REMARQUES
1. Certains verbes sont suivis tantôt de l’indicatif tantôt du subjonctif selon le sens qu’ils prennent dans la phrase ➜ 149. Les conditions météo font que nous avons renoncé à notre sortie. Faire que prend le sens d’avoir pour résultat que : le fait est présenté comme vrai, on emploie l’indicatif. Mon Dieu, faites qu’ils parviennent à bon port. Faire que prend le sens de faire en sorte que : le fait est présenté comme possible, on emploie le subjonctif. 2. La complétive conjonctive en tête de phrase se met au subjonctif ➜ 149.
LA SUBORDONNÉE INTERROGATIVE INDIRECTE ET LA SUBORDONNÉE EXCLAMATIVE INDIRECTE 367
Reconnaître une subordonnée interrogative indirecte • Comme son nom l’indique, la subordonnée interrogative indirecte rapporte une question posée par quelqu’un de manière indirecte, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’un verbe. À partir d’une subordonnée interrogative indirecte, on peut toujours former une question directe. Le directeur demande si la monitrice a son brevet. → La monitrice a-t-elle son brevet ?
• Elle
complète un verbe exprimant le plus souvent une demande ou un manque d’information : demander, chercher, ignorer, oublier, ne pas savoir, dire, expliquer, etc. Le directeur ignore si la monitrice a son brevet. Le directeur explique quelle est la formation des moniteurs.
• Dans le cas d’une interrogation totale, la subordonnée interrogative indirecte est introduite par la conjonction si. Quand l’interrogation est partielle, les connecteurs sont souvent les mots interrogatifs introduisant la phrase interrogative ➜ 313-315. Mais quand l’interrogation porte sur le sujet, l’objet ou l’attribut non animés, on utilise ce + qui ou que. Que fais-tu ? → Je ne sais pas ce que tu fais.
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