735

16 KÖRBER SUPPLY CHAIN SSII SAINTE-SAVINE 03 25 76 36 80 10,866 -1,131

17 TRANSPORTS CLIVOT

Transports routiers SAINTE-SAVINE 03 25 49 67 25 10,569 490,637

18 LES COURRIERS DE L’AUBE Transports routiers voyageurs TROYES 03 25 71 28 43 10,439 145-0,629

19 GPC LOGISTIC & OVERSEAS Transport et logistique LAVAU 03 25 72 17 17 9,953 49-0,302

20 TRANSPORTS DANIEL FERON

21 BREGER CENTRE

22 PRIEUR ET ASSOCIES

Transports routiers POUAN-LES-VALLEES 03 25 37 71 35 9,781 720,106

Imprimeur, transformateur d’emballagesARCIS-SUR-AUBE 03 86 83 18 83 9,763 410,133

Activités juridiques et comptables TROYES 03 25 73 95 95 8,314 -0,529

23 CANOT AGRI Réparation ONJON 03 25 46 34 45 7,576 220,044

24 ASCLEPIADE Services hospitaliers SAINT-PARRES-AUX-TERTRES03 25 70 81 81 7,189 -1,373

25 FORESTIERE DE LA VALLEE DE L’AUBE Transports routiers RHEGES 03 25 37 71 71 7,084 -0,033

26 TRANSPORTS BOJKO Transports routiers BARBEREY-SAINT-SULPICE 03 25 75 90 00 6,966 -0,164

27 PRIMEVER TROYES Transports routiers BUCHERES 03 25 41 81 69 6,815 330,054

28 CHAZELLE Récupération

LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 82 46 67 6,808 31-2,533

29 SAT MANAGER Bureau d’études, ingénierie BREVIANDES 03 25 49 94 25 6,669 120,297

30 TCP LOGISTIQUE Transport et logistique ST-ANDRE-LES-VERGERS 03 25 71 25 25 6,457 720,236

Textile

La filière troyenne, toujours capable de tout faire pour la maille, se retrouve ici. L’effet dopant des masques a disparu en 2021, mais le textile tient bon.

1 PETIT BATEAU

Habillement TROYES 03 25 71 36 36 189,660 1007-6,971

2 FILIX Fabrique de fils guipés SAINTE-SAVINE 03 25 76 22 70 17,050 1220,711

3 FRANCE TEINTURE Teinture et apprêts sur tissus TROYES 03 25 75 78 78 9,801 950,129 4 L’ATELIER D’ARIANE Habillement LAVAU 03 25 80 76 99 7,348 990,421 5 RYVIA * Habillement SAINTE-SAVINE 03 25 71 87 00 6,583 534,352

6 BUGIS Fabrication tissus en maille mode & techniqueLA RIVIERE DE CORPS 03 25 71 18 88 5,786 250,319

7 TISMAIL Fabrication de chaussettes TROYES 03 25 75 01 18 5,325 -0,033

8 EMO Tricotage et confection articles textiles TROYES 03 25 79 43 14 4,321 83-0,288

9 COMPOSITEX Habillement ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 49 58 76 3,131 -0,202

10 TRACTEL PROTECTION

Textile NOGENT-SUR-SEINE 03 25 21 27 31 2,858 80,203

11 SOTRATEX Textile TROYES 03 25 72 13 33 1,731 170,099

12 TF CREATION Textile TORVILLIERS 03 25 80 74 99 1,598 --0,076

13 AUBE TRICOTAGE Habillement SAINTE-SAVINE 03 25 75 69 08 1,470 200,070

14 GUY DE BERAC Habillement SAINTE -AVINE 03 25 80 07 50 1,414 230,179

15 ELMABROD Décorateur textile, finitions textile

LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 80 11 11 1,353 -0,322

16 VENTURA SOCKS Habillement ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 25 20 05 0,968 -0,016

17 ETE Textile

LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 78 41 45 0,785 -0,036

18 CONTRECOLLAGE DE CHAMPAGNE Assemblage de matériaux souples LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 83 41 04 0,647 -0,450

19 SPOOLTEX Habillement TROYES 03 25 81 24 70 0,554 -0,002

20 TRICOTAGE DU PONT Textile TROYES 03 25 46 02 69 0,433 -0,035

Bâtiment et travaux publics

Voilà un secteur qui tient bon. Du moins pour ceux qui travaillent sur toute la France et même au-delà comme Babeau-Seguin, toujours en progression.

