• Le masculin s’impose en revanche : – quand on désigne un quartier ou une partie de la ville à l’aide des adjectifs vieux, nouveau ou grand ; les rues à arcades du vieux La Rochelle ; le nouveau Montpellier – quand le nom est précédé de tout ; Tout La Rochelle est saisi d’allégresse. – quand le nom désigne, non la ville, mais une équipe sportive ou une institution. Bruxelles battu à domicile face à Cagliari.
• Les noms de châteaux, de grottes, d’églises… ont, le plus souvent, le genre du nom commun correspondant. Versailles (le château de Versailles) est ouvert à tous. Aujourd’hui, Lascaux (la grotte de Lascaux) est sauvée.
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Le nombre des noms propres • Certains noms propres de lieux sont toujours au pluriel car ils désignent des réalités géographiques composées de plusieurs éléments. les États-Unis, les Seychelles
• Les
noms propres de personnes ne prennent pas le pluriel quand ils désignent des personnes portant le même nom. Il y a trois Robert à l’école. Les noms de dynasties font exception et reçoivent la marque du pluriel. les Condés, les Capets
• Un nom propre peut être employé avec un sens figuré et ne pas désigner la personne ou la chose qui le porte. Dans ce cas, on est libre de mettre le nom propre au pluriel. des Voltaire(s), des Zola(s) (des écrivains qui, comme Voltaire ou Zola, interviennent dans la société pour défendre certains idéaux).
Les groupes nominaux trois Robert, les Condés, des Zola(s)… comportent des noms propres modifiés.
l’essentiel • Le nom permet de désigner les personnes et les choses et il figure dans une phrase comme noyau d’un groupe nominal. Il possède un genre et il est variable en nombre. • Le nom commun a un sens général, à la différence du nom propre qui identifie précisément une personne ou une chose. On distingue différents types de noms communs : noms animés et inanimés, noms comptables et massifs, noms concrets et abstraits. 60