RangSociété

1 BABEAU SEGUIN

Secteur d’activité Ville

TéléphoneCA 21 en MeurosEffectifsRésultat net

Construction et vente de maisons individuellesCRENEY-PRES-TROYES 03 25 71 27 37 82,363 2123,482

2 MON LOGIS Immobilier SAINTE-SAVINE 03 25 73 94 94 74,601 1426,676

3 CIBETANCHE

Couverture, étanchéité, bardage BAR-SUR-AUBE 03 25 27 38 84 63,969 62

4 PISCINES MAGILINE Bâtiment TROYES 03 25 45 12 40 43,083 764,975

5 ROUSSEY Travaux publics SAINT-ANDRE LES VERGERS 03 25 79 90 19 34,439 1260,389

6 AGC IVB

Transformation du verre plat MERY-SUR-SEINE 03 25 39 52 52 19,933 1111,472

7 COLLIN ETANCHEITE Bâtiment LA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 25 79 33 23 15,963 20

8 AUBELEC

9 ESCAO ASSOCIES

Equipements et installations électriques SAINT-JULIEN LES VILLAS 03 25 71 28 30 15,722 1180,149

Fabrication d’escaliers LUSIGNY-SUR-BARSE 03 25 43 84 00 13,393 1070,318

10 CHAPLAIN Matériaux de construction VINETS 03 25 37 98 93 12,018 420,394

11 CRN-BROCARD Bâtiment ROSIERES-PRES-TROYES 03 25 82 06 01 11,642 880,522

12 FRANCE 2000 Menuiserie alu, miroterie TORVILLIERS 03 25 81 44 25 11,403 480,423

13 FRANCE VOLET Menuiserie industrielle ARCIS-SUR-AUBE 03 25 37 13 13 11,171 810,507

14 JEAN POIRIER

Travaux publics VILLE-SOUS-LA FERTE 03 25 27 86 91 10,181 560,559

15 DEOUST ELECTRICITE Electricité, plomberie, chauffage, sanitaire, CVCTROYES 03 25 79 62 20 9,701 830,001

16 SANTERNE ENERGIES EST Bâtiment SAINTE-SAVINE 03 25 79 19 56 9,689 -0,446

17 BATITEG Bâtiment ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 24 38 66 9,181 680,883

18 HUOT Bâtiment SAINT-ULIEN-LES-VILLAS 03 25 82 54 05 9,145 340,291

19 CARRIERES DE SAINT-CHRISTOPHE Matériaux de construction BLIGNICOURT 03 25 79 90 19 8,601 210,536

20 MASSON Installation plomberie, chauffage, climatisationPONT-SAINTE-MARIE 03 25 81 05 78 8,500 470,038

21 PROFIL TP

Travaux publics TROYES 03 25 76 24 24 8,099 42-0,393

22 IMMOPARRES Gestion immobilière LUSIGNY-SUR-BARSE 03 25 70 51 44 7,151 -3,558

23 UNIBEO PISCINES Fabrication de piscines en béton SAINTE-SAVINE 03 25 40 39 11 6,800 -1,189

24 PREF’AUB Construction modulaire VILLECHETIF 03 25 70 40 20 6,714 250,190

25 CR.BPE Matériaux de construction ROMILLY-SUR-SEINE 03 25 82 84 65 6,460 140,448

26 FONTES DE PARIS

Fabrication mobilier et luminaire urbain CHAVANGES 03 25 92 39 54 6,380 32

27 WELDED LINERS Matières plastiques pour la construction, linerLA CHAPELLE-SAINT-LUC 03 10 72 02 60 6,163 -0,451

28 4 M FRANCE Revêtement des sols et des murs TROYES 06 11 10 29 50 5,775 100,186

29 DYBIEC OBS Bâtiment BREVIANDES 03 25 49 50 70 5,626 -0,050

30 CLAROPLAST Fabrication de menuiseries PVC TROYES 03 25 83 26 90 5,547 -0,151

31 SNBR Restauration mon. historique, maçonnerie, taille de pierre SAINTE-SAVINE 03 25 71 29 40 5,220 480,315 32 ETEL Travaux d’installation électrique TROYES 03 25 79 62 20 5,132 -0,146 33 MARTINOT IMMOBILIER TROYES Gestion immobilière TROYES 03 25 82 82 82 4,854 490,192 34 LAMBLIN DECORS ET FINITION 18moisIsolation, peinture et décoration BREVIANDES 03 25 82 28 97 4,853 -0,037

